Vingt-six promoteurs de projets financés par la fondation Telema pour l’entrepreneuriat des jeunes

Chaque projet financé par la Fondation TELEMA est sélectionné par un comité d’experts, suite à un appel à projets.

 

Après plusieurs mois de formation et d’accompagnement, vingt-six entrepreneurs congolais issus de la première et deuxième cohorte ont bénéficié d’une subvention à hauteur de 96 987 300 FCFA versée par la Fondation TELEMA.

Processus de sélection des projets

Chaque projet financé par la Fondation TELEMA est sélectionné par un comité d’experts, suite à un appel à projets. Ce dernier est soumis au public une fois par trimestre soit quatre par an. Ainsi, les candidats disposent d’un mois pour s’y inscrire et envoyer le formulaire.

La Fondation TELEMA retient en priorité des projets innovants et qui sont capables de générer des emplois. Ainsi, les secteurs d’activités financés sont issus de l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, le commerce, les services, les TIC, l’agroalimentaire… Secteurs considérés comme prioritaires selon le Plan National de Développement du Gouvernement congolais de 2022 à 2026.

Miser sur la jeunesse

La Fondation TELEMA pour l’entrepreneuriat des jeunes s’est alignée sur la vision et lesorientations du projet de société de 2016 de son Excellence M. Denis SASSOU N’GUESSO,

« La marche vers le développement : Allons plus loin ensemble ». La Fondation TELEMA a pour objectif principal de promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes et contribuer à l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs au Congo.

En effet, dans un contexte où environ 58% de la population congolaise a moins de 24 ans et 70% des jeunes congolais sont au chômage, l’autonomisation des jeunes à travers l’entrepreneuriat apparaît comme une des pistes prometteuses, en termes de recherche de solutions pour la création d’entreprises et la résolution du problème de chômage.

Accompagnement et suivi

L’accompagnement des entreprises financées représente une étape cruciale dans la réussite des projets. C’est pourquoi, les entrepreneurs financés bénéficieront d’un suivi personnalisé durant la phase d’amorçage, qui sera matérialisé par un appui technique. Avec ce financement de grande envergure, la Fondation TELEMA entend soutenir le développement des jeunes entreprises congolaises et renforcer son engagement auprès de la jeunesse congolaise.

A propos de la Fondation TELEMA

Créée en mai 2021, la Fondation TELEMA à travers son incubateur se présente comme un facilitateur au service de l’autonomisation des jeunes via l’entrepreneuriat. Son programme d’appui dont le slogan est « miser sur la jeunesse » a pour finalité de faciliter l’accès des jeunes

Congolais aux services techniques et financiers ainsi que de garantir le financement de leurs projets bancables, en vue de favoriser l’entrepreneuriat des jeunes en République du Congo. Ses valeurs se fondent sur les principes d’équité, d’égalité, de transparence et de performance.

Congo : la FAO réaffirme son appui dans la promotion de l’entrepreneuriat agricole

L’engagement de l’agence onusienne pour le développement rural a été réaffirmé, le 8 avril à Brazzaville, par sa nouvelle représentante en République du Congo, Yannick Ariane Rasoarimanana.

 

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a affirmé de nouveau son engagement à soutenir l’entrepreneuriat agricole à la République du Congo. Il faut dire que la FAO est l’un des principaux partenaires du Congo dans la lutte contre la pauvreté, l’insécurité et la mal nutrition. La coopération entre les deux parties est traduite à travers divers projets tels que le Recensement général de l’agriculture ; l’Appui à l’actualisation du plan directeur de la recherche agricole et aux petits producteurs ; ainsi que récemment par le lancement du Projet d’élaboration et de révision des politiques nationales de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Lors de la rencontre de prise de contact officielle, la nouvelle représentante résidente de la FAO a voulu rassurer la partie congolaise de sa volonté d’œuvrer dans la réalisation des projets prioritaires. La lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, d’après Yannick Ariane Rasoarimanana, passe par la promotion de l’agriculture auprès des jeunes, en introduisant le concept de l’entrepreneuriat agricole.

« Nous pouvons travailler à rendre l’agriculture plus transformatrice, c’est-à-dire pas seulement produire mais aussi transformer pour vendre la récolte sur le marché national.  Les jeunes méritent d’être appuyés et suivis, pour être de bons agri-entrepreneurs. Il ne s’agit pas d’une agriculture de subsistance, mais plutôt qui nourrit l’homme, assure l’autonomie financière et crée de l’emploi », a estimé la représentante de la FAO venue présenter au ministre d’État à l’Agriculture la copie figurée de ses lettres d’accréditation au Congo.

L’agence onusienne ne dispose pas de ressources financières pour appuyer les projets retenus, mais elle pourra aider le gouvernement à mobiliser des financements auprès des bailleurs de fonds ou des partenaires privés. Cela nécessite une étroite collaboration entre la FAO et le ministère de tutelle afin de relever les défis en matière de réduction de la pauvreté, de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au sein des communautés rurales et autochtones, en lien avec les Objectifs de développement durable.

Congo-Entrepreneuriat : les étudiants appelés à la création des entreprises

Les étudiants de l’Institut de management de Brazzaville (IMB) ont reçu du 25 au 27 février des enseignements sur « l’entrepreneuriat au Congo » à l’occasion des journées portes ouvertes organisées au sein de cet établissement d’enseignement supérieur.

L’objectif est de leur permettre de créer des richesses pour le développement d’un pays. Les communications ont été données en panel sur différents thèmes. Le panel portant sur « de l’idée à la création » a été constitué en plusieurs sous-thèmes.

En effet, le directeur général des petites et moyennes entreprises, Rudy Stephène Mpèré Ngouamba, a donné la communication sur la mission de cette direction et son incitation à l’entrepreneuriat au Congo.

L’orateur a expliqué la mission de cette direction dans la vulgarisation et la réforme des textes règlementaires relatifs à la création d’entreprise.  Les panelistes ont montré comment créer des conditions favorables à la création d’entreprise en tenant compte des secteurs prioritaires.

La question du secteur informel et formel ainsi que l’économie informelle et formelle abordée par un autre panéliste a édifié les étudiants sur la nécessité de la mise en place des instruments nécessaires favorisant le passage de l’informel au formel.  Ce passage, poursuit le panéliste, nécessite un accompagnement des créateurs d’entreprises en quarante-huit heures par la mise en place d’un guichet unique. De même, souligne le panéliste, cet accompagnement des créateurs d’entreprises se fait par des partenaires financiers.

Les communications données à cette occasion ont suscité l’interrogation des étudiants sur le remboursement ou la contrepartie des finances, la politique du ministère pour les acteurs du secteur informel vers le formel ainsi que les stratégies d’accompagnement aux jeunes créateurs d’entreprises.

 Les recommandations

Les étudiants ont souhaité la mise en place d’un cadre idéal de concertation et d’échange entre le ministère en charge des Petites et moyennes entreprises et  l’institut en vue du partage des informations à la création d’entreprises, mise en place des programmes sur la culture entrepreneuriale ainsi qu’une stratégie en application des instructions données par les autorités.

Pour le directeur de l’IMB, Sylvain Yanganbwa Syoge, les trois journées portes ouvertes ont permis de transmettre le savoir entrepreneurial à la jeunesse condamnée à apprendre pour mieux entreprendre.

Il a indiqué aux étudiants que  les jalons ont été posés pour leur permettre de créer les richesses pour le développement économique du pays.

Le directeur de cabinet du ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel, Armand Vouidibio, a assuré dans son allocution de clôture la signature d’une convention de partenariat entre l’institut et le ministère. Ce partenariat sera axé sur les stages et le renforcement des capacités des enseignants.

 

Ponton Awards 2020 : le vote est ouvert au public depuis 13 juillet 2020

Le comité d’organisation a publié la liste des nominés par catégorie de la première édition de Ponton Awards 2020, la soirée du mérite ponténégrin qui a lieu le 15 août au Lagon en bordure de mer.

Organisé par l’agence Prescom Media, l’évènement Ponton Awards 2020, qui a pour crédo « Vos actions ne seront plus ignorées », récompense les meilleurs qui se distinguent dans leurs domaines respectifs. Et l’excellence entrepreneuriat primera les entreprises congolaises pour leurs idées novatrices, leur impact social et leur passion; l’engagement jeunesse distinguera des acteurs qui s’impliquent dans l’orientation de la jeunesse et participent à leur développement; les sociétés culturelles qui accompagnent les projets culturels recevront aussi une récompense tout comme les modèles artistiques; l’excellence sport, la cinquième catégorie, honorera des acteurs qui ont des idées novatrices, un impact social et une passion pour le sport.

Afin de garantir la transparence et l’équité des chances à tous, plusieurs votes sont prévus. Le premier vote du jury se prononcera sur les candidats par catégorie avant le vote final. Les avis du grand public sont également pris en compte. Le public va faire son choix via whatSapp au : 05 663 63 63 avant le 13 août. Les nominés par catégories sont désormais connus au terme d’un travail ardu et méticuleux effectué après l’appel à candidatures et les propositions du jury. Que du beau monde et des valeurs sûres à départager avant le vote final.

En modèle artistique, les nominés ont pour noms : Henri-Gelase Bouckety, écrivain, dramaturge, poète; Richi Mbebelé, acteur-réalisateur; Michael Gandoh, réalisateur et formateur; Achille Mouebo, artiste-musicien; Adriana Talansi, styliste, créatrice de mode. En excellence sport, le jury va choisir entre Achley Moi-Bayonne, fondateur de l’association Génération dorée (Projet sportif); Hussein Rihan, président directeur général du Club Natalys; Coach Lena, coach sportif. En catégorie engagement jeunesse ont été nominés Cedric Sehossolo, promoteur culturel, journaliste-chroniqueur; Malolo Matouala, initiateur de la Plateforme « Le travail est précieux »; Kriss Brochec, entrepreneur, e-consultante, formatrice Ceo de l’AMID; Avelin Malonga, Ceo de la charcuterie le Saucissier Congo; Grâce Bitemo, promotrice de la société artisanale 2GB Production; Emmanuel Nketé, entrepreneur culturel, initiateur du magazine Jeunes Emergents; Dr Guy, DGP Group, premier fabricant de tuiles en résine au Congo. Le jury se prononcera en catégorie Sociétés culturelles entre Cowbell, Total E& P Congo, Eni Congo, Congo Terminal. Le trophée, l’attestation et les bons d’achats des appareils électroménagers sont les principales récompenses que recevront les distingués le 15 août au Lagon.

Congo : des entrepreneuses formées sur la rédaction d’un business plan

Après six mois de formation, des femmes porteuses de projet d’entreprise ont reçu leur diplôme le 28 juin dernier, à Brazzaville. Une initiative de la fondation Sounga ngaï.

La fondation Sounga ngaï ambitionne d’éradiquer l’inadéquation entre la formation et l’emploi, ainsi que les difficultés d’obtention des prêts. Pour Danièle Sassou Nguesso, président de ladite fondation, les femmes en créant leurs entreprises, elles vont contribuer à la réduction du chômage et encourager leurs proches à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

Les projets proposés au cours de cette formation, abordaient les questions de collecte des matières premières, de traitement des produits alimentaires, de la distribution, de la vente des articles et de la restauration. Le péché

Selon la ministre des PME, cette activité participe aux projets du gouvernement qui fait de l’entrepreneuriat un levier pour la diversification de l’économie nationale.

« Les femmes doivent s’inscrire à la bourse de sous-traitance dont le projet vient d’être voté au Sénat car l’Etat ne peut tout produire. Vous devez accompagner l’Etat dans la lutte contre le chômage et la création d’emplois. Continuez à travailler, soyez créatives et constituez-vous en groupes afin de pérenniser vos projets », a-t-elle conseillé.

Insertion sociale : les jeunes incités au leadership entrepreneurial

Le consultant et conférencier sur le potentiel humain, Juan Boungou,  a animé, ce 30 mai à Brazzaville, une conférence thématique « Youth champion initiative », autrement dit « initiative des jeunes champions ».

L’objectif visé par l’initiative c’est inspirer et développer une nouvelle génération de jeunes congolais à s’engager dans leur choix, à être créatifs et réalistes pour se prendre en charge.

Subventionnée par l’Institut américain d’éducation internationale et la Fondation Ebina, l’initiative des jeunes champions est placée sous le programme Nunga, en langue nationale kituba, c’est à dire conquérant en français.

« Cette nouvelle génération des jeunes, nous la qualifions de spontanée. Dans une société où l’on n’a plus de modèle, il faut croire à l’énergie créative car un champion est un homme libre qui croit en lui-même. Il n’est que limité par le ciel. Il faut sortir le génie, l’énergie créative », a déclaré Juan Boungou, fondateur du programme Nunga.

Ce programme s’intéresse aux jeunes lycéens de la ville de Brazzaville âgés entre 16 et 20 ans. Ainsi donc, cette rencontre a rassemblé quatorze filles et dix garçons pour se former et s’informer sur le leadership, l’entrepreneuriat et les relations inter-ethniques au Congo.

« Je considère que vous incarnez votre avenir et celui de ce pays où on a besoin de beaucoup de jeunes et de personnes qui sont engagés. Nous précisons que vous avez des responsabilités en tant que personne pour réussir dans ce que vous allez faire. Il est normal qu’en arrivant dans une société, vous améliorez ce que vous y avez trouvé », a indiqué Joe Washington Ebina, président de la Fondation Ebina.

Rappelons qu’en novembre 2016, ce même consultant, Juan Boungou, avait animé un séminaire sur le développement personnel et l’autonomisation des jeunes, dans le cadre du programme américain Fulbright. A cette occasion, il invitait les jeunes à être capables de forger leur destin au lieu de continuer à espérer toujours de l’Etat.

Entrepreneuriat : 14 femmes de  »Sounga Nga 2018 » achèvent leur formation

L’incubateur d’entrepreneuriat féminin  »Sounga Nga » a fait bénéficier à 14 femmes porteuses de projets à fort potentiel de développement, une formation de 6 semaines.

La Fondation « Sounga » que dirige Daniele Sassou Nguesso, exprime sa satisfaction alors qu’elle vient de réaliser l’une des missions qu’elle s’était fixée pour l’année 2018 à savoir, « accompagner les femmes porteuses de projets ». Aussi, le programme d’incubation baptisé   »Sounga Nga » pour son édition 2018, ce sont 14 femmes sélectionnées qui se déclinent en 14 idées d’entreprises congolaises, 14 ambitions nouvelles, et 14 façons de croire que les femmes peuvent prendre la place qu’elles méritent dans la société et contribuer de façon significative au développement économique du pays, ont-elle relevé le défi de entrepreneuriat.

Les projets sélectionnés en amont sont des idées pour un produit ou un service que l’entrepreneure souhaite lancer sur le marché, qui viennent d’être lancées ou qui ont besoin d’être confortées dans une phase de développement. L’incubateur évalue le projet, analyse son potentiel, et accompagne la bénéficiaire dans les démarches nécessaires pour le mener à la réussite. Cela inclut toutes les étapes d’accompagnement et de mise en place de l’entreprise : étude de marché, conception de l’offre, aspects juridiques, approche marketing et communication, comptabilité, financements entre autres.

Les 14 femmes bénéficiaires de ce programme se disent nanties de connaissances qui ouvrent en elles de meilleures perspectives, entrepreneuriales et managériales, car elles sont « devenues des meilleurs versions d’elles-mêmes ». Un zeste de contentement qui devrait les aider à se transformer en des « femmes de demain », fortes de leurs expériences entrepreneuriales et en leurs projets de vie.

Africa Digital Academy pose ses codes à Brazzaville

Après Pointe-Noire, le concept qui défend l’appropriation des outils numériques organise sa première édition dans la capitale congolaise, du 16 au 19 avril, lors du Salon international des Technologies de l’information et de l’innovation au Congo, Osiane 2018.

Dédiée à l’entrepreneuriat au féminin, l’édition de Brazzaville a été présentée samedi par Kriss Brochec, formatrice, mentor, digital activist et initiatrice de l’Africa Digital Academy. L’évènement accueille cinquante femmes entrepreneures issues de plusieurs horizons professionnels. Pendant quatre jours, elles vont bénéficier d’une formation gratuite en création et gestion d’un site internet à travers l’outil WordPress.

« Le projet veut aider la population à s’approprier le digital, afin d’en faire des acteurs du numérique autonomes et responsables », a expliqué Kriss Brochec, précisant qu’il s’agit « d’enrichir la qualité du contenu local disponible sur internet ».

Au-delà de la maîtrise de l’outil, la formation vise à donner aux femmes des leviers indispensables d’une nouvelle culture entrepreneuriale à l’heure du numérique. En les accompagnant dans l’acquisition d’outils destinés à la maîtrise du web et la production d’un contenu diversifié capable de propulser l’économie numérique, Africa Digital Academy soutient leur autonomie et lutte ainsi contre la fracture numérique.

Le programme aide à l’inclusion numérique des femmes au Congo. « C’est en ce sens qu’il permet d’arborer l’atteinte de douze objectifs de développement durable sur les dix-sept existants, notamment la lutte contre la pauvreté, l’égalité entre les sexes et travail décent et croissance économique », explique-t-on.

Appelant les entrepreneures à s’inscrire sur les places encore disponibles, Kriss Brochec a rappelé que cette formation sera précédée par celle des web coachs, du 10 au 13 avril. Ils devront accompagner et aider les apprenants à mieux structurer leur projet.

Les sites qui seront créés à l’issue de cette formation bénéficieront d’un nom de domaine et d’un hébergement gratuit pendant une bonne période, grâce au partenariat avec l’Association congolaise de nommage internet en coopération, gestionnaire de noms de domaine en Point Cg.

Après deux éditions à Pointe-Noire, l’Africa Digital Academy ouvre ses portes à Brazzaville grâce au salon Osiane 2018. Une belle occasion pour les entrepreneures qui espèrent trouver des solutions pour améliorer leur e-Visibilité.

L’Africa Digital Academy est une création de Congo Web Agency, une agence de communication globale basée à Pointe-Noire et l’Association Amid Congo que dirige Kriss Brochec.