Congo : la CNTR valide son plan stratégique

C’est le résultat de trois jours de travaux de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR).

 

La CNTR a organisé un atelier du 17 au 19 octobre, une rencontre en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Au cours de cette rencontre, il a fallu trois jours pour permettre aux participants d’adopter les différents documents du plan stratégique 2025-2029.

L’atelier a permis la présentation des résultats préliminaires du rapport 2024 de la CNTR sur l’application du code de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques, ainsi que les principales leçons du diagnostic stratégique de cette institution. Il s’est également agi pour les participants de s’approprier la méthodologie de notation PEFA ; la vision de la CNTR ; la théorie de changement ; du cadre de mesure des performances et des résultats des administrations publiques dans l’application du code de transparence ; du cadre de gestion intégrée des risques et les défis de la mise en œuvre du plan d’actions triennal (2024-2026) de la CNTR.

L’application méthodique du Plan stratégique 2025-2029 devrait faire de la CNTR une institution de référence et d’excellence à terme. C’est du moins ce que pense le président du CNTR, Joseph Mana Fouafoua.

Congo : la BAD va apporter son soutien dans la mise en œuvre du Padc

La Banque africaine de développement (BAD) a réitéré mercredi 18 septembre, son accompagnement dans l’élaboration des projets liés à la décentralisation au Congo.

 

Le ministre délégué de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé a reçu en audience mercredi 18 septembre à Brazzaville, le nouveau représentant résident de la BAD, Olivier Béguy. Au cours de cette rencontre, Olivier Béguy a rassuré que son institution va continuer d’accompagner la République du Congo dans la mise en œuvre des projets liés à la décentralisation.

Parmi les projets qui pourraient intéresser la BAD, il y a le Programme d’accélération du développement communautaire (Padc) que le gouvernement entend lancer sous peu avec l’appui du Pnud. Le Padc est une offre des services intégrés du Bureau régional du Pnud pour l’Afrique visant à aider 50 millions d’Africains à sortir de la pauvreté multidimensionnelle d’ici à 2026 et rétablir l’équité territoriale dans différents pays.

Exécuté par le Pnud, ledit programme permettra, entre autres, l’édification des structures de santé, la mise en place des dispositifs d’éducation/formation professionnelle, le développement des microcentrales hydrauliques ainsi que des mécanismes nécessaires à l’électrification rurale, le financement, le suivi des structures œuvrant dans le domaine de l’agriculture. Il s’agira également d’aménager et d’entretenir les voies d’accès, d’encadrer le développement d’activités économiques durables, génératrices de revenus pour la population la plus vulnérable sur toute l’étendue du territoire national et autres.

Était aussi présente à cette rencontre, représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Adama Dian Barry.

Intelligence artificielle : le Congo élabore sa stratégie nationale

Une réunion avec les partenaires sera organisée ce jeudi 19 septembre, pour garantir la réussite du projet.

 

Le gouvernement congolais et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) se concertent pour discuter des modalités de conception de la stratégie nationale de l’intelligence artificielle. Le sujet était au centre des échanges mardi 17 septembre, à Brazzaville, entre le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, et la représentante résidente du Pnud, Adama-Dian Barry.

Les deux personnalités ont débattu des méthodes pratiques préliminaires avant la mise en œuvre du projet. « Dans la mise en œuvre de ce projet, les experts de son institution (Pnud) vont nous aider à élaborer la stratégie nationale de l’intelligence artificielle. Nous organisons ce jeudi une réunion avec les parties prenantes pour préparer son opérationnalisation », a précisé le ministre Léon Juste Ibombo.

Pour la représentante résidente du Pnud, la stratégie nationale de l’intelligence artificielle qui sera élaborée profitera aussi bien aux jeunes qu’aux parents à travers le pays.

Congo : du matériel pour améliorer la lutte contre le sida et la tuberculose

C’est don du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) pour apporter des améliorations dans la collecte des données.

 

Ordinateurs, imprimantes et un véhicule sont les éléments qui constituent le don du Pnud au Programme national de lutte contre le sida (PNLS) et au Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT). Le matériel a été réceptionné lundi 08 juillet, par les différents directeurs des deux structures, Cécile Mapapa Miakassissa du PNLS et le Pr Franck Hardain Okemba-Okombi du PNLT.

Ledit matériel permettra d’améliorer la collecte des données et les indicateurs de prise en charge des malades. Un geste qui arrive en appoint dans la lutte contre le VIH/Sida selon Cécile Mapapa Miakassissa. Pour le Pr Franck Hardain Okemba-Okombi, l’appui de la représentation du Pnud leur permettra d’approcher d’une façon régulière les centres de prise en charge pour les accompagner et résoudre le niveau d’atteinte des indicateurs.

Notons que le don a été remis par la représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Adama Dian Barry.

Le Congo lance le PDIDE

L’élaboration du Plan directeur d’industrialisation et de diversification économique du Congo (PDIDE) permettra d’accroître la contribution du secteur industriel congolais dans le Produit intérieur brut (PIB).

 

Le gouvernement congolais a lancé, le 28 mars à Brazzaville, les travaux d’élaboration du Plan directeur d’industrialisation et de diversification économique du Congo (PDIDE). C’est le produit d’un partenariat entre le Congo, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Selon adiac-congo, l’élaboration du PDIDE permettra d’accroître la contribution du secteur industriel congolais dans le Produit intérieur brut (PIB) et de tirer le meilleur parti de la Zone de libre-échange continentale (Zlecaf).

Les experts venus des ministères sectoriels et des institutions habilitées vont, en tenant compte des richesses naturelles que dispose le Congo, élaborer, secteur par secteur, un plan directeur global d’industrialisation et de diversification économique. Un document stratégique à base duquel le gouvernement va s’appuyer pour mieux orienter ses investissements, conformément aux priorités inscrites dans le Plan national de développement (PND) 2022-2026.

Congo : les assisses nationales du numérique se tiendront en avril

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) apportera son expertise technique à l’organisation de l’évènement.

 

La capitale congolaise, Brazzaville abritera les assisses nationales du numérique en début du mois d’avril prochain. Pour la réussite de l’organisation de l’évènement, le Pnud propose son appui technique. Le sujet a été évoqué entre le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, et la représentante résidente du Pnud au Congo, Adama Dian Barry, le 13 mars à Brazzaville.

« Cette audience était l’occasion pour moi d’écouter le ministre sur la vision du gouvernement en matière de transformation numérique, les outils déjà mis en place, les perspectives et programmes des différents projets en cours, en vue de voir dans quelle mesure on pourrait apporter notre accompagnement à l’ensemble des partenaires et à l’Etat », a indiqué la représentante du Pnud au Congo, Adama Dian Barry dans un extrait tiré d’adiac-congo.com.

Pour le ministre de l’Economie numérique, les fondamentaux du Pnud cadrent avec ceux du gouvernement en ce qui concerne le Plan d’action 2022-2026.

 

Congo : plus de 1,13 milliard F pour un entrepôt de conservation des médicaments

Le nouveau dépôt de la Centrale d’achat des médicaments essentiels et des produits de santé (Cameps) a été mis en service le 26 décembre 2023.

 

Financés par le Fonds mondial à hauteur d’1 milliard 13 millions 900 mille 153 FCFA, le nouveau dépôt de la Centrale d’achat des médicaments essentiels et des produits de santé (Cameps) a été mis en service le 26 décembre, par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

Les travaux lancés le 15 décembre 2022, mis en œuvre par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), ont duré douze mois. Ceux-ci ont porté sur la construction du bâtiment central d’une superficie de 900 m2, comportant une partie administrative et un espace devant abriter un laboratoire de contrôle de qualité interne ainsi que les bâtiments annexes.

Le nouvel entrepôt de la Cameps est doté d’un magasin de 533 m2 d’une capacité de stockage de 3000 m3, dont les étagères sont en attente de réception. Il contient aussi un local qui servira de chambre froide, composé de deux chambres froides positives et d’une autre négative, pour une superficie de 95m2. De même, il y est prévu un local technique devant abriter deux groupes électrogènes.

Pendant la cérémonie de mise en service de l’infrastructure, le Dr Max Makoumba-Ndzambi, directeur général de la Cameps a profité pour dévoiler son plan stratégique 2020-2024. Celui-ci porte entre autres sur le stockage des médicaments selon les normes internationales ; la sécurisation des médicaments par un système de vidéosurveillance et l’acquisition d’une flotte logistique permettant de rapprocher les médicaments de la population.

Le Dr Max Makoumba-Ndzambi entend améliorer les conditions de travail des agents et d’augmenter la capacité de stockage des médicaments essentiels et les produits de santé.

Congo : le Pnud réitère son engagement dans l’accélération de la mise en œuvre du PND

C’est ce qui ressort des échanges entre la directrice adjointe du bureau régional pour l’Afrique du Pnud, Noura Hamladji et la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

 

Noura Hamladji réitère l’engagement du Pnud à accompagner le Congo dans l’accélération de la mise en œuvre du Plan national de développement ( PND 2022-2026). L’information a été donnée pendant son audience le 31 octobre à Brazzaville avec la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

« Avec la ministre, nous avons pu discuter au niveau du Congo sur comment accélérer la mise en œuvre du PND et aller au niveau local avec des plans locaux de développement. Aussi, avoir un programme d’accélération pour l’achèvement des Objectifs de développement durable (ODD), notamment pour les populations les plus vulnérables. Il s’agit ici de garantir l’accès aux services de base, à l’électricité, à l’eau, à l’éducation, à la santé, mais aussi à des activités génératrices de revenus », a indiqué la directrice adjointe du bureau régional pour l’Afrique du Pnud.

Poursuivant son propos, elle a fait savoir que dans le cadre de l’atteinte des objectifs fixés dans la mise en œuvre des ODD, il est nécessaire et important de mobiliser des ressources et des financements.

« Lors de nos échanges, nous avons également évoqué l’idée de mettre en place un cadre intégré pour les financements, la traçabilité de ceux-ci ainsi que l’exploration de toutes les sources de financement innovantes », a expliqué Noura Hamladji.

La diplomate onusienne a ensuite abordé le sujet de l’emploi des jeunes. D’après elle, les jeunes représentent la majorité de la population au Congo d’où l’importance accélérer à travers le programme de développement communautaire mis en place par le Pnud.

Congo : un atelier d’imprégnation du PDDR se tient dans le Pool

 L’objectif est de contribuer à l’appropriation de la démarche méthodologique de mise en œuvre du PDDR par toutes les parties prenantes.

 

Un atelier d’imprégnation du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (PDDR) des ex-combattants se tient à Kinkala au profit des communautés du Pool. Il s’inscrit dans le cadre des activités du plan semestriel conjoint élaboré par le Haut-Commissariat à la réinsertion des ex-combattants en prélude au lancement officiel du PDDR.

Ouvert mercredi 13 septembre, l’atelier va se poursuivre jusqu’au vendredi 15 septembre prochain. Il est organisé en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Prennent part à ces travaux, les différentes parties prenantes au programme DDR, notamment les partenaires étatiques et non étatiques ainsi que les bénéficiaires cibles.

Le séminaire a pour objectifs de contribuer à l’appropriation de la démarche méthodologique de mise en œuvre du PDDR par toutes les parties prenantes, former les participants sur les standards du programme et leur présenter le contenu de ce programme en vue de son bon déroulement.

Rappelons que Le PDDR vise 7500 ex-combattants, 2500 dépendants, 10000 membres de la communauté du Pool. Il est conçu pour une durée de quatre ans avec un budget de 16,4 millions de dollars.

Congo-PND 2022-202 : 343 projets à financer

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) va accompagner le gouvernement à mobiliser les fonds.

 

Pas moins de 343 projets doivent être financer à hauteur de 8 862 milliards FCFA. Ce sera dans le cadre du plan national de développement (PND) 2022-2026. Une équipe d’experts du Pnud a entamé, mardi 29 août, des discussions avec les représentants du secteur privé national. Ces consultations devront déboucher sur l’élaboration d’un cadre de financement intégré du PND 2022-2026.

L’agence onusienne Pnud a mis à disposition de l’État congolais une équipe de trois experts, en vue d’accompagner le gouvernement dans l’évaluation du financement du développement et de l’élaboration de la stratégie nationale de financement intégrée. En effet, la recherche des ressources pour le financement des 343 projets reste le principal défi des autorités. Le coût du programme quinquennal du gouvernement est estimé à plus de 8 862 milliards FCFA.

La pauvreté réduite de moitié au Congo en quinze ans

C’est ce qui ressort du nouveau rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), publié mercredi 19 juillet 2023.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique de lutte contre la pauvreté, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a publié, le 19 juillet, son nouveau rapport 2023 sur la question. Le document de l’institution onusienne souligne que vingt-cinq pays ont réduit la pauvreté de moitié en 15 ans parmi lesquels, le Congo.

Ce rapport s’appuie sur la dernière mise à jour de l’indice mondial de pauvreté multidimensionnelle (IPM) comprenant les estimations pour cent dix pays. Il souligne que vingt et cinq pays ont réussi à réduire de moitié les valeurs les concernant dans l’IPM mondial en 15 ans. Il s’agit notamment du Congo, du Cambodge, de la Chine, du Honduras, de l’Inde, de l’Indonésie, du Maroc, de la Serbie et du Viêt Nam. L’expertise est centrée sur quatre-vingt et un pays avec des données comparables allant de 2000 à 2022.

Congo : des petits acteurs socio-économiques reçoivent des dons

Le don est composé du matériel de restauration, de maraîchage, de la mécanique automobile, de coiffure homme, de l’informatique, de l’électroménager, de photographie et bien d’autres.

 

Les petits acteurs socio-économiques exerçant dans différents secteurs d’activités ont reçu le 4 juillet, à Brazzaville, un don de matériel professionnel afin de leur permettre de passer de l’informel au formel. Le don est composé du matériel de restauration, de maraîchage, de la mécanique automobile, de coiffure homme, de l’informatique, de l’électroménager, de photographie et bien d’autres. Il fait suite à l’accord signé en avril 2021 entre le gouvernement et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Les bénéficiaires ont été notamment les acteurs des départements de Brazzaville et de Pointe-Noire.

Peu avant la remise du matériel, la lettre d’engagement signée entre les deux parties a été présentée. Elle interpelle les acteurs de l’économie informelle à faire bon usage de ce matériel.

« Il est strictement interdit de faire louer, prêter ou vendre ce matériel car en cas de non-respect de l’engagement, le groupement est dans l’obligation de rembourser au gouvernement la valeur du matériel reçu », ont indiqué les organisateurs.

La cérémonie de la remise du matériel professionnel aux acteurs de l’économie informelle a été marquée, entre autres, par l’allocution prononcée par l’administrateur maire de l’arrondissement 3, Poto-Poto, Jacques Elion.  Il a indiqué que la deuxième édition de remise du matériel s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de travail annuel 2021, initié à l’appui du relèvement des acteurs de l’économie informelle. Elle prouve à suffisance la détermination du ministère de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle de faire de ce sous-secteur un pilier indispensable qui contribue à la croissance nationale.

Pour le représentant résident adjoint du Pnud au Congo, Henri René Diouf, ce don contribuera au relèvement des acteurs de l’économie informelle. Au Congo, l’informel emploie plus de 73 000 personnes dans 42 000 unités de production. Le secteur représente une source de revenus pour des personnes avec très peu d’options.

« Le secteur informel joue un rôle important dans l’économie mondiale et dans la réduction de la pauvreté et des inégalités. Son action contribue à deux objectifs de développement durable (ODD) définis dans l’agenda 2030 des Nations unies que sont l’ODD relatif à l’éradication de la pauvreté et l’ODD relatif à la réduction des inégalités », a-t-il déclaré.

De son côté, la ministre de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle, Ines Bertille Nefer Ingani, a encouragé les femmes à se formaliser ainsi qu’à dénoncer toutes les formes de violences faites à leur égard.

Congo-PME/Pnud : le projet de promotion de la croissance en examen

Le projet repose sur l’évaluation de la situation, la fourniture des appuis matériels, techniques et financiers ainsi que l’élaboration de la nouvelle politique des PME et de l’artisanat.

 

Le Comité local d’examen du projet (Clep) s’est réuni, le 6 juin 2023, à Brazzaville. Il s’est agi d’examiner le document du projet de promotion de la croissance par les Petites et moyennes entreprises (PME) et l’artisanat, signé par le ministère de tutelle et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Le projet repose sur l’évaluation de la situation, la fourniture des appuis matériels, techniques et financiers ainsi que l’élaboration de la nouvelle politique des PME et de l’artisanat en vue d’un plan d’actions. C’est du moins ce qu’a affirmé le chargé de programme gouvernance du Pnud, Joseph Ikoubou.

La réunion du Comité local d’examen du projet a pour objectif de mettre en œuvre le projet afin de mobiliser les fonds pour saisir les acteurs de l’artisanat et les partenaires financiers.

Les objectifs spécifiques sont : l’organiser une revue du document de projet en vue d’une compréhension commune, d’amener les participants à échanger sur les modalités de mise en œuvre efficace du projet et tirer les conclusions et les recommandations ainsi qu’informer les participants des procédures et mécanisme du Pnud relatifs à la gestion des projets en vue d’une meilleure appropriation.

Le projet de promotion de la croissance par les PME et l’artisanat vise à accroître, de façon significative, la contribution du ministère avec un effet substantiel en termes d’accroissement des capacités de création des emplois, dans l’optique d’éradiquer la pauvreté dans la vision des Objectifs de développement durable. Il est estimé à plus de 952, 501 millions FCFA dont une partie proviendra du Pnud ainsi que du gouvernement congolais et le reste à rechercher auprès des partenaires financiers. C’est ce qu’a expliqué le chargé de programme gouvernance du Pnud, Joseph Ikoubou.

Le Congo et le Pnud signent un nouvel accord de partenariat

L’accord s’inscrit dans le cadre du plan de travail biannuel, selon les termes du contrat sur le plan national de développement 2022-2026.

 

Le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, et le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Henri Diouf ont signé, le 10 mai, à Brazzaville un accord de partenariat. Cet accord porte sur la mise en œuvre du Projet d’appui à la décentralisation et au développement local, axé sur les Objectifs de développement durable (ODD).

Il faut préciser que l’accord s’appuie, selon les termes du contrat, sur le Plan national de développement (PND) 2022-2026. En effet, ce plan s’est enrichi des solutions préconisées dans les ODD des Nations unies, dans l’agenda 2063 de l’Union africaine, notamment la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlécaf) et d’autres programmes régionaux, précisément le programme de réformes économiques et financières de la Cémac (Pref-Cémac). Les ODD ont un caractère universel, la dimension locale doit avoir sa place dans leur appropriation, à travers la responsabilisation des collectivités locales en République du Congo, ont estimé les signataires.

Du côté du Pnud, le plan stratégique préconise des solutions liées aux questions de pauvreté, de gouvernance et d’égalité de genre.

Selon le ministre Juste Désiré Mondelé, la République du Congo a placé la décentralisation au cœur des politiques publiques à quelques années de 2030. Ce programme de décentralisation vise, a-t-il dit, l’amélioration des conditions de vie des Congolais.

Congo-Pnud : ensemble pour protéger les mangroves

Le sujet était au centre un entretien entre le ministre de l’environnement et du représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

 

Le Pnud va aider la République du Congo à protéger les mangroves. C’est ce qui justifie la rencontre en le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Maleye Diop, et la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, le 20 janvier à Brazzaville.

Notons que la protection des mangroves au littoral de Pointe-Noire était l’un des trois sujets inscrits à l’ordre du jour de la réunion des deux personnalités. Au regard de l’importance de la préservation de l’environnement, l’agence onusienne s’est engagée à appuyer le Congo dans la protection des mangroves.

La mangrove est un écosystème de marais maritime incluant un groupement de végétaux spécifiques, principalement ligneux, qui ne se développe que dans la zone de balancement des marées, sur des côtes basses des régions tropicales.  Riches en termes de biodiversité, mais menacées de par le monde, les mangroves sont un type d’écosystème très important pour la conservation de diverses espèces marines.

Arlette Soudan-Nonault et Maleye Diop ont évoqué, ensuite, la conception d’un autre projet sur la protection des tortues marines le long des côtes de l’océan Atlantique. Classée elle aussi parmi des espèces en danger, la tortue marine mérite une attention particulière avec pour objectif de susciter sa valorisation économique.

 

Vers une consolidation de la coopération entre le Congo, l’AFD et le Pnud

Le ministre de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et du Développement local, Guy Georges Mbacka, a échangé le 14 mars avec le directeur de l’Agence française de développement (AFD) au Congo, Maurizio Cascioli, et le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Maleye Diop.

 

Maurizio Cascioli et Guy Georges Mbacka ont, lors de leur premier contact, échangé sur le partenariat entre la France à travers l’AFD et le Congo.

« Nous avons notamment parlé des projets en cours qui visent à accompagner un certain nombre d’infrastructures et d’investissements à Brazzaville, Pointe-Noire, Owando et Nkayi, quatre villes du pays pour améliorer leur résilience aux changements climatiques. Il s’agit précisément du projet de drainage », a expliqué le directeur de l’AFD à la presse.

Ces deux personnalités ont également évoqué le rôle que les collectivités locales et les mairies doivent jouer dans la gestion des projets en cours d’exécution, à travers les orientations sur les investissements prioritaires. Ceci du début jusqu’à la fin des travaux dans les domaines de la maintenance et de la gestion de ces infrastructures, dont le pilotage devrait être assuré par les collectivités locales.

« Nous avons également parlé de l’aménagement du territoire et du développement local qui est un sujet qui tient à cœur le ministre et que nous partageons tous. Donc, nous avons eu l’occasion d’échanger sur un certain nombre de projets de développement rural que l’AFD finance, notamment avec le ministère de l’Agriculture. C’est un très bon tour de table et nous avons pris rendez-vous pour continuer à échanger sur les grands chantiers, les grandes réformes que le ministère souhaite amorcer et qui pourraient faire l’objet d’une collaboration avec l’AFD », a conclu Maurizio Cascioli.

Le représentant du Pnud au Congo, Maleye Diop, de son côté, a rappelé que le ministère en charge du Développement local est un partenaire de cette agence onusienne au moment où les deux parties sont engagées dans la formulation d’un certain nombre de plans locaux de développement au niveau des localités. Selon lui, deux départements se sont ajoutés à cette liste, notamment le Kouilou et la Sangha.

« Le souhait du ministre est que ces plans soient élaborés pour toutes les localités du Congo pour avoir un cadre de développement, organiser des interventions aussi bien des partenaires, de la société civile et des ONG que de l’Etat. Et cela crée vraiment une visibilité pour le gouvernement », a-t-il déclaré.

Guy Georges Mbacka et Maleye Diop ont, enfin, évoqué la question des nouvelles autorités municipales qui seront élues après les élections de juillet prochain, précisément la manière dont elles vont gérer la mise en œuvre des plans locaux de développement.

Congo : ouverture de l’atelier d’actualisation de l’avant-projet du plan stratégique

La rencontre qui se tient du 16 au 17 février 2022, a pour objectif de recueillir les analyses et les propositions des participants.

 

L’atelier est organisé en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et la Banque mondiale. L’objectif est de recueillir les analyses et les propositions des participants en vue d’actualiser l’avant-projet du plan stratégique de la réforme de l’Etat. C’est le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso qui a procédé au lancement des travaux.

Il s’agit également de revisiter ce projet afin de l’accorder à la vision de l’Etat et aux orientations du président de la République ainsi qu’au programme d’action du gouvernement qui découle lui-même du Plan national de développement 2022-2026 et des engagements internationaux pris par le Congo.

Les partenaires du Congo, notamment le Pnud et la Banque mondiale, ont promis de l’accompagner dans ce projet.

Congo : le Pnud s’implique dans la gestion des risques de catastrophes

Un atelier de validation de la stratégie nationale pour la prévention et la gestion des risques de catastrophes a été ouvert à Brazzaville.

 

Le programme des Nations unies pour le développement (Pnud) entend accompagner la République du Congo, dans la prévention et la gestion des risques de catastrophes. A cet effet, un atelier de validation de la stratégie nationale s’est ouvert le 10 août à Brazzaville. Ledit atelier s’est tenu du 10 au 12 août à Brazzaville et présidé par la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

Il s’est agi de faire une revue et d’aligner la stratégie nationale de réduction de risques de catastrophes du Congo au cadre Sendai conformément au programme d’action africain, à la stratégie et au plan d’action de l’Afrique centrale.

Spécifiquement, il s’agit de développer et aligner la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes du Congo au cadre de Sendai conformément au programme d’action africain, à la stratégie et au plan d’action Afrique centrale ; développer et rendre opérationnels les politiques, la stratégie et les cadres institutionnels et juridiques de gestion des risques de catastrophes ; créer une synergie multisectorielle impliquant dans une même vision et mission toutes les parties prenantes de la chaîne de gestion des risques de catastrophes ; renforcer les capacités des institutions du Congo dans le domaine de le réduction des risques de catastrophes.

Le document initial faisant foi de stratégie nationale et plan d’action de gestion des risques de catastrophes du Congo n’avait pas pris en compte les sept objectifs clairs et les quatre priorités d’action pour prévenir les nouveaux risques et réduire les risques de catastrophes existants conformément au cadre de Sendai que le ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo a sollicité l’appui du programme des Nations unies pour le développement (Pnud) pour accompagner le pays dans ses efforts d’harmonisation de cette stratégie au cadre de Sendai 2015-2030.

Le Congo et le PNUD signent un programme de travail annuel

Cette initiative entreprise par les deux parties vise à relever les défis en matière d’environnement, du climat et sur la problématique du Bassin du Congo.

 

Le Programme de travail annuel (PTA) a été signé du côté congolais par la ministre de l’Environnement, du Développement durable, et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, et du côté du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), par le représentant résidant, Maleye Diop, le 19 mai 2021.

Cette initiative entreprise par les deux parties vise à relever les défis en matière d’environnement, du climat et sur la problématique du Bassin du Congo. C’est donc en vue de poursuivre leur partenariat sur de nouvelles perspectives que les deux parties ont signé le PTA. A travers cette signature, le PNUD apportera au ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo un appui technique et financier pour l’accompagner dans la réalisation et l’aboutissement de ses projets et de promouvoir le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, instrument financier de la Commission Climat du Bassin du Congo, à l’échelle internationale.

« Nous avons fait le point de la collaboration que nous avons à travers le Programme de travail annuel (PTA), avant la COP 26. Le PNUD est l’un des partenaires sinon le partenaire le plus essentiel qui nous accompagne sur les questions de climat. Et au centre de tous ces échanges il y a la journée du 5 juin prochain sur l’environnement », a indiqué la ministre Arlette Soudan-Nonault, à l’issue de ces échanges.

Pour le représentant résidant du PNUD au Congo, l’institution qu’il a la charge de diriger a un programme cadre de coopération avec le gouvernement du Congo. Chaque année ils signent les plans de travail annuel qui déclinent les différentes activités à mener dans l’année. Depuis le début de l’année, leurs équipes travaillent ensemble pour décliner ces activités. « Aujourd’hui c’était l’occasion de passer à la signature. Nous l’avons fait avec d’autres ministères et aujourd’hui nous signons avec le ministère de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo. C’est le cas de la Journée mondiale de l’environnement, prévue le 5 juin. A côté de cela, nous devons nous accorder sur les ressources à mettre en place pour pouvoir exécuter ces activités. C’était l’objet des échanges », a-t-il déclaré.

Maleye Diop a indiqué qu’ils sont dans la deuxième année d’exécution du plan cadre 2020-2024. C’est ce qui est prévu et s’articule essentiellement sur trois axes prioritaires du Programme national du développement (PNUD_ui est le plan cadre du gouvernement du Congo pour les cinq années 2018-2022 et qui s’articule sur trois priorités : gouvernance ; renforcement du capital humain ; édification de l’économie ; qui englobe essentiellement ce qu’ils ont au niveau du pays et ce qu’ils font avec les différents départements. « Avec ce ministère, l’action porte essentiellement sur le développement durable, aussi bien sur les questions de la gouvernance que de l’édification de l’économie », a-t-il souligné.

Notons que ce programme s’inscrit dans le cadre de l’axe 5 du projet de gouvernement du président de la République Denis Sassou N’Guesso « Ensemble, poursuivons la marche ».

Congo : vers le renforcement des capacités du génie militaire

Le ministère de la Défense nationale et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) ont signé un accord, le 19 avril à Brazzaville.

 

Lundi 19 avril à Brazzaville, un accord a été signé entre le ministère de la Défense nationale et le Pnud. L’accord vise le renforcement des capacités d’organisation et de gestion du génie ; l’appui à la passation des commandes publiques et l’assistance technique pour accompagner la montée en puissance des unités du génie.

« Nous sommes venus signer un accord de partenariat qui porte essentiellement sur le renforcement des capacités du génie militaire pour bien entendu le permettre de jouer son rôle de développement », a expliqué Maleye Diop, représentant résident du Pnud au Congo.

Maleye Diop a précisé que le ministère de la Défense nationale avait sollicité l’organisation onusienne pour accompagner cette volonté qui s’inscrit autour de trois axes prioritaires notamment la gouvernance, le renforcement du capital humain et le développement économique.

Signalons que cet accord a été signé du côté du gouvernement congolais par le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, et du côté du Pnud par son représentant résident au Congo, Maleye Diop.

Congo-Pnud : le programme cadre 2020-2024 évalué à 17 milliards FCFA

La session bilancielle de la première année de mise en œuvre de ce programme a été lancée mardi 15 décembre 2020, à Brazzaville.

La ministre en charge du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale,  Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, et le représentant du Programme des  Nations unies pour le développement (Pnud), Maleye Diop,  ont ouvert, le 15 décembre à Brazzaville, la session bilancielle de la première année de mise en œuvre du programme cadre de coopération 2020.

Le programme cadre 2020-2024 avait été approuvé en juillet 2019 par le Conseil d’administration du Programme des Nations unies pour le développement. Celui-ci est évalué à 17 milliards de francs CFA, soit environ 31 millions de dollars américains. La session bilancielle de la première année a été lancée le 15 décembre à Brazzaville.

Les agents du Pnud et les cadres Congolais vont examiner conjointement les progrès, les performances programmatiques, l’identification des  principaux goulots d’étranglement, ainsi que des activités clés en 2021 impactant la mise en œuvre de ce programme. Les deux parties étudieront également les possibilités de renforcer la concertation entre les différents acteurs, le partenariat et la mobilisation des ressources ainsi que d’exploiter les synergies et  les complémentarités avec les autres partenaires pour une appropriation nationale du programme cadre de coopération.

« A travers le programme cadre de coopération, le Pnud s’est engagé auprès du gouvernement à contribuer au développement national intégré sur la base de la mise en œuvre de deux piliers interdépendants qui traitent simultanément des défis liés à la gouvernance et à la consolidation de la paix et à la diversification économique durable, à la résilience des institutions et des communautés vulnérables,  au changement climatique et aux crises », a indiqué Maleye Diop.

La première année de mise en œuvre de ce  programme est impactée par la pandémie du coronavirus. Ainsi, le représentant résident du Pnud assure que les défis de mobilisation des ressources deviennent prioritaires et obligent à fournir des efforts supplémentaires tant  au niveau national que des partenaires.

Pour sa part, la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a assuré que le Congo va de l’avant dans la mise en œuvre du programme car, a-t-elle renchéri,  le gouvernement avait signé avec le Pnud deux projets en phase avec le Plan national de développement(PND  2018-2022), intégrant les axes d’intervention du programme de coopération.

Selon elle, le premier conclu le 9 juillet 2020 pour une durée de 6 mois porte sur  un « appui à la localisation des ODD et au renforcement des capacités de planification et de suivi-évaluation des politiques publiques ». Le second, pour une durée de quatre années consécutives, conclu le 13 octobre 2020, dénommé : « programme d’appui au renforcement de la bonne gouvernance en République du Congo » et un autre projet en phase avec le PND 2018-2022, pour une durée de quatre années, conclu le 13 octobre 2020 intitulé : « programme de diversification économique et de promotion de la résilience des communautés et des institutions vulnérables aux changements climatiques ».

Congo : vers la réforme des sociétés mobilières et immobilières en 2021

Le Secrétaire général du Comité national économique et financier (Cnef) du Congo, Michel Dzombala, a annoncé le 25 novembre à Brazzaville, la mise en œuvre des réformes des sociétés mobilières et immobilières au Congo, dans le cadre de son programme d’activités 2021.

Cette action relatives aux réformes desdites sociétés sera exécutée avec l’appui financier de la Banque africaine de développement (Bad), a-t-il fait savoir à l’ouverture du séminaire organisé sur le thème «Mise en œuvre de la médiation financière au Congo : Etat des lieux et perspectives».

La médiation financière, a-t-il expliqué, est une pratique courante de règlement des différends dans le monde des affaires, notamment entre les institutions financières et leurs clientèles. Elle consiste, pour la personne choisie par les antagonistes, à entendre les parties, à confronter les points de vue et à leur soumettre un projet de solution, a-t-il précisé.

A son avis, ce mode de résolution des conflits a l’avantage de faciliter le règlement des litiges dans les meilleurs délais et à moindre frais, de soulager les tribunaux de la multiplication des plaintes et des recours.

Le Secrétaire général de la Cnef a également présenté d’autres actions inscrites dans son programme d’activités de 2021. Il s’agit entre autres de la réalisation d’une étude diagnostic sur les contraintes et freins au développement de l’affacturage et du crédit-bail, assortie d’une feuille de route financée par la Bad, ainsi que de l’amélioration du dispositif de suivi du secteur de la micro finance, avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Par ailleurs, Dzombala a reconnu que la technicité et la profondeur du thème choisi a comporté une exigence imposée, forte dans la recherche et le choix des panélistes qui sont tous des personnalités qualifiées et de haute valeur dans le domaine de compétences respectives.

«Dans cette perspective, je suis persuadé que la mise en place d’un dispositif de médiation entre les banques et leurs clientèles constitue un instrument efficace à la fois pour l’inclusion financière au service de l’amélioration des conditions de vie des citoyens et pour le développement économique et social du Congo», a-t-il déclaré.

Au cours de ce séminaire organisé par le Cnef, trois panels ont fait l’objet de débats. Le premier a mis l’accent sur la présentation générale du concept de la médiation financière, le second a parlé de l’expérience dans le traitement des litiges entre les banques et leurs clients avant l’adoption du règlement portant fonctionnement du Cnef et de la Cemac.

Le dernier panel a permis de définir le cadre de la médiation au Congo à travers les expériences des pays comme le Sénégal et la France.

Outre les acteurs du secteur financier, à savoir la Banque centrale, les banques commerciales, les établissements de microfinance, les compagnies d’assurance et les sociétés de bourse, ce séminaire a intéressé les consommateurs des services financiers, les autorités en charge de l’action publique, les chambres de commerce ou encore les acteurs en charge de la justice.

Nouvel accord signé entre le PNUD et le Congo

Ce partenariat vise à accompagner les femmes congolaises dans leurs activités génératrices de revenus.

C’est un nouvel accord qui a été signé mardi 30 juin 2020, à Brazzaville, entre le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le ministère congolais en charge de l’Intégration de la femme au développement. Cet accord a pour objectif d’accompagner les femmes, dans leurs activités génératrices de revenus, activités qui ont connu une faillite pendant la période de confinement.

L’accord a été conclu par la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, et le représentant du PNUD, Maleye Diop,

« Le projet concernera cent femmes des arrondissements de Brazzaville dans sa phase pilote », a expliqué la directrice générale de l’intégration de la femme au développement, Arlette Bakou.

Pour le diplomate onusien, « Cette initiative est une manière d’accompagner le gouvernement congolais dans la riposte à la COVID-19 et dans le processus permettant de juguler les conséquences y relatives. La phase pilote qui débute à Brazzaville pourra s’élargir dans d’autres départements du pays », a-t-il précisé.

Cette initiative s’inscrit en droite ligne avec la politique du gouvernement qui est de soutenir le secteur informel qui a été lourdement endommagé pendant la période du confinement.

Congo : le programme national d’action pour l’environnement actualisé

Cette exigence permettra au Congo de se doter d’un document de deuxième génération qui prendra en compte les engagements internationaux liés aux défis actuels.

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a indiqué le 9 juin à Brazzaville que l’actualisation du Programme national d’action pour l’environnement (PNAE) allait permettre au Congo de se doter d’un document de deuxième génération qui prendra en compte les engagements internationaux liés aux défis actuels et aux thématiques émergentes sur la gestion environnementale.

«La question environnementale est devenue une variable majeure du développement durable, dont il représente l’un des trois piliers. On ne peut en effet assurer un développement durable sans une gestion écologiquement rationnelle de l’environnement », a expliqué Soudan Nonault, à l’ouverture de l’atelier de validation du Programme national d’action pour l’environnement.

Pour la ministre du Tourisme et de l’environnement, cette exigence reste plus ou moins limitée par le PNAE en vigueur depuis 1996 et qui ne s’adapte plus aux commodités internationales en matière de gestion de l’environnement. « D’où l’urgence de revoir ce plan national en vue de le moderniser et rendre plus efficace les politiques gouvernementales dans le secteur du tourisme et de l’environnement », a-t-elle dit.

« Près de trois décennies après son adoption, il est plus que nécessaire d’actualiser le PNAE en vue de le mettre en cohérence avec les évolutions socioéconomiques du pays et en y intégrant les problématiques environnementales qui ont émergé au cours de ces dernières décennies », a poursuivi Arlette Soudan Nonault.

Le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Maleye Diop, a souligné que son organisme continuera à accompagner le Congo dans l’amélioration de sa gestion des écosystèmes, la conservation de la biodiversité et, partant, l’amélioration des conditions de vie des populations.

« L’objectif global de ce travail d’actualisation du PNAE initié par le ministère du Tourisme et de l’environnement consiste à garantir un environnement sain et la mise en œuvre des mécanismes du développement durable par le pays au bénéfice des populations, et cela par la prise en compte de la durabilité environnementale dans les politiques, les stratégies, les plans, les programmes et les projets de développement », a-t-il fait savoir.

Le Congo, qui s’est inscrit dans la promotion de la biodiversité et de la lutte contre les effets de la dégradation de son environnement par le président de la République Dénis Sassou N’Guesso, par ailleurs initiateur du Fonds Bleu pour le bassin du Congo, s’assigne ainsi la mission d’améliorer sa gouvernance environnementale, en partant du cadre légal : le Plan national d’action pour l’environnement, en cours d’actualisation.

Agriculture : la Colombie entend apporter son expertise au Congo

Cette information a été donnée le 14 novembre dernier par Juan Carlos Hincapie, président de l’association Adead Colombien.

Le président de l’association Adead Colombien, Juan Carlos Hincapie a révélé le 14 novembre à Brazzaville que son entité comptait apporter son expertise dans le domaine de l’agriculture à travers l’initiative du programme de réinsertion socio-économique de la population vulnérable du pays.

« Nous sommes spécialiste en agriculture. Dès notre arrivée au Congo, nous avons menés des études d’investigation dans le domaine agricole dans les différents départements du pays pour connaitre la problématique agricole. A partir de ces expériences nous avons construit un projet pilote avec l’association Afrika Telema pour la mise en œuvre de ce projet », a indiqué Juan Carlos Hincapie lors des échanges avec le président fondateur de l’association Afrika Telema père Jean-Marie Bukasa Malu.

Ce projet agricole de réinsertion concerne plus particulièrement la population rurale qui vit dans la précarité, et sera financé par les Organisations internationales à l’instar du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et celles œuvrent dans le domaine agricole a -t-il ajouté.

Ces experts agricoles colombiens, en terre congolais depuis 2016, vont s’investir dans le partenariat avec l’association Afrika téléma, pour apporter des solutions adéquates, en vue d’impulser l’agriculture rurale congolaise.

Genre : le Pnud organise une formation sur le leadership féminin

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a regroupé, le 25 octobre à Brazzaville, des femmes de la société civile, des administrations publiques et privées ainsi que des indépendantes.

Atteindre les objectifs de développement durable, c’était le but de la formation sur le leadership féminin organisée par le Pnud vendredi dernier.

La représentante résidente-adjointe du Pnud au Congo, Emma Ngouan Anoh, a expliqué que le leadership féminin se traduit aussi par l’éducation tant dans le foyer qu’à l’extérieur. Il concerne également le développement personnel pour s’intégrer dans cette dynamique, a-t-elle dit, assurant que le Pnud s’est engagé dans le renforcement des capacités des femmes et il est question de créer un réseau d’échanges dans le but d’engager des discussions entre elles.

La directrice de l’Intégration de la femme au développement, Arlette Raymonde Bakou, a indiqué, à cette occasion, que la formation visait à rendre les femmes aptes à développer des stratégies pour gérer efficacement leurs entreprises ainsi que leur carrière d’entrepreneuriat.  Elle a émis le souhait de voir également le Pnud organiser une formation du genre en faveur des entrepreneures à Brazzaville, Pointe-Noire et Ouesso.

Arlette Raymond Bakou a signifié que le leadership reste un facteur déterminant, car il se caractérise par le dépassement de soi, des limites à poser par la société en osant à ne pas se mettre des barrières, mais en se faisant accompagner, entourer des autres et à avoir des compétences parallèles.

Notons que ces derniers temps, les femmes bénéficient de plus en plus de formations pour leur émancipation. Parmi celles-ci, figure la formation sur l’accès aux financements des femmes entrepreneures.

Pool : le PNUD donne plus de 300.000 dollars de matériel agricole pour populations

Ce matériel s’ajoute au premier lot de 1.400 kits de matériels agricoles à utilisation individuelle distribué par le PNUD en avril dernier aux populations à Kinkala.

Mardi 29 mai 2019, à Brazzaville, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a remis au gouvernement congolais du matériel agricole d’une valeur de 300.000 dollars pour les populations du Pool, victimes de violences armées.

Notons que ce matériel agricole à usage collectif est destiné à plus de 1.400 ménages en situation de vulnérabilité dans 36 villages du Pool.

« Par ce matériel, le PNUD aide à la relance de l’économie locale », a déclaré son représentant résident au Congo, Malaye Diop.

On se souvient que le PNUD avait donné un lot de 1.400 kits de matériels agricoles à utilisation individuelle en avril dernier aux populations à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, à 75 km au sud de Brazzaville.

Après l’accord de paix conclu en décembre 2017 entre l’armée congolaise et l’ex-rébellion du Pasteur Ntoumi, les populations (plus de 138.000 déplacés) ont commencé à regagner leurs villages dans le département du Pool.

Le Pnud confirme son partenariat avec le Congo

Le nouveau représentant résident de l’agence onusienne, Maleye Diop, l’a déclaré le 3 mai à Brazzaville, lors de la présentation de sa lettre d’accréditation.

Le Pnud réitère son engagement à accompagner le Congo. La volonté a été exprimée par le nouveau représentant résident de l’agence onusienne, Maleye Diop, le 3 mai à Brazzaville, lors de la présentation de sa lettre d’accréditation au ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso.

A sa sortie d’audience, Maleye Diop a indiqué avoir « réitéré l’engagement du Pnud d’accompagner le gouvernement congolais dans la mise en œuvre de son Programme national de développement (PND) » qui couvre la période 2018-2022.

Les domaines de concentration de ce programme sont: le renforcement de la gouvernance ; la réforme du système éducatif, de la formation qualifiante et professionnelle ; la diversification et la transformation de l’économie.

Le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a également assuré que son institution entend aller plus loin dans son action en République du Congo, notamment dans son programme cadre de coopération actuel qui tourne autour de deux composantes : la gouvernance et la résilience, sans oublier le développement durable. Ceci dans le but de soutenir les efforts des autorités de Brazzaville dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). S’y ajoute ce qui sera fait dans le Programme cadre de coopération du Pnud 2020-2024.

« Nous voulons montrer que le système des Nations unies sera ensemble pour appuyer le gouvernement du Congo et le Pnud jouera sa part », a souligné Maleye Diop. « Nous allons aussi renforcer nos appuis pour accompagner le gouvernement et essayer d’identifier des initiatives innovantes qui peuvent contribuer à accélérer le développement », a-t-il poursuivi.

Le Programme cadre du Pnud, d’une durée de cinq ans et qui s’achève cette année, est décliné en plusieurs projets de 4 milliards 729 millions francs CFA dans les domaines de la gouvernance et la résilience et ceux de l’environnement et de la lutte contre la pauvreté.  Quant au Programme cadre de coopération du Pnud qui suivra, ses domaines d’appui sont alignés sur six offres et porteront principalement sur deux piliers majeurs répondant aux priorités nationales de développement déclinées par le Congo, à travers son PND 2018-2022. Il s’agit notamment du renforcement de la gouvernance, de la consolidation de la paix et de la sécurité, en lien avec les ODD 5, 16, 17 ; et de la diversification de l’économie de façon durable ainsi que la promotion de la résilience des communautés, mais aussi des institutions aux changements climatiques, en lien avec les ODD 1, 2 à 8, 13 et 17.

Par ces interventions, le Pnud va soutenir la population vulnérable, en particulier les femmes et les jeunes en vue de favoriser leur accès aux opportunités économiques viables, diversifiées et respectueuses de l’environnement, grâce, entre autres, à l’agriculture durable et à l’écotourisme. Et le budget prévisionnel sur cinq ans de ce programme dont le financement proviendra du Pnud, du gouvernement du Congo et de ses partenaires, est estimé à environ dix-sept milliards francs CFA.

Outre le nouveau représentant résident du Pnud au Congo, le chef de la diplomatie congolaise a reçu, tour à tour le même jour, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération du Bénin, Aurélien Agbénonci, et le ministre délégué en charge des Congolais de la République démocratique du Congo, Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo, qui était accompagné de l’ambassadeur, Christophe Muzungu.

Même si les deux personnalités ne se sont pas prêtées aux questions des journalistes, l’on croit savoir que leurs entretiens étaient focalisés sur le raffermissement des relations bilatérales et sur les questions d’intérêt commun.

Anthony Ohemeng-Boamah fait ses adieux au Congo

Arrivé au terme de son mandat, Anthony Ohemeng-Boamah est allé faire le point de la stratégie nationale et du plan directeur de développement durable du tourisme de la République du Congo, le 19 avril à Brazzaville, avec Arlette Soudan-Nonault.

Le représentant résident du Pnud quitte le Congo. « Nous sommes venus parler de deux choses avec ce ministère pour lequel le Pnud, jusqu’en janvier, avait beaucoup de collaboration, dans le domaine de l’environnement et du tourisme. Je suis venu donc remercier la ministre Arlette Soudan-Nonault, pour la bonne collaboration qui, à mon avis, a porté fruit, et puis lui parler de mon départ imminent. J’ai fini mon mandat ici au Congo, je vais partir bientôt. C’était aussi pour l’informer comme il se doit dans la tradition africaine », a déclaré le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), à sa sortie d’audience.

Quant aux grandes lignes de travail avec le ministère du Tourisme, Anthony Ohemeng-Boamah a dit que l’entretien avec la ministre a été focalisé essentiellement sur la stratégie de ce secteur qu’il juge structurante. « Si le Congo peut l’amener jusqu’au bout, je crois que c’est une stratégie qui pourrait apporter beaucoup à la diversité de l’économie de ce pays, car qui parle du tourisme, parle des secteurs transversaux. On a échangé sur cette stratégie et son plan directeur, et j’ai beaucoup d’espoir que ce travail abattu va contribuer à la diversification de l’économie congolaise », a-t-il renchéri.

Anthony Ohemeng-Boamah a dit garder de son pays d’accueil de bons souvenirs, assurant qu’il a passé de beaux moments au Congo dans son travail, sa collaboration ayant été franche avec toutes les personnalités qu’il a rencontrées dans l’administration. « Le sentiment que je vais garder avec moi, c’est le sentiment de collaboration réussie avec les cadres et techniciens des départements techniques concernés », a-t-il ajouté.

Brazzaville : ouverture de la 3e édition du Salon du numérique «Osiane»

La troisième édition du salon du numérique « Osiane » s’est ouverte ce mardi 16 avril, à Brazzaville sur le thème « Développer la confiance numérique, pour garantir l’économie prospère ».

«Comme les précédentes éditions d’Osiane, la présente poursuit la même ambition, celle de l’appropriation collective des innovations et des technologies qui constituent de nos jours, le socle de la transformation numérique des économies nationales », a  déclaré à l’ouverture du Salon, le Premier ministre, Clément Mouamba.

« Ce salon +Osiane+ est devenu au fil du temps, une référence pour nous sous-région d’Afrique centrale », a-t-il ajouté, soulignant qu’« Il nous revient donc à nous tous le devoir, en tant qu’acteurs du développement socio-économique dans notre espace géographique commun, d’apporter tout l’appui et l’accompagnement nécessaire à cette initiative ».

Plusieurs activités dont des ateliers, des conférences et des expositions vont être organisées pendant la durée du Salon qui prend fin jeudi prochain.

Selon les organisateurs de ce Salon, la particularité de cette troisième édition est qu’elle réunit plusieurs acteurs du numérique soucieux d’apporter des réponses concrètes aux besoins quotidiens des citoyens et des entreprises.

Ainsi, l’Union africaine va procéder à la clôture du Programme AXIS, pour mettre en place des points d’échanges Internet en Afrique là où le Groupe Vivendi Africa (GVA)lancera ses services commerciaux de fibre à domicile et le Programme des nations Unies pour le développement(PNUD) donnera le coup d’envoi de son programme de développement des incubateurs et des pôles d’innovation de l’agenda 2030 Afrique volet Congo.

La troisième édition du Salon « Osiane » s’est ouverte en présence de plusieurs ministres de la Côte d’Ivoire, du Gabon et de la République démocratique du Congo (RDC) ainsi que d’experts venus d’horizons divers.