Mer et Eaux continentales : le Congo et le Maroc vont travailler en synergie

Le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’État en mer et dans les eaux continentales, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, et le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc au Congo, Ahmmed Agargi, ont échangé le 4 juillet à Brazzaville.

 

Le Congo et le Maroc entendent poursuivre la mise en œuvre de l’accord de coopération maritime du 23 février 2010 qui appelle à la création de la commission mixte chargée du suivi dudit accord. « La formation du capital humain, la piraterie en mer, l’insécurité sont autant de défis qui nous obligent de travailler en synergie par des échanges d’expérience », a indiqué le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc au Congo, Ahmmed Agargi.

On note également l’appui du Maroc dans le domaine de la gestion des zones côtières, en matière des eaux continentales en vue de l’entretien des voies d’eau navigable facilitant le trafic fluvial. Ce pays dispose d’une expertise en matière de recherche scientifique et des capacités de formation profitables aux ressources humaines du Comité interministériel de l’action de l’État en mer et dans les eaux continentales.

A noter que les acquis du partenariat entre le Congo et le Maroc dans ce domaine sont tels que le 9 mars 2017, un mémorandum d’entente a été signé à Oyo, dans le département de la Cuvette, en vue de la création du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo par douze pays y compris le Royaume chérifien. Par ailleurs, le 12 mars 2018, un autre mémorandum a été signé à Rabat entre la Commission climat du Bassin du Congo et le centre de compétences en changements climatiques, 4C Maroc.

Des actions concrètes sont attendues pour faire avancer la coopération bilatérale, après l’échange entre le secrétaire permanent, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck et le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc au Congo, Ahmmed Agargi.

Congo : le RDD et le PSDC ne sont pas officiellement reconnus

Les deux partis de l’opposition ne figurent pas dans la liste des 42 formations politiques reconnues par la République du Congo.

 

Le de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou a publié le 30 juin dernier, un arrêté dans lequel figure une liste de 42 partis politiques officiellement reconnus pas le Congo. Dans cette liste, on remarque l’absence du Parti social-démocrate congolais (PSDC) et le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD).

Le RDD a été créé en 1990 par l’ancien président Jacques-Joachim Yhomby-Opango dont le fils, Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango, a pris les rênes à l’issue du congrès organisé du 15 au 16 décembre 2024. Le PSDC quant à lui est présidé par Clément Mierassa depuis 1990. Il a été candidat aux présidentielles de 1992 et 2009 sous les couleurs de son mouvement.

A noter que les deux formations politiques appartiennent plateforme des partis de l’opposition dénommée « Rassemblement des forces du changement » (RFC) avec pour coordonnateur Clément Mierassa et Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango, membre du collège des présidents.

Créer cette année 2025, la plateforme a pour objectif de conquérir le pouvoir de manière démocratique à l’élection présidentielle de 2026.

Congo : ECAir signe son retour sur la scène aéronautique

La compagnie aérienne nationale du Congo, a réussi le lancement de ses premiers vols vers Douala, Yaoundé et Libreville.

 

C’est un grand retour sur la scène aéronautique régionale que signe Equatorial Congo Airlines (ECAir). La compagnie aérienne Congolaise a procédé au lancement de ses premiers vols vers Douala, Yaoundé au Cameroun et Libreville, au Gabon. Les vols inauguraux ont eu lieu cette semaine : lundi vers le Cameroun (Douala et Yaoundé) et mardi vers le Gabon (Libreville).

Opérant avec un Boeing 737-700 NG (Nouvelle génération), la compagnie assure désormais deux vols aller-retour par semaine vers le Cameroun (Douala et Yaoundé) les lundis et vendredis, et deux vols aller-retour vers le Gabon (Libreville) les samedis et dimanches.

Ces premières liaisons régionales depuis Brazzaville vers les trois capitales stratégiques d’Afrique centrale ont été marqués ponctualité, la qualité de service et l’accueil. Portée par l’État congolais ce lancement représente bien plus qu’une simple reprise de lignes : c’est l’accomplissement d’une promesse de relier les peuples avec professionnalisme.

L’horizon s’annonce prometteur avec le renforcement prévu de la flotte en vue de l’ouverture de nouvelles lignes vers d’autres capitales d’Afrique centrale et certaines villes d’Afrique de l’Ouest. Les voyageurs peuvent réserver leurs billets dans les agences de voyages partenaires, en ligne sur www.fly-ecair.com ou via l’application mobile Fly ECAir.

Le Congo veut intégrer Commission internationale du peuplier

Le pays de Sassou N’Guesso a déposé l’instrument d’adhésion au siège de la FAO à Rome, pendant la quarante-quatrième session de sa Conférence.

 

La République du Congo sollicite son adhésion à la Commission internationale du peuplier (CIP). Le pays a déposé l’instrument d’adhésion au siège de la FAO à Rome, pendant la quarante-quatrième session de sa Conférence.

Selon les experts, cette demande d’adhésion du Congo est la résultante du lobbying mené par Rosalie Matondo, ministère de l’Économie forestière, à la suite de son intervention faite à Bordeaux, lors de la vingt-septième session de la CIP qui s’était déroulée du 22 au 26 octobre 2024.

La remise des documents a été effectuée par Henri Okemba, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Congo en Italie, représentant permanent auprès des institutions des Nations unies.

Pour la République du Congo, l’adhésion à la CIP sera une opportunité de développement de la bio économie dont le pays pourra bénéficier, tant dans des échanges techniques de haut niveau que des nouvelles provenances. C’est également une opportunité dans la mise en œuvre de la décennie des Nations unies pour l’afforestation et le reboisement.

La CIP a été créée en 1947 durant la « Semaine internationale du peuplier » organisée par le gouvernement français, elle est constituée de 38 membres. À sa dixième session en 1959, la conférence a adopté une convention aux termes de laquelle la Commission entre dans le cadre de la FAO. La Convention est entrée en vigueur le 26 septembre 1961.

Elle entre autres le rôle d’étudier et de s’engager sur les aspects scientifiques, techniques, sociaux, économiques et environnementaux de Populus et d’autres arbres à croissance rapide ; de faciliter les échanges de pratiques de gestion durable, de connaissances, de technologies, et de matériel entre chercheurs, développeurs, producteurs et utilisateurs ; d’établir des programmes de recherche en commun ; d’encourager l’organisation de congrès combinés avec des voyages d’étude ; de faire rapport et d’adresser des recommandations à la Conférence de la FAO par l’intermédiaire du directeur général ; d’adresser des recommandations aux commissions nationales ou à d’autres organismes nationaux prévus à l’article IV de la présente Convention, par l’intermédiaire du directeur général et des gouvernements intéressés.

 

AGL lance sa campagne « Moving Africa Forward » pour la CAN Féminine au Maroc

Dans le cadre de son partenariat stratégique avec la Confédération Africaine de Football (CAF), Africa Global Logistics (AGL), acteur majeur de la logistique sur le continent, lance sa campagne « Moving Africa Forward » à l’occasion de la CAN Féminine qui se tient au Maroc du 5 au 26 juillet prochain.

 

« Moving Africa Forward » est le slogan officiel d’AGL pour les deux compétitions de football qui se tiennent au Maroc cette année : la CAN Féminine 2024 (reportée à cet été) et la CAN 2025. Il incarne l’engagement d’AGL à soutenir le football africain et plus largement, à contribuer à la transformation du continent.

En effet, AGL est convaincu que le football, tout comme la logistique, est un puissant levier de développement économique, social et d’inclusion à travers toute l’Afrique. Tous deux connectent les populations, créent des opportunités et soutiennent les économies locales.

Football et logistique : même combat pour l’inclusion des femmes

Chez AGL, l’inclusion des femmes est une priorité. Cela se traduit notamment par un accès croissant à des postes de direction. En 2024, les femmes représentaient 20% des collaborateurs d’AGL et 25% des managers. Dans un secteur du transport et de la logistique, historiquement masculin, ces chiffres témoignent d’une dynamique positive, ouvrant la voie à une nouvelle génération de jeunes femmes qui voient désormais cette industrie comme porteuse d’opportunités propices à leur épanouissement et à leur réussite.

En s’associant au football féminin, AGL fait ce parallèle entre deux univers longtemps perçus comme réservés aux hommes : la logistique et le sport. Cette campagne vient souligner la volonté d’AGL, de fairebouger les lignes et d’encourager la diversité et l’inclusion sur tous les terrains et à tous les niveaux.

« Je suis particulièrement fière de porter cette campagne « Moving Africa Forward », qui fait écho à l’engagement d’AGL en faveur de l’inclusion des femmes. C’est notre manière de dire que l’avenir du continent se construira avec les femmes, dans tous les domaines : sur le terrain comme en entreprise. Soutenir la CAN Féminine, c’est aussi l’occasion de célébrer les femmes africaines et d’investir dans une Afrique plus inclusive, plus équitable et résolument tournée vers l’avenir. » déclare Khadija Komara,Directrice de la Communication et du Mécénat chez AGL

Une campagne engagée et panafricaine

« Moving Africa Forward » est une campagne à la fois interne et externe. Elle vise à sensibiliser les collaborateurs d’AGL autour des enjeux d’inclusion et de diversité, tout en clamant haut et fort son engagement auprès de ses parties prenantes externes.

Pensée comme une initiative panafricaine, la campagne sera déployée en print et sur les réseaux sociaux, par les filiales AGL présentes dans les pays qualifiés à la CAN Féminine, avec des actions concrètes sur le terrain, notamment :

• Une campagne d’affichage autour du concept de « l’effet miroir » : des visuels valorisant des femmes sportives d’AGL dans leurs deux univers
• Une série de portraits : des vidéos « miroir » mettant en lumière des collaboratrices sportives d’AGL diffusées sur les réseaux sociaux. A travers leurs témoignages, elles illustrent comment ces deux univers (le sport et l’entreprise) peuvent devenir des leviers puissants d’émancipation pour les
femmes en Afrique ;
• La participation de femmes sportives d’AGL à la cérémonie d’ouverture de la CAN Féminine au Maroc, aux côtés de Philippe Labonne, Président d’AGL
• Une mobilisation interne : durant toute la compétition les collaborateurs seront invités à porter un t-shirt avec des messages engagés, pour afficher leur soutien à l’inclusion des femmes.
• Des initiatives de mécénat et de sponsoring, en soutien à des projets locaux en lien avec le sport et les femmes

En plaçant les femmes – et tout particulièrement celles d’AGL – au cœur de cette campagne, AGL affirme que l’inclusion n’est pas une option, mais une condition essentielle pour faire avancer l’Afrique durablement.

Site web de la campagne d’AGL sur la CAN Féminine : https://www.aglgroup.com/agl-x-caf/ Suivez AGL sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer de la campagne.

À propos d’Africa Global Logistics (AGL)

AGL est l’opérateur logistique de confiance en Afrique, offrant des solutions logistiques, portuaires, maritimes et ferroviaires. Avec plus de 23 000 collaborateurs présents dans 50 pays, AGL s’appuie sur son expertise développée depuis de nombreuses années, pour fournir des services sur mesure et innovants à ses clients africains et internationaux. L’ambition d’AGL est de contribuer durablement à la transformation de l’Afrique. AGL est également présent en Haïti, au Timor oriental et en Indonésie.

Congo : les ministres valident l’attribution du permis « Nzombo » à la Société nationale des pétroles

Le texte a été soumis mercredi 02 juillet, à l’examen du Conseil des ministres par Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures.

 

Le projet de décret portant attribution à la Société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Nzombo », a été adopté en Conseil des ministres après examen et discussion.

La zone d’exploration du permis « Nzombo » est située dans l’offshore profond du bassin côtier, à des profondeurs d’eau comprises entre 1 000 m et 1 500 m, sa superficie totale est d’environ 1 053 km². Le permis « Nzombo » résulte du regroupement et du redécoupage des blocs libres Marine XXX, Marine XIX ainsi que d’une petite partie de la superficie du permis Haute mer A, désormais libre. Il vise à optimiser l’exploration du potentiel en hydrocarbures des formations carbonatées de l’Albien. Il convient, par ailleurs, de noter que ce permis est situé à proximité des installations du permis Moho, ce qui, en cas de découverte, permettra la mise en œuvre de synergies, en vue d’une exploitation des ressources hydrocarbures dans des conditions aussi efficientes que possible.

A cet effet, la société TotalEnergies EP Congo, a manifesté son intérêt pour le permis de recherche « Nzombo » et par lettre référencée 202502/041/SNPC/DG/SG du 18 février 2025, la Société nationale des pétroles du Congo a officiellement formulé une demande d’attribution de ce permis auprès de l’administration des Hydrocarbures.

En raison de sa localisation en mer très profonde, le permis d’exploration « Nzombo  » aura une durée de validité initiale de six ans et pourra faire l’objet de deux renouvellements de trois ans chacun, selon les conditions prévues par les textes en vigueur.

Pour la valorisation du potentiel « Nzombo  », la Société nationale des pétroles du Congo, titulaire du permis, est autorisée à s’associer à d’autres partenaires. La société TotalEnergies est désignée opérateur dudit permis. Les associés de la Société nationale des pétroles du Congo sur ce permis verseront un bonus relatif à son attribution. Ce bonus ne constitue pas un coût récupérable.

Congo : les ministres approuvent une réorganisation de la gendarmerie

Un projet de loi fixant les missions, l’organisation et le fonctionnement de la gendarmerie nationale a été présenté mercredi 02 juillet au Conseil des ministres.

 

Les ministres ont approuvé le projet de loi fixant les missions, l’organisation et le fonctionnement de la gendarmerie nationale. C’était au cours du Conseil des ministres qui s’est réuni mercredi 02 juillet, sous la supervision du président Denis Sassou N’Guesso. C’est le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, qui a défendu ledit projet de loi soumis à l’examen des membres du Conseil.

Le projet de texte soumis à l’examen comprend dix articles regroupés en cinq titres, et vise à offrir à la gendarmerie nationale un cadre structurel mieux adapté. Jusqu’ici, la gendarmerie nationale, composante de la force publique, est régie par l’ordonnance n°5-2001 du 5 février 2001. Ce texte de portée législative, pris dans un contexte de sortie de crise, n’est plus en adéquation avec le contexte sécuritaire et organisationnel actuel.

Ainsi, il est apparu nécessaire de réorganiser cette institution en la dotant d’une nouvelle architecture juridique, plus appropriée pour lui permettre de remplir avec efficacité les missions qui lui sont assignées. Le projet de loi fixant les missions, l’organisation et le fonctionnement de la gendarmerie nationale transmis au Parlement pour examen et adoption.

Congo : le Conseil des ministres s’est réuni mercredi 2 juillet 2025

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso a présidé mercredi 2 juillet, le Conseil des ministres. Voici le compte rendu du Conseil.

 

Huit affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

-Un projet de loi au titre du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation ;

-Deux projets de loi et un projet de décret au titre du ministère des Hydrocarbures ;

-Trois projets de décret au titre du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique ;

-Des nominations au titre du ministère de l’Economie forestière.

I/- Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Charles Richard Mondjo, ministre de la Défense nationale, pour compte et au nom de M. Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation en mission, a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de loi fixant les missions, l’organisation et le fonctionnement de la gendarmerie nationale.

La gendarmerie nationale, composante de la force publique, est, jusqu’à ce jour, régie par l’ordonnance n°5-2001 du 5 février 2001. Ce texte de portée législative, pris dans un contexte de sortie de crise, n’est plus en adéquation avec le contexte sécuritaire et organisationnel actuel. C’est ainsi qu’il est apparu nécessaire de réorganiser cette institution en la dotant d’une nouvelle architecture juridique, plus appropriée pour lui permettre de remplir avec efficacité les missions qui lui sont assignées. Le projet de texte soumis à l’examen comprend dix articles regroupés en cinq titres, et vise à offrir à la gendarmerie nationale un cadre structurel mieux adapté.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi fixant les missions, l’organisation et le fonctionnement de la gendarmerie nationale.

Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

 II/- Ministère des Hydrocarbures

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, a soumis à l’examen du Conseil des ministres deux projets de loi et un projet de décret.

Le premier texte présenté est un projet de loi portant approbation du contrat de partage de production du permis Marine XXIX A, signé le 24 avril 2025 entre la République du Congo, la Société nationale des pétroles du Congo et la société Oriental Energy SAU.

Le permis d’exploration Marine XXIX A est situé dans le bassin côtier, en offshore peu profond, avec une bathymétrie comprise entre 10 et 50 mètres. Sa superficie est estimée à 752 km². Les objectifs visés sur ce bloc concernent les réservoirs des formations post- et pré-salifères.

Les études d’évaluation du gisement, menées sur l’ensemble du système sédimentaire, mettent en évidence des volumes significatifs d’hydrocarbures sur le bloc d’exploration Marine XXIX A. Dans le scénario de base, les volumes d’hydrocarbures en place sont estimés à 92 milliards de barils.

Sur cette base, la société Ganergy Heavy Industry Group Co. Ltd, via sa filiale de droit congolais dénommée Oriental Energy SAU, a réitéré son intérêt pour le permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dénommé Marine XXIX A. Dans cette optique, une enquête d’utilité publique a été diligentée en Chine, du 20 au 28 mai 2023, afin de vérifier les capacités techniques et financières de ladite société à assurer le rôle d’opérateur à travers sa filiale. À l’issue de cette enquête, les membres de la mission ont émis un avis favorable.

Par décret n°2024-59 du 8 février 2024, un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux, dénommé Marine XXIX A, a été attribué à la Société nationale des pétroles du Congo. Ce permis est valable pour une durée initiale de quatre ans, renouvelable deux fois pour une période de trois ans à chacune, conformément aux dispositions de l’article 42 de la loi n°28-2016 du 12 octobre 2016 portant Code des hydrocarbures.

Le deuxième texte présenté par le ministre des Hydrocarbures est un projet de loi portant approbation du contrat de partage de production du permis Nanga V, signé le 24 avril 2025 entre la République du Congo, la Société nationale des pétroles du Congo et la société Oriental Energy SAU.

La zone d’exploration du permis Nanga V est située dans l’onshore du bassin côtier, précisément dans le département du Kouilou. Elle couvre une superficie d’environ 164 km², conformément au décret 2025-131 du 18 avril 2025 modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°2024-206 du 23 mai 2024.

Les permis voisins, notamment MKB et Banga Kayo, ont fait l’objet de campagnes d’exploration et de développement ayant confirmé la présence de réservoirs riches en hydrocarbures. Des indices de pétrole ont été identifiés dans les formations de Mengo et de Djeno. Les grès de Mengo, présentant des caractéristiques pétrophysiques similaires à celles observées dans les champs de MKB et Banga Kayo, constituent l’objectif principal de l’exploration sur le permis Nanga V, tandis que les grès de Djeno en représentent l’objectif secondaire.

Dans ce contexte, la société Ganergy Heavy Industry Group Co. Ltd, par l’intermédiaire de sa filiale de droit congolais Oriental Energy SAU, avait manifesté son intérêt pour ce permis d’exploration d’hydrocarbures liquides et gazeux.

Le 23 mai 2024, par décret n°2024-206, le permis d’exploration d’hydrocarbures liquides et gazeux Nanga V avait été attribué à la Société nationale des pétroles du Congo. Ce permis, d’une durée initiale de quatre ans, est renouvelable deux fois pour une période de trois ans chacune, conformément aux dispositions de l’article 42 de la loi n°28-2016 du 12 octobre 2016 portant Code des Hydrocarbures.

Dans le cadre d’une synergie d’exploration avec les permis environnants, un léger redécoupage de ce permis a été opéré, ramenant la superficie de 175,5 km² à 164 km². A cet effet, en date du 18 avril 2025, un nouveau décret 2025-131, modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°2024-206 du 23 mai 2024 a été pris.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé les deux projets de loi. Ils seront transmis au Parlement pour examen et adoption. 

Enfin, le troisième texte soumis à l’examen du Conseil des ministres par M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, est un projet de décret portant attribution à la Société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Nzombo ».

La zone d’exploration du permis « Nzombo » est située dans l’offshore profond du bassin côtier, à des profondeurs d’eau comprises entre 1 000 m et 1 500 m, sa superficie totale est d’environ 1 053 km². Le permis « Nzombo » résulte du regroupement et du redécoupage des blocs libres Marine XXX, Marine XIX ainsi que d’une petite partie de la superficie du permis Haute mer A, désormais libre. Il vise à optimiser l’exploration du potentiel en hydrocarbures des formations carbonatées de l’Albien. Il convient, par ailleurs, de noter que ce permis est situé à proximité des installations du permis Moho, ce qui, en cas de découverte, permettra la mise en œuvre de synergies, en vue d’une exploitation des ressources hydrocarbures dans des conditions aussi efficientes que possible.

A cet effet, la société TotalEnergies EP Congo, a manifesté son intérêt pour le permis de recherche « Nzombo » et par lettre référencée 202502/041/SNPC/DG/SG du 18 février 2025, la Société nationale des pétroles du Congo a officiellement formulé une demande d’attribution de ce permis auprès de l’administration des Hydrocarbures.

En raison de sa localisation en mer très profonde, le permis d’exploration « Nzombo  » aura une durée de validité initiale de six ans et pourra faire l’objet de deux renouvellements de trois ans chacun, selon les conditions prévues par les textes en vigueur.

Pour la valorisation du potentiel « Nzombo  », la Société nationale des pétroles du Congo, titulaire du permis, est autorisée à s’associer à d’autres partenaires. La société TotalEnergies est désignée opérateur dudit permis. Les associés de la Société nationale des pétroles du Congo sur ce permis verseront un bonus relatif à son attribution. Ce bonus ne constitue pas un coût récupérable.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant attribution à la Société nationale des pétroles du Congo d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « Nzombo ».

III/- Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a soumis à l’examen du Conseil des ministres trois projets de décret.

Le premier texte présenté est un projet de décret portant approbation des statuts du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria). Dans le cadre de la mise en œuvre de la vision gouvernementale sur la transformation numérique, le recours à l’intelligence artificielle ainsi qu’aux technologies innovantes et les services numériques, le gouvernement s’est engagé à entreprendre une série des réformes juridiques et institutionnelles dans le secteur du numérique, afin d’optimiser et de capitaliser les incidences socio-économiques multisectorielles liées à l’utilisation de l’intelligence artificielle.

La loi n°14-2024 du 23 mai 2024 portant création du Caria, établissement public administratif, dispose en son article 8 que les règles relatives à l’organisation, au fonctionnement et au contrôle, ainsi que le statut du personnel sont fixées par les statuts approuvés en Conseil des ministres.

Rappelons que conformément à la loi citée supra, ce centre permettra aux chercheurs africains de mener et de diffuser des travaux de recherches de pointe en intelligence artificielle, dans une approche centrée sur l’homme afin de maximiser les avantages, de relever les défis du développement et l’utilisation de cette technologie en vue de la transformation socio-économique du continent en général et de notre pays en particulier.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation des statuts du centre africain de recherche en intelligence artificielle.

Poursuivant son propos, M. Léon Juste Ibombo a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un deuxième texte. Il s’agit d’un projet de décret fixant la procédure de retrait du label start up du numérique et de l’innovation technologique.

Dans le cadre du développement du numérique en tant que levier d’une nouvelle croissance financière et inclusive, le gouvernement s’est engagé dans une réforme institutionnelle et juridique, afin d’optimiser et assurer résolument le développement de l’économie numérique au Congo.

Le gouvernement, à travers la loi n°71-2022 du 16 août 2022 portant attribution du label start up du numérique et de l’innovation technologique en République du Congo, est parvenu à fédérer l’ensemble des acteurs de l’écosystème entrepreneurial autour de l’ambition de création et de croissance des startups numériques et de l’innovation technologique.

Tenant compte des enjeux du développement des startups, la loi précitée prévoit, en son article 11, la procédure d’attribution et de retrait du label start up du numérique et de l’innovation technologique.

Le décret en examen, proposé en application des dispositions de l’article 11 alinéa 4 de la loi susvisée, permet aux personnes morales et physiques de déposer leur demande via la plateforme des startups, accompagnée des pièces administratives requises. Le projet de décret soumis à l’examen du Conseil des ministres est composé de huit articles structurés en quatre chapitres.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant la procédure de retrait du label startup du numérique et de l’innovation technologique.

Le troisième et dernier texte présenté par M. Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, est un projet de décret fixant les attributions, la composition et le fonctionnement de la commission de labellisation des startups du numérique et de l’innovation technologique.

La loi n° 71-2022 du 16 aout 2022 citée supra prévoit l’existence d’une commission de labellisation des startsups du numérique et de l’innovation technologique. Cette commission est un organe chargé d’émettre des avis relatifs aux demandes d’attribution du label start up et adressées au ministre en charge du numérique par toute entreprise ou personne physique remplissant les conditions prévues par la loi.

Le projet de décret soumis en examen au Conseil des ministres, pris en application de l’article 9 de la loi susvisée, fixe les attributions et la composition de la commission de labellisation. Il est structuré en dix-neuf articles et cinq chapitres.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions, la composition et le fonctionnement de la commission de labellisation des startups du numérique et de l’innovation technologique.

IV/-  Des nominations

Pour terminer, au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé aux nominations suivantes :

Sont ainsi nommés :

Ministère de l’Economie forestière

  • Inspecteur général des services de l’économie forestière : M. Tabaka Mexan Guillaume, ingénieur des eaux et forêts de la catégorie I, échelle 1, 2e échelon.
  • Directeur général de l’économie forestière : M. Boussiengue Célestin, ingénieur des eaux et forêts de la catégorie I, échelle 1, 2e échelon.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h00.

 

Fait à Brazzaville, le 2 juillet 2025

Pour le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement, en mission,

Le ministre des Hydrocarbures

Bruno Jean Richard Itoua

 

Congo-Convention d’établissement : les députés tiennent au respect des engagements

La Commission économie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale a lancé, le 1er juillet à Brazzaville, la campagne de sensibilisation des sociétés bénéficiaires des conventions d’établissement.

 

Une campagne de sensibilisation des sociétés bénéficiaires des conventions d’établissement a été lancée mardi 1er juillet. Initié par la Commission économie, finances et contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale, qui veut s’assurer du respect l’exécution du budget de l’Assemblée nationale notamment la prise en compte du volet création d’emplois.

Ladite opération va consister à la descente, sous peu, sur le terrain des équipes techniques des impôts, des douanes, de l’Agence congolaise pour l’emploi (ACPE) et les techniciens de la Commission économie et finances.

Selon le député Paul Matombé, memebre de la commission, ces conventions résultent d’une charte d’investissements qui accorde la lassitude au gouvernement de délivrer les conventions d’établissement dans lesquelles il est établi des obligations vis-à-vis des entreprises et des avantages pour les accompagner dans le cadre de leur installation. Il s’agit, entre autres, des avantages fiscalo-douaniers.

Des responsables d’une dizaine d’entreprises ayant bénéficié de ces avantages de l’Etat ont déjà été entretenus par le premier vice-président de la Commission économie, finances et du contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale, Thierry Hobié, en présence du directeur général des Impôts, Ludovic Itoua, et des représentants des Douanes et de l’ACPE.

Congo : la 13e réunion du Cyberdrill régional 2025 s’est ouvert à Kintélé

Les participants vont tester la résilience des systèmes de sécurité des Etats face à la montée inquiétante des cyberattaques afin de préparer une réponse proportionnelle à la menace.

 

Le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a présidé, le 1er juillet à Kintélé, l’ouverture de la 13e réunion du Cyberdrill régional 2025. L’atelier qui va se clôturer le 4 juillet réunit des agences de cybersécurité, les forces de l’ordre et autres institutions compétentes dans la cybersécurité des Etats de l’Afrique centrale. Il sera question au cours de cet atelier, de renforcer la coopération stratégique et l’échange d’information entre Etats de la sous-région afin de minimiser l’impact des cybermenaces dans l’espace communautaire. L’atelier vise également à renforcer la cyber-résilience par la protection des infrastructures critiques dans les pays membres.

Quelques thématiques seront développées au cours de cette treizième session du Cyberdrill régional notamment la « Lutte contre sur la cybercriminalité en Afrique, perspectives issues de l’évaluation 2025 des cybermenaces en Afrique ; analyse du renseignement en cybercriminalité et renforcer la résilience cybemétique nationale en Afrique : priorités bonnes pratiques et coordination inter-agences ».

Ce sera une occasion pour les participants de tester la résilience des systèmes de riposte des Etats face au phénomène grandissant en vue de renforcer les mécanismes de coordination interinstitutionnelle et de partage d’information. Il s’agira aussi d’évaluer la maturité et la capacité des cadres dans la réponse à l’échelle nationale et régionale dans le but de co-construire une doctrine africaine de la cybersécurité.