Congo : les derniers réglages avant le lancement de la 2e phase du projet IKI2

C’est ce qui justifie la réunion mardi 23 janvier, à Brazzaville, entre la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault et les experts.

 

Le projet Initiative internationale pour le climat (IKI 2), concerne la République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC). Les travaux de sa deuxième phase vont bientôt démarrer mais avant, les derniers réglages se font. Le sujet était au centre d’une rencontre entre Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo et des experts nationaux et internationaux le mardi 23 janvier dernier.

IKI 2 est Financée par le gouvernement allemand, ce projet implique davantage les experts nationaux des deux Congo, du Programme des Nations unies pour l’environnement ainsi que ceux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Son but est l’atténuation des changements climatiques ainsi que l’adaptation de leurs effets dans les pays en développement.

« Nous travaillons de commun accord avec le ministère pour l’exécution du projet IKI 2. Avec la ministre, nous avons parlé des tenants et aboutissements de ce projet. Très prochainement, nos délégations, en collaboration avec les chercheurs, se rendront sur le terrain. D’ailleurs, les diplomates de la RDC s’étaient rendus ici, au Congo, pour visiter et s’informer des tourbières de la Cuvette », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de la FAO au Congo et cheffe de mission.

Dans le cadre de ce projet, les chercheurs de l’Université Marien-Ngouabi et de la Grande-Bretagne travaillent ensemble pour sa réussite.

Congo-Sommet des trois bassins forestiers : la FAO apporte son expertise à l’organisation

La République du Congo va abriter du 26 at 28 octobre 2023, le sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales.

 

« Nous sommes venus pour annoncer déjà la disposition totale de la FAO pour accompagner l’organisation du sommet des trois bassins, faire part de notre apport sur l’intelligence scientifique et l’expertise technique », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a échangé, les 12 et 13 septembre, à Brazzaville avec Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et l’ambassadeur du Congo en Italie, Henri Okemba. Le sujet au centre de l’échange, le prochain sommet des trois grands bassins tropicaux du monde.

A travers le monde, la FAO est l’une des organisations qui a un mandat particulier pour la restauration des paysages forestiers et globalement de l’environnement.

« Dans le cadre des préparatifs du sommet des bassins, nous sommes porteurs d’un certain nombre d’éléments portés par la FAO, le Fonds international de développement agricole et le Programme alimentaire mondial. Je suis venu avec un courrier du directeur général de la FAO, car ce dernier tient à recevoir personnellement, à New York, la ministre de l’Environnement », a expliqué le diplomate Henri Okemba, extrait tiré d’une publication d’adiac-congo.com.

Brésil : séance de travail entre Sassou Nguesso et une délégation de la FAO

Le président de la République, Dénis Sassou Nguesso prends part au sommet su l’Amazonie à Belém au Brésil.

 

En marge du sommet sur l’Amazonie à Belém au Brésil, le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, a eu une séance de travail le 8 août avec une délégation de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

« Nous avons parlé de la manière dont la FAO peut accompagner dans certaines discussions, notamment les marchés du carbone, la préservation de la biodiversité. Nous avons également évoqué les problématiques liées à la gestion du climat et de la biodiversité », a expliqué la directrice générale adjointe de la FAO, Helena Maria Semedo.

Notons que le Congo va organiser en octobre prochain le sommet des trois bassins du monde à Brazzaville

Congo : vers l’éradication de la rage

Un plan d’actions national intégré pour éradiquer la rage à l’horizon 2030 a été élaboré à Brazzaville du 09 au 13 août 2021.

 

Les biologistes, épidémiologistes et les experts en santé réfléchissent, du 9 au 13 août à Brazzaville, à l’élaboration d’un plan d’actions national intégré de lutte contre la rage selon l’approche « Une seule santé », au cours d’un atelier ouvert par le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Paul Valentin Ngobo, en collaboration avec la représentation de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Congo.

Le plan d’actions national intégré vise à éradiquer la rage à l’horizon 2030 avec l’appui technique et financier de la FAO. La rage est une maladie contagieuse et mortelle. Elle est causée par un virus qui s’attaque au système nerveux des mammifères, y compris à celui des humains. Le virus rabique se transmet généralement par la salive d’un animal domestique ou sauvage infecté lors d’une morsure ou par une griffure.

« La rage demeure endémique dans plus de cent cinquante pays. Elle est une menace pour trois milliards trois cents à travers le monde malgré la découverte du vaccin antirabique par Louis Pasteur. L’impact économique de cette maladie est estimé à huit milliards six cents millions de dollars par année. En Afrique subsaharienne, la FAO assiste huit pays dont le Congo et l’objectif est d’atteindre zéro décès dû à la rage », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de la FAO en République du Congo.

Au Congo, la rage sévit à l’état endémique. En 2011, le pays a enregistré de façon récurrente des cas de rage dans les départements de la Bouenza, du Kouilou, de la Lékoumou, du Niari et de Pointe-Noire. Entre 2013 et 2014, il a été notifié neuf cent trente-trois cas de morsures, douze cas suspects cliniques décédés et un taux de létalité de cent pour cent.

Outre ces départements, des cas suspects sont notifiés dans la Sangha et dans la localité de Mindouli, où quatre décès humains ont été rapportés en 2019. La circulation du virus rabique au sein de la population canine dans les villes de Dolisie, Nkayi et Pointe-Noire a été formellement confirmée par des diagnostics biologiques faits par le Laboratoire diagnostic vétérinaire de Brazzaville (LDVB) par immunofluorescence. Les aliquotes des échantillons analysés dans les laboratoires de Onderstespoort Veterinary Institute à Pretoria, en Afrique du Sud, et de Istituto Zooprofilatrico Sperimentale delle Venezie de Padoue, en Italie; par la technique de biologie moléculaire, ont corroboré les résultats du LDVB.

Ainsi donc, les participants et les parties prenantes à la lutte contre la rage vont élaborer un plan de travail pluriannuel (2021-2030), définir les responsabilités, présenter les modalités d’utilisation de la banque de vaccins contre la rage et budgétiser les campagnes de vaccination de masse des chiens. Pour élaguer les difficultés rencontrées, les participants et les parties prenantes vont aussi revoir le cadre règlementaire de lutte contre la rage et le dossier lié à la rupture fréquente des stocks de vaccins humain et animal.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a expliqué les raisons d’augmentation des foyers de la rage au Congo et a suggéré la surveillance multisectorielle ainsi que la vaccination massive pour l’atteinte de l’objectif zéro décès dans le pays. « Au Congo, la rage demeure endémique. Cette situation est d’ailleurs en étroite collaboration avec l’augmentation de la population des chiens errant dans les principales agglomérations du pays, l’imprudence des enfants qui organisent des compétitions des chiens abandonnés, l’accumulation des dépotoirs dans les villes », a déclaré le ministre Paul Valentin Ngobo.

Congo : la FAO confirme son assistance aux parlementaires

Le sujet était au centre de la rencontre entre la représentante résidente de la FAO, Yannick Ariane Rasoarimanana, et le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

 

La représentante résidente de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Yannick Ariane Rasoarimanana a eu une un entretien avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, jeudi 15 juillet 2021. Il s’est agi pour les deux personnalités de parler de l’assistance de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à l’Alliance parlementaire congolaise pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (Apcsan).

« La République du Congo a une alliance parlementaire et assure la présidence du secrétariat général du Réseau des alliances parlementaires d’Afrique centrale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle. L’assistance de la FAO concerne surtout le renforcement des capacités des parlementaires pour pouvoir appuyer de façon consistante la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Congo », a-t-elle annoncé.

Selon Yannick Ariane Rasoarimanana, cette assistance va porter sur les différentes lois visant l’amélioration des cadres juridiques, incitatifs et institutionnels des investissements surtout privés dans le développement agricole. Le but étant, entre autres, d’assurer une bonne approche de la diversification de l’économie à travers l’agriculture.

Congo : la FAO réaffirme son appui dans la promotion de l’entrepreneuriat agricole

L’engagement de l’agence onusienne pour le développement rural a été réaffirmé, le 8 avril à Brazzaville, par sa nouvelle représentante en République du Congo, Yannick Ariane Rasoarimanana.

 

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a affirmé de nouveau son engagement à soutenir l’entrepreneuriat agricole à la République du Congo. Il faut dire que la FAO est l’un des principaux partenaires du Congo dans la lutte contre la pauvreté, l’insécurité et la mal nutrition. La coopération entre les deux parties est traduite à travers divers projets tels que le Recensement général de l’agriculture ; l’Appui à l’actualisation du plan directeur de la recherche agricole et aux petits producteurs ; ainsi que récemment par le lancement du Projet d’élaboration et de révision des politiques nationales de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Lors de la rencontre de prise de contact officielle, la nouvelle représentante résidente de la FAO a voulu rassurer la partie congolaise de sa volonté d’œuvrer dans la réalisation des projets prioritaires. La lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, d’après Yannick Ariane Rasoarimanana, passe par la promotion de l’agriculture auprès des jeunes, en introduisant le concept de l’entrepreneuriat agricole.

« Nous pouvons travailler à rendre l’agriculture plus transformatrice, c’est-à-dire pas seulement produire mais aussi transformer pour vendre la récolte sur le marché national.  Les jeunes méritent d’être appuyés et suivis, pour être de bons agri-entrepreneurs. Il ne s’agit pas d’une agriculture de subsistance, mais plutôt qui nourrit l’homme, assure l’autonomie financière et crée de l’emploi », a estimé la représentante de la FAO venue présenter au ministre d’État à l’Agriculture la copie figurée de ses lettres d’accréditation au Congo.

L’agence onusienne ne dispose pas de ressources financières pour appuyer les projets retenus, mais elle pourra aider le gouvernement à mobiliser des financements auprès des bailleurs de fonds ou des partenaires privés. Cela nécessite une étroite collaboration entre la FAO et le ministère de tutelle afin de relever les défis en matière de réduction de la pauvreté, de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au sein des communautés rurales et autochtones, en lien avec les Objectifs de développement durable.

Congo : 500.000 USD du FIDA pour appuyer les petits producteurs du manioc

Le Fonds international du développement agricole (FIDA) va financer à hauteur de 500.000 USD un nouveau programme de renforcement des initiatives liées à la chaîne de valeur du manioc au Congo, plus précisément dans le département de la Bouenza, dans le sud du pays.

Ce programme sera mis en œuvre avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondiale (PAM).

Ces trois institutions onusiennes l’ont exprimé mercredi a Brazzaville lors d’un entretien avec le ministre congolais de l’agriculture et de l’élevage, Henri Djombo.

Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre des engagements pris par ces trois agences lors du forum « sur la mécanisation et l’intensification de l’agriculture congolaise « tenu en février dernier à Amsterdam, consistera à proposer aux petits producteurs des variétés de manioc résistantes aux maladies et un meilleur accès au marché.

Des études sur la filière de préférence et de définition des normes sanitaires pour le produit est de même prévues. « Nous pensons qu’à travers cette Initiative votre pays bénéficiera du savoir-faire des partenaires chinois dans le cadre de la production et surtout de la transformation du manioc », a déclaré le représentant du FIDA, Valentine Achancho, relevant que ce « projet s’inscrit comme un premier jalon d’autres initiatives qui vont se dérouler dans le cadre du financement du FIDA, mais également des appuis techniques et multiformes que la FAO et le PAM apporteront ».

Selon les engagements pris à Amsterdam, Henri Djombo espère que ce projet pilote s’exécutera dans les brefs délais. « L’idée est que ce projet manioc soit emblématique et un modèle en termes de succès, de recherche, de qualité et de rentabilité. Nous couvrirons avant tout le marché national, ensuite nous nous positionnerons parmi les grands exportateurs du manioc », a déclaré Henri Djombo.

« Ce sera un projet pilote. Loufima, dans la Bouenza, au sud, seul ne pourra pas atteindre les objectifs assignés. Il n’est pas exclu que nous créons d’autres centres de production du manioc afin de dupliquer ce projet à travers le pays », a poursuivi le ministre congolais de l’agriculture et de l’élevage.

Ce programme s’inscrit également dans une logique de partenariat « sud-sud’ », public-privé entre la Chine représentée par une société privée et le centre de diffusion des techniques agricoles et le gouvernement, en prévision de la construction d’une usine de transformation du manioc au Congo.

Outre, ce nouveau au profit des petits producteurs, une cinquantaine de groupements de      producteurs de manioc de la Bouenza bénéficie déjà du projet Promanioc.

Financé à près d’un milliard de FCFA par l’Union européenne (UE) et exécuté par le PAM, ce programme vise le renforcement de la chaîne de valeur artisane du manioc au Congo, rappelle-t-on.

Gestion durable: le Congo va abriter un atelier sur la gouvernance forestière

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organise, du 4 au 6 décembre à Brazzaville, un atelier technique regroupant les directeurs des forêts et de la faune des pays d’Afrique centrale.

La rencontre avec la haute administration forestière des pays de la zone s’inscrit dans le processus initié par la FAO pour accompagner les pays d’Afrique centrale à améliorer la gouvernance forestière en vue d’une gestion durable de leurs forêts.

Les participants vont, durant trois jours, passer en revue les différentes initiatives et réalisations mises en œuvre par l’organisme onusien pour appuyer ces pays dans la gestion durable de leurs forêts. Les opportunités et options de financement des projets et programmes forestiers nationaux et sous-régionaux ainsi que les besoins en renforcement de capacités des cadres supérieurs de l’administration forestière d’Afrique centrale seront identifiés.

Les forêts denses d’Afrique centrale constituent le second massif forestier du monde, après le bassin de l’Amazonie, avec une superficie de deux cent vingt-huit millions d’hectares, soit 57% de sa superficie totale. Ces forêts sont riches en biodiversité et offrent un potentiel de stockage de carbone important ainsi qu’un réservoir de produits forestiers ligneux comme le bois d’œuvre dont la contribution à l’économie des pays d’Afrique centrale est significative.

En plus des services qu’elles rendent, ces forêts assurent des fonctions sociales et culturelles essentielles à la population locale et autochtone, et contribuent à satisfaire les besoins alimentaires de soixante millions de personnes environ qui vivent dans et à proximité des espaces forestiers.

Au cours de la décennie 2009-2019, la FAO a assisté les pays d’Afrique centrale à travers une cinquantaine de projets forestiers majeurs, qui ont porté sur plusieurs aspects de gestion durable des forêts, notamment la conservation de la biodiversité, la restauration des forêts, les inventaires et aménagements forestiers, la gestion communautaire des forêts, la gestion durable des aires protégées, la gestion durable de la faune sauvage et de la viande de brousse, les forêts et changements climatiques, la gestion des feux de forêts, les forêts et la nutrition, l’agroforesterie, la promotion et la valorisation des produits forestiers non ligneux, la politique forestière.

Bien que des progrès remarquables aient été obtenus dans différents pays bénéficiaires, quelques difficultés ont néanmoins été relevées dans la mise œuvre de certains projets.

Plusieurs résultats sont attendus au terme de cette rencontre, entre autres, la mise en place d’une feuille de route pour l’amélioration de la gouvernance forestière en Afrique centrale à l’horizon 2030 et d’une plate-forme d’échange technique entre les spécialistes du secteur forestier.

Gouvernance forestière : la thématique bientôt enseignée dans les écoles supérieures

Un atelier de formalisation des besoins en formation en matière de gouvernance forestière s’est ouvert à Brazzaville, ce mardi 15 octobre.

Il réunit des enseignements du supérieur, des membres des associations de protection de l’environnement, des cadres sectoriels et autres se sont réunis en atelier ce jour à Brazzaville.

Cette activité s’inscrit dans le cadre d’un projet initié par le gouvernement avec le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Union européenne, intitulé « Élaboration des formations de référence en gouvernance forestière en vue de l’optimisation de la mise en œuvre du Plan d’action Fleg-APV au Congo ».

D’après le directeur de l’Ensaf, le Pr Parisse Akouango, l’atelier de deux jours vise à identifier les besoins en formation pour les professionnels déjà impliqués dans la gestion forestière et les futurs gestionnaires, afin de définir les modules de la formation.

Son établissement entend jouer pleinement son rôle à travers l’offre de formation adéquate. « Comme tout concept polysémique qui doit être enseigné en vue de son appropriation par les différents acteurs, la gouvernance forestière a besoin du développement des programmes de formation adaptés aux contextes actuels dans les institutions d’enseignement supérieur. L’atelier de ce matin s’inscrit dans ce processus et nous devons nous en féliciter », a estimé le  Pr Parisse Akouango.

La problématique de la bonne gouvernance dans le secteur forestier fait désormais partie des thématiques en cours dans le monde, a souligné l’enseignant chercheur, ajoutant qu’elle est bien connue des institutions financières internationales à l’instar du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Ces dernières conditionnent parfois leur aide aux pays en développement au respect des normes internationales.

Pour les spécialistes, la gouvernance forestière doit être perçue comme un ensemble des règles, des politiques et des pratiques visant à assurer la mise en œuvre des principes de transparence et de participation dans le secteur forestier. Elle concerne la manière avec laquelle les institutions acquièrent et exercent leur autorité dans la gestion des ressources avec les politiques élaborées en toute transparence.

Congo : le gouvernement et la FAO lancent le projet « Une seule santé »

Le projet repose sur le fait que la santé humaine, la santé animale et la santé environnementale soient liées, alors il faut engager une lutte contre ces maladies.

L’initiative « Une seule santé » est un programme multidimensionnel destiné aux pays africains tels que le Cameroun, l’Ethiopie, le Kenya, le Liberia, le Sénégal, la Tanzanie et le Congo. Le projet est soutenu par des partenaires onusiens, l’Union africaine, et autres. Grâce aux progrès réalisés à travers plusieurs conférences en Afrique de l’est, du centre et en Afrique de l’ouest, ces partenaires trouvent qu’il est essentiel d’aborder les approches de ces questions sanitaires.

Le 24 avril dernier, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé, un atelier régional. Il s’est agi de trouver les moyens d’améliorer la collaboration entre les systèmes de santé animale et humaine, à l’échelle nationale et internationale.

Il faut le dire, le Congo est l’un des pays qui traversent des crises sanitaires liées à des maladies d’origine animale, à savoir la grippe aviaire hautement pathogène, la maladie à virus Ébola, la Corona virus du syndrome respiratoire, la rage, la variole du singe.

En raison de la faiblesse des systèmes de prévention, de détection et de réponse à ces menaces de la santé publique, l’approche « Une seule santé » trouve tout son intérêt dans la lutte contre la résistance aux antibiotiques.

La représentante résidente de la FAO au Congo, Suze Percy Filippini, entend dont mobiliser tous les acteurs concernés par cette lutte. « L’institutionnalisation et l’opérationnalisation de l’approche « One health » est une occasion idéale pour les principaux partenaires au niveau national, régional et mondial, d’examiner et d’analyser des menaces comme la résistance aux antimicrobiens, les zoonoses, les maladies d’origine alimentaire », a-t- elle estimé.

Selon Suze Percy Filippini, le projet ne se limitera pas qu’aux maladies transmissibles, vu que les actions de protection de l’environnement ont des effets bénéfiques sur toutes les dimensions de la santé humaine et animale.

Congo : 2,5 milliards FCFA pour conserver la faune sauvage

Le protocole d’accord relatif au projet de gestion durable de la faune sauvage au Congo a été signé, le 26 mars à Brazzaville, entre la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, et la représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Suze Percy Filippini.

Financé par l’Union européenne à hauteur de 2,5 milliards FCFA, le projet d’une durée de cinq ans sera mis en œuvre dans le département de la Sangha, autour du bassin d’approvisionnement d’Ouesso.

Il a pour objectif  de contribuer à la conservation de la faune sauvage, des écosystèmes et de leurs services ; d’améliorer les conditions de vie et  la sécurité alimentaire des communautés qui dépendent en grande partie des différentes ressources naturelles.

De même, ce projet a pour but de concilier les enjeux de sécurité alimentaire et de conservation de la faune par une exploitation durable et légale. « Le projet répond à un besoin croissant d’appréhender et de gérer les menaces sur la faune à une plus grande échelle. Les études diagnostiques préliminaires seront réalisées dans le bassin de Ouesso. Elles permettront d’identifier les sites les plus propices au test de la stratégie d’intervention choisie pour le projet et à sa mise à l’échelle ultérieure », a indiqué le coordonnateur du projet, Joachim Kondi.

Pour ce dernier,  il est question, dans un premier temps, de retenir comme site d’intervention pilote l’Unité forestière d’aménagement de Kabo de la Congolaise industrielle du bois, afin de capitaliser les travaux déjà menés dans cette zone avec les communautés locales et le concessionnaire forestier.

Par ailleurs,  le chef de coopération de la délégation de l’Union européenne au Congo, Karl Rawert, a relevé que les questions de conservation et celles de la sécurité alimentaire et nutritionnelle constituent un véritable enjeu national et international. « Ce projet novateur et ambitieux peut y répondre si l’ensemble des parties prenantes coopère et collabore », a-t-il déclaré.

Pour la représentante de la FAO, Suze Percy Filippini, ce programme contribuera à la réalisation non seulement du Plan national de développement ( 2018-2022), mais aussi à l’atteinte des Objectifs de développement durable, notamment l’élimination de l’extrême pauvreté et la faim.

Satisfaite de l’aboutissement du projet de gestion durable de la faune sauvage, la ministre de l’Economie forestière a affirmé que grâce à ce projet, le Congo entend apporter une contribution substantielle au maintien des équilibres naturels, processus dans lequel certaines espèces animales sauvages jouent des rôles prépondérants. « À cet égard, la menace d’extinction  qui pèse sur les espèces de faune telles que l’éléphant, le lion…est préoccupante. La perte de la faune sauvage risquerait de mettre en péril le fonctionnement des écosystèmes forestiers et l’autosubsistance de ces communautés qui dépendent fortement de cette ressource depuis des millénaires», a souligné Rosalie Matondo.

La ministre a également invité les animateurs du projet à développer des synergies avec des initiatives existantes ou en perspective.

La FAO appuie le Congo dans l’élimination des pesticides dangereux

L’engagement pour l’agriculture « propre » est contenu dans un programme de coopération technique multisectorielle qui lie le partenariat de l’agence onusienne avec les ministères de l’Agriculture et de la Recherche scientifique.

Lancé depuis le 12 juillet à Brazzaville, le programme de développement agricole pour la période 2018-2019 comprend trois projets majeurs, à savoir la politique semencière, l’identification des pesticides sévèrement dangereux et la promotion des alternatives nécessaires, ainsi que l’agroécologie proprement dite.

En effet, les deux derniers projets seront suivis et mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche. Le premier, quant à lui, sera exécuté en collaboration entre l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le département de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, toujours en synergie avec le ministère de l’Agriculture.

Cette initiative intervient alors que la production et le commerce des intrants agricoles d’origine chimique ont sensiblement augmenté ces dernières années sur le marché national. Ce sont des produits agrochimiques nuisibles à la santé humaine et à l’environnement. La menace est prise au sérieux du côté des pouvoirs publics et aussi par les organismes onusiens, à travers la FAO qui a alerté sur les risques potentiels liés à l’utilisation de ces produits chimiques.

« Ces projets s’inscrivent tous dans le cadre de l’appui de la FAO auprès du gouvernement congolais pour contribuer au renforcement du développement de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et de la gestion durable de l’environnement », a précisé la représentante résidente de la FAO au Congo, Suze Percy Philippini. Elle a surtout plaidé pour une bonne politique semencière capable de faire face aux défis de la disponibilité de la semence ; l’accessibilité ; la pertinence variétale et la qualité de celle-ci.

Le plaidoyer de la FAO a trouvé un écho favorable car le gouvernement a réaffirmé sa détermination à mettre fin à l’usage des pesticides dangereux. La mesure que la tutelle compte administrer implique la formation des différents acteurs du paysage agricole et la réforme de la législation nationale en la matière.

« Notre ambition de faire du secteur agricole le pilier de la croissance et de la diversification de l’économie doit s’arrimer aux exigences de performances, de qualité et de durabilité. C’est dans cette optique que ces trois projets seront mis en œuvre », a assuré le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, Henri Djombo.

À noter que ce partenariat avec la FAO constitue une bonne nouvelle pour les environnementalistes dans un contexte où la République du Congo entend développer sa production agricole. Il pourrait favoriser les pratiques d’une agriculture durable, respectueuse de l’environnement.

Changement climatique : le Congo prépare sa requête à soumettre au fonds vert

Le ministère de l’Economie forestière a lancé, le 14 février à Brazzaville, en collaboration avec le Centre de coopération internationale en recherche agronomique, les études de faisabilité dans les domaines économique, social, environnemental et écologique. L’objectif étant de disposer d’un projet convaincant qui pourra bénéficier de l’appui financier du fonds vert climat.

« Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, il faut de l’argent. Et, il y a un organisme qui a été créé pour venir en aide aux parties prenantes sur le plan financier. Pour y accéder, il faut préparer les projets convaincants. C’est ce que le Congo est en train de faire », a expliqué Joël Loumeto, lançant les études de faisabilité au nom de la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo.

D’autres études à réaliser, un peu plus tard, porteront sur la tenure foncière et la filière industrie de transformation du bois. Celles-ci seront réalisées par une équipe technique mixte composée d’experts nationaux et internationaux relevant des ministères sectoriels et des institutions nationales telles le Service national de reboisement et le Programme national d’afforestation et de reboisement.

Selon la représentante de la FAO au Congo, Suze Percy Filippini, dont l’institution vient en appui technique, ce projet aura pour objectif principal d’impulser le processus de transition du pays vers un développement à faible émission de carbone et résilient aux changements climatiques, en misant sur une stratégie ambitieuse d’atténuation dans le secteur de l’utilisation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie.

« Ce projet contribuera au renforcement de l’appui au développement durable et à la lutte contre les effets du changement climatique tel que défini dans l’axe trois du cadre de programmation pays. Il contribuera également aux Objectifs de développement durable (ODD) numéro 13 », a indiqué Suze Percy Filippini.

Notons que ces études vont concrétiser les engagements pris par le Congo lors de la 21e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, tenue à Paris, en 2015.

Le projet d’atténuation fonds vert climat, initié par le ministère de l’Economie forestière, a une dimension transversale et vise à apporter un appui dans l’aménagement du territoire et la réforme foncière. Il contribue aux objectifs de la politique forestière, de la loi forestière, de la stratégie et du plan d’actions Redd+ au Congo. Ce projet répond aussi aux ODD.

Plus de dix milliards FCFA pour développer la pêche et l’aquaculture continentales

L’enveloppe révélée par le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo, le 24 janvier à Brazzaville, vise à améliorer les revenus des pêcheurs et des aquaculteurs, créer des emplois tout en assurant les moyens de subsistance en milieu rural.

Henri Djombo a fait son annonce à l’occasion du lancement du Projet de développement de la pêche et de l’aquaculture continentales (PDPAC). Ce projet, d’une durée de six ans, s’adresse essentiellement aux acteurs de la filière pêche et pisciculture dans les départements des Plateaux, de la Cuvette, la Cuvette Ouest, la Sangha et la Likouala. Il permettra d’améliorer les chaînes de valeur, d’assurer une augmentation de dix-huit mille tonnes de poissons par an, de renforcer les capacités des services publics et de mettre à la disposition des producteurs des engins et des crédits adaptés à leurs activités.

Le PDPAC est cofinancé par le gouvernement, le Fonds international de développement agricole et le fonds Koweitien pour le développement international. Il bénéficiera de l’appui technique de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans le cadre des actions prioritaires du Plan national de développement agricole, couvrant la période 2018-2022.

« Ce projet découle de la vision du gouvernement de faire contribuer le secteur halieutique à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi qu’à la croissance et à la diversification économique », a indiqué Henri Djombo.

Pour que ce projet soit couronné de succès, le directeur pays chargé du portefeuille du Fonds international de développement agricole pour les deux Congo, Hanafi Abdelhaq, a invité le Congo à investir dans les infrastructures, les routes, l’eau potable, l’électricité, l’internet afin que les agriculteurs puissent se développer efficacement et que l’espace rural devienne plus attrayant pour les jeunes. L’autre clé de succès réside, selon lui, dans le développement des partenariats entre les producteurs et le secteur public et privé.

Représentant la FAO, Charles Bebay estime que ce projet est une réponse aux contraintes auxquelles est confronté le secteur de la pêche. Parmi celles-ci, on note l’obsolescence du matériel et des équipements de pêche, la faible capacité de conservation et de transformation du poisson, la faible maîtrise des techniques de production, le manque d’intrants piscicoles de qualité, l’insuffisance d’une offre technique adaptée aux besoins des acteurs de la filière, la difficulté d’accès au financement.