Congo : la Cameps adopte son manuel d’assurance qualité

La Centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé (Cameps) a tenu jeudi 25 juillet, à Brazzaville la session ordinaire du Conseil d’administration.

 

Le Cameps vient d’adopter son manuel d’assurance qualité et des procédures techniques. C’était pendant la tenue jeudi 25 juillet à Brazzaville, de la session ordinaire du Conseil d’administration. La session ordinaire du Conseil d’administration de la Cameps a eu pour principal but de valider les activités que la structure a réalisées en 2023, notamment celles liées aux finances.

En dehors de l’adoption du manuel d’assurance qualité, le Conseil d’administration a également autorisé sa mise en œuvre. Ce manuel contient l’ensemble des dispositions définies pour garantir que les médicaments sont de la qualité requise pour l’usage auquel ils sont destinés.

L’assurance qualité permet entre autres de démontrer le respect des règles de qualité tout au long de la chaîne de production en répondant aux exigences de la certification, du marché, entre autres.

Pour rappel, la Cameps a pour missions d’acquérir les médicaments et produits essentiels de santé ; de fournir ces médicaments aux formations sanitaires publiques et privées et de les rendre disponibles et accessibles à moindre coût sur toute l’étendue du territoire national.

Congo-Festival international Bilili pour tous : appel à candidature de films

Les cinéastes ont jusqu’au 30 septembre pour s’inscrire à cette première édition du Festival international Bilili pour tous.

 

Le thème choisi pour la première édition est « Amenons le cinéma partout et pour tous ». L’initiative vise à explorer les différentes formes d’expression cinématographique et à promouvoir l’accès à la culture pour tous.

L’appel à candidature de films est ouvert depuis le 20 juillet dernier et se poursuit jusqu’au 30 septembre. Le festival international bilili se déroulera en 2025 en République démocratique du Congo. A l’occasion de ce rendez-vous annuel, les cinéastes sont appelés à soumettre à la fois des anciens comme des récents films.

« Peu importe l’année de production de votre film, nous sommes impatients de découvrir vos créations uniques et inspirantes, qui reflètent la richesse et la diversité du monde du cinéma ; et de les partager avec un large public », a confié l’organisation.

Festival international bilili pour tous entent organiser des séances de projection de films au profit notamment des personnes en situation de handicap et de celles vivant dans des milieux ruraux où les salles de cinéma sont rares.

Les catégories de compétition sont : court métrage fiction, court métrage documentaire, long métrage fiction, long métrage documentaire, court métrage animation, long métrage animation. On note également une catégorie dédiée au reportage.

Congo : la 2ème édition de la FIAC se tiendra en août

Ce rendez-vous de l’artisanat vise à promouvoir l’entreprenariat en Afrique et à favoriser l’éclosion de ce secteur.

 

La foire internationale de l’artisanat du Congo (FIAC) se tiendra du 13 au 25 août 2024. La 2ème édition de la foire réunira près d’une vingtaine de pays africains au tour de plusieurs activités. Expositions, ventes, ateliers de rencontres culturelles et bien d’autres activités meubleront cet évènement. Plusieurs problématiques seront débattues entre acteurs venus de divers horizons, notamment celle de l’autonomisation des jeunes à travers l’entrepreneuriat.

« L’organisation de la 2ème édition de la foire internationale de l’artisanat du Congo (FIAC) revêt une importance capitale, d’autant plus qu’elle contribue à la création d’emplois et au partage d’expériences entre les pays africains. Cette édition est si particulière parce qu’elle rassemblera le 12 août des ministres africains en charge de l’artisanat au cours de la réunion du comité africain pour le développement et la promotion de l’artisanat durant laquelle les acteurs clés discuterons de l’avenir de ce secteur », a fait savoir la ministre des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo.

Le thème de cette édition est « La transformation locale des ressources naturelles par les artisans, défis et perspectives ».

Cette édition rassemblera le 12 août des ministres africains en charge de l’artisanat au cours de la réunion du comité africain pour le développement et la promotion de l’artisanat durant laquelle les acteurs clés discuterons de l’avenir de ce secteur ».

Congo : le Pr Francine Ntoumi nommé ambassadrice nationale de l’UNICEF

Cette nomination est une reconnaissance à son engagement à favoriser l’accès des jeunes filles à la recherche scientifique dans le domaine de la santé.

 

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a nommé, le 17 juillet à Brazzaville, la professeure Francine Ntoumi ambassadrice nationale de l’UNICEF au Congo. Cette nomination fait suite à son engagement à favoriser l’accès des jeunes filles à la recherche scientifique dans le domaine de la santé.

La cérémonie de nomination de la Pr Francine Ntoumi en qualité d’ambassadrice nationale de l’UNICEF au Congo a été ponctuée par une signature du protocole d’accord y relatif entre la chercheuse et la représentante de l’UNICEF au Congo, Chantal Umutoni.

« Outre votre combat quotidien sur la recherche scientifique dans le domaine de la santé au Congo et sur le continent africain, c’est votre travail en faveur de la jeune génération particulièrement des filles que je voudrais saluer. Pour vous, le cycle de pauvreté et d’injustice que subissent nos sociétés ne cessera pas tant que les droits des enfants ne seront reconnus et réalisés. Ainsi, la réduction des inégalités en matière d’éducation et de santé qui frappent, de façon injuste les filles plus que les garçons, est le moteur de votre engagement », a indiqué la représentante du Fonds des Nations unies pour l’enfance, Chantal Umutoni.

L’ambassadrice national de l’UNICEF au Congo aura entre autres pour missions de favoriser l’accès à une éducation de qualité particulièrement aux jeunes filles, accompagner les adolescentes durant leur cycle menstruelle, qui est la cause d’absentéisme de plusieurs jeunes filles à l’école, lutter contre les violences à l’égard des enfants ainsi que promouvoir la santé natale des jeunes mamans.

La professeure Francine Ntoumi, biologiste moléculaire de formation, s’est engagée dès le début de sa carrière dans la lutte contre le paludisme.

En 2008, elle crée la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale et devient quelques années plus tard la première femme africaine à prendre la tête du secrétariat de l’Initiative Multilatérale sur le Paludisme. Elle est aussi chef de laboratoire et professeure-associée à l’Institut de Médecine Tropicale de l’Université de Tubingen en Allemagne et enseignante-chercheuse à la Faculté des Sciences et Techniques de l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville. Francine Ntoumi a publié ses travaux dans plusieurs revues scientifiques et a reçu plusieurs prix et distinctions, notamment les prix Kwame Nkrumah, Georg Forster, Christophe Mérieux et la Croix du service fédéral allemand.

Congo : la chaîne Tsiéléka écope d’un blâme

C’est ce qui ressort de la plénière du collège des membres du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC).

 

Tsiéléka Média reçoit d’un blâme assorti des excuses dans son prochain éditorial. C’est la décision du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) qui a tenu sa plénière mardi 16 juillet 2024.

« En date du samedi 22 juin 2024, Tsiéléka Media a mis en ligne, un éditorial exprimant sa prise de position sur la séance de questions orales au gouvernement avec débat, qui avait eu lieu vendredi 21 juin. Après analyse du document en cause et audition  des responsables de Tsiéléka média, la commission a relevé qu’il y a eu dans cette production, manipulation de l’opinion publique par confusion  des genres journalistiques entre le reportage, l’éditorial diffamatoire par l’emploi de termes de mépris  comme  »populisme dangereux ‘’ ; volonté  de mettre les peaux de banane sur le premier ministre, un scénario destructeur au  détriment de la stabilité politique», a fait savoir Agnès Isabelle Nioko, secrétaire-Comptable du CSLC, lors de la plénière du collège des membres du CSLC.

Tsiéléka Média est accusé d’avoir enfreint aux normes et règles du métier de journaliste, par la diffusion d’un éditorial sous la forme d’un reportage, créant ainsi une confusion de genres journalistiques visant la manipulation de l’opinion publique et comportant des accusations infondées, constitutives de diffamation suivant les articles 195 et 197 de la loi n°8 du 12 novembre 2001 sur la liberté de l’information et de la communication.

Selon le CSLC, la diffusion de cet éditorial a retenu l’attention du conseil supérieur de la liberté de communication qui a procédé par auto-saisine de la commission administrative et juridique chargée de la déontologie et de l’éthique, conformément à l’article 6 du manuel de procédure.

Congo-Port autonome de Pointe-Noire : vers de nouvelles stratégies de fonctionnement

Le Comité national de facilitation et de simplification du passage portuaire a tenu, le 16 juillet à Brazzaville, son comité de pilotage.

 

Des experts et acteurs publics et privés du Port autonome de Pointe-Noire, de la douane, des transitaires et autres se sont réunis mardi 16 juillet à Brazzaville. L’objectif de ce comité de pilotage était de trouver de nouvelles stratégies visant à améliorer la chaîne de passage portuaire des marchandises au Port autonome de Pointe-Noire, en termes de coûts et de délais des opérations.

Ces experts ont évalué les dysfonctionnements constatés dans le circuit de livraison et de dédouanement des marchandises en vue de proposer une nouvelle approche qui permettrait de fluidifier le processus. Il était aussi question de corriger la léthargie administrative liée aux prix jugés élevés de l’ensemble des taxes, mais aussi à la durée des opérations de contrôle et de livraison des marchandises dans la chaîne de passage portuaire.

Le comité de pilotage a prévu la mise en place d’un plan d’action qui sera transmis au gouvernement. Celui-ci est structuré en neuf points et vise, entre autres, la mise en place d’un cadre règlementaire qui soit stabilisé pour pouvoir maîtriser l’action réglementaire.

Congo-baccalauréat général session 2024 : plus de 40000 admis

Les résultats du baccalauréat général session de juin 2024, ont été délibérés mardi 16 juillet à Brazzaville.

 

40.375 candidats ont été déclarés admis à cet examen d’Etat sur l’ensemble du territoire national, soit un pourcentage de 45,68%. Cette information a été donnée par le président général des jurys au baccalauréat général, Dominique Oba.

Dans un extrait tiré d’une publication de nos confrères de vox.cg, Dominique Oba a déclaré : « Nous sommes satisfaits des résultats de 40.375 admis soit un taux d’admission de 45,68 % contre 44,51 % l’année passée. Un pourcentage légèrement en hausse de 1, 17%. Nous n’avons eu aucune difficulté lors du processus du déroulement du baccalauréat, du traitement jusqu’à la délibération de cet examen »

Notons que le taux d’admission par départements n’a pas été dévoilé.

Congo-Recrutement à la fonction publique : des injustices signalées

Les personnes vivant avec handicap (PVH) ont dénoncé des injustices lundi 15 juillet, à Brazzaville lors d’une rencontre citoyenne.

 

Le président du parti Les Souverainistes, Uphrem Dave Mafoula, a convoqué lundi 15 juillet, une réunion avec les PVH. Il était question de permettre à ces personnes de parler des difficultés auxquelles elles font face au quotidien. Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre du « Mbongui tour », initié par ce leader de parti.

Ces PVH ont dénoncé en premier lieu la discrimination, la ségrégation et le rejet qu’elles subissent lors des recrutements à la fonctions publique. Pour les PVH, leurs dossiers d’intégration à la fonction publique sont toujours rejetés. Lorsque les quotas de recrutement leur sont prévus, ils sont toujours détournés et attribués aux personnes valides.

« Nous sommes tous Congolais, mais nous vivons comme dans un monde à part. Partout ailleurs, nous sommes pris à la limite comme des sous-hommes, voire des animaux dans la forêt. Lorsqu’il s’agit de recruter à la fonction publique, nos dossiers sont toujours rejetés alors qu’il y a un quota qui nous est toujours réservé. A la place des personnes vivant avec handicap, on recrute des personnes valides, et cela nous choque énormément », a dénoncé Parisse Bamenga, chargé du recrutement au sein de la Plateforme des organisations des personnes vivant avec handicap du Congo (Pophac).

Outre le recrutement, les handicapés moteurs ont évoqué les difficultés de transport, notamment le manque de tricycle pouvant leur permettre de se déplacer dignement. Certains ont sollicité des béquilles. Les aveugles réclament les cannes et les PVH qui travaillent déjà, fustigent la discrimination dans les nominations aux postes de responsabilités.

Congo-Baccalauréat technique et professionnel 2024 : 43,65% de taux de réussite

Les résultats du baccalauréat technique session de juin 2024 ont été publiés dimanche 14 juillet à Brazzaville.

 

7252 candidats ont été déclarés admis au baccalauréat technique et professionnel session 2024 sur un effectif de 16 613 présentés. On note une augmentation du taux de réussite qui est de 43,65% cette année par rapport à celui de l’année 2023 qui était de 39,04 %.

Le département de la Bouenza arrive en tête du classement avec 124 admis, soit 81,58% sur 152 candidats présentés, suivi de la Cuvette avec 449 admis sur 742 présentés, soit un pourcentage de 60,51%. La dernière place du classement est attribuée au département du Pool avec 34 admis sur 209 présentés, soit 16,27% de réussite.

Selon le procès-verbal de délibération de cet examen d’Etat, la moyenne d’admission retenue est de 10 sur 20.

Congo : l’Unicef fait un don de 230 000 doses de vaccins BCG

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki a réceptionné ces vaccins samedi 13 juillet 2024, à Brazzaville.

 

230 000 doses de vaccin BCG ont été mis à la disposition du Programme élargi de vaccination (PEV). Cet appui de l’Unicef va permettre d’assurer la couverture vaccinale à travers le pays sur une période de douze mois. C’est la ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki qui a réceptionné les vaccins le 13 juillet dernier.

Ces 230 000 vaccins BCG ne constituent qu’un premier lot, le second arrivera dans les prochains jours. C’est du moins ce qu’a précisé Etienne Loembe, responsable de la logistique au PEV.

Pour Gilbert Mokoki, « Le PEV avait déjà tiré la sonnette d’alarme. Certaines femmes se plaignaient déjà. L’Assemblée nationale nous avait interpellés pour savoir si les vaccins manquaient. Nous lui avions répondu en soulignant que l’on n’était pas encore arrivé à l’étape de rupture en vaccins. Ce lot reçu nous rassure tous »