Congo : séminaire sur le développement intégré de la culture et du tourisme à l’ère post-pandémique

Ouvert, le 21 septembre à l’Université Marien Ngouabi, et organisé par le ministère de la Culture et du Tourisme de Chine en partenariat avec l’Académie centrale de l’administration culturelle et touristique.

La première séance de formation du séminaire sur le développement intégré de la culture et du tourisme à l’ère post-pandémique pour la République du Congo, a porté sur le thème : « Processus de développement, évolution politique et domaines typiques du développement intégré de la culture et du tourisme en Chine ». Elle a été animée par Song Ziqian, chercheur de l’académie chinoise du tourisme.

La deuxième séance portant sur : « Perspective de la reprise du tourisme international impacté par la pandémie », a eu lieu, le 22 septembre. La séance a été animée par Zou Tongqian, assistant du rectorat et Pr de la faculté de science du tourisme de l’université des études internationales de Beijing.

La troisième séance de formation qui a eu lieu le 23 septembre, a porté sur : « Stratégies de la revitalisation des entreprises culturelles et touristiques en période post-pandémique ». Elle a été animée par Liao Bin, chercheur du Centre de la recherche touristique de l’académie chinoise des sciences sociales, directeur du bureau de l’Enseignement et de la recherche pour la gestion des destinations touristiques de la faculté du tourisme de l’université de l’Union de Beijing.

La quatrième séance de formation portant sur : « Promotion en ligne et hors ligne de la culture et du tourisme à l’ère post-pandémique », aura lieu le 24 septembre avec pour conférencier, LIO Youning, président de Xi’an Fengdong OCT (Overseas Chinese Town) Development Co.Ltd.

Enfin, la dernière séance de formation est prévue pour le 25 septembre, sur le thème : « Solution du tourisme face aux cataclysmes ». Elle sera animée par Yang Jinsong, directeur de l’Institut international de l’académie chinoise du tourisme.

Congo-Mucodec : les agents dénoncent les conditions

Ceux-ci brandissent une liste de revendications dans laquelle on note e départ de toute l’équipe du conseil d’administration et de la direction générale.

Les Mutuelles congolaises d’épargne et de crédit (Mucodec), sont une véritable institution. Et cette institution est aujourd’hui malade. Créées en 1984, les Mucodec sont le premier établissement de micro-finance au Congo, une banque où plus de la moitié des fonctionnaires domicilie leurs salaires. Deux grèves ont secoué cette entreprise depuis le début de l’année, les employés dénoncent leurs conditions de travail.

À l’entrée de la caisse des Mucodec, située sur l’avenue qui dessert la direction générale des impôts en plein centre-ville des jeunes dames employées de cet établissement dorment sur des pagnes qu’elles ont étalés. Elles font partie des travailleurs qui ont bien levé un mouvement de grève d’un mois, mais continuent de brandir une liste de revendications énumérées par Armel Romain Okombi agent et membre du syndicat.

« Il y a beaucoup de revendications d’ordre légal liées au Code du travail. Il s’agit notamment de l’allaitement des femmes en couche. Nous avons demandé qu’on puisse allonger le temps de pause qui n’est que de 30 minutes jusque-là. Enfin, celui qui travaille à l’hôtel mange à l’hôtel ; donc il était de bon aloi que nous réclamions parmi tant d’autres revendications nos augmentations de salaires », a étayé M. Okombi.

 Décision unilatérale

L’employeur aurait accédé à la revendication sur l’augmentation des salaires des 427 agents des Mucodec. Mais la décision a été prise de façon unilatérale, selon Armel Romain Okombi qui dénonce une discrimination. « Les augmentations pour la direction générale et certains cadres de l’entreprise vont de 500 000 à 3 millions de francs CFA. Mais, pour les simples agents Mucodec, elles vont seulement de 1 176 à 30 000 francs CFA », a-t-il déploré.

Au sein des Mucodec, la gestion des carrières poserait également problème comme l’explique Félicia Wamba, une caissière recrutée dans la boîte en 2008. « On va dire qu’à la Mucodec la gestion des carrières n’est pas prise en compte parce qu’on ne peut pas admettre de 2008 à aujourd’hui que je sois toujours caissière », se lamente Mme Wamba.

Une pétition pour le départ de l’équipe du conseil d’administration

Les agents des Mucodec exigent désormais le départ de toute l’équipe du conseil d’administration et de la direction générale. Ils font circuler une pétition à cet effet. « Nous demandons le départ du président fédéral et du directeur général des Mucodec et la suspension de tout le directoire jusqu’à ce qu’on trouve de bons dirigeants », suggère Mme Wamba.

Ils assurent les sociétaires que leur ambition n’est pas de détruire l’entreprise, mais de lui trouver des managers plus outillés. « Nous avons tenu cinq assemblées générales depuis le 29 novembre 2019. Dans tous nos procès-verbaux, l’ensemble des salariés demandent purement et simplement le départ des dirigeants Mucodec pour incompétence », lâche le cœur serré Blandel Bouanga Kiongo qui évolue dans une succursale Mucodec basée à Pointe-Noire

La direction des Mucodec n’accorde pas du crédit aux déclarations des travailleurs qui d’après elle, sont plutôt aux bons soins, malgré la crise économique que traverse le pays.

RGPH-5 : l’opération de dénombrement se fera du 21 novembre au 20 décembre

L’annonce a été faite mardi 22 septembre 2020, par la ministre en charge du plan, de la statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Dans le cadre de la préparation de dénombrement de la population, activité capitale du 5eme Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5), la ministre en charge du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas a indiqué le 22 septembre que  cette opération aura lieu du 21 novembre au 20 décembre 2020.

L’annonce a été faite au cours de la deuxième session ordinaire de la coordination nationale du recensement, en présence des membres du gouvernement. La rencontre a permis aux membres de cet organe d’une part, d’apprécier les résultats de la cartographie censitaire et d’autre part, d’échanger sur le chronogramme d’activités liées au dénombrement et le budget y afférent.

« Après l’établissement de la cartographie censitaire, l’Institut national de la statistique se prépare à la réalisation du dénombrement général, c’est-à-dire le comptage individuel de toute personne présente sur le territoire national », a déclaré Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Dans son discours, la ministre en charge du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale a signifié que la cartographie censitaire est la troisième phase technique fondamentale d’un recensement de la population et elle précède celle cruciale du dénombrement principal.

Pour elle, en ce qui concerne le RGPH-5, le professionnalisme des équipes sur le terrain a permis que la collecte des données de la cartographie censitaire numérique soit réalisée du 4 mars au 30 juin dernier sur l’ensemble du territoire national dans le strict respect des mesures barrières.

Pour ce faire, dans la perspective de réaliser le dénombrement de la population, d’ici mi-novembre, l’équipe technique du RGPH-5 vient de lancer l’impression des cartes des aires de travail qui serviront d’orientation et de repérage pour le personnel de terrain.

Au cours de cette rencontre, plusieurs points ont été évoqués notamment le rappel des activités antérieures, le niveau de préparation du dénombrement de la population, la présentation de l’application informatique de collecte de données etc.

« Il s’agissait au cours de cette réunion d’avoir le compte rendu de la cartographie censitaire. En plein covid, les opérations du recensement de la population ne se sont pas arrêtées. Il a également été question de préparer le dénombrement principal ou le comptage individuel de toutes les personnes qui sont sur le territoire national », a expliqué la ministre en charge du Plan.

Et de poursuivre : « Il était donc important que la coordination nationale prenne acte des avancées de l’opération de recensement général de la population et de l’habitation et surtout prenne les bonnes décisions pour que le calendrier soit respecté afin que le dénombrement principal puisse se faire en novembre et finir en décembre. »

En rappel, l’objectif général du recensement de la population est de disposer d’informations fiables sur son effectif global, ainsi que ses caractéristiques démographiques et socio-économiques.

Congo-Présidentielle 2021 : le CSLC rappelle aux médias leur rôle

C’est au cours d’une rencontre jeudi 22 septembre 2020, que le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo s’est exprimé.

Il était face aux médias et leurs responsables ce 22 septembre à Brazzaville, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo. Celui-ci leurs a rappelé leur rôle et leurs a demandé de ne pas s’en écarter en cette période précédant l’élection présidentielle qui se tiendra le 2021.

Philippe Mvouo a énuméré les fondamentaux du métier de la presse qui, selon lui, sont basés sur le triptyque, informer, éduquer et divertir.  Pour le président du CSLC, cette période est sensible, c’est d’ailleurs pour cette raison que le rôle des médias est plus que capital dans l’harmonisation de la vie sociale.

La médiatisation ne signifie pas la diffusion de toutes les informations, les médias sont les chiens de garde, garder la paix, la tranquillité, a lancé Philippe Mvouo. « Les médias doivent éviter la nocivité », a-t-il dit.

Au moment où la nation s’achemine vers l’élection présidentielle les médias doivent impérativement garder leur neutralité, ne pas prendre position pour tel ou tel parti, se garder de diffuser des informations nocives tendant à nuire à la paix et à l’unité nationale, a insisté Philippe Mvouo.

C’était aussi l’occasion pour lui de rappeler d’application du code d’éthique et de déontologie

Congo : le réseau électrique de Brazzaville étendu avec 20 nouveaux postes de transformation

Cette extension du réseau électrique permettra le raccordement de nouveaux consommateurs tout en améliorant la qualité de la fourniture électrique et l’éclairage public.

Le réseau électrique de la capitale congolaise a été étendu grâce à la mise en place de 20 postes de transformation et d’environ 3 000 poteaux électriques par le groupement d’entreprises locales MBTP/CELEC dans le cadre du Projet eau, électricité et développement urbain (Peedu).

Le Projet eau, électricité et développement urbain (Peedu) permet l’extension du réseau électrique national. Il vient en effet de permettre la mise en service de vingt nouveaux postes de transformation, haute tension (HT), moyenne tension (MT) et basse tension (BT) dans la capitale Brazzaville.

Cette extension du réseau électrique permettra le raccordement de nouveaux consommateurs tout en améliorant la qualité de la fourniture électrique et l’éclairage public. « Ce sont 2 496 poteaux en bois et 486 poteaux métalliques qui ont été installés avec 500 luminaires fixés. Les vingt nouveaux postes viennent décongestionner les 31 existants et ils alimenteront environ 60 000 habitants », a en effet affirmé Maurice Bouesso, coordonnateur du Peedu.

La réalisation des travaux a été menée par le groupement d’entreprises MBTP/CELEC. Elle a duré neuf mois pour un coût estimé à plus de 3 milliards Fcfa (5,42 millions $). Venant Bollo-Zorro, l’ingénieur en chef du groupement MBTP s’est réjoui de l’accompagnement offert par le gouvernement aux entreprises locales pour la réalisation de travaux d’une telle envergure.

« C’est une fierté de contribuer à la construction de telles infrastructures et nous ne pouvons qu’être contents. Aujourd’hui, nous avons réalisé un grand projet qui consiste à construire vingt nouveaux postes et le réseau basse tension associé. Le groupement MBTP/CELEC est capable de réaliser les grands travaux d’électricité au Congo et partout ailleurs », a-t-il affirmé.

BGFI Capital mobilise 300 milliards de Francs CFA pour régler une partie de la dette intérieur du Congo

Ces financements sont destinés à accompagner les entreprises et permettront de relancer de manière durable et pérenne l’économie du pays.

BGFI Capital, la banque d’affaires du Groupe BGFIBank, structure une opération de 300 milliards de Francs CFA pour l’apurement partiel de la dette intérieure commerciale de la République du Congo via la création du « Club de Brazzaville ». C’est ce qui explique le séjour effectué au Congo, du Président Directeur Général du Groupe BGFIBank, les 19 et 20 septembre 2020.

Ce séjour de travail d’Henri Claude Oyima avait pour objectif de faire état, aux plus hautes autorités du pays, de l’avancée de la mission d’arrangeur et de conseil financier qui a été confiée à BGFI Capital, dans le cadre du projet d’apurement partiel de la dette intérieure commerciale du Congo.

Lors de l’audience que le Président de la République, Denis SASSOU NGUESSO, a accordé au PDG du Groupe BGFIBank, et à l’laquelle assistaient également le Premier Ministre et les Ministres des Finances et du Budget, Henri Claude OYIMA a présenté le Groupement d’Intérêt Économique dénommé « Club de Brazzaville ».

« Nous sommes heureux de vous annoncer que nous avons conclu à la fois avec tous les créanciers de ce club et le ministère en charge des Finances et du Budget pour une enveloppe de trois cents milliards de francs CFA. », a affirmé d’Henri Claude Oyima

Comme a expliqué le PDG de BGFIBank, ce financement devrait permettre de régler une partie de la dette intérieure du Congo. Il a aussi tenu à préciser qu’ « il ne s’agit pas de financements accordés directement à l’Etat, mais des financements destinés à accompagner les entreprises et permettre de relancer de manière durable et pérenne l’économie du pays. »

Cette initiative conduite par BGFI Capital, il faut le dire, est une première en République du Congo.

Congo : les étudiants renouent avec le chemin de l’école

Les étudiants de l’université publique de Brazzaville reprennent les cours ce lundi 21 septembre 2020, après six mois d’interruption imposée par le coronavirus.

Ce sont au total 35 000 étudiants de l’Université Marien Ngouabi qui n’ont plus mis pied dans les amphithéâtres et vidé les campus depuis mars dernier. Ils reprennent les activités ce matin, et sont contents du fait que l’année académique 2019-2020 soit sauvée.

Cette reprise s’accompagne de nouveaux fonctionnements. Dans les onze établissements de l’université publique tout va désormais se dérouler dans le respect des mesures imposées par le coronavirus. C’est du moins ce qu’affirme Koncernant Epara, président du Mouvement national des élèves et étudiants du Congo (MEEC).

Ce retour à l’école est une occasion pour ces étudiants de réclamer au gouvernement le versement de leur bourse.

Congo : les agents de la Sopéco entament une grève illimitée ce 21 septembre

Ils réclament vingt mois d’arriérés de salaire et les notifications des arriérés de 2017, 2018, 2019 ainsi que leurs modalités de paiement.

C’est ce lundi 21 septembre que les agents de la société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco), vont commencer une grève illimitée. Ce personnel demande non seulement le non-paiement de vingt mois de salaire mais aussi les notifications des arriérés de 2017, 2018, 2019 ainsi que leurs modalités de paiement.

Cette décision de grève a été tranchée lors d’une assemblée générale extraordinaire, le 17 septembre 2020, à Brazzaville. Les agents de la Sopéco exigent le paiement de cinq mois en vue d’éponger les impayés à ce jour.

Outre vingt mois de salaires impayés, ce constitué actuellement de quarante-quatre bureaux à travers le territoire national, réclament également les notifications des arriérés de 2017, 2018, 2019 ainsi que leurs modalités de paiement.

Pour ce qui est de la suspension et des ruptures de contrats des partenaires sociaux, les agents de Sopéco, demandent la réintégration et la levée de ses mesures.

Match amical : le Congo sera face à la Gambie

Le Congo, adversaire du Sénégal en éliminatoires de la CAN et du Mondial 2022, jouera un match amical contre la Gambie, le 9 octobre à Algarve au Portugal.

La nouvelle a été annoncée par la Fédération gambienne sur son site officiel. « Suite à la finalisation du programme d’entraînement des Scorpions de Gambie au Portugal du 5 au 14 octobre 2020, la Fédération gambienne de football a le plaisir d’annoncer qu’elle a finalisé les arrangements avec la Fédération congolaise de football et ainsi obtenu un deuxième match international amical pour les Scorpions », relève le site de la GFF.

La Gambie jouera contre le Congo (Brazzaville) le 9 octobre pour son premier match amical et quatre jours plus tard contre la Guinée. Battu par le Sénégal 2-0 lors du premier match des éliminatoires, le Congo s’est relancé dans la course à la qualification après une large victoire 3-0 contre la Guinée Bissau à Brazzaville.

Le Sénégal avait réussi un carton plein dans le groupe en dominant après le Congo, Estwani 4-1.Le Sénégal jouera en amical contre le Maroc et la Mauritanie pour préparer ses deux prochaines sorties (3-ème et 4-ème journée) en éliminatoires de la CAN contre la Guinée.

La Gambie qui compte quatre points sera opposée au Gabon pour les 3-ème et 4-ème journée des éliminatoires de la CAN 2022.Pour le second tour des éliminatoires de la Coupe du monde, le Sénégal a été placé dans le même groupe que le Congo, le Togo et la Namibie.

 

 

Congo : Dénis Sassou Nguesso de retour à Brazzaville

C’est jeudi 18 septembre, à 14h que l’hélicoptère du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a décollé pour Brazzaville.

Ce décollage marquait la fin du séjour privé du chef l’Etat. Il s’était rendu à Kinshasa pour assister aux funérailles Germaine Djembo, soeur cadette d’Antoinette Sassou Nguesso.

Peu avant son retour, Sassou N’Guesso a été reçu par son homologue et frère Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, au Palais de la Nation. Au centre de cet échange, le conflit libyen, les relations bilatérales entre leurs deux pays, le projet pont-rail-route et la pandémie de coronavirus qui touche le monde depuis quelques mois.

Sassou Nguesso Signalons que le président congolais était à la tête d’une forte délégation composée de 17 ministres et plusieurs hautes personnalités.

Congo : l’économie du pays examinée au cours de la réunion de conjoncture

Les membres du Comité de Conjoncture Economique se sont réunis mercredi 17 septembre, à l’Immeuble du gouvernement autour du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba pour apprécier la situation économique du pays.

Selon la Vice Premier ministre, ministre du Plan, Elysée Munembwe qui a fait le point de cette séance de travail, les membres du Comité de conjoncture ont examiné trois notes de conjoncture pour la période à savoir la note de conjoncture économique, la note d’information sur le Secteur minier et une note relative à une dérogation sur l’importation du Ciment à partir du Congo-Brazzaville présentée par la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) .

Il ressort de cette réunion, souligne-t-elle, que la semaine a été marquée par une légère accélération du taux d’inflation due à une petite hausse des prix de céréales, des légumes et du poisson. Le marché de change a été marqué par une légère appréciation du dollar américain par rapport au franc congolais.

En ce qui concerne le Secteur Minier, la Vice Premier ministre a indiqué qu’il a été relevé un accident avec pertes en vies humaines dans un site d’exploitation minière à Kamituga dans le sud Kivu.

Le gouvernement, a-t-elle fait savoir, a décidé d’ouvrir une enquête sur ce dossier et de suspendre l’exploitation artisanale des minerais sur ce site.

Quant, la situation des cours des matières première, elle est pour sa part marquée par une baisse des prix de toutes les matières, excepté le Cuivre et le Manganèse. S’agissant de la question de la dérogation sur l’importation du Ciment présentée par la FEC, les membres du Comité de conjoncture économique ont décidé d’adresser cette problématique au niveau sectoriel.

Le Comité de Conjoncture Economique est composé des ministères du Budget, du Plan, d’État Travail et Prévoyance Sociale, de l’Économie Nationale, du Commerce Extérieur, des Mines, des Finances, ainsi que de la Banque Centrale du Congo, rappelle-t-on.

Depuis le début de la crise sanitaire à coronavirus, le Comité de Conjoncture Economique associe régulièrement la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et l’Association Nationale des Entreprises du Publique (ANEP) à ses travaux, note-t-on.

Congo-Agriculture : comité national de gestion des pesticides a son secrétariat général

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Henri Djombo, a procédé le 16 septembre à Brazzaville à la mise en place du secrétariat général du comité national de gestion des pesticides et au lancement des homologations des pesticides au Congo.

La cérémonie a été organisée par le Comité inter-Etat des pesticides de l’Afrique centrale (Cpac) qui vise à garantir la qualité des pesticides, leur bonne gestion dans la protection durable des végétaux, la préservation de la santé humaine et la protection de l’environnement.

Le Comité national de gestion des pesticides (Cngp) du Congo est un organe consultatif de coordination et d’orientation des activités relatives à la gestion nationale des pesticides. Il réunit en son sein toutes les entités des pouvoirs publics et privés exerçant une responsabilité dans le processus national de gestion des pesticides. « Le Cpac se réjouit ce jour de la présentation de cet organe destiné à fluidifier la circulation d’informations sur la gestion des pesticides entre le Cpac et le Congo », a indiqué le directeur général du Cpac, Auguste Itoua.

Pour lui, le Cpac a été créé avec la compétence exclusive de l’évaluation et de l’homologation des produits formulés afin de garantir leur qualité dans la sous-région Cémac. « J’en appelle donc à la responsabilité des firmes importatrices de pesticides et aux sociétés agroindustrielles installées au Congo à déposer leurs dossiers au Cpac pour homologation », a-t-il signifié.

Selon la FAO, 4,6 millions de tonnes de pesticides chimiques sont pulvérisés dans le monde chaque année, ce qui est équivaut à 146kg par seconde. Bien que les pays en développement représentent 25% de la consommation mondiale, ils enregistrent 99% des décès dus à l’utilisation des pesticides.

Le Congo fait le pari de la diversification de son économie à travers l’agriculture. La preuve en est que les services de douanes ont enregistré de 2005 à 2019, les importations de 6278.448 tonnes de pesticides, représentant une valeur monétaire de 7.981.212.729 de francs CFA.

Le ministre Henri Djombo a précisé que l’opérationnalisation du Cngp est un pas important vers l’utilisation responsable des préparations chimiques, gage de santé publique, de protection de l’environnement et de sécurité alimentaire et nutritionnelle. « Devant le danger qui nous guette, la règlementation seule peut constituer la panacée. Il nous faut également développer les alternatives aux pesticides, en mettant à contribution notre biodiversité richement dotée et en promouvant les pratiques d’une agriculture biologique », a-t-il déclaré.

Pour lui, l’intensification de la production agropastorale et halieutique ne peut se concevoir en dehors de l’utilisation des pesticides, car ils ont pour vocation de lutter contre les organismes nuisibles, vecteurs des maladies humaines et animales.

Congo : Vanessa Manta raconte son séjour en Tanzanie

L’artiste plasticienne a participé en mars dernier à une exposition collective en Tanzanie où elle a eu un échange d’expérience avec d’autres artistes.

Le week-end dernier, lors d’une conférence virtuelle, Vanessa Gasléne a partagé son séjour en Tanzanie. Elle a bénéficié d’une bourse de recherche et de création du ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo. Cette bourse lui a permis de participer au mois de mars dernier à une exposition collective. Une occasion pour elle d’échanger avec ses confrères autour des questions de l’art et de la société.

En effet, lors des Rencontres internationales de peinture de Ouagadougou de 2019, s’était créée une fusion exceptionnelle entres les plasticiens Vanessa Manta du Congo, Masoud Kibwana, de la Tanzanie, et Jean-Claude Desmerges, de la France. Une exposition itinérante est alors née de cette rencontre qui, censée se dérouler en Tanzanie du 17 au 27 mars, a contraint l’artiste à séjourner plus longtemps dans le pays à cause de la pandémie à coronavirus, qui sévit dans le monde. Cette exposition se poursuivra en France et se terminera au Congo.

« L’an dernier j’ai représenté le pays à Ouagadougou, lors du festival international de peinture, grâce à la bourse de création octroyée par la ministre Jacqueline Lydia Mikolo. Et cette année, c’est à la faveur du renouvellement de cette bourse que je me suis retrouvée en Tanzanie. Merci pour ce soutien considérable qui m’offre une panoplie d’opportunités », a déclaré l’artiste.

A en croire ses propos, son séjour en Tanzanie a été une expérience très enrichissante autour d’un voyage artistique exceptionnel et de découverte de la vie sociale dans un pays magnifique, tant par son environnement que son ambiance.

Ancienne élève de l’École de peinture de Poto-Poto, Vanessa Manta est une artiste pluridisciplinaire. Outre la peinture, elle se démarque également dans la photographie et la réalisation cinématographique où elle compte, à ce jour, un film documentaire d’environ quatorze minutes, intitulé « Une paire d’âmes ». A ses temps perdus, elle s’intéresse également au design.

Congo : le PAM offre des entrepôts mobiles

Le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM) au Congo, Jean-Martin Bauer, a remis le 14 septembre à la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, les quatre entrepôts mobiles qu’il a réhabilités.

Installés dans l’enceinte de l’Institut des jeunes sourds de Brazzaville, ces entrepôts permettront, entre autres, de renforcer les capacités du gouvernement dans sa réaction et la gestion des urgences dans le pays. En effet, l’action du PAM a consisté en la mise à neuf des toiles, ajouts de la clôture grillagée, l’éclairage et le drainage.

Chaque magasin mobile fait 250m2 et chacun peut stocker 750 tonnes, soit une capacité additionnelle considérable de 3000 tonnes de stockage pour le gouvernement. Le représentant du PAM a rappelé que c’est à la demande de la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire que cette agence onusienne a fait un effort pour réhabiliter le site et ces quatre magasins.

« A Brazzaville, il est très difficile de trouver des espaces de stockage. Nous pensons que nous avons maintenant une structure de stockage qui est capable de répondre aux besoins du gouvernement quand il y a une situation de crise. Le ministère dispose d’un instrument additionnel pour remplir sa mission et le PAM se félicite d’avoir pu contribuer à cela », a justifié Jean-Martin Bauer.

Réceptionnant les entrepôts, Antoinette Dinga-Dzondo a indiqué que pour faire de l’action humanitaire, il faut disposer des hommes et des structures. Selon elle, ces instruments de stockage indispensables sont les bienvenues car ils permettront au gouvernement de libérer les salles de classe qui servaient de lieux de stockage. « Les équipements, matériels et aides que nous avons reçus pendant la période de confinement ont été stockés dans les salles de classe.  La réception de ces structures coïncide avec la veille de la rentrée scolaire, donc nous allons pouvoir vider ce qui nous reste des stocks de salles de classe. C’est avec beaucoup de satisfaction que je procède à la réception de ces quatre entrepôts que nous allons partager avec le système des Nations unies », s’est réjoui la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire.

Elle a, par ailleurs, dévoilé l’ambition du gouvernement d’avoir des entrepôts dans chaque département. « Si nous pouvons avoir de telles structures dans chaque chef-lieu de département, cela peut minimiser les coûts d’approche », a laissé entendre la ministre.

Congo : plaidoyer pour l’homologation des médicaments traditionnels améliorés

Le président de l’Union nationale des tradi-praticiens congolais, Gilbert Mounda, souhaite que le ministère en charge de la Santé s’active davantage pour la mise en place d’un cadre juridique visant à homologuer les produits de la médecine traditionnelle.

La médecine traditionnelle est le deuxième recours sanitaire des populations malades dans le pays, selon les données du ministère de tutelle. « Une médecine traditionnelle de qualité peut faciliter la fourniture des soins de santé en particulier dans les zones rurales éloignées où les systèmes de santé conventionnels sont limités », reconnaissait le directeur général des soins et services de santé, le Dr Gilbert Ndziessi, lors de la célébration de la seizième journée africaine de la médecine traditionnelle récemment à Brazzaville.

Pour permettre à la médecine traditionnelle de contribuer davantage à l’amélioration de l’offre des soins, les tradi-praticiens invitent le ministère en charge de la Santé de s’activer pour la signature du projet de décret qui fixe un certain nombre de choses dans le fonctionnement du secteur en dehors de l’homologation des médicaments traditionnels améliorés. Ils ont déploré le fait que depuis un certain temps, les cartes et autorisations d’ouverture des cabinets des tradi-praticiens ne sont plus signées. « Ce qui nous met en danger face aux prédateurs avérés », a déclaré le président de l’Union nationale des tradi-praticiens congolais.

Pour sa part, la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a exprimé la volonté du gouvernement d’offrir à ce secteur une place de choix dans le système sanitaire national. « Dans une parfaite complémentarité, une intégration intelligente, la médecine traditionnelle reste un recours incontournable pourvu qu’on la renforce, qu’on la modernise et que l’on corrige les quelques faiblesses constatées dans les domaines de l’innocuité, de la conservation, de la maîtrise des posologies et de l’identification des effets secondaires », a-t-elle souligné.

Dans le cadre de la riposte à la Covid-19, la médecine traditionnelle n’a pas été ignorée, a rappelé Jacqueline Lydia Mikolo. La commission Laboratoire-Recherche du comité technique de riposte a en effet réceptionné plusieurs préparations à base de plantes et qui après analyse préliminaire ont été qualifiées prometteuses et porteuses des vertus thérapeutiques. Il faut d’autres phases de recherche pour leur certification.

En rappel, en l’an 2000 le pays a adopté une législation visant à réglementer la médecine traditionnelle pour éviter la confusion avec les pratiques déviantes comme le charlatanisme. Six ans plus tard, une politique nationale de médecine traditionnelle a été définie en dehors du code de déontologie des tradi-praticiens. L’Union nationale des tradi-praticiens congolais, quant à elle, existe depuis le 24 décembre 1980. Les représentants de cette structure sont régulièrement impliqués dans l’élaboration des plans et programmes de santé. Pour l’heure, ils sont dans l’attente de l’homologation des médicaments améliorés qu’ils fabriquent.

Congo : Sassou aux funérailles de Germaine Djembo

Comme annoncé, le Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso est arrivé en début de soirée lundi 14 septembre 2020 à Kinshasa.

Le Chef de l’Etat a atterri au Jardin du Palais de la nation où il a été accueilli sur place par le Président Félix Tshisekedi. C’est du moins ce qu’a relayé la presse présidentielle. Denis Sassou est arrivé dans la capitale de la RDC, pour prendre part aux funérailles de Germaine Djembo, sœur aînée de son épouse, Antoinette Sassou Nguesso.

A son arrivée, Denis Sassou N’Guesso a eu un tête-à-tête d’une demi-heure avec son homologue de la République du Congo, Félix Tshisekedi. Après cette rencontre le Président congolais a pris la direction du Fleuve Congo Hôtel et la résidence de la famille Sassou.

Ce mardi 15 septembre 2020, les deux Chefs d’État accompagnés de leurs épouses participeront à toutes les étapes de la cérémonie funéraire de feu Germaine Djembo décédé à l’âge de 75 ans en France.

Une messe de suffrages est prévue à la cathédrale Notre Dame du Congo avant l’inhumation à la nécropole Entre Ciel et Terre de Kinshasa.

Congo-Tourisme : les acteurs du secteur réunis ce week-end

Plusieurs structures de ce secteur ont pris part, du 11 au 12 septembre, à une exposition organisée dans le cadre de l’évènement touristique « Mon week-end à Pointe-Noire ».

L’activité destinée à la promotion du tourisme au Congo a été conjointement organisée par l’Institut français du Congo (IFC), la société Lewanda tours adventure et la Chambre de commerce de Pointe-Noire. Christian Péa Wanda,  fondateur et gérant de Lewanda tours adventure a expliqué : « Par cet évènement nous voulons montrer à ceux qui sont à Pointe-Noire qu’il y a des activités qu’on peut faire dans la ville en dépit de tout et qu’il y a des acteurs du tourisme qui sont là pour faire valoir le secteur. L’idée est de concilier d’une part la demande et d’autre part l’offre ». « Mon week-end à Pointe-Noire» a réuni, dans le respect des mesures barrières édictées par le gouvernement en ce temps de crise sanitaire, des structures du secteur touristique notamment des agences touristiques, agence de voyage, sites touristiques, hôtels, restaurant et autres. On a pu noter la présence, entre autres, du bureau d’informations touristiques, les musées du Cercle africain et de Diosso, les ONG Renatura et Esi Congo.

Ainsi, pendant deux jours, les visiteurs ont pu découvrir au niveau des stands du beau site réaménagé, et aux allures d’un site touristique, de la Chambre de commerce, les activités des différentes structures participantes. Edmond Bouanga, un des visiteurs, s’est réjoui : «Ce genre d’activités, on devrait en avoir souvent parce qu’on a un pays à faire connaître d’abord aux Congolais parce qu’ils voyagent plus à l’extérieur qu’à l’intérieur. C’est un loisir qu’il faut faire découvrir. A travers cette exposition j’ai appris qu’il y a un travail qui se fait déjà au niveau de la découverte de certains sites ». Mon souhait est que le tourisme se développe dans notre pays, qu’il se mobilise surtout parce qu’on est une destination assez touristique, les atouts existent, mais il manque des moyens surtout humains pour développer les activités».

Satisfaction également du côté des participants. Samuel Mabandza, conservateur du musée du Cercle africain a aussi loué l’initiative qui pour lui a été une opportunité pour reprendre avec la visibilité de leur structure, ses portes étant toujours fermées depuis l’instauration de l’état d’urgence sanitaire au Congo. «Cette exposition est  un moyen de rappeler au public que le musée est là, une occasion pour ceux qui ne le connaissent pas de le découvrir».

Secteur sinistré depuis la déclaration de la pandémie du coronavirus, le tourisme est actuellement sinistré au Congo mais aussi ailleurs. Et selon le baromètre publié en fin juillet dernier par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT),  la  pandémie de Covid-19 a provoqué des pertes de 320 milliards de dollars (environ 273 milliards d’euros) pour le tourisme mondial de janvier à mai sur un an (soit plus du triple des pertes enregistrées par le tourisme international pendant la crise économique mondiale de 2009). Mais pour Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la Chambre consulaire de Pointe-Noire, l’état de crise sanitaire qui réduit la mobilité des Congolais vers l’exterieur devrait être une occasion pour eux de découvrir les curiosités touristiques du pays. Il a par ailleurs souligné la nécessité de l’apport de tous pour que le secteur touristique qui est aujourd’hui sinistré soit relancé. « Aujourd’hui, avec la pandémie, il faut prendre des initiatives localement pour essayer de relancer notre économie », a t-il  estimé.

Parlant de «Mon weekend à Pointe-Noire», le président de la chambre consulaire a indiqué qu’il est aussi une occasion de regarder avec les acteurs du secteur du tourisme quelles sont les difficultés auxquelles ils sont confrontés et comment trouver ensemble des solutions.

Notons que le concept « Mon week-end » à Pointe-Noire succède à « Mon week-end à Brazzaville » qui a eu lieu en avril 2019 à l’IFC à Brazzaville.

Congo-Football : vers une reprise des compétitions

C’est du moins ce qu’a laissé entendre le président de la Fédération congolaise de football samedi 12 septembre 2020, à l’ouverture de l’assemblée générale cette institution.

En République du Congo, la  reprise des compétitions est toujours attendue. Ce samedi, le discours prononcé par le président de la Fédération congolaise de football (Fecofoot) à l’ouverture de l’assemblée générale ordinaire tenue le 12 septembre à Brazzaville, entretient de l’espoir.

« Depuis six mois, le soleil s’est abaissé sur notre saison, mais j’ai l’espoir que d’ici là, le jour se lèvera et c’est pour cela que je vous invite à vous mettre au travail pour préparer la prochaine saison. Et, j’ose espérer que pendant ce moment d’hibernation, nous aurons stocké suffisamment d’énergie pour donner une nouvelle impulsion à notre football pour des nouvelles victoires », a indiqué Jean Guy Blaise Mayolas.

Le sujet de la reprise des compétitions est devenu une priorité dans la mesure où la Confédération africaine de football dans sa dernière réunion du comité exécutif du 10 septembre,  a retenu la période du 16 janvier au 7 février 2021 pour l’organisation de la 6e édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan) qui se tiendra au Cameroun.

Le Chan est une compétition réservée aux joueurs qui évoluent dans les championnats de leurs pays respectifs. Qualifiés pour ce rendez- vous, les Diables rouges sont logés dans le même groupe que les Léopards de la République démocratique du Congo, le Mena du Niger et les Chevaliers de la Méditerranée de la Libye. Seule, la reprise des compétitions permettra aux Diables rouges locaux de mieux affûter leurs armes.

Au cours de cette assemblée générale, la Fécofoot a suivi la présentation des rapports de chaque ligue départementale. Les présidents des ligues départementales éprouvent selon eux, toutes les difficultés matérielles, d’infrastructures et celles-ci liées à l’organisation des compétitions en raison du manque ou du faible nombre des officiels des matches qualifiés. Les ligues de Brazzaville et de Pointe-Noire ont, en dehors du nombre pléthorique des équipes engagées pour principal souci, la restructuration des sous ligues et le manque d’entraîneurs qualifiés au sein des équipes qui participent à leurs compétitions.

Ces ligues départementales qui ont d’ailleurs apprécié l’initiative de présentation en assemblée générale de leur rapport en vue de permettre à chacun d’avoir une idée exacte sur le fonctionnement des organes de base,  ont sollicité de la Fécofoot, l’organisation de la formation des officiels des matches et des entraîneurs afin « d’améliorer les compétitions pour les lendemains radieux du football congolais », ont-ils évoqué.

Notons qu’au cours de cette assemblée générale ordinaire, les participants ont entériné l’élection d’Endzanga Henri au poste du deuxième vice-président de la Fécofoot. Le procès- verbal de l’assemblée générale ordinaire du 4 mai 2019, le rapport d’activités et financier  de l’année dernière puis le budget exercice 2020 ont été adoptés.

Congo : Paulin Makaya reçoit le CSLC

La rencontre a eu lieu mardi 08 septembre, et s’inscrit dans les consultations entreprises par Conseil supérieur de la liberté de communication après des différents acteurs des partis politiques.

Paulin Makaya, président du parti Unis pour le Congo (UPC/opposition), a reçu mardi, la délégation du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) conduite par son président, Philippe Mvouo. La réunion a eu lieu au siège de l’UPC à Madibou. Il s’est agi de parler entre autres, de la communication politique en période électorale en vue de préserver la paix en République du Congo.

A six mois de la présidentielle au Congo, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo, a entrepris une série de consultations auprès des différents acteurs politiques du pays. L’objectif est de trouver des moyens pour préserver la paix pendant l’élection présidentielle de mars 2021.

C’était une autre occasion pour Paulin Makaya, de réitéré ses positions politiques, notamment la tenue au préalable d’un véritable dialogue national inclusif, gage sûr pour l’organisation d’une élection présidentielle apaisée, libre transparente et démocratique.

Le président de l’UPC a également formulé des propositions consignées dans un document intitulé : « Congo-Brazzaville, contribution pour une communication politique efficace et efficiente en période électorale ».

Congo : l’école nationale d’agronomie reçoit du matériel de laboratoire

Ce don est du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, grâce au financement du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac).

L’Ecole nationale supérieure de l’agronomie et de la foresterie (ENSAF) a reçu, le 9 septembre, un don de matériel de laboratoire de la part du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, grâce au financement du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac).

C’est un ensemble composé entre autres des réactifs, des verreries et des petits équipements tels que les loupes otoscopes, et des transformateurs universels. Ce présent remis par le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, Michel Elenga, a été réceptionné par le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur qui, à son tour, l’a transmis au vice-recteur de l’Université Marien- Ngouabi, Jean Maurille Ouamba.

Notons que, l’appui du Pdac à cette école d’enseignement supérieur s’inscrit dans le cadre de sa composante 3, dédiée au renforcement des capacités des institutions et au renforcement de l’agriculture commerciale au profit des structures de formations professionnelles et supérieures agricoles.

Coupe des nations de scrabble classique francophone : le Congo remporte le trophée

Les Diables rouges du Congo ont battu le 6 septembre la France 3-2 en finale et se sont adjugés le graal lors de la première édition de la coupe des nations de scrabble classique francophone disputée sur la plateforme www.isc.ro.

Logés dans le groupe D dit « groupe de la mort » avec des pays comme la Belgique, la Côte d’Ivoire et l’Algérie, les Diables rouges à la surprise générale ont fini en première position.

En quarts de finale, les Congolais Cyrille Tchicaya et Maloki Daley ont dompté la surprenante équipe centrafricaine, qui elle aussi en phase de poules a fait sensation en écartant de grosses pointures de la compétition. Menés au départ, les Congolais ont renversé la vapeur en coiffant sur le fil les Centrafricains profitant d’une erreur monumentale d’un des joueurs adverses.

Opposés en demi-finale au Sénégal qui n’a  fait qu’une bouchée de tous ses adversaires lors des matchs précédents,  les Diables rouges ont laminé les Sénégalais sur le score de 4-1 se qualifiant ainsi en finale.

La finale du tournoi a donc opposé le Congo à la France emmenés par Samson Tessier (1er mondial) et Benjamin Valour (3e mondial).

Nullement impressionnés par l’enjeu de la rencontre, les Congolais Cyrille Tchicaya (54e mondial) et Daley Maloki (115e mondial) ont  livré une âpre bataille face aux Français. Les premiers simples se sont terminés par un score de 1-1, les Congolais ont dominé sur le double par un score sans appel de 314 points d’écart, record de la compétition sur les 155 parties disputées.

La dernière ronde en simple était donc décisive et a vu Samson Tessier vaincre Cyrille Tchicaya, dans l’autre rencontre Daley Maloki a apporté le point décisif aux Congolais en jouant au passage un mot à 167 points (le coup le plus cher de la compétition).

Après avoir gagné un trophée au défi africain et une médaille de bronze à l’Elite lors des premiers championnats d’Afrique de scrabble francophone joués à Kintelé en 2019, le Congo confirme son rang parmi les grands pays dans cette discipline.

Rappelons que Parfait Mouanda résident actuellement en France fut le premier champion du monde de scrabble classique lors des championnats du monde disputés à Tours en France. Dirigée par Edson Ikouadja, la fédération congolaise de scrabble compte à ce jour 200 joueurs licenciés.

Congo : 256 médecins congolais formés à Cuba de retour à Brazzaville

Ils sont arrivés mercredi 09 septembre à l’aéroport de Maya-Maya, et ont été accueillis par la conseillère aux affaires sociales et aux œuvres universitaires au ministère de l’Enseignement supérieur, Muriel Nelly Hobie.

A l’aéroport de Maya-Maya mercredi, un dispositif a été mis en place pour accueillir les 256 médecins qui étaient à Cuba, où ils ont reçu une formation. La conseillère aux affaires sociales et aux œuvres universitaires au ministère de l’Enseignement supérieur, Muriel Nelly Hobie, s’est rendue le 9 septembre sur les lieux.

« Nous sommes tous satisfaits des dispositions prises et des informations reçues. A leur arrivée, il y a une équipe qui prendra à nouveau la température et leur distribuera du gel alcoolique ainsi que des masques », a indiqué Muriel Nelly Hobie.

Arrivés à Brazzaville, ces deux-cent-cinquante-six médecins, six techniciens finalistes et quatre spécialistes observent une quarantaine à domicile parce qu’ils ont tous été testés négatifs depuis leur embarquement à Cuba.

« Nous avons des finalistes qui n’ont pas de parents à Brazzaville. Ceux-là seront pris en charge par le ministère de l’Enseignement supérieur notamment à la résidence universitaire de Kintélé », a expliqué Muriel Nelly Hobie.

Congo-Timbre électronique : l’O2DC demande un moratoire

L’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2DC) a réclamé dans un plaidoyer un moratoire d’une année pour l’entrée en vigueur du timbre électronique instituant une taxe de cinquante francs CFA.

« Toutes ces augmentations qui s’effectuent alors que la crise du pouvoir d’achat des consommateurs n’est pas encore jugulée ne contribuent pas à apaiser le climat social dans les ménages déjà menacés par les effets de la pandémie de covid-19. Quelle est l’opportunité d’avoir reconduit cette taxe qui n’a pas été appliquée en 2019 au regard du contexte de crise financière », s’interroge le secrétaire exécutif de l’O2DC, Mermans Babounga Ngondo.

Pour l’observatoire, en cette période de crise où l’Etat a besoin de ressources, il serait mieux d’engager des réformes audacieuses pour renflouer les caisses à partir des ressources sûres issues de certaines redevances et taxes perçues par certaines structures publiques.

« Nous nous interrogeons si toutes ces mesures fiscales peuvent contribuer à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens et continuer à assurer leur accès aux services de consommation courante tels que les communications électroniques. L’augmentation et l’institution de nouvelles taxes n’exonèrent pas le gouvernement de sa responsabilité de contribuer à l’amélioration du pouvoir d’achat des consommateurs et du climat social dans le pays », indique Mermans Babbounga Ngondo.

L’observatoire invite les supermarchés, brasseries et pharmacies à ne pas profiter de cette taxe pour augmenter systématiquement le prix des produits au motif de l’application du timbre électronique fiscal. Il encourage les consommateurs à signaler toutes les augmentations des tarifs des services et produits de consommation.

Par ailleurs, l’O2DC invite le ministère en charge du Commerce à veiller à la stabilité des prix homologués afin de lutter contre la vie chère.

Congo : les réformes économiques insuffisantes des pays de la CEMAC

Le secrétaire permanent du PREF-CEMAC, Michel-Cyr Djiena Wembou, a présenté à la presse le rapport qui fait un bilan critique de ce programme des réformes.

Initié en 2016 dans le but de résorber la crise économique provoquée par la chute des prix des matières premières, le pétrole notamment, le Programme de réformes économiques et financières des six pays membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (PREF-CEMAC) connaît des faiblesses dans son application, selon un rapport publié le 4 septembre à Brazzaville. Et l’intégration sous-régionale est en retard.

C’est le secrétaire permanent du PREF-CEMAC, Michel-Cyr Djiena Wembou, qui a présenté à la presse ce rapport qui fait un bilan critique de ce programme des réformes.

« Les États n’ont toujours pas mis en place de manière vigoureuse les réformes qui concourent à l’amélioration du climat des affaires, à la diversification de l’économie et au renforcement du capital humain qui est le facteur important pour l’amélioration de la productivité », a déclaré Michel-Cyr Djiena Wembou.

Selon le même rapport, l’intégration économique connaît également d’énormes faiblesses. Pour tenter de corriger cette situation, les pays de la CEMAC comptent organiser en novembre prochain à Bruxelles une table-ronde pour lever des fonds en vue de financer douze projets intégrateurs.

Table-ronde pour financer des projets intégrateurs

« Cette table-ronde a pour but de mobiliser près de 2 563,4 milliards de francs CFA pour le financement des projets intégrateurs. C’est avec espoir que nous attendons à cette table parce que les pays [partenaires, NDLR] s’engagent déjà pour les financements et négocient déjà bilatéralement avec nos États », a informé le secrétaire permanent du PREF-CEMAC.

S’agissant des accords conclus avec le Fonds monétaire international (FMI), le rapport note que certains pays ont toutefois atteint une « stabilisation du cadre macro-économique et une meilleure gestion de la dette ».

Congo-Coronavirus : énième prorogation de l’Etat d’urgence

La République du Congo a une nouvelle fois prorogé de 20 jours l’Etat d’urgence sanitaire, à compter du mardi 08 septembre 2020.

La décision a été prise vendredi lors de la réunion de la coordination nationale de la gestion de la pandémie de coronavirus, que présidait le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-Nguesso. Cette réunion s’est tenue vendredi 04 septembre, à Brazzaville. C’est de cette rencontre la décision de la prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire a été décidée. Une information affirmée par le porte-parole du gouvernement, Thierry Lezin Moungalla, et celle-ci entre en vigueur à partir du 08 septembre 2020.

Il faut aussi dire que le couvre-feu est prorogé à Brazzaville, la capitale, Pointe-Noire, principal centre économique et industriel du pays, au Sud, de 20 heures à 5 heures du matin. Pour le reste du pays, le couvre-feu est maintenu de 22 heures à 5 heures.

De cette réunion on retient aussi que les rassemblements dans les lieux privés et publics de plus de 50 personnes sont interdits et aussi que le port du masque reste obligatoire.

Par ailleurs, la coordination exige la présentation à l’aéroport d’un test PCR négatif, de moins de 72 heures par tous les passagers arrivant au Congo par les vols commerciaux, à l’exception des enfants de moins de 11 ans.

Le Congo compte 4856 cas positifs dont 3882 guéris et 82 décès, selon la ministre de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo.

Congo : la rentrée scolaire 2020-2021 fixée au 1er février

C’est ce qui en ressort de la réunion de la Coordination nationale de la gestion de la pandémie de coronavirus qui s’est tenue vendredi 04 septembre 2020.

La Coordination nationale de gestion de la pandémie a eu sa neuvième réunion vendredi à Brazzaville. Plusieurs sujets ont été abordés notamment celui de la rentrée académique 2020-2021. Il en ressort que les établissements d’enseignement supérieur seront les premiers à ouvrir les portes aux étudiants dès le lundi 21 septembre en mode présentiel ou à distance.

Le communiqué final précise que la rentrée scolaire 2020-2021 aura lieu le 1er février 2021. Mais dès le 21 du mois en cours, les étudiants des établissements de l’enseignement supérieur publics et privés reprendront les cours pour terminer l’année bouleversée pendant la période de confinement lié à la crise sanitaire. Par ailleurs, la rentrée scolaire, pour les élèves des enseignements général, technique et professionnel, est fixée au lundi 12 octobre.

Pour les enseignements qui nécessitent la présence des élèves en classe dans ce contexte d’état d’urgence sanitaire, tout se fera en respectant scrupuleusement le protocole sanitaire qui sera élaboré par le ministère en charge de la Santé après consultation du ministère de l’Enseignement supérieur et des directions des établissements concernés.

Par ailleurs, il est autorisé à réaliser les enseignements à distance, à tous les niveaux de l’école primaire, du collège et du lycée, dans les grandes villes du pays, notamment à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Le ministre Anatole Collinet Makosso a indiqué qu’avant le 12 octobre, date retenue pour la rentrée scolaire 2020-2021, les élèves en classe de passage n’ayant pas suivi des enseignements du troisième trimestre, vont bénéficier des cahiers d’activités. Ils auront au plus quatre semaines pour revisiter les cours prévus pour le troisième trimestre. Selon le ministre, les élèves qui ont réalisé une moyenne comprise entre 9 et 9,99 pour le secondaire, 4 et 4,99 pour le primaire feront une évaluation qui permettra de déterminer s’ils passent en classe supérieure ou pas.

Congo-Présidentielle 2021 : le Paradis est contre le vote par anticipation de la Force publique

Le président du Parti africain pour un développement intégral et solidaire (Paradis), Anatole Libongo Ngoka l’a dit dans une interview qu’il a accordé aux « Dépêches de Brazzaville ».Anatole Libongo Ngoka

Le sujet sur le vote par anticipation de la Force publique fait débat en République du Congo. Le 3 septembre, le président du Parti africain pour un développement intégral et solidaire (Paradis), Anatole Libongo Ngoka, a rejeté dans une interview la loi portant le vote par anticipation de la Force publique.

« Le Paradis ne s’accorde pas avec cette loi parce qu’elle ne se justifie pas du tout. Depuis 1992, il y a des élections dans notre pays et la Force publique a toujours voté avec tout le monde. A ma connaissance, il n’y a jamais eu de problèmes… Ce que nous voyons, c’est qu’il y a des problèmes de maitrise du fichier électoral », a déclaré le président du Paradis.

Pour ce dernier, faire un fichier parallèle des agents de la Force publique relève plus d’un contrôle de celle-ci à des fins tout à fait particulier, c’est ce qui est condamné par la Constitution. « Qui va maitriser et contrôler le fichier des agents de la Force publique ? », s’est-il interrogé.

A toutes ces méfiances exprimées non seulement par l’opposition mais aussi par certains parlementaires lors de l’adoption de ce projet de loi le 13 août dernier au Parlement, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou, rappelait à l’ensemble de la classe politique de ne pas s’inquiéter de cette nouvelle disposition pour bon nombre de raisons. C’est pour assurer au mieux la sécurité des électeurs, des populations ainsi que de tout le processus électoral, disait-il. « Il n’y a pas d’arrière-pensées à ce niveau-là.  Nous ne voulons plus vivre ce que nous avons connu à Pointe-Noire, Brazzaville, Kéllé et Liranga », soulignait le ministre avant de rappeler que le vote des militaires ne se fera pas dans les casernes.

« La CENI et le ministère détermineront les bureaux qui seront consacrés au vote de la Force publique, cela peut être dans les arrondissements. Au niveau des villes, on déterminera les lieux. Les bureaux de vote seront composés comme d’ordinaire. Il n’y aura aucun militaire comme président de bureau de vote et tout sera paritaire. S’il y a vingt représentants de la majorité, il y en aura également autant pour l’opposition  que pour le centre », rassurait le ministre Raymond Zéphirin Mboulou.

Revenant à l’élection de 2016, Anatole Libongo Ngoka a regretté le fait qu’après l’échec de l’opposition il n’y avait pas eu une rencontre de ses acteurs pour faire une évaluation de ce scrutin. « Chacun est allé dans sa direction. Et si on doit repartir ensemble, il faut quand même faire le point de cette élection, regarder ce qui n’a pas marché et bâtir comment aborder 2021 », a-t-il conclu.

Marcel Mabiala Mbouyou fait les « Chroniques Brazzavilloises »

Cette œuvre est un ensemble de sept nouvelles qui fait un portrait fin et réaliste de la vie quotidienne au Congo en français, lingala et kituba.

Chroniques Brazzavilloises a été publiées aux éditions Jets d’encre. Marcel Mabiala Mbouyou à travers cette ouvrage peint avec de réalisme le quotidien du « véritable » Congo dont il défend avec amour la richesse culturelle. Un quotidien, pas très éloigné de celui des autres pays du continent africain.

« À Brazzaville, le soleil se lève sur un nouveau jour. Déjà, la ville s’active. Les routiers – mopilas, chargeurs, moucontras et mange-milles – sont dans leur véhicule, qui aidant, qui escroquant son prochain, tandis que les vies, chatoyantes et si vives, s’épanouissent dans tous les coins de la capitale… et s’éteignent aussi parfois. Alors se tiennent les matangas, veillées funéraires animées où se révèlent tour à tour secrets de famille, étranges anecdotes ou belles histoires d’amour… »

Qui est Marcel Mabiala Mbouyou ?

Marcel Mabiala Mbouyou est un auteur congolais de soixante-dix ans dont la vocation littéraire a longtemps été contrariée. Après de longues études en France, il rentre au pays et, un doctorat de littérature française ainsi qu’un master de sciences politiques en poche, il se lance dans une carrière en marketing avant de se tourner vers l’enseignement. Aujourd’hui à la retraite, il exerce, à Brazzaville, les fonctions de directeur des études académiques, de chargé de cours de marketing et d’outils de recrutement à la Haute École Léonard de Vinci.

Congo : un « carnaval vert » pour sensibiliser sur la protection de la nature

Le projet a pour objectif la sensibilisation de la population à la protection de la nature et de l’environnement.

L’initiative est du collectif Balabal’art, que dirige l’artiste plasticien et marionnettiste, Artiste Zouber Aidara, originaire du Burkina Faso, installé au Congo. Le Carnaval vert, qui a débuté en janvier dernier, vise à sensibiliser la population à la protection de la nature et de l’environnement.

Le projet a été mis sur pieds pour être présenté à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, mais la pandémie de coronavirus a changé le programme. Il est donc dorénavant orienté pour la Journée mondiale du climat.

La ministre du Tourisme et de l’Environnement, l’administrateur maire de la ville de Brazzaville, et la maire de l’arrondissement 2, Bacongo, ont visité les travaux de ce projet, le 1er septembre dernier à l’Institut français du Congo (IFC), en présence des responsables de cet espace.

Congo : les dettes de l’Etat attise la colère des fournisseurs

La cessation de l’apurement de la dette intérieure provoque la grogne des fournisseurs qui déclarent ne plus recevoir aucun paiement depuis quatre ans.

Au Congo, les fournisseurs sont en « colère » à cause de l’insolvabilité de l’Etat. Le pays traverse une conjoncture économique difficile avec la dépréciation des cours du pétrole qui représente plus de 80% des revenus.

Des fournisseurs déclarent ne plus recevoir aucun paiement depuis quatre ans. Une situation difficile ayant provoqué la faillite de plusieurs entreprises, incapables de poursuivre leurs activités pour défaut de paiement.

Le Collectif des opérateurs économiques du Congo (COPOECO) dont l’objectif est d’exercer la pression sur les pouvoirs publics afin qu’ils respectent les clauses contractuelles vient d’être porté sur les fonts baptismaux.

Sur la seule période 2014-2016, l’Etat congolais doit plus de 300 milliards de FCFA aux fournisseurs. Ces derniers tirent la sonnette d’alarme d’autant que la crise sanitaire liée au Covid-19 est venue accentuer leurs difficultés.

Un contexte peu favorable aux entreprises

« L’Etat congolais fait un effort pour payer les salaires. De la même façon qu’il paie les salaires, il pourrait regarder dans le cadre de l’apurement de la dette intérieure comment mettre au moins sept milliards de FCFA pour commencer à apurer notre dette petite à petit », estime le Collectif.

A cause de la chute brutale des cours du pétrole le Congo est entré dans une récession économique ayant causé l’arrêt de plusieurs chantiers. En mai dernier, le pays a pu obtenir un prêt de 300 millions de dollars auprès du FMI dans le cadre d’une aide d’urgence pour faire face aux conséquences du coronavirus. Ces derniers temps, Brazzaville a essuyé des échecs à accéder au financement international.

Il en est par exemple du programme de réformes économiques adossé à la Facilité élargie du crédit (FEC) signé par des pays de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) avec le Fonds monétaire international et dont seuls le Congo et la Guinée équatoriale n’ont pu conclure un accord avec cette institution de Brettons Woods.

Raison pour laquelle les fournisseurs réfutent le non-paiement de leurs créances à la baisse des prix de pétrole, expliquant qu’il s’agit globalement d’un problème de gouvernance que les autorités doivent résoudre.