Congo : la BM promet plus de 9 milliards F pour renforcer le système éducatif

Le sujet était au centre d’un échange entre le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé et le Représentant pays pour la République du Congo auprès du Secrétariat du Partenariat mondial pour l’Education, Ludovic Signarbieux.

 

Le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a reçu mardi 19 mars 2024, à Kinshasa, Ludovic Signarbieux. Les deux personnalités ont parlé de l’accès à un financement de 9 milliards 64 millions 637250 Fcfa de la Banque mondiale en vue de contribuer au renforcement du système éducatif de la République du Congo.

Cette action s’inscrit dans un partenariat mondial pour l’Education. Le but est de renforcer les compétences de base des apprenants, la formation des enseignants et le renforcement de la qualité dans les formations initiales.

« Le Partenariat mondial pour l’éducation et le Congo développent et nourrissent d’excellentes relations et les deux parties ont envisagé la possibilité de nouveaux financements qui devront être conclus à travers l’élaboration d’un pacte pour le renforcement de la qualité de l’éducation », a fait savoir Ludovic Signarbieux, Représentant pays pour la République du Congo auprès du Secrétariat du Partenariat mondial pour l’Education.

Congo : la BM entend soutenir un nouveau projet en éducation

Le sujet était au centre d’un échange entre le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou et la représentante de la Banque mondiale, Louise Pierrette Mvono.

 

Le ministre Jean Luc Mouthou a eu un échange en fin de semaine dernière avec Louise Pierrette Mvono, représentante de la Banque mondiale. Les deux personnalités ont évoqué un nouveau projet dans le secteur de l’éducation.

« Le Congo est un pays essentiellement urbanisé. Dans nos échanges, le ministre a souligné la nécessité de construire un peu plus d’écoles à Brazzaville et à Pointe-Noire, villes dans lesquelles le ratio entre le nombre d’élèves et les salles de classe est élevé », a fait savoir la représentante de la Banque mondiale, Louise Pierrette Mvono dans un extrait tiré d’une publication d’adiac-congo.com.

Il faut noter que ce n’est pas le premier projet sur l’éducation qui sera appuyé par la Banque mondiale (BM). On note le dernier en date dénommé Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (Praased). Celui-ci qui a pris fin en juin dernier.

Pour Louise Pierrette Mvono, le programme va aider non seulement à rééquilibrer ces ratios, mais aussi à apporter un appui particulier sur des questions d’apprentissage de la lecture, des mathématiques de base et des calculs. « Il y a de plus en plus de jeunes qui vont à l’école, malheureusement les résultats en termes d’apprentissage ne se font pas voir ».

Afrique subsaharienne : les universités bénéficient d’un important soutien de l’UE

L’Union européenne va débloquer une enveloppe de 800 millions d’euros pour financer le programme Erasmus+ dédié à la collaboration entre les universités africaines et européennes.De 2021 à 2027, les universités de l’Afrique subsaharienne vont bénéficier d’un accompagnement financier de plus de 520 milliards de FCFA de l’Union européenne dans le cadre de l’initiative Erasmus+ pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport.

Ouvert à tous les domaines de l’éducation et de la formation sans exception, Erasmus+ offre aux étudiants, enseignants, chercheurs et personnels administratifs des possibilités d’étudier ou d’effectuer un stage en Europe et dans le monde.

« Cette initiative permet à nos apprenants de s’ouvrir davantage au monde et de se faire former ailleurs. Elle leur donne également l’opportunité de renforcer leurs compétences, de voyager et de nouer des collaborations de recherche », s’est réjoui le vice-recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), professeur Mame Samba Mbaye.

S’exprimant mardi à l’occasion d’une journée d’information sur les programmes Erasmus+, professeur Mbaye a souligné l’importance d’un tel projet et indiqué qu’« il n’y a pas mieux que la mobilité, les voyages et les échanges de crédit pour permettre aux étudiants d’avoir de meilleures compétences pour pouvoir exercer dans leur fonction future ».

Selon le point focal Erasmus Sénégal, le professeur Moustapha Sall, une part importante de ces fonds, soit 160 millions d’euros, sera allouée au renforcement des capacités des établissements.

« A l’UCAD, nous avons souvent des problèmes d’insertion dus aux formations classiques. Si certaines facultés ou établissements désirent renforcer leur capacité dans le cadre de programmes de compétence professionnelles, c’est l’occasion, avec un partenaire européen, de s’inscrire et avoir un projet financé pour professionnaliser nos formations. Cela est une demande aussi bien des étudiants que de l’Etat du Sénégal », a-t-il déclaré.  

Tout établissement public ayant un partenaire européen peut candidater. Les privés respectant également les normes du pays sont éligibles. « Cette opportunité peut offrir une passerelle que les établissements privés n’ont pas souvent ici : la connexion avec les écoles publiques. Avec ce programme, vous avez un bel exemple qui peut aller dans ce sens », a-t-il indiqué.

Au Sénégal, Erasmus+ ne concerne actuellement que l’Université de Dakar. Il devrait cependant s’élargir aux autres universités publiques du pays dans les années à venir.

Côte d’Ivoire : don d’une salle multimédia à un lycée

Ce don d’une fondation, d’une valeur d’environ 20 millions de F Cfa, vise à fournir aux élèves une éducation numérique, un levier capital pour bâtir des compétences face aux défis futurs de développement.La Fondation MTN Côte d’Ivoire a offert ce mardi 31 janvier 2023 une salle multimédia équipée d’outils informatiques au Lycée Moderne de Nambonkaha, une localité dans le nord ivoirien, située à environ 590 Km d’Abidjan. 

Cette salle multimédia a été équipée de 30 ordinateurs complets de bureau, 30 offices 2019 Professional plus, un vidéoprojecteur, 30 Kaspersky Internet Security, un écran de projection mobile et 30 Microsoft Windows 10 Pro.

A travers cette action, la Fondation de cette entreprise de téléphonie affiche sa volonté d’œuvrer davantage à rendre plus accessibles les nouvelles technologies informatiques à toutes et à tous, mais également à permettre aux communautés de profiter des avantages d’un monde numérique.

Cette cérémonie de remise s’est déroulée en présence de M. Djibril Ouattara, directeur général de MTN Côte d’Ivoire et de plusieurs autres personnalités et cadres de la localité de Nambonkaha. Il a indiqué que ce don vise à améliorer les compétences des jeunes dans le domaine du numérique.

Il a relevé que l’entreprise met à disposition cette salle multimédia pour « aider les jeunes de Nambonkaha à se frotter et à maîtriser l’outil numérique afin de contribuer significativement à leur autonomisation ».

Pour lui, « chacun mérite les avantages d’une vie connectée dans ce monde moderne ». Dans cette optique, depuis 2007, la société, en tant qu’entreprise citoyenne, a offert plus de 160 salles multimédia aux établissements scolaires en Côte d’Ivoire à travers les actions sociales de sa Fondation.

Cette structure, un géant du secteur de la téléphonie, est un opérateur innovant qui contribue significativement au développement de l’économie numérique, devenue un levier majeur de la croissance de la Côte d’Ivoire. C’est l’un des plus gros investisseurs privés du pays.

Depuis 2005, la société a créé des dizaines de milliers d’emplois directs et le dynamisme de son activité fournit au quotidien des revenus à plus de 200.000 familles à travers des emplois indirects. Avec sa stratégie « Ambition 2025 », elle veut fournir des solutions numériques de premier plan pour le progrès de l’Afrique.

Côte d’Ivoire : des bandes dessinées pour lutter contre le mariage précoce

Zonta International, un club service interprofessionnel, lance le 8 février 2023 au Lycée moderne de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, un concours de bandes dessinées dans les établissements scolaires.Selon Mme Cécile Boga, chargée du projet, ce concours mettra en compétition 15 établissements scolaires à Abidjan. Les élèves produiront une bande dessinée de 12 à 20 pages, dans laquelle ils raconteront une histoire et choisiront leurs propres mots pour fustiger le mariage forcé.

Ils bâtiront leur synopsis autour du thème « Je suis encore une enfant, je ne veux pas me marier, je veux aller à l’école ». Sur les 15 établissements retenus, cinq ont déjà travaillé sur le projet lors du précédent programme biennal de l’organisation.

Les enfants, renchérira-t-elle, vont « réaliser leurs dialogues » avec l’appui de leurs encadreurs. L’organisation recommande un professeur de français pour une meilleure formulation de leurs idées et un professeur d’arts plastiques pour calibrer leurs dessins.

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, qui a reçu les membres de ce club service, à son Cabinet ce mercredi 1er février 2023, s’est réjouie de cette initiative et du canal choisi, la bande dessinée, parce que « peu d’Ivoiriens lisent et cela va aider les enfants à lire ».

Avec ce concours de bandes dessinées, les enfants seront amenés à « écrire et à conceptualiser la question du mariage précoce et appréhender l’importance de l’école », s’est félicité le professeur Mariatou Koné, tout en soutenant le projet à visée éducative. 

« La question est tellement cruciale et surtout en milieu rural, or les établissements choisis sont seulement à Abidjan. J’espère que le projet va s’étendre en milieu rural aussi bien sur les questions de mariage précoce que d’excisions faites aux femmes au nom de la tradition », a dit la ministre.

Mme Cécile Boga a fait remarquer que Zonta International a choisi Abidjan comme ville pilote. Mais, avec le soutien nécessaire et l’appui de partenaires, l’organisation pourra étendre le projet à l’intérieur du pays, où des activités sont déjà menées. 

L’éducation est un excellent moyen de lutte contre le mariage précoce et l’excision. Elle permet aux filles de discerner les dangers et de ne pas se retrouver excisées, mariées ou mère très jeune, surtout lorsqu’elles obtiennent des opportunités économiques qui favorisent leur indépendance.

Système éducatif ivoirien : débat autour du quantum horaire

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, assure discuter avec les centrales syndicales en vue d’établir un volume horaire qui garantit la qualité et l’efficacité du niveau d’instruction des élèves.Recevant, ce mercredi 1er février 2023, les vœux de ESEF-CI (Entente syndicale du secteur éducation formation) et la COSEF-CI (Coalition secteur éducation-formation de Côte d’Ivoire), elle a indiqué que la question des « cours de mercredi » sera débattue dans les revendications sectorielles.

La ministre a fait savoir que les revendications sectorielles sont estimées à 62, affichant sa bonne disposition à « régler les revendications syndicales » à sa portée, voire « larguer » les préoccupations les moins complexes soulevées par les syndicats.

« Si on veut donner de la valeur à nos diplômes, on doit tous s’engager dans la lutte contre la fraude et la tricherie » et assurer un quantum horaire efficient, a-t-elle insisté, notant que « sur la question des cours de mercredi, l’Unesco nous demande un minimum de 850 heures au primaire et 1280 heures au secondaire ».

Elle a félicité les syndicats pour leurs engagements dans la lutte contre les congés anticipés, les grossesses en milieu scolaire, ainsi que l’élaboration des Etats généraux de l’éducation et de l’alphabétisation visant à rendre performant le système éducatif ivoirien.

Le porte-parole de la COSEF-CI, Ernest Kanga Kouassi, a dit « qu’en ce qui concerne les cours de mercredi, nous souhaitons purement et simplement (leur) suppression » parce que « les enfants travaillent le lundi et le mardi et ils ont ce jour de mercredi pour se reposer et se recharger en énergie pour reprendre le jeudi et le vendredi ».

M. Kanga a fait savoir, en outre, que des salaires d’enseignants ont été suspendus en mai 2019 puis janvier et février 2020 pour cause de grève, demandant que cela soit payé. Toutes ces questions devraient trouver un point d’accord dans les négociations sectorielles en cours.

« J’attends sans faux fuyant les conclusions des négociations sectorielles et ce qu’on peut régler, on pourra régler. Mais, si je suis dépassée par certaines mesures, je m’en référerai à ma hiérarchie », a souligné Mme Mariatou Koné.

Le porte-parole de l’ESEF-CI, Arnaud Boka, a salué les efforts consentis par la ministre pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants, tout en l’assurant du « soutien et de l’engagement » de son organisation syndicale à accompagner l’approche « zéro congé anticipé ».

Don d’outils digitaux de l’UNFPA au profit de l’école ivoirienne

Ces dons, remis par l’institution onusienne, visent à accompagner l’apprentissage des élèves à travers la plateforme en ligne dénommée « Mon école à la maison ».Le représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), en Côte d’Ivoire, Mme Cécile Compaoré Zoungrana, a remis 360 ordinateurs et 1.000 smartphones à la communauté éducative, ce mardi 31 janvier 2023. 

La ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a réceptionné ce lot de matériels informatiques, à son Cabinet, lors d’une cérémonie, en présence de ses collaborateurs.  

Selon Mme Cécile Compaoré Zoungrana, ce lot de matériels informatiques a également pour objectif de renforcer les capacités des enseignants et de toutes les personnes impliquées dans cette œuvre gigantesque qui consiste à rendre l’école accessible à travers la plateforme Mon école à la maison.

« Dans les ordinateurs et dans les smartphones, il y a 11.000 outils pédagogiques qui ont déjà été numérisés et téléchargés pour faciliter l’enseignement et l’apprentissage des enfants, mais également renforcer le service et la pédagogie », a-t-elle ajouté.  

Elle a félicité la Côte d’Ivoire pour les Etats généraux de l’éducation et de l’alphabétisation tenus récemment, faisant du pays « l’un des champions du Sommet mondial de l’éducation ». Toute chose qui améliore l’engagement communautaire par rapport à l’éducation.

L’UNFPA et le gouvernement ivoirien ont mené plusieurs projets, ensemble, sur des projets portant entre autres sur l’éducation des filles, leur accès et maintien à l’école, ainsi que la réussite des filles à l’école et l’épineuse question des grossesses en milieu scolaire.

La ministre a dit que son département ministériel est « très heureux » de cette action visant à accompagner le système éducatif ivoirien, tout en rappelant qu’en tenant les Etats généraux de l’éducation, l’Etat voulait faire un « diagnostic sans complaisance avec pour objectif d’offrir une école de qualité à tous les enfants de Côte d’Ivoire ».

La digitalisation a « permis la continuité éducative et la résilience de l’école face à la crise mondiale de la pandémie à Coronavirus, apparaît comme l’une des grandes solutions pour un système éducatif performant et inclusif », a-t-il fait observer.

Cette éducation numérique figure au nombre des recommandations des Etats généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, a-t-elle poursuivi, soulignant qu’à l’issue des états généraux quatre priorités ont été dégagées.

Il s’agit de l’amélioration de l’apprentissage fondamental avec la pertinence des programmes, la qualité de l’enseignement ; la réforme de la profession des enseignants ; l’élargissement et l’encadrement de l’offre d’éducation et l’éducation non formelle, ainsi que le développement du numérique pour améliorer la gouvernance et la résilience pour une offre éducative inclusive.

Aujourd’hui, dira-t-elle, l’opérationnalisation des recommandations de ces assises nationales pour la transformation de l’école va se traduire à des mesures à court, à moyen et à long terme. Et la plateforme du programme d’enseignement et de formation à distance « Mon école à la maison », lancée il y  a quelques semaines, en est une illustration.

Côte d’Ivoire : don d’une bibliothèque du Rotary à une école

Cette bibliothèque, offerte au Groupe scolaire Notre Dame de l’Apôtre de Grand-Bassam, a été inaugurée ce vendredi 27 janvier 2023, en présence de plusieurs autorités coutumières et administratives.L’inauguration de cette bibliothèque de cet établissement scolaire, sis à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan, est le « résultat de la collaboration » entre le Rotary Club Abidjan Biétry et la Fondation l’univers des livres, de la lecture et de la dictée.

La présidente de la Fondation l’univers des livres, de la lecture et de la dictée, Mme Sonia Boguifo, une Rotarienne, s’est félicitée de cet instrument qui va assurer aux élèves des conditions propices à l’apprentissage.

La Fondation, dira-t-elle, s’est donnée pour mission d’accompagner les jeunes à la bonne maîtrise et pratique de la lecture de la langue française, notamment en milieu scolaire ; l’objectif étant de contribuer au développement d’un système éducatif performant par l’installation et l’équipement de bibliothèques dans les établissements primaires et secondaires, publics et privés du pays.

Cet événement a, par ailleurs, servi au lancement des activités relatives au Championnat national pour la dictée, la lecture et la littérature. Cette compétition connaîtra son apothéose en mai prochain à Yamoussoukro.

Fondée au milieu du 11e siècle par les Nzima, Grand-Bassam est une ville historique et est la première capitale de la Côte d’Ivoire, à l’époque coloniale. Le quartier France, considéré comme le cœur historique de la ville, est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Les élèves du primaire et du secondaire, déclarés lauréats à l’issue du concours de la dictée à Grand-Bassam, ont été récompensés par la sénatrice ivoirienne Marie-Irène Richmond Ahoua, dont le nom a été donné à la bibliothèque.

Mme Marie-Irène Richmond Ahoua, ancienne gouverneure et coordonnatrice du Rotary Club pour l’Afrique Francophone, a invité les élèves à « fréquenter avec bonheur la bibliothèque », une source d’informations stable qui permettra de développer leurs compétences et un esprit critique.

Le sous-préfet, Mme Chantale Kouakou, a salué cette initiative, tout en faisant observer que « l’école souffre aujourd’hui et ouvrir une bibliothèque dans une école est une œuvre noble ». Elle a relevé que l’encadrement d’un enfant se fait depuis la maison, où les parents doivent les motiver.

« A travers cette action, nous voulons donner le goût de la lecture à nos enfants et aux plus jeunes », a déclaré M. Xavier Effoué, le président du Rotary Club Abidjan Biétry. L’organisation veut davantage contribuer à la transformation de l’éducation en Côte d’Ivoire.

Cette année, renseignera-t-il, le plan d’action du Rotary Club Abidjan Biétry porte essentiellement sur l’éducation et l’alphabétisation. Dans cette optique, deux cantines scolaires ont été construites et une troisième est en cours de réalisation.

Ce club service a déjà procédé à l’équipement de plusieurs établissements en tables-bancs et à la distribution de kits scolaires à plus de 10.000 enfants. Selon M. Effoué, le plan d’actions qui se chiffre à plus de 300 millions Fcfa bénéficie du soutien de plusieurs personnes morales et physiques.

En termes de perspectives, Rotary Club Abidjan Biétry, envisage d’intensifier ses actions. Et, après Grand-Bassam, elle compte poursuivre la mise en œuvre de son plan d’actions, avec l’ouverture de quatre autres bibliothèques qui seront installées.

« Nous rendrons visite à l’école des sourds et nous passerons à la mise en œuvre du programme 10.000 lumières qui consiste à donner la lumière à des femmes en milieu rural, en leur apprenant à lire et à écrire » via un programme d’alphabétisation, a-t-il relevé.

Maroc : PACTE Esri 2030, un nouveau modèle universitaire axé sur l’excellence académique

Les grandes lignes du nouveau modèle universitaire marocain, ses priorités et ses enjeux, mais aussi la coopération universitaire avec les pays africains, le ministre marocain de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, nous livre sa vision sur le Plan d’accélération de la transformation de l’écosystème d’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (PACTE ESRI 2030), un projet ambitieux qui le tient à cœur dans la perspective de propulser le Maroc au rang des nations pionnières à forte capacité d’innovation et à haute valeur ajoutée sur les plans académique et scientifique. Par Hicham Alaoui

 Dans cet entretien accordé à l’Agence de Presse Africaine (APA), M. Miraoui évoque également la coopération avec les pays africains dans le domaine universitaire et ses perspectives d’avenir. Entretien.

– Vous avez élaboré durant la première année de votre entrée au gouvernement le Pacte Esri 2030, qui constituera une révolution dans l’enseignement universitaire au Maroc, Qu’en est-il de son lancement et des axes qui le composent ?

Comme vous le savez, le Maroc est résolument engagé dans une dynamique de progrès prometteuse qui requiert, pour son déploiement réussi, une action forte en termes de capacitation du capital humain et le renforcement de sa qualité et de sa résilience. La mise en œuvre du PACTE ESRI s’inscrit pleinement dans cet objectif prioritaire.  

A titre de rappel, ce PACTE s’aligne sur les priorités du programme gouvernemental et intègre les objectifs de la vision 2015-2030, portée par la Loi Cadre 51.17, et se nourrit des recommandations du nouveau modèle de développement.  

La finalité première de ce PACTE est d’aligner l’écosystème universitaire marocain sur le modèle international de l’université, qui, faut-il le souligner, consacre le primat à la capacitation et à l’apprentissage tout au long de la vie. Pour la conception de ce PACTE, nous avons adopté une approche participative, mobilisatrice de l’intelligence collective et impliquant l’ensemble des parties prenantes à l’échelle nationale et territoriale ainsi que la diaspora scientifique, compte tenu de son apport potentiel précieux à ce chantier d’envergure. 

Grâce à cette démarche de co-construction, nous avons élaboré l’architecture globale du nouveau modèle pédagogique porté par le PACTE, axé sur le numérique et les innovations pédagogiques. Ce modèle accorde une importance particulière au développement des Power Skills (compétences linguistiques, transversales et digitales), au même titre que les compétences disciplinaires. 

Il est assorti de dispositifs à même de garantir la réussite du parcours académique de l’étudiant et de favoriser son épanouissement (mobilité nationale et internationale, activités para-universitaires diversifiées…). Nous avons aussi défini les axes prioritaires d’une feuille de route pour impulser la recherche scientifique et l’innovation, à travers la préparation d’une nouvelle génération de doctorants-moniteurs, la création d’instituts nationaux de recherche thématiques couvrant les domaines de souveraineté (santé, eau, énergie, technologies numériques…) et la mise en place de programmes favorisant l’éclosion des initiatives créatives et entrepreneuriales et leur ancrage territorial. 

La même importance a été attribuée à la mise à niveau du cadre juridique et réglementaire de l’ESRI et la transition vers un système de gouvernance qui consacre l’autonomie de l’université, moyennant un cadre contractuel rénové, favorisant l’ancrage à la culture de la performance et des résultats.    

La mise en œuvre des différents chantiers et projets du PACTE interviendra dès la nouvelle rentrée universitaire 2023-2024. 

 

– Vous avez eu des rencontres régionales pour entendre toutes les parties concernées par ledit Pacte. Les recommandations issues de ces rencontres sont-elles prises en considération ? 

Effectivement, comme je viens de le mentionner au début, nous avons tenu plusieurs séances d’écoute et de consultations avec l’ensemble des parties prenantes. Les conclusions de ces rencontres ont été débattues lors des 12 assises organisées au niveau régional et lors de la 13ème assise consacrée aux compétences marocaines à l’étranger. C’est une démarche qui émane de la conviction selon laquelle seule une co-construction avec les différentes parties prenantes est à même de garantir la réussite du PACTE et l’appropriation collective des enjeux et des défis qu’il soulève quant à son déploiement opérationnel. 

Je voudrais souligner de passage que c’est pour la première fois dans l’histoire de notre pays qu’on a réuni autour de la même table les acteurs de l’écosystème universitaire, les acteurs institutionnels régionaux, les opérateurs économiques à l’échelle territoriale et les acteurs de la société civile. Vous pouvez imaginer les effets positifs que cela génère en termes de mobilisation de l’intelligence collective pour prospecter ensemble les meilleures voies possibles de nature à réhabiliter le rôle et la mission fondamentale de l’université en tant que levier de développement et vecteur de consolidation du lien social.      

Les recommandations pertinentes recueillies lors de ces 13 assises ont permis, de toute évidence, d’enrichir les axes stratégiques du PACTE et les priorités y afférentes notamment pour ce qui est de l’alignement de l’offre de l’ESRI aux besoins des territoires en capital humain et en R&D, et l’émergence de nouvelles approches de coopération entre acteurs en vue de mutualiser les moyens, mobiliser les synergies et maximiser l’impact des actions communes sur le développement d’ensemble de notre pays.     

 

– Vous avez annoncé la tenue avant la fin de l’année d’un colloque national pour le lancement du Pacte ? Ce colloque est-il toujours maintenu ?

L’assise nationale du PACTE ESRI est toujours à l’ordre du jour. C’est une étape essentielle pour la consolidation de tout le travail de co-construction que nous avons mené à l’échelle des régions et avec la diaspora scientifique. 

 A l‘heure actuelle, le Ministère se penche sur la mise en place des prérequis nécessaires pour le déploiement opérationnel du PACTE, se rapportant à certains chantiers prioritaires dont notamment la refonte globale des systèmes d’information, la mise en place des plateformes d’enseignement en ligne, la scénarisation des cours, la révision du cadre juridique et réglementaire et son alignement avec le PACTE ESRI…

 Par ailleurs, nous avons estimé opportun d’envisager la tenue de cette assise nationale en étroite coordination avec le département de l’éducation nationale. Cela permettrait de mobiliser les synergies pour couvrir toute la chaîne de valeur de l’écosystème de formation. 

 – Le Maroc entretient d’excellentes relations avec de nombreux pays africains. Qu’en est-il de la coopération universitaire ?

 Sous le leadership visionnaire du Roi Mohammed VI, la coopération avec l’Afrique a connu une percée significative dans plusieurs domaines. Jamais les relations avec les partenaires de notre continent n’ont été aussi fortes et prometteuses. 

 Ce contexte favorable est propice pour renforcer et élargir les perspectives de coopération avec nos partenaires d’Afrique dans le domaine universitaire, qui compte d’ailleurs à son actif plusieurs réalisations dont l’accueil des étudiants africains dans les établissements de l’enseignement supérieur marocain et l’octroi de bourses d’études en fonction des quotas convenus avec leurs pays d’origine, ainsi que les collaborations établies entre structures de recherche marocaines avec leurs homologues africaines. 

Notre ambition est de faire encore plus et mieux. La dynamique qui se profile avec le PACTE ESRI peut constituer une opportunité de taille pour insuffler un nouvel élan à la coopération interafricaine dans le domaine universitaire. Des actions partenariales pourraient être promues à l’échelle bilatérale ou plurilatérale, notamment pour ce qui est du montage de projets de recherche scientifique couvrant des thématiques prioritaires communes, comme le changement climatique et ses problématiques connexes, la transition digitale, les énergies renouvelables sans omettre le domaine de la sécurité sanitaire qui revêt une importance clé pour l’ensemble des pays africains. 

L’impulsion des programmes de mobilité étudiante et celle des enseignants-chercheurs et des cadres administratifs pourrait être aussi un créneau important à investir, pourvu que les moyens soient mobilisés dans le cadre d’un programme africain similaire à ERASMUS. 

Par ailleurs, de par son statut de pays avant-gardiste en matière de conduite des réformes et son engagement indéfectible pour le développement de l’Afrique, le Maroc pourrait mettre à contribution son expertise et expérience acquise à travers l’élaboration du PACTE au profit des partenaires du Continent.

Côte d’Ivoire : une Task force pour booster le système éducatif

Les départements ministériels chargés du secteur éducation-formation veulent renforcer cette force opérationnelle afin d’accélérer la transformation du système éducatif ivoirien.L’engagement est clair et il a été réitéré ce vendredi 20 janvier 2023 à la Maison de l’entreprise, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, à l’occasion de la clôture de la revue sectorielle du secteur éducation-formation pour l’exercice budgétaire 2021-2022.

Le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, M. N’Guessan Koffi qui a porté la voix de ses pairs, a marqué leur volonté d’aboutir à une synergie d’actions afin d’adresser efficacement les problèmes du secteur éducation-formation.

Au nombre des résolutions prises, figurent l’activation du Comité interministériel de coordination du secteur éducation-formation (Cicsef) et le renforcement des capacités de la Task force, une force opérationnelle.

« Nous avons décidé d’inscrire la revue sectorielle comme une priorité et par la suite de prendre toutes les dispositions idoines en vue d’activer le Comité interministériel de coordination du Secteur éducation-formation (Cicsef) et renforcer les capacités opérationnelles de la Task Force », dira Dr N’Guessan Koffi.

Il ajoutera que ces dispositions comprennent « à la fois la disponibilité des données statistiques en temps utile pour alimenter le rapport de performance du secteur, la mutualisation des ressources y afférentes, et la mise en cohérence des documents sous-sectoriels de programmation pluriannuelle des dépenses et Projets annuels de performance en vue des conférences budgétaires ministérielles ».

Conscients du rôle qu’ils ont à jouer pour l’atteinte des objectifs assignés, les ministres du secteur éducation-formation n’ont pas ménagé d’efforts pour être tous présents à cette revue sectorielle. La rencontre a enregistré également la présence de la cheffe de file du groupe local des partenaires de l’éducation, Sabina Vigani.

« La présence conjointe à cette revue sectorielle éducation/formation des trois Ministres traduit aussi notre volonté commune de conduire dans un cadre concerté, la gestion du système éducatif dont nous avons la responsabilité, en prenant appui sur des décisions stratégiques, adossées à des évidences et une planification commune, axée sur les résultats », a relevé M. N’Guessan Koffi.

Il a souhaité également que les résultats de ces travaux inspirent, chez tous les acteurs et partenaires du système éducatif présents, un changement de paradigme dans l’accomplissement de leurs missions respectives ; celui d’appréhender la conception et la mise en œuvre des projets et programmes dans une approche sectorielle.

« Les statistiques présentées indiquent que nous devons faire preuve d’imagination et d’audace pour opérer une nécessaire transition éducative en vue de rendre notre système de formation résilient à la croissance démographique dont les conséquences pourraient compromettre les efforts », a-t-il noté.

Les échanges autour du rapport de performance du secteur ont relevé la nécessité de doter le système éducatif d’une politique sectorielle de gestion des flux. Parmi les neuf recommandations de la revue sectorielle, l’une adresse la question de la dynamisation de l’offre de formation dans les domaines des Sciences humaines et sociales, des Lettres, Langues et Arts en vue de les adapter aux besoins et aux réalités du marché de l’emploi.

Les ministres se sont en outre engagés à veiller à ce que le processus de révision du plan sectoriel en cours, adresse la problématique de l’insertion professionnelle, conformément à la vision du chef de l’Etat, qui est d’améliorer l’employabilité du système de formation professionnelle et universitaire.

Af’Sud : un taux remarquable aux examens de fin d’année

La promotion sud-africaine de 2022 a obtenu un taux exceptionnel de 80,1% de « réussites et de mentions » aux examens de fin d’année des lycées, a annoncé à Johannesburg la ministre de l’Education, Angie Motshekga.

Ces résultats prometteurs ont été obtenus malgré les défis posés par la pandémie de Covid-19, les délestages et les protestations sporadiques contre la prestation de services, a-t-elle déclaré.

Le taux de réussite au National Senior Certificate (NSC) est légèrement supérieur aux 76,4% enregistrés en 2021, soit une augmentation de 3,7% par rapport à l’année précédente, a précisé Mme Motshekga.

La ministre de l’Education note que cette promotion, qui compte plus de 900.000 élèves, a été exposée à la pandémie pendant deux années consécutives lorsqu’elle était en 10ème et 11ème années, en 2020 et 2021, respectivement.

« La classe de 2022 est la première cohorte à passer les examens du NSC pendant la pandémie post-Covid-19. Cette classe a également été soumise aux défis des délestages intempestifs et des protestations sporadiques de prestation de services », a ajouté la ministre.

Motshekga a déclaré que sur les 922.034 candidats qui se sont inscrits aux examens finaux de 2022 (dont 725.146 candidats à temps plein) dans tout le pays, quelque 278.814 étudiants ont obtenu la réussite au baccalauréat, soit une amélioration de 8,9% par rapport à 2021.

En outre, 193.357 apprenants se sont qualifiés pour étudier en vue de l’obtention d’un diplôme, 108.159 ont obtenu un certificat supérieur et 117 ont obtenu un NSC simple, a-t-elle précisé.

Parmi les régions, l’Etat libre a obtenu le plus grand nombre d’apprenants ayant réussi leurs examens NSC pour la quatrième année consécutive, avec un taux de réussite de 88,5%, soit une augmentation de 2,8% par rapport à 2021, a-t-elle ajouté.

Cette province est suivie par Gauteng, qui a atteint 84,4%, soit une augmentation de 1,6% par rapport à 2021, tandis que le KwaZulu-Natal, la province qui a le plus progressé, a atteint 83%, soit une augmentation de 6,2% par rapport à 2021, selon la ministre.

Côte d’Ivoire : évaluation du secteur éducation-formation

Les ministres en charge du secteur éducation-formation s’engagent à jouer leur partition de façon « pleine et entière » en créant les conditions nécessaires pour une formation de qualité en vue d’assurer à la jeunesse une insertion socio-professionnelle décente.Une revue sectorielle éducation-formation pour l’exercice budgétaire 2021-2022, organisée par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation a été ouverte ce jeudi 19 janvier 2023 à Abidjan-Plateau, à la Maison de l’entreprise.

Durant deux jours, les acteurs du secteur éducation-formation évalueront le système éducatif et de la formation. Cela, en vue de permettre une adéquation entre la formation et les enjeux du développement socio-économique du pays.

La session a enregistré la présence de la ministre l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, celle de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara et du ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, N’Guessan Koffi.

Elle a vu également la participation des acteurs et partenaires du secteur éducation-formation. Mme Mariatou Koné qui a présidé l’ouverture des travaux, a rappelé l’intérêt porté par le chef de l’Etat et le gouvernement à la question de l’éducation.

Selon elle, cela témoigne de la volonté politique des dirigeants à améliorer les leviers de l’éducation et de la formation. Cette initiative s’inscrit par ailleurs dans la vision du chef de l’Etat ivoirien qui, dans son message de nouvel an, a déclaré 2023 l’année de la jeunesse.

Les réflexions qui sortiront de cette revue sectorielle permettront au gouvernement de faire les investissements nécessaires en vue d’améliorer l’accès à l’éducation, la qualité de l’enseignement ainsi que la gouvernance des sous-secteurs du système éducatif.

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a rappelé que le secteur éducation-formation est un axe majeur du gouvernement qui ambitionne de faire de l’école le « socle du développement durable de la Côte d’Ivoire ».

La cheffe de file du groupe local des partenaires de l’éducation, Sadina Vigani a salué cette rencontre, souhaitant qu’elle soit institutionnalisée à une date précise en raison de son caractère important. Elle s’est félicitée des acquis, mais relevé que des efforts restent à faire pour garantir une plus grande efficience dans les résultats.

« Le rapport de performance qui a été préparé par la Task force indique un bilan globalement mitigé. Le nombre d’indicateurs qui évoluent dans la bonne direction a certes progressivement augmenté au fil des ans, mais pour bon nombre d’entre eux, les résultats attendus ne sont toujours pas à l’ordre du jour », a-t-elle souligné.

Elle demeure toutefois optimiste au regard des nouvelles avancées, tout en notant que la première phase du plan sectoriel réalisé entre 2017 et 2022 a permis d’asseoir des projets innovants, mais il reste sa mise à l’échelle nationale pour le bénéfice de tous les apprenants.

Pour cela, fera-t-elle observer, les partenaires techniques et financiers mobilisent des ressources pour l’atteinte des résultats.

« Dans la deuxième phase de mise en œuvre du plan sectoriel, un leadership éclairé des premiers responsables, un pilotage renforcé, une bonne gouvernance, ainsi que l’engagement de toutes les parties prenantes jouera un rôle essentiel dans l’accélération des projets », a déclaré Sadina Vigani.

Pour le coordonnateur de la Task Force du secteur éducation-formation, Mamadou Binaté, il s’agira au cours de ces deux jours de travaux de faire le bilan des activités réalisées et envisager les perspectives pour l’amélioration du système éducatif ivoirien.

Concernant les acquis enregistrés, il mentionne la relève du taux d’accès à l’éducation, grâce aux nombreuses infrastructures éducatives construites à travers le pays. La problématique de la qualité de la formation et de l’insertion socio-professionnelle, quant à elle, fait l’objet d’études.

« Ma grande peur, c’est de trahir le peuple » (Capitaine Traoré)

Le Président de la Transition, Ibrahim Traoré, a fait le tour d’horizon de la situation sécuritaire et partagé sa vision du pays, avec des étudiants de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, mardi 17 janvier 2023.Si ce n’est la tenue militaire, l’on aurait confondu Ibrahim Traoré à un enseignant d’université devant des étudiants au sein du campus de Ouagadougou. Avec un ton, tantôt rigoureux, tantôt pédagogue. Il a d’abord exprimé sa joie de revenir sur ce campus où il a étudié la géologie, il y a quelques années. C’est pourquoi il a dit être conscient de la situation des universités publiques du pays. Mais le président Traoré s’est voulu prudent. « Nous ne pouvons pas vous dire qu’on va résoudre tous les problèmes du campus. Si je vous dis cela, c’est que j’ai menti. Mais nous allons faire le nécessaire. Nous allons apporter notre réponse à la situation…», a indiqué le capitaine de 34 ans.

Ensuite, Ibrahim Traoré s’est étalé sur la situation sécuritaire qu’il a attribuée à la mauvaise gouvernance du pays, ces dernières décennies. « Cette guerre nous ne l’avons pas choisie. Le Burkina n’a attaqué personne. Le fond du problème du Burkina c’est la gouvernance. C’est ce qu’il faut changer », a soutenu le Chef de l’Etat.

Le capitaine Ibrahim Traoré a reconnu que les attaques terroristes se sont multipliées depuis son avènement au pouvoir en octobre 2022. Il a souligné que les groupes jihadistes n’ont pas laissé de répit aux nouvelles autorités et s’en prennent de plus en plus aux populations civiles. « Ce qui se passe, c’est que nous nous sommes résolus à résoudre cette situation (…). Mais sachez que nous les combattons. Les attaques se sont multipliées mais nous apportons notre réponse. Ils essaient de nous décourager », a-t-il admis.

Le président en a voulu pour preuve les actions offensives de l’armée et le recrutement de plus de 90.000 volontaires pour la défense de la patrie, dont la formation militaire s’achève en fin janvier et qui seront déployés sur le théâtre des opérations courant février 2023.

Dès lors, le capitaine Ibrahim Traoré a promis que la lutte contre le terrorisme va s’intensifier en vue de libérer le pays de l’hydre terroriste qui a fini par étendre ses tentacules dans toutes les régions du pays. « L’objectif de cette lutte, pour nous, c’est de montrer une certaine force parce que l’utilisation de la force dépendra de l’adversaire (…) S’il comprend, nous n’utiliserons pas cette force, mais s’il continue de tuer nos populations, nous nous verrons dans l’obligation…», a averti le président du Faso.

L’autre point qui a fait l’objet d’échanges entre le président Traoré et les étudiants, c’est la quête de souveraineté du pays. Ibrahim Traoré a annoncé la relecture de certains textes régissant la coopération entre le Burkina et des partenaires. « Mes préoccupations majeures sont que la jeunesse reste en veille. Le combat pour la souveraineté est un combat de longue haleine. Nous révisons un certain nombre de textes. Nous avons déjà commencé hier (lundi 16 janvier). Notre souveraineté, nous allons la prendre (…). Ma grande peur, c’est de trahir le peuple Burkinabè », a-t-il affirmé.

Selon nos informations, le gouvernement de transition a commencé la relecture de certaines conventions avec la France, la Russie, et les pays investisseurs miniers au Burkina Faso.

La Côte d’Ivoire se dote d’une plateforme éducative numérique

Cette plateforme digitale dénommée « Mon école à la maison », a été officiellement lancée dans les locaux de la Direction des examens et concours, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan.Le lancement de cette plateforme électronique a eu lieu ce mardi 17 janvier 2023, en présence de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mme Mariatou Koné, et du représentant résident de l’Unicef en Côte d’Ivoire, M. Marc Vincent.

La ministre Mariatou Koné s’est réjouie de cet instrument qui viendra contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement, lequel répond aussi aux besoins et priorités indexés lors des Etats généraux de l’éducation nationale, tenus l’année dernière.

« Ce travail est le résultat de plusieurs ateliers et renforcements des capacités afin d’outiller nos agents techno-pédagogues, enseignants et encadreurs pédagogiques, y compris ceux des directions régionales pour l’implémentation progressive de l’usage du numérique sur le territoire national », a-t-elle dit.

Elle a par la suite salué l’ensemble des acteurs du système éducatif qui se sont impliqués à la réalisation de ce projet, soutenu par l’Unicef en termes d’appui matériel et logistique. Ce lancement montre l’engagement de l’Etat ivoirien à développer l’offre éducative numérique.

La ministre a exhorté les apprenants à consulter la plateforme afin de s’exercer, seuls, à plusieurs, ou avec les enseignants, les parents, tuteurs, en temps libre ou pendant les congés. L’interface est accessible via l’adresse : www.monecole-ci.online.

Le représentant résident de l’Unicef, Marc Vincent, a pour sa part salué le partenariat avec la Côte d’Ivoire qui a permis d’aboutir à la mise en œuvre de cette plateforme digitale aux fins de toucher tous les élèves du pays.

« Avoir la possibilité de garantir et de renforcer l’éducation de qualité pour chaque enfant et adolescent de ce pays est une grande fierté pour nous », a déclaré M. Marc Vincent qui a réitéré la disponibilité de son institution à accompagner les programmes du gouvernement en matière d’éducation.

La plateforme « Mon école à la maison » a été présentée par l’inspecteur général Lazare Golly. Elle se veut un répertoire de l’ensemble des ressources de l’éducation nationale ; en ce sens qu’elle dispose de près de 4.000 fiches de leçons, 5.000 exercices, 624 capsules pédagogiques, 150 fiches de travaux pratiques.  

Elle est adaptée de l’enseignement préscolaire jusqu’au secondaire.  Ce projet est, par ailleurs, le fruit du programme Mon école à la maison, initié lors de la survenue de la pandémie à Coronavirus et diffusé sur les chaînes de télévision et radios.

Côte d’Ivoire : la FESCI se dit « victime » d’accusations suite au décès de deux étudiants

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) réagit après le décès de deux étudiants, en l’espace d’une semaine, sur le campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, à Abidjan.Le premier décès est celui de Ange Jaurès Gnobrongi Gnaly, un étudiant en Licence 1 de Mathématiques-Informatique, dont le corps sans vie a été découvert, le mardi 10 janvier 2023, à la suite d’une partie de baignade dans la piscine de l’Université Houphouët-Boigny de Cocody.

Le second décès survenu ce 14 janvier 2023, soit quatre jours après le premier, est celui de Ibrahim Diabagaté, étudiant en Master 1 de sciences physiques, retrouvé mort, pendu au Bâtiment U du nouveau site de ladite université.

L’organisation syndicale constate que « ce deuxième drame en l’espace d’une semaine suscite la stupéfaction, la consternation, l’émoi et même des interrogations dans l’opinion. Ce qui est tout à fait normal et légitime ».

Cependant, « ce qui n’est pas normal et totalement inacceptable, ce sont les accusations sans aucun fondement dont elle (la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) est victime sur les réseaux sociaux », déplore la Fesci.

La FESCI est d’ailleurs « la première à ressentir tous ces sentiments et voire même plus, en sa qualité de défenseur des intérêts des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire », déclare son secrétaire général national, Saint-Clair Allah dit national Makélélé.

Au regard de ces accusations, « elle réitère sa demande de transparence totale sur les résultats des enquêtes qui sont en cours concernant les circonstances de ces décès tragiques. Afin que toute la lumière soit faite et que, s’il y a lieu, les responsabilités soient situées », écrit-il.

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, principal syndicat des élèves et étudiants « se réserve le droit, à terme, de saisir la justice contre tous ceux qui seront rendus coupables de diffamations à son égard », prévient M. Saint-Clair Allah dit national Makélélé.

Près de 150 véhicules du profit du système éducatif ivoirien

La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a remis ces matériels roulants aux directeurs centraux, régionaux, aux inspecteurs de l’éducation primaire et préscolaire ainsi que les chefs d’antenne de la pédagogie et de la formation continue.Ce sont 144 véhicules que la ministre Mariatou Koné a remis ce jeudi 12 janvier 2023 au personnel du système éducatif ivoirien, lors d’une cérémonie tenue au Lycée Sainte Marie de Cocody, dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.

Ce fut une joie indicible pour la titulaire du portefeuille de l’Education nationale et de l’alphabétisation car cet acte, à ses yeux est un pas vers la matérialisation d’une école ivoirienne de qualité, en ce sens qu’il devra permettre de rendre plus aisé la tâche des acteurs du personnel en vue de résultats plus efficients.

Pour elle, « la mobilité des chefs de structures n’est pas un luxe, mais une condition de l’action efficace sur le terrain ». Cela devrait permettre un suivi régulier des enseignants, des élèves et de toutes les structures dans les villes et les villages les plus reculés du pays.

 La ministre de l’Education nationale a rappelé que cette dotation fait partie de sa vision depuis son accession à ce département ministériel en vue de l’atteinte des objectifs, en l’occurrence l’amélioration des traitements structurants du système éducatif.

« Ma vision est de faire en sorte qu’aucune école et aucun enfant ne se sente oublié. Je veux de la réactivité, de la proximité et de la proactivité », a-t-elle dit, engageant son personnel pour une école d’excellence.    

Au nom des bénéficiaires, l’inspectrice de l’Enseignement primaire et préscolaire de Gagnoa (Ouest), Marie-Noëlle Séa, a traduit les remerciements du corps enseignant au gouvernement pour cette dotation en matériels roulants.

« C’est un fait majeur dans l’histoire de notre ministère et nous mesurons à sa juste valeur tous les efforts inlassables faits pour l’acquisition de ces véhicules », dira-t-elle, avant de promettre de les utiliser à bon escient.

Cette dotation en véhicules pick-up, 4×4 et berlines vient porter le parc automobile du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation à 571 véhicules, favorisant ainsi une couverture optimale des besoins en matériels roulants des différents chefs de structures.

Burkina : 6.000 établissements fermés à cause de l’insécurité

Plus d’un million d’élèves ont été affectés par des exactions jihadistes à la date du 31 décembre 2022.La crise sécuritaire continue d’affecter le secteur de l’éducation au Burkina Faso. A la date du 31 décembre 2022, ce sont au total 6 253 établissements scolaires qui ont été fermés du fait de l’insécurité. Ces chiffres ressortent dans le dernier rapport statistique mensuel de données de l’Education en situation d’Urgence (ESU) du 31 décembre 2022.

Entre fin novembre et fin décembre, ce sont 679 structures éducatives, selon l’ESU, qui ont été fermées du fait des activités jihadistes portant le total des établissements fermés à 6 253.

Ces fermetures représentent environ 23,88% des structures éducatives du pays. Au niveau régional, le Sahel a le plus grand nombre d’établissements fermés (18,81%) suivi de la Boucle du Mouhoun (18,45%).

Le nombre d’élèves affectés passe de 977 187 à 1 076 155, soit près de 100 000 élèves de plus en un mois, fin novembre à fin décembre. Seulement, 258. 516 d’entre eux ont été réinscrits ailleurs et 817 639 d’autres sont actuellement privés d’éducation.

Le rapport du ST-ESU, signale que 31. 594 enseignants sont touchés par la crise sécuritaire. Parmi eux, 6. 327 ont été redéployés en décembre 2022, dans d’autres localités.

Selon le même rapport, les établissements d’accueil des élèves déplacés internes (EDI) est passé de 6 459 en fin novembre à 6 707 en fin décembre, soit une hausse de 248 établissements d’accueil des EDI. Pour le cas des établissements délocalisés, le nombre en fin novembre qui était de 315 est passé à 373 en fin décembre, soit une hausse de 58 établissements. 

Le secteur de l’éducation est durement éprouvé par la crise sécuritaire depuis le début de l’insurrection jihadiste en 2015.

Congo : Luc Mouthou appelle les élèves en classe d’examens à plus d’effort au travail

Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a invité les élèves à étudier afin de réussir aux différents examens officiels.

 

« Les élèves en classe d’examens ne doivent pas attendre les derniers instants pour se préparer. Ils doivent travailler dur maintenant pour s’assurer d’une réussite aux examens d’Etat», a souligné le ministre lors de sa descente dans les établissements afin de s’assurer de la reprise des cours.

Cependant, les candidats aux différents examens sont informés que : « les inscriptions qui avaient commencé le 1er décembre 2022 vont se clôturer le 31 janvier courant. Au baccalauréat, le candidat officiel congolais doit payer 5 000 FCFA et le candidat libre 15 000 FCFA. Le candidat officiel étranger 15 000 FCFA tandis que le candidat libre devra débourser 20 000 FCFA. Au BEPC, le candidat officiel congolais 4 000 FCFA, le candidat libre 10 000 FCFA. Candidat officiel étranger 10 000 FCFA, candidat libre étranger 15 000 FCFA. Quant au CEPE, le candidat officiel congolais a 2000 FCFA à payer, le candidat libre 3 000 FCFA, le candidat officiel étranger 3 000 FCFA et le candidat libre étranger 3000 FCFA ».

Le ministre a par ailleurs, rappelé la responsabilité des parents,  car « si le système éducatif prend soin des jeunes en leur donnant des compétences, les parents d’élèves ont le rôle important à jouer dans le suivi de ces derniers en milieu familial ». A noter que, les examens officiels auront lieu à partir du mois de juin et juillet 2023. Les élèves sont donc appelés a plus de concentration afin d’éviter des échecs.

Côte d’Ivoire : le PAM effectuera une étude sur l’alimentation scolaire

L’Etat de Côte d’Ivoire est le premier des 11 pays africains retenus par cette agence des Nations Unies pour une étude sur l’alimentation scolaire.La ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a dans ce cadre, eu une séance de travail ce mercredi 4 janvier 2023, à son cabinet, avec la directrice pays du Programme alimentaire mondial (PAM), Mme Olivia Hantz.

Selon Mme Olivia Hantz, il s’agira de mesurer l’impact de l’alimentation scolaire non seulement sur l’état nutritionnel des enfants qui reçoivent des repas à l’école, mais aussi sur des aspects comme la productivité des groupements d’agriculteurs qui produisent pour approvisionner les cantines scolaires.

L’étude sur l’alimentation scolaire s’intéressera par ailleurs à la protection sociale des parents qui dépensent moins d’argent, mais aussi à la santé des enfants. Le secteur des cantines scolaires bénéficie d’une attention particulière du gouvernement ivoirien.  

Se félicitant de cette initiative, la ministre Mariatou Koné a rappelé que le président de la République Alassane Ouattara a inscrit les questions d’éducation et de bien-être des élèves au cœur de l’action gouvernementale.

Poursuivant, Mme Mariatou Koné a indiqué que « cette étude du Programme alimentaire mondial est tout en l’honneur de notre pays et dans l’intérêt de nos enfants ». Elle a conclu en remerciant le PAM pour son appui à l’Etat de Côte d’Ivoire.

Mauritanie: L’exploit inédit des Lions de l’Atlas au Mondial objet d’un examen dans un lycée

L’exploit des Lions de l’Atlas au Mondial de Qatar-2022 suscite l’intérêt du secteur de l’éducation en Mauritanie. Un lycée à Nouakchott a retenu comme thème pour l’examen de langue arabe pour ses élèves l’exploit du Maroc en Coupe du monde 2022. Les élèves du lycée Toujounine 2 dans la préfecture de Toujounine située dans la wilaya de Nouakchott-Nord ont eu comme épreuve de langue arabe un thème lié à l’exploit du Maroc au Mondial 2022.

Des vers poétiques saluant les performances de la sélection marocaine de football leur ont ainsi été soumis, avec des question sur le sujet.

Dans les réseaux sociaux et sur la toile, les internautes ont été nombreux à saluer le choix du professeur auteur de cette épreuve.

Les Lions de l’Atlas ont réalisé un fabuleux parcours lors de la Coupe du monde à Qatar en se qualifiant pour les demi-finales de cette compétition planétaire, un exploit inédit à l’échelle arabe et africaine.

Au Qatar, l’équipe marocaine a réalisé la plus longue série d’invincibilité d’une équipe africaine en Coupe du Monde, avec six matchs sans défaite depuis le nul face à l’Espagne (2-2) au Mondial-2018 en Russie.

Après le match nul face à la Croatie lors de la phase de poules, le Maroc a décroché quatre victoires consécutives face à la Belgique, le Canada, l’Espagne (aux tirs au but) et le Portugal.

L’équipe du Maroc a également signé le record d’invincibilité défensive pour une équipe africaine en Coupe du monde, n’encaissant qu’un but lors de ses cinq premières rencontres au Mondial qatari.

Au Qatar, les Lions de l’Atlas ont, de même, remporté le plus grand nombre de victoires pour une équipe africaine lors d’une seule édition de Coupe du monde.

Par ailleurs, lors de la phase de poules, la sélection marocaine a récolté sept points pour se qualifier première de son groupe, devant la Croatie, et battre un nouveau record continental. Aucune autre équipe africaine n’avait réussi à dépasser six points au 1er tour lors des éditions précédentes de la Coupe du monde.

Système éducatif sénégalais : pour une mise en œuvre effective des engagements

La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) a invité les acteurs à veiller au bon fonctionnement du comité de suivi des accords en vue de garantir une stabilité durable du système éducatif par la mise en œuvre effective des engagements.Au Sénégal, le premier trimestre de l’année scolaire en cours a été marqué par la longue grève des syndicats. Celle-ci s’est terminée par la revalorisation des salaires des enseignants suite à d’âpres négociations conduites entre autres par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep).

Pour éviter la répétition d’un tel scénario, les membres du Conseil d’administration (CA) de la Cosydep, réunis ce jeudi 29 décembre 2022, ont invité l’Etat et les différents acteurs de l’Éducation à veiller au bon fonctionnement du comité de suivi des accords. Cela, en vue de garantir une stabilité durable du système éducatif par la mise en œuvre effective des engagements.

De même, ils ont plaidé pour le soutien du dispositif anticipatoire de dialogue et de veille pour la prévention et la lutte contre les violences en milieu scolaire, dans le respect des missions de chaque partie prenante.

Par ailleurs, les membres du CA de la Cosydep ont exhorté l’Etat à résorber les déficits en enseignants surtout dans les disciplines scientifiques pour un fonctionnement régulier de l’institution scolaire. « Si l’on prend en compte les effectifs pléthoriques, les classes à double flux, les 1 500 000 enfants hors école, l’on se retrouve dans des besoins énormes en enseignants au regard des exigences de l’ODD4 », notent-ils.

Les classes provisoires restent encore nombreuses sur l’étendue du territoire nationale. Ils ont ainsi demandé aux autorités de rendre disponibles des salles de classe en quantité et qualité, dans la planification de la réhabilitation des écoles, la résorption des abris provisoires et l’élargissement du réseau scolaire. Cela permettrait de faire face à la demande de scolarisation de plus en plus importante du fait d’une démographie croissante.

« Les locaux doivent être plus résilients face aux crises multiformes et répétitives (sanitaires, climatiques, sécuritaires, humanitaires), avec un dispositif de sécurité, d’hygiène et d’assainissement des écoles qui doit être adressé de façon plus rigoureuse », suggèrent-ils.

L’inadéquation entre les formations proposées et les besoins du pays a souvent été pointée du doigt par les différents acteurs. Pour y faire face, le CA de la Cosydep souhaite une accélération des réformes du curriculum et du calendrier scolaire par leur adaptation aux réalités spécifiques des régions et les crises multiformes qui impactent le système.

Enfin, il plaide pour l’instauration d’une collaboration plus franche et plus efficace entre le ministère de l’éducation et les autres acteurs du secteur. Cela, souligne-t-il, est d’autant plus important que les réformes susceptibles de transformer le système éducatif ne sont pas uniquement techniques mais comportent aussi une dimension à la fois idéologique, sociale et culturelle.

A ce niveau, il s’agira de promouvoir une gouvernance transparente et inclusive en mettant à jour, entre autres, les comptes nationaux de l’éducation.

Congo : les cadres de l’enseignement secondaire à l’école des techniques administratives

Les agents et cadres de l’enseignement sont rassemblés depuis le 28 décembre 2022 à Brazzaville pour suivre une formation sur les missions et limites d’un collaborateur au sein d’une administration dans le secteur de l’éducation.

 

Le séminaire de formation des agents et cadres de l’enseignement secondaire qui est organisé par le directeur de l’Enseignement secondaire par intérim, Augustin Nombo, a pour but de permettre à ces derniers de dégager un langage commun ainsi qu’avoir une vision dans l’exploitation et l’analyse des rapports, des correspondances administratives, d’une part, et de leur traitement grâce aux différents logiciels, d’autre part.

Au cours de cette rencontre qui a lieu depuis le mercredi 28 décembre 2022, un échange et des travaux de groupe pour capitaliser les expériences seront effectuées afin de se rendre plus utiles pour l’administration qui vise la modernisation du système éducatif et la formation en ressources humaines de qualité.

Pour Augustin Nombo, l’exercice d’une fonction nécessite la mise en œuvre d’un ensemble de compétences perçues comme étant le comportement général attendu des praticiens de ladite fonction. «La responsabilité qu’incombe au collaborateur rend sa tâche de plus en plus complexe. Le collaborateur est un important pilier du système éducatif installé au cœur de l’administration », a-t-il souligné. A noter que le séminaire de formation va s’achever vendredi 30 décembre 2022.

Ecole ivoirienne : des tentatives de congé anticipé jugulées

Le calendrier scolaire, respecté au premier trimestre de cette année académique 2022-2023, n’a pas enregistré de congé précipité depuis 15 ans.Le premier trimestre qui s’est achevé ce vendredi 23 décembre 2022, date de départ en congés de Noël et du nouvel an, n’a enregistré aucun heurt. Auparavant, l’on assistait à des départs anticipés en congés avant la date indiquée pour les fêtes de fin d’année.

Ces départs précipités étaient suivis de violences. A l’orée des congés de Noël et du nouvel an, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation Mariatou Koné, et le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique Mamadou Touré ont visité des établissements.

Il s’agit entre autres du Lycée moderne de Cocody et du Lycée De Garçons de Bingerville, à l’Est d’Abidjan. L’objectif de ces visites était de féliciter les élèves et la communauté éducative pour le respect du calendrier scolaire.

« Le premier trimestre de cette année scolaire 2022-2023 n’a pas enregistré de congé anticipé en dépit de quelques tentatives très vite jugulées par les juridictions compétentes », a déclaré la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

L’environnement scolaire était apaisé ce premier trimestre grâce à la « stratégie » mise en place par la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation en collaboration avec le ministère de la Promotion de la Jeunesse en liaison avec les forces de défense et de sécurité.

Les ministres Mariatou Koné et Mamadou Touré ont sillonné des établissements avec des artistes de renom dont Kerozene , Didi B, Abou Nidal et bien d’autres pour souhaiter aux élèves un bon départ en congés, toujours avec les cahiers et livres ouverts.

Cette initiative conjointe s’inscrit dans le cadre d’une campagne de sensibilisation dénommée « Zéro congé anticipé ». Débutée en novembre 2022, cette campagne a touché plus de 551.848 élèves issus de 253 établissements dont 208 à l’intérieur du pays et 45 à Abidjan.

L’an dernier, 70 élèves ont passé un séjour au Centre de resocialisation de Bimbresso pour cause de congé anticipé. La rigueur affichée par le gouvernement à travers ces ministères a interpellé plus d’un sur la nécessité de mutualiser les efforts afin d’apaiser l’environnement scolaire.

Système éducatif : l’Etat ivoirien vise le quantum horaire

Le gouvernement appelle le personnel enseignant au respect du volume horaire annuel requis afin de garantir un système éducatif performant et de qualité.Le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a invité ce mardi 29 novembre 2022, le personnel enseignant au respect du quantum horaire établi, lors d’une remise de matériels au Syndicat national de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (SYNEPPCI).

Mme Mariatou Koné qui a procédé à son Cabinet, à la remise de matériels et de numéraire au Syndicat national de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (SYNEPPCI), a également appelé le corps enseignant à inscrire l’école ivoirienne dans la dynamique de revalorisation de l’offre éducative.

Composés de dix ordinateurs, cinq splits et la somme de 5 millions de francs cfa, ce don fait suite à une promesse faite au syndicat par la ministre lors de l’inauguration de son nouveau siège le vendredi 11 novembre 2022 à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.

Le secrétaire général du Syneppci, M. Andjou Andjou a, au nom des syndiqués, exprimé ses vives reconnaissances et sa profonde gratitude à le Mme le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation. 

Poursuivant, il l’a rassurée de l’engagement du Syneppci à œuvrer pour un « syndicalisme responsable » au service de l’école. Il n’a pas manqué de saluer l’effort remarquable du chef de l’État à l’endroit des fonctionnaires de Côte d’Ivoire, lors du récent dialogue social.

Saluant le professionnalisme du syndicat pour les actes posés dans le sens de l’édification d’une école apaisée, nonobstant les turpitudes, le professeur Mariatou Koné s’est réjoui du fait qu’après 37 années d’attente et d’espérance, le siège soit achevé.

Elle les a en outre exhortés à persévérer dans la voie de la préservation de la paix, afin de garantir la réalisation des objectifs de performance du système éducatif. Il s’agit spécifiquement, selon ses propos, de travailler à ce que l’école soit apaisée pour améliorer les taux de réussite des élèves.

Le secrétaire général du SYNEPPCI n’a pas manqué de donner rendez-vous à Mme le ministre à l’évaluation du « PASEC » en 2024 avec la promesse faite d’engager l’organisation syndicale à l’amélioration de la performance de la Côte d’Ivoire.

Les parties présentes à cette cérémonie se sont engagées à s’inscrire dans la dynamique de revalorisation de l’offre éducative, telle que déclinée par dans les conclusions des États généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA).

Burkina : Plus d’un million d’élèves affectés par l’insécurité

Le Burkina Faso a « franchi la barre dramatique d’un million d’enfants » affectés par la fermeture des écoles en raison de la crise sécuritaire, a alerté l’ONG « Save the Children » dans un communiqué.Beaucoup d’écoles sont fermées à cause de l’insécurité qui prévaut au Burkina Faso depuis plusieurs années. Se référant aux données du Secrétariat technique de l’Education en situation d’urgence, une structure du ministère en charge de l’Education, l’ONG « Save The Children » a rapporté qu’à la date du 31 octobre 2022, le nombre d’établissements d’enseignement fermés dans le pays est passé de 4 258 à 5 709, soit une hausse de 1 451 structures éducatives.

Ces fermetures représentent environ 22% des structures éducatives et affectent 1 008 327 élèves, soit 490 622 filles (48,66%) et 517 705 garçons (51,34%), ainsi que 28 919 enseignants, soit 9 171 femmes et 19 748 hommes, a indiqué la même source.

« Il s’agit d’une situation dramatique qui interpelle les autorités et les différents acteurs du secteur de l’éducation. Pour l’heure, et vu l’urgence, il est primordial pour les gouvernants, les donateurs et la communauté humanitaire de trouver et de financer des solutions alternatives immédiates pour atténuer les risques liés à cette situation », a déclaré Benoit Delsarte, directeur Pays de « Save the Children ».

Il a expliqué qu’en plus de priver les enfants de leur droit à l’éducation et au développement intellectuel, la fermeture des classes les expose à de nombreux autres risques qui compromettent définitivement leur bien-être et leur avenir.

Benoît Delsarte a invité tous les acteurs concernés à « la pleine mise en œuvre de la Déclaration sur la Sécurité dans les Ecoles (DSE) ». C’est « une condition indispensable à la protection du droit à l’éducation pour tous les enfants, surtout ceux vivant dans les zones impactées par les crises et les conflits », a-t-il insisté.

Le Burkina Faso fait face depuis six ans à des attaques jihadistes qui ont causé de nombreux décès, provoqué le déplacement de 1,7 millions de personnes et la fermeture de plus de 5000 structures éducatives.

Côte d’Ivoire : les élèves instruits sur le choix de leur carrière

L’édition 2022 des Journées carrières a mis le focus sur les domaines de l’architecture et de la pisciculture.Le thème de la dixième édition des Journées carrières est « Quelle école pour quel citoyen ivoirien ? ». Le lancement national a eu lieu ce 25 novembre 2022 à Adzopé (Sud), en présence de la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné.

Cette année, l’accent a été mis sur deux secteurs d’activités pourvoyeurs d’emplois, notamment l’architecture et de la pisciculture. Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Touré, était présent au lancement de ces journées carrières.

« C’est à cet âge qu’il faut offrir à nos enfants les informations utiles qui les guideront dans leur parcours et leur permettront d’opérer plus tard des choix éclairés », a déclaré la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné.

Selon elle, « c’est tout le sens de la tenue des journées carrières qui constituent un forum de présentation aux élèves, aux étudiants et au grand public des offres de formation et différents cursus avec leurs exigences, leurs débouchés et des emplois actuels et futurs ».

La ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation a invité les élèves d’Adzopé à ne pas désemplir les stands. Elle a également conseillé les élèves à s’inspirer de l’exemple du Premier ministre Patrick Achi afin d’avoir toujours à l’esprit que « seul le travail paye ».

Représentant le chef du gouvernement, la ministre de la Fonction publique, Anne Désiré Ouloto, a procédé au lancement de la dixième édition des Journées carrières. Elle a par ailleurs partagé son parcours inspirant avec les enfants et les a exhortés au travail dans l’abnégation.

Outre, la ministre de la Fonction publique, la cérémonie a enregistré également la présence de l’épouse du Premier ministre Florence Achi, et celle de Jean-Luc Assi, le ministre de l’Environnement et du développement durable.

L’Etat ivoirien veut motiver les filles à étudier les sciences

Le gouvernement s’attèle, à travers l’approche de développement du capital humain, à favoriser la réduction des inégalités entre les filles et les garçons dans le choix des séries.Selon les statistiques de poche de la période 2021-2022 de la Direction des études, des stratégies, de la planification et des statistiques (DESPS), 37.07% des filles se retrouvent dans les séries scientifiques contre 62.93% pour les garçons.  

Par contre, elles représentent 51.1% de l’effectif dans les séries littéraires contre 48.59% pour les garçons. Au Lycée scientifique, elles ne représentent que 19.48% de l’effectif contre 80.52% pour les garçons.

Un constat ressort en outre qu’au Lycée Scientifique de Yamoussoukro, comme dans tous les autres lycées du pays, des inégalités entre les filles et les garçons sont observées au niveau de leur orientation dans les séries littéraires et les séries scientifiques.

Pour corriger ces disparités, la Direction de l’égalité et de l’équité du genre (DEEG) accorde un axe stratégique à l’amélioration de l’accès des filles aux formations en Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques (STIM).

Dans cette optique, la Direction de l’égalité et de l’équité du genre (DEEG) initie des séances d’information et de sensibilisation des filles sur l’orientation dans les STIM, à l’occasion des journées carrière.

Elle a organisé un atelier de renforcement de capacité des personnels du pôle scientifique en genre du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, du 23 au 24 novembre 2022, étant entendu que les disparités entre les sexes dans l’emploi commencent au niveau de l’école.

Ces inégalités sont également issues de la qualité et de la pertinence des enseignements reçus et du choix des matières. Pour la DEEG, il est impératif que les personnels du pôle scientifique soient outillés sur les questions de genre afin que les filles et les garçons soient traités de façon équitable et égalitaire.

La direction de l’égalité et de l’équité du genre, en partenariat avec l’Unité de coordination de projets Education/formation, a organisé cet atelier en vue de renforcer la capacité des personnels du pôle scientifique en genre.

Malgré les efforts conséquents du gouvernement, tant au plan budgétaire que stratégique, des disparités de genre dans l’accès aux formations dans les Sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) persistent du fait des représentations sociales et des stéréotypes qui stigmatisent les filles.  

L’Agence française de développement (AFD) est le premier bailleur de fonds sur le secteur de l’éducation et de la formation en Côte d’Ivoire, avec 350 millions d’euros (229,5 milliards Fcfa) octroyés depuis décembre 2012.

L’Etat de Côte d’Ivoire et l’AFD ont signé, en 2013 et en 2016, deux conventions relatives au programme de développement de l’éducation, de la formation et de l’insertion des jeunes imputées respectivement sur les Contrats de Désendettement et de Développement (C2D) 1 et 2 établis entre la Côte d’Ivoire et la France : le programme DEFI 1 et le programme DEFI 2.

L’objet de la composante 2 est de soutenir l’enseignement des sciences sur tout le continuum de l’enseignement, du préscolaire jusqu’à l’enseignement supérieur, ce qui passe par l’équipement des collèges du territoire en « mallettes scientifiques » et la réhabilitation du lycée scientifique de Yamoussoukro qui constituera un pôle scientifique pour l’amélioration des sciences.

Ecole ivoirienne : des projets de redynamisation de la langue espagnole

L’Espagne veut promouvoir davantage la langue espagnole et redynamiser la collaboration entre les deux pays en matière d’éducation.Dans ce contexte, une mission conjointe espagnole conduite par l’ambassadeur du royaume d’Espagne en Côte d’Ivoire, Rafael Soriano, a été reçue ce mardi 22 novembre 2022 par la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mme Mariatou Koné.

La délégation a présenté plusieurs projets à la ministre Mariatou Koné, portant entre autres sur « la formation et la mobilité des enseignants, la reprise de l’immersion linguistique à travers des voyages de formation et des missions de partage d’expériences en Espagne ».

La ministre de l’Éducation nationale s’est réjouie de cette « bonne nouvelle » qui permettra la reprise de « mobilité » interrompue depuis plusieurs années, souhaitant sa généralisation pour permettre à l’ensemble des 3000 enseignants de la langue espagnole que compte la Côte d’Ivoire d’en bénéficier.

La Côte d’Ivoire, où la langue espagnole est enseignée depuis 1948, enregistre 600.000 élèves apprenant la langue. Ce qui positionne le pays à la première place des pays africains, au niveau du système éducatif.

Côte d’Ivoire : la CIE sensibilise sur les risques électriques en milieu scolaire

Cette campagne qui a ciblé les élèves et leurs encadreurs, a eu lieu à Bouaké, la métropole du Centre ivoirien et à Ouangolo, dans l’extrême Nord du pays.Soucieuse du bien-être des populations et de l’atteinte de l’objectif « Zéro accident d’origine électrique », qu’elle s’est fixée en matière de sécurité, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), à travers des équipes mobilisées, a organisé cette campagne.

L’entreprise, chaque année, mène davantage des campagnes de sensibilisation et compte également sur le concours des populations pour être des relais d’information dans leurs communautés afin d’éviter les accidents d’origine électrique et surtout libérer les emprises des hautes tensions électriques.

Ces agents de la CIE sillonnent notamment les directions régionales à travers le pays pour mener des campagnes de sensibilisation à l’endroit des populations, mais également en milieu scolaire. Les cibles sont le personnel d’encadrement, les élèves et les étudiants des grandes écoles.

C’est dans cette optique que les responsables en charge de la Prévention sécurité de Bouaké ont sensibilisé le 9 novembre 2022les élèves et le personnel d’encadrement du collège privé Tissuami, sis au quartier Municipal. Ce sont au total 107 personnes qui ont participé à cette session.

L’équipe a ensuite mis le cap, le jeudi 10 novembre 2022, sur la ville de Ouangolo, où les responsables Prévention sécurité ont échangé avec le personnel d’encadrement et élèves de l’Ecole primaire publique (EPP) Aviation.

L’objectif de ces campagnes était d’informer les plus petits et d’accentuer les actions en faveur des bonnes attitudes à avoir, ainsi que des précautions à prendre en matière de sécurité et de les sensibiliser sur les risques liés aux accidents électriques.

Riches en échanges, ces sensibilisations ont été très appréciées par le corps enseignant et les élèves qui ont promis de mettre en œuvre les bonnes consignes distillées par les agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité.

Côte d’Ivoire : levée da la grève des fondateurs d’écoles privées

La grève des Associations de Fondateurs d’écoles privées confessionnelles et laïques de Côte d’Ivoire était prévue pour le 14 novembre 2022 avec la fermeture des écoles.A l’issue d’une Assemblée générale extraordinaires de la Conférence des présidents des Associations de Fondateurs d’écoles privées confessionnelles et laïques de Côte d’Ivoire, le 11 novembre 2022, les membres ont décidé de la levée du mot d’ordre de fermeture des écoles du 14 novembre 2022.

Selon la faîtière syndicale, cette levée du mot d’ordre de fermeture des écoles vise à « laisser place au dialogue et à la négociation ». Elle demande toutefois à l’ensemble de ses membres de « rester mobilisés pour l’aboutissement de toutes les revendications pour une école privée de qualité ».  

Début novembre, la faîtière a fait part aux autorités « des difficultés qui handicapent la bonne marche des établissements privés et de leur incapacité à continuer d’assurer, à compter du 14 novembre 2022, la formation et l’éducation des élèves à eux confiés par l’Etat de Côte d’Ivoire ».

Le jeudi 10 novembre 2022, la Conférence des associations de fondateurs d’écoles privées confessionnelles et laïques de Côte d’Ivoire a été reçue par la ministre de l’Education national et de l’alphabétisation, Mme Mariatou Koné. Le lendemain, les présidents des faîtières ont été reçus par le directeur de Cabinet du ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage pour échanger sur les maux des établissements privés de formation et de l’éducation.

A l’issue de ces rencontres, les présidents des faîtières ont noté avec « satisfaction la ferme volonté » de la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation d’accorder une oreille attentive à l’ensemble des préoccupations évoquées par le secteur privé de formation et d’éducation.

Mme Mariatou Koné les a informés des mesures prises pour payer les mandats acheminés au Trésor et rassuré sur l’existence de commissions de travail œuvrant pour trouver des solutions aux problèmes liés à l’équilibre des budgets, à la revalorisation des frais d’écolage et à la renégociation des conventions.

Concernant les questions relatives au système de contrôle biométrique des élèves affectés par l’Etat et la mise en place d’une fiscalité adaptée aux écoles privées, la ministre a signifié aux présidents des faîtières sa volonté de travailler dans le sens de l’amélioration des procédures pour le développement des écoles privées.

Eu égard aux bonnes dispositions affichées par la ministre de l’Education nationale et le ministre de l’Enseignement technique pour trouver des solutions efficientes aux revendications, les présidents des faîtières du secteur privé de formation et d’éducation ont levé le mot d’ordre de grève fixé à quelques semaines de la fin du premier trimestre.