Congo : le marché postal enregistre une croissance de 49% au deuxième trimestre

C’est ce qui ressort du rapport statistique de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE).

 

Les treize opérateurs postaux privés autorisés ont généré un chiffre d’affaires total de 533 387 403 FCFA dans le segment du courrier et colis express. DHL a dominé le marché avec 74,97% de part, tandis que M-A-SERVICE EXPRESS occupe la dernière position avec 0,15% du chiffre d’affaires total.

Pour ce qui est du trafic international, il représentant 81,66% du chiffre d’affaires total avec 435 646 250 FCFA. Alors que le trafic national, bien qu’il soit dominant en volume avec 91% des envois (49 185), ne génère que 18,34% des revenus soit 97 841 153 FCFA.

La croissance du secteur montre des disparités significatives entre les opérateurs. IGS EXPRESS (ARAMEX) se distingue avec une progression de 80%, suivi par DHL INTERNATIONAL (45%) et AFRICA GLOBAL LOGISTICS (35%). En revanche, IBS SERVICES accuse un recul de 12%.

Notons que sur le plan de la qualité de service, les performances varient selon les zones géographiques.

Congo : vers la fermeture de 28 pharmacies

A Brazzaville et à Pointe-Noire des mesures conservatoires de fermeture seront prisent à l’encontre de vingt-huit officines pharmaceutiques.

 

Vingt-huit pharmacies frappées par des mesures conservatoires de fermeture. Une décision conforme aux mesures prises par le Ministère de la santé et de la population, relatives à l’assainissement du secteur de la pharmacie au Congo. Les praticiens de ces pharmacies ne respectent pas la législation en vigueur, dans la gestion de leurs officines de pharmacie.

Pour l’inspecteur général de la santé, le prof Richard Urbain Bileckot, « c’est inédit » en République du Congo. Il explique que depuis 2018, l’Inspection générale de la santé qui bénéficie de l’appui de l’Ordre national des pharmaciens, mène des contrôles sur le terrain pour vérifier la légalité des officines de pharmacie. Un travail fait conjointement avec l’ordre et le syndicat des pharmaciens.

De cette mission conjointe, il en ressort qu’il y a des officines de pharmacie en désaccord avec la réglementation qui prévoit que « lorsqu’un pharmacien est décédé, il y a une période d’observation qui va de deux à six ans, pour qu’il y ait des ayants-droits pharmaciens ou mineurs en études de pharmacie ».

Par ailleurs, on ne peut être inscrit qu’à un seul ordre. Donc, on ne peut pas avoir une pharmacie à l’étranger et une autre au Congo.

« Ces fermetures font l’objet d’une procédure consensuelle commencée depuis le 30 avril 2024, avec tous les acteurs qui interviennent dans le secteur, notamment l’Ordre national des pharmaciens, le Ministère du commerce, l’Agence congolaise de la création des emplois, le Ministère du travail et de la fonction publique », a-t-il fait savoir. Il a été tout de même décidé une mise en demeure d’au moins trois mois soit accorder à ces pharmacies.

Congo : la CNTR valide son plan stratégique

C’est le résultat de trois jours de travaux de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR).

 

La CNTR a organisé un atelier du 17 au 19 octobre, une rencontre en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Au cours de cette rencontre, il a fallu trois jours pour permettre aux participants d’adopter les différents documents du plan stratégique 2025-2029.

L’atelier a permis la présentation des résultats préliminaires du rapport 2024 de la CNTR sur l’application du code de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques, ainsi que les principales leçons du diagnostic stratégique de cette institution. Il s’est également agi pour les participants de s’approprier la méthodologie de notation PEFA ; la vision de la CNTR ; la théorie de changement ; du cadre de mesure des performances et des résultats des administrations publiques dans l’application du code de transparence ; du cadre de gestion intégrée des risques et les défis de la mise en œuvre du plan d’actions triennal (2024-2026) de la CNTR.

L’application méthodique du Plan stratégique 2025-2029 devrait faire de la CNTR une institution de référence et d’excellence à terme. C’est du moins ce que pense le président du CNTR, Joseph Mana Fouafoua.

Le Congo sous la menace d’une suspension de la FIFA

Le comité ad hoc de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a huit jours pour libérer le siège de l’association au profit comité exécutif reconnu.

 

La Fédération internationale de football association (Fifa) menace de suspendre la République du Congo. L’instance a donné huit jours à la Fécofoot pour libérer les installations du football au profit comité exécutif reconnu par elle et la Confédération africaine de football.

Dans une lettre signé mercredi 16 octobre par Jean Marie Kenny, directeur de la division Associations membres de la Fifa, on peut lire « Dès lors,  à défaut de recevoir sous  huitaine une confirmation du  secrétaire général de la Fécofoot que les directives ci-dessus ont été mises en œuvre , nous serons dans l’obligation de soumettre le présent cas au Conseil de la Fifa pour considération et prise de décisions idoines y compris une possible suspension de la Fécofoot conformément à l’article 16 des statuts de la Fifa ».

Notons que la Fifa a rétablit le comité exécutif « révoqué » dans ses droits.  Elle invite les acteurs du football membres « du Collectif des membres de l’assemblée générale » et la commission ad hoc, nommée le 25 septembre, à se conformer sans délai à ses directives.

La FIFA recommande à la Fécofoot de « Rendre la possession du siège, du Centre technique d’Ignié et des installations de la Fécofoot dirigée par Jean Guy Blaise Mayolas et son administration. Abandonner toute démarche tendant à changer les signataires des comptes bancaires de la Fécofoot et/ou remettre les comptes sous le contrôle total des signataires reconnus par la Fifa et la CAF. Il est précisé que l’utilisation des fonds mis à disposition par la Fifa et la CAF est strictement encadrée. Collaborer librement pour permettre qu’en tant qu’association membre de la Fifa et de la CAF, la Fécofoot – qui y est obligée puisse gérer ses affaires de façon sans influence indue de tiers ».

La FIFA et la CAF considèrent que les résolutions de l’Assemblée générale extraordinaire du 25 septembre, notamment celles relatives à la révocation du comité exécutif de la Fécofoot et la mise en place d’un comité ad hoc sont irrégulières et « ne peuvent être valables ».

Congo : les retraités réclament 39 mois d’arriérés de pensions

Les pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires, résidant à Brazzaville vont tenir une assemblée générale extraordinaire mardi 29 octobre 2024.

 

Les retraités envisagent un sitting pour réclamer 39 mois d’arriérés de pensions. C’est ce qui a été décidé mardi 15 octobre à Brazzaville, par la Coordination nationale des associations des fonctionnaires assimilés et affiliés à la caisse des retraités fonctionnaires (CNAFARA / CRF) et l’Union pour la défense des intérêts des retraités (UDIR).

Les plateformes syndicales des retraités dans une déclaration ont savoir qu’elles continuent de plaider pour le paiement des arriérés de pensions. Elles envisagent aussi un sitting pour ce faire entendre.

Les responsables des Organisations des retraités ont invité tous les pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires, résidant à Brazzaville à prendre part à l’assemblée générale extraordinaire, qui aura lieu le mardi 29 octobre 2024, dans la salle polyvalente de la mairie de Ouenzé. Il sera question d’organiser le sitting envisagé.

Ladite manifestation fait suite aux promesses non tenues par le Chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, relatives au paiement régulier des pensions de l’année en cours.

Congo : le prix du baril du brut fixé à plus de 78 dollars

C’est ce qui ressort de la réunion de fixation des prix pétroliers au troisième trimestre 2024, qui s’est tenue le 11 octobre dernier.

 

Les bruts congolais se sont échangés sur le marché international au troisième trimestre avec des différentiels se situant entre -2.250 dollars/bl et 1.360 dollars/bl, soit nettement mieux que le trimestre précédent. Selon les prix réajustés on obtient les prix des bruts de référence à 75.99 dollars pour le Djeno Mélange, 78.12 pour le Nkossa Blend et 81.67 pour le Yombo.

Notons que, les cargaisons Dieno Melange restent concurrencées par l’Ural russe, se dirigeant cette fois-ci vers la Chine, la France, la Roumanie et l’Italie. Les cargaisons du Nkossa Blend ont, quant à elles, pris les destinations de I’ltalie, de la Malaisie, de la Thailande et du Singapour.

Le Yombo est resté fidèle à sa pricing period à la moyenne mensuelle. Orientée vers le marché singapourien, la cargaison de Yombo a été échangée avec un différentiel de 1.250 dollars/bl, favorisé par la pénurie des Fiouls à faible teneur en soufre dans la région, augmentant ainsi drastiquement le prix du LSFO.

Au cours de cette réunion, les acteurs pétroliers, dont les représentants du ministère des Hydrocarbures et les dirigeants des compagnies pétrolières, sont parvenus à s’entendre sur des prix « équilibrés » tenant compte des réalités économiques et de la feuille de route du gouvernement.

Congo: troisième semaine de grève à l’université Marien-Ngouabi

Les enseignants qui entament ce lundi 14 octobre, la troisième semaine de grève réclament des impayés de salaires de plusieurs mois.

 

La grève se durcit à l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville. Les professeurs réclament des impayés de salaires de plusieurs mois. Les négociations entre le gouvernement et les grévistes ne sont pas suffisamment avancées.

« La grève est bien suivie par les travailleurs de l’université. Les contacts avec les autorités universitaires et le gouvernement n’ont pas encore donné satisfaction à nos revendications », déclare Jean-Didier Mbélé, président du collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi.

L’université Marien-Ngouabi en grève, ce sont onze établissements fermés et plus de 46 000 étudiants coincés à la maison. Les étudiants s’inquiètent des répercussions sur leur année académique. Ils appellent souhaitent que le gouvernement trouver une solution.

 

 

 

Congo : le Cfrad lance un appel à collection à l’endroit de tous les citoyens

Les différents objets et documents témoins de son histoire sont attendus jusqu’au 31 octobre, date limite d’envoi des objets.

 

Le Centre de formation et de recherche en art dramatique (Cfrad) se fait une peau neuve. Dans la cadre de sa réhabilitation, le centre a lancé un appel à collection de différents objets et documents témoins de son histoire. Les travaux de réhabilitation vont permettre de renforcer une partie de son infrastructure détruite par les eaux de pluie, mais aussi de faire revivre ce centre qui a longtemps été à l’abandon et inaccessible au public ainsi qu’aux artistes.

Les travaux sont financés par la France sous la supervision de sa représentation diplomatique au Congo, avec la participation du ministère congolais de l’Industrie culturelle. Après les travaux, le Cfrad ouvrira ses portes avec une nouvelle salle de spectacle, un espace de formation et une exposition permanente qui retracera les diverses utilisations du bâtiment depuis 1904 : espace de rencontre, siège de la Conférence de Brazzaville en 1944, lieu de représentation du Théâtre national et du Ballet national.

Pour rappel, le Cfrad a été construit en 1904. Le bâtiment accueille tout d’abord le Cercle civil et militaire français.

Eliminatoires Chan 2024 : les Diables rouges rencontre le Nzalang nacional

Dans le cadre des éliminatoires de la 8e édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan) qui va se disputer du 1er au 28 février 2025, au Kenya, à l’Ouganda et en Tanzanie.

 

Le tirage au sort des qualifications de la 8e édition du Chan 2024 a eu lieu mercredi 09 octobre dernier. Les Diables rouges du Congo retrouveront le Nzalang nacional de la Guinée équatoriale. Le match aller se jouera entre le 20 et 22 décembre en terre équato-guinéenne et le retour le 29 décembre à Brazzaville. Le vainqueur de cette double confrontation sera qualifié pour la phase finale du Chan.

La première participation du Congo à cette compétition remonte à 2014 en Afrique du Sud. Après avoir manqué l’édition du Rwanda en 2016, les Diables rouges n’ont plus manqué une phase finale du Chan. En 2018 et 2020, ils se sont arrêtés à l’étape des quarts de finale après les séances des tirs au but respectivement contre la Libye et le Mali.  Lors de la dernière édition au Cameroun en 2022, le Congo avait été éliminé dès le premier tour dans une poule à trois équipes.

C’est donc une cinquième participation que le Congo doit chercher.

Congo-hydrocarbures : les acteurs du secteur sont réunis pour réajuster les prix

Pendant les trois jours d’échanges, les participants vont tenter de définir un meilleur cadre pour l’avenir du marché national.

 

La République du Congo attend réajuster les prix des produits pétroliers notamment le Djeno mélange et le Nkossa Blend, au titre du troisième trimestre 2024. C’est pour trouver des solutions équilibrées que les principaux acteurs du marché national sont réunis depuis mercredi 9 octobre à Brazzaville.

Le baril du Brent est actuellement négocié à 77 dollars sur le marché mondial, tandis que les bruts de référence du Congo se vendaient au deuxième trimestre à plus de 80 dollars, contre 44,9 dollars pour Nkossa Butane et 31,5 dollars pour Nkossa Propane.

Pétroliers, représentants du ministère des Hydrocarbures et dirigeants des compagnies pétrolières vont tenter de définir un meilleur cadre pour l’avenir du marché national à travers des solutions « équilibrées » tenant compte des réalités économiques et de la feuille de route du gouvernement.

Notons que les autorités entendent anticiper les effets de la transition énergétique sur l’économie nationale, en diversifiant les ressources et en préparant l’industrie locale à faire face aux défis posés par la montée des énergies renouvelables et des nouvelles technologies.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du lundi 7 octobre 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni lundi 7 octobre 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Cinq affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

  • Deux projets de loi, l’un portant loi de règlement, exercice 2023 et l’autre portant loi de finances pour l’année 2025, au titre du ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public et la présentation du Rapport d’exécution du budget de l’Etat au 30 juin 2024 ;
  • Un projet de décret portant abrogation du décret n°2022-370 du 29 juin 2022 portant approbation du plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023 au titre du ministère du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation ;
  • Des nominations au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale.

 

      I/- Ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public

 

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Ludovic Ngatsé, ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de loi portant loi de règlement, exercice 2023.

La Loi N°77-2022 du 27 décembre 2022 portant loi de finances pour

2023 a été modifiée par la Loi N°38-2023 du 21 décembre 2023 portant loi de finances rectificative.

Le budget de l’Etat avait été réajusté et arrêté ainsi qu’il suit :

– Recettes : 2 333,008 milliards de FCFA ;

– Dépenses : 1 997,391 milliards de FCFA.

Un excédent budgétaire prévisionnel de 335,617 milliards de FCFA avait été constaté. Les ressources et les charges de trésorerie et de financement, estimées respectivement à 517 milliards de FCFA et

1 080 milliards de FCFA avaient, pour leur part, dégagé un déficit prévisionnel de 563 milliards de FCFA.

Ainsi, le gap de financement de l’Etat pour l’année 2023 avait été arrêté à la somme de 227,383 milliards de FCFA.

Au terme de l’exercice 2023, l’exécution des opérations budgétaires, de trésorerie et de financement a fait l’objet du présent projet de loi de règlement.

Après avoir fait un récapitulatif des recettes, des dépenses et des ressources de trésorerie et de financement, le ministre Ngatsé a indiqué aux membres du Conseil que l’exécution des opérations budgétaires, de trésorerie et de financement dégage un excédent global de financement de 51,6 milliards de FCFA, contre 6,3 milliards de FCFA en 2022, soit une hausse de 719,0%.

Notons enfin un solde budgétaire global de : 664 667 645 868 FCFA, l’’écart global de financement étant de :  51 600 000 000 FCFA.

Enfin, et dans le cadre des dispositions légales en la matière, le gouvernement a reçu le rapport de la Cour des comptes et de discipline budgétaire, laquelle a donné son avis de conformité du compte administratif et du compte de gestion au 31 décembre 2023, tout en formulant des recommandations sur la mobilisation des recettes intérieures, la gestion de la dette et la réforme des systèmes d’information.

Après examen, et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant loi de règlement, exercice 2023. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Le ministre Ngatsé a ensuite soumis au Conseil les grandes lignes du Rapport sur l’exécution du budget de l’Etat au 30 juin 2024.

A fin juin 2024, les recettes et les dépenses du budget de l’Etat ont été réalisées respectivement à 1209 milliards de FCFA (soit 46,4%) et 941,6 milliards de FCFA (soit 45,5%). Il se dégage un solde budgétaire excédentaire de 267,4 milliards de FCFA contre 536 milliards de FCFA en prévision annuelle.

Après avoir égrené les chiffres liés aux recettes et aux dépenses, le ministre Ngatsé a évoqué la situation de la trésorerie et du financement au 30 juin 2024. La situation de trésorerie est plutôt tendue, se caractérisant par une gestion complexe des arriérés intérieurs et extérieurs avec une accumulation d’arriérés intérieurs et extérieurs, notamment ceux liés à la dette de marché des titres de la CEMAC.

Poursuivant son propos, le ministre Ngatsé a soumis à l’examen des membres du Conseil le projet de loi portant loi de finances pour l’année 2025.

Le projet de loi de finances de l’exercice 2025  a été élaboré dans un contexte marqué au plan international par la persistance des tensions géopolitiques, en Europe, au Moyen-orient et en Afrique. Il en découle des incertitudes qui rendent aléatoires les prévisions macroéconomiques.

Le FMI projette une stabilité de la croissance mondiale à 3,3% en 2025 contre 3,2% en 2024. Le taux d’inflation devrait poursuivre son repli, pour s’établir à 4,5% en 2025 contre 5,9% en 2024.

Sur le plan national, la croissance économique devrait connaître une légère accélération de 0,5%. Elle ressortirait ainsi à 3,8% en 2025 contre 3,3% en 2024, grâce au dynamisme du secteur hors pétrole, avec une contribution de 4,1%, et le raffermissement du secteur pétrolier, dont le taux de croissance s’établirait à 3,1% contre 1,7% en 2024.

Cette croissance demeure fragile et est exposée aux chocs conjoncturels de toute nature qui pourraient survenir. Les tensions de trésorerie que connaît notre pays s’expliquent notamment par ces paradoxes.

Les objectifs principaux du budget 2025 sont les suivants : consolider les recettes publiques, avec un accent mis sur l’élargissement de l’assiette fiscale et l’amélioration de la collecte des recettes non pétrolières, notamment par le biais de réformes fiscales et la digitalisation des procédures fiscales ; de rationaliser les dépenses publiques, celles-ci devant en priorité être dirigées vers les secteurs stratégiques tels que les infrastructures, l’éducation, la santé, et l’emploi des jeunes ; enfin, il s’agit de gérer la dette publique, afin de la maintenir à un niveau de soutenabilité, grâce à la poursuite de sa restructuration tout en allégeant ses maturités pour réduire son fardeau à court terme.

Ainsi, la politique budgétaire en 2025 poursuivra l’objectif de consolidation progressive du solde primaire hors pétrole, politique qui devrait être mise en œuvre entre 2025 et 2027 ; cette politique permettra de générer l’espace budgétaire nécessaire au financement de l’économie.

De manière spécifique, il s’agira de : (i) soutenir les couches vulnérables, avec comme action phare, la régularisation de la situation des employés précaires de la CNSS et de la CAMU par le biais d’une subvention de près de 10 milliards de frs CFA, grâce aux recettes générées par la revalorisation des prix des carburants ; (ii) stimuler la croissance économique en maintenant un niveau d’investissement suffisant, grâce à des actions ciblées de mobilisation de ressources; (iii) réduire le niveau de la dette publique en poursuivant le remboursement de la dette extérieure ; (iv) renforcer la résilience de l’économie nationale face aux chocs; (v) maximiser les recettes fiscales et de services, grâce à la digitalisation du processus de collecte des recettes fiscales, de services et des jeux de hasard ; (vi) optimiser la mobilisation des ressources naturelles, par la maîtrise des droits relatifs aux contrats miniers, pétroliers et forestiers ; (vii) améliorer les produits de participation, par une meilleure application de la politique de dividende du portefeuille public, politique renforcée par l’adoption attendue de la loi portant nouvelle charte des entreprises publiques.

La loi de finances exercice 2025 a été élaborée en prenant en compte les grandes orientations du président de la République, chef de l’Etat, concentrées dans le plan national de développement (PND) 2022-2026, recentré en juin 2024 sur les attentes de la jeunesse.

Ces objectifs, outre des mesures de gestion prudente des finances publiques, déclinent les priorités suivantes : consolidation des recettes publiques, par l’élargissement de l’assiette fiscale et l’amélioration de la collecte des recettes, grâce à la numérisation et la digitalisation des procédures fiscales ; la priorité donnée, sur instruction du président de la République, à la mise en place, dès le 1er janvier 2025, de mécanismes de paiement sécurisé et dématérialisé au profit de l’Etat, des établissements et des collectivités publics, en utilisant les moyens modernes de paiement disponibles ;  la prise en compte des dépenses jugées prioritaires, par exemple les dépenses d’investissement liées aux infrastructures, à l’éducation, à la santé et à l’emploi des jeunes, et à l’opérationnalisation des trois  nouveaux départements créés par la loi ; la restructuration de la dette de marché, par la réduction du service de cette dette ; priorité donnée au remboursement de la dette intérieure commerciale comme appui à la croissance.

Enfin, il convient de noter que notre pays bascule en 2025 du budget dit de moyens au budget-programme, avec la prise en compte, après une phase expérimentale en 2024, de l’ensemble des ministères à partir de 2025.

D’autre part, les principales hypothèses macroéconomiques qui ont sous-tendu l’élaboration du budget de l’Etat exercice 2025 sont les suivantes :

(i) taux de croissance économique projeté à 3,8% ;

(ii) taux d’inflation projeté à 3,6% ;

(iii) production pétrolière nationale estimée à 100,0 millions de barils contre 107,775 millions dans le budget 2024 ;

(iv) prix du brut congolais établi à 74 dollars US, contre 75 USD dans le budget 2024 ;

(v) taux de change du dollar : 615,5 FCFA ;

((vi) production de gaz livré à la CEC et à la CED estimée à 2 371 833 tonnes métriques ;

(vii) Gaz Naturel Liquéfié (GNL) ENI à 631 169 239 tonnes métriques);

(viii) prix du gaz établi à 7,22 USD par unité.

 

Sur la base de ces hypothèses, le projet de budget 2025 prévoit des recettes budgétaires de 2826 milliards 616 millions de francs CFA et des dépenses de 2233 milliards 224 millions de francs CFA, dégageant un solde budgétaire global de 593 milliards 392 millions de francs CFA.

De façon globale, les recettes budgétaires sont en légère progression de 8,48%, portées par les recettes des impôts et taxes (1 001 milliards 89 millions de francs CFA) qui augmenteront de 30,62% par rapport au budget 2024 et celles des douanes (220 milliards de francs CFA) qui progressent de 15,32%.

Le ministre Ngatsé a ensuite précisé aux membres du Conseil la nouvelle stratégie mise en œuvre en matière de gestion budgétaire, de financement et de gestion de la trésorerie.

Pour résumer, les grandes orientations du budget 2025 préconisent un assainissement progressif des finances publiques et une augmentation des dépenses en matière d’aide sociale et d’infrastructures.

Le projet de loi de finances 2025 volet investissements poursuit quant à lui la mise en œuvre du programme d’exécution accélérée du Plan national de développement (PND 2022-2026) lié à l’année de la jeunesse et celle du programme économique et financier appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC).

Les dépenses d’investissement sont fixées à 516 milliards de frs CFA toutes sources confondues, contre 461 milliards de frs CFA en 2024, ce qui représente une augmentation de 55 milliards de frs CFA, soit +12%.

Les ressources internes, en matière d’investissement, sont estimées à 278 milliards de frs CFA dans le budget 2025 ; elles sont déclinées comme suit : 20 milliards de frs CFA pour les projets de maintenance ; 55 milliards de frs CFA pour les études de faisabilité, à travers une dotation du fonds d’étude ; 88 milliards 339 millions de frs CFA pour les projets du PND 2022-2026 ; enfin, 46 milliards 612 millions de frs CFA pour les projets d’investissement classique.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi portant loi de finances pour l’année 2025. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

      II/- Ministère du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation  

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Alphonse Claude N’silou, ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant abrogation du décret n°2022-370 du 29 juin 2022 portant approbation du plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023.   

Au cours de la période 2022-2023, le ministre d’Etat N’silou a relevé que l’environnement international a été marqué par une forte hausse des prix des produits de première nécessité, en lien avec la crise sanitaire de la Covid-19, crise exacerbée par le conflit entre la Russie et l’Ukraine.

C’est dans ce cadre que le gouvernement, soucieux de protéger les entreprises et les ménages contre une hausse généralisée des prix, a mis en place une batterie de mesures, financées principalement sur ressources propres et concentrées dans le « plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023 » approuvé par décret le 29 juin 2022.

Il s’agissait de protéger, pour une durée de douze mois, les opérateurs économiques du choc des prix des produits alimentaires et de l’énergie, notamment par l’accompagnement, d’une part, des structures de production agropastorale et halieutique, afin qu’elles maintiennent leur niveau de production et, d’autre part, de protéger les ménages, la mise en œuvre du Plan national de développement devant prendre le relais au terme de la mise en œuvre, soit une année, du plan de résilience.

Le décret soumis à l’examen et adoption du Conseil a pour objet de constater la fin du plan de résilience et le relais pris par le PND 2022-2026.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant abrogation du décret n°2022-370 du 29 juin 2022 portant approbation du plan de résilience sur la crise alimentaire 2022-2023.

        III/- Nominations  

Enfin, et concernant les mesures individuelles, le Conseil des ministres a procédé à des nominations au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale. Conformément aux statuts de la caisse d’assurance maladie universelle (CAMU), qui prévoient un appel à candidature pour les fonctions de dirigeants de ladite caisse, le processus de sélection étant arrivé à son terme, le Conseil a entériné le choix des candidats retenus :

Sont ainsi nommés :

Directeur général de la caisse d’assurance maladie universelle : Monsieur Félix Mouko, universitaire, docteur de 3e cycle, analyse et politique économiques ;

    – Directeur général adjoint de la caisse d’assurance maladie universelle : Monsieur Jean Claude Adoua, senior manager.  

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h35.

 

Fait à Brazzaville, le 7 octobre 2024

Le ministre de la Communication et des Médias,

porte-parole du gouvernement

Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : le centre de maintenance aéronautique sera opérationnel en 2025

Réalisé par la Chine, la République du Congo entend se doter de son propre atelier de maintenance aéronautique dans la ville de Brazzaville.

 

Le projet aéronautique est érigé sur un terrain de 85, 095 m², dont une superficie de construction de 12, 010 m². Il est construit dans la zone voisine de l’aéroport international Maya-Maya. Réalisé et financé par la Chine, sur une durée de deux ans, l’ouvrage de trois niveaux comprendra aussi bien un centre d’entretien et de maintenance qu’un dépôt de produits dangereux, des locaux de pompe d’incendie, de compresseur d’air, une station de traitement des eaux usées.

Lors de sa visite du chantier le 04 octobre dernier, le ministre d’État chargé des Infrastructures, Jean-Jacques Bouya a estimé que les travaux avancent normalement. Il était accompagné de sont collègue en charge des transports, Honoré Sayi, et de l’ambassadeur de Chine au Congo, Li Yan.

« Nous avons-là une opportunité de faire la révision des aéronefs sur place et recevoir d’autres compagnies de la sous-région. En mettant en place cette plateforme, nous donnons un caractère régional à notre aéroport, c’est-à-dire que ceux qui possèdent des avions peuvent venir chez nous. Les ressources sont disponibles et le chantier progresse. L’ouvrage devrait être réceptionné au plus tard décembre 2025 », a assuré Jean-Jacques Bouya

Le premier centre de maintenance du pays devrait être opérationnel dès décembre 2025.

Congo : l’UCESA tient son assemblée générale à Brazzaville

La capitale congolaise sert de cadre du 08 au 09 octobre 2024, à l’assemblée générale de l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions assimilées d’Afrique (UCESA), et à la Conférence sur les enjeux environnementaux et le développement durable en Afrique.

 

Une vingtaine de pays sont réunis dans la capitale congolaise ce mardi 08 octobre. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’assemblée générale de l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions assimilées d’Afrique (UCESA), et de la Conférence sur les enjeux environnementaux et le développement durable en Afrique.

En prélude en cette rencontre, une conférence de presse a été animée le 7 octobre à Brazzaville. Le secrétaire général du Conseil économique social et environnemental (CESE), Wilfrid Magloire Obili face aux journalistes a rappelé les enjeux de ces deux rencontres qui seront organisées en partenariat avec la fondation chilienne Meri.

Selon Wilfrid Magloire Obili, l’assemblée générale de l’UCESA qui se tiendra jusqu’au 09 octobre, permettra aux participants d’examiner, entre autres, le rapport d’activités, le projet de plan stratégique, les projets de révision des statuts et d’adhésion d’un nouveau membre, en occurrence le Zimbabwe.

Créée à Cotonou au Benin en 2001, l’UCESA a, entre autres missions, mettre en œuvre une dynamique en vue d’une implication effective des Conseils économiques sociaux ou Institutions similaires (CES-IS) dans le processus d’intégration africaine ; œuvrer au rapprochement entre les pays africains pour la constitution d’entités économiques et sociales cohérentes et viables.

Congo : ENI va déployer sa deuxième usine flottante

L’information a été confirmée jeudi 03 octobre, par le directeur général des ressources naturelles globales de la compagnie, Guido Brusco.

 

Le groupe pétrolier italien poursuit ses activités de production du gaz naturel liquéfié (GNL) au Congo. Le projet de production du GNL est l’un des plus importants investissements de la filiale congolaise d’ENI durant les dernières au Congo, notamment avec la mise en service en février dernier du premier bateau de liquéfaction d’une capacité de 0,6 million de tonnes/an de gaz.

La future installation devrait disposer d’une capacité initiale de 2,4 millions de tonnes/an pour atteindre, à fin 2025, un niveau de production de 3 millions de tonnes/an de gaz liquéfié, soit une production globale d’environ 4,5 milliards de m3. Ce projet gazier a dû compter environ 360 milliards FCFA à la compagnie italienne qui ambitionne de satisfaire à la demande du marché national et de diversifier ses offres énergétiques.

La compagnie ambitionne d’atteindre, depuis la découverte des réserves, une production de 1,2 milliard de barils de pétrole et 30 milliards m3 de gaz. Elle travaille précisément sur deux puits de forage d’environ 600 millions de barils d’huile et 700 milliards pieds-cubes de gaz.

Congo : la gendarmerie ferme le siège de la Fécofoot

Vendredi 4 septembre 2024, à la veille d’une assemblée générale extraordinaire, les employés se voient expulsés des locaux de l’instance.

 

Le siège de la Fecofoot a été cadenassée sur décision de justice. Cette opération menée par des hommes en tenue fait suite au conflit qui oppose depuis plusieurs mois le ministère des Sports et les membres de l’association en charge du football congolais. L’objectif était d’empêcher la tenue d’une assemblée générale extraordinaire en présence de représentants de la Fifa et de la Confédération africaine de football (CAF) prévue le lendemain 05 octobre 2024. Le siège de l’institution a été placé sous scellé.

Les deux institutions s’accusent mutuellement de mauvaise gestion du football congolais. Le dernier épisode était la mise en place d’un comité ad hoc, sensé gérer le football à la suite de la révocation du président de la Fecofoot, Jean-Guy Blaise Mayolas. Une révocation faite par une Assemblée générale à la légitimité contestée.

Ladite situation pourrait entraîner une suspension du Congo par la FIFA.

Congo : Cogo va investir près de 90 milliards FCFA dans deux champs pétroliers

La feuille de route des activités de la filiale congolaise de China Oil Natural Gas Overseas Holding Ltd (Cogo) a été présentée, jeudi 3 octobre, à Brazzaville.

 

La compagnie Cogo va investir près de 90 milliards FCFA, dans la production pétrolière au cours des trois prochaines années. L’investissement attendu est destiné, selon le directeur général de la filiale congolaise, Fulbert Dzimbe, aux activités de forages. La compagnie qui détient 85% sur chacun des deux permis devrait partager l’exploitation avec la Société nationale des pétroles du Congo (15%).

« Il y a eu des études qui ont déjà été menées, nous allons commencer directement sur le forage. Sur les trois années, nous aurons un budget à peu près de 150 millions de dollars pour faire quatre puits, deux de chaque champ. Il sera complété selon les résultats de ces puits par une sismique 3D et d’autres études à réinterprétation », a indiqué Fulbert Dzimbe, le nouveau directeur général de Cogo.

La feuille de route des activités de la compagnie Cogo a été présentée, le 3 octobre, à Brazzaville, par le nouveau directeur général de la filiale congolaise, Fulbert Dzimbe, au ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua.

Pour rappel, Cogo est une holding basée en Chine qui a créé une filiale au Congo pour pouvoir diriger les travaux.

UNIFFAC : le Congo se contente de la médaille d’argent

Les Diables Rouges U-20 ont perdu jeudi 3 Octobre à Brazzaville face aux Léopards U-20 de la RDC sur un score de 2-1.

 

Le Congo est tombé face à la RDC en finale du tournoi de l’UNIFFAC. La rencontre entre les deux sélections qui s’est joué jeudi 03 septembre au stade Alphonse-Massamba-Débat, s’est soldée par un score de 2-1 en faveur de la RDC. Le Congo se contentera de la médaille d’argent réservée au finaliste de ce tournoi qualificatif à la CAN des moins de 20 ans de la zone Afrique centrale.

Les Diables rouges qui avaient pourtant battus la RDC en matchs de Groupe 1-0, n’a pas pu rééditer la même performance en finale du tournoi de l’UNIFFAC 2024. Les Léopards ont réussi à prendre leur revanche en finale, en remportant le tournoi.

Les poulains de Clément Massamba ont encaissé le premier but à 6ème minute sur une erreur de relance de sa défense. Notons que plusieurs joueurs titulaires lors des matchs précédents du Congo, ont été laissés sur le banc pendant cette finale.

Le Congo a tout de même arrache sa qualification à la CAN U-20 2025, consécutivement après l’édition précédente en Egypte.

Congo : la liste des 24 Diables Rouges qui vont affronter l’Afrique du Sud

Le sélectionneur national de l’équipe seniors de football, Isaac Ngata a publié les noms des joueurs qui prendront part aux matchs du 11 et du 15 Octobre face aux Bafana Bafana.

 

Ils sont attendus à Brazzaville pour un rassemblement qui débutera dimanche 6 Octobre prochain. Le sélectionneur national des Diables Rouges seniors, Isaac Ngata a dévoilé la liste des 24 présélectionnés. Ces joueurs prendront part aux rencontres du 11 et du 15 Octobre face aux Bafana Bafana d’Afrique du Sud.

Voici la liste des 24 joueurs présélectionnés :

Gardiens de but :

Christoffer Mafoumbi, Owen Matimbou, Chelcy Bonazebi ;

Défenseurs :

Yohan Andzouana, Bryan Passi, Romaric Etou, Morgan Poaty, Berlohd Mbemba, Christ Makosso, Lois Fauriel ;

Milieux du terrain :

Fred Dembi, Chandrel Massanga, Antoine Makoumbou, Merveil Ndockyt, Raière Otanga, Gaius Makouta, Nolan Mbemba ;

Attaquants :

Christopher Ibayi, Mons Bassouamina, Prestige Mboungou, Elie

Congo : un nouvel accord pétrolier entre Moscou et Brazzaville

Le mémorandum a été signé vendredi 27 septembre entre le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, et le vice-président Lukoil, Ivan Romanovsky.

 

L’accord pétrolier signé entre les deux pays prévoit un renforcement de la coopération entre la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et la compagnie privée russe Lukoil. Il est question d’optimiser les projets en cours et de favoriser le développement « commun » des ressources.

Le nouvel accord pétrolier entre la Russie et le Congo a été signé pendant le séjour du ministre Bruno Jean Richard Itoua qui conduisait la délégation congolaise à la Semaine russe de l’énergie REW2024.

La République du Congo à travers le ministre des hydrocarbures a émis le vœu à cette occasion d’élargir la coopération économique avec la partie russe, notamment dans les domaines pétrolier, gazier, électrique et du minerai. L’entreprise russe Lukoil, en 2019 avait acheté 25% des parts du projet Marine VII pour la somme de 800 millions de dollars.

Le projet Marine XII, couvrant une superficie de 571 kilomètres carrés avec cinq champs, est considéré par les autorités comme l’un des plus importants gisements pétrolier et gazier découverts dans le pays.

Congo-Fécofoot : passation de service la commission ad hoc le 05 octobre

C’est au cours d’un point de presse animé le week-end dernier, que les membres de ladite commission ont manifesté leur volonté d’exécution des tâches qui leur sont assignées.

 

Installée le 25 septembre lors de l’assemblée générale extraordinaire, la commission ad hoc s’investie dans la préparation de la passation de service. Les membres au cours d’un point de presse le week-end dernier, ont exprimé leur désir d’exécution des tâches qui leur sont assignées. Ils entendent faire la passation de service ce 5 octobre avec le comité exécutif révoqué.

La commission ad hoc programme d’avoir une rencontre avec les organes juridictionnels de la Fécofoot, une préparation de la double confrontation des Diables rouges seniors contre les Bafana-Bafana d’Afrique du Sud comptant pour les éliminatoires CAN 2025 au Maroc et le lancement de l’appel d’offres relatif à l’audit organisationnel et financier recommandé par l’assemblée générale extraordinaire du 25 septembre 2024.

Le comité exécutif de la Fécofoot a décidé de l’organisation, le 5 octobre, d’une assemblée générale extraordinaire en présence des représentants de la Fédération internationale de football association et de la Confédération africaine de football.

Congo-bois : le budget investissement de déploiement du Silv maintenu à 220 millions F

L’état des lieux de la mise en œuvre de l’accord de partenariat volontaire (APV) signé entre le Congo et l’Union européenne (UE) a été fait le 25 septembre dernier.

 

La capitale congolaise a accueilli le 19e comité conjoint regroupant des cadres congolais et leurs collègues européens de la filière bois. Il s’est agi au cours de cette rencontre de faire un état des lieux de la mise en œuvre de l’APV sur l’Application des réglementations forestières, et la gouvernance et les échanges commerciaux (Flegt). Il en ressort que près de quinze ans après la signature de l’APV, le processus n’est pas encore bouclé et l’équipe de suivi de la mise en œuvre du Silv rencontre des difficultés.

Des missions de contrôles de premier niveau selon les grilles de légalité ont déjà été menées dans les douze départements du pays, avec un plan de coaching des entreprises forestières afin d’assurer leur conformité au Silv. Mais les missions de contrôle de deuxième niveau n’ont pu être exécutées en raison de l’absence de déploiement complet du Silv. C’est une précision apportée par les participants.

Notons que le processus de l’APV-Flegt est censé permettre à la République du Congo d’écouler normalement ses produits du bois sur le marché européen, en assurant la traçabilité des ressources. Cette initiative conjointe Congo-UE entend contribuer à la lutte contre le trafic illicite du bois.

Congo-rentrée scolaire 2024-2025 : reprise des cours ce 1er octobre

Elèves et enseignants reprennent le chemin de l’école ce mardi 1er octobre, pour le compte de l’année scolaire 2024-2025.

 

Le calendrier scolaire au titre de l’année 2024-2025 n’a pas connu des modifications. C’est une annonce faite le 30 septembre à Kintélé, lors d’un déjeuner de presse par le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, et son collègue de l’Enseignement technique, Ghislain Thierry Maguessa Ebome.

« Toutes les dispositions sont prises pour la rentrée des classes prévue pour le mardi 1er octobre sur toute l’étendue du territoire national », a indiqué le ministre Jean Luc Mouthou.

Les élevés renouent avec les bancs ce mardi et c’est parti pour neuf mois de classe avec des pauses entre les trimestres. Notons que, la rentrée administrative a eu lieu jeudi 19 septembre, et la rentrée pédagogique, quant à elle, s’est tenue le mercredi 25 septembre.

Pendant ce déjeuner de presse, le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation a tenu à rassurer l’opinion qui affichait des incertitudes quant à l’effectivité de la rentrée scolaire à la date de ce 1er octobre.

Notons qu’au cours de cette rentrée scolaire plusieurs établissements scolaires réhabilités et construits seront inaugurés. Notamment le lycée de Mayoko, dans le département du Niari ; le lycée de Tchikapika dans la Cuvette ; et celui d’Inkouélé dans les Plateaux. C’est du moins ce qu’a annoncé le ministre Jean Luc Mouth.

WTSA 2024 : le Congo sera représenté

Une délégation congolaise prendra part du 15 au 24 octobre à New Delhi, à l’Assemblée mondiale de normalisation des télécommunications (WTSA 2024).

 

Le ministre des Télécommunications, Léon juste Ibombo a reçu vendredi 27septembre à Brazzaville l’ambassadeur de la République fédérale de l’Inde au Congo, Madan-Lal Raigar. Le diplomate a remis au ministre, une invitation au WTSA 2024. L’évènement se tiendra du 15 au 24 octobre à New Delhi, en Inde.

« Nous nous sommes entretenus avec le ministre au sujet de la conférence à venir en Inde, le ministre a ainsi été invité à prendre part au WTSA 2024. Cet évènement a beaucoup à offrir à la République du Congo en termes de télécommunications. L’Inde est un pays technologiquement très avancé, et il offre cette technologie à des coûts vraiment abordables. La participation du Congo à cette Assemblée sera un avantage d’ouverture de toutes les collaborations qui lui seront proposées », a indiqué Madan- Lal Raigar.

Cette année, il sera question pendant la WTSA, de définira le programme de travail, les méthodes de travail et la structure des commissions d’études de l’UIT-T pour la période d’études 2025-2029. Pour le ministre Léon Juste Ibombo, le rendez-vous permettra aux deux pays de raffermir leurs relations et pour le Congo de bénéficier de l’expérience de l’Inde en technologie.

Rappelons que, la WTSA se tient tous les quatre ans.

Congo-transport en commun : l’intersyndicale annonce une augmentation des tarifs

Le collectif appelle à une négociation avec le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso.

 

L’intersyndicale souhaite une rencontre avec le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, pour parler de sa volonté d’augmenter les prix du transport en commun. Cette rencontre va permettre aux deux parties de trouver un compromis profitable.

Dans un communiqué ce collectif dénonce « La léthargie délibérée du ministère des Transports pour la signature et la transmission du compte-rendu des travaux de la commission élargie chargée d’examiner les préoccupations de l’intersyndicale, nous vous informons qu’à partir du lundi 7 octobre prochain, indépendamment de notre volonté, les tarifs de transports connaîtront une augmentation »

La même source précise que « L’urgence étant de préserver une rentrée scolaire apaisée. Le ministre des Transports semble être insensible face aux priorités de l’heure. Il a rejeté la proposition de faire surseoir le prélèvement des augmentations sur les taxes faisant l’objet des débats durant les négociations. Cette situation est mise à profit par ce dernier, qui a mis en application toutes dispositions financières décriées, faisant l’objet des négociations entre les parties prenantes ».

L’intersyndicale des transporteurs du Congo demande, de ce fait, l’implication personnelle du Premier ministre pour des solutions idoines. Pour cette plateforme, c’est depuis 2013 que le ministère des Transports manifeste une volonté négative dans le traitement de leurs préoccupations.

Congo : le Panc valide un plan en faveur des populations autochtones

Ledit plan couvrira les zones d’interventions du projet agroforesterie nord Congo (Panc), notamment dans les localités des départements de la Sangha et Likouala.

 

Le plan en faveur des populations autochtones (PPA) a été adopté vendredi 20 septembre à Brazzaville. C’était en faveur d’un atelier ouvert par le directeur de cabinet du ministre de l’Economie forestière, Pierre Taty. Le programme couvrira les zones d’interventions du Panc, notamment dans les localités des départements de la Sangha et Likouala.

« Selon les données du quatrième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH, 2007), les départements de la Sangha et de la Likouala abritent environ 60% des populations autochtones du Congo, qui restent confrontées à de nombreux défis existentiels portant parfois atteinte aux droits fondamentaux des autochtones », a indiqué Pierre Taty.

Validé sous réserve du rehaussement de son budget de mise en œuvre, estimé à environ 300 millions de francs CFA, le PPA prend en compte l’éducation, la santé, la sécurité alimentaire, la mise en œuvre de l’agriculture climato-intelligente ainsi que la préservation et la valorisation de leurs savoirs ancestraux.

Salon international de Ouagadougou : le Congo prendra part à le 17e édition

Le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou se tiendra du 25 octobre au 3 novembre 2024.

 

Le thème de cette édition est « Artisanat africain : entrepreneuriat des jeunes et autonomisation ». La République du Congo prendra part à ce rendez-vous. C’est la ministre des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, en sa qualité de présidente en exercice de l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odépa) y sera.

Ledit Salon permet d’élargir l’adhésion des pays qui ne sont pas encore membres, de renforcer la coopération régionale et de créer un marché continental pour les produits artisanaux.

Pendant 10 jours, le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou réunira les artisans, les partenaires techniques et financiers ainsi que tant d’autres acteurs qui contribuent à l’essor de l’artisanat africain. Comme chaque année, il y aura entre autres au cours de cette rencontre des opportunités d’affaires, le réseautage des artisans du continent.

Congo : ouverture du second point d’échange internet Congo CGIX

Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo a inauguré cette infrastructure vendredi 20 septembre, à Pointe-Noire.

 

« L’inauguration du deuxième point d’échange internet de la ville dénommé CGIX-Pointe-Noire marque une étape importante de l’engagement de la République du Congo, celui de le faire bénéficier des avantages sociaux de l’économie numérique », a souligné le ministre Léon Juste Ibombo.

La République du Congo s’engage résolument à renforcer sa position dans l’économie numérique mondiale. Il est question de réduire la dépendance du Congo vis-à-vis des infrastructures internationales. Les fournisseurs d’accès à internet et aux opérateurs de télécommunications vont pouvoir connecter leurs réseaux localement.

Le second nœud de point d’échange internet Congo CGIX va permettre qu’internet soit plus rapide, plus localisé et plus sécurisé. Ce qui va favoriser une meilleure protection des infrastructures critiques du pays tout en garantissant une plus grande souveraineté numérique.

Congo : le gouvernement veut renforcer l’offre en eau potable

C’est un projet qui s’inscrit dans le cadre d’un plan triennal d’un montant de 135 milliards de Fcfa.

 

Le gouvernement congolais veut mettre en œuvre des actions pour un renforcement de l’offre en eau potable. Le projet se fera en partenariat avec l’Italie. L’annonce a été faite mercredi 18 septembre à Brazzaville, lors de la troisième « Quinzaine du gouvernement », par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

Ce projet qui s’inscrit dans le cadre d’un plan triennal d’un coût total de 135 milliards de Fcfa, aura trois phases. La première phase prévoit la construction d’ici 2025, des unités compactes de potabilisation d’eau devant desservir Brazzaville, Kibina, Kombé, Madibou, Mafouta, Massissia, Ngangalingolo et les zones environnantes.

Pour ce qui est de la 2eme phase de ce plan, elle démarrera en 2026 et couvrira plusieurs arrondissements et quartiers, parmi lesquels Mfilou, Kitsoundi, Diata, Mayanga, Oms, la Base, la Poudrière et Batignolles. La phase 3 quant à elle, prévue pour l’exercice budgétaire 2027, concerne les quartiers Caserne militaire et les quartiers environnants,

Ce plan triennal vient résoudre les difficiles d’approvisionnement d’eau portable dont font face les congolais.

Congo : Christian Grégoire Epouma reste à la tête de l’Apeec

Il a été reconduit au poste de président national chargé de l’orientation, la coordination et du contrôle de l’association des parents d’élèves et étudiants du Congo (Apeec).

 

Les délégués de l’Apeec ont reconduit jeudi 19 septembre à Brazzaville Christian Grégoire Epouma, à la tête de l’Apeec. C’était en faveur des travaux du congrès organisé du 17 au 19 septembre sur le thème « Parents d’élèves et d’étudiants, approprions-nous les recommandations issues des états généraux de l’éducation nationale, de la formation et de la recherche et impliquons-nous dans l’œuvre de la refondation du système éducatif congolais ».

Pendant 05 ans, Christian Grégoire Epouma préside le bureau coordonnateur national de neufs membres composés d’un 1er vice-président chargé de la coopération, gestion des projets et prospectives, Victor Ongagna, et trois autres vice-présidents chargés respectivement des trois secteurs de l’enseignement ainsi que de deux secrétaires et deux trésorières.

L’Apeec a également procédé à l’élection des organes dirigeants avec la mise en place du Commissariat aux comptes. La présidence est assurée par David Fernand Aya suivi d’un vice-président Boma-Li-Poaty, un secrétaire et deux membres.

Au cours des travaux du congrès de l’Apeec, les participants ont émis des souhaits. Notamment sur l’obtention du statut d’utilité publique par l’Apeec, la problématique de l’opérationnalisation du siège , le fonctionnement effectif des comités de gestion dans les établissements scolaires, la révision de l’accord-cadre signé entre le gouvernement et l’Apeec le 29 octobre 2018, la clarification de la question relative à la suppression ou non du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) par le gouvernement ainsi que l’application stricte de la mesure  gouvernementale sur la suppression des contributions parentales.

Congo : les mairies invitées à s’approprier le SIFEC

Le gouvernement s’est engagé à mettre en place il y a deux ans un système intégré des faits d’état civil (SIFEC).

 

Le projet vise à digitaliser et numériser les actes de naissances, de mariages et de décès.

« Le gouvernement s’est engagé à lancer un projet ambitieux dénommé système intégré des faits d’état civil en sigle SIFEC il y a deux ans, pour digitaliser et numériser les actes de naissance, de mariage et de décès. Ce projet fédérateur prend en compte des données électroniques, afin de permettre aux fournisseurs et consommateurs de l’identité de s’interagir et offrir à chaque citoyen une identité bien plus qu’un non, une appartenance ou une citoyenneté », a fait savoir Michel Kayou, conseiller administratif du ministre de l’intérieur, de la décentralisation et du développement local. Il s’exprimait à l’occasion de la journée internationale de l’identité lundi 16 septembre dernier.

Pour le chef de projet, Gildas Obela, le SIFEC réduire la fraude des pièces d’état civil, uniformisées les actes de naissance, assurer l’interopérabilité, l’authenticité des actes de naissance.

Les maires ont été sensibilisé sur l’importance de s’approprier système intégré des faits d’état civil (SIFEC). Selon une étude menée par la communauté ID4Africa, Plus de 850 millions de personnes dans le monde n’ont pas d’identité légale