Congo : un culte spécial en la mémoire de Guy Brice Parfait Kolélas

Fondateur du parti de l’opposition Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), Guy Brice Parfait Kolelas est décédé le 21 mars 2021.

 

Un culte de commémoration du décès de l’opposant Guy Brice Parfait Kolélas a été organisé jeudi 21 mars 2024, dans la capitale congolaise.

« La commémoration de la mort de Guy Brice Parfait Kolélas, nous appelle non seulement à avoir une pensée pieuse pour le repos de son âme mais aussi pour réaffirmer les idées humanistes. A l’instar des chrétiens fidèles consacrés, les grands hommes ne meurent jamais. Leurs idées restent immortelles. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes réunis en ce lieu en faveur de notre Soldat », a fait savoir le pasteur Urbain Loubacky de l’église Armée du salut.

L’actuel responsable de ce parti de l’opposition congolaise, Joseph Badiabiogarde de son mentor le souvenir d’un patriote exemplaire et d’un démocrate modèle. « J’ai un challenge en prenant les commandes de ce parti. Guy Brice Parfait Kolelas était un exemple de patriote et un modèle de démocrate, un leader éclairé et charismatique hors pair. C’est un homme dont le parcours m’a beaucoup marqué. Généreux, tolérant et bon, le fondateur de notre parti était un homme inspirant qui savait s’entourer des bons collaborateurs », a-t-il souligné.

Rappelons que Guy Brice Parfait Kolelas, fondateur de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), est mort le 21 mars 2021.

Congo : les députés dissidents de l’UDH ne reconnaissent pas le nouveau président

Ils étaient nombreux arborant leurs écharpes devant le siège du parti, lorsqu’ils ont rejeté les décisions du congrès du 20 décembre 2023.

 

Un groupe de députés de l’Union des démocrates humanistes a annoncé lundi qu’ils ne reconnaissaient pas le nouveau président issu de leur dernier congrès. Ils remettent en cause l’élection à la tête de l’instance politique de Joseph Badabio, successeur du défunt Guy-Brice Parfait Kolélas, fondateur de l’UDH-Yuki.

C’est arboré de leurs écharpes aux couleurs du parti ce lundi au siège de la formation politique qu’ils ont rejeté toutes les décisions prisent pendant le congrès du 20 décembre dernier.

Pour Aurélien Juste Ntoumi Kolélas, l’un des dissidents « Le parti appartient à la base. On ne peut pas aller contre la volonté de la base. On ne peut pas nous imposer un leader. Ce qui s’est passé le 20 décembre, c’est une imposture. C’est un leader qui nous a été imposé, raison de plus pour laquelle nous rejetons ce congrès ».

Notons que Joseph Badabio était le seul candidat en lice lors du congrès de décembre dernier, les autres candidats n’ayant pas été retenus. Le groupe de députés réclame la tenue d’un nouveau congrès duquel personne ne sera exclu.

« Le chemin que nous proposons, c’est le congrès inclusif. C’est ça le salut pour le parti. Nous restons attachés à ce congrès inclusif. Quand nous parlons du congrès inclusif, ce sont 748 congressistes et 9 candidats (à la présidence du parti) enregistrés par le comité d’organisation du congrès », a expliqué Aurélien Juste Ntoumi Kolélas.

Le parti l’UDH-Yuki a été créé en 2026 par le défunt opposant Guy-Brice Parfait Kolélas. La formation politique est arrivée deuxième aux présidentielles de 2016 et 2021.

Congo : les deux camps de l’UDH-Yuki favorable à une réconciliation

Les deux camps de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) manifestent une volonté de réconciliation dans le souci de prendre part aux législatives.

 

Messe de recueillement, témoignages et animations culturelles : toute cette semaine a été marquée par des manifestations commémoratives de l’an 1 de la disparition de l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, survenue officiellement le 22  mars 2021, au lendemain de la dernière élection présidentielle. Sa formation politique, l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) est divisée depuis lors en deux clans qui, depuis quelques jours, manifestent une volonté de réconciliation dans le souci de prendre part aux législatives de l’été prochain dans l’unité.

Bien qu’opposé à la tenue du Congrès du parti avant les législatives, le camp du premier vice-président Pascal Ngouanou se montre favorable au dialogue.

« Au moment où nous clôturons les activités organisées dans le cadre de l’an 1 de la disparition du président fondateur, nous notons avec satisfaction la volonté de toutes les sensibilités à privilégier la cohésion et l’unité au sein du parti. Cet engagement vers l’unité et la cohésion est maintenant irréversible » ; relève Diop Mahouckous, directeur adjoint de la communication de l’UDH-Yuki.

De son côté, Gilles Fernand Bassindikila, deuxième vice-président du parti, qui défend l’organisation du Congrès avant les prochaines élections, ne s’oppose pas à une réconciliation interne.

« Bien sûr, on ne peut pas être contre la réconciliation. Ça va de soi. C’est un processus, nous voulons qu’elle ait lieu le plus vite possible. Il est question de transcender chacun nos égos. Ce n’est pas toujours donné à tout le monde. En ce qui me concerne, je suis disposé à cela », assure-t-il.

Conduire l’UDH-YUKI vers le changement et l’alternance était la vision de son fondateur Guy Brice Parfait Kolélas. Aux dernières législatives de 2017, les candidats du parti s’étaient présentés sous la bannière « indépendants », puisqu’à cette époque, la formation n’avait pas encore obtenu son récépissé, donc elle n’était pas officiellement enregistrée.

Congo : une messe en mémoire de Parfait Kolélas

Guy Brice parfait Kolelas, candidat de l’opposition à la présidentielle de mars 2021 est décédé avant la publication des résultats.

 

Une messe a été organisée à Brazzaville pour commémorer le 1er anniversaire de la mort de l’opposant Guy-Parfait Kolélas. Le leader de l’Union des démocrates humanistes (UDH-YUKI), est décédé officiellement le 22 mars 2021 de coronavirus au lendemain de l’élection présidentielle à laquelle il était candidat.

Le secrétaire général de l’UDH-YUKI, Rodrigues Cyr Mayanda a indiqué il était nécessaire d’initier une messe d’action de grâce à son honneur pour que Dieu lui accorde un repos éternel.

« Tu as été un coach motivateur hors-pair pour nous tous. Tu savais nous donner foi et confiance par ta capacité de résilience incroyable devant les évènements qui pouvaient déstabiliser. En bon commandant de troupe tu savais fixer le cap. Nous sommes confiants que nous poursuivrons le combat rude que tu as mené par amour pour le Congo », a déclaré Rodrigues Cyr Mayanda lors de la messe d’action de grâce en l’honneur de Guy Brice Parfait Kolelas.

Pour Joe Washington Ebina, président de la fondation Charles Ebina, le combat de Guy Brice Parfait Kolelas était noble. « Il s’est battu pour une cause juste. Ma présence aujourd’hui est une preuve de respect pour cet homme et sa famille. J’invite les membres de son parti aux respects des valeurs et d’aller vers la transparence, l’égalité et de tenir compte des lois et des textes de leur parti », a-t-il conseillé.

Congo : la discorde persiste au sein de l’UDH-Yuki

Depuis sa disparition il y a un an de Guy-Brice Parfait Kolélas, les cadres de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), s’entre-déchirent.

 

Les voix demeurent discordantes au sein de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), la formation politique de l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé il y a un an. Depuis sa disparition, les cadres du parti s’entre-déchirent. Résultat, le parti ne parvient pas encore à organiser son congrès pour choisir ses nouveaux dirigeants. L’assemblée extraordinaire du 12 mars dernier, qui était censée réconcilier les deux camps opposés, n’y est finalement pas parvenue. L’un des deux camps vient d’organiser une convention que l’autre juge illégale.

C’est le courant dirigé par Gilles Fernand Bassindikila, deuxième vice-président de l’UDH-Yuki, qui a organisé cette convention marquée par quelques décisions. « Parmi les motions qui ont été élaborées à la convention, il y a une qui est éminemment importante : elle élève le président Guy-Brice Parfait Kolélas au rang d’autorité morale de notre parti », explique M. Bassindikila.

La convention a aussi accusé le premier vice-président, Pascal Ngouanou, de forfaiture pour avoir pris la décision d’investir les candidats en vue des prochaines élections législatives et locales. Ce qui n’est pas de son ressort, selon Gilles Fernand Bassindikila.

Faux, rétorque le camp de l’accusé, qui reconnaît des divergences au sein du parti, mais refuse, par la voix de Diop Mahouckous, directeur de la communication adjoint de l’UDH-Yuki, que l’unité soit remise en cause au sein de cette formation. « Vous savez qu’il peut y avoir des courants à un moment donné de la vie d’un parti politique. Le plus important est que l’unité et la cohésion ne soient pas compromises. »

Les deux camps restent surtout opposés sur la période de la tenue du congrès du parti, avant ou après les législatives de l’été prochain. La base militante appelle les deux camps à arrondir les angles pour que l’UDH-Yuki n’aille pas à ces échéances en rangs dispersés.

Congo : l’inhumation de Guy Brice Parfait Kolelas prévue le 21 janvier

Les obsèques de Guy Brice Parfait Kolelas auront lieu le vendredi 21 janvier au cimetière du Bourget en France.

 

La décision a été prise à l’issue d’un conseil de famille, Guy Brice Parfait Kolelas sera inhumé vendredi 21 janvier 2022. Notons que le permis d’inhumer délivré par le Procureur de la République date du 26 mai 2021. Plusieurs ajournements sur fond de décisions judiciaires et de recours des différents ayant-droits ont retardé les obsèques durant huit mois.

La décision d’inhumer de ce leader politique a été intimée par l’ordonnance de référé du tribunal de Bobigny, résulte du conseil de famille tenu le samedi 15 janvier, pour la famille.

Nathalie Kolelas la veuve, André Kiyindou, l’oncle paternel, Antoine Ntsimou, l’oncle maternel, la famille Kolelas, notamment les enfants, les frères et sœurs du défunt ainsi que la famille de la veuve, se sont tous accordés au cours de cette réunion, de laquelle il a été publié un communiqué faisant lieu de faire-part.

Malgré le protocole sanitaire, de nombreux congolais disent vouloir accompagner cet ancien ministre de la République, député et leader politique à sa dernière demeure.

Face à cet afflux massif de personnes qui risques d’y converger, la préfecture de Bobigny ainsi que la mairie du Bourget ont requis le déploiement des unités de police, afin de maintenir l’ordre.

Congo : l’inhumation de Guy-Brice Parfait Kolelas prévu le 11 juin

L’opposant congolais, principal rival de Denis Sassou N’Guesso à la présidentielle du 21 mars dernier, sera inhumé le 11 juin en région parisienne.

 

Guy-Brice Parfait Kolelas sera enterré le 11 juin prochain dans l’après-midi au cimetière du Bourget, ville dans laquelle il résidait pendant ses séjours en France.

L’ex-opposant congolais, et principal rival de Denis Sassou N’Guesso à la présidentielle du 21 mars dernier, est décédé,  à l’âge de 61 ans, des suites du Covid-19 lors de son évacuation sanitaire vers la France, le 22 mars 2021.

Il avait été testé positif au Covid-19 et n’avait pu animer son dernier meeting de campagne à Brazzaville. A quelques heures du scrutin, il avait publié une vidéo dans laquelle il affirmait « se battre contre la mort ».

« Mes chers compatriotes, je me bats contre la mort, mais cependant, je vous demande de vous lever. Allez voter pour le changement. Je ne me serais pas battu pour rien », avait affirmé dans cette vidéo M. Kolelas, alité, affaibli, juste après avoir retiré un masque d’assistance respiratoire.

« Levez-vous comme un seul homme. Faites-moi plaisir. Je me bats sur mon lit de mort. Vous aussi, battez-vous, pour votre changement. Il en va de l’avenir de vos enfants », avait-il ajouté avant de remettre son masque.

Suite à l’ouverture d’une enquête, confiée à la section criminelle, sur la recherche des causes de la mort de l’opposant Guy Brice Parfait Kolelas, le corps du défunt a été autopsié le mardi 23 mars dernier, à l’Institut médico-légal de Paris.

Selon les résultats de l’autopsie rendus publique par le procureur de la République près le tribunal judiciaire de Bobigny, Guy Brice Parfait Kolelas est décédé d’un diabète déséquilibré par le covid-19.

«Une insuffisance cardio-respiratoire due à une pneumopathie diffuse sévère bilatérale compatible avec la constatation médicale congolaise de Covid 19, la contamination au virus SARS-CoV-2 étant confirmée par la virologie moléculaire. »

Les examens toxicologiques n’ont pas mis en évidence une substance nocive quelconque, ayant pu entraîner la mort.

Congo-présidentielle 2021 : l’UDH-Yuki publie ses propres résultats

Le parti politique de Guy-Brice Parfait Kolélas, opposant congolais emporté par le coronavirus, a publié samedi 3 avril ses résultats partiels de la dernière présidentielle.

 

L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) de Guy-Brice Parfait Kolélas, opposant congolais décédé de coronavirus le 22 mars au lendemain de la présidentielle, a publié samedi 3 avril ses résultats partiels de ce scrutin. Des résultats qui lui donnent une large avance devant le président Denis Sassou Nguesso, déclaré vainqueur par les résultats provisoires officiels.

Les résultats de l’UDH-Yuki concernent environ 20 % des bureaux de vote. Grâce à ses délégués déployés le jour du vote, cette formation a reçu et compilé 1172 procès-verbaux sur 5778 attendus  qui ont donné les résultats que son porte-parole Lucrèce Nguedi a mis à la disposition de la presse.

« Ont obtenu : Kolélas Parfait Guy-Brice, 176 187 voix, soit 64,13 % ; Sassou Nguesso Denis, 86 264 voix, soit 31,40 % ; Dzon Mathias 5633, soit 2,05 % », a révélé Lucrèce Nguedi.

Les  résultats provisoires officiels publiés le 23 mars donnaient le président Denis Sassou Nguesso largement vainqueur avec 88,57 % de suffrages, contre 7,84% pour le regretté Guy-Brice Parfait Kolélas.

Pour Lucrèce Nguedi, ces résultats sont un hold-up électoral sur fond d’une grande mascarade. Il demande à la Cour constitutionnelle de les annuler. « L’UDH-Yuki invite la Cour constitutionnelle à dire le droit et donc à prononcer l’annulation pure et simple des résultats provisoires du scrutin des 17 et 21 mars 2021 », a-t-il lancé.

Le gouvernement dit ne pas accorder du crédit aux déclarations de l’UDH-Yuki.

Congo : Guy Brice Parfait Kolelas sera provisoirement inhumé en France

La dépouille du candidat à la présidentielle du 21 mars sera inhumée en France en attendant d’être rapatriée plus tard quand les restrictions sanitaires seront plus assouplies.

 

Guy Brice Parfait Kolelas sera provisoirement enterré sur le sol français, en attendant de rapatrier le corps au Congo, quand les restrictions sanitaires seront plus assouplies.

La dépouille de Guy Brice Parfait Kolelas attendra en terre de France, avant de rejoindre la République du Congo, dans ce caveau familial de N’souélé, à quelques encablures de Brazzaville, dans le district de Goma Tsé-tsé.

C’est une décision qui a été prise par sa famille et par le bureau de l’assemblée nationale qui a du reste mis en place une commission chargée des obsèques du député de Kinkala2. C’est pour permettre aux militants de l’UDH-YUKI, de rendre hommage à Guy Brice Parfait Kolelas à la dimension de son rang.

Un hommage qui est impossible en cette période où il faut respecter les mesures de restrictions dans l’objectif de limiter la propagation du coronavirus.

Congo-mort de Guy-Brice Parfait Kolélas : aucun impact sur le processus électoral

La mort de l’opposant congolais est survenue après que les congolais soient passés devant les urnes dimanche 21 mars 2021.

 

Quel sera l’impact du décès de Guy-Brice Parfait Kolélas sur le processus électoral au Congo-Brazzaville ? Dimanche 21 mars, il faisait partie des sept candidats en lice au scrutin avec pour objectif d’empêcher le président Denis Sassou Nguesso d’obtenir un nouveau mandat. Mais il s’est éteint dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu’il venait de gagner Paris après une brutale dégradation de son état de santé causée par le Covid-19.

Pour le président de la Commission électorale, le processus continue : l’article 70 de la Constitution prévoit un report en cas de décès ou d’empêchement avant le premier tour. Or, « quand la mort a arraché notre frère (candidat) à notre affection, le choix des Congolaises et des Congolais était déjà dans les urnes » a déclaré Henri Bouka à notre correspondant, Loïcia Martial.

Un nouveau scrutin ?

Les proches du candidat décédé poursuivent leur propre compilation en attendant de comparer leurs chiffres avec ceux de la CENI, et de former leurs recours. Soit, si Guy-Brice Parfait Kolélas est donné qualifié pour le second tour, pour demander un nouveau scrutin en vertu du même article de la Loi fondamentale qui prévoit de  « procéder de nouveau à l’ensemble des opérations électorales ».

Premier tour « calamiteux »

Soit, dans le cas où Denis Sassou Nguesso est annoncé vainqueur dès le premier tour, pour dénoncer les « irrégularités » dans le vote. Autre candidat d’opposition, Mathias Dzon affirme qu’il saisira de toutes les manières la Cour constitutionnelle pour faire annuler le premier tour, qu’il juge « calamiteux ».

Congo-présidentielle 2021 : le vol de Guy-Brice Parfait Kolélas annulé

L’opposant et candidat à l’élection présidentielle devait se rendre, samedi 6 mars, à Ouesso dans l’extrême nord du pays pour démarrer sa campagne présidentielle.

Guy-Brice Parfait Kolélas opposant et candidat à l’élection présidentielle devait se rendre, samedi 6 mars, à Ouesso dans l’extrême nord du pays pour démarrer sa campagne présidentielle. Mais arrivé à l’aéroport, Kolélas a appris que son vol, de la compagnie Trans Air Congo (TAG), avait tout simplement été annulé, sans explications.

Cyr Rodrigue Mayanda, directeur de campagne de Guy-Brice Parfait Kolélas, dénonce une violation de la liberté d’aller et de venir du candidat : « On leur a demandé pourquoi le vol avait été annulé. Il n’y a pas eu une explication convaincante. Ils nous ont juste dit que le vol ne pourrait pas s’arrêter à Ouesso et il ne continuerait qu’à Impfondo. Donc, tout de suite on a compris qu’il y avait anguille sous roche, sachant que dans le vol, dans le manifeste, figuraient monsieur Kolélas et Jean-Jacques Yhombi Opango, le président du RDD. On n’a pas eu d’autres explications. Ils nous ont juste dit : si vous voulez, on vous rembourse le billet ; vous prendrez le prochain vol samedi prochain. À ce moment-là, on a compris qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. »

« Assurément, dit encore Cyr Rodrigue Mayanda, ce sont encore des obstacles qu’on nous met pour que nous ne puissions pas exécuter notre plan de campagne. Nous allons réorienter notre stratégie et nous sommes déterminés à continuer à faire campagne. On a un plan B. C’est celui-là que nous allons dérouler. Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout nous et à montrer que nous allons vaincre monsieur Sassou-Nguesso. Je crois qu’ils sont pris de panique. Ils sont pris de peur. Ils savent que la victoire va leur échapper, cela je peux vous le garantir ».

Le candidat de l’Union des démocrates humanistes voyageait notamment avec Jean-Jacques Yhomby-Opango, président du Rassemblement pour la démocratie et le développement, le RDD. Les deux hommes ont récemment signé un accord pour faire barrage au président Denis Sassou-Nguesso lors de la présidentielle du 21 mars prochain.

Congo-Présidentielle 2021 : Kolélas conteste les membres de la Commission électorale

Le candidat malheureux à la présidentielle de 2016, est tout de même prêt à participer à la prochaine présidentielle de mars 2021.

L’année 2021 est une année électorale en République du Congo.  Selon les constitutionnels, la présidentielle se tiendra au plus tard le 21 mars 2021. Candidat malheureux à la présidentielle contestée de 2016, où il s’était classé deuxième au premier et unique tour derrière Denis Sassou-Nguesso, Guy-Brice Parfait Kolélas est déjà prêt pour le prochain scrutin.

« Je suis candidat à la candidature de mon parti. Je suis prêt. Je me prépare et mentalement, je suis prêt. C’est au parti de me donner le quitus », a-t-il déclaré.

Mais cet opposant au régime de Brazzaville conteste la reconduction des membres de la Commission électorale, notamment celle de son président Henri Bouka, qui est également président de la Cour suprême.

Pour lui, celle-ci n’est pas du tout équitable : « C’est la même CNEI qui a été reconduite. À la tête de la CNEI, on a mis Henri Bouka, qui est en même temps juge et partie parce qu’il est également président de la cour suprême. C’est un refus de transparence, alors que le président de la République a dit dans son discours sur l’état de la Nation (le 23 décembre, ndlr) que nous allons à une élection transparente et apaisée. Elle sera transparente sans que la CNEI ait été composée équitablement ? », s’est plaint M. Kolélas.

Le dimanche 3 janvier dernier, Guy-Brice Parfait Kolélas a présenté son projet « ambitieux » sur la décentralisation effective du Congo. Notons qu’il attend encore l’investiture de son parti, l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), mais cet homme politique a déjà le cœur à cette échéance capitale.

Concertation de Madingou : c’est un « rendez-vous manqué » pour l’opposition

Pascal Tsaty-Mabiala, chef de file de l’opposition politique congolaise l’a indiqué lundi 30 novembre 2020, au cours d’une conférence.

Le chef de file de l’opposition politique congolaise, Pascal Tsaty-Mabiala, a indiqué, au cours d’une conférence de presse co-animée le 30 novembre à Brazzaville avec Claudine Munari et Guy Brice Parfait Kolelas, que la classe politique congolaise est partie de la concertation politique de Madingou sans consensus.

Vingt-huit délégués issus de onze partis de l’opposition ont participé à la concertation politique organisée les 25 et 26 novembre à Madingou, dans le département de la Bouenza,  sur le thème : « Consolidons les acquis de la démocratie par les élections libres, transparentes et apaisées ». Restituant les conclusions de ces assises, les trois responsables de l’opposition ont qualifié de « grand rendez-vous manqué » cette occasion et sollicité l’arbitrage du président de la République, Denis Sassou N’Guesso sur des points où il n’y a pas eu de consensus. « Au moment où nous parlons tous les jours de paix, de stabilité pour notre pays, l’occasion nous a été donnée à Madingou pour prouver par les actes que nous aurions pris consensuellement que nous étions une classe politique suffisamment élevée », a déploré Pascal Tsaty-Mabiala.

Selon lui, les espoirs suscités par le thème de la concertation, l’adresse du vice-Premier ministre Firmin Ayessa à l’ouverture des travaux, les contacts avec la directrice générale de l’Organisation internationale de la francophonie, Louise Mushikiwabo, le représentant personnel du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louceny Fall, et la rencontre avec le chef de l’Etat à la veille de la concertation , ont été réduits à zéro.

« Comme à l’accoutumée, nous ne nous  sommes pas accordés sur trois éléments essentiels qui, pour nous, conditionnent la fiabilité du processus électoral. Il s’agit de la maitrise du corps électoral, du  renforcement des compétences de la Commission nationale électorale indépendante  et du plafonnement des dépenses des campagnes électorales », a-t-il déclaré.

Pour les chefs de la délégation de l’opposition à Madingou, le seul point de convergence entre les différentes parties a été la prise en compte des représentants des partis politiques et des candidats à tous les niveaux de compilation des résultats et leur prise en charge par l’Etat.

Ne regrettant pas leur participation à cette concertation, Pascal Tsaty-Mabiala, Claudine Munari et Guy Brice Parfait Kolelas ont insisté sur le fait que leurs objectifs n’ont pas été atteints. « Pour tout le reste, nous continuerons de croire que le gouvernement entendra raison pour que les élections à venir, notamment la présidentielle, ne soient pas à nouveau source de contestations et de violences dans le pays. C’est ici qu’est interpellée la responsabilité pleine et entière du président de la République en tant que garant de l’ordre démocratique et républicain et probable candidat à sa propre succession », a noté  Pascal Tsaty-Mabiala dans son mot introductif.

D’après la présidente de la Fédération de l’opposition congolaise, Claudine Munari, l’opposition congolaise, souvent divisée a presque parlé le même langage à Madingou. « Nous nous battons pour la même cause : l’alternance politique et l’amélioration de la gouvernance électorale. Nous n’avons encore rien perdu parce que c’est au président de la République d’en décider.  Avant d’aller à Madingou, j’ai lu les recommandations de Ouesso qui étaient fortes dans le sens d’un fichier électoral crédible. Madingou pour moi, devrait offrir une avancée sur une élection libre, transparente et apaisée », a-t-elle rappelé.

Congo: l’opposition veut un dialogue avant la présidentielle de 2021

Jeudi 25 avril, l’opposition congolaise a dévoilé à ses militants et aux médias sa feuille de route en vue de la prochaine élection.

Une feuille de route qui comporte des revendications notamment la tenue d’un dialogue avant l’échéance afin de trouver des réponses aux questions de l’unité nationale ou encore la tenue d’une présidentielle apaisée en 2021. Ils étaient face à leurs militants et aux hommes de médias, jeudi 25 avril à Brazzaville.

Pascal Tsaty Mabiala, chef de l’opposition congolaise, était entouré de dix autres leaders, dont Guy-Brice Parfait Kolélas, qui a dévoilé cette feuille de route qui comporte quatre principaux axes. La première porte sur la gouvernance électorale. L’opposition exige, entre autres, une refonte du fichier électoral, c’est-à-dire le nettoyage du corps électoral qui comporte des données erronées, selon elle.

Le deuxième axe concerne l’amélioration de sa communication interne. Il est question de renforcer la visibilité de l’opposition sur l’échiquier national et international. La résolution définitive, selon une approche inclusive de la crise du Pool, fait partie de l’axe 3 de cette feuille de route de l’opposition, également préoccupée par la crise économique et financière qui étrangle le pays.

Convaincu qu’il y a urgence à ce que la classe politique se parle, Pascal Tsaty Mabiala appelle au dialogue : « Il n’y a pas de raison qu’on ait peur du dialogue d’aujourd’hui. Mais, ce dialogue doit être fécond. Il faut qu’il apporte quelque chose. On n’ira pas à ce dialogue seulement pour nous embrasser ou légitimer je ne sais quoi. Mais, c’est pour aller poser les problèmes et avoir les esquisses de solutions. »

Prétendue destitution de Parfait Kolélas à l’Assemblée nationale : l’Udh-Yuki se prononce

L’Union des démocrates humanistes (Udh-Yuki) a tenu à apporter des éclairages en trois volets pour défendre son président.

La cellule de communication du parti a réagi, le 26 février à Brazzaville, dans un communiqué de presse, aux propos tenus, le 19 février, par le président du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), Euloge Landry Kolélas, dégageant la responsabilité de sa formation politique sur une éventuelle destitution du député de la deuxième circonscription de Kinkala par la chambre basse du parlement.

L’Union des démocrates humanistes (Udh-Yuki) a tenu à apporter des éclairages en trois volets. En effet, pour défendre son président, cette formation politique a énuméré l’article 66 de la loi électorale modifiée qui stipule, entre autres, que « Quand un député ne siège plus ou n’a plus le droit de siéger…, il est procédé à des élections législatives partielles ».

Selon le directoire de la cellule de communication, le député Guy Brice Parfait Kolélas qui siège actuellement à l’Assemblée nationale ne se trouve pas dans cette situation. « Le report avait été dû au conflit armé, ainsi donc l’honorable Guy Brice Parfait Kolélas, président de l’Udh-Yuki, n’a jamais été à l’origine du report des élections législatives dans les neuf circonscriptions électorales du Pool », rappelle-t-il.

D’après ce parti de l’opposition, la situation du Pool n’est pas la première au Congo. En effet, suite au drame du 4 mars 2012 à Brazzaville, l’article 109 de la Constitution avait, a-t-il rappelé, été appliqué sans faire l’objet d’une quelconque contestation dans le pays. S’agissant du cas du Pool, l’Udh-Yuki estime que la Cour constitutionnelle a décidé de prolonger le mandat des députés jusqu’à l’organisation des élections partielles, conformément à l’article 109 de la Constitution du 25 octobre 2015. Cet article stipule que : « Les mandats de député et de sénateur peuvent être prolongés par la Cour constitutionnelle saisie par le président de la République, en cas de circonstances exceptionnellement graves empêchant le déroulement normal des élections ».

Rappelant les conséquences du conflit armé ayant opposé les forces de l’ordre aux ex-ninjas du pasteur Ntoumi pendant près de deux ans dans le Pool, l’Udh-Yuki pense qu’en pareille circonstance, on ne pouvait pas parler d’élections législatives aux habitants qui avaient faim et qui cherchaient à rebâtir leurs maisons détruites.

« L’Udh-Yuki et son président, dont l’idéal épouse le destin du Congo, attendent dans la paix, seule créatrice et féconde, l’organisation des élections partielles dans les neuf circonscriptions électorales restantes dans le département du Pool. Ceci, une fois que la population aura retrouvé la quiétude et la stabilité dans les villages devenus exsangues », conclut le communiqué.

Notons que cette réaction fait suite à la déclaration du MCDDI qui dégageait récemment toute sa responsabilité si jamais l’Assemblée nationale arrivait à destituer le député de la deuxième circonscription électorale de Kinkala, Guy Brice Parfait Kolélas. A cette occasion, Euloge Landry Kolélas soulignait : « Vous faites partie d’une organisation politique et vous allez créer une autre, c’est une démission de fait. En quoi la responsabilité du MCDDI est-elle engagée ? Le problème s’est posé au moment où il a eu son récépissé, et ça c’est la loi qui le lui rappelle ».

Urgent : l’honorable Guy Brice Parfait convoqué par le bureau de l’assemblée nationale

L’élu de Goma Tsé-Tsé Guy Brice Parfait Kolelas, leader de l’UDH Yuki a été convoqué lundi 4 février 2019 par le bureau de l’Assemblée nationale congolaise.

La présence du député de Goma Tsé-Tsé dans l’hémicycle, dans les dispositions actuelles, poserait problème. La loi électorale congolaise prévoit qu’en cas de non organisation des élections législatives dans une circonscription, le député de la précédente législature continu de siéger, jusqu’à la tenue des élections partielles.

Cette disposition appliquée dans 8 circonscriptions du département du Pool où les législatives de 2017 n’avaient pu se tenir pour cause de conflits armés ayant entraîné un déplacement massif des populations, serait en train de rattraper le député de Goma Tsé-Tsé, Guy Brice Parfait Kolelas. De plus en plus, sa place dans l’hémicycle poserait problème.

Signalons que Guy Brice Parfait Kolelas siègerait en qualité de député du MCDDI, label de son élection aux précédentes législatives, alors qu’il est désormais à la tête d’une autre formation politique qui a été officiellement reconnue. Une disposition qui débouche sur un vide juridique, à moins de ne revisiter l’histoire tumultueuse du pays.

Pour rappel, aux législative de 2017, les élections s’étaient tenues sur toutes l’étendue du territoire national, à l’exception toutefois des bureaux de vote des districts de : Kindamba, Vinza, Kimba, Mayama, Mindouli, Kinkala district, Bandza Ndounga et Goma-tsétsé.

 

Congo: des questions sur le cessez-le-feu dans le Pool

Des questions-clés, sur l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités signé le 23 décembre à Kinkala, restent en suspens, notamment le sort du Pasteur Ntumi

La pression était forte sur Brazzaville ces derniers mois, de la part de la communauté internationale ou encore du FMI, qui en pleines négociations sur la dette abyssale du Congo, ne voyait pas d’un bon œil tout l’argent englouti dans des opérations. Des caisses vides d’un côté, des combattants que l’on disait exsangues de l’autre.

Tous les feux étaient donc au vert. Selon l’accord, le révérend Pasteur Ntumi s’engage à « arrêter les hostilités » et à ne pas entraver « le rétablissement de l’autorité de l’Etat ». De son côté, le gouvernement promet de « rétablir la libre circulation dans le département du Pool, et de faciliter le retour des déplacés. »

Cependant, Guy Brice Parfait Kolélas, le député de Kinkala, dit ne pas avoir été informé des discussions. L’ancien candidat à la présidentielle espère que tous les belligérants ont été associés et qu’il n’y aura pas de démenti dans les heures qui viennent.

Les points clés du Pasteur Ntumi et des troupes positionnées

Mais hier certains s’interrogeaient sur la portée d’un accord qui ne statue pas sur l’avenir du principal protagoniste de la crise : le Pasteur Ntumi, toujours en fuite et sous le coup d’un mandat d’arrêt. Ses partisans espèrent obtenir l’arrêt des poursuites, mais la question n’est pas tranchée.

Autre point-clé : le retrait des militaires du Pool. Pour le moment, l’accord parle d’un « allègement progressif », mais ne donne aucun calendrier. « Non, il s’agit pas de troupes qui quitteraient le Pool, avertit Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement congolais. On parle du rétablissement de l’autorité de l’Etat. Je crois qu’il faut pour l’instant, dans notre attention commune, se contenter des termes de l’accord. Je ne peux pas m’engager sur autre chose que les termes de l’accord. »

Une commission paritaire de suivi de l’accord

Enfin, quelle sera la feuille de route exacte de la commission mixte prévue pour « veiller à la poursuite du processus de paix » ? Les partisans du pasteur Ntumi disaient hier soir en attendre l’ouverture d’un dialogue politique. Mais sur ce point, le gouvernement congolais, opposé à cette idée jusqu’à présent, ne s’est pas encore prononcé.

Pour le gouvernement, toutes les questions ne peuvent être réglées dès le début. « Cet accord représente tout d’abord l’aboutissement d’un processus qui dure depuis plusieurs semaines, qui a été piloté de bout en bout par le président de la République lui-même, assure Thierry Moungalla. Et cet accord aboutit de manière, a priori, heureuse par la signature de cet accord de cessation des hostilités et de cessez-le-feu. On s’en réjouit, la veille de Noël. Cet accord prévoit : 1. le cessez-le-feu à partir d’aujourd’hui, 2. le rétablissement de l’autorité de l’Etat, 3. Le retour des populations dans leurs localités respectives. Et puis surtout, un processus piloté par la mise en place d’une commission paritaire, c’est-à-dire à égalité de représentants du Pasteur Ntumi et de l’Etat. Et c’est cette commission qui va être chargée d’assurer le suivi technique du processus enclenché. »