Congo : le Pagir financé à hauteur de 42 milliards FCFA

Le Programme accéléré de la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services (Pagir), a été lancé jeudi 28 mars à Brazzaville.

 

La République du Congo vient de lancer Programme accéléré de la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services. Financé à hauteur de 42 milliards FCFA, le Pagir est une œuvre de la coopération entre le Congo et le groupe de la Banque mondiale. Il vise à accroître l’efficacité de la mobilisation des ressources domestiques et de la gestion des dépenses avec un accent particulier sur les secteurs de la santé et de l’éducation.

Le Pagir est subdivisé en deux composantes, à savoir le Programme axé sur les résultats (PfoR) et le Projet d’investissement (IFP). Selon adiac-congo.com, le PfoR appuiera l’obtention des résultats dans les domaines de l’augmentation de la mobilisation des ressources nationales, la modernisation de la gestion des finances publiques, la mise en œuvre de la budgétisation par programme et la mise à l’essai des réformes clés de la gestion des finances publiques afin d’assurer une meilleure prestation de service dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Cette composante est financée à hauteur de 33 milliards FCFA. La composante IFP pour sa part est financée à hauteur de 9 milliards FCFA.

Congo : la BM promet plus de 9 milliards F pour renforcer le système éducatif

Le sujet était au centre d’un échange entre le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé et le Représentant pays pour la République du Congo auprès du Secrétariat du Partenariat mondial pour l’Education, Ludovic Signarbieux.

 

Le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a reçu mardi 19 mars 2024, à Kinshasa, Ludovic Signarbieux. Les deux personnalités ont parlé de l’accès à un financement de 9 milliards 64 millions 637250 Fcfa de la Banque mondiale en vue de contribuer au renforcement du système éducatif de la République du Congo.

Cette action s’inscrit dans un partenariat mondial pour l’Education. Le but est de renforcer les compétences de base des apprenants, la formation des enseignants et le renforcement de la qualité dans les formations initiales.

« Le Partenariat mondial pour l’éducation et le Congo développent et nourrissent d’excellentes relations et les deux parties ont envisagé la possibilité de nouveaux financements qui devront être conclus à travers l’élaboration d’un pacte pour le renforcement de la qualité de l’éducation », a fait savoir Ludovic Signarbieux, Représentant pays pour la République du Congo auprès du Secrétariat du Partenariat mondial pour l’Education.

Congo : 12 projets financés par la Banque mondiale en 2024

La Banque mondiale met 463,5 milliards de francs CFA à la disposition de la République du Congo pour le financement de 12 projets.

 

L’annonce a été faite mardi 19 mars par la représentation de la Banque mondiale (BM) en République du Congo. L’établissement va financer 12 projets de développement à hauteur de 463,5 milliards de francs CFA. C’est ce qu’on retient de l’ouverture des travaux de la revue annuelle de la performance des projets financés par la BM à Brazzaville. 463,5 milliards de francs CFA contre 344,5 milliards de francs CFA en 2023, on note une augmentation par rapport à l’année dernière.

Des ministres, partenaires du groupe de la BM, unités de coordination des projets de développement, ainsi que le secteur privé et les organisations de la société civile bénéficiaires ont pris part à la revue annuelle de la performance des projets, couplée aux journées de partage de connaissance.

Cette action s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la République du Congo et la BM pour la période 2020-2025.

Congo : la BM entend soutenir un nouveau projet en éducation

Le sujet était au centre d’un échange entre le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou et la représentante de la Banque mondiale, Louise Pierrette Mvono.

 

Le ministre Jean Luc Mouthou a eu un échange en fin de semaine dernière avec Louise Pierrette Mvono, représentante de la Banque mondiale. Les deux personnalités ont évoqué un nouveau projet dans le secteur de l’éducation.

« Le Congo est un pays essentiellement urbanisé. Dans nos échanges, le ministre a souligné la nécessité de construire un peu plus d’écoles à Brazzaville et à Pointe-Noire, villes dans lesquelles le ratio entre le nombre d’élèves et les salles de classe est élevé », a fait savoir la représentante de la Banque mondiale, Louise Pierrette Mvono dans un extrait tiré d’une publication d’adiac-congo.com.

Il faut noter que ce n’est pas le premier projet sur l’éducation qui sera appuyé par la Banque mondiale (BM). On note le dernier en date dénommé Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (Praased). Celui-ci qui a pris fin en juin dernier.

Pour Louise Pierrette Mvono, le programme va aider non seulement à rééquilibrer ces ratios, mais aussi à apporter un appui particulier sur des questions d’apprentissage de la lecture, des mathématiques de base et des calculs. « Il y a de plus en plus de jeunes qui vont à l’école, malheureusement les résultats en termes d’apprentissage ne se font pas voir ».

Congo : la BM réitère son engagement à contribuer à la bonne gouvernance

Le sujet a été évoqué pendant l’échange entre Le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara et une équipe de la Banque mondiale (BM).

 

Lundi 23 octobre à Brazzaville, le ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs, Jean-Rosaire Ibara a eu un échange avec une équipe de la BM. Il s’est agi pour la BM de de réitérer son engagement et l’importance qu’elle accorde à la gouvernance des services publics.

« Nous accompagnons la République du Congo depuis plusieurs années sur la gestion des finances publiques via notamment le Projet des réformes intégrées du secteur public qui vient de se clôturer », a rappelé Louise Pierrette Mvono, représentante de la BM au Congo.

Notons que l’appui de la BM portera, entre autres, sur les activités d’inspection pour l’évaluation des performances du service public. « Ce ministère est en charge de l’évaluation, de l’inspection du travail fait. Nous veillerons à travailler ensemble pour définir les standards d’évaluation et les mesures de renforcement de capacités du service des inspecteurs qui sont à la charge du département », a poursuivi la représentante résidente de la BM.

Le Congo peut réduire la pauvreté de 40% d’ici 2050

C’est ce qui ressort du nouveau rapport publié lundi 09 octobre 2023, par la Banque mondiale.

 

La République du Congo pourrait réduire la pauvreté de 40 % dans les zones rurales et de 20 % dans les zones urbaines d’ici 2050. C’est ce que révèle le nouveau rapport de la Banque mondiale publié, le 9 octobre 2023. Cette réduction doit passer par des réformes plus ambitieuses en faveur de la diversification économique et de la résilience climatique.

Selon la même source, les pertes économiques pourraient atteindre 17 % du PIB d’ici 2050 si les efforts en faveur de la diversification de l’économie et de l’augmentation des investissements climatiques ne sont pas entrepris.

Il faut préciser que le rapport identifie quatre priorités pour une croissance durable dans le pays : les infrastructures et les services plus forts et verts dans l’électricité, les transports, l’eau et l’assainissement qui peuvent apporter des résultats transformateurs.

Congo : un plaidoyer de la BM pour le respect du calendrier de l’appui budgétaire

Une séance de travail a réuni mardi 03 octobre 2023, à Brazzaville, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et une délégation de la Banque mondiale.

 

La séance de travail entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et une délégation de cette institution de Bretton Woods, conduite par sa représentante nationale, Louise Pierrette Mvono, avait pour objectif de « faire un plaidoyer afin que l’Assemblée nationale diligente la revue de ces textes juridiques de manière à ce que nous respections le calendrier de l’appui budgétaire sur lequel nous nous sommes entendus. Le but est de faciliter le travail des équipes techniques des ministères sectoriels commises à la tâche », a expliqué Louise Pierrette Mvono à la presse.

Il a aussi été question pour les deux parties de parler de l’évolution du portefeuille de la BM dans le cadre du partenariat qui lie cette institution à la République du Congo. « La BM est une banque qui finance les projets de développement, mais également une banque des connaissances qui se nourrit d’une vaste expérience que nous avons de par le monde entier et des évidences que l’institution a pu développer sur ce qui marche et ce qui marche le moins bien pour réduire la pauvreté », a-t-elle poursuivi.

Notons que l’appui de la BM au Congo s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement (PND) 2022-2026.

Congo : 56% de la population souffrent d’une insécurité alimentaire sévère

C’est ce qu’a révélé un rapport sur le suivi de la situation économique et financière de la République du Congo, publié par la Banque mondiale.

 

En République du Congo, 56% de la population souffre d’une insécurité alimentaire sévère et la pauvreté demeure élevée avec plus d’un Congolais sur deux vivant avec moins de 2,15 dollars par jour en 2022. C’est ce qui ressort d’un rapport publié par la Banque mondiale. C’est le résultat d’une enquête mené sur le suivi de la situation économique et financière du Congo.

Ces données mettent en lumière les indices d’une situation difficile que plus de la moitié de la population devra se préparer à affronter dans les prochains jours. Au regard de cette situation, huit associations se sont regroupées au sein d’une Coalition contre la vie chère au Congo, dont la sortie officielle a eu lieu vendredi 11 aout 2023, à Moungali, à Brazzaville.

La création de la Coalition contre la vie chère au Congo est née à la suite d’une note de position publiée le 6 juillet 2023, par l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, sur le mutisme du gouvernement sur les effets inflationnistes de l’augmentation de 30% du prix du super à la pompe.

La coalition demande au gouvernement, entre autres, d’accélérer les travaux de la commission chargée de réaliser l’étude sur l’impact de l’augmentation des prix à la pompe des produits pétroliers et de veiller sur la crédibilité de cette commission; limiter l’augmentation des prix des produits pétroliers à la pompe au niveau actuel; lancer un programme d’urgence d’appui aux producteurs locaux.

Au FMI d’accompagner le gouvernement dans l’assistance technique, en vue de la renégociation des contrats de partage de production et la gestion des coûts pétroliers et s’assurer de la mise en place, par le gouvernement congolais, des outils et dispositifs fonctionnels et indépendants dans la lutte contre la corruption. Les effets de cette nouvelle augmentation devraient inspirer plus de solidarité de la République envers les populations exposées à ce nouveau choc.

Notons que, la Coalition contre la vie chère au Congo, est constitué de huit associations: C.a.d (Centre d’actions pour le développement); O.2.c.d (Observatoire congolais des droits des consommateurs); Cacros (Cadre de concertation des réseaux des organisations de la société civile); R.e.d.y.c.c (Réseau des dynamiques collectives du Congo); Renaije (Réseau national d’appui aux initiatives des jeunes); U.s.c (Union syndicale du Congo); C.u.d.h.o.c (Cercle uni pour les droits de l’homme et culture de paix); A.c.a.t section Congo (Action chrétienne pour l’abolition de la torture).

Congo : baisse de la dette publique

Selon le récent rapport de la Banque mondiale, les réformes budgétaires engagées par l’État ont entrainé une baisse du volume de la dette à 93,8% du Produit intérieur brut (PIB) à la fin de 2022.

 

Les réformes budgétaires engagées par l’État ont entrainé une baisse du volume de la dette à 93,8% du Produit intérieur brut (PIB) à la fin de 2022. Cette tendance baissière est due principalement à l’amélioration de la gestion de la dette, à la discipline budgétaire et l’augmentation des recettes pétrolières.

La dette publique extérieure représentait 44,4% du PIB à la même période, selon le récent rapport de la Banque mondiale sur le suivi de la situation économique et financière de la République du Congo. La dette bilatérale avec la Chine, d’après le même document, représentait un quart de la dette totale du pays, tandis que la dette commerciale évaluée à près d’un cinquième du total et les obligations multilatérales moins de 10% de la dette totale.

L’étude a noté une chute de 11,5% à 3,7% du PIB de l’encours des arriérés extérieurs, suite aux accords de restructuration de la dette avec un négociant en pétrole et avec deux créanciers commerciaux chinois. Selon les estimations, les arriérés intérieurs audités représentaient 12,1% du PIB, ajout que le gouvernement a remboursé 431 milliards FCFA d’arriérés intérieurs, au cours de la période étudiée.

Les experts de la Banque mondiale considèrent que la dette publique du Congo reste élevée en dépit de la nette amélioration observée. « Le Congo reste surendetté en raison des arriérés extérieurs impayés et de l’incertitude persistante quant à l’ampleur des arriérés intérieurs valides. Selon la dernière analyse de viabilité de la dette du FMI et de la Banque mondiale de février 2023, la dette extérieure est jugée soutenable », précise le rapport.

Par ailleurs, les experts ont observé une augmentation des dépenses sociales ciblant les pauvres en 2022, même si leur taux d’exécution est resté inférieur à celui du budget global. Celles-ci sont passées de 3,3% du PIB en 2021 à 3,9% en 2022. Les autorités ont alors promis d’augmenter les dépenses sociales dans le cadre d’une stratégie gouvernementale.

Congo : la croissance du PIB estimée à 3,5% en 2023

Dans un rapport publié jeudi à Brazzaville, la représentation de la Banque mondiale en République du Congo prévoit une croissance du PIB du pays à 3,5% en 2023.

 

« La croissance du Congo s’est redressée pour atteindre 1,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2022 et elle devrait s’accélérer à 3,5% en 2023 grâce à l’augmentation des investissements », indique le rapport.

L’inflation a été contenue mais la hausse des prix des denrées alimentaires accroit les difficultés socioéconomiques, note le rapport, estimant à 56% le taux de population souffrant d’une insécurité alimentaire dans le pays. Plus d’un Congolais sur deux vivait avec moins de 2,15 dollars par jour en 2022, rappelle le rapport.

Le document de la Banque mondiale épingle également les subventions aux carburants qu’il juge plus profitables aux couches les plus nanties de la population congolaise au détriment de celles les plus démunies.

« En 2022, la forte hausse des cours mondiaux de l’or noir a entraîné une augmentation des subventions pétrolières à hauteur de 2,4% du PIB, soit davantage que les dépenses consacrées par le Congo à la protection sociale », souligne le rapport.

Par ailleurs, le rapport de la Banque mondiale propose d’améliorer la transparence de la gestion des finances publiques, d’augmenter les dépenses sociales et d’intensifier les investissements publics structurels productifs.

Le Congo doit réduire ses subventions de carburants

La Banque mondiale suggère à la République du Congo la réduction de ces subventions, avec des mesures d’accompagnement social et économique.

 

Dans son récent rapport, présenté ce 29 juin, à Brazzaville, la Banque mondiale suggère au Congo, la réduction des subventions de carburant, avec des mesures d’accompagnement social et économique. Il faut noter que cette réduction va entraîner une nouvelle flambée de leurs prix à la pompe, comme ce fut le cas en début de l’année.

L’augmentation de 50% du prix de carburant recommandée pourra également provoquer une onde de choc dans le pays, par la hausse des prix des transports, des produits alimentaires, des services…, affectant ainsi le panier de la ménagère.

Des répercutions socio-économiques que tente de minimiser le rapport de suivi de la situation économique et financière de la Banque mondiale. Une telle réforme doit être accompagnée d’un ensemble de mesures d’atténuations visant à apporter un soutien ciblé aux couches sociales les plus vulnérables, à travers l’augmentation des investissements publics dans le social (la santé, l’éducation, l’assistance aux plus démunis), a détaillé l’un des auteurs du rapport, l’économiste principal de la Banque mondiale, Vincent Tsoungui Belinga.

D’après la même source, les 10% les plus riches au Congo consomment 77% de diesel et 73% de l’essence dans le pays, tandis que les 10% les plus pauvres en consomment moins de 1% de carburant. Le but de la réforme est d’amener le gouvernement congolais à alléger le fardeau budgétaire des subventions aux prix de carburants afin de réorienter ce gap dans des dépenses plus durables et équitables.

L’amélioration de la gouvernance publique est considérée comme la clef du succès de la réforme envisagée des subventions aux carburants. « Toutes ces réformes ne peuvent se faire que s’il y a des institutions fortes qui les accompagnent. Lorsqu’on parle de la transparence et de la communication, tout cela fait partie des institutions qui font en sorte que les finances publiques soient gérées de manière plus efficace. Oui. La gouvernance est au cœur de toute réforme », a insisté Vincent Tsoungui Belinga.

Les experts de la Banque monde ont noté une reprise progressive de la croissance du produit intérieur brut, qui devrait croître cette année. La réduction des subventions aux carburants contribuerait à maintenir la viabilité de la dette et la diversification de l’économie congolaise. « Je réitère l’engagement de la Banque mondiale à accompagner la République du Congo dans la poursuite de ses efforts concernant la réforme sur les subventions des produits pétroliers entamés en début de cette année », a assuré Korotoumou Ouattara, représentante sortante de la Banque mondiale pour la République du Congo.

Congo : plus de 500 000 doses de vaccins pour renforce le projet « Kobikisa »

Ce lot de vaccins est l’exécution du prêt de 50 millions de dollars dont le Congo a bénéficié de la part de la Banque mondiale.

 

Le ministère de la Santé et de la Population de la République du Congo vient de réceptionner un lot de 537.535 doses de vaccins. Ces vaccins sont destinés aux enfants âgés de 0 à 5 ans issus des familles démunies.

Ces doses sont composées de vaccins BCG, bOPV, DTP-HepB-Hib, PCV, Fièvre jaune, Td, MR et Rotavirus. Ils intensifieront la lutter contre des pathologies telles que la tuberculose, la poliomyélite, la fièvre jaune, la rougeole et bien d’autres.

Ce lot de vaccins est l’exécution du prêt de 50 millions de dollars dont le Congo a bénéficié de la part de la Banque mondiale dans le cadre du projet de renforcement du système de santé appelé « Kobikisa », en français « sauver ».

Rappelons que le projet « Kobikisa » vise à accroître l’utilisation et la qualité des services de santé maternelle, reproductive et infantile dans les zones ciblées, en particulier les ménages les plus vulnérables. Il couvre 39 districts sanitaires, soit plus de 2.400.000 bénéficiaires.

Congo : validation du plan de surveillance intégrée de la FVR

Le Plan de surveillance intégrée de la fièvre de la vallée du Rift (FVR), a été élaboré et validé au cours de l’atelier national multisectoriel organisé par le gouvernement, OMSA et la Banque mondiale.

 

Le Congo valide le Plan de surveillance intégrée de la fièvre de la vallée du Rift (FVR). Selon l’approche « Une seule santé », ledit plan a été élaboré et validé au cours de l’atelier national multisectoriel, organisé du 25 au 29 avril, à Kintelé, par le gouvernement avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) et la Banque mondiale.

Avec un potentiel de développement de l’élevage avéré, la République du Congo a un effectif du cheptel modeste estimé à 47 122 bovins, 75 181 ovins et 68 363 caprins. En dépit des efforts du gouvernement à soutenir l’élevage, la persistance des maladies animales et zoonotiques est l’une des contraintes majeures à l’essor de l’élevage. De même, les principales zoonoses telles la rage, la fièvre de la vallée du Rift, la brucellose, la tuberculose constituent un véritable problème de santé publique nécessitant un renforcement du dispositif de surveillance afin de prévenir la survenue d’une épidémie dans la population humaine qu’animale.

Représentant la directrice générale de l’OMSA, le Dr Yacinthe Guigma a rappelé que deux tiers des maladies infectieuses humaines sont issus des animaux, voire 75% dans le cas des maladies infectieuses émergentes.  Coordonnateur du projet Ebo-Sursy, il a indiqué que sa structure est née dans la dynamique visant à renforcer les capacités et la surveillance des fièvres hémorragiques virales dans la faune sauvage, en Afrique centrale et de l’Ouest. En effet, l’un des axes de ce projet est de renforcer les protocoles de la surveillance à travers une amélioration des connaissances des cycles viraux et des mécanismes de transmissions à l’interface humain-animal-environnement.

« A l’instar de la Côte d’Ivoire et de la République centrafricaine, la République du Congo s’est inscrite dans le processus de finalisation de son plan de surveillance intégrée de la FVR qui constituera un document de plaidoyer pour le renforcement du système de surveillance des FHV en particulier et des zoonoses de façon générale », a déclaré Yacinthe Guigma, à l’ouverture de l’atelier.

Le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Robin Pascal Ongoka, de son côté, a rappelé que cet atelier vise le renforcement du dispositif de surveillance d’une maladie retenue parmi les dix-huit maladies prioritaires listées dans le cadre de surveillance intégrée de la maladie et la riposte au Congo. « Ce plan de surveillance intégrée, assorti d’un budget servira d’outil de plaidoyer auprès de nos partenaires au développement pour mobiliser les ressources nécessaires à sa mise en œuvre », a-t-il souligné.

Provoquée par un virus du genre Phlebovirus et de la famille des Bunyaviridae, la FVR est une fièvre hémorragique virale aiguë qui est le plus souvent observée chez les animaux domestiques (comme les bovins, les moutons, les chèvres et les chameaux) et peut aussi provoquer des maladies chez les humains.

Notons que cet atelier est organisé par le gouvernement avec l’appui de l’OMSA à travers le projet Ebo-Sursy financé par l’Union européenne, avec le cofinancement de la Banque mondiale à travers le projet Régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale.

Congo : l’appui de la BM sera de 756 millions US en 2023

La Banque Mondiale (BM) a revu à la hausse son appui financier en faveur de la République du Congo, au titre de cette année 2023.

 

L’appui financier de la BM à la République du Congo passe de 575 millions dollars (2022) à 756 millions US en 2023. Les fonds serviront essentiellement à faciliter l’exécution de nouveaux projets liés au Plan national de développement (PND) 2022-2026 du Congo, notamment dans les domaines du «développement humain, de la protection sociale, de l’agriculture, du numérique et de l’environnement».

Cette révision à la hausse témoigne de l’optimisme qu’affiche l’institution de Bretton Woods vis-à-vis de la santé économique de la République du Congo où «la croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait atteindre cette année, 3,5%» contre 1,5% en 2022, d’après l’économiste de la BM, Vincent Tsoungui Belinga.

L’expert explique que ce rebond de la croissance au Congo est tiré par le secteur hors-pétrole, mais aussi par le regain d’investissement des plus grands producteurs de pétrole.

Congo : 100 millions de dollars pour la transformation numérique

Le gouvernement congolais va mener jusqu’en 2028, le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN).

 

La République du Congo veut relever le défi de l’accès à internet pour tous à prix réduit. Le pays va mener jusqu’en 2028, le projet d’accélération de la transformation numérique (PATN). Ledit projet sera financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars ( 61111630000 FCFA)

Outre les 100 millions de dollars de financement apportés par la Banque mondiale, le PATN va également bénéficier de 40 millions d’euros grâce à un don de l’Union européenne et un prêt de la Banque européenne d’investissement (BEI), selon les gestionnaires du projet.

Le PATN a trois composantes dont deuxième est expliquée ici par Francis Seck Mangouani, coordonnateur du projet : « La composante connectivité ! Dans cette composante, nous allons connecter ce qu’on appelle les “zones blanches” ; les zones où les opérateurs économiques, par rapport à leur cahier de charges, n’ont pas l’obligation aujourd’hui de couvrir parce que ce n’est pas rentable pour eux. Donc, l’État ayant l’obligation du service universel doit donc assurer la connectivité de tous les citoyens », détaille M. Mangouani.

La Banque Mondiale offre un financement de 50 millions de dollars au Congo

L’accord de ce financement a été signé à Brazzaville ce lundi 19 décembre 2022, entre la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, et la représentante de la Banque mondiale (BM), Korotoumou Ouattara.

 

50 millions de dollars soit 33 milliards de Fcfa, c’est le montant que va bénéficier le Congo pour poursuivre ses réformes. Notamment les réformes sur la modernisation de la procédure de collecte des recettes et le renforcement de la gestion des dépenses, y compris de soutien au secteur privé national. En effet, il s’agit de la première tranche d’appui budgétaire qui va booster la croissance économique et contribuer à la réduction de la pauvreté comme l’a précisé Korotoumou Ouattara, représentante de la BM en République du Congo. « La conclusion d’un tel programme entre mon institution et le Congo est simplement historique. Car, la dernière fois qu’un appui budgétaire a été conclu avec ce pays date de 2005, soit il y a de cela près de deux décennies. Le succès de ce programme au cours des trois prochaines années et l’atteinte des résultats demandent un engagement politique fort et constant des gouvernants congolais pour maintenir le cap des reformes et surtout leur mise en œuvre effective », évoque-t-elle.

La signature de cet accord, est la première d’une série de trois opérations attenues pour la période 2022-2024. Le Congo émarge pour ce financement au guichet de l’Association internationale de développement, qui est une des filiales de la BM. Pour la ministre Olga Ghislaine, « Cet appui permettra de corriger les déséquilibres macroéconomiques, de poursuivre l’assainissement des finances publiques et la restructuration globale de la dette, de renforcer la gouvernance et enfin de s’attaquer à la problématique de la diversification de notre économie », a indiqué Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, à travers le site Adiac Congo.

A noter que, le Congo vient d’introduire l’application AMS/X dans la gestion du Compte unique du Trésor (CUT), en ce qui concerne la poursuite des réformes des finances publiques. Les travaux d’implémentation du nouveau dispositif ont été lancés depuis le 14 décembre à Brazzaville, avec l’appui de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) et des experts sous-régionaux. Cette réforme est initiée au niveau communautaire par les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Congo : fin de mission pour Anatole Collinet Makosso

Le Premier ministre a achevé sa mission à Washington par une réunion de travail, jeudi 21 avril,  avec Molly Phee, Secrétaire d’Etat Adjointe aux Affaires Africaines.

 

Le Chef du gouvernement a terminé sa mission en passant en revue la coopération bilatérale entre son pays et les Etats-Unis d’Amérique. Anatole Collinet Makosso a pendant son séjour aux USA participé aux assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI.

Le Premier ministre congolais, a aussi eu une réunion de travail, le jeudi 21 avril,  au Département d’Etat Américain (Ministère des Affaires Étrangères) avec Molly Phee, Secrétaire d’Etat Adjointe aux Affaires Africaines.

Les deux personnalités ont abordé des questions telles que la paix en Afrique, de lutte contre le terrorisme, de sécurité dans le monde et la position de l’Afrique et du Congo sur la crise opposant la Russie à l’Ukraine. Etait aussi à l’ordre du jour, le sujet sur la protection de l’environnement et la mise en place d’un nouveau cadre programmatique afin de travailler, désormais, dans un cadre bilatéral.

Congo : plus de 9 milliards F pour le projet de riposte d’urgence covid-19

La Banque mondiale octroie deux financements additionnels à hauteur de 12 et 3,00 millions de dollars dans le cadre du projet de riposte d’urgence à la covid-19.

 

La République du Congo a bénéficié de deux financements additionnels à hauteur de 12 et 3,00 millions de dollars (plus de 9 milliards de FCFA) de la Banque mondiale. Cette enveloppe s’inscrit dans le cadre du projet de riposte d’urgence au covid-19 (Pruc-19).

Les parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre du Pruc-19 actualisent les documents de sauvegarde, à savoir le cadre de gestion environnementale et sociale, le plan de gestion de la main-d’œuvre et de mobilisation des  parties prenantes. Leurs mises à jour a pour objectif accélérer le processus d’opérationnalisation des financements additionnels auxquels le projet a bénéficié.

A cet effet, des consultations des parties prenantes ont été organisées par le Pruc, du 5 au 6 avril à Brazzaville, et se poursuivront à Pointe-Noire, Dolisie et Owando.

Notons que le premier financement additionnel apportera un appui au gouvernement dans l’acquisition et le déploiement de vaccins covid-19, conforme aux normes. Il permettra également de renforcer les systèmes de santé compétents, indispensables pour un déploiement réussi en cas de pandémie.

Le second, quant à lui, vise le renforcement du système de santé. Il s’agit notamment de la modernisation du Laboratoire national de santé publique, du Centre d’opération des urgences en santé publique et de la direction de l’épidémiologie et de lutte contre la maladie.

« L’objectif de développement du projet Pruc-19 demeure le même. Car, les activités proposées sont alignées sur l’objectif initial, à savoir prévenir, détecter et répondre à la menace posée par la covid et renforcer le système national de préparation de la santé publique », a indiqué son coordonnateur, Jean-Pierre Elenga Okandze, dans un communiqué de presse.

Avec différents financements additionnels, celui du Pruc-19 s’élève à vingt-six millions de dollars au total, accordé par la Banque mondiale.

Congo : deux accords de financement de 7,6 milliards F signés avec la Banque mondiale

Cette cagnotte est accordée entre autre dans le cadre du Projet de renforcement des capacités en statistique (PSTAT).

 

La signature des deux accords de financement additionnel en faveur de la République du Congo constitue l’un des temps forts de la visite à Brazzaville du vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre. Elle illustre, à tout point de vue, le degré de coopération entre le gouvernement congolais et l’institution financière internationale.

Les deux accords de financement de treize millions de dollars (7,6 milliards FCFA) ont été signés, le 30 mars à Brazzaville, par la ministre de l’Économie, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, et le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Ousmane Diagana. Le premier accord de dix millions de dollars est destiné au renforcement du système statistique national et le second, de trois millions de dollars, est affecté à la lutte contre la pandémie de covid-19.

L’enveloppe de dix millions de dollars, représentant environ 5,8 milliards FCFA, est accordée dans le cadre du Projet de renforcement des capacités en statistique (PSTAT), un projet cofinancé par l’État congolais et la Banque mondiale. D’après le vice-président de la banque, Ousmane Diagana, ce prêt va contribuer à satisfaire la demande de données statistiques de qualité, à renforcer le système statistique national, dont l’Institut national de la statistique (INS) est l’organe central.

« À travers le PSTAT, la Banque mondiale va également contribuer au financement des activités du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation en cours, au financement de l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages, ainsi qu’à l’appui du programme de bourse pour les étudiants congolais dans les écoles de formation en statistique », a-t- il indiqué.

La première phase du financement du PSTAT, d’un montant de trente-trois millions dollars, a permis de renforcer les capacités des cadres et agents du secteur de la statistique. Elle a aussi permis, à en croire les deux parties, l’amélioration de la production et de la diffusion des données statistiques en l’occurrence, la réalisation de la cartographie de recensement de la population en 2020, la mise en œuvre du premier recensement général des entreprises du Congo, dont les résultats sont déjà connus, et la construction d’un complexe immobilier pour abriter le siège de l’INS et du Centre d’application de la statistique et de la planification.

« Un partenaire à l’écoute de nos priorités »

Pour la ministre de l’Économie, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, ces deux accords traduisent l’excellence des relations avec l’institution de Bretton Woods, car le portefeuille de la Banque mondiale va aller densifiant grâce au Plan national de développement (PND) 2022-2026. Le gouvernement s’est engagé à remplir toutes les conditions pour que le Congo soit éligible à tous les guichets de la banque. La délégation congolaise est attendue à Washington, au siège de la Banque mondiale, pour les négociations sur le financement en faveur du PND 2022-2026.

« Le vice-président est conforté dans l’idée selon laquelle le Congo est bien en marche vers son développement. La Banque mondiale va nous accompagner et nous pouvons reconnaître que nous avons un partenaire qui est à l’écoute de nos priorités. Cela s’est traduit lors des séances de travail que le vice-président a eues avec l’ensemble des ministres concernés par le portefeuille de la banque », a assuré Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Un même discours rassurant du côté du ministre de la Santé, Gilbert Mokoki, qui a salué l’engagement de la Banque mondiale à soutenir le programme national de lutte contre le coronavirus, à travers le Projet de riposte d’urgence contre la covid-19. Celui-ci repose sur la campagne de dépistage et la communication à travers la sensibilisation via différents canaux.

Congo : la Banque mondiale promet de soutenir le gouvernement

Le soutien de la Banque mondiale (BM) au Congo s’inscrit dans le cadre du plan national de développement (PND) 2022-2026.

 

Le vice-président de la Banque mondiale (BM), Ousmane Diagana, a promis lundi au gouvernement de la République du Congo de le soutenir pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre du Plan national de développement (PND) 2022-2026.

« Nous allons sur le plan interne réviser notre stratégie de partenariat avec le Congo pour qu’il soit davantage aligné sur les objectifs de développement du pays », a indiqué Ousmane Diagana au sortir d’un entretien avec le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, à Brazzaville, capitale congolaise.
Sur le plan de la stratégie régionale, a-t-il précisé, la BM va mettre un accent particulier sur quatre éléments pertinents aussi bien pour le Congo que pour l’ensemble des pays de l’Afrique centrale.

Selon lui, la vision du développement de son institution envers le Congo s’appuie sur le partenariat actuel entre les deux parties, basé sur son engagement résolu à aller vers les réformes structurelles et sectorielles importantes, mais aussi celle à diversifier son économie.

D’après le chef du gouvernement du Congo, le premier élément de cette stratégie concerne l’importance des institutions solides, stables, crédibles dans le cadre d’une gouvernance bien appuyée. Le second, a fait savoir Collinet Makosso, est relatif à l’urgence permettant à l’économie congolaise à créer des opportunités d’emplois pour tous, notamment pour les jeunes.

L’engagement de la BM rejoint celui de la Banque africaine de développement (BAD) qui conditionne son soutien à la présentation, par les autorités congolaises, des priorités du moment.
 « Nous savons tous que le secteur privé, c’est le lieu où les décisions les plus rationnelles en matière d’investissement sont prises. Il est créateur d’emplois et source d’investissement dans la durée », avait déclaré au gouvernement le chef de la délégation de la BAD, Matungulu Mbuyamu Ilankir qui a récemment séjourné au Congo.

Coopération : la Banque mondiale entend consolider son engagement au Congo

Onze projets nationaux à impact socio-économique émargent au guichet de la banque, y compris des projets sous-régionaux.

 

Avec un budget d’intervention estimé à 575,31 millions dollars, soit environ 344,5 milliards FCFA, la Banque mondiale est l’un des principaux partenaires financiers et techniques de la République du Congo.

Les projets en cours d’exécution couvrent le secteur agricole, le secteur privé, le développement urbain, l’environnement, la santé, la protection sociale, la formation et l’emploi, la gouvernance publique. Au cours de la cinquième édition de la revue des performances du portefeuille de la Banque mondiale au Congo, couplée à la semaine de partage de connaissances, tenue le 15 mars à Brazzaville, les résultats de chaque projet et les défis spécifiques sur le suivi-évaluation des projets ont été présentés.

Dans un contexte de crise socio-économique accentuée par la pandémie, le pays a besoin de ses partenaires clés comme la Banque mondiale, pour essayer de redresser la courbe de croissance. La situation actuelle a fait reculer le Produit intérieur brut de -6,2 % en 2020 et -1,5 % en 2021 (gouvernement), et a en même temps fait grimper le taux de pauvreté qui est lui passé de 48,5 % de la population avant la pandémie en 2019 à 53,3 % en 2021.

Cette rencontre entre la Banque mondiale et les autorités congolaises s’inscrit dans le Nouveau cadre de partenariat pays (2020-2024), en lien avec les priorités du Plan national de développement 2022-2026. C’est en suivant la nouvelle feuille de route, a estimé la représentante résidente de la Banque mondiale, Korotoumou Ouattara, que le pays va renouer avec la croissance positive.

« La poursuite de l’appui au Congo pour des projets en fin de cycle et qui ont eu un impact positif sur l’amélioration des conditions de vie de la population et le renforcement des capacités est nécessaire. Je voudrais, à cet égard, mentionner le Projet de renforcement des capacités en statistiques qui permettra d’accroître la qualité des données, de renforcer les capacités du Système statistique national », a-t-elle indiqué.

À en croire la ministre de l’Économie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, les dispositions sont prises afin de mettre en œuvre « le changement de paradigme » qui sous-tend l’action de l’Etat, à savoir la priorité accordée au secteur privé national capable de créer de la richesse. Elle a aussi rappelé les efforts réalisés par le gouvernement pour mobiliser le fonds de lutte contre la covid-19.

« Le Congo a financé sur fonds propres 15,8 milliards de FCFA en 2020 et 20,6 milliards de FCFA en 2021, soit un total de plus de 36 milliards dans la luttte contre la pandémie. A ce financement direct s’ajoute l’aide accordée aux entreprises par le gouvernement, au titre du Fonds national de solidarité pour le soutien des entreprises, à travers la baisse des taux d’imposition qui s’élève à 1,3 milliard FCFA en 2021 », a précisé Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

« Pour une économie plus résiliente et un développement durable inclusif post covid-19 », c’est le thème retenu pour la cinquième revue des performances du portefeuille de la Banque mondiale de cette année. Les deux partenaires ont salué un thème évocateur d’une nouvelle impulsion économique résultant de la baisse de la pandémie tant au niveau mondial que sur le territoire national.

Congo-usage du numérique par les PME : Banque mondiale mène une enquête

L’objectif est de montrer aux décideurs politiques la nécessité d’agir en conséquence pour favoriser un climat d’adoption des technologies par les entreprises congolaises.

 

La Banque mondiale vient de lancer une enquête sur l’adoption de technologies par les Petites et moyennes entreprises (PME) congolaises. L’enquête s’inscrit dans le cadre du Mémorandum économique pays de la Banque mondiale. Elle vise à recueillir des informations précises et quelques opinions sur les technologies digitales utilisées par les entreprises et leur accès à l’électricité.

Notons que l’initiative s’intéressant aux obstacles et moteurs de productivité des PME et s’inscrit dans le cadre du Mémorandum économique pays de la Banque mondiale. Les données recueillies devraient permettre de mieux comprendre la façon dont les entreprises utilisent l’internet, leur présence sur le Web, leur participation au commerce en ligne, leur utilisation de certaines technologies de l’information et de la communication et leur recours aux services en ligne.

Pour les initiateurs, les données exploitées à l’issue de cette enquête permettront aux partenaires de la Banque mondiale de proposer de nouvelles politiques de développement de l’énergie et de l’économie numérique au gouvernement congolais. en vue, disent-ils, de renseigner le nouveau Plan national de développement 2022-2026, y compris les nouveaux programmes qui renforceront l’emploi, la compétitivité des PME locales…

Des professionnels de divers secteurs productifs, des journalistes et des services publics sont consultés pour participer à l’enquête, afin que les informations et réponses issues de celle-ci soient aussi précises que possibles pour refléter la réalité.

Congo : la mairie de Brazzaville plaide pour un prolongement du projet Durquap

Le président du Conseil départemental et municipal, maire de la ville de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, s’est entretenu le 4 mars avec une délégation de la Banque mondiale.

 

Ils ont fait le point de quelques projets réalisés dans le domaine de l’assainissement, dont le projet de Développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap) pour lequel le maire de Brazzaville a souhaité son renouvellement, au regard de son impact social.

Pendant plus d’une heure, Dieudonné Bantsimba et les responsables de la Banque mondiale ont fait l’état des lieux de quelques projets réalisés en commun. Au nombre de ceux-ci, figure au premier plan le projet Durquap dont le maire de Brazzaville a jugé significatif son impact social, avec la restructuration des quartiers précaires de Sukissa à Ouenzé et Mokondzi-Ngouaka à Makélékélé.

Ce faisant, il a plaidé auprès de l’institution de Bretton Woods pour que le projet Durquap qui tend vers sa fin soit renouvelé avec un budget plus conséquent pouvant permettre de réaliser d’autres projets importants que les premiers.

« Le projet Durquap que nous portons à cœur tend à sa fin. Il nous a permis de réaliser un projet important sur l’aménagement des quartiers précaires à Brazzaville et à Pointe-Noire. Compte tenu de son impact social, nous souhaitons qu’il soit réactualisé afin que d’autres quartiers précaires soient eux aussi modernisés au profit de notre population », a indiqué Dieudonné Bantsimba.

La Banque mondiale a salué la proposition du président du Conseil départemental et municipal de Brazzaville et promis d’examiner le dossier afin qu’une seconde tranche du projet soit actée.

, a précisé le directeur régional et du développement durable de la Banque mondiale, pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Siméon Ehoui.

De son côté, Dieudonné Bantsimba a souhaité aussi que la Banque mondiale finance d’autres projets dans l’assainissement, l’eau et l’électricité, dans la gestion des déchets solides et liquides mais aussi dans la formation des jeunes afin de promouvoir leur insertion sociale.

Congo : ouverture de l’atelier d’actualisation de l’avant-projet du plan stratégique

La rencontre qui se tient du 16 au 17 février 2022, a pour objectif de recueillir les analyses et les propositions des participants.

 

L’atelier est organisé en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et la Banque mondiale. L’objectif est de recueillir les analyses et les propositions des participants en vue d’actualiser l’avant-projet du plan stratégique de la réforme de l’Etat. C’est le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso qui a procédé au lancement des travaux.

Il s’agit également de revisiter ce projet afin de l’accorder à la vision de l’Etat et aux orientations du président de la République ainsi qu’au programme d’action du gouvernement qui découle lui-même du Plan national de développement 2022-2026 et des engagements internationaux pris par le Congo.

Les partenaires du Congo, notamment le Pnud et la Banque mondiale, ont promis de l’accompagner dans ce projet.

Congo : 52 groupements vont bénéficier de plus de 2 milliards FCFA

L’objectif est d’améliorer la productivité des agriculteurs et l’accès aux marchés des groupes de producteurs et des micros, petites et moyennes entreprises agro-industrielles.

 

La Commission de validation des plans d’affaires du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale (Pdac) a validé, le 18 janvier à Brazzaville, cinquante-deux plans d’affaires sur soixante-seize sélectionnés par l’organisme indépendant, pour un coût global de 2 059 006 682 FCFA.

Les plans validés concernent seize plans d’affaires de mécanisation proposés par les groupes de producteurs ; dix-huit promus par les micros, petites et moyennes entreprises ; treize présentés par les femmes et enfin deux de conservation. Conformément au manuel de gestion des fonds à coût partagé du Pdac, la contrepartie des bénéficiaires s’élève à la somme de 261 721 246 FCFA.

La prise en compte des plans d’affaires des micros, petites et moyennes entreprises, la mécanisation et l’approche genre sont les critères sur lesquels les membres de la commission se sont fondés pour sélectionner les bénéficiaires.

« Il reste à l’unité de coordination du Pdac de signer les conventions de financements avec ces bénéficiaires, en procédant à un suivi-évaluation efficace de ces projets. Le projet se clôture en juillet prochain, il doit présenter des résultats satisfaisants », a indiqué le coordonnateur du Pdac, Isidore Ondoki.

Cofinancé par le Congo et la Banque mondiale à hauteur soixante milliards FCFA pour une durée de cinq ans (2017-2022), le Pdac a pour objectif d’améliorer la productivité des agriculteurs et l’accès aux marchés des groupes de producteurs et des micros, petites et moyennes entreprises agro-industrielles.

Covid-19 : la Banque mondiale réunit 93 milliards de dollars pour les pays africains

L’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale (BM) a obtenu une reconstitution record de 93 milliards de dollars, mais n’a pas atteint les 100 milliards de dollars que les dirigeants africains ont estimés nécessaires pour faire face aux retombées de la pandémie covid-19.

 

Malgré un volume record de 93 milliards de dollars, les donateurs n’ont pas complètement répondu aux attentes de l’IDA de la BM, qui s’élevaient  à cent milliards de dollars. Quarante-huit pays donateurs ont promis 23,5 milliards de dollars pour le cycle triennal d’IDA20, la 20e reconstitution de l’IDA de la BM. Les dirigeants africains réclament un objectif de cent milliards de dollars, au nom des retombées de la  pandémie de covid-19 dans l’augmentation des besoins et le ralentissement de la croissance : l’aggravation de la pauvreté. Ce qui « compromet la croissance et les perspectives d’un développement résilient et inclusif », souligne la BM, ajoutant qu’un tiers de ces pays est  confronté à une « crise alimentaire imminente ».

Sept milliards manquent au compte

Il manque  cependant sept milliards de dollars. Ce qui n’envoie pas un grand signal sur la volonté des pays donateurs de faire face à un moment sans précédent. Le directeur exécutif de la campagne ONE, David McNair, a noté l’augmentation de la contribution de certains pays, et la chute de la contribution du Royaume-Uni de 55%. Ce qui se traduit par une réduction de 1,8 milliard de dollars du gouvernement britannique, et serait l’une des principales raisons pour lesquelles l’IDA n’a pas atteint ses objectifs. Pendant des décennies, Londres a été le donateur le plus important. A l’issue de la COP26 à Glasgow, au Royaume-Uni, en novembre dernier, les pays à revenu élevé se sont engagés à une nouvelle promesse d’atteindre l’objectif de cent milliards de dollars de financement climatique d’ici à 2023 – après avoir raté leur objectif initial de l’atteindre en 2020.

Un engagement non respecté

Entre 2014 et 2018, les pays à revenu faible et intermédiaire n’ont reçu que 34,9 milliards de dollars de financement climatique de la part des pays à revenu élevé, soit moins de 20 % de ce qui était nécessaire. Seulement 5,9 milliards de dollars pourraient être vérifiés comme financement primaire de l’adaptation. Les experts ont appelé au changement des règles. Un groupe de champions sur le financement de l’adaptation (Royaume-Uni, Irlande, Pays-Bas, Danemark, Suède, Finlande, Allemagne, Italie, Nouvelle-Zélande, Australie et Banque africaine de développement) a émergé, avec comme objectif de réfléchir avec les pays à revenu faible et intermédiaire et les petits États insulaires en développement, pour les aider à recevoir un financement plus important et plus efficace.

« À l’heure actuelle, il y a juste un accord selon lequel les pays développés contribueront ensemble cent milliards de dollars. Mais un problème fondamental est qu’il n’y a pas d’accord sur qui doit quoi », a souligné la directrice du programme climat et durabilité à l’Overseas development institute, Sarah Colenbrander. L’autre problème qu’elle a soulevé est que l’objectif de cent milliards de dollars de financement climatique restera fixe pendant cinq ans, selon les accords conclus lors de la COP 24 à Katowice, en Pologne. Elle plaide également pour une « transparence significative », et pour un « processus de vérification puissant et authentique » afin que chacun puisse avoir confiance que les autres donateurs tiennent leurs promesses.

Congo-Coronavirus : la banque mondiale fait un don de dix ambulances médicalisées

Évalués à 414 millions F CFA, ces moyens roulants vont faciliter l’intervention médicale du personnel soignant dans la prise en charge des cas de coronavirus.

 

La République du Congo a reçu un don de dix ambulances médicalisées et un véhicule de transport de médicaments. C’est un don financé par Banque mondiale d’une valeur de 414 millions F CFA. Il a été réceptionné par le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, le 26 octobre à Brazzaville.

Ces moyens roulants sont acquis dans le cadre du Projet de riposte d’urgence Covid-19 (Pruc-19), mis en œuvre depuis le 4 juin 2020 entre le gouvernement et l’Unicef. Ils seront affectés dans quelques hôpitaux de base et de districts sanitaires du pays.

Ces véhicules sont destinés, entre autres, à l’hôpital de référence de Talangaï pour Brazzaville ; l’hôpital de référence d’Impfondo ; l’hôpital de base de Ouesso ; les Centres de santé intégrés de Siafoumou à Pointe-Noire, ceux d’Epéna, de Bétou-Enyellé dans le département de la Likouala ainsi que celui d’Ignié dans le Pool.

Congo : la Banque mondiale entend débloquer 100 millions de dollars pour l’économie numérique

Cette action s’inscrit dans le cadre de son appui à la digitalisation et à la transformation de l’économie numérique en République du Congo.

 

La Banque mondiale s’est engagée à débloquer une enveloppe de 100 millions de dollars au profit du secteur privé et les entreprises congolaises. C’est ce qui est indiqué dans un communiqué du ministère des Postes et des Télécommunications rendu public mercredi 20 octobre 2021.

Cette enveloppe s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de modernisation de l’administration publique, notamment du système éducatif pour permettre aux étudiants de s’inscrire et de déposer leurs dossiers en ligne.

« C’est un projet qui va propulser l’économie numérique au Congo, réformer le cadre légal et réglementaire qui puisse se transformer dans le numérique et investir dans les infrastructures pour une inclusion numérique », a indiqué la responsable en chef chargée du numérique de la Banque mondiale, Samia Melhem, à l’occasion d’une rencontre avec le ministre en charge de l’Economie numérique, Léon Jules Ibombo.

En République du Congo, la Banque mondiale a également financé le projet Central Africa Backbone (CAB) destiné à interconnecter en fibre optique le Congo au Cameroun, à la Centrafrique et au Gabon.

Congo : 100 millions de dollars pour la construction du Data Center

Cette somme a été débloquée par la Banque mondiale et remis au gouvernement de la République du Congo.

 

La République du Congo vient de recevoir 100 millions de dollars pour la construction du Data Center. L’information a été donnée la semaine dernière par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo. C’est dans la ville de Bacongo – le 2e arrondissement de la capitale, Brazzaville – que sera construit le siège de cette infrastructure

Le gouvernement lancera le 15 octobre prochain les appels d’offres pour la construction du Data Center, nécessaires pour la conservation des données nationales.

Congo : validation du cadre national de certification professionnelle

Le document a été approuvé le 27 septembre 2021 à Brazzaville, par le Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE).

 

Le gouvernement congolais vient de valider le cadre national de certification professionnelle. La cérémonie de validation était présidée par le ministre de l’enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.

Il faut dire que ce document est une stratégique mis en place pour répondre à la problématique de la formation et de l’employabilité des jeunes. Il permettra d’harmoniser la certification des parcours qualifiants, dont ceux liés au parcours courte durée. Exécutés dans le cadre du PDCE, un projet cofinancé avec la Banque mondiale. L’objectif de l’initiative est de répondre à la certification des compétences et de la qualification des jeunes formés. Ce cadre apparaît comme un outil de gouvernance de la formation professionnelle.

A en croire le coordonnateur du projet, Auxence Léonard Okombi, le processus engagé devrait aboutir, entre autres, à une méthodologie de certification des formations qualifiantes et à l’établissement des nouveaux diplômes pour des formations professionnelles de courte durée développées par le PDCE.

Il aboutira aussi, a-t-il ajouté, au développement d’une méthodologie de re-certification des compétences de ceux qui sont formés des canaux informels, à travers la validation des acquis de l’expérience, dans le cadre du partenariat professionnel/industrie et le secteur privé.