Congo : à Brazzaville les robinets sont secs à cause des raisons techniques

La Congolaise des eaux (LCDE), donne les raisons des perturbations observées dans la desserte en eau potable dans la capitale congolaise.

 

Une fête de noël sans eau potable, c’est dans cette situation que les habitants de Brazzaville ont commémoré la nativité. Dans une conférence de presse animé mardi 26 décembre, à Brazzaville, directeur général de La Congolaise des eaux (LCDE), Parfait Chrisostome Makita donne les raisons de ce désagrément et aussi les solutions envisagées pour un retour à la normale.

Pour Parfait Chrisostome Makita, la situation est due aux fortes pluies qui s’abattent depuis trois mois dans la capitale et à l’insuffisance de sulfate d’alumine qui permet d’éclaircir l’eau pendant le traitement. Notons en effet que, quatre types de produits entrent dans la filière de traitement de l’eau, notamment le sulfate d’alumine, le sel, la chaux éteinte et l’hypochlorite.

« Il se passe qu’aujourd’hui, nous sommes en défaut de l’un des quatre produits parce que les stocks ont été mis à rude épreuve du fait d’une pluviométrie exceptionnelle. Les délais de livraison ont glissé du fait des incertitudes rendant aléatoires le transport maritime international. Voilà comment aujourd’hui nous nous sommes retrouvés en difficultés… En réalité, il ne s’agit pas de pénurie, il y a des perturbations dans la desserte en eau parce que les usines ne sont pas restées complètement à l’arrêt. Nous avons dû rationner l’utilisation de la production pour ne pas que les usines soient complètement arrêtées », a expliqué Parfait Chrisostome Makita

Mais « Nous faisons le nécessaire, nous espérons que d’ici à quatre, cinq jours, il y aura une nette amélioration. En réalité, les produits sont disponibles au port autonome de Pointe-Noire. Nous sommes certains que demain, les camions vont commencer à faire le transport entre Pointe-Noire et Brazzaville. Il y aura une amélioration dans quelques jours sinon courant le week-end les choses seront nettement améliorées », a annoncé le directeur général.

L’entreprise de distribution d’eau potable au Congo assure que toutes les dispositions sont prises pour la continuité du service, surtout pour que LCDE soit indépendante non pas seulement pour 2023 mais jusqu’en 2024.

Eliminatoires de la Coupe du monde 2026 : Isaac Ngata confiant

La sélection congolaise sera face à celle de la Zambie vendredi 17 novembre, à Ndola.

 

Le sélectionneur des Diables rouges a tenu, le 15 novembre, une conférence de presse. Au cours de celle-ci, Isaac Ngata était optimiste quant à la capacité de son équipe à livrer une prestation de qualité vendredi à Ndola face aux Chipolopolos de la Zambie. La rencontre entre les deux équipes va compter pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

« Le premier atout que nous avons, c’est la volonté et la détermination. Le peu que j’ai vu aujourd’hui à la séance d’entraînement m’a donné un peu de confiance. Dans la fatigue, on a su garder notre concentration. Cela me suffit énormément. Face à la Zambie, nous allons exploiter au maximum les capacités et les chances que nous avons », a-t-il souligné.

Congo : l’opposition propose une transition démocratique

C’est ce qui ressort d’une conférence de presse organisée vendredi 15 septembre dernier, par l’Alliance pour l’alternance démocratique en 2026.

 

L’Alliance pour l’alternance démocratique en 2026 (2AD2026), une plateforme de l’opposition congolaise, a organisé, ce vendredi 15 septembre, une conférence de presse. Elle affirme que le pays se trouve dans ce qu’elle appelle « un marasme politique et économique ».

Face à la presse, Destin Gavet, le président de cette plateforme qui regroupe trois formations, a été très critique. Il n’a pas mâché ses mots. Pour lui, tous les voyants du pays sont au rouge : l’économie du pays reste dépendante du Fonds monétaire international et l’inflation demeure forte. Pour lui, la situation est chaotique :

« Aujourd’hui au Congo, rien ne marche du tout : il y a la confiscation des libertés fondamentales ; un régime qui piétine tout avec une élite corrompue qui domine un peuple très affamé », a-t-il détaillé.

Pour éviter ce qu’il appelle « des solutions extrêmes », Destin Gavet propose : « Nous avons tendu la main au président Sassou pour que nous allions vers une transition, afin de mettre toutes les institutions à plat, parce que ce sont des institutions qui sont issues de la tricherie, car les élections au Congo n’ont jamais été libres, équitables et transparentes », a-t-il expliqué.

La transition qu’il propose serait de deux ans au terme de laquelle sera organisée une élection à laquelle le président Sassou Nguesso ne prendrait pas part.

CAN U-17: les Diables rouges en quête d’un ticket pour la demi-finale

Les poulains de Fabrizio Eraldo Cesana vont affronter l’équipe du Mali ce jeudi 11 mai 2023, en match comptant pour les quarts de finale.

 

Dans le cadre de la Coupe d’Afrique des nations de moins de 17, le Congo sera face au Mali ce jeudi 11 mai 2023. Au cours de la conférence de presse d’avant match, le sélectionneur des Diables rouges U-17, Fabrizio Eraldo Cesana a déclaré que cette rencontre est « un examen encore plus important pour ses jeunes joueurs »

Une victoire du Congo contre le Mali, ce 11 mai, au stade d’Annaba, leur permettra non seulement de se qualifier pour les demi-finales mais aussi pour la Coupe du monde. Un challenge important face à une équipe très physique du Mali qui a fait un sans-faute lors des matches de poules.

Fabrizio Eraldo Cesana a expliqué au cours de la conférence de presse que son équipe n’est pas venue en Algérie pour faire du tourisme mais pour aller le plus loin possible dans cette CAN.

Le milieu de terrain congolais, Randy Baleka, a indiqué quant à lui que les Diables rouges vont se donner à 200% pour atteindre cet objectif malgré la forme physique des Maliens.

Rappelons que le Mali et le Congo se sont rencontrés lors de la troisième journée de la phase finale de la CAN U-17, au Rwanda. Les Diables rouges l’avaient emporté 2-1.

Congo-Tennis : Brazzaville va abriter quatre tournois internationaux

La Fédération congolaise de tennis (Fécoten) a animé, le 25 mars, une conférence de presse au cours de laquelle elle a confirmé l’organisation de ces tournois.

 

La capitale congolaise abritera, du 5 au 17 juin, deux Opens juniors « J30 » qui se disputeront au Pôle de tennis, à proximité du stade Alphonse-Massamba-Débat. Ce sont des tournois individuels qui se dérouleront en simple et en double dans les deux versions qui permettront aux vainqueurs de gagner trente points dans le classement, a expliqué Hugues Henri Ngouélondélé, directeur des compétitions.

La Fécoten a également annoncé la tenue, du 17 au 29 juillet, de deux autres tournois seniors « M25 » qui auront cette fois-ci lieu au complexe sportif la Concorde, à Kintélé. Ces tournois professionnels concernent uniquement les hommes et permettront aux vainqueurs de gagner 25 millions de dollars.  Emmener la compétition au Congo, a précisé l’expert, s’inscrit dans le but de donner la possibilité à plus de Congolais d’y participer à moindre coût. Cela coûte cher, dix personnes dans une compétition internationale.

« Les M25 sont les compétitions professionnelles qui font suite à la participation congolaise à la Coupe Davis. Les mêmes joueurs qui ont représenté le Congo à cette compétition auront la possibilité de jouer les tournois professionnels pour qu’ils aient l’opportunité de gagner des points au classement et de pouvoir être en mesure de mieux se positionner lorsqu’on fait les tirages au sort », a précisé Thierry Ntwali, l’expert de la Fédération internationale de tennis.

Selon lui, cet événement va aider la Fécoten à pouvoir susciter un meilleur engouement en vue d’avoir plus de partenaires pour lui permettre d’obtenir les moyens susceptibles de faire voyager plus de joueurs. « Pour que les joueurs congolais puissent avoir un meilleur classement, ils doivent jouer au moins douze semaines de compétitions par an à l’extérieur du pays. A partir de cette compétition, nous allons lever les fonds pour réinvestir dans le programme de développement qui pourra permettre aux athlètes congolais de voyager plus », a-t-il précisé.

Les compétitions sont aussi une façon de mettre en valeur les infrastructures de qualité dont dispose le Congo. « La Fécoten est l’une des rares fédérations en Afrique qui a des infrastructures. Le pôle tennis a huit courts, il y en a très peu dans la région dont j’ai en charge. Il y a aussi Kintélé… », a reconnu Thierry Ntwali.

Ces compétitions, a précisé le président de la Fécoten, seront organisées grâce à l’appui du ministère des Sports et de plusieurs sponsors qui se sont déjà annoncés. Il a exhorté d’autres à les rejoindre dans ces événements propices au développement de la discipline.

Congo : Dave Mafoula demande la libération de deux prisonniers politiques

C’était au cours d’une conférence de presse le 28 janvier à Brazzaville, où il a formulé cinq propositions afin « d’apporter des solutions fiables aux problèmes des Congolais. ».

 

Le président du parti d’opposition Les Souverainistes a demandé la libération des opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa. Tous deux candidats malheureux au scrutin présidentiel de 2016, ils ont été jugés et condamnés à 20 ans de prison en 2018, pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Il s’est exprimé au cours d’une conférence de presse qu’il a organisé samedi 28 janvier 2023, à Brazzaville.

Dave Mafoula, costume cravate, face à la presse et en présence d’une poignée de militants du parti Les Souverainistes (LS), qu’il dirige, a d’abord critiqué « l’immobilisme du gouvernement ». Il a ensuite demandé au président congolais de gracier deux leaders d’opposition pour décrisper l’atmosphère politique.

« J’appelle le président Denis Sassou-Nguesso à poser cet acte politique. Je demande la libération, parce que le président de la République est conscient que derrière Okombi Salissa et le général Mokoko, il y a une bonne portion de notre peuple. Et, tous ces Congolais attendent une réponse, pas forte mais sage de la part du président de libérer ses frères. Okombi Salissa et le général Mokoko sont les frères du président Sassou-Nguesso ».

Dave Mafoula a rappelé que ces trois personnalités avaient une histoire. En effet, le général Mokoko a été chef d’état-major de l’armée, sous le président Sassou-Nguesso entre 1987 et 1992, et jusqu’en 1993, sous la présidence de Pascal Lissouba. De son côté, André Okombi Salissa a été plusieurs fois ministre du président Sassou Nguesso, de façon ininterrompue entre 1997 et 2012.

Congo : Omega Pro taxé d’extorquer de l’argent aux citoyens

C’est ce qu’on retient de la conférence de presse du directeur général des institutions financières nationales, Jean-Pierre Nonault le 4 avril à Brazzaville.

 

Dans la communication de Jean-Pierre Nonault, celui-ci laisse entendre qu’OMEGA PRO proposerait des services financiers à de potentiels investisseurs, en leur faisant miroiter des dividendes très attrayants.

Cette entité basée à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis « est en train de proposer à la population un service de conseils mais aussi un service d’investissement, à savoir, une mise de départ qui est triplée au bout de 16 mois, ce qui est sur la planète difficile à trouver, ça c’est sur la planète, mais au niveau du Congo, c’est quasi impossible. », selon Jean-Pierre Nonault.

Pour le directeur général des institutions financières nationales (DGIFN), OMEGA PRO qui dit s’était installé au Congo en 2018 « n’est ni une banque, ni une microfinance, ni un établissement financier reconnu par les autorités compétentes. Il s’agit d’une arnaque financière de type pyramidale ou de Ponzi.»

Ces acteurs opèrent au moyen d’une transaction dite « épargne et investissement », a précisé le DGIFN. Une série de recherches a été lancée par la commission mixte composée des cadres de la DGIFN et de la Police nationale pour traquer les responsables de cette arnaque, a indiqué Jean-Pierre Nonault.

Prince Bakaba, 1er représentant de l’entité OMEGA PRO, et Beri Mayembo, sont entre autres les personnes qui ont été interpellées par la police.

Jean-Pierre Nonault a par ailleurs appelé les populations à faire preuve de vigilance et de méfiance face aux structures de placements de financiers.

Congo-Osiane 2022 : une conférence de presse pour dévoiler les principaux axes

La capitale congolaise, Brazzaville va abriter du 26 au 30 avril 2022 la 6ème édition du salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane).

 

L’Osiane 2022 se tiendra sous le thème « Engageons-nous pour les transformations durables ». L’évènement se tiendra du 26 au 30 mars 2022 à Brazzaville. En prélude à cette 6ème édition, le comité d’organisation a tenu une conférence de presse le 16 mars. Il s’est agi d’énumérer les principaux axes de l’Osiane 2022.

Cette sixième édition, qui s’articule autour de six importants axes, s’est accrochée à un ensemble de partenaires stratégiques pour implémenter son programme riche en contenu. de conférences, ateliers, formations, expositions, s’enrichit de programmes innovants et factuels.

Sur la liste des activités majeures le « Village start-up Osiane » qui voudrait concilier les start-up et les grandes entreprises afin de bâtir des clusters durables. L’objectif est d’offrir aux entreprises, jeunes porteurs de projets et investisseurs un espace de réseautage, un lieu d’expression, d’échanges et de saisir l’opportunité de participer à un l’événement mondial Vivatech, à Paris, en France. Cette initiative qui offre une opportunité aux start-up congolaises est soutenue par Obac, un cabinet de conseils stratégiques et financiers spécialisé sur l’Afrique centrale et à vocation de banque d’affaires, dirigé par le congolais Philippe Bouiti Viaudo.

Osiane 2022 organisera une conférence postale de l’Afrique. Le forum qui se tiendra sous la houlette de l’Arpce se donne comme défi de participer à l’accélération de la transformation du secteur postal par la diversification des services numériques. « L’objectif du forum est de créer une plateforme des acteurs des services postaux, afin de faciliter la création collective des services innovants d’intérêt public et d’obtenir des institutions », a souligné Luc Missidimbazi.

Un autre axe majeur de cette édition est la tenue à Brazzaville d’une conférence des directeurs et responsables des systèmes informatiques de l’Afrique centrale. Sur le thème « Le DRSI au cœur de la transformation numérique des entreprises à l’ère de la civilisation techniquement soutenable », ce rendez-vous vise à renforcer le rôle des DRSI dans les entreprises privées et publiques, ainsi que les institutions, en donnant un espace d’échanges et en tirant le meilleur parti des innovations en informatique.

Organisé tous les ans par l’ONG Pratic depuis 2017 avec l’appui constant de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce), comme partenaire de premier plan, Osiane impulse une dynamique nouvelle dans cette zone d’Afrique centrale en favorisant les interactions entre les différents acteurs aptes à mener la réflexion sur les défis, les opportunités et les bonnes pratiques engendrés par la révolution numérique et la transformation digitale.

 

Congo : les 1ères rencontres nationales de l’immobilier se préparent

En prélude à ces rencontres, une conférence de presse a été organisée le 02 février par le directeur général du Développement urbain, de l’Habitat et de l’Architecture, Gaspard Ngoma.

 

La République du Congo tiendra ses premières rencontres nationales de l’immobilier et de l’urbanisme. Le thème de cette édition est « Un habitat décent, accessible à tous, dans un cadre de vie sain. ». Cet évènement est organisé par le ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat du 4 au 5 février à Kintélé.

Prélude à ces rencontres dont la problématique de l’immobilier et de l’urbanisme maîtrisé sera au centre des préoccupations des acteurs et parties prenantes, le directeur général du Développement urbain, de l’Habitat et de l’Architecture, Gaspard Ngoma, a animé une conférence de presse le 2 février à Brazzaville.

L’objectif de l’échange avec la presse a été d’expliquer les enjeux de cette première rencontre nationale. Ce rendez-vous constitue un moment d’échanges, notamment avec des professionnels de l’immobilier, des urbanistes, architectes, environnementalistes, élus locaux, universitaires en vue d’une démarche concertée favorable à la promotion de l’immobilier en République du Congo.

Rappelons qu’en avril 2020, les inondations avaient détruit des maisons et des unités de production. Les évaluations réalisées à Brazzaville et Pointe-Noire ont montré que plus de 213000 personnes ont été touchées par ces inondations.

Congo : alerte sur les détentions préventives abusives

En République du Congo, il y a plus de détenus préventifs dans les maisons d’arrêt que des personnes purgeant leur peine après jugement.

 

Le président de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Congo (Acat-Congo), Christian Loubassou, a animé, le 1er novembre à Brazzaville, une conférence de presse. Il s’est pour lui au cours de celle-ci fustiger la non application des délais de détention préventive au sein des maisons d’arrêt.

Christian Loubassou a mené une enquête au sein des structures carcérales et auprès des personnes ayant subi cette marginalisation. Les résultats de cette enquête révèlent qu’il y a plus de détenus préventifs dans les maisons d’arrêt que des personnes purgeant leur peine après jugement, en violation du code de procédure pénale.

Notons que selon la loi, le délai maximal de détention préventive est de quatre mois et peut être prorogé à six mois, mais sur notification expresse du juge d’instruction ou du procureur de la République.

« L’article 119 du code de procédure pénale dispose que la détention préventive est une mesure exceptionnelle. Et ne peut être placé en détention préventive qu’un citoyen auquel les charges pèsent sur lui. Depuis quatre ans, Acat-Congo travaille sur la question de détention préventive, notamment à quel moment elle est appliquée ; sa durée et à quel moment elle est considérée comme abusive », a indiqué Christian Loubassou.

L’Acat-Congo s’est donné pour objectif de sensibiliser et/ou de vulgariser les dispositions du code de procédure pénale liées au respect des délais de détention préventive au sein des prisons.

Congo-coronavirus : Sinovac et Sinopharm efficaces à 79% (Ma Fulin)

L’ambassadeur de Chine au Congo Ma Fulin a rassuré le 28 septembre à Brazzaville de l’efficacité des vaccins chinois.

 

A Brazzaville, le 28 septembre 2021, l’ambassadeur de Chine au Congo Ma Fulin a eu une rencontre avec les hommes de médias. Au cours celle-ci, le diplomate chinois a rassuré aux hommes de médias sur l’efficacité des vaccins fabriqués en Chine. Ces vaccins administrés pour se prémunir de la contamination de la pandémie de covid-19, est  reconnus par  l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Si l’OMS qui est une organisation mondiale  la plus professionnelle dans le domaine de la santé  a reconnu les vaccins contre la covid-19 à savoir Sinovac et Sinopharm  produits  en Chine  efficace à 79%, alors je me demande pourquoi les autres pays  hésitent encore à  emboiter le pas », s’est interrogé le diplomate chinois au cours d’une conférence de presse.

Notons que conférence de presse s’inscrivait dans le cadre de la célébration du 70ᵉ  anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine.

L’ambassadeur de la Chine a déploré tout de même la réticence des pays Européens à reconnaître le vaccin chinois. Il a souligné que des cas de covid-19 ont apparu dans plusieurs d’autres pays  bien avant la ville de Wuhan en Chine.

Congo : flambée des prix des denrées alimentaires, le Premier ministre rassure la population

Au cours d’une conférence de presse, Anatole Collinet Makosso s’est expliqué sur la flambée des prix des denrées alimentaires.

 

Anatole Collinet Makosso, Premier ministre a animé, le 18 septembre, une conférence de presse au cours de laquelle il a répondu aux questions des journalistes sur les difficultés d’approvisionnement en eau et en électricité à Brazzaville; d’obtention des passeports; la flambée des prix des denrées alimentaires ainsi que sur sa récente mission en France.

Le chef du gouvernement s’est présenté à l’exercice de questions-réponses devant plusieurs ministres. Répondant à une question sur la flambée des prix des denrées alimentaires, le Premier ministre a rappelé que ce problème a été abordé au cours du séminaire gouvernemental. « Nous subissons aujourd’hui le contrecoup de la fermeture et de l’arrêt des activités à travers le monde pendant la  période de covid-19. C’est conjoncturel, nous veillons et travaillons pour réguler ces prix, nous sommes en réunion en permanence avec les importateurs qui ont été confrontés à une autre difficulté : les nouvelles mesures mises en œuvre par la Banque des Etats de l’Afrique centrale sur le transfert des devises ou des fonds », a annoncé Anatole Collinet Makosso.

Selon lui, il s’agit des mesures plus sévères que les importateurs ne respectaient certainement pas et qui ont emmené la Banque centrale à geler les transferts de certains importateurs et à retarder le flux des importations. « Dès l’instant où il y a le retard dans l’importation des produits, il y a la rareté des produits, c’est la loi du commerce : la demande devient forte, l’offre est moindre et les prix augmentent. Nous avons des mercuriales, nous avons des régulateurs et nous travaillons. Cette hausse des prix n’est pas aussi vertigineuse comme on pouvait la craindre parce qu’elle aurait été plus forte si nous n’exerçions pas une pression sur les importateurs et les commerçants », a-t-il poursuivi.

S’agissant de l’eau et de l’électricité, deux denrées qui sont devenues de plus en plus rares dans plusieurs quartiers de Brazzaville, Anatole Collinet Makosso a dit que le gouvernement s’y attèle. « La qualité du service de distribution de l’eau et de l’électricité a fait l’objet des débats au cours de notre séminaire. Vous vous attendez peut-être qu’au bout de trois mois nous ayons de l’électricité partout en permanence comme si nous utilisions le nucléaire, ce n’est pas encore cela. En trois mois, on ne peut pas avoir résolu tous les problèmes de production, de transport, de distribution d’eau et d’électricité. Nous nous battons pour qu’on y arrive. Quoi que timidement, les efforts sont fournis et nous constatons quelques avancées en matière de distribution d’électricité », a répondu le Premier ministre.

Concernant le problème de passeport qui pénalise les demandeurs, il a indiqué que tous les obstacles ont été levés et le document sera très bientôt rendu disponible. « La question des passeports et particulièrement pour les étudiants qui doivent voyager est en train d’être résolue. Les passeports sont fabriqués par un partenaire. Les éléments de blocage qui ont retardé leur production massive ont été levés, nous pouvons être sûrs et assurer nos compatriotes que la question va trouver une solution dans les meilleurs délais », a-t-il laissé entendre.

Quant à la déclaration du patrimoine des personnes nommées ou élues à de hautes fonctions de l’Etat, Anatole Collinet Makosso a déclaré que son gouvernement s’est engagé résolument à respecter les dispositions de l’article 55 de la Constitution. « Nous avons été saisis par la Cour suprême, soyez rassurés que c’est un engagement du gouvernement, c’est une disposition constitutionnelle et nous appliquerons le prescrit de trois mois qui nous a été autorisé par la Cour suprême à partir du jour de la notification », a-t-il rassuré.

Revenant sur sa mission en France, le chef du gouvernement a rappelé qu’elle avait des objectifs précis, notamment la diplomatie des affaires et de l’économie. Il pense que des objectifs ont été atteints au regard des accords signés avec les partenaires.  « Les objectifs pour lesquels nous nous sommes rendus en France ont été atteints en lien avec les autorités françaises que nous devions rencontrer et que nous avons rencontrées. Nous avons pris langue avec les autorités économiques et monétaires françaises pour la relance de l’économie congolaise… Nous avons donné la possibilité aux entreprises congolaises de s’ouvrir au monde en lien avec les autres entreprises étrangères… », a-t-il conclu.

Concertation de Madingou : c’est un « rendez-vous manqué » pour l’opposition

Pascal Tsaty-Mabiala, chef de file de l’opposition politique congolaise l’a indiqué lundi 30 novembre 2020, au cours d’une conférence.

Le chef de file de l’opposition politique congolaise, Pascal Tsaty-Mabiala, a indiqué, au cours d’une conférence de presse co-animée le 30 novembre à Brazzaville avec Claudine Munari et Guy Brice Parfait Kolelas, que la classe politique congolaise est partie de la concertation politique de Madingou sans consensus.

Vingt-huit délégués issus de onze partis de l’opposition ont participé à la concertation politique organisée les 25 et 26 novembre à Madingou, dans le département de la Bouenza,  sur le thème : « Consolidons les acquis de la démocratie par les élections libres, transparentes et apaisées ». Restituant les conclusions de ces assises, les trois responsables de l’opposition ont qualifié de « grand rendez-vous manqué » cette occasion et sollicité l’arbitrage du président de la République, Denis Sassou N’Guesso sur des points où il n’y a pas eu de consensus. « Au moment où nous parlons tous les jours de paix, de stabilité pour notre pays, l’occasion nous a été donnée à Madingou pour prouver par les actes que nous aurions pris consensuellement que nous étions une classe politique suffisamment élevée », a déploré Pascal Tsaty-Mabiala.

Selon lui, les espoirs suscités par le thème de la concertation, l’adresse du vice-Premier ministre Firmin Ayessa à l’ouverture des travaux, les contacts avec la directrice générale de l’Organisation internationale de la francophonie, Louise Mushikiwabo, le représentant personnel du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louceny Fall, et la rencontre avec le chef de l’Etat à la veille de la concertation , ont été réduits à zéro.

« Comme à l’accoutumée, nous ne nous  sommes pas accordés sur trois éléments essentiels qui, pour nous, conditionnent la fiabilité du processus électoral. Il s’agit de la maitrise du corps électoral, du  renforcement des compétences de la Commission nationale électorale indépendante  et du plafonnement des dépenses des campagnes électorales », a-t-il déclaré.

Pour les chefs de la délégation de l’opposition à Madingou, le seul point de convergence entre les différentes parties a été la prise en compte des représentants des partis politiques et des candidats à tous les niveaux de compilation des résultats et leur prise en charge par l’Etat.

Ne regrettant pas leur participation à cette concertation, Pascal Tsaty-Mabiala, Claudine Munari et Guy Brice Parfait Kolelas ont insisté sur le fait que leurs objectifs n’ont pas été atteints. « Pour tout le reste, nous continuerons de croire que le gouvernement entendra raison pour que les élections à venir, notamment la présidentielle, ne soient pas à nouveau source de contestations et de violences dans le pays. C’est ici qu’est interpellée la responsabilité pleine et entière du président de la République en tant que garant de l’ordre démocratique et républicain et probable candidat à sa propre succession », a noté  Pascal Tsaty-Mabiala dans son mot introductif.

D’après la présidente de la Fédération de l’opposition congolaise, Claudine Munari, l’opposition congolaise, souvent divisée a presque parlé le même langage à Madingou. « Nous nous battons pour la même cause : l’alternance politique et l’amélioration de la gouvernance électorale. Nous n’avons encore rien perdu parce que c’est au président de la République d’en décider.  Avant d’aller à Madingou, j’ai lu les recommandations de Ouesso qui étaient fortes dans le sens d’un fichier électoral crédible. Madingou pour moi, devrait offrir une avancée sur une élection libre, transparente et apaisée », a-t-elle rappelé.

Présidentielle 2021 : possible candidature unique de l’opposition

Le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) appelle les leaders politiques de l’opposition s’unir pour choisir un candidat lors de la présidentielle de 2021.

L’appel a été lancé par le RDD au cours d’une conférence de presse. Ce parti de l’opposition demande aux autres partis de se mettre ensemble pour présenter une seule candidature à l’élection présidentielle de 2021.

« Nous lançons un appel à son unité pour préparer si possible des Etats généraux, afin de présenter  un candidat unique », a déclaré Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango, vice-président et fils du président fondateur du RDD.

Pour lui, l’opposition a plus de chance de renverser le pouvoir en place si elle allait en champs de bataille ensemble.

« Le pouvoir en place n’a jamais été aussi faible (…). En 2016, le président Sassou Nguesso a été très mal élu. Il n’a rien fait de nouveau depuis. Ce serait invraisemblable qu’il gagne une élection sans tricher » a-t-il insisté.

Festival Boya kobina : un rendez-vous riche en couleurs

La cinquième édition du festival Boya Kobina a ouvert ses portes lundi 09 décembre dernier à l’espace Baning’Art.

Une conférence de presse tenue le 07 décembre dernier à l’Institut français du Congo annonçait déjà les couleurs de l’évènement. Le festival Boya Kobina est un rendez-vous de danse et de musique de Brazzaville. Pour cette 5eme édition, l’évènement aura une dimension internationale avec l’arrivée des compagnies de la RDC, du Cameroun et la France.

Le festival Boya Kobina que dirige Delavallet Bidiefono prévoit un programme riche en couleurs notamment des spectacles, des concerts, des projections, des stages, des rencontres et des ateliers. Pendant six jours (du 09 au 14 décembre), quatre compagnies internationales vont prester pour le plaisir des spectateurs.

L’évènement se tient en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie, l’IFC de Brazzaville, l’Espace Baning’Art, la Cité Musicale (Metz), l’Association Globe Trot’Art, la Compagnie Baninga et Mobembo.

Festival Bimoko : ouverture de la deuxième édition

Ce rendez-vous culturel qui a pour objectif de prôner le retour aux sources et valeurs ancestrales, se déroulera du 25 au 29 juillet au sein du village de Singa Banana, dans le district de Boko.

C’est par une conférence de presse que le festival a ouvert ses et a transporté des organisateurs de Brazzaville pour Boko où les activités ont débuté la nuit du 25 juillet autour d’un feu et des histoires savoureuses. « Revalorisons les cultures ancestrales oubliées », c’est le thème choisi cette année pour déployer le festival Bimoko qui signifie retrouvailles, vivre ensemble. Comme à l’accoutumée, ce sera des rencontres-causeries, soirées de contes, animations de griots, spectacles de danse folklorique, projections cinématographiques éducatives, parades littéraires et biens d’autres en vue de reconsidérer la culture et les traditions ancestrales oubliées.

Si la première édition a été assez fructueuse, Bimoko 2 est un challenge qui entend réconcilier les populations citadines avec leurs richesses culturelles et pour ceux des campagnes, les aider à conserver leur patrimoine culturel en vue de le transmettre de génération en génération.  « Il s’agit d’aller fouiller dans le passé en vue de vivifier les us endormis et de ramener à la surface les valeurs et richesses des différentes tribus congolaises. Bimoko veut être un pont entre le passé, le présent et le futur à travers des partages fructueux par la parole, le langage corporel et le patrimoine ancestral », a déclaré Jennifee Leslynna Bery, promotrice du festival.

La délégation en destination de Boko était composée de Célestin Ganongo, directeur du Cercle culturel Sony-Labou-Tansi, et de quelques artistes membres de l’association, Tanya Makaou, Bourge Khalifa Biziki, Grâce Tengo, Celia Mboukou. Par ailleurs, la deuxième édition de Bimoko, dans la catégorie conte, a pour invités : Martial Kouamo du Cameroun, Félix N’Dia de la Côte-d’Ivoire et Sunda Masampu, alias S. Konde de la République démocratique du Congo.

Bimoko est un festival initié par Minawa Arts. Ce dernier est une association culturelle qui regroupe plusieurs disciplines telles que la comédie, le cinéma, le conte avec marionnettes, etc. œuvrant pour la revalorisation de la culture et des traditions ancestrales, congolaises en particulier et africaines en général, oubliées. Sa présidente, Jennifee Leslynna Bery, plus connue sous le nom de Lyna de Pepito, est une artiste comédienne, conteuse, écrivaine et cinéaste, qui multiplie des initiatives pour que le Congo brandisse fièrement partout l’étendard de sa beauté artistique et culturelle.

Notons qu’en prélude au festival Bimoko, une soirée du même nom s’était tenue en mars dernier au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi. Une initiative qui vise à développer le brassage culturel entre les artistes, autour du feu et dans une atmosphère du village, en harmonie avec la tradition ancestrale.

Travaillant en étroite collaboration avec le ministère de la Culture et des Arts ainsi que d’autres partenaires, Bimoko, en tant que festival itinérant, entend se déplacer de Boko pour un autre district l’année prochaine. Minawa arts reste disponible, garantit Leslynna Bery, pour tout partenariat et pour tous ceux qui souhaiteraient accueillir le festival dans leur village afin de faire valoir leurs traditions.

Conférence de presse conjointe des ministres Moungalla et Bininga

Les deux ministres ont convoqué les hommes de médias ce lundi 22 octobre à Brazzaville, à 14 heures.

Le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla et son collègue de la Justice, des droits humains, et de la promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga ont convié la presse nationale et internationale à une conférence de Presse, le lundi 22 octobre à 14 heures, (heures de Brazzaville), au Radisson hôtel.

Le sujet à l’ordre du jour de cette rencontre reste encore inconnu. Mais tout porte à croire que la présence à une même table des ministres Moungalla et Bininga, préfigure d’une riposte communicationnelle argumentée du gouvernement congolais, suite à la publication par certains milieux parisiens d’un livre ventilé dans les agences des Nations-Unies, sur un présumé « génocide de laris du Pool» au Congo-Brazzaville.

« Il s’agit manifestement d’une tentative de déstabilisation de notre pays. Le Congo saura rétablir la vérité des faits au Conseil des droits de l’Homme lors de sa prochaine réunion à Genève » déclarait Isidore Mvouba, président de la chambre basse du parlement, le 15 octobre à Brazzaville, dans son allocution d’ouverture de la quatrième session ordinaire dite budgétaire de ladite chambre.

Téléphonie mobile : le directeur général de l’Arpce explique la nouvelle tarification

Lors d’une conférence de presse tenue à Pointe-Noire, Yves Castanou, le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques a échangé avec les acteurs du secteurs.

Mardi 03 juillet dernier, le directeur général de l’Arpce a échangé, avec l’ensemble des utilisateurs du numérique et les responsables des associations des consommateurs de la ville océane, sur la nouvelle tarification Voix et Data. C’était au cours d’une conférence de presse à Pointe-Noire. Il était question au cours de cette rencontre, de communiquer et de sensibiliser les acteurs de ce secteur d’activité, sur ce qu’il a appelé « encadrement tarifaire ».

Pour le directeur, l’encadrement tarifaire dont il est question, n’est pas en réalité une hausse mais seulement un encadrement. Celui-ci consiste à expliquer aux consommateurs les dangers et les challenges que court le secteur du numérique.

« Le Congo n’est pas du tout en retard par rapport aux autres. Nous avions des réalités, des contraintes, des challenges et de bons résultats. Nous avions vu ensemble qu’en deux ans seulement, les tarifs ont baissé de 75% entre 2016 et 2018. Aujourd’hui, le Congo n’a pas assez d’infrastructures mais beaucoup de réflexions sont en train d’être faites par le gouvernement de la République. L’Arpce se devrait de procéder à un encadrement tarifaire en vue de stabiliser le revenu du secteur et assurer son bon fonctionnement », a-t-il indiqué.

S’exprimant sur la fameuse augmentation de la demande tarifaire,

Yves Castanou a tenu à préciser que l’offre toxique de 1 GB qui fait polémique, est un et une promotion des opérateurs et doit être arrêtée au risque de causer des conséquences extrêmement néfastes pour le secteur. « Les opérateurs vont continuer à faire toutes sortes de promotions, chaque opérateur a une cinquantaine d’offres. L’Arpce a juste retiré quelques offres qui sont toxiques, il ne s’agit pas d’une quelconque augmentation », a conclu Yves Castanou.

 

L’Association Espoir dénonce la fin du statut de réfugié des Rwandais au Congo

Plus de 8000 réfugiés rwandais sont regroupés au sein de cette association, qui déplore une décision prise depuis le 31 décembre 2017.

Mardi 19 juin à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse, l’association Espoir a dénoncé la fin du statut de réfugié des Rwandais au Congo. Ladite association a présenté les conséquences socio-humanitaires et sécuritaires de la cessation du statut de ces réfugiés.

Ces rwandais par le biais du coordonnateur d’Espoir, Jean Bosco Mugemana, ont aussi fustigé l’attitude du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (Hcr) qu’ils jugent complice des autorités congolaises.

« La communauté rwandaise suite à la fin de l’assistance du Hcr a connu déjà près de 33 décès et souffre de maladies grave de tous genres. A cela s’ajoute le traumatisme dû au manque de papiers car, les réfugiés rwandais ne peuvent plus circuler librement ni voyager. Et au plan éducatif, nos enfants ne peuvent plus aller à l’école suite à l’arrêt brutal de l’assistance liée à la scolarisation des enfants », a détaillé Mugemana.

Notons que l’association Espoir regroupe en son seins plus de 8000 rwandais membres.

Droits de l’homme : des ONG préoccupées par le sort des détenus

Au cours d’une conférence de presse animée le 11 avril, à Brazzaville, plusieurs organisations de la société civile parmi lesquelles l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) et l’Association des droits de l’homme et l’univers carcéral (Adhuc) ont plaidé pour le respect des droits humains.

Dans une déclaration rendue publique lors de leur conférence de presse par le conseiller juridique de la Convention nationale des droits de l’homme (Conadho), Aimé Armel Maléla, les ONG ont, d’emblée, rejeté le procès en cours contre les prisonniers politiques. Elles ont signifié que la République du Congo est non seulement membre du conseil des droits de l’homme des Nations unies et de l’Union africaine, mais elle a également ratifié plusieurs conventions internationales relatives aux droits de l’homme. Par conséquent, elle est tenue au respect des droits humains car elle a aussi pris l’engagement de restaurer la justice, socle de l’Etat de droit.

L’OCDH, l’Adhuc et la Conadho ont relevé que « plusieurs citoyens, arrêtés depuis le 20 octobre 2015, sont actuellement détenus sans procès depuis plus de trois ans. Ce qui sous-entend qu’aucune accusation n’était retenue contre eux mais ils demeurent incarcérés. Curieusement, d’autres parmi eux ont bénéficié d’une libération sans pour autant qu’il y ait un procès. Ces nombreuses personnes aujourd’hui détenues sont accusées d’atteinte à la sûreté de l’Etat. D’autres subissent des traitements cruels et dégradants en détention ».

Ces associations de défense des droits de l’homme ont, de ce fait, appelé les pouvoirs publics au respect des lois et règlements de la République, des conventions internationales et régionales relatives aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales auxquels le Congo a librement souscrit. Elles ont, par ailleurs, demandé que soit délivré « naturellement et en toute responsabilité l’ordre de mise en liberté d’office de toutes les personnes détenues arbitrairement suite aux évènements sociaux politiques allant du 20 octobre 2015 à ce jour ».