Conseils utiles pour le jeu responsable : qu’est-ce qu’une bankroll et comment la gérer ?

Dans les paris, le concept de « bankroll » désigne un certain montant alloué spécifiquement aux paris. Ce n’est pas un salaire ni des économies, c’est de l’argent dédié spécialement au divertissement. Il s’agit d’un budget de jeu séparé qui vous permet de jouer confortablement et avec plaisir, sans vous sentir stressé.

 

Des limites financières aussi claires aident à éviter les décisions impulsives et à améliorer la qualité du jeu. Une bankroll permet de contrôler vos ressources : c’est un outil pour une approche consciente qui fait du jeu une partie de la vie, et non l’inverse.

Comment déterminer votre bankroll idéale ?

La règle principale : n’utilisez que l’argent qui n’est pas impliqué dans des dépenses importantes. Les paris sont un divertissement et non une source garantie de profit.

Établissez un budget mensuel

Soustrayez les dépenses obligatoires (loyer, nourriture, transport)

Divisez le reste : 10 à 15 % – c’est votre « zone de confort » pour le jeu

Conseil : suivez vos dépenses dans un tableau de calcul ou une application pour vous aider à mieux comprendre vos habitudes.

Des formules qui fonctionnent

Formule de bankroll :

Bankroll = 10 % de revenu libre

Par exemple : à partir d’un solde restant de 5 000, vous allouez 500 – c’est un montant sûr pour parier.

Formule de pari :

Mise = 1 à 5 % de la bankroll

Avec une bankroll de 500, il est judicieux de miser 5 à 25. Cela vous permet de jouer plus longtemps et avec plus de confiance.

Comment adapter votre bankroll à votre style de jeu ?

  •  Flat est une stratégie stable dans laquelle chaque pari est du même montant (par exemple, 3 % de la bankroll).
  •  Martingale est une stratégie à haut risque. Cela nécessite une compréhension approfondie et une approche prudente.
  • Paris à long terme – réservez une partie de votre bankroll, car le remboursement n’est pas immédiat.

Comment contrôler sa bankroll au quotidien ?

  • Créez un portefeuille séparé pour le jeu
  • Fixez tous les paris – manuellement ou dans des applications spéciales
  • Gardez vos propres statistiques et analysez les résultats chaque semaine
  • Utilisez les outils d’autocontrôle disponibles sur les plateformes modernes, notamment les limites de dépenses et la consultation de l’historique des paris.

1xBet propose de nombreuses fonctionnalités et outils pratiques pour l’auto-surveillance et l’analyse, et la marque mène actuellement un projet éducatif sur le betting responsable, 1xBalance, qui aide les joueurs à mieux comprendre leurs habitudes de jeu et à maintenir un équilibre sain entre le jeu et la vie.

Initiatives éducatives : 1xBet soutient le jeu responsable

Le jeu intelligent est un style que les joueurs du monde entier recherchent. 1xBet, en tant que marque socialement responsable, met en œuvre le projet #1xBalance pour aider les joueurs à mieux se comprendre et à jouer avec contrôle.

  • Un test interactif aidera à évaluer le niveau de maîtrise de soi
  • Des supports pédagogiques vous apprennent à gérer votre budget et à éviter les erreurs
  • La campagne SMM délivre des messages à travers des conseils, des histoires et des expériences d’autres joueurs
  • Les formats visuels (infographies, vidéos, affiches) rendent le sujet accessible et compréhensible

Parier de manière responsable n’est pas une restriction, mais une liberté. La liberté de jouer en toute confiance, en connaissant vos limites.

La bankroll est une compétence qui procure du plaisir

La bankroll n’est pas seulement une question de chiffres, c’est aussi une question de discipline mentale. Plus tôt vous le formerez, plus votre jeu sera confortable et positif.

Rejoignez le projet #1xBalance, suivez tout sur les réseaux sociaux de la marque et jouez de manière responsable avec 1xBet !

 

Congo : adoption d’une résolution pour augmenter la superficie végétale mondiale

Les Nations unies ont adopté, le 16 avril, une résolution sur la décennie mondiale de boisement et de reboisement.

 

C’est à la suite d’une proposition de la République du Congo que les Nations unies ont adopté une résolution sur la décennie mondiale de boisement et de reboisement. En vue de renforcer la couverture végétale mondiale et lutter efficacement contre les changements climatiques, l’initiative vise à augmenter, entre 2027 et 2036, la superficie végétale mondiale de 4%. Le gouvernement Congolais a confirmé l’information jeudi 24 avril 2025.

La stratégie pour atteindre cet objectif est en cours d’élaboration. « Il est temps de prendre déjà l’alternative de créer des forêts artificielles, afin que nous puissions décliner cette tendance qui va vers la déforestation et la dégradation des écosystèmes», a déclaré Rosalie Matondo est la ministre congolaise de l’Économie forestière.

L’afforestation consiste à planter des arbres dans des zones non forestières. L’initiative prévoit par exemple de boiser les zones de savane dans le monde.

Congo : la 7e édition du Festival Maloba a ouvert ses portes

Ce rendez-vous culturel qui se tient chaque année depuis sept ans, a au programme des spectacles et un partage.

 

Le festival international du théâtre, danse et cirque du Congo (festival Maloba) s’est ouvert lundi 28 avril à Brazzaville. Cette septième édition a pour thème « La culture comme moteur d’intégration et élément de la diversification des économies dans la zone Cémac ».

Ce rendez-vous culturel qui se tient chaque année, va se dérouler en six jours au cours desquels il y aura des spectacles et des moments de partage. Ces spectacles ont lieu à l’Institut français du Congo à Brazzaville, à l’espace Noura, à Bacongo, à Sadelmi et à la permanence de l’honorable Ferréol Gassackys à Poto-Poto.

La représentation du théâtre national du Cameroun invité d’honneur, donné le coup d’envoi des spectacles de cette septième édition. La pièce « La dernière aimée » de Rabiatou Njoya dans la mise en scène d’Ambroise Mbia dans laquelle la femme a été au centre de cette représentation.

Le directeur du festival Maloba, Hugues Serge Limbvani, déplore le manque de soutien aux artistes. « Le secteur culturel reste encore très peu structuré malgré les talents et la créativité de ses partisans. Ces derniers ne bénéficient pas de soutien financier, sans accès aux ressources nécessaires pour réaliser leurs projets. En dépit des obstacles, nous poursuivons notre engagement en donnant la place à la culture pour le développement de notre pays », a-t-il signifié.

Congo : plusieurs quartiers de Brazzaville n’ont pas d’électricité

Les coupures d’électricité constatée ces trois derniers jours dans certains quartiers nord de la capitale sont les conséquence d’un incendie déclaré dans la nuit du 27 avril au poste de Très haute tension (THT).

 

Nkombo, Massengo, Djiri, Ngamakosso, Jacques Opangault, le marché Talangaï et la commune de Kintélé sont privés d’électricité depuis le 27 avril 2025. . Selon la Société énergie électrique du Congo (E²C), cette situation est causée par l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 27 avril au poste THT de l’arrondissement 9 de Djiri.

« Suite à un incendie déclaré dans la nuit du 27 avril au poste de THT de Djiri, la direction de l’exploitation Brazzaville-Pool informe son aimable clientèle que des perturbations dans la desserte seront observées…Cependant, des équipes d’intervention de ladite société sont d’ores et déjà à pied d’œuvre pour remédier rapidement à cette situation dans un délai raisonnable », précise le communiqué de la société E²C publié le 28 avril.

La société E²C sollicite l’indulgence des usagers pour le désagrément et les rassurer que la desserte en électricité reprendra son cours normal dès la fin des travaux.

Cette situation vient s’ajouter aux coupures intempestives d’électricité et aux baisses de tension observées depuis quelque temps par les habitants de la capitale du Congo.

Congo : le Fasuce entend construire au moins dix centres multimédias cette année

C’est l’un des objectifs à atteindre du Fonds pour l’accès et le service universels des communications électroniques (Fasuce).

 

Le Comité du Fasuce s’est réuni, le 28 avril à Brazzaville. Il était question au cours de cette réunion de dresser le bilan 2024-2025 et fixer les priorités pour les douze prochains mois. Comme objectif à atteindre, le Fasuce projette de construire au moins dix centres multimédias cette année dans les zones blanches, pour assurer l’accès à internet aux habitants.

Autres objectifs du comité du Fasuce, atteindre à terme 100 sites connectés, ce qui représente 5% de la population congolaise. Concernant le budget, le fonds entend mobiliser 1% des chiffres d’affaires des opérateurs, afin de pouvoir répondre à ces priorités définies par le gouvernement. D’après le président du comité du Fasuce, Luc Missidimbazi, le fonds compte impacter davantage les communautés autochtones et les personnes vulnérables.

Pour ce qui est de son bilan, Au cours des trois dernières années, le fonds a permis la connexion de 200 sites sur l’ensemble du pays, la création d’une vingtaine de centres-multimédias et la construction d’une cinquantaine de bibliothèques.

« Avec l’appui des opérateurs qui sont des partenaires, nous sommes en train de réaliser la vision du chef de l’État, ce qui n’est pas négligeable au vu de l’impact sur la population […] Les jeunes sourds de Brazzaville, par exemple, ont bénéficié d’une formation en numérique au centre multimédia, avec un contenu adapté à leur besoin. Dans la Likouala, nous avons mené des opérations pour installer des nouveaux sites auprès des communautés autochtones », a laissé entendre Luc Missidimbazi.

Congo : un rapport pointe du doigt les faux médicaments

Le document est rédigé par Henriette Poaty, directrice scientifique à l’Institut national de recherche en sciences de la santé (IRSSA), et le Dr Blondy Mboungou-Bouesse, spécialiste en pharmacologie.

 

Selon le rapport, les conditions de conservation des médicaments de la rue sont douteuses et les notices spécifiant les effets secondaires ne sont pas toujours lues par les acheteurs ; la prescription des doses est effectuée par un non professionnel ; des associations inexpliquées des médicaments sont parfois effectuées par des acheteurs eux-mêmes ou recommandées par le vendeur.

Dans le rapport, sur le plan social, les vendeurs de ces produits exercent dans l’illégalité. Ces vendeurs interfèrent dans la profession des pharmaciens. En outre, le nom « doc » crée une sorte de dévalorisation du métier de pharmaciens ; la vente inopinée favorise la délinquance juvénile par l’accès aux drogues type Tramadol (très consommé par les adolescents). La majorité de ces produits est alimentée par un laboratoire indien et ils proviennent clandestinement de la République démocratique du Congo.

Sur le plan économique, le rapport démontre également que parfois il s’agit de bons médicaments à coût moindre, illégalement fournis par des laboratoires et pharmacies locaux ou des délégués médicaux. L’interdiction formelle d’exercice de vente de ces produits peut poser des problèmes

« Nous avons avec la Russie un grand projet de construction d’un oléoduc entre Pointe-Noire et Brazzaville. »

À quelques jours des festivités du 9 mai à Moscou, auxquelles il prendra part sur invitation de son homologue Vladimir Poutine, le Président Denis Sassou N’Guesso a évoqué, le 26 avril à Brazzaville, avec l’agence de presse russe African initiative, l’historique des liens qui unissent la République du Congo et la Fédération de Russie ainsi que l’opportunité de les consolider.

 

Monsieur le président, vous avez toujours été un ami de la Russie. Nous nous souvenons de vos visites en URSS et de vos rencontres avec Léonid Brejnev. A votre avis, la coopération avec l’Union soviétique a-t-elle eu un impact sur le développement de la République du Congo ? Quels sont les projets mis en œuvre entre le Congo et l’URSS que vous considérez comme clés ?

Le Congo et l’Union soviétique ont établi des relations diplomatiques le 16 mars 1964. Je me suis rendu plusieurs fois en Union soviétique, parfois en tant que cadre de l’armée populaire nationale, mais aussi comme ministre et chef d’État. J’ai pu rencontrer de nombreuses personnalités soviétiques, j’ai effectué une visite d’État en Union soviétique à l’invitation du président Brejnev. Donc le Congo et l’Union soviétique ont établi des relations de coopération dans plusieurs domaines. On peut dire que l’Union soviétique a formé au Congo plus d’un millier de cadres, de hauts cadres, civils et militaires. Nous avons établi avec l’Union soviétique la coopération dans d’autres secteurs : l’économie, l’agriculture, le tourisme (l’Union soviétique a construit un grand hôtel ici, le Cosmos), ainsi que dans le domaine de la santé. L’hôpital Mère-enfant Blanche Gomez, qui se trouve à Brazzaville, a été construit au cours de cette période. Aujourd’hui, l’école nationale de l’administration et de la magistrature (ENAM), qui était à l’époque l’école supérieure du parti congolais du travail, est également le résultat de la coopération avec l’Union soviétique. Le plus important, c’était aussi la coopération que nous avons eue dans le secteur de la défense et de la sécurité. La force publique de notre pays, au cours de toute cette période, a été équipée grâce à la coopération entre notre pays et l’Union soviétique. Au cours de cette même période, nos deux pays ont coopéré le soutien aux luttes de libération nationale en Afrique. Brazzaville était alors le siège du Mouvement populaire pour la libération de l’Angola. C’était une période importante de la coopération entre le Congo et l’Union soviétique, marquée par la libération de l’Angola.

Monsieur le Président, comment évaluez-vous la coopération moderne entre Moscou et Brazzaville et quels en sont les domaines les plus prometteurs ?

Dans le prolongement de la coopération que je viens d’évoquer et nous la développons avec la Fédération de Russie notamment dans le secteur pétrolier. Les sociétés russes interviennent dans le secteur de la recherche et de la production du pétrole dans notre pays. Nous avons avec la Russie un grand projet de construction d’un oléoduc entre Pointe-Noire et Brazzaville. C’est un énorme projet mais cette coopération intéresse aussi la formation des cadres du secteur de la force publique, de son équipement. En projection, nous exprimons la volonté de l’étendre dans le secteur de l’agriculture, la formation aussi des cadres civils en Fédération de Russie. Dans ce sens nous croyons que les relations entre la Fédération de Russie et le Congo sont en train de prendre un véritable élan.
Une victoire pour l’humanité

Monsieur le Président, le 9 mai marque le 80è anniversaire de la grande victoire contre le nazisme. C’est la fête la plus importante pour les citoyens de la Fédération de Russie et des pays de la CEI (Communauté des Etats indépendants). Que représente pour vous personnellement et pour les Congolais la victoire contre l’Allemagne nazie qui professait la suprématie raciale, divisait les gens en Aryens et en sous-hommes ?

La Russie a consenti un sacrifice énorme dans la lutte contre le nazisme et le fascisme. Ce sont les unités de l’Union soviétique qui sont entrées les premières à Berlin et qui ont planté le drapeau sur le Reichstag. L’histoire indique que près de 20 millions de personnes, civiles et militaires de l’Union soviétique, ont trouvé la mort dans ces luttes contre le nazisme et le fascisme : 20 millions d’hommes. C’est donc un moment important qui mérite d’être célébré, celui de la victoire des forces de la paix et de la liberté sur le nazisme. Nous serons très heureux de prendre part à ces manifestations à Moscou le 9 mai prochain. Nous, peuple d’Afrique, qui avons été les peuples dominés, écrasés, nous ne pouvons que saluer cette victoire sur les forces qui considéraient certains peuples du monde comme des peuples inférieurs. Notre peuple a pris modestement sa part à cette lutte-là. Et puisque nous sommes ici, dans ce bâtiment, pendant la Seconde Guerre mondiale ce bâtiment (le Palais du peuple NDLR) était le siège de la France libre, puisque Brazzaville avait été proclamée capitale de la France libre lorsque la France était occupée, et les Africains se sont battus aux côtés des autres forces pour vaincre le nazisme et le fascisme. Nous allons donc célébrer un moment historique très, très important à Moscou et nous saluons le sacrifice consenti par les peuples de l’Union soviétique pour atteindre cette victoire.
Et qu’attendez-vous, Monsieur le Président, de votre visite à Moscou dans le cadre de ces célébrations ?
D’abord, nous allons participer à la manifestation qui sera organisée pour saluer cette victoire. Ensuite, nous allons nous entretenir, je l’espère, avec le président Poutine afin de faire le point sur la coopération entre nos deux pays et tracer d’autres perspectives. Mais il est important de souligner que ce 9 mai sera un jour historique non pas seulement pour le peuple russe, mais pour les peuples du monde qui ont vaincu le nazisme et le fascisme. C’est donc une journée historique que nous allons célébrer prochainement à Moscou.

Appel à la multipolarité

Monsieur le Président, vous êtes un parmi les dirigeants les plus respectés du continent africain, jouissant d’une grande notoriété. Que pensez-vous que les pays africains doivent faire pour construire un monde multipolaire égalitaire ?

Les peuples d’Afrique ont d’abord souffert de longues années d’esclavage et de domination coloniale. On peut dire que le retard de l’Afrique est dû principalement à ces faits historiques. L’Afrique a connu l’esclavage, la domination coloniale et l’exploitation, et elle a dû lutter pour conquérir l’indépendance politique. Et, pour l’essentiel, tous les États africains sont indépendants. Mais la grosse bataille qui reste pour l’Afrique est celle du développement économique et social. Mais l’Afrique a ses atouts. L’Afrique ne peut plus accepter d’être un continent dominé comme elle l’a été les siècles passés. Et avec ces atouts, une population jeune, on dit que d’ici 2050, l’Afrique aura plus de presque 2 milliards d’habitants, une population jeune, éduquée. L’Afrique a des ressources naturelles immenses du sol et du sous-sol. Nous pensons que si les dirigeants et les peuples africains s’unissent, comme ils l’ont fait pour organiser la lutte de libération politique, si les peuples africains s’unissent pour le développement économique et social, ils participeront à la construction du monde aux côtés des autres peuples qui n’acceptent pas la domination. On n’a plus besoin d’un monde unipolaire. Le monde est en train de vivre des changements importants, et je crois que l’Afrique, avec ses capacités, doit prendre sa place aux côtés des autres peuples qui pensent comme elle, c’est-à-dire que les peuples sont égaux et aucun peuple n’a le droit de dominer un autre. Nous pouvons construire ensemble un monde de paix, de coopération, de développement et de bien-être pour l’ensemble des peuples du monde. Nous pensons que l’Afrique a sa place.

Monsieur le Président, que pensez-vous de l’adhésion éventuelle de la République du Congo aux BRICS ?

J’ai participé à un certain nombre de réunions des BRICS. La dernière a eu lieu en Russie. Nous avons senti que les BRICS sont en train de s’ouvrir aux autres États. Ils ne resteront plus seulement cinq. Ils ont accepté d’autres États. Je pense que c’est une belle ouverture. Les projets des BRICS sont, à notre avis, intéressants pour l’Afrique, et pour notre pays spécialement. Nous pensons que si cette ouverture des BRICS se confirme, le Congo est prêt à y prendre sa place.

Monsieur le Président, l’Afrique est appelée le plus jeune continent. A votre avis, quelle est l’influence destructrice des occidentaux sur la formation de la jeunesse africaine et quelles mesures faut-il prendre pour y faire face ?

J’ai tout à l’heure parlé de l’esclavage et de la colonisation. Je crois que ces deux phénomènes ont produit leurs effets au niveau de la mentalité des peuples. C’était aussi l’un des buts principaux : réaliser l’acculturation des hommes et faire qu’ils ne soient plus eux-mêmes. Alors, nous avons quand même observé que l’Afrique, qui a donné au monde les civilisations comme celle d’Égypte. La civilisation égyptienne, c’est une civilisation africaine, et l’Afrique n’a pas tout perdu. C’est une valeur africaine qui a résisté aux assauts de l’esclavage et aux assauts de la colonisation, surtout au plan culturel. Ce que nous nous efforçons de faire : obtenir que la jeunesse africaine s’approprie ses propres valeurs, qu’elle ne soit pas une jeunesse déstabilisée, qu’elle croie en ses propres forces et à ses propres valeurs. À ce moment-là, je parlais de 2 milliards d’habitants en Afrique en 2050. Près de 60 % seront des jeunes. Ces jeunes-là ne peuvent pas vivre en Afrique comme des personnes déracinées. Au contraire, cette jeunesse doit apporter aux autres parties du monde ce que l’Afrique possède comme valeurs et elle en a toujours ; c’est le travail qui se fait. Et nous sentons que, de plus en plus, la jeunesse africaine prend conscience de cette bataille-là. Je crois qu’elle sera menée avec succès.
Le regard des autres

Monsieur le Président. Vous êtes en pleine forme. Comment parvenez-vous à rester en bonne santé et à être actif avec votre calendrier très chargé ? Pourriez-vous partagez le secret ?

Oh non, je ne vais pas parler de moi. Je laisse les autres parler de moi. Je pense quand même que, modestement, on peut avoir une bonne hygiène de vie et rester sobre dans tout ce que l’on peut faire. Ce n’est toutefois pas le moment de parler de moi. Je laisse cela aux autres. On peut demander à tout le monde de faire un peu de sport et de marcher pour se maintenir en forme. Mais si vous observez que nous avons un peu d’énergie, tant mieux. Ce n’est toutefois pas le moment de parler de moi, merci beaucoup.

Bassin du Congo : plus de 204 000 kilomètres carrés pourraient se perdre d’ici 2050

C’est ce que révèle une étude dirigée par le Dr Yisa Ginath Yuh du WWF et de l’Université Concordia au Canada.

 

Le bassin du Congo a perdu plus de 352 000 kilomètres carrés de couvert forestier entre 1990 et 2020, soit environ 8,5 % de sa superficie forestière totale. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude. La même source prévient que si les tendances actuelles se poursuivent, entre 174 000 et 204 000 kilomètres carrés supplémentaires (soit 3,7 à 4 %) pourraient être perdus d’ici à 2050.

Les principales causes sont la croissance démographique et les changements climatiques.
Dirigée par le Dr Yisa Ginath Yuh du WWF et une équipe de six scientifiques de l’Université Concordia au Canada, l’étude a examiné les changements du couvert forestier sur une période de 60 ans en utilisant des outils modernes comme les données satellites, l’intelligence artificielle (machine learning) et l’informatique en nuage (cloud computing).

L’étude couvre une superficie de 2,3 millions de kilomètres carrés, soit environ 57 % du territoire terrestre du bassin du Congo. Elle montre que la déforestation est principalement causée par l’agriculture industrielle, l’agriculture à petite échelle et l’expansion urbaine des pressions souvent liées à des facteurs économiques plus larges. Entre 1990 et 2020, les pertes de forêt ont été en moyenne de 5,2 %, 1,2 % et 2,1 % selon les décennies.

Congo : un mandat d’arrêt international émis contre Trésor Armel Silvère Dongou

Ce mandat d’arrêt a été précédé, trois jours plus tôt, d’une réquisition aux fins d’interdiction de sortie du territoire national.

 

Le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, a émis le 25 avril, un mandat d’arrêt international contre l’ancien directeur général adjoint du Trésor public, Trésor Armel Silvère Dongou. Cette mesure a été précédée, trois jours plus tôt, d’une réquisition aux fins d’interdiction de sortie du territoire national. Il pourrait être inculpé de détournements de fonds publics commis entre 2022 et 2025.

Le Procureur a ordonné à tous les officiers et agents de la Force Publique, notamment les services d’Interpol et de la Gendarmerie, de rechercher, d’arrêter et de conduire le suspect à la Maison d’arrêt de Correction de Brazzaville via le commandement de la police judiciaire. La mesure concerne également Stéphanie Gertrude Mouaya, autre directrice générale adjointe du Trésor. Tous deux occupaient respectivement les fonctions de Trésorier central et de Receveur général.

Selon la réquisition initiale, le magistrat André Gakala Oko avait déjà révélé que les deux directeurs adjoints sortants s’activaient à organiser leur fuite vers l’étranger, alors que les enquêtes se poursuivaient pour établir la vérité. Pour garantir leur comparution régulière face à la justice, le Procureur a jugé nécessaire d’imposer cette interdiction de sortie du territoire.

Congo-Droit à l’alimentation : la FAO va renforcer sa stratétégie

Le coordonnateur du bureau régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Athman Mravili, l’a fait savoir à l’issue d’un échange avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

 

L’échange entre Athman Mravili et Isidore Mvouba ont échange sur la problématique du droit à l’alimentation et à la nutrition au Congo. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ainsi que les autres agences du système des Nations unies vont renforcer leur soutien au Congo afin de résoudre la problématique de l’alimentation et de la nutrition dans le pays.

« Avec le président de l’Assemblée nationale, nous avions évoqué les réseaux des parlementaires centrafricains qui se sont réunis récemment pour faire avancer la question de l’alimentation et de celle de la nutrition. De même, nous avions salué le leadership porté par le Congo dans la mobilisation des parlementaires sur le sujet au niveau de l’Afrique centrale, mais aussi de la manière dont le Congo va s’approprier la thématique », a expliqué le coordonnateur du bureau régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Athman Mravili.