Congo-Prodivac : la stratégie de développement de compétences sectorielles validée

Le document a été validé au cours des travaux d’un atelier qui a réunis les représentants des organisations d’employeurs et de travailleurs.

 

L’atelier de présentation et de validation de la stratégie de développement de compétences sectorielles dans le cadre du Projet de développement intégré des chaînes de valeur agricoles (Prodivac) s’est clôture le 26 juin à Brazzaville. La fin des travaux a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Pascal Robin Ongoka.

L’atelier a réuni les représentants des organisations d’employeurs et de travailleurs. Ils ont discuté sur des contenus du document stratégique relatif au développement des compétences. Il a également été question de s’approprier les recommandations du document stratégique, et de renforcer le leadership de la plateforme collaborative.

Les participants se sont prononcés sur les données et orientations proposées et ont émis des recommandations stratégiques.  Pour finaliser, enrichir et valider ce document, ils ont également recueilli les contributions et observations des institutions, des partenaires sociaux, des organisations du système des Nations unies et des membres du comité de pilotage.

A noter que le Projet de développement intégré des chaînes de valeur agricoles (Prodivac) est financé par la Banque africaine de développement (BAD).

Minusca : 180 gendarmes et policiers dont 25 femmes congolais vont en RCA

La onzième Unité de police constituée (UPC) de la République du Congo quitte le pays, le 3 juillet, pour assurer la relève au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

 

Ce sont 180 gendarmes et policiers dont 25 femmes Congolais qui vont prendre la relève le jeudi 03 juillet 2025, au sein de la Minusca. La cérémonie de prise de commandement couplée au transfert d’autorité s’est déroulée, le 27 juin, à l’Esplanade du stade de la Concorde de Kintélé, à Brazzaville. C’était sous la supervision du ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo qui a transféré l’unité au commanda de police, le lieutenant-colonel de police Béranger Issombo.

Ils ont passé six mois de stage de mise en condition. L’exercice de préparation consistait à réunir des officiers et sous-officiers, femmes et hommes, prélevés dans différentes formations de la police et de la gendarmerie, pour construire une unité solide par le biais d’une formation intense aux normes internationales des opérations de paix.

Commencé le 2 décembre 2024, le cycle de préparation de l’Unité de police constituée (UPC)-11 s’est articulé sur cinq grandes phases que sont la formation des formateurs ; la génération de force ; la formation spécifique des cadres et des techniciens de l’unité ; l’instruction tactique pour l’ensemble de l’unité et la formation générale au maintien de la paix pour l’ensemble de l’unité également.

Le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, a rappelé le contexte dans lequel le Congo s’est engagé en République centrafricaine (RCA) dans le cadre de la Minusca. « La certification de la 11e UPC va, en effet, permettre la poursuite de notre présence en RCA, pays frère, qui mérite de voir le climat de paix retrouvé se consolider davantage sur toute l’étendue de son territoire. Nous sommes certains que cette unité, à l’instar des contingents précédents, sera à la hauteur de sa mission. C’est pourquoi j’en appelle aux officiers et sous-officiers, femmes et hommes membres de l’UPC-11, d’en prendre la pleine mesure ».

Le ministre Charles Richard Mondjo a instruit à la troupe de respecter les règlements militaires nationaux et des directives de la Minusca.

Congo : le nouveau représentant de l’OMS présente ses lettres de créance

Dr Vincent Dossou SODJINOU a été reçu en audience vendredi 27 juin, par ministre des Affaires Étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’Étranger, Jean-Claude GAKOSSO.

 

Dr Vincent Dossou SODJINOU, nouveau représentant Résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en République du Congo, a présenté vendredi 27 juin 2025 ses lettres de créance à Jean-Claude GAKOSSO, Ministre des Affaires Étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’Étranger.

Jean-Claude GAKOSSO et Dr Vincent Dossou SODJINOU ont passé en revue les domaines prioritaires de coopération entre le Congo et l’OMS, notamment le passage à l’échelle des soins de santé primaires, le renforcement de la gouvernance du système de santé, la santé dans toutes les politiques, le soutien à la mise en œuvre de la politique nationale de la santé et du plan national de développement sanitaire.

Les échanges ont également porté sur la gestion efficace de la crise financière actuelle que traverse l’OMS, l’importance de la mobilisation des ressources locales, la régularité des réunions de la commission mixte ainsi que le suivi des engagements régionaux et mondiaux du Congo dans le domaine de la santé.

Le ministre des Affaires Étrangères a réaffirmé la disponibilité du gouvernement Congolais, à collaborer pleinement avec l’OMS, partenaire technique stratégique pour le renforcement du système de santé national.

Dr Vincent Dossou SODJINOU assurait les fonctions de Représentant par intérim de l’OMS au Congo depuis le 12 septembre 2024. Docteur en médecine et Docteur en santé publique, de nationalité béninoise, il cumule plus de 24 ans d’expérience dans la santé publique, notamment dans les domaines des soins de santé primaires, le renforcement des systèmes de santé, la gestion des urgences sanitaires et des services de santé, la planification stratégique et l’appui technique aux pays. Avant sa nomination, il exerçait au sein du Hub Régional des Urgences au Sénégal,

Congo : la BM va accorder un appui budgétaire de d’un peu plus de 46 milliards de FCFA

Au cours d’une le plénière le 25 juin à Brazzaville, la chambre haute du parlement a autorisé la ratification du contrat y relatif.

 

La Banque mondiale (BM) s’apprête à accorder un troisième appui budgétaire à la République du Congo. La Sénat a validé le la ratification du contrat relatif au troisième financement à l’appui des politiques de développement pour la gestion budgétaire et la croissance inclusive, d’un montant total de 46,3 milliards de FCFA (70,6 millions d’euros). Ce financement de la BM a pour objectif d’améliorer la gestion budgétaire, afin de réduire les déséquilibres macro-économiques et d’assurer une croissance durable et inclusive.

Selon adiac-congo, cet appui budgétaire de la BM est attendu dans un contexte où la situation économique du pays est actuellement marquée par trois faits majeurs. Il s’agit, entre autres, de la mise en œuvre du Plan national de développement 2022-2026, recentré en juin 2024 sur les aspirations de la jeunesse ; la fin du programme économique et financier triennal, soutenu par la Facilité élargie de crédit conclue avec le Fonds monétaire international, dont la sixième et dernière revue a été bouclée le 12 mars dernier.

L’autre fait majeur étant la poursuite du Programme d’accélération de la gouvernance institutionnelle et des réformes pour un fonctionnement durable des services, dont le but est d’accroître l’effectivité de la mobilisation des ressources nationales et de gestion des dépenses, en mettant particulièrement l’accent sur les secteurs de la santé et de l’éducation.

Rappelons qu’il y a eu deux premiers crédits respectivement de 27,28 milliards FCFA et de 8,06 milliards FCFA, ainsi que le prêt de 10,95 milliards FCFA. Selon le rapport de la Commission économie et finances du Sénat, les deux crédits sont octroyés par l’Association internationale pour le développement.

Congo : un appel pour une régulation des activités forestières et minières

Le forum multi-acteurs sur les initiatives climatiques et la gestion durable des forêts, s’est tenu du 23 au 24 juin dans la capitale congolaise.

 

Co-organisé par l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) et la Rencontre pour la paix et les droits de l’Homme (RPDH), c’est sur une série de recommandations appelant notamment à une meilleure régulation des entreprises forestières et minières opérant sur le territoire, que s’est achevé la rencontre.

L’événement a rassemblé une trentaine de participants issus des secteurs public et privé, de la société civile, des communautés locales et autochtones. Tous étaient réunis autour d’un objectif commun : renforcer les actions en faveur du climat et des forêts à travers un dialogue inclusif et constructif.

Pendant deux jours, les participants ont pris part à des ateliers, panels et débats animés par des experts de l’environnement et de la gouvernance forestière. Les échanges ont permis d’évaluer les avancées des initiatives climatiques et de la gestion forestière, tout en partageant des bonnes pratiques et des connaissances sur la préservation des écosystèmes.

À l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été adressées aux autorités. Il s’agit notamment de l’adoption rapide du projet de loi sur la faune sauvage et les aires protégées, en concertation avec toutes les parties prenantes. Les participants ont également plaidé pour la révision des textes législatifs existants, la prise de décrets d’application efficaces, ainsi que la création d’un code agricole rural et la mise à jour de la grille de légalité APV/FLEGT.

Autre point essentiel : l’opérationnalisation des cadres de concertation au sein des concessions forestières, pour assurer une gouvernance partagée et transparente.

Financé par le gouvernement britannique et appuyé techniquement par l’organisation européenne Fern, ce forum s’inscrit dans le cadre du projet « Consolider la bonne gouvernance, lutter contre les inégalités ». Ce programme vise à améliorer la gestion des affaires publiques, promouvoir une croissance inclusive et réduire les inégalités sociales et économiques dans une perspective de développement durable.

Congo : le gouvernement et le PAM se concertent pour apporter un appui aux victimes

La ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, a échangé le 24 juin à Brazzaville avec le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM), Gon Meyers.

 

Le sujet au centre des échanges entre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa et Gon Meyers, l’accompagnement des sinistrés des récentes inondations qui ont d’importants dégâts dans le sixième arrondissement Talangaï et le septième Mfilou.

En présence du Haut-Commissariat pour les réfugiés, le représentant du PAM, Gon Meyers a indiqué que « Nous avons analysé plusieurs aspects du problème pour voir ce que peut être notre contribution ».

Il est question pour les agences du système des Nations unies d’effectuer une évaluation sur le terrain pour mieux déterminer la nature de leur appui. L’appui du PAM concernera entre autres les secteurs de l’alimentation, la protection, la santé…

Selon les statistiques données par le gouvernement, les récentes inondations ont touché plus de 2300 ménages soit plus de 9500 personnes à Talangaï et plus de 4500 personnes soit plus de 1100 ménages à Mfilou. On note d’importants dégâts tels que des glissements de terrain et l’ensablement de plusieurs quartiers causés par des ruissellement d’eau, les routes impraticables et des biens détruits, des centaines de maisons englouties, des pylônes électriques tombés…

Le gouvernement a lancé des opérations d’assistance humanitaire d’urgence en faveur des sinistrés. D’autres réponses comme les projets de drainage soutenus par l’Agence française de développement (AFP), les débouchages des caniveaux et autres sont mis sur pieds.

Congo : suspension de la grève dans les hôpitaux généraux de Pointe-Noire

Les travailleurs ont décidé, le 23 juin, de suspendre la grève déclenchée le 18 juin dernier, après des négociations avec les autorités compétentes.

 

A Point-Noire, les travailleurs des hôpitaux généraux suspendent ont décidé de suspendre la grève lundi 23 juin 2025. Une décision prise en assemblée générale extraordinaire sous la direction de l’intersyndicale Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (Fenasas)-Fédération syndicale.

Cette décision de suspension de la grève intervient à l’issue des négociations placées sous l’égide de Jean-Rosaire Ibara, ministre de la Santé et la Population qui avait à ses côtés Pierre Cebert Ibocko Onanga, préfet du département de Pointe-Noire, et des autorités municipales.

Les travailleurs des trois hôpitaux principaux notamment Adolphe-Sicé, Loandjili et Ngoyo ont reçu le paiement du mois d’avril dernier. Ils ont accepté de suspendre la grève et de reprendre les activités dès ce 24 juin à 7 heures 30. Ils réservent tout de même le droit de relancer la grève si le paiement du mois de mai n’est pas effectif d’ici au 25 juin et exigent également qu’à partir de ce mois, la paie des salaires soient concomitants avec ceux des fonctionnaires.

Ces travailleurs exhortent à nouveau l’intersyndicale à poursuivre sa mission de rechercher des solutions durables aux problèmes liés au secteur de la santé, tout en réaffirmant que le salaire qui est un droit doit être payé.

Ils attendent la prise en compte intégrale de leurs revendications lors des négociations qui s’ouvriront d’ici peu à Brazzaville entre le gouvernement et les partenaires sociaux.

Congo : la FAO renforce la gestion des terres coutumières à Makoua

Un projet ambitieux visant à améliorer la gouvernance foncière et à promouvoir le développement local durable dans le district de Makoua, département de la Cuvette, a été officiellement lancé ce 20 juin à Brazzaville.

 

Financé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce projet marque une étape importante dans la valorisation et la sécurisation des terres coutumières en République du Congo.

Doté d’un budget de 225 000 dollars américains, soit environ 130 millions de FCFA, le Projet d’appui technique pour une gouvernance responsable des régimes fonciers, la gestion des terres coutumières et le développement local à Makoua s’articule autour de quatre axes majeurs. Il s’agit notamment du renforcement des capacités des parties prenantes sur les directives volontaires de la FAO en matière foncière, de la réalisation d’un diagnostic approfondi sur la situation foncière, avec un accent particulier sur les terres familiales des populations non autochtones, et de la mise en place d’un modèle de gestion durable et inclusive des terres coutumières. Le projet vise également à mobiliser des ressources en faveur de la valorisation des terres familiales pour stimuler le développement local.

Pour le représentant de la FAO au Congo, Dadémonao Pissang Tchanga, cette initiative témoigne de l’engagement continu de son organisation à accompagner le gouvernement congolais et les acteurs locaux dans la recherche de solutions durables aux défis liés à la gouvernance foncière. « Nous mettons tout en œuvre pour impliquer les partenaires du développement afin de faire de ce projet un levier de transformation locale, équilibrée et équitable », a-t-il souligné.

Malgré les réformes engagées ces dernières années, le secteur foncier congolais reste confronté à de nombreux défis. Parmi eux : la reconnaissance et la sécurisation des droits coutumiers, l’articulation entre régimes fonciers modernes et traditionnels, ainsi que la nécessité d’un cadre politique et législatif cohérent. C’est dans ce contexte que ce projet prend tout son sens.

L’initiative est portée par l’Association de la famille terrienne Oyosso (Afto), qui voit en ce partenariat avec la FAO et le gouvernement congolais une opportunité unique pour impulser un modèle de développement ancré dans les réalités locales. « Ce projet permettra de créer un environnement favorable à la mise en œuvre du modèle de développement élaboré par l’Afto. Il constitue une chance pour de nombreuses familles détentrices de terres coutumières de participer activement au développement de leur localité », a déclaré Jean Roger Osseté, secrétaire général de l’association.

Présent à la cérémonie, le directeur de cabinet du ministre de l’Assainissement urbain, du Développement local et de l’Entretien local, Antoine Mapangui, a salué la pertinence du projet, qui s’inscrit dans la vision du président de la République en matière d’aménagement du territoire et de valorisation des ressources locales. « Ce projet répond à un double impératif : renforcer la gouvernance foncière locale et améliorer la résilience des populations par un meilleur accès et une gestion responsable des terres coutumières », a-t-il déclaré.

S’exprimant au nom du ministre Juste Désiré Mondelé, Antoine Mapangui a enfin annoncé que le ministère travaille activement à l’élaboration de politiques foncières structurantes et inclusives, en collaboration avec les partenaires au développement. L’ambition : faire de Makoua un modèle national de gouvernance foncière communautaire, basé sur l’équité, la durabilité et la participation citoyenne.

Ce projet, s’il atteint ses objectifs, pourrait ouvrir la voie à une extension progressive à d’autres localités du pays, contribuant ainsi à la transformation rurale et au développement harmonieux des territoires congolais.

Coopération : le Congo renforce ses liens avec l’Inde et le Venezuela dans l’enseignement supérieur

La ministre Delphine Edith Emmanuel eu des échanges, le 19 juin, à Brazzaville avec l’ambassadeur de l’Inde au Congo, Madan-Lal Raigar et l’ambassadrice du Venezuela, Laura Suarez.

 

Au centre des discussions avec l’ambassadeur indien, la volonté commune d’approfondir la coopération bilatérale dans le domaine de l’enseignement supérieur. Le Congo et l’Inde entendent développer des partenariats visant le renforcement des capacités pédagogiques, notamment à travers la mobilité des enseignants et l’augmentation du nombre de bourses pour les étudiants congolais.

« Nous allons établir des partenariats qui vont nous permettre de renforcer les capacités de nos enseignants à travers des mobilités de courte durée, mais surtout de permettre à nos étudiants d’avoir des formations dans des domaines précis », a indiqué la ministre Delphine Édith Emmanuel.

De son côté, l’ambassadeur Madan-Lal Raigar a réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner le Congo dans la concrétisation de sa vision pour le développement de l’enseignement supérieur. Il a également exprimé son soutien à la tenue des Assises de l’employabilité et de l’entrepreneuriat des étudiants, prévues du 30 juin au 1er juillet à Brazzaville. Ce forum national constituera une plateforme d’échange sur l’adaptation du système éducatif aux exigences du marché de l’emploi et aux ambitions de développement du pays.

Relance de la coopération éducative avec le Venezuela

La ministre de l’Enseignement supérieur a également reçu en audience l’ambassadrice du Venezuela, Laura Suarez. Cette rencontre s’inscrit dans la suite logique de l’accord de coopération signé entre les deux pays en 2023 lors de la commission mixte.

« Il est donc question de voir comment appliquer cet accord dans le domaine de l’enseignement supérieur », a déclaré la diplomate vénézuélienne.

Les deux parties ont évoqué la nécessité d’aller au-delà des offres de bourses d’études, en promouvant la mobilité des enseignants entre les deux pays, dans une logique de partage d’expérience et d’amélioration continue de la qualité de l’enseignement.

Congo : Emma Clesh Atipo Ngapi reçoit une délégation de la BAD

La rencontre qui a eu lieu mercredi 18 juin, s’inscrivait dans le cadre des préparatifs des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).

 

Le deuxième vice-président du Conseil municipal et départemental de Brazzaville, Emma Clesh Atipo Ngapi a eu des échanges avec une délégation de cette institution bancaire africaine conduite par le secrétaire général, le Pr Vincent O. Nmehielle et le directeur général Dr Léandre Bassolé. La rencontre s’inscrivait dans le cadre des préparatifs des assemblées annuelles de la BAD, qui se tiendront en mai 2026 dans la ville de Brazzaville.

Les deux parties ont passé en revue les questions liées à l’organisation des assemblées annuelles de la BAD de 2026. Pour répondre à la question de savoir si Brazzaville est prête à accueillir l’évènement, le Pr Vincent O. Nmehielle a expliqué que « Le Congo est habitué à accueillir les grands événements et les assemblées annuelles de la BAD ne font pas exception ».

Pour rappel, la BAD est une institution financière multinationale de développement. Fondée en 1964, elle a pour but de contribuer au développement et au progrès social des États africains.

En République du Congo, la BAD intervient dans deux domaines stratégiques prioritaires, à savoir le développement des infrastructures durables en soutien au renforcement des chaînes de valeur à forte potentialité de croissance ainsi que l’amélioration du capital humain et de la gouvernance économique et financière en appui au climat des affaires.

Lutte contre la désertification : le Congo mise sur la recherche scientifique et l’implication communautaire

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, célébrée le 16 juin à Brazzaville sous le thème « Restaurer les terres. Saisir les opportunités », la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a annoncé un renforcement de la recherche scientifique et technique pour mieux cerner les mécanismes de dégradation des sols.

 

L’objectif affiché est clair : identifier des solutions de restauration adaptées aux réalités locales afin de mettre en œuvre une politique efficace de lutte contre la désertification. Pour y parvenir, le gouvernement congolais entend non seulement approfondir les connaissances scientifiques, mais aussi former les acteurs locaux – agriculteurs, communautés forestières, organisations de la société civile – aux pratiques de gestion durable des terres.

Selon la ministre, l’exécutif poursuivra ses efforts pour promouvoir des politiques incitatives à destination des communautés et des opérateurs économiques afin de favoriser l’adoption de pratiques respectueuses de l’environnement. Une approche multisectorielle sera également renforcée, à travers une meilleure coordination entre les différents ministères impliqués.

Le Congo compte mobiliser des financements nationaux et internationaux pour soutenir les initiatives locales et les projets de restauration à grande échelle. L’ensemble de ces actions s’inscrit dans le cadre juridique national, notamment la loi du 17 novembre 2023 sur la gestion durable de l’environnement, et s’appuie sur les politiques agricoles, forestières et hydriques du pays.

La ministre a par ailleurs salué les engagements pris par le président Denis Sassou N’Guesso, en tant que président de la Commission Climat du Bassin du Congo, notamment à travers la résolution des Nations unies proclamant la décennie pour le boisement et le reboisement. « Une initiative phare qui vise non seulement à préserver la biodiversité et à lutter contre le changement climatique, mais aussi à restaurer des terres gravement dégradées par la déforestation », a-t-elle souligné, exprimant la fierté des Congolais face à ce leadership.

Le gouvernement entend également mettre en place des mécanismes de suivi et d’évaluation rigoureux pour mesurer l’impact des interventions et ajuster ses stratégies en conséquence. Enfin, un accent particulier sera mis sur la sensibilisation et l’éducation de la jeunesse congolaise, afin de l’impliquer pleinement dans la protection des terres et la promotion d’un développement durable.

Partie prenante de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, la République du Congo réaffirme ainsi sa volonté d’atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres d’ici à 2030, conformément aux objectifs du développement durable.

Congo-Baccalauréat 2025 : 14 détenus composent à la Maison d’arrêt de Brazzaville

Les épreuves écrites du baccalauréat général, session de juin 2025, ont débuté le 17 juin à la Maison d’arrêt et de correction de Brazzaville, sous le regard attentif du directeur général de l’administration pénitentiaire, le colonel-major Jean-Blaise Komo, représentant le garde des Sceaux, ministre de la Justice.

 

Parmi les 94 958 candidats inscrits cette année à l’examen à l’échelle nationale, quatorze (14) sont des détenus de cet établissement pénitentiaire. Le groupe est composé de treize hommes et d’une femme. Pour cette première journée, les candidats ont planché sur l’épreuve de mathématiques.

Le chef du centre d’examen, Alfred Mouzezo Mbala, a salué la bonne organisation des épreuves et le sérieux des candidats : « Ces apprenants ont suivi une formation continue durant neuf mois. Aujourd’hui, il s’agit d’évaluer le fruit de ce travail engagé depuis octobre », a-t-il expliqué.

Dans son allocution de lancement, le colonel-major Jean-Blaise Komo a exhorté les candidats à affronter l’examen avec sérénité et détermination. Il a insisté sur le rôle fondamental de l’éducation dans la réinsertion des détenus : « Nous avons veillé, conformément aux instructions du ministre de la Justice, à ce que les conditions soient réunies pour leur permettre de composer dans un cadre propice. Le message que je leur adresse est simple : restez concentrés sur vos études. Vous êtes ici pour apprendre », a-t-il affirmé.

De leur côté, les détenus-candidats ont affiché une attitude confiante, affirmant aborder les épreuves sans crainte et avec espoir.

Cette initiative d’inscription des détenus aux examens d’État, lancée en 2017 par la direction générale de l’administration pénitentiaire, s’inscrit dans une démarche de réhabilitation sociale par l’éducation. Elle témoigne de la volonté des autorités de ne pas exclure les personnes privées de liberté du système éducatif. En 2024, treize détenus avaient déjà passé le baccalauréat, dont douze à Brazzaville et un à Dolisie, dans le département du Niari.

Congo : vers la création d’une usine de production des crèmes pour albinos

Cette structure les différentes crèmes et autres produits pour albinos afin de protège leur peau et améliorer leur santé.

 

La République du Congo de concert avec la communauté internationale a célébré le 13 juin dernier, la journée mondiale de la sensibilisation à l’albinisme. C’est l’occasion pour les acteurs de la société civile, les institutions publiques et les organisations internationales de renouveler leur engagement en faveur de la lutte contre les discriminations, la promotion des droits humains et la protection des personnes atteintes d’albinisme. Notons que ces personnes sont souvent victimes de stigmatisation et de violences dans plusieurs pays en Afrique.

Dans son engagement à protéger les albinos, le Congo avec l’appui de ses partenaires belge et italien entend se doter d’une usine de production des crèmes autres produits pour albinos afin d’améliorer leur santé. « Une fois installée et mise en service, cette unité spécialisée produira toutes sortes de crèmes et autres produits pour albinos afin d’améliorer leur santé », a affirmé Jhony Chancel Ngamouana, président de l’Association Jhony Chancel pour les albinos, lors de la Journée mondiale de sensibilisation à l’albinisme. L’objectif est d’apporter une réponse idoine à cette catégorique de citoyens vulnérable.

La construction de cette future unité de fabrication de crèmes pour albinos à Brazzaville, va s’étendre ensuite à Pointe-Noire. L’Association Jhony Chancel pour les albinos ambitionne également l’ambition de construire un siège de sa clinique plus spacieux. Il sera doté des conditions optimales, afin de permettre aux albinos de bénéficier des soins appropriés.

Congo : 27 milliards de FCFA pour la mise en œuvre du PATN

Cette enveloppe sera débloquée par la Banque européenne d’investissement (BEI) à hauteur de 17 milliards de FCFA, et l’Union européenne (UE) une enveloppe de 10 milliards.

 

Le lancement officiel de ce volet BEI-UE du projet numérique a eu lieu ce 17 juin à Brazzaville, marquant ainsi une nouvelle étape dans le déploiement du PATN. Lancé en janvier 2023 pour une durée de cinq ans, le Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) a pour objectif d’améliorer l’accès à l’internet haut débit pour les populations mal desservies et de renforcer les capacités du gouvernement à offrir des services publics numériques.

La BEI et l’UE débloqueront respectivement 17 milliards et 10 milliards de FCFA. Ces fonds européens viennent compléter les 60 milliards de FCFA de la Banque mondiale et va contribuer à la formation des femmes et des jeunes Congolais aux compétences numériques.

« Ce projet que nous lançons aujourd’hui n’est pas seulement un projet technologique. C’est un projet de société, structurant, conçu pour améliorer durablement la gouvernance publique, renforcer les compétences des Congolais, protéger les données personnelles et ouvrir de nouvelles perspectives à la jeunesse et aux femmes, dans un monde de plus en plus numérique », a déclaré Svetla Stoeva, cheffe d’unité aux relations pays et secteur public pour l’Afrique occidentale et centrale

Il faut noter que le volet de renforcement des compétences numériques du projet prévoit la mise en place d’un cadre national de certification ainsi que des formations adaptées aux besoins du marché de l’emploi.

Pour Brazzaville, le projet s’inscrit dans la stratégie de développement du numérique pour 2030, ainsi que dans les priorités du Plan national de développement 2022-2026.

Congo : un enseignant poursuivi pour des faits présumés de pédophilie

Il a été interpellé et sera jugé devant la quatrième chambre correctionnelle, conformément aux dispositions légales en vigueur.

 

Orens Mbatchty, enseignant de sciences de la vie et de la Terre au sein du complexe scolaire privé Jeanne-d’Arc, situé à Massengo dans le 9ᵉ arrondissement de Brazzaville (Djiri), fait l’objet de poursuites judiciaires pour des faits présumés de pédophilie et d’actes contre nature sur un élève âgé de 15 ans.

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Oko Ngakala, a annoncé le 16 juin l’ouverture d’une procédure en flagrant délit contre l’enseignant, en raison de la gravité et de la sensibilité des faits reprochés. Avant cette déclaration, une reconstitution des faits a été effectuée dans l’enceinte de l’établissement en présence de l’accusé, de la victime et de sa mère.

Orens Mbatchty a été interpellé et sera jugé devant la quatrième chambre correctionnelle, conformément aux dispositions légales en vigueur.

En réaction, la direction du complexe scolaire Jeanne-d’Arc a pris ses distances avec l’accusé, en annonçant son exclusion définitive du personnel enseignant. Dans un communiqué, l’administration de l’établissement affirme n’avoir eu aucune connaissance préalable des faits allégués, tout en exprimant son soutien aux démarches entreprises par les parents de l’élève dans la quête de vérité. Elle précise également qu’elle assumera pleinement ses responsabilités dès que la culpabilité de l’enseignant sera établie par la justice.

Congo : verdicts attendus dans deux affaires de trafic de produits fauniques à Brazzaville et Dolisie

Le 19 juin 2025, deux décisions judiciaires majeures sont attendues dans le cadre de la lutte contre le trafic des produits de la faune sauvage, respectivement au Tribunal de grande instance de Brazzaville et à la Cour d’appel de Dolisie, dans le département du Niari.

 

La première affaire concerne deux individus arrêtés en flagrant délit le 29 juillet 2023 à Brazzaville. Ils sont accusés de détention illégale, de transport et de tentative de commercialisation de quatre pointes d’ivoire, équivalant à deux éléphants abattus. Selon les enquêteurs, l’ivoire aurait été acheté dans le département des Plateaux avant d’être acheminé vers la capitale en vue de sa vente. Présentés au procureur de la République le 3 août 2023, les prévenus ont comparu à plusieurs reprises devant la justice. La dernière audience s’est tenue le 10 avril 2025, à l’issue de laquelle le jugement a été mis en délibéré pour le 19 juin.

La seconde affaire, jugée à Dolisie, implique quatre personnes, dont le greffier en chef du Tribunal de grande instance de la ville. Trois d’entre elles avaient été interpellées le 22 octobre 2024 en possession de trois pointes d’ivoire. L’enquête a rapidement conduit à l’arrestation d’un quatrième suspect, le greffier en chef, identifié comme complice. Les accusés ont été reconnus coupables en première instance et condamnés à deux ans de prison ferme assortis d’une amende solidaire d’un million de francs CFA. Estimant la peine injuste, ils ont fait appel. La Cour d’appel de Dolisie a examiné l’affaire le 22 mai 2025 et a fixé le prononcé de l’arrêt au 19 juin.

Ces interpellations ont été rendues possibles grâce à une action conjointe des forces de la gendarmerie nationale et des agents des Eaux et Forêts, avec le soutien technique du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage. Ces affaires illustrent l’engagement croissant des autorités à lutter contre la criminalité liée aux espèces protégées, notamment l’éléphant, intégralement protégé par la législation congolaise.

Congo : le gouvernement lance une aide humanitaire d’urgence après les inondations meurtrières

À la suite des fortes pluies qui ont frappé Brazzaville dans la nuit du 13 au 14 juin 2025, causant d’importants dégâts humains et matériels, le gouvernement congolais a déclenché une opération d’assistance humanitaire d’urgence, en particulier dans le sixième arrondissement, Talangaï, l’un des plus touchés.

 

Selon un bilan provisoire communiqué par le ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, sept personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été blessées. De nombreuses familles se retrouvent sans abri, leurs habitations ayant été englouties sous le sable ou envahies par les eaux.

À la tête de la cellule de crise mise en place pour faire face à cette catastrophe, la ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbsatsa s’est rendue sur les lieux en compagnie des autorités municipales pour évaluer l’ampleur des dégâts. Le dimanche 15 juin, elle a lancé la distribution de kits alimentaires et de literie aux familles sinistrées, marquant ainsi le début de la prise en charge humanitaire.

« Cette remise constitue le point de départ de l’assistance. D’autres actions viendront, notamment pour évaluer plus en détail les pertes et répondre aux besoins à moyen terme », a déclaré la ministre.

Dans les quartiers sinistrés comme Mikalou, les habitants, encore sous le choc, saluent la réactivité des autorités. « Depuis des années, jamais une telle pluie ne s’était abattue en pleine saison sèche. Nous remercions le gouvernement pour cette aide rapide », a témoigné Xavier Sonimba, qui a perdu plusieurs biens, dont des documents officiels.

De son côté, l’administrateur-maire de Talangaï, Privat Frédéric Ndeke, a précisé que seuls cinq des douze quartiers touchés avaient pour l’instant fait l’objet d’un recensement. Le bilan pourrait donc s’alourdir. « L’assistance sociale est en cours. Une réflexion sera engagée ultérieurement sur les modalités de relogement des familles qui ont perdu leur toit », a-t-il indiqué.

Face à cette situation d’urgence, les services sociaux et municipaux poursuivent leur mobilisation pour venir en aide aux sinistrés et évaluer les besoins sur le terrain.

Le Congo prépare les journées francophones de l’innovation environnementale

C’est dans la capitale congolaise que se tiendra en juin 2026, les journées francophones de l’innovation environnementale.

 

Du 10 au 12 juin 2026, dans la capitale congolaise Brazzaville, se tiendront Les journées francophones de l’innovation environnementale. Dans le but de garantir la réussite de l’évènement, une délégation de l’Organisation internationale de la francophonie pour l’Afrique centrale et le responsable du projet « Kosala » ont échangé, le 12 juin, avec le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

Conduite par le spécialiste de programme de l’OIT Afrique centrale, Romaric Ségla, la mission avait entre autres objectifs l’identification et de mobilisation des parties prenantes institutionnelles, techniques et communautaires pertinentes. Il fallait également définir, de concert avec les autorités nationales, des formats nécessaires à la bonne organisation de l’évènement mais aussi d’évaluer les besoins en accompagnement logistique, technique et financier afin de garantir sa réussite.

Les journées francophones de l’innovation environnementale sont organisées par l’OIT pour l’Afrique centrale, dans le cadre de son projet intitulé : « Soutien aux initiatives environnementales dans le pays du bassin du Congo ». Il sera question de la mise en œuvre des innovations environnementales à fort impact local sera organisé avec l’appui du projet « Kosala », un incubateur tenu par un jeune congolais qui œuvre dans l’accompagnement des startups dans des projets d’innovation environnementale.

Congo-Sénégal : vers un renforcement stratégique de la coopération bilatérale

La République du Congo et le Sénégal entament une nouvelle phase de leur partenariat bilatéral. Réunis à Dakar ce jeudi 12 juin 2025, les Premiers ministres Ousmane Sonko et Anatole Collinet Makosso ont exprimé leur volonté de redynamiser les relations entre leurs deux pays, à travers des actions concrètes dans des secteurs clés comme l’énergie, l’agriculture ou encore la sécurité.

 

Lors de cette rencontre officielle, les deux chefs de gouvernement ont déploré le faible niveau actuel des échanges entre les États africains, y compris entre le Sénégal et le Congo, pourtant liés par des accords de coopération depuis les années 1970. « Le Sénégal et le Congo illustrent trop bien le faible niveau des échanges entre États africains », a regretté Ousmane Sonko, appelant à une intégration continentale plus poussée.

Pour remédier à cette situation, les deux parties ont convenu de mettre en place un comité ad hoc chargé d’élaborer des projets concrets dans les domaines jugés prioritaires : l’énergie, l’agriculture, la sécurité et la gestion durable des ressources forestières. Autre mesure annoncée : la réactivation de la Commission mixte paritaire, en sommeil depuis 2018, pour servir de cadre institutionnel à cette relance.

Des accords supplémentaires sont en cours de discussion, tandis que certains ont déjà été signés dans les domaines de la défense, de l’éducation, de la culture et du transport. Une dynamique nouvelle que les deux gouvernements souhaitent inscrire dans le cadre plus large de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), afin de faire de cette coopération un modèle de partenariat sud-sud sur le continent.

« Cette rencontre marque un tournant pour nos économies respectives et ouvre la voie à un partenariat exemplaire », a souligné Ousmane Sonko, insistant sur la nécessité de traduire les engagements politiques en résultats concrets pour les peuples.

Au-delà des discours, Dakar et Brazzaville affichent ainsi leur ambition commune de construire une coopération pragmatique, solidaire et durable, fidèle aux aspirations d’une Afrique plus intégrée et souveraine.

Congo : les producteurs aquacoles formés pour mieux accéder au financement

Le développement de l’aquaculture au Congo fait face à un obstacle de taille : l’accès au financement. Pour répondre à ce défi, une formation dédiée à la mobilisation de fonds et à la gestion de projets aquacoles s’est ouverte le 11 juin à Brazzaville, réunissant une trentaine de participants.

 

Considérée comme un levier de lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, l’aquaculture représente également une source importante de protéines pour les populations. Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), cette filière contribue au développement économique des zones rurales grâce à la création d’emplois et à une exploitation durable des ressources aquatiques. Dans cette optique, l’organisation soutient le Projet d’appui au développement de l’aquaculture commerciale, destiné à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Congo.

Le séminaire en cours, intitulé Atelier national de renforcement des capacités pour la promotion des investissements aquacoles, vise à former les producteurs sur la viabilité économique de leurs activités et la mise en place de plans d’affaires solides. Pendant trois jours, des opérateurs aquacoles, des représentants d’administrations, d’institutions de formation, de centres de recherche et de partenaires au développement se réunissent pour échanger leurs expériences et approfondir leurs compétences.

Dademanao Pissang Tchangaï, représentant résident de la FAO au Congo, a souligné l’importance de cette initiative : « Il s’agit d’aider les acteurs du secteur à concevoir des projets bancables en s’appuyant sur des outils d’analyse de rentabilité et de gestion financière. »

Parmi ces outils figure Utida, une application développée par la FAO pour évaluer les investissements aquacoles et structurer des plans d’affaires efficaces. Les participants bénéficient également des enseignements tirés d’une récente étude de cartographie, identifiant les zones du pays à fort potentiel aquacole, afin d’orienter au mieux les futurs investissements.

Lors de l’ouverture de la session, Pascal Robin Ongoka, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, a rappelé les freins majeurs au développement du secteur : manque d’accès au crédit, déficit de compétences techniques, absence de données fiables, et structuration encore fragile. « Il est essentiel de former nos jeunes, nos entrepreneurs et les porteurs de projets pour attirer davantage d’investissements publics et privés », a-t-il insisté.

Cette formation se distingue par une approche pratique, permettant aux participants de manipuler directement l’outil Utida. Les travaux couvrent l’ensemble des aspects financiers d’un projet aquacole : facteurs influençant la rentabilité, estimation des revenus, gestion des coûts et bénéfices, mais aussi lecture et élaboration de documents comptables tels que le compte de résultats, les flux de trésorerie ou encore le bilan.

Congo-Colloque d’Oyo : vers une économie bleue durable et diversifiée

La troisième édition du colloque scientifique international sur les eaux continentales s’est tenue le 4 juin à Oyo.

 

Les participants ont formulé des propositions pour contribuer au développement d’une économie bleue durable et diversifiée au Congo. Les recommandations permettront l’exploration et la mise en valeur du secteur des eaux continentales.

Le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’État en mer et dans les eaux continentales, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, a souligné les bénéfices des eaux continentales pour une économie diversifiée notamment la pêche continentale ; la production d’énergie hydro-électrique ; la navigation, l’irrigation des sols pour l’agriculture, le tourisme ; la protection du climat

Les actes feront l’objet d’une publication. Un livre regroupant les actes du colloque de Pointe-Noire sera publié aux éditions L’Harmattan.

Le colloque d’Oyo est une étape importante pour le développement d’une économie bleue durable au Congo. Les réflexions et recommandations issues de cette rencontre contribueront à promouvoir une gestion efficace des ressources en eaux continentales.

Le Congo soumise à une interdiction d’entrée totale aux États-Unis

Le 4 juin 2025, le président Donald Trump a signé une nouvelle proclamation interdisant l’entrée sur le territoire américain aux ressortissants de 12 pays, dont la République du Congo.

 

La République du Congo est désormais soumise à une interdiction d’entrée totale aux États-Unis.  Le 4 juin 2025, le président Donald Trump a signé une nouvelle proclamation interdisant l’entrée sur le territoire américain aux ressortissants de 12 pays, dont la République du Congo, en raison de préoccupations liées à la sécurité nationale.  Cette mesure s’inscrit dans une série de restrictions visant à renforcer les contrôles d’immigration et à limiter les risques liés aux visas expirés et aux systèmes d’identification jugés insuffisants. C’est du moins ce que précise lemonde.

Cette interdiction fait suite à un décret exécutif signé le 20 janvier 2025, intitulé « Protéger les États-Unis contre les menaces terroristes étrangères et autres menaces pour la sécurité nationale et la sécurité publique ».  Ce décret vise à renforcer les procédures de contrôle et de filtrage des ressortissants étrangers cherchant à entrer ou déjà présents aux États-Unis depuis le 20 janvier 2021.  Il a conduit à l’élaboration d’une liste de 43 pays, dont la République du Congo, classés en trois catégories : rouge (interdiction totale), orange (restrictions partielles) et jaune (période d’évaluation de 60 jours).  La République du Congo figure dans la catégorie jaune, ce qui signifie que ses ressortissants ont 60 jours pour remédier aux insuffisances alléguées avant de risquer d’être classés dans une catégorie plus restrictive.

Cette nouvelle interdiction a suscité des critiques, notamment de la part de la représentante démocrate Pramila Jayapal, qui a qualifié la mesure de discriminatoire et nuisible aux valeurs américaines, aux relations internationales et aux contributions économiques des immigrants.  Elle a également averti que l’interdiction des individus en provenance de pays en proie à des conflits risquait de saper la sécurité mondiale.

Congo : compte rendu Conseil des ministres du mercredi 4 juin 2025

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 4 juin 2025 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son Eexcellence, Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Sept affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

– Cinq projets de décret au titre du ministère la Fonction publique, du Travail et de la sécurité sociale ;

– Un projet de décret au titre du ministère de l’enseignement technique et professionnel ;

– Un projet de décret au titrer du ministère en charge de la Réforme de l’Etat.

I/- Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Firmin Ayessa, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres cinq projets de décret.

Ces textes ont été élaborés dans le cadre de la mise en place des institutions et procédures prévues par la loi n°68-2022 du 16 août 2022 portant statut général de la fonction publique. Ils sont la première vague de décrets d’application qui permettront, à l’issue de l’adoption à venir d’un total de 53 textes réglementaires, de rendre totalement opérationnel le statut général de la fonction publique précité.

Le premier texte est un projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil de santé. Le projet en examen fixe les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil de santé. Entre autres attributions, le Conseil de santé émet des avis : sur les dossiers des évacuations sanitaires ; les demandes de congé longue maladie ; les demandes d’indemnités de suivi des malades ; l’incapacité définitive et absolue d’exercer les fonctions, etc.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement du Conseil de santé.

Poursuivant son propos, le ministre d’Etat Ayessa a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret fixant les conditions d’octroi et le régime des différents congés ainsi que les règles de procédure qui leur sont applicables. Conformément aux dispositions de l’article 93 du statut général de la fonction publique, le congé est défini comme une autorisation accordée à un fonctionnaire nommé à un emploi de suspendre, pendant un temps déterminé, l’exécution de ses missions. Voici les congés couverts par le texte en examen : le congé annuel ; le congé de maternité ; le congé de paternité ; le congé d’adoption ; le congé de maladie ; le congé de longue maladie ; le congé pour formation professionnelle ; le congé de formation syndicale.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les conditions d’octroi et le régime des différents congés ainsi que les règles de procédure qui leur sont applicables.

Le troisième texte présenté par le ministre d’Etat est un projet de décret fixant les modalités de la mise à disposition des fonctionnaires. La mise à disposition est la position dans laquelle le fonctionnaire effectue ses services dans une administration autre que la sienne, tout en demeurant dans son corps ou son cadre d’emploi d’origine. Le texte en examen indique les structures dans lesquelles un fonctionnaire peut être mis à disposition, ainsi que les modalités de celle-ci.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités de la mise à disposition des fonctionnaires.

Le texte suivant est un projet de décret fixant les critères et les modalités d’évaluation des fonctionnaires. Il définit l’évaluation comme une appréciation des performances de l’agent, en vue de proposer des améliorations dans son rendement de service. Ce texte apporte les innovations suivantes : il fixe la période d’évaluation du fonctionnaire ; il détermine les modalités d’évaluation et de notation du fonctionnaire, etc.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les critères et les modalités d’évaluation des fonctionnaires.

Enfin, le ministre d’Etat a soumis au Conseil un projet de décret fixant les conditions et les modalités de transfert du fonctionnaire. Le transfert de fonctionnaire est le passage d’un fonctionnaire exerçant les fonctions dans son corps de service d’origine à un autre corps ou service. Ce transfert ne peut être prononcé et acté que par arrêté du ministre en charge de la fonction publique. Le texte définit les conditions et les modalités de ce transfert et fixe les règles relatives à la nomination du fonctionnaire transféré dans un autre corps que son corps d’origine.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret fixant les conditions et les modalités de transfert du fonctionnaire.

II/- Ministère de l’Enseignement technique et professionnel

Invités à leur tour par le président de la République à prendre la parole, M. Raymond Zéphirin Mboulou, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, et Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, ministre de l’Enseignement technique et professionnel, ont présenté conjointement aux membres du Conseil un projet de décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements publics de l’enseignement technique et professionnel.

Ce texte est pris en application de la loi n°19-2019 du 21 mai 2019 fixant la répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités locales en matière d’enseignement, d’une part, et du décret n°2023-1749 du 16 octobre 2023 relatif aux modalités d’allocation des crédits budgétaires et de décaissement prioritaire des fonds au profit des établissements scolaires d’enseignement technique, professionnel et de formation qualifiante, d’autre part.

Ce décret permettra une gestion transparente et collégiale entre les organes de gestion des établissements scolaires et les partenaires sociaux du système éducatif, grâce à la création de comités de gestion des établissements scolaires.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret déterminant les attributions, l’organisation et le fonctionnement des organes de gestion des établissements publics de l’enseignement technique et professionnel.

 III/- Ministère en charge de la Réforme de l’Etat

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Luc Joseph Okio, ministre délégué auprès du Premier ministre, en charge de la Réforme de l’Etat, a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de décret portant approbation de la stratégie nationale de prévention et de traitement de la délinquance juvénile 2025-2029.

Cette stratégie est un plan d’action sociale conçu selon une approche concertée qui contribue à assurer la sécurité des personnes et des biens sur le territoire national.

Validée lors d’un atelier tenu en août 2023, la stratégie nationale de prévention et de traitement de la délinquance juvénile 2025-2029 a pour objectif général la réduction de la délinquance juvénile par le renforcement des dispositifs préventifs et des mécanismes de réinsertion, grâce à une approche décentralisée, impliquant activement les collectivités locales ainsi que les partenaires techniques et financiers.

Il s’agit, grâce à des financements basés sur une dotation initiale de l’Etat, des subventions de l’Etat et des fonds de concours : de consolider les politiques publiques et le cadre juridique afin d’assurer une protection optimale des mineurs ; d’améliorer l’accès à l’éducation et la formation professionnelle ; de promouvoir la justice restaurative et favoriser des mesures alternatives à la privation de liberté ; de mettre en place un système de suivi et d’éducation performant.

Afin de garantir l’efficacité de cette stratégie, quatre axes d’intervention ont été définis : le renforcement de la gouvernance, l’amélioration du cadre institutionnel, la coordination des acteurs et des parties prenantes (gouvernement, société civile, secteur privé) ; la production et la gestion de l’information, grâce à la mise en place d’une base de données centralisée pour améliorer la prise de décision ; la prévention et le traitement de la délinquance grâce à un programme d’éducation et des mécanismes d’insertion socioprofessionnelle et de sensibilisation communautaire ; enfin, l’implémentation d’une justice restaurative qui doit favoriser la réhabilitation de préférence à la répression, mécanismes fondés sur la médiation et la réinsertion.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la stratégie nationale de prévention et de traitement de la délinquance juvénile 2025-2029.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 13h00.

Fait à Brazzaville, le 4 juin 2025

Pour le Conseil des ministres,

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement,

          Thierry Lézin Moungalla

 

Congo : les bénéficiaires du Pagir s’approprient applications Kobo Toolbox et Power BI

C’était en faveur d’un séminaire de formation qui s’est tenu du 19 au 31 mai dernier, dans la ville de Brazzaville, organisé par l’unité de coordination.

 

Apprendre à utiliser les applications Kobo Toolbox et Power BI.  C’est à ça que consistait la session de formation qui a réunie du 19 au31 mai, à Brazzaville les bénéficiaires du Programme accélérer la gouvernance institutionnelle et les réformes pour le fonctionnement durable des services (Pagir). Ces outils numériques offrent aux organisations à impact socio-économique la possibilité d’accéder à des données de qualité, facilitant ainsi la prise de décisions.

Organisée par l’unité de coordination du Pagir, la session de formation visait à renforcer les compétences des participants en matière de collecte et d’analyse de données. Elle s’est déroulée en deux étapes, permettant aux participants d’acquérir les compétences nécessaires pour optimiser l’utilisation des outils numériques proposés.

Selon Tino Raphaël Toupane, expert en suivi-évaluation, cette formation représente une étape cruciale dans l’amélioration des capacités des bénéficiaires concernant le reporting et l’analyse des données liées aux activités du programme conjoint du gouvernement congolais et de la Banque mondiale. Il précise que les bénéficiaires sont capables de relier chaque activité à un indicateur du programme, renforçant ainsi la redevabilité et facilitant l’évaluation de l’impact de la gouvernance publique. Les administrations concernées peuvent reporter en temps réel leurs activités via une plateforme numérique.

Congo : le groupe MSC va accroître ses investissements au Port de Pointe-Noire

Le président de MSC, Diego Aponte, a été reçu mardi 03 juin 2025, en audience par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Le groupe italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC) a annoncé son intention d’accroître ses investissements au Port autonome de Pointe-Noire, au Congo. Cette décision fait suite à la reprise des actifs de Bolloré Africa Logistics par MSC, qui a déjà investi plus de 150 milliards FCFA pour l’extension du terminal à conteneurs, le Mole Est.

Le président de MSC, Diego Aponte, a été reçu en audience par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le 3 juin. Il a assuré de son engagement à développer les activités de son groupe pour ouvrir davantage le Congo vers l’extérieur à partir du Port autonome de Pointe-Noire, qui joue un rôle clé pour desservir le port de Matadi, en République démocratique du Congo (RDC).

Selon Diego Aponte, les travaux d’extension du port de Pointe-Noire sont en cours et devraient permettre d’accueillir des navires de grande capacité. « Nous sommes très contents et heureux d’être au Congo et fiers d’avoir démarré depuis quelques mois les travaux d’extension du port de Pointe-Noire », a-t-il déclaré.

L’expansion du Port autonome de Pointe-Noire témoigne de la volonté du gouvernement congolais de répondre à une demande croissante du marché local et régional. Cette décision renouvelle la confiance accordée à Africa Global Logistics, filiale de MSC, qui est l’opérateur exclusif des activités de manutention de navires porte-conteneurs et rouliers au port de Pointe-Noire.

Ce projet devrait avoir un impact positif sur l’essor économique du pays, le développement des activités locales et la création d’emplois. Le Port autonome de Pointe-Noire, situé en Afrique centrale, attire plusieurs investisseurs en raison de sa position géographique et de son tirant d’eau, qui en font un port de transbordement idéal.

Congo : des ONG dénoncent un projet pétrolier dans le parc national de Conkouati-Douli

Alors que le Congo vient d’accueillir le premier congrès mondial des peuples autochtones et des communautés locales des trois bassins forestiers, plusieurs organisations nationales et internationales dénoncent un projet de décret sur le permis « Niambi », qui mettrait en danger un secteur sensible du parc national de Conkouati-Douli. Ce permis d’exploration d’hydrocarbures serait attribué à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et à une entreprise privée chinoise, Oriental Energy.

Les organisations congolaises et leurs partenaires internationaux signataires d’une déclaration commune estiment que ce projet est incohérent avec les engagements du gouvernement congolais en matière de protection de l’environnement. Selon Christian Mounzeo, coordonnateur national de l’ONG Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH), « on ne peut pas être engagé sur le plan international à vouloir témoigner d’un leadership en matière de protection de l’environnement et dans le même temps, avoir une pratique à l’antipode de ce type d’engagement ».

Kim Aumonier, responsable suivi et droits au sein de la Rainforest Foundation UK, souligne que les processus ne sont pas prêts pour la signature de ce décret, notamment en l’absence d’étude d’impact environnemental et de processus de consentement libre, préalable et informé par les communautés qui pourraient être impactées par cette licence.

Les organisations signataires de la déclaration en appellent au président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, pour qu’il ne signe pas ce décret et qu’il interdise toute exploration et exploitation minière dans le parc de Conkouati-Douli. Elles estiment que cela est essentiel pour protéger la biodiversité exceptionnelle de ce parc et les droits des peuples autochtones et communautés qui y vivent.

Congo-UDSN : le budget 2025 connait une augmentation de 1 milliard de FCFA

Le budget 2025 de l’université a été adopté, 30 mai à Kintélé, sixième session du comité de direction de l’Université Denis Sassou N’Guesso.

 

La sixième session du comité de direction de l’Université Denis Sassou N’Guesso (UDSN) s’est tenue le 30 mai à Kintélé, sous la présidence du professeur Théophile Obenga. Au cours de cette session, le budget 2025 de l’université a été adopté, estimé à 12 milliards de francs CFA, soit une augmentation d’un milliard par rapport à 2024.

Selon le président de l’UDSN, le professeur Ange Antoine Abéna, cette augmentation est justifiée par la création de nouveaux établissements, tels que l’école des mines, de l’hydraulique et de l’énergie, qui nécessitent des équipements et des ressources supplémentaires. Le comité de direction a également adopté le programme d’activité 2024-2025, le budget exercice 2025, le projet de budget exercice 2026 et la politique de recherche de l’université.

La politique de recherche de l’UDSN vise à orienter les thématiques de recherche et à affirmer l’identité de l’université en tant qu’acteur de la recherche à part entière. L’université a également adopté une politique de coopération interuniversitaire et a approuvé plusieurs documents importants, notamment le projet de décision portant création, organisation et fonctionnement de la cellule d’assurance qualité.

Le président de l’UDSN a souligné l’importance de l’assurance qualité dans la gouvernance de l’université, qui vise à garantir le respect des exigences de qualité et à renforcer la confiance en interne et en externe.

L’UDSN a plusieurs partenariats avec des pays étrangers, notamment la France, l’Italie, la Russie, la Chine et les pays du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur. Le professeur Théophile Obenga a suggéré que les étudiants congolais brillants soient encadrés et aient l’opportunité de se former pour servir le Congo, l’Afrique centrale et l’humanité.

Congo : la FESYPTC lance un programme de formation pour réduire les accidents

Celle-ci a pour but de doter des connaissances essentielles aux conducteurs leur permettant d’exercer leur métier dans de meilleures conditions de sécurité.

 

La Fédération syndicale des professionnels de transport du Congo (FESYPTC) a lancé un appel à la formation obligatoire pour les conducteurs de motos-taxis. Selon le secrétaire général de la FESYPTC en charge de la section de transports en commun, Ngatsé Itoua Mbola, cette formation est nécessaire pour réduire les accidents de la route qui sont devenus fréquents dans les zones urbaines.

Le secteur des motos-taxis est en pleine expansion, mais il est marqué par des dérives qui nuisent à l’image des professionnels du deux-roues. La FESYPTC distingue deux profils de conducteurs : ceux qui ont bénéficié d’une formation et ceux qui n’ont aucune base en conduite. Ces derniers mettent en danger leur propre vie et celle des autres.

Pour remédier à cette situation, la FESYPTC a décidé de lancer un programme de formation destiné à doter les conducteurs des connaissances essentielles pour exercer leur métier dans de meilleures conditions de sécurité. La formation préalable sera désormais exigée avant toute intégration dans la filière.

Le secrétaire chargé des transports par motocycles, tricycles et activités connexes, Jules Ondélé Kanga, a souligné l’importance de maîtriser le code de la route. Selon lui, de nombreux conducteurs ne sont pas formés et ignorent délibérément les règles de circulation.

Le président du parking Kombo-Djiri, Sacré Allam, a mis en garde les acteurs du secteur : ceux qui refuseront de se conformer seront exclus. La FESYPTC s’appuie sur l’article 9 du décret régissant le transport public par motocycle, qui précise que cette activité est strictement réservée aux Congolais.

La FESYPTC a également dénoncé la présence croissante de ressortissants étrangers exerçant dans le secteur en toute illégalité. La Fédération syndicale entend prendre des mesures pour faire respecter les règles et garantir la sécurité des passagers.

L’Université Denis-Sassou-N’Guesso renforce sa coopération avec l’Italie

Le 28 mai à Brazzaville, l’Université Denis-Sassou-N’Guesso (UDSN) a signé trois accords de coopération avec des universités italiennes.

 

Les accords de coopération signés entre entre le président de l’Université Denis-Sassou- N’Guesso (UDSN), le Pr Ange Antoine Abéna, et le Pr Marco Margarita, représentant de l’Université Télématique e-Campus, le Pr Paolo Cancelli, délégué du Centre universitaire international de recherche et d’innovation ainsi que le Pr Laura Mazza pour le compte de l’institut Federformazione.

Ceux-ci visent à renforcer la coopération dans les domaines de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation et ciblent plusieurs secteurs, notamment l’agriculture, l’intelligence artificielle et les micro-aires. Selon le Pr Marco Margarita, ces secteurs sont prioritaires pour développer et construire un futur commun en faveur des générations futures.

Le Pr Ange Antoine Abéna, président de l’UDSN, a souligné l’importance de ce partenariat pour former les jeunes et les étudiants. Il a insisté sur la nécessité de transmettre des compétences, des connaissances, des attitudes et des comportements.

La leçon inaugurale a été prononcée par le Pr Paolo Cancelli sur l’avenir de la démocratie, la voie de la liberté et de la diversité. Le ministre Ghislain Thierry Maguessa Ebomé a commenté la leçon en soulignant l’importance de la diversité et de la différence dans la construction du système démocratique.

Les professeurs italiens et quelques membres de la partie congolaise ont été honorés par l’obtention de diplômes de doctorat honoris causa. Deux finalistes de l’UDSN ont également bénéficié des bourses d’études italiennes.

Ces accords de coopération marquent le début d’un partenariat prometteur entre l’UDSN et les universités italiennes. Les deux parties sont déterminées à travailler ensemble pour construire un avenir commun et à renforcer les capacités des jeunes et des étudiants.

Le Congo et l’Italie renforcent leur coopération économique

Après la clôture du « Business forum Italie-Congo 2025 » le 27 mai à Brazzaville, les acteurs économiques des deux pays vont continuer à travailler ensemble pour renforcer les synergies dans divers domaines, tels que l’agro-industrie, les énergies renouvelables, les industries extractives et les technologies numériques.

 

La ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, a souligné que les thématiques abordées ont ouvert des perspectives concrètes pour un partenariat économique pragmatique et gagnant-gagnant. L’ambassadeur d’Italie au Congo, Enrico Nunziata, a également insisté sur l’importance de donner un suivi concret aux résultats de ce forum dans le cadre de la coopération bilatérale.

Le chef de la délégation des investisseurs italiens, Fabrizio Lobasso, a déclaré que les graines semées lors de ce forum doivent produire des fruits dans une vision économique partagée entre le Congo et l’Italie. Pour les entrepreneurs congolais, cette rencontre d’affaires a été d’une grande importance pour promouvoir leurs produits, développer des partenariats et renforcer leurs compétences.

Le « Business forum Italie-Congo 2025 » a mobilisé 341 entrepreneurs et artisans congolais, une soixantaine d’entrepreneurs italiens et plus d’une centaine de participants en ligne. Ce forum est le prolongement du forum de Rome, organisé en marge du sommet Italie-Afrique en janvier 2024.

Les deux pays sont déterminés à renforcer leur coopération économique et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat. Le « Business forum Italie-Congo 2025 » a posé les bases d’un partenariat économique solide et prometteur entre le Congo et l’Italie.