Congo : 27 femmes candidates aux sénatoriales

Les candidats aux élections sénatoriales multiplient les actions au près des élus locaux dans le but d’être élu pendant les sénatoriales qui se tiendront dimanche 20 août 2023.

 

La Direction générale des affaires électorales (DGAE) a validé au total 113 candidatures aux prochaines élections sénatoriales du 20août. Parmi les 113 candidats, les femmes sont au nombre de 27 qui vont représenter les partis politiques ou sont indépendantes.

Parmi les formations politiques ayant positionné plus de femmes, il y a le Parti congolais du travail qui en a dix-sept sur les 55 candidats présentés, soit 31%. Au deuxième rang, on trouve les indépendantes qui sont au nombre de cinq, suivies de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale avec deux candidates.  Le Parti républicain et libéral, le Mouvement action et renouveau, le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral ont chacun présenté une candidate.

Rappelons que la législature finissante compte treize sénatrices. La campagne électorale qui a été lancée le 4 août dernier s’achève le 18 août 2023.

Congo : les femmes vont valoriser leurs produits au Festival Mwasi 242

Des entrepreneures et artisanes de Pointe-Noire se sont réunies en collectif et ont initié un événement intitulé Festival Mwasi 242.

 

Le festival Mawasi 242 se tiendra du 22 au 26 mars au Cercle civil situé au centre-ville, sur l’avenue de Loango. Cet évènement est une exposition-vente à travers laquelle des femmes entendent promouvoir, valoriser leurs produits et mettre en lumière leur savoir-faire.

Des entrepreneures et artisanes de Pointe-Noire se sont réunies en collectif et ont initié le Festival Mwasi 242. L’évènement s’inscrit en droite ligne avec la célébration des droits de la femme. Ce sera une manière pour les femmes de se mettre en valeur et montrer ce qu’elles apportent comme contribution dans le développement économique et l’entrepreneuriat au Congo.

Le collectif des entrepreneures a lancé, la semaine dernière, un appel à participation qui sera clôturé le 20 mars prochain.

Festicab 2022 : les candidatures des femmes toujours attendues

L’appel à films, ouvert jusqu’en avril, se destine aux cinéastes africains et d’ailleurs, avec un intérêt particulier sur la participation des femmes.

 

Le Festival international du cinéma et de l’audiovisuel du Burundi (Festicab) se déroulera, du 27 mai au 3 juin à Bujumbura, sur le thème « L’entrepreneuriat et l’autonomisation économique de la femme ».

Avec pour thème « L’entrepreneuriat et l’autonomisation économique de la femme », il s’agit d’accorder à l’Africaine la visibilité qu’elle mérite dans le milieu du cinéma, réputé archaïque et conservateur. Par ailleurs, l’enjeu de cette thématique tend à permettre aux femmes cinéastes, qu’elles soient devant ou derrière la caméra, de s’épanouir et d’être autonomes grâce à l’exercice de leur métier et de leur passion pour le septième art. Ensemble, hommes et femmes de l’industrie cinématographique africaine et d’ailleurs apporteront leurs pierres à l’édifice, afin de libérer la parole des femmes, mais surtout de la faire entendre et la valoriser.

Manifestation culturelle cinématographique créée en 2009 au Burundi, le Festicab accueille tous les ans près d’une centaine de films nationaux et internationaux qu’il fait découvrir dans tout le pays à travers des séances de projection et d’échange. Grâce à une programmation inédite, il permet au public de découvrir des films de tout genre en format court et long métrage. Depuis 2014, le Festicab s’est aussi ouvert aux films d’animation. Toutes ces œuvres concourent dans trois grandes catégories : nationale, internationale et est-africaine.

Pour candidater, chaque cinéaste est invité à envoyer en ligne sa fiche d’inscription dûment remplie. La date butoir étant fixée au 5 avril. Les films soumis doivent être réalisés et produits entre 2020 et 2022. Ils concourront durant une semaine dans différentes catégories, à savoir nationale, internationale et est-africaine. Lors du festival, plusieurs autres activités seront organisées: des projections; conférences; formations destinées aux réalisateurs émergents dans le septième art, sous l’encadrement des cinéastes locaux; internationaux, ainsi que la marraine de cette édition qui est généralement une cinéaste africaine de renom.

Notons qu’en 2019, lors de la 11e édition du Festicab, le court-métrage « Positif », du réalisateur congolais Richi Mbebele, était en compétition dans la catégorie internationale pour le prix du meilleur court métrage, mais n’avait pas été lauréat. Aussi, « Trouble » du Congolais Dan Scott était simplement en diffusion durant l’événement, tenu du 31 mai au 7 juin à Bujumbura, sur le thème « Jeunesse et santé ».

Congo-coronavirus : lancement de la campagne de sensibilisation à travers une course

Une cinquantaine des jeunes filles et femmes a participé à la course de lancement de la campagne de sensibilisation à la vaccination contre la covid-19 dans les marchés domaniaux.

 

Une campagne de sensibilisation en faveur de la vaccination contre le coronavirus a été lancée. Celle-ci concerne les femmes, en général, et des vendeuses des marchés domaniaux, en particulier et a débuté le 30 septembre dernier. C’est une initiative de ministère de la Promotion de la femme, en partenariat avec celui de la Santé. Une cinquantaine des jeunes filles et femmes a parcouru six kilomètres ce jour-là.

Le départ a été donné à l’esplanade du stade Alphonse-Massamba-Débat. Parmi les participantes à cette course de six kilomètres, il y avait des athlètes professionnelles et des amateurs de la course à pied. Elles ont, en effet, commencé au boulevard Alfred-Raoul puis prolongé une partie du mur du stade Alphonse-Massamba-Débat avant de prendre l’avenue de la Patte d’Oie en passant par la forêt éponyme, le boulevard Denis-Sassou-N’Guesso pour terminer la course à l’esplanade du stade.

Ladite course s’est faite en présence d’une dizaine de membres du gouvernement et de plusieurs ambassadeurs.

Congo : les leaders communautaires édifiés sur les violences faites aux femmes

C’était en faveur d’un atelier de sensibilisation des leaders communautaires organisé par l’association Azur développement le 20 août 2021.

 

Les représentants des communautés venus de tous les arrondissements de Brazzaville ont été édifiés, le 20 août, sur les violences faites aux femmes et aux jeunes filles, à l’occasion de l’atelier de sensibilisation des leaders communautaires organisé par l’association Azur développement, au Centre des Nations unies.

Ledit atelier s’inscrivait dans le cadre du projet d’autonomisation économique des femmes et filles vulnérables en zone rurale et urbaine à l’ère du numérique. Celui-ci était subventionné par l’Organisation internationale de la francophonie. L’objectif était d’informer la communauté sur les violences sexuelles, présenter le cadre juridique de lutte contre ces violences et les services des guichets uniques d’assistance aux femmes et filles victimes de viols.

Plusieurs thèmes ont été developpés notamment : « Les violences fondées sur le genre et leurs conséquences sur l’autonomisation des femmes pendant la période de confinement suite au covid-19 » ; « Le cadre juridique de la lutte contre les violences sexuelles ».

Les assises ont regroupé des chefs de quartier, représentants des comités de marchés, agents des circonscriptions d’action sociale et bien d’autres. Ces leaders ont bénéficié des connaissances sur les formes de violences, le cadre juridique et le guichet unique. Le projet sera mis en œuvre à Brazzaville, la Bouenza, notamment Nkayi et Loutété, et Pointe-Noire pour une durée de huit mois.

Congo : 40% de femmes meurent des hémorragies lors des accouchements

C’est une information du le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, à l’occasion de la Journée mondiale du don de sang.

 

Le Congo de concert avec la communauté internationale a célébré la journée mondiale du don du sang. Une journée commémorée tous les 14 juin de chaque année. Cette célébration a permis de savoir qu’au Congo, 40% des femmes meurent de complications hémorragiques d’accouchement. C’est du moins ce qu’a révélé le ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki.

« Le défis de la disponibilité du sang interpellent chacun d’entre nous…Chaque année au Congo, dans près de 50% des cas de décès d’enfants de moins de 5 ans dus aux complications d’anémie liée au paludisme et 40% des cas de décès des femmes dus aux complications hémorragiques d’accouchement, le manque de sang est incriminé », a-t-il déclaré.

La Journée mondiale du don de sang est commémorée cette année sur le thème : « Du don sécurisé pour sauver des vies ». Malgré la crise sanitaire qui prévaut, le ministre Gilbert Mokoki souligne la nécessité de perpétuer le don du sang et appelle les Congolais à sauver des vies au travers de ce geste d’altruisme.

Gilbert Mokoki invite les organisations des jeunes à inscrire dans leur programme d’activités le don de sang bénévole.

Congo : un présumé assassin dans les filets de la gendarmerie

Beni Nasser Bantsiélé, âgé de 19 ans, aurait assassiné au moins trois jeunes femmes, après les avoir violé. Il sera présenté au procureur de la République.

 

La police de Brazzaville a arrêté le nommé Beni Nasser Bantsiélé, âgé de 19 ans. Il est accusé d’avoir tué trois jeunes femmes après les avoir violé. Il aurait commis la plupart de ses forfaits à Manianga, un quartier de Djiri, dans le neuvième arrondissement de Brazzaville.

Ce présumé assassin avait mystérieusement échappé aux autorités pendant plusieurs mois. Il a été arrêté par des éléments de la Compagnie zone Nord de la Gendarmerie de Brazzaville.

Arrêté, celui qui se fait appeler « Main Noire » a fini par reconnaître ses crimes. Il a conduit les enquêteurs sur différents lieux, à Manianga où des corps ont été découverts.

Le jeune présumé tueur en série serait  un récidiviste appartenant au groupe appelé « Les Américains ».

Congo-Kokutan’Art : une dizaine de femmes formée en photographie

Cette formation a été initiée dans le but de permettre à celles-ci d’acquérir des connaissances sur la professionnalisation de la photographie.

La ville de Brazzaville va abriter la 1ère édition du Kokutan’Art du 20 au 24 avril 2021. En prélude à cet évènement culturel, dix femmes ont reçues une formation en photographie. Celle-ci a débuté lundi 12 avril dernier et était animée par le photographe professionnel congolais, Baudouin Mouanda. Ladite formation avait pour but de permettre à ces prochaines participantes du Kokutan’Art, d’acquérir des connaissances sur la professionnalisation du métier.

Alegra Nicka, Aude-May, Golden Nungi-Pambu, Elikia Céleste, Jennifer Mann, Lemane Nuptia Mayombo, Marthe Deborah Moungue, Meyrese Boukinda, Vanessa Manta et Pascaline Mallé Téné, sont les dix femmes bénéficiaires de cette formation en photographie.

La 1ère édition du Kokutan’Art est placée sous le thème « L’Afrique en face » avec pour objectif de faire participer uniquement les femmes à ces moments d’échanges et de réflexion. Elle vise particulièrement à les intéresser au métier et les encourager à participer aux rencontres photographiques nationales et internationales. C’est du moins ce qu’a confié Baudouin Mouanda.

« Lors d’un atelier-photo organisé en août, avec l’appui de l’Union européenne et de l’Institut français du Congo, nous étions étonné de constater que parmi les participants il n’y avait que des hommes. Et, lorsque j’ai été sollicité pour animer cette formation dans le cadre du festival Kokutan’Art, j’ai invité son fondateur, Lebon Zed, a lancé un appel à candidatures 100% féminin, afin de promouvoir l’égalité des genres », a raconté Baudouin Mouanda.

Ce photographe professionnel souhaite voir se secteur d’activité se développer grâce aux hommes et femmes qui photographes. Jusqu’au 19 avril, au siège des ateliers Sahm, les apprenantes apprendront l’écriture et la composition d’une photo, la thématique photographique, le décor, le repérage, la distinction d’une bonne image de la mauvaise et autres. Pour ce faire, chaque participante travaillera durant toute la période de la formation sur un thème donné qui débouchera sur la réalisation d’une série de photos.

Congo : à la découverte du film « Paradoxe » le 8 mars à Brazzaville

Court-métrage réalisé par le Congolais Dinel Desouza, « Paradoxe » dénonce l’exploitation de la femme. Dans un entretien accordé aux Dépêches de Brazzaville, le réalisateur congolais fait un zoom sur son parcours, tout en évoquant quelques aspects liés aux films.

Pouvez-vous vous faire connaître à nos lecteurs ?

Giorvani Dinel Dzalamou à l’état civil, je suis un acteur, réalisateur et producteur cinématographique congolais. Cela fait 10 ans que j’évolue dans cet univers.

Tout vous prédestinait au cinéma ?

Pas du tout. A la base, mon rêve de gosse était le football dont j’ai pratiqué durant quelques années. A un stade de la vie, je voulais dénoncer de nombreux maux qui minent notre société à travers la musique mais je n’étais pas doué. Un jour, par le concours du hasard, j’ai fait la rencontre du cinéma et cela a changé mon destin. La discipline est devenue pour moi le moyen par excellence pour m’exprimer.

Comment avez-vous fait pour avoir les bases du métier ?

Dans mes débuts, j’avais intégré le Club des cinéastes du Congo (3C) pour me former auprès de Beautrésor Kouta. Après 4 ans d’apprentissage, j’ai décidé de créer l’espace de formation Academia Club 7 (A.C.7) afin de partager ma passion et mon expérience avec d’autres jeunes qui souhaitent se lancer dans le cinéma. Par ailleurs, je n’hésite pas à me rapprocher de ceux qui excellent dans le domaine sur le plan national, afin de m’enrichir davantage.

Combien de films avez-vous déjà réalisé ?

Une mini-série et trois films. La mini-série aborde les rapports de vie entre logeur et locataires dans la ville de Brazzaville. Mon premier long-métrage intitulé « Wanted » peint certaines réalités rencontrées dans les quartiers modestes. A ce jour, j’ai déjà réalisé deux courts-métrages. « Pô na nini », qui signifie pourquoi, dénonce la nature obscure de certains hommes d’église qui au lieu de rassembler les familles, les divisent et ceci, au nom de leurs propres intérêts. Mon second court-métrage, c’est « Paradoxe » que je ferai découvrir au public le 8 mars prochain.

Parlez-nous de Paradoxe.

Alors que son mari part en mission de service, Hancia reçoit la visite du chef de son mari et celle-ci va totalement bouleverser sa vie. Court-métrage de 26 min, « Paradoxe » aborde plusieurs thématiques telles : la violence conjugale, le respect de la femme, la convoitise, l’abus sexuel, la vengeance, la justice, etc. Il montre la force et le combat de la femme dans une société où prime l’avidité sexuelle de la gente masculine. Je ne souhaite pas trop m’étaler sur les détails car le public devrait le découvrir et se faire sa propre idée.

D’où vous est venue l’idée de faire ce film ?

Le déclic pour faire ce film a été la période de confinement due à la pandémie de Covid-19. A travers les médias, on faisait grandement mention de l’augmentation des cas de violences conjugales. De ce fait, au sortir du confinement, avec un ami producteur, nous avions décidé de rédiger le scénario et quelques mois plus tard, je me suis consacré à la réalisation du film puis à la post-production, qui auront duré quatre mois. Compte tenu de la crise sanitaire, j’ai fait le casting en ligne et même les séances de tournage n’étaient pas du tout faciles. Mais, pour moi, cela reste une expérience enrichissante. Le casting est composé de : Estelle N’Dinga, Kelly Kamala, Jhancy Ngandzie, Safy M’viri, Fox Dl’air.

Quel message à partager aux femmes concernant la journée du 8 mars ?

Le 8 mars n’est pas une journée du pagne comme le pensent certaines femmes, moins encore une journée où elles doivent inonder les bars. Bien au contraire, c’est une journée de manifestations à travers le monde. Une occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparaient des manifestations pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications visant à améliorer la situation des femmes. Dommage qu’avec le coronavirus, certaines initiatives ne pourront avoir lieu.

Congo-Madibou : plus 1500 femmes intègrent l’OFC

Quelque 1517 femmes de Madibou dans le 8e arrondissement de Brazzaville ont adhéré l’Organisation des femmes du Congo (OFC).

La présidente de l’association « Quartier des Colombes », Nicole Atipo, a invité les femmes à jouer leur partition, avant de les appeler à adhérer à cette association et à l’OFC. Cette association est une organisation catégorielle du Parti congolais du travail (PCT).

« Je sollicite votre adhésion massive à l’OFC. Pour ce faire, nous mettons à votre disposition des formulaires à compléter, puis à remettre aux personnes qui en ont la charge », a-t-elle indiqué.

Membre du conseil central de l’OFC, Nicole Atipo a aussi exhorté les femmes de Madibou à prendre conscience de leur importance et de leur pouvoir au sein de la société. « Sachez que nous aussi, nous sommes appelées à occuper des grands postes. Nous pouvons nous aussi participer d’une manière ou d’une autre à l’évolution de notre cher pays, le Congo. Travaillons la main dans la main, afin de promouvoir le leadership féminin et de prouver que nous sommes fortes, déterminées et capables de réaliser de grandes choses », a-t-elle déclaré en présence de la présidente de la section PCT Centre sportif Makélékélé, Francine Matongauh.

Concernant l’élection présidentielle du 21 mars prochain, la présidente de l’association « Quartier des Colombes » a rappelé aux nouvelles venues la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales et de soutenir la candidature du président Denis Sassou N’Guesso.

Coronavirus : les femmes de la Lékoumou invitées à observer les gestes barrières

Le Mouvement action et renouveau (MAR) a effectué une tournée spéciale dans le département de la Lékoumou, pour sensibiliser les femmes aux dangers liés au coronavirus.

Le coronavirus fait encore parle de lui dans le monde et en République du Congo. C’est pour limiter la propagation de cette pandémie que la délégation du MAR a effectué une tournée dans le département de la Lékoumou. Les femmes de cette partie du Congo ont eu droit aux informations sur le coronavirus.

Pendant cette campagne de sensibilisation sur le coronavirus, le MAR a profité pour demander à ses militantes de s’inscrire sur les listes électorales afin de pouvoir accomplir leur devoir civique le 21 mars prochain lors de l’élection présidentielle.

Congo-présidentielle 2021 : l’opération « Ma voix compte » est lancée

C’est une initiative du ministre de la promotion de la femme qui vise à inciter les congolaises à s’inscrire massivement sur les listes électorales.

La ministre en charge de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo, a lancé l’opération « Ma voix compte ». Celle-ci a pour objectif d’inciter les femmes, notamment les vendeuses dans les marchés domaniaux de Brazzaville, à s’inscrire sur les listes électorales.

C’est d’ailleurs ce qui a favorisé une rencontre citoyenne entre la ministre et les vendeuses dans les marchés domaniaux de Madibou, de Mfilou, de Moungali et de Talangaï le 3 février dernier à Brazzaville. La campagne « Ma voix compte » était au centre de l’échange.

« Cette campagne est faite d’une série d’activités facilitant l’implication de la femme dans le processus électoral à travers l’expression de l’un de ses droits fondamentaux qui est celui de vote », a indiqué la directrice générale du Centre d’information et de documentation sur la femme, Virginie Ndessabeka.

Jacqueline Lydia Mikolo a précisé à ces femmes qu’elles constituent plus de la moitié de la population congolaise. Ainsi, elle les a appelées à le prouver par le taux de participation aux différentes échéances électorales qui pointent à l’horizon.

RCA-Élections : les femmes peu représentées

Alors que se profilent les élections législatives et présidentielle du 27 décembre en Centrafrique, les femmes restent sous-représentées en politique.

Près de 250 candidates sont en course pour les élections législatives centrafricaines du 27 décembre, et tenteront de convaincre les 1,8 millions électeurs appelés aux urnes, dont près de la moitié sont des femmes.

Bien que le code électoral national impose 35 % de candidatures féminines, une seule candidate est en lice pour la présidence, et seulement 12 députés sur les 140 que compte le Parlement sont des femmes.

« Il n’y a pas assez de femmes, d’où ce combat de parité. Les femmes veulent vraiment de notre présence ici », confie à France 24 Ophélie Bolibo Koy, jeune fonctionnaire de 27 ans et candidate de l’Alliance pour une Nouvelle Centrafrique (ANC).

Pour espérer se faire élire, cette mère de famille a dû investir quasiment toutes ses économies, son parti n’ayant financé que la moitié de son budget d’environ 2 000 euros.

Congo-santé : les femmes professionnelles du secteur en formation

Jusqu’au samedi 21 novembre 2020, les femmes professionnelles du secteur de santé renforceront leurs capacités en leadership.

Un atelier de renforcement des capacités en leadership à l’endroit des femmes professionnelles du secteur de santé s’est ouvert à Brazzaville, du 17 novembre 2020. Cet atelier vise à le renforcement des capacités et de l’expertise féminine afin d’améliorer la performance des femmes dans la conduite des affaires.

Les femmes jouent un rôle important dans le secteur de la santé. C’est du moins ce qu’a souligné le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, représentant la ministre en charge de la Santé et de la Promotion de la femme.

« L’exploitation du potentiel des femmes, qui constituent 52% de la population congolaise, est un facteur essentiel dans le processus de développement. Cet atelier contribue au raffermissement de leurs compétences dans le secteur sanitaire », a-t-il déclaré.

Pour le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Lucien Manga, il est important d’outiller les femmes qui interviennent à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Elles pourront ainsi, mieux rendre un des services les plus essentiels à la population qui n’est autre que la santé. « Cet atelier organisé est une manière pour l’OMS de matérialiser son engagement à soutenir les efforts du gouvernement pour la promotion de la femme », a indiqué le diplomate onusien.

Congo : Extra Musica nouvel horizon rend un hommage à la femme

A travers son nouveau clip « Dear Mama », le groupe congolais légendaire parle des femmes avec des mots élogieux.

« La Rumba est la musique la plus sexiste qui existe », nous répètent sans cesse les médias grand public et le discours dominant. Ce qu’ils oublient de dire, c’est qu’il existe aussi des musiciens qui parlent des femmes en termes élogieux, leur rendent hommage ou produisent des textes carrément pro-féministes, loin des clichés de gros machos versus femmes-objets. Pour rappeler que la Rumba est plurielle et parfois beaucoup moins sexiste que la variété, le rock ou la pop, voici « Dear Mama », la chanson du groupe légendaire Extra Musica nouvel horizon qui rend un vibrant hommage à la femme congolaise.

Les femmes congolaises sont fortes, plusieurs d’entre elles Beaucoup se battent au quotidien pour un Congo meilleur. Extra Musica nouvel horizon s’engage avec cette vidéo, sortie le 7 août 2020, pour rendre hommage aux femmes congolaises qui les inspirent.

Nouvel accord signé entre le PNUD et le Congo

Ce partenariat vise à accompagner les femmes congolaises dans leurs activités génératrices de revenus.

C’est un nouvel accord qui a été signé mardi 30 juin 2020, à Brazzaville, entre le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le ministère congolais en charge de l’Intégration de la femme au développement. Cet accord a pour objectif d’accompagner les femmes, dans leurs activités génératrices de revenus, activités qui ont connu une faillite pendant la période de confinement.

L’accord a été conclu par la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, et le représentant du PNUD, Maleye Diop,

« Le projet concernera cent femmes des arrondissements de Brazzaville dans sa phase pilote », a expliqué la directrice générale de l’intégration de la femme au développement, Arlette Bakou.

Pour le diplomate onusien, « Cette initiative est une manière d’accompagner le gouvernement congolais dans la riposte à la COVID-19 et dans le processus permettant de juguler les conséquences y relatives. La phase pilote qui débute à Brazzaville pourra s’élargir dans d’autres départements du pays », a-t-il précisé.

Cette initiative s’inscrit en droite ligne avec la politique du gouvernement qui est de soutenir le secteur informel qui a été lourdement endommagé pendant la période du confinement.

Violences faites aux femmes : les congolaises brisent le silence

A travers une marche organisée ce dimanche 08 décembre, dans la capitale congolaise, les femmes du Congo s’engagent à mettre un terme à ces violences dont sont victimes la gente féminine.

Elles étaient une centaine, femmes et filles à être sorties dans les rue de Brazzaville, dimanche 08 décembre 2019. Les congolaises ont décidé à travers une marche silencieuse de briser le silence face aux violences dont plusieurs femmes sont victimes dans le monde. L’initiative est de l’ONG Independent women club (IWC) que dirige Splendide Lendongo. Une marche qui s’inscrit dans le cadre des seize jours d’activistes pour mettre fin à ces  violences fondées sur le genre.

Elles sont parties du restaurant Amiwata jusqu’à la case De Gaulle, une manière pour elles de rendre hommage à leurs sœurs victimes des violences.

« C’est une occasion pour les Nations unies, le Fnuap et la société civile congolaise de rendre hommage à l’ensemble de la communauté qui s’organise pour mettre fin aux violences faites aux femmes et filles. Marchons silencieusement en ayant une pensée pour les victimes », a déclaré Michèle Diane Karambiri, du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap).

Etaient aussi présents à cette marche, les délégués du ministère de la Santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, les repentants du Fnuap ainsi que ceux des clubs des marcheurs et autres organisations juvéniles.

Challenge Ewa network entend aider les femmes à développer des business

Le dispositif est destiné au financement des projets des femmes entrepreneures au Congo, lancé en octobre dernier, avec un appel à projets dont le dénouement est prévu pour décembre.

Basé à Pointe-Noire, Ewa network est un réseau de femmes actrices du développement qui a  pour objectif d’aider les femmes à prendre leur place et à développer leur potentiel. Conscient des difficultés des Congolaises à déployer leurs projets dans le pays, ce réseau a initié le challenge Ewa network, pour leur permettre de réaliser leurs micro-projets dans tous les domaines.

Ewa network se propose de soumettre des business plans de femmes aux investisseurs et organismes de crédit pour obtenir un financement des projets jugés pertinents et rentables. «Le challenge est ouvert à toutes les femmes. La seule condition est que le projet soit réalisé au Congo-Brazzaville. Pour ce premier challenge, nous avons jugé essentiel de travailler avec des partenaires techniques, notamment la Chambre de commerce de Pointe-Noire et l’IECD, qui sont des structures habilitées à aider les femmes à monter leurs projets», a indiqué Mireille Ngazo, présidente d’Ewa network.

Les inscriptions à l’appel à projets pour ce challenge ont eu lieu du 2 octobre au 2 novembre. Une dizaine de projets a été reçue. Ceux qui seront retenus pourront bénéficier d’un financement accordé par des structures comme l’APNI,  la Fédération des Mucodec, la Banque postale, l’ambassade de France et un réseau de business angel (les personnes qui se sont engagées à financer les projets des femmes).  Par ailleurs, espérant qu’il y aura d’autres sessions du challenge Ewa network l’année prochaine, Mireille Ngazo a encouragé les femmes qui n’ont pas postulé à se préparer à cette occasion. Celles qui sont intéressées par le réseau peuvent s’inscrire en ligne sur son site internet (www.ewanetwork.org).

Notons que les activités d’Ewa network se déclinent en trois pôles: le pôle atelier renforcement, le pôle accompagnement à l’entrepreneuriat et le pôle autonomisation de la femme.

Congo : 8 femmes sur 10 effectuent au moins 4 visites prénatales

Le gouvernement congolais a augmenté ses investissements dans le secteur de la santé, passant de 5 % en 2017 à 13 % en 2018.

Au Congo, près de huit femmes sur dix (79%) ont effectué au moins 4 visites prénatales (Urbain : 89% ; Rural : 63%). Il est important de relever que la couverture des soins prénatals par un personnel qualifié dans le pays de Sassou N’Guesso est relativement élevée. (Urbain : 98% ; Rural : 86%).

Même si touché par un ralentissement de l’économie, le gouvernement congolais a considérablement augmenté ses investissements dans le secteur de la santé, passant de 5 % en 2017 à 13 % en 2018.

En république du Congo, les soins de santé primaires ainsi que l’accès aux médicaments et la santé maternelle et infantile sont les principales priorités en matière de santé.

Congo : « Non aux violences faites à la femme »

C’est le message passé par cinq jeunes femmes avec un vécu douloureux, le 28 mars à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville.

A travers le slam et sous la direction de la slameuse Mariusca Moukengué, ces femmes ont livré pour la première fois en public, des messages forts pour évoquer toutes formes d’agressions commises à l’égard de la femme.

Le spectacle avait  pour thème évocateur « Slamunité des power-women : des mots sur les maux ».  C’est en visages masqués, habillées en jeans et tee-shirt blanc, que ces cinq jeunes femmes de moins de 30 ans, sont montées sur les planches de l’IFC. Elles ont surmonté leur passé douloureux grâce à une thérapie par les mots ayant duré quatre mois, racontant les agressions dont elles ont été victimes en slam. Pour l’une d’entre elles, c’était dans une ruelle obscure en plein soir avec un proche, pour l’autre droguée dans la maison de son copain, etc. Moment émouvant pour le public.

Et comme pour montrer l’animosité des responsables d’agressions sexuelles, le slameur Hardy style a notamment présenté à l’assistance un texte écœurant dans lequel il précise que « ces monstres » peuvent être un cousin, un voisin, un père, un ami, le propre conjoint, qui rôdent autour des maisons, d’établissements administratifs, scolaires ou religieux.

Accompagnant ces jeunes femmes sur scène, Mariusca Moukengue a notamment dénoncé le lamentable cliché d’infériorité qu’on inflige à la femme dans nos sociétés. « Elle s’enfonce dans la conscience sociale. J’ai vu l’éducation abrutir l’enfant très tôt. Quand tôt, le jeune garçon est considéré comme l’être fort, être dominant. Et la fille, l’être faible, l’être dominé. Cette victimisation de la gent féminine qui serait l’être doux, l’être soumis, l’être oui-ouiste, contrainte de s’agenouiller car femme égale lit, ménage, cuisine », a déploré la slameuse. D’après elle, l’espoir, c’est tout ce qui reste à la société pour stopper les violences faites aux femmes.

S’il faudrait qualifier ces power-women, on dira d’elles qu’elles sont audacieuses et invincibles. Car, c’est avec beaucoup de force, d’assurance et de maîtrise qu’elles ont rythmé les quarante-cinq minutes de scène au cours de cette soirée.

« Malgré les souffrances que tu as dans ta vie, pardonne à ceux qui t’ont blessé. Malgré les souffrances que tu viens de subir, prends courage et va de l’avant », chantaient-elles à chaque séquence de transition du spectacle.

En effet, elles ne se sont pas résolues à subir la victimisation et aujourd’hui veulent montrer à toutes les victimes de violences que, loin de s’apitoyer sur son sort, il est bien possible de se relever et de se reconstruire. « Tu es quelqu’un de formidable, vis ta vis et vise la réussite. Que ton désir de réussir, soit plus fort que ta peur de l’échec », a soutenu l’une des power-women.

Notons que c’est dans une atmosphère de gaieté et sur des pas de danse entre les power-women et Mariusca que s’était clôturé ce spectacle.

Qui est Mariusca Moukengué ?

Mariusca Moukengué est slameuse, critique d’art, comédienne et dramaturge congolaise. Depuis 2010, elle mène sa carrière artistique sur plusieurs fronts et a pu participer à de nombreux événements et festivals au Congo, notamment Mantsina sur scène, Etonnants voyageurs, Ici c’est l’Afrique, Rencontre internationale de l’art contemporain, etc.

C’est en 2018 qu’elle s’était lancée dans son projet de poésie urbaine « Slamunité », un concept de formation en slam ayant pour but de cultiver auprès des jeunes le réflexe à la non-violence. Ce projet s’est déjà exporté au Cameroun, au Tchad et en République démocratique du Congo, où Mariusca a coaché des jeunes filles et garçons de 11 à 18 ans.

Fin 2018, à l’occasion d’une résidence de création en Belgique, Mariusca Moukengue enregistre « slamouraï », son premier maxi single, actuellement disponible sur toutes les plates-formes de téléchargement légales.

Women’s activity awards : Melaine Tecia Kitoko remporte la cinquième édition

La lauréate a obtenu, un chèque de cinq cents mille francs CFA, lors de la soirée organisée le 29 mars à Brazzaville. Cet argent lui permettra d’augmenter sa production de la bouillie à base de banane.

Melaine Tecia Kitoko a pu convaincre le jury, grâce à la pertinence de son projet et l’éloquence avec laquelle elle l’a défendu. La lauréate et d’autres participantes au Women’s activity awards ont présenté leurs projets respectifs devant un jury et des invités venus nombreux à la soirée dédiée aux femmes victimes des violences conjugales. Les autres bénéficiaires ont reçu un accompagnement de cent mille francs CFA du programme d’autonomisation de l’association Femme modèle.

L’activité qui s’inscrivait dans le cadre du mois de la femme visait à susciter un élan de solidarité envers les personnes vulnérables que sont ces femmes et de leur permettre de s’autonomiser. Pour la présidente de la plate-forme organisatrice de l’événement, Mildred Moukenga, les Congolaises ont encore des défis à surmonter pour prétendre à cette autonomisation tant souhaitée.

« Cela deviendra une réalité lorsque certains obstacles seront surmontés, notamment les stéréotypes du genre qui assignent des responsabilités inférieures aux femmes, ainsi que d’autres fléaux dégradants tels que la maltraitance, les discriminations fondées sur le sexe et le viol qui malheureusement perdurent encore dans notre société », a estimé la militante.

Pour l’édition de cette année, cinq mères célibataires victimes de violences conjugales ont bénéficié d’un suivi de l’association féminine. Ces victimes sont obligées de prendre seules en charge leurs enfants, les nourrir, les soigner et les scolariser en l’absence de leurs pères démissionnaires. Le cas emblématique est celui de Binta, une femme découpée à coups de machette par son conjoint violent. Cette agression avait suscité une indignation au niveau national, y compris des femmes modèles, des mouvements « Je ne suis pas un tam-tam », « En amour on ne frappe pas ».

Du côté des pouvoirs publics, des engagements ont été pris pour mettre un terme à la violence fondée sur le genre et pour promouvoir des initiatives telles Women’s activity awards. C’est dans cette optique que le ministère  de tutelle a insisté sur l’engagement de l’Union africaine à travers l’Agenda 2063 et d’autres textes en faveur de la femme.

Signalons que la cinquième édition du trophée Women’s activity awards a vu la participation de plusieurs partenaires dont le ministère de la Promotion de la femme, des organisations non gouvernementales et des sociétés.

Brazzaville : environ 73,8% des femmes exercent dans le commerce et l’artisanat

Les données sont contenues dans le rapport élaboré par le Centre national de la statistique et des études économiques en 2015, sur les estimations de la population résidente dans la ville capitale.

Sur les 1 503 803 habitants que compte le département de Brazzaville, 7 58 885 seraient des femmes, soit 50,46% de la population totale. Ces statistiques ont été rendues publiques récemment lors du lancement d’une formation en coupe et couture à Talangaï, par la cheffe de service des programmes à la direction générale de l’Intégration de la femme au développement, Bienvenue Itoba Ikobo.

« Dans le secteur formel, les filles âgées de 15 à 29 ans représentent 71,3% des femmes actives. Dans le secteur informel, 27,7% d’entre elles opèrent dans le secteur industriel ; 73,8% dans le commerce et l’artisanat. 28,7% des filles âgées de 15 à 29 ans sont touchées par le chômage », a rappelé celle qui a représenté la ministre de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, lors de cette cérémonie organisée par l’Association des jeunes artisans du Congo.

Congo : la fête des femmes joue les prolongations

L’association Ebène femmes et développement organisera un colloque en faveur de la femme le 23 mars à Brazzaville.

Il va s’agir au cours de cette rencontre de trouver des moyens pour améliorer les conditions de la femme, pour son autonomisation financière. Il sera aussi question d’amener la femme à participer au développement de l’économie du pays.

Plusieurs thèmes seront évoqués au cours de ce colloque notamment les thèmes international et national retenus pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes le 08 mars dernier, les sous-thèmes « Entrepreneuriat au féminin » et « Economie formelle ».

L’association Ebène femmes et développement du Congo, a à sa tête Eugénie Opou. L’association est une structure à but non lucratif et apolitique. Elle œuvre pour la promotion des femmes dans le processus du développement du Congo, contribue à la formation et à l’encadrement des femmes en gestion et management des entreprises.

JIF : les femmes de la SNPC font un don des médicaments aux centres de santé intégrés

La célébration de la journée internationale de la femme a commencé le 07 mars 2019, dans les centres de santé intégré Marien-Ngouabi et Moukondo.

Cette activité des femmes de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), s’inscrit dans le cadre de la célébration de la femme. Il s’est agi pour ces dames d’apporter leur assistance à ces établissements sanitaires. C’est travers un don de médicaments que les ladies de la SNPC, ont voulu marquer d’une pierre l’édition 2019 de la JIF.

Tout a commencé en matinée ce mars. Ces femmes ont débuté leur ronde au chevet des femmes ayant accouché, à cette date, au Centre de santé intégré Marien-Ngouabi, dans le sixième arrondissement, Talangaï. Ensuite, elles ont poursuivis à l’autre structure sanitaire de Moukondo, dans le quatrième arrondissement, Moungali.

Les mamans ont-elles aussi reçu de la part de leurs sœurs de la SNPC, des kits de trousseaux de maternité, d’habits pour les nouveau-nés, des pagnes. « Par ce geste, la direction générale de la SNPC prouve que l’entreprise est toujours proche de la population », a expliqué Esther Itoua Ekamba-Elombé, qui a conduit la délégation.

Elle a  souligné que les femmes qui accouchent ne sont pas souvent prises en compte de façon conséquente lors des festivités de la Journée internationale de la femme. La SNPC a donc tenu à mettre un accent particulier sur elles.

Pour le chef du centre de santé intégré Marien-Ngouabi, le Dr Gérard Ngakosso, ce don vient à point nommé. Il a assuré que ces médicaments seront d’une grande importance puisqu’ils permettront de répondre aux besoins sanitaires de la population. Le directeur du centre de santé de Moukondo, le Dr Pascal Itoua, lui aussi a salué l’action des femmes de la SNPC.

Les ladies de SNPC ne se sont pas limitées à Brazzaville, elles ont poursuivi leur Pointe-Noire, notamment à l’hôpital de base de Tié-Tié et aussi à l’orphelinat du centre social de Mahouata ; à Impfondo, dans le département de la Likouala.

La fondation L’Oréal encourage les femmes à s’intéresser à la science

C’est à cet effet que la directrice de cette fondation, ALexandra Palt s’est rendue à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville.

Selon les informations données par la fondation L’Oréal, les femmes ne représentent que 28% des chercheurs dans le monde. C’est alors que ladite fondation en partenariat avec l’UNESCO ont décidé depuis de nombreuses années, de militer pour une présence plus importante des femmes dans le domaine de la science. Ils ont initié le programme “For Women in science”, d’où le prix L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science, qui récompense les femmes chercheuses depuis une vingtaine d’années.

La directrice générale de la fondation L’Oréal, ALexandra Palt s’est rendue à Pointe Noire dans le cadre d’une tournée pour encourager les chercheuses des pays d’Afrique francophone à concourir pour des bourses de recherche.

En plus de prix annuels que reçoivent les meilleures chercheuses, le partenariat L’Oréal-UNESCO a mis en place le programme Jeunes Talents Prometteurs Internationaux qui vise à accélérer la promotion des jeunes femmes scientifiques dans le monde.

Ces Jeunes Talents Prometteurs Internationaux sont choisis parmi les chercheuses doctorantes et post-doctorantes ayant reçu, au préalable, des bourses issues des programmes nationaux et régionaux de L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science.

Congo : des entrepreneuses formées sur la rédaction d’un business plan

Après six mois de formation, des femmes porteuses de projet d’entreprise ont reçu leur diplôme le 28 juin dernier, à Brazzaville. Une initiative de la fondation Sounga ngaï.

La fondation Sounga ngaï ambitionne d’éradiquer l’inadéquation entre la formation et l’emploi, ainsi que les difficultés d’obtention des prêts. Pour Danièle Sassou Nguesso, président de ladite fondation, les femmes en créant leurs entreprises, elles vont contribuer à la réduction du chômage et encourager leurs proches à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

Les projets proposés au cours de cette formation, abordaient les questions de collecte des matières premières, de traitement des produits alimentaires, de la distribution, de la vente des articles et de la restauration. Le péché

Selon la ministre des PME, cette activité participe aux projets du gouvernement qui fait de l’entrepreneuriat un levier pour la diversification de l’économie nationale.

« Les femmes doivent s’inscrire à la bourse de sous-traitance dont le projet vient d’être voté au Sénat car l’Etat ne peut tout produire. Vous devez accompagner l’Etat dans la lutte contre le chômage et la création d’emplois. Continuez à travailler, soyez créatives et constituez-vous en groupes afin de pérenniser vos projets », a-t-elle conseillé.