Congo-présidentielle 2021 : l’UDH-Yuki publie ses propres résultats

Le parti politique de Guy-Brice Parfait Kolélas, opposant congolais emporté par le coronavirus, a publié samedi 3 avril ses résultats partiels de la dernière présidentielle.

 

L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) de Guy-Brice Parfait Kolélas, opposant congolais décédé de coronavirus le 22 mars au lendemain de la présidentielle, a publié samedi 3 avril ses résultats partiels de ce scrutin. Des résultats qui lui donnent une large avance devant le président Denis Sassou Nguesso, déclaré vainqueur par les résultats provisoires officiels.

Les résultats de l’UDH-Yuki concernent environ 20 % des bureaux de vote. Grâce à ses délégués déployés le jour du vote, cette formation a reçu et compilé 1172 procès-verbaux sur 5778 attendus  qui ont donné les résultats que son porte-parole Lucrèce Nguedi a mis à la disposition de la presse.

« Ont obtenu : Kolélas Parfait Guy-Brice, 176 187 voix, soit 64,13 % ; Sassou Nguesso Denis, 86 264 voix, soit 31,40 % ; Dzon Mathias 5633, soit 2,05 % », a révélé Lucrèce Nguedi.

Les  résultats provisoires officiels publiés le 23 mars donnaient le président Denis Sassou Nguesso largement vainqueur avec 88,57 % de suffrages, contre 7,84% pour le regretté Guy-Brice Parfait Kolélas.

Pour Lucrèce Nguedi, ces résultats sont un hold-up électoral sur fond d’une grande mascarade. Il demande à la Cour constitutionnelle de les annuler. « L’UDH-Yuki invite la Cour constitutionnelle à dire le droit et donc à prononcer l’annulation pure et simple des résultats provisoires du scrutin des 17 et 21 mars 2021 », a-t-il lancé.

Le gouvernement dit ne pas accorder du crédit aux déclarations de l’UDH-Yuki.

Congo-présidentielle 2021 : l’opposition rejette les résultats

L’opposition ne reconnait pas ces résultats provisoires et dénonce un scrutin «calamiteux» avec un dépouillement précipité.

 

La Commission électorale (CENI) a publié les résultats provisoires en République du Congo. Denis Sassou N’Guesso, le président sortant l’emporte dès le premier tour en obtenant 88,57% des suffrages exprimés. Son principal adversaire, l’opposant Guy Parfait Kolelas décédé le jour du vote, arrive en seconde position avec seulement 7,84% des voix.

L’opposition ne reconnait pas ces résultats provisoires et dénonce un scrutin « calamiteux » avec un dépouillement précipité.

«Ce n’est pas en un jour qu’on peut compiler les résultats venus de tout le Congo, et ce n’est pas de cette façon qu’on peut les donner », a relevé Mathias Dzon, arrivé troisième selon ces résultats avec 1,90% des suffrages.

« Il y a quelque chose qui étonne : dans la plupart des résultats, on suit l’ordre de présentation des candidats sur le bulletin de vote. Donc, c’est quelque chose de préconçu », a-t-il accusé.

Le son de cloche est le même chez Jean-Jacques Yhombi-Opango, allié de feu Guy-Brice Parfait Kolelas qui pense que la rapidité avec laquelle ces résultats ont été annoncés est douteuse.

« J’aimerais bien voir avec quel matériel ils ont pu le faire. Je veux bien qu’on évolue. On nous dit ici qu’il n’y a pas de biométrie, qu’il n’y a pas toute cette technologie. Le faire aussi vite ? Je suis assez surpris. Ce n’est pas normal. Toutes les compilations ne sont pas encore arrivées à Brazzaville. C’est vraiment très sale », a-t-il déclaré.

Le vote s’est déroulé le dimanche 21 mars 2021 avec un taux de participation de plus de 60%. Des observateurs disent avoir relevé des dysfonctionnements lors du vote, mais ne remettent pas en cause à validité du scrutin.

Congo-présidentielle : l’UDH-Yuki va contester les résultats

Christian Cyr Rodrigue Mayanda, le porte-parole de Guy-Brice Parfait Kolélas, l’ex-leader de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) accuse le PCT, d’instituer la fraude.

 

L’UDH-YUKI dénonce des incidents qui, selon le parti, pourraient compromettre la crédibilité et la transparence de la présidentielle du 21 mars. Ces faits engloberaient notamment le bourrage des urnes, les bureaux fictifs et l’ouverture tardive intentionnelle de certains bureaux de vote.

Christian Cyr Rodrigue Mayanda, le porte-parole de Guy-Brice Parfait Kolélas, le leader de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), qui est décédé dans la nuit de dimanche à lundi, accuse le Parti Congolais du Travail (PCT) du président Denis Sassou Nguesso, d’instituer la fraude.

« De tous les rapports qui me parviennent, ce n’est que ça. A Talangaï, [un quartier nord de Brazzaville], sans le siège du MDP, qui appartient à la majorité, il y a un bureau fictif. Il y a des présidents des bureaux de vote qui procèdent à des bourrages des urnes devant les délégués », confiait-il le 21 mars, alors que son leader se battait encore entre la vie et la mort.

Il soutient qu’une de ses délégués avait même interpellé la police sans que celle-ci ne fasse quoi que ce soit. Cyr Rodrique Mayanda a aussi soutenu que de nombreux habitants de la capitale ont été acheminés vers le Pool, dimanche, pour voter.

Quant aux plus d’une dizaine de bureaux de votes qui avaient ouvert en retard, c’est « pour démoraliser les gens », selon lui.

Cyr Christian Rodrigue Mayanda se plaint aussi du fait que dans d’autres bureaux de vote, les délégués de l’UDH-Yuki ont été chassés sous prétexte que leurs accréditations n’étaient pas en bonne et due forme.

Christian Cyr Rodrigue Mayanda a été reçu samedi 20 mars, par la délégation des observateurs de l’Union africaine, qui ont dit avoir déployé une vingtaine de personnes pour assurer l’observation de l’élection.

« Avec 20 personnes, qu’est-ce que vous voulez surveiller et quel rapport vous allez donner? », s’est insurgé le cadre de l’UDH-Yuki.

La conférence épiscopale, qui s’est vu refuser l’accréditation de ses observateurs, avait émis de « sérieuses réserves » sur la transparence du scrutin. Elle voulait tester une application qui permettrait de télécharger les procès-verbaux de tous les bureaux de vote pour avoir une idée en temps réel de la vérité des urnes. En vain. Une coupure d’internet — comme lors du scrutin de 2016 — a brisé les espoirs.

« Tout ça, c’est pour qu’on n’ait pas les résultats officiels définitifs qui pourront être manipulés par eux et on n’aura aucune preuve. Ils n’ont pas affiché les résultats devant les bureaux de vote comme la loi le dit », a tempêté Mayanda. « Nous ne reconnaitrons pas ce vote », a averti le juriste.

Le président sortant du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, est très largement en tête selon les résultats préliminaires présentés lundi par la commission électorale.

« Ce ne sont que des tendances en pourcentage. Sur l’ensemble du pays, les résultats sont majoritairement dans ce sens », a déclaré à la presse le président de la Commission nationale électorale indépendante, Henri Bouka, selon la presse.

« Nous pouvons vous certifier que les résultats qui vont être proclamés demain ou après-demain seront l’expression des suffrages réellement exprimés par les électeurs », a indiqué le chef de la commission électorale.

 

Congo-présidentielle 2021 : Denis Sassou N’Guesso obtient 88, 57 % de voix (résultats provisoires)

Le président congolais est sorti vainqueur de la récente élection présidentielle qui s’est tenue dimanche 21 mars 2021. Il va entamer un quatrième mandat.

 

Ce n’est pas vraiment une surprise, dès le premier tour, Denis Sassou N’Guesso a été réélu avec 88,57 % des voix pour un mandat de cinq ans. C’est du moins ce que révèlent les résultats provisoires officiels de la commission électorale. C’est le ministre de l’intérieur qui a annoncé ces résultats.

Sassou-Nguesso, 77 ans, dont trente-six au pouvoir, devance largement son principal rival Guy-Brice Parfait Kolelas, mort lundi (7,84 %) du Covid-19 à l’âge de 60 ans, d’après ces mêmes résultats qui peuvent faire l’objet d’un recours devant la Cour constitutionnelle. La participation s’est établie à 67,55 %.

Lundi 22 mars 2021, l’opposant Mathias Dzon (1,90 % des voix) a annoncé, son intention de déposer un recours pour demander l’annulation du premier tour qu’il qualifie de « calamiteux ».

Senis Sassou N-Guesso entamera un quatrième mandat, après déjà trente-six années au pouvoir.

Congo-mort de Guy-Brice Parfait Kolélas : aucun impact sur le processus électoral

La mort de l’opposant congolais est survenue après que les congolais soient passés devant les urnes dimanche 21 mars 2021.

 

Quel sera l’impact du décès de Guy-Brice Parfait Kolélas sur le processus électoral au Congo-Brazzaville ? Dimanche 21 mars, il faisait partie des sept candidats en lice au scrutin avec pour objectif d’empêcher le président Denis Sassou Nguesso d’obtenir un nouveau mandat. Mais il s’est éteint dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu’il venait de gagner Paris après une brutale dégradation de son état de santé causée par le Covid-19.

Pour le président de la Commission électorale, le processus continue : l’article 70 de la Constitution prévoit un report en cas de décès ou d’empêchement avant le premier tour. Or, « quand la mort a arraché notre frère (candidat) à notre affection, le choix des Congolaises et des Congolais était déjà dans les urnes » a déclaré Henri Bouka à notre correspondant, Loïcia Martial.

Un nouveau scrutin ?

Les proches du candidat décédé poursuivent leur propre compilation en attendant de comparer leurs chiffres avec ceux de la CENI, et de former leurs recours. Soit, si Guy-Brice Parfait Kolélas est donné qualifié pour le second tour, pour demander un nouveau scrutin en vertu du même article de la Loi fondamentale qui prévoit de  « procéder de nouveau à l’ensemble des opérations électorales ».

Premier tour « calamiteux »

Soit, dans le cas où Denis Sassou Nguesso est annoncé vainqueur dès le premier tour, pour dénoncer les « irrégularités » dans le vote. Autre candidat d’opposition, Mathias Dzon affirme qu’il saisira de toutes les manières la Cour constitutionnelle pour faire annuler le premier tour, qu’il juge « calamiteux ».

Congo-présidentielle 2021 : plusieurs dysfonctionnements relevés pendant le scrutin

La mission d’observation de l’Union africaine (UA) a noté plusieurs irrégularités pendant la présidentielle qui s’est tenue dimanche 21 mars 2021.

En République du Congo, la mission d’observation de l’Union africaine (UA) a noté plusieurs dysfonctionnements dans l’organisation du vote.

« Le vote a démarré avec un retard dans 66,7% des bureaux de vote témoin. Le retard, allant de 30 minutes à une heure, est dû à : l’arrivée tardive du personnel électoral : 36,4%, à l’aménagement des lieux devant accueillir le vote : 27,3%, à la livraison tardive du matériel électoral : 18,2% », a expliqué Dileita Mohamed, chef de mission d’observation de l’UA

Les observateurs de l’Union africaine ont aussi constaté que « dans la quasi-totalité des bureaux de vote, les formalités d’ouverture ont été respectées, les urnes ont été montrées, vides, en présence de représentants des candidats, des observateurs et des électeurs présents mais pas systématiquement scellées. »,

« La Commission a constaté des lacunes de la part de certains membres des bureaux de vote qui ne semblaient pas maîtrisé tout à fait les procédures, a poursuivi Dileita Mohamed. Les électeurs se trouvant dans l’impossibilité d’effectuer leur opération de vote ont pu bénéficier d’une assistance adéquate dans 72,22% des bureaux ouverts. »

La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a livré lundi 22 mars, les premières tendances qui donnent déjà le président sortant Denis Sassou Nguesso vainqueur quasiment partout.

Congo-présidentielle 2021 : pas d’internet pendant le vote

L’élection présidentielle de dimanche 21 mars dernier en République du Congo, s’est déroulée sans internet comme en 2016.

Les congolais sont passés devant les urnes dimanche, dans le cadre de l’élection présidentielle de 2021. Ils devaient choisir leur prochain président de la République parmi les 7 candidats en lice. C’est sans internet que le vote s’est déroulé le scrutin. Une opération qui rendait la tâche difficile même aux observateurs.

Comme en 2016, le vote a été marqué par la coupure d’internet. Autres dysfonctionnements ont été observés par-ci par-là notamment la non-existence par exemple des noms de certains électeurs sur les listes, alors qu’ils disposaient de leurs cartes.

L’accès à internet, mais également aux SMS a été coupé dans la nuit de samedi à dimanche en amont du vote. Les autorités congolaises nient en être à l’origine. « Le gouvernement a l’habitude d’assumer ses actes. S’il avait décidé d’une coupure, il l’aurait fait à ciel ouvert et n’a aucun commentaire à faire sur d’éventuelles perturbations du réseau », a assuré dimanche soir, le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla.

L’ONG Internet sans frontières qui a constaté « une chute brutale du volume de données échangées sur le réseau congolais » à minuit samedi soir, « condamne fermement » cette coupure. Pour l’ONG, cela porte atteinte non seulement à la transparence du vote mais aussi la confiance des électeurs dans le processus, et ouvre donc la voix à des contestations.

Congo : Guy-Brice Parfait Kolelas est mort

Le principale opposant au pouvoir de Brazzaville est décédé après avoir été évacué vers par Paris après qu’il soit testé positif au coronavirus.

 

Guy-Brice Parfait Kolelas, le principal opposant au président congolais Denis Sassou Nguesso, est décédé lors de son transfert en France.  L’annoncé a été faite par son porte-parole ce matin du lundi 22 mars 2021. Ce candidat à la présidentielle qui s’est déroulée ce dimanche avait été évacué dans l’après-midi par avion médicalisé vers Paris après avoir contracté le Coronavirus.

« Il est décédé dans l’avion médicalisé qui était venu le chercher à Brazzaville dimanche après-midi », a déclaré Christian Cyr Rodrigue Mayanda. « On va continuer à compter les bulletins. Il était en tête dans un certain nombre de localités », a-t-il ajouté. Il a appelé les partisans de l’opposant Kolelas à un rassemblement lundi à 11 h.

L’opposant avait été testé positif au Covid-19 vendredi après-midi, et n’avait pu animer son dernier meeting de campagne à Brazzaville. À quelques heures du scrutin, il avait publié une vidéo dans laquelle il affirmait « se battre contre la mort ».

Guy-Brice Parfait Kolelas, 60 ans, est apparu cette année comme le seul vrai rival du président sortant Denis Sasssou Nguesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, qui ne cachait pas sa volonté de se faire réélire dès le premier tour dimanche. Les résultats du scrutin ne sont pas attendus avant plusieurs jours.

 

Congo-présidentielle : faible mobilisation ce dimanche de vote

Difficile de voir de longues files d’attente dans les bureaux de la capitale, du moins, là où nous sommes passés, entre 8 heures et 12h30.

 

Près de 2,5 millions d’électeurs congolais ont commencé timidement à placer leur bulletin dans l’urne ce dimanche 21 mars dans plus de 5 700 bureaux de vote pour élire le chef de l’État. Au total, sept adversaires sont en lice dont le président sortant Denis Sassou-Nguesso, qui cumule 36 ans à la tête du pays. La campagne électorale s’est déroulée sans incident majeur. Un élément notable toutefois : l’un des principaux adversaires du président, Guy-Brice Parfait Kolélas, est hospitalisé, contaminé par le Covid-19.

Ce matin, ce n’est pas l’affluence des grands jours à Brazzaville.

Difficile de voir de longues files d’attente dans les bureaux de la capitale, du moins, là où nous sommes passés, entre 8 heures et 12h30. C’est un peu le même décor du côté de Pointe-Noire. « C’est un vote endormi, pas d’engouement », nous a expliqué un confrère de la presse locale, joint au téléphone.

A Gamboma, au centre, le fief de l’opposant Mathias Dzon, un responsable du bureau, également joint au téléphone, nous a laissé entendre que le vote est timide.

Pas d’incident majeur à signaler pour l’instant. Le vote se passe dans le calme. Partout, la circulation est fermée. Les frontières sont également fermées… Pas de connexion Internet non plus. Une coupure totale est intervenue dans la nuit, sans préavis et pour laquelle les autorités n’ont donné aucune explication officielle, même si beaucoup s’y attendaient. L’information de l’intérieur du pays, notamment, remonte donc difficilement, d’autant que l’église catholique qui prévoyait de déployer des milliers d’observateurs sur le terrain s’est vu refuser l’accréditation.

Pas de longues files d’attente comme cela s’était produit en 2016. Il faut dire qu’un climat de « résignation » a régné sur la campagne, selon plusieurs sources diplomatiques alors que l’opposition semble affaiblie et que deux des anciens candidats de 2016 considérés comme de sérieux opposants sont toujours en prison.

Ainsi, c’est le calme qui prévaut mais c’est la timidité devant les bureaux de vote.

Congo: Parfait Kolélas testé positif au coronavirus

Le principal opposant du président sortant Denis Sassou Nguesso a été contraint d’être hospitalisé dans une clinique privée de Brazzaville.

 

Guy-Brice Parfait Kolélas hospitalisé au Congo-Brazzaville, à la veille de l’élection présidentielle à laquelle il est candidat. Selon son directeur de campagne, il a été diagnostiqué positif au Covid 19, vendredi 19 mars. Il est l’un des principaux adversaires du président Denis Sassou-Nguesso dans cette élection. Il pourrait être évacué dimanche matin vers la France.

Guy-Brice Parfait Kolélas est apparu affaibli au cours de ses meetings de campagne cette semaine. Son entourage évoquait alors une crise de paludisme aigu.

Vendredi, il était même absent de son meeting de clôture, contraint d’être hospitalisé dans une clinique privée de Brazzaville. Et c’est donc là qu’il a été diagnostiqué vendredi après-midi au Covid-19 selon Cyr Mayanda son directeur de campagne.

Dans une vidéo qui circule ce soir sur les réseaux sociaux, et dont cette même source confirme à RFI l’authenticité, l’opposant apparaît sur son lit d’hôpital. Il est assisté d’un respirateur qu’il éloigne de sa bouche pour dire  quelques mots : « Je suis en difficulté, je me bats contre la mort… », dit-il, avant d’appeler les Congolais à se rendre aux urnes ce dimanche.

Christian Cyr Rodrigue Mayanda, son directeur de campagne, a confié que le candidat pourrait être évacué dimanche matin vers la France.

« Dans l’après-midi, pendant que nous étions en train de travailler, nous avons appris qu’un avion a quitté ou devrait quitter Paris aux alentours de 18h pour venir le chercher. Et si tout se passe bien, aux alentours de 11h-12h, il devrait gagner Paris pour des soins plus appropriés. » Christian Cyr Rodrigue Mayanda, directeur de campagne de Guy-Brice Parfait Kolélas

Aucune confirmation ni réaction officielle des autorités congolaises pour le moment.

Congo-présidentielle 2021 : les militaires convoqués aux urnes

Les forces de défense et de sécurité doivent passent devant les urnes ce mercredi 17 mars 2021, dans le cadre d’un vote par anticipation.

Ils sont estimés entre 55 000 et 60 000 personnes, extraites du fichier général de plus de 2,5 millions d’électeurs. Ces militaires doivent voter ce mercredi matin par anticipation. Un vote qui sera comptabilisé avec celui du 21 mars prochain. Au moins 131 bureaux seront ouverts ce mercredi entre 7 et 17 heures sur l’ensemble du pays et c’est une première expérience que tente la République du Congo.

Pour les autorités ce vote doit permettre de gagner en temps, car la force publique ne s’occupera plus que la sécurisation du scrutin le jour J. « Ce vote anticipé est juste une application de la loi qui stipule que la force publique vote en premier lieu. Ça  permet de gagner certainement en temps », a indiqué une source à la CNEI pour justifier la démarche. Elle a précisé que le dépouillement et  la compilation de ce vote anticipé se feront au même moment que  ceux du vote général du 21 mars.

L’opposition et la société civile y voient par contre une occasion créée pour frauder.

« Pourquoi ce vote anticipé des militaires quand on sait que les militaires ont toujours voté le même jour que les civils ? Quels sont les objectifs derrière ce vote-là ? Une fois le vote organisé, les urnes seront organisées par qui, où et comment ? », s’est interrogé Franck Nzila Malembé, activiste.

Le Congo a déjà reçu des observateurs pour superviser la présidentielle, venus notamment des pays membres de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL).

Congo-Présidentielle 2021 : Mathias Dzon soutenu par le RPP

Tanguy Koubaka a invité les militants de son parti, le Rassemblement du peuple pour le progrès à voter pour Mathias Dzon.

Le directeur départemental de campagne du candidat Mathias Dzon à l’élection présidentielle du 21 mars prochain, dans le Pool-sud, Tanguy Koubaka, a invité le 5 mars à Brazzaville les militants de son parti, le Rassemblement du peuple pour le progrès (RPP) à voter pour le président de l’Union patriotique pour le renouveau national (UPRN).

Membre du Collectif des partis de l’opposition congolaise, Tanguy Koubaka est directeur de campagne de Mathias Dzon dans le Pool-sud composé des localités telles Kinkala, Boko, Ngoma Tsé-Tsé, Loumou, Bandza-Ndounga, Kindamba, Mindouli, Mayama, Louingui, Vinza et Kimba. Il a justifié le choix porté sur le candidat Mathias Dzon. « Pour ces échéances, notre choix a été porté sur le candidat Mathias Dzon. Nous devons lui porter notre soutien et nous mettre à sa disposition puisque nous pensons qu’il est le candidat idéal par rapport à notre vision et au contexte actuel. Pour le 21 mars, nous devons voter pour lui », a exhorté Tanguy Koubaka, insistant sur la nécessité d’accompagner le président de l’UPRN à l’élection présidentielle du 21 mars 2021.

Selon lui, le prochain scrutin présidentiel est une occasion pour se démarquer et s’affirmer sur la scène politique nationale car il s’agit de l’unique voie pour s’exprimer en démocratie. « Nous avons le devoir et le droit de manifester nos intentions par les urnes. En démocratie, c’est le moyen le plus crédible, le plus noble pour défendre nos intérêts, de s’exprimer. C’est par le vote que l’on peut émettre des idées, choisir celui que nous voulons pour le prochain mandat. Toutes nos sections seront mises à la disposition des équipes de campagne de la localité », a conclu le président du RPP.

Congo-présidentielle 2021 : 96 observateurs électoraux seront déployés sur le terrain

Le président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki a donné l’information sur le déploiement pendant une séance de travail.

Auguste Iloki, président de la Cour constitutionnelle, a annoncé le 1er mars que son institution va déployer quatre-vingt-seize observateurs électoraux, dont quatre-vingt-quatre délégués et douze coordonnateurs sur l’ensemble du territoire national pour superviser l’élection présidentielle du 21 mars.

Le président de la Cour constitutionnelle a donné l’information sur le déploiement des quatre-vingt-seize observateurs électoraux, à l’issue de la séance de travail qu’il a eue avec la mission d’information et d’évaluation préélectorale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) qui séjourne au Congo depuis le 24 février.

Par ailleurs, a-t-il noté, cette mission a été édifiée sur le rôle du juge du contentieux électoral avant, pendant et après le scrutin. Auguste Iloki a mis à profit cette occasion pour rappeler les tâches préélectorales et postélectorales qui reviennent à la Cour constitutionnelle, notamment la désignation d’un collège de trois médecins assermentés chargés d’examiner les candidats, l’examen et l’approbation des dossiers de candidature des candidats, ainsi que la validation des résultats finaux du scrutin.

De son côté, le chef de la mission a rappelé à la presse que son équipe travaille conformément au mandat octroyé par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC dans sa déclaration du 7 juin 2005 à Brazzaville, relative à l’appui aux Etats membres engagés dans les processus électoraux.

Notons que c’est pour la deuxième fois que la Cour constitutionnelle déploie des observateurs électoraux pour superviser un scrutin.

Congo-présidentielle 2021 : le RDD soutient la candidature de Parfait Kolélas

L’opposant congolais et candidat à la prochaine présidentielle a signé un accord de gouvernement avec le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD).

L’élection présidentielle a lieu le 21 mars en République du Congo et la campagne démarre officiellement le 5 mars 2021. Classé deuxième lors de la dernière élection de 2016, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, 60 ans, repart à la bataille. Il a conclu samedi 27 février un accord de gouvernement avec le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) de l’ancien président Jacques Joachim Yhombi-Opango.

« Notre alliance actuelle s’inscrit logiquement dans le registre de l’alternance démocratique libre et apaisée », a-til déclaré.

Plus que jamais déterminé cet ancien ministre congolais, passé à l’opposition, dit s’engager à nouveau « pour apporter le changement au Congo ».

C’était aussi l’occasion pour lui de dévoilé son projet de société axé sur la décentralisation

Congo : 500 tonnes d’armes d’Azerbaïdjan importés depuis 2015

C’est ce qu’a révélé une enquête publiée par Organized crime and corruption project ( OCCRP ) à quelques jours de la présidentielle au Congo.

C’est une forte nouvelle qui vient d’être publié par l’OCCRP concernant la République du Congo. Le pays de Denis Sassou Nguesso aurait importé 500 tonnes d’armes d’Azerbaïdjan depuis 2015.

Au total l’Azerbaïdjan aurait livré des armes à au moins 17 reprises au Congo. C’est du moins ce qu’a indiqué l’étude de l’OCCRP (Organized crime and corruption project), présenté comme « un groupement de journalistes d’enquête fondé en 2006 ».

La dernière livraison daterait de janvier 2020 : « Plus de 100 tonnes d’armement ont été envoyés depuis l’Azerbaïdjan à la garde républicaine du Congo-Brazzaville, dont 775 obus de mortier, et 400 caisses de roquettes ».

« L’Arabie saoudite a été répertoriée parmi les « parrains » (de ces exportations) à au moins deux reprises en 2016 et 2017, à peu près au même moment où l’admission du Congo à l’OPEP était en négociation ».

Ces livraisons d’armes ont été faites en toute discrétion. Le Congo-Brazzaville « n’a fait état d’aucune livraison d’armes depuis trois décennies », selon l’enquête. Le pays n’est pas sous le coup d’un embargo, et n’a donc pas l’obligation de déclarer ses importations d’armes.

Notons que, l’OCCRP affirme avoir obtenu des « plans de vol » et des « inventaires d’armes » pour documenter son enquête. Le coût de la dernière livraison d’armes de janvier 2020 a été évalué à 10 millions de dollars par un expert.

Congo-présidentielle 2021 : Mathias Dzon dénonce une « campagne électorale anticipée » de la part de la majorité présidentielle

Ce candidat à la présidentielle du 21 mars prochain, s’est exprimé au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue samedi 27 février 2021 à Brazzaville.

Mathias Dzon, candidat à la présidentielle du 21 mars prochain a organisé une conférence de presse samedi 27 février 2021. Au cours de celle-ci, l’opposant dénonce les conditions d’organisation et « la campagne électorale anticipée » du candidat de la majorité présidentielle.

Pour lui, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, candidat à sa propre succession, est en campagne électorale depuis deux mois. Mathias Dzon a également indexé le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo, qui assiste, d’après le candidat de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), « impuissant au déferlement de la campagne électorale anticipée et illégale du candidat du pouvoir dans les médias. »

Cet opposant a également déploré la non-prise en compte de ses représentants dans la composition des organes dirigeants de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et dans les commissions locales d’organisation des élections (Colels). « Cette exclusion de l’opposition réelle des instances d’organisation de l’élection de mars 2021 augure de mauvais présages. Comme cela a été le cas pour les commissions de révision des listes électorales, à ce jour, aucun représentant du candidat Mathias Dzon ne figure ni dans les instances dirigeantes de la CNEI, ni dans les Colels », a dénoncé le porte-parole du candidat, Elo Dacy, invitant le ministère de l’Intérieur à corriger cette « injustice flagrante ».

Mathias Dzon et son équipe de campagne ont aussi exigé l’annulation pure et simple du principe du vote par anticipation des militaires. Selon eux, le fait que les noms des électeurs militaires n’ont pas été retirés de la liste électorale générale laisse libre cours au vote multiple des militaires indélicats. « Nous demandons qu’on annule le vote militaire. S’il n’est pas annulé, nous n’en reconnaitrons pas les résultats », a annoncé Mathias Dzon.

Il a, par ailleurs, exigé la fermeture « immédiate de tous les centres occultes » de délivrance des cartes d’identité et la reprise des activités des services d’état civil officiels sur l’ensemble du territoire national. Parlant du temps imparti, Mathias Dzon a souligné la nécessité d’organiser la Conférence des candidats ou à défaut de leurs représentants, dans les meilleurs délais. Le but étant de « lever les nombreux obstacles qui jonchent encore le chemin d’une élection libre, transparente, apaisée, équitable et honnête en mars 2021. Dans cette perspective, nous invitons instamment le président de la République à bien vouloir convoquer cette assise de la dernière chance », a-t-il souhaité, sans envisager un probable boycott du scrutin.

Notons que cette conférence de presse a été marquée par l’annonce du soutien de Bertin Pandi-Ngouari au candidat Mathias Dzon. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2009, Bertin Pandi-Ngouari a soutenu le général Jean-Marie Michel Mokoko en 2016. L’autre temps fort a été la publication des listes des membres de la direction nationale et des directions départementales de campagne du candidat de l’ARD. La direction nationale est présidée par Henri Boukoulou, secondé par Elo Dacy, en sa qualité de directeur national adjoint, porte-parole du candidat.

Congo-présidentielle : deux ONG estiment que l’élection sera « biaisée »

Le Cercle des droits de l’homme et de développement (CDHD) et le Mouvement citoyen Ras-le-Bol ont exprimé leurs doutes sur la transparence du scrutin.

En République du Congo, à un moins d’un mois de la tenue de l’élection présidentielle, deux organisations de la société civile émettent des doutes sur la transparence de l’élection. le Cercle des droits de l’homme et de développement (CDHD) et le Mouvement citoyen Ras-le-Bol se sont exprimés mercredi 24 février 2021.

« Nous sommes préoccupés par ce scrutin et nous estimons qu’il sera biaisé et non transparent. D’abord parce que le gouvernement s’est arrangé à ne pas réaliser la révision des listes électorales. Il y a juste quelques modifications. Mais, lorsque nous regardons, nous nous retrouvons finalement avec la même liste électorale qui date de plusieurs décennies », a dénoncé Roch Euloge Nzobo, premier responsable du CDHD.

Le 21 mars prochain, la société civile devra passer devant les urnes pour choisir le prochain président de la République. Mais elle sera précédée quatre jours avant par la force publique dont les effectifs sont loin d’être maitrisés, selon Roch Euloge Nzobo.

« Jusque-là, on n’a pas vu le corps électoral de la force publique, ce qui signifie que les éléments de la force publique sont toujours dans cette même liste électorale et sont capables d’aller voter deux fois. Qu’est-ce qui peut les en empêcher ? Nous sommes en train de constater qu’il y a comme une volonté manifeste d’organiser une fraude électorale », a-t-il dénoncé.

Sept candidats ont été retenus par la Cour constitutionnelle pour cette élection.

Congo-Présidentielle : la Cour constitutionnelle rejette la candidature de Michel Mboussi Ngouari

La candidature de cet opposant a été invalidée pour documents manquants, notamment un certificat médical délivré par les médecins assermentés et une déclaration de moralité fiscale.

Le 21 mars prochain, les congolais feront le choix de leur futur président de la république. Sur 8 candidatures déposées,  07 ont été validées et une rejetée. L’opposant Michel Mboussi Ngouari, dont le dossier a été invalidé n’aurait selon la Cour constitutionnelle pas répondu à certains critères. Notamment un certificat médical délivré par les médecins assermentés et une déclaration de moralité fiscale. La Cour constitutionnelle a également relevé une incohérence entre la signature apposée au bas de sa déclaration de candidature et le spécimen de celle produite au dossier.

Parmi les 07 candidatures validées, figure celle du président sortant Denis Sassou Nguesso qui cumule 36 ans à la tête du pays. A 77 ans, il va briguer un quatrième mandat. Denis Sassou Nguesso aura pour adversaire Mathias Dzon, son ancien ministre des Finances entre 1997 et 2002. Auréolé par sa deuxième place occupée lors de la présidentielle de 2016, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas sera également de la partie. Tout comme le député et deuxième secrétaire de l’Assemblée nationale Joseph Kignoumbi Kia Mboungou. Les noms de l’ancien officier de l’armée Albert Oniangué, de l’inspecteur des douanes Anguios Nganguia Engambé et de Dave Mafoula, 38 ans.

Notons que le Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso a promis récemment d’organiser l’élection dans la paix et la transparence.

Congo-présidentielle 2021 : l’opération d’enrôlement sur les listes électorales prorogée jusqu’au 10 février

Cette décision du ministère en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation, fait suite à « l’engouement des populations » à se faire enrôler.

Les congolais ont jusqu’au 10 février prochain pour se faire enrôler sur les listes électorales. Prévues initialement du 23 janvier au 7 février, les opérations d’enrôlement, en vue de la présidentielle du 21 mars, s’achèveront plutôt le 10 février à 17 heures.

C’est une décision du ministère en charge de l’Intérieur et de la Décentralisation. Une démarche que la Commission nationale électorale indépendante (Cnei) justifie par « l’engouement des populations » à se faire enrôler en vue du prochain scrutin présidentiel.

« Nous pouvons dire qu’à la date d’aujourd’hui, les opérations se déroulent très bien dans les 123 circonscriptions administratives que compte notre pays. Au 4 février, nous avons au total 80 028 inscrits qui viennent de s’ajouter aux électeurs qui figurent de manière permanente sur nos listes électorales », a annoncé, Henri Bouka, président de la coordination de la Cnei.

Pour ce qui est du respect des délais d’organisation d’une élection libre et apaisée, Henri Bouka a signifié que le temps restant est suffisant pour réaliser les différentes opérations. Il s’agit notamment de la saisie des renseignements collectés, leur mise sous forme de listes électorales et l’édition des cartes d’électeur, ainsi que la distribution concomitamment du matériel nécessaire à la tenue du scrutin.

Congo-révision des listes électorales : des élus locaux sensibilisent

Le collectif des élus locaux de la majorité présidentielle de Brazzaville a lancé le 3 février une campagne de sensibilisation citoyenne pour l’inscription sur les listes électorales.

Les opérations de révision extraordinaire des listes électorales qui a commencé le mercredi 03 février pourraient s’achever, le 7 février prochain. Selon le coordonnateur du collectif des élus locaux de la majorité présidentielle de Brazzaville, Arnaud Michel Ngakala, l’élection présidentielle est une échéance majeure dont le souverain primaire est appelé à choisir celui ou celle qui conduira les destinées du pays pour les cinq prochaines années.

Il a également rappelé les quatre conditions exigées pour exercer son droit de vote. Il s’agit notamment d’être de nationalité congolaise ; de jouir de ses droits civiques et politiques, d’être âgé d’au moins dix-huit ans et de s’inscrire sur les listes électorales. « C’est dans cet élan que le collectif des élus locaux de la majorité présidentielle de Brazzaville invite la population de la ville capitale à s’inscrire massivement sur les listes électorales dans les points d’enrôlement de chaque arrondissement. Afin d’affirmer sa citoyenneté, la population est tenue d’accomplir son devoir civique, car le vote est un devoir et un acte d’amélioration du progrès politique et social », a exhorté Arnaud Michel Ngakala.

Il a, par ailleurs, rappelé la nécessité pour les citoyens et les responsables politiques d’œuvrer pour la paix tout au long du processus électoral. Aux conseillers départementaux et municipaux, le coordonnateur du collectif les a invités à poursuivre le travail de terrain. « Chers collègues conseillers, afin d’incarner ensemble l’expression de nos ambitions, nous devons occuper pour le temps qui reste chaque périmètre de notre ville, en cristallisant, en catalysant le dynamisme de chaque arrondissement, de chaque quartier, de chaque ruelle pour faire de notre champion, le réceptacle de l’espérance de tout un peuple », a conclu Arnaud Michel Ngakala, insistant sur le respect des mesures barrières pendant le déroulement de la campagne de sensibilisation.

Congo : la loi sur le statut de l’artiste sur la table du parlement en février

Les deux chambres de Parlement doivent se réunir à partir du 1er février pour le compte de la onzième session ordinaire administrative.

Les sénateurs et les députés se réuniront à partir du 1er février dans le cadre de la session ordinaire administrative. Quinze affaires ont été retenues pour cette session de février dont neuf au Sénat et six à l’Assemblée nationale.

Au nombre des affaires, il y a le projet de loi fixant le droit d’asile et le statut de réfugié, celle portant statut de l’artiste du spectacle, des arts visuels, graphiques et plastiques, de la mode, de la publicité, du technicien et de l’entrepreneur culturel et artistique.

Autres affaires, le projet de loi réglementant le secteur du tourisme, la proposition de loi portant réglementation des activités privées de sécurité en République du Congo, le projet de loi portant institution du corps des jeunes volontaires du Congo, l’apurement des comptes du Sénat exercice 2020, l’amendement de l’article 129 du règlement intérieur du Sénat y font partie également. A cela, il faut ajouter la séance des questions orales avec débats et la question d’actualité.

Congo-présidentielle : la révision des listes électorale divise la classe politique

Après la nomination contestée des nouveaux membres de la Commission électorale, le gouvernement a annoncé la révision spéciale des listes électorales.

En République du Congo, les actes préparatoires de l’élection présidentielle de mars 2021 se multiplient. Après la nomination contestée des nouveaux membres de la Commission électorale, le gouvernement a annoncé le début, ce jeudi 7 janvier 2021, de la révision spéciale des listes électorales. Mais cette opération divise la classe politique.

Selon l’arrêté du ministère de l’Intérieur, qui convoque cette révision extraordinaire des listes électorales, l’opération va se dérouler sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 16 février. Mais, elle n’est pas du goût de Clément Miérassa, coordonnateur par intérim de la Fédération de l’opposition congolaise qui dénonce une manœuvre visant à bloquer l’alternance. Une « fuite en avant »

« Je regrette que le gouvernement ait choisi de faire la fuite en avant. Ils (les gouvernants) savent que cette opération ne permettra ni d’avoir un bon fichier électoral ni des listes électorales fiables ni un corps électoral maîtrisé. Je regrette que le gouvernement ait choisi cette voie pour conserver son pouvoir ; donc pour une élection non libre, non démocratique, non transparente et non apaisée. Il y a un manque de volonté politique du régime actuel d’organiser une élection libre et transparente. Ce qu’ils veulent c’est conserver le pouvoir », dénonce M. Miérassa.

Révision « acceptée par tous les acteurs politiques »

« Clément Mirassa n’est pas dans la vision de la concertation de Madingou tenue fin novembre », rétorque une source gouvernementale qui ajoute : « La révision des listes a été actée à cette rencontre politique Madingou. Il s’agit d’une opération fondée et surtout acceptée par tous les acteurs politiques. »

Congo-Présidentielle 2021 : Kolélas conteste les membres de la Commission électorale

Le candidat malheureux à la présidentielle de 2016, est tout de même prêt à participer à la prochaine présidentielle de mars 2021.

L’année 2021 est une année électorale en République du Congo.  Selon les constitutionnels, la présidentielle se tiendra au plus tard le 21 mars 2021. Candidat malheureux à la présidentielle contestée de 2016, où il s’était classé deuxième au premier et unique tour derrière Denis Sassou-Nguesso, Guy-Brice Parfait Kolélas est déjà prêt pour le prochain scrutin.

« Je suis candidat à la candidature de mon parti. Je suis prêt. Je me prépare et mentalement, je suis prêt. C’est au parti de me donner le quitus », a-t-il déclaré.

Mais cet opposant au régime de Brazzaville conteste la reconduction des membres de la Commission électorale, notamment celle de son président Henri Bouka, qui est également président de la Cour suprême.

Pour lui, celle-ci n’est pas du tout équitable : « C’est la même CNEI qui a été reconduite. À la tête de la CNEI, on a mis Henri Bouka, qui est en même temps juge et partie parce qu’il est également président de la cour suprême. C’est un refus de transparence, alors que le président de la République a dit dans son discours sur l’état de la Nation (le 23 décembre, ndlr) que nous allons à une élection transparente et apaisée. Elle sera transparente sans que la CNEI ait été composée équitablement ? », s’est plaint M. Kolélas.

Le dimanche 3 janvier dernier, Guy-Brice Parfait Kolélas a présenté son projet « ambitieux » sur la décentralisation effective du Congo. Notons qu’il attend encore l’investiture de son parti, l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), mais cet homme politique a déjà le cœur à cette échéance capitale.

Congo-Présidentielle 2021 : les partis politiques se concertent

Des concertations se tiennent donc jusqu’au vendredi 27 novembre à Madingou, dans le sud de la République du Congo.

Après un référendum mouvementé en 2015 et une présidentielle marquée par la contestation et des violences en 2016, les acteurs politiques congolais ont décidé d’accorder leurs violons avant le scrutin présidentiel de 2021.

Les partis politiques ont été invités à cette concertation en tenant compte de leur poids électoral. C’est ainsi que le Parti congolais du travail (PCT), principale formation de la majorité, se taille la part du lion avec quinze représentants. Le PCT est suivi de très loin par l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), première force de l’opposition. L’Upads a officiellement quatre places.

Les autres partis se contentent de la portion congrue. Les délégués de la Commission électorale, ceux de la société civile, prennent également part à cette concertation qui n’est pas la première du genre. Le bulletin unique expérimenté lors de la présidentielle de 2016 était un acquis d’une concertation tenue bien avant.

L’opposition demande la refonte du fichier électoral et l’introduction de la biométrie

À Madingou, l’opposition tient à obtenir la gouvernance électorale qui passe par la refonte du fichier électoral et l’introduction de la biométrie. « Nous ne sortirons pas de Madingou les mains vides. Elles ne seront pas pleines non plus », a déclaré l’opposant Jean-Jacques Yhombi Opango.

Avant la rencontre de Madingou, plusieurs participants ont échangé avec Francois Lounceny Fall, représentant du secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale qui était en séjour au Congo.

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit en audience François Louceny Fall

Le Président congolais et le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale ont échangé sur la situation politique et socioéconomique du Congo.

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a reçu mardi 17 novembre, en audience à Brazzaville, le représentant spécial des Nations unies pour l’Afrique centrale, François Louceny Fall. Cette audience arrive quatre mois avant l’élection présidentielle au Congo.

Denis Sassou N’Guesso et François Louceny Fall ont échangé entre autres, sur le contexte politique et socioéconomique au Congo avant l’élection présidentielle de mars 2021.

Ils ont également abordé la situation en Afrique centrale à l’heure où Denis Sassou N’Guesso s’apprête, après le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba, à assumer la présidence de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Le Président de la République du Congo a été élu le 30 juillet 2020 par visioconférence, lors de la 17ème Session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et des gouvernements de la CEEAC. Lors de la 18ème session ordinaire en novembre à Libreville au Gabon, Ali Bongo Ondimba passera le témoin à son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Mardi matin, François Louceny Fall a reçu en audience, au siège du système des Nations-Unies (PNUD) à Brazzaville, une délégation de l’opposition congolaise conduite par son patron Pascal Tsaty Mabiala, également premier secrétaire de l’Upads.

La rencontre de Brazzaville a porté essentiellement sur des questions d’intérêt national, notamment l’organisation des élections crédibles en République du Congo, la gouvernance électorale (découpage électoral sur des bases objectives, la Commission Électorale Nationale véritablement indépendante, le recensement administratif spécial précédé du recensement général de la population et de l’habitation, les cartes d’électeurs biométriques, le fichier électoral, la concertation politique de Madingou, dans la Bouenza.

Congo : Paulin Makaya reçoit le CSLC

La rencontre a eu lieu mardi 08 septembre, et s’inscrit dans les consultations entreprises par Conseil supérieur de la liberté de communication après des différents acteurs des partis politiques.

Paulin Makaya, président du parti Unis pour le Congo (UPC/opposition), a reçu mardi, la délégation du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) conduite par son président, Philippe Mvouo. La réunion a eu lieu au siège de l’UPC à Madibou. Il s’est agi de parler entre autres, de la communication politique en période électorale en vue de préserver la paix en République du Congo.

A six mois de la présidentielle au Congo, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo, a entrepris une série de consultations auprès des différents acteurs politiques du pays. L’objectif est de trouver des moyens pour préserver la paix pendant l’élection présidentielle de mars 2021.

C’était une autre occasion pour Paulin Makaya, de réitéré ses positions politiques, notamment la tenue au préalable d’un véritable dialogue national inclusif, gage sûr pour l’organisation d’une élection présidentielle apaisée, libre transparente et démocratique.

Le président de l’UPC a également formulé des propositions consignées dans un document intitulé : « Congo-Brazzaville, contribution pour une communication politique efficace et efficiente en période électorale ».

Congo : l’opposition contre la proposition de vote par anticipation

Un avant-projet de loi instituant une liste spéciale et le vote par anticipation des agents de la force publique à la présidentielle de 2021, a été déposé sur les table des parlementaires.

Ledit avant-projet a été déposé par le gouvernement congolais ce week-end, pour examen et adoption. Une démarche rejetée par l’opposition qui craint une tricherie à grande échelle. Le gouvernement quant à lui, assure que tout se passera dans la transparence.

Candidat malheureux à la dernière présidentielle de 2016, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, leader de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) a dénoncé avec énergie cet avant-projet de loi.

« Si nous acceptons, aujourd’hui, l’établissement d’une liste d’enrôlement spéciale des agents de la force publique et admettons en même temps le vote par anticipation des militaires, gendarmes et policiers sous prétexte de leur laisser une marge pour mieux sécuriser les élections le jour du scrutin, nous validerons alors la fraude par le double vote et le bourrage d’urnes, au profit du candidat du PCT », a déclaré Guy-Brice Parfait Kolélas.

L’opposant se dit inquiet parce que, pour lui, les effectifs de la force publique sont loin d’être maîtrisés. Il demande aux parlementaires de rejeter la proposition du gouvernement.

En réponse à Guy-Brice Parfait Kolélas, une source gouvernementale a déclaré que : « le vote par anticipation des agents de la force publique est un vote comme tout autre. Sous d’autres cieux ce vote existe déjà. Le jour J le vote se déroulera en présence des représentants ou délégués des différents candidats sous la supervision des responsables de l’administration électorale ».

« Les bureaux ne seront pas tenus par des chefs militaires. Il n’y aura ni tricherie ni bourrage d’urnes ; car un vote -anticipé ou pas- c’est toujours un électeur, une voix », insiste cette source.

Brazzaville : la commune interdit la tenue des réunions populaires sans autorisation

Le sujet était au centre d’une rencontre entre le maire et les administrateurs-maires et les responsables de quartier, les élus locaux ainsi que de la force publique dans les arrondissements de la capitale politique.

Interdiction de tenir des réunions populaires dans la ville de Brazzaville. C’est une directive que devront respecter le ce qui en ressort de la rencontre entre les administrateurs-maires d’arrondissement, les chefs de quartier et les agents de la force publique de cette commune. Ils ont d’ailleurs eu une réunion avec le président du conseil départemental et municipal, Dieudonné Bantsimba. Cette directive viendrait du ministère de l’intérieur et de la décentralisation.

En république du Congo, 2021 est une année électorale et à quelques mois de la tenue de l’élection présidentielle, des rencontres sont interdites dans la commune de Brazzaville.

« Vous devez redoubler de vigilance en cette période pré-électorale pour lutter contre le banditisme. Les administrateurs-maires doivent être très regardants et faire respecter les directives de la tutelle sur les réunions politiques. Pas de réunions politiques sans autorisations délivrées par les autorités habilitées », a martelé Dieudonné Bantsimba, précisant qu’il existe plusieurs associations politiques non réglementées qui exercent dans la ville.

D’autres points ont été évoqués au cours de cette rencontre notamment la dénonciation des mauvaises pratiques observées dans les administrations municipales à travers la corruption et la délivrance de faux actes d’état-civil.

Les différents acteurs devraient également lutter contre l’occupation anarchique du domaine public, l’extension illégale des marchés domaniaux, les nuisances sonores dues à la prolifération des églises et la mauvaise gestion des eaux usées. L’autre phénomène décrié par Dieudonné Bantsimba concerne l’occupation abusive des rues par les citoyens lors des veillées mortuaires et la pose des banderoles annonçant les veillées sans autorisation de la mairie.

Les administrateurs-maires et les responsables de quartier, les élus locaux ainsi que de la force publique dans les arrondissements 2 Bacongo, 8 Madibou, 3 Poto-Poto, 5 Ouenzé, 6 Talangaï et 9 Djiri sont appelé à la vigilance.

Congo : la santé du général Mokoko serait en danger

Des proches et avocats du général, 73 ans, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, a subi un malaise lundi 29 juin.

Les autorités congolaises doivent, de toute urgence, libérer le général Jean-Marie Michel Mokoko dont la santé est en danger, alors que des cas de contamination au COVID-19 ont été rapportés à la maison d’arrêt de la capitale Brazzaville où il est arbitrairement détenu depuis quatre ans, a déclaré Amnesty International aujourd’hui.

Des proches et avocats du général, 73 ans, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, condamné en 2018 à 20 ans de prison pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et « détention illégale d’armes et de munitions de guerre », ont confirmé à l’organisation qu’il a subi un malaise lundi 29 juin. En 2018, le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire avait considéré comme arbitraire la détention de Mokoko, et appelé les autorités à le libérer immédiatement et sans conditions.

« Alors qu’il est établi que les personnes âgées sont particulièrement vulnérables à la pandémie du COVID-19, continuer à maintenir en détention le général Mokoko relève d’un mépris du droit à la santé, » a déclaré Fabien Offner, chercheur au bureau d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

« Les autorités doivent le libérer immédiatement et sans conditions de même que tous les prisonniers d’opinion du pays, et agir de toute urgence afin de protéger toutes les personnes détenues contre la COVID-19, tout en assurant l’accès aux soins de santé et aux produits sanitaires dans tous les centres de détention. »

Après son malaise, des proches du général Mokoko et un de ses avocats ont été autorisés à le voir en prison.

Depuis 2016, la répression de la dissidence au Congo a pris la forme d’attaques visant des défenseurs des droits humains et des opposants politiques. Dans son avis de 2018, le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a estimé « qu’une pratique est mise en place au Congo pour réduire au silence l’opposition politique. »

André Okombi Salissa, un autre candidat à l’élection présidentielle de mars 2016, arrêté le 10 janvier 2017, est lui aussi détenu depuis lors. Le 18 avril 2018, le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a jugé sa détention comme étant arbitraire.

Parfait Mabiala Hojeij, sympathisant du mouvement d’opposition Incarner l’Espoir, est incarcéré depuis son arrestation le 23 novembre 2019 à Pointe-Noire. Trois autres sympathisants du mouvement, Franck Donald Saboukoulou, Guil Ossebi Miangué et Rolf Meldry Dissavouloud ont été arrêtés entre le 13 et le 17 décembre 2019 à Brazzaville. Ils ont été inculpés d’atteinte à la sécurité de l’Etat et sont détenus illégalement, les délais de la détention provisoire prévus par le droit congolais ayant été dépassés depuis plusieurs mois.

Leur avocat a déclaré à Amnesty International : « Cette détention est arbitraire car l’article 120 du code de procédure pénale au Congo précise que la détention provisoire ne peut excéder quatre mois, avec une possibilité de prorogation de deux mois par le procureur de la République. Or dans leur cas cela fait déjà sept mois, les délais légaux sont donc dépassés. »

Malade, Franck Donald Saboukoulou a fait une demande d’autorisation de sortie pour soins refusée par les autorités.

Le général Mokoko, André Okambi Salissa, Parfait Mabiala Heym, Franck Donald Saboukoulou, Guil Ossebi Miangué et Rolf Meldry Dissavouloud doivent tous être immédiatement libérés.

Depuis l’apparition du premier cas de Covid-19 au Congo le 12 mars, les autorités ont recensé 1087 cas positifs et 37 décès. Elles avaient annoncé la libération de 365 prisonniers condamnés pour des délits mineurs ou parce qu’ils avaient déjà purgé la plus importante partie de leur peine. De plus amples mesures doivent être prises pour protéger le droit à la santé de toutes les personnes détenues.

Congo-Présidentielle 2021 : cinq candidats de l’opposition se sont prononcés

A neuf (09) mois de la présidentielle au Congo, cinq (05) candidats, tous de l’opposition, se sont déjà déclarés.

Parmi les candidats déjà en lice, il y a le président national de l’Union des démocrates humanistes-Yuki (UDH-Yuki), Guy Brice Parfait Kolélas, Paulin Makaya, président de Unis pour le Congo (UPC), Anguios Nganguia Engambé, Anatole Limbongo Ngoka, le président du Parti africain pour un développement intégral et solidaire (Paradis) et ancien directeur de campagne du général Jean-Marie Michel Mokoko. Dans les rangs de la diaspora, Andréa Ngombet veut aussi solliciter les suffrages de ses compatriotes le 21 mars 2021.

La majorité présidentielle reste jusque-là soudée autour du Président de la République, même s’il ne s’est pas encore prononcé. A l’occasion de son dernier congrès, le PCT a pris la résolution de demander à Denis Sassou N’Guesso de faire acte de candidature à cette élection majeure.

A propos d’une éventuelle candidature unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2021, la présidente de la Fédération de l’opposition congolaise (FOC), Claudine Munari, a indiqué, au cours d’une conférence de presse au mois de janvier dernier à Brazzaville, qu’il serait difficile d’autant plus qu’une partie de l’opposition chante « les mérites du pouvoir ».

En attendant, tous les ingrédients sont réunis pour « le chacun pour soi ». La guerre des égos n’étant pas encore finie. Bien au contraire, elle se renforce.

A la présidentielle de mars 2016, huit (08) candidats de l’opposition étaient face à Denis Sassou N’Guesso. Il s’agissait du général Jean-Marie Michel Mokoko, Pascal Tsaty Mabiala, Claudine Munari, André Okombi Salissa, Guy Brice Prfait Kolélas, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Michel Mboussi Ngouari et Anguios Nganguia Engambé.