Congo : suspension de la grève dans les hôpitaux généraux de Pointe-Noire

Les travailleurs ont décidé, le 23 juin, de suspendre la grève déclenchée le 18 juin dernier, après des négociations avec les autorités compétentes.

 

A Point-Noire, les travailleurs des hôpitaux généraux suspendent ont décidé de suspendre la grève lundi 23 juin 2025. Une décision prise en assemblée générale extraordinaire sous la direction de l’intersyndicale Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (Fenasas)-Fédération syndicale.

Cette décision de suspension de la grève intervient à l’issue des négociations placées sous l’égide de Jean-Rosaire Ibara, ministre de la Santé et la Population qui avait à ses côtés Pierre Cebert Ibocko Onanga, préfet du département de Pointe-Noire, et des autorités municipales.

Les travailleurs des trois hôpitaux principaux notamment Adolphe-Sicé, Loandjili et Ngoyo ont reçu le paiement du mois d’avril dernier. Ils ont accepté de suspendre la grève et de reprendre les activités dès ce 24 juin à 7 heures 30. Ils réservent tout de même le droit de relancer la grève si le paiement du mois de mai n’est pas effectif d’ici au 25 juin et exigent également qu’à partir de ce mois, la paie des salaires soient concomitants avec ceux des fonctionnaires.

Ces travailleurs exhortent à nouveau l’intersyndicale à poursuivre sa mission de rechercher des solutions durables aux problèmes liés au secteur de la santé, tout en réaffirmant que le salaire qui est un droit doit être payé.

Ils attendent la prise en compte intégrale de leurs revendications lors des négociations qui s’ouvriront d’ici peu à Brazzaville entre le gouvernement et les partenaires sociaux.

Congo-Mairie de Pointe-Noire : le gouvernement et l’intersyndicale trouvent un accord

Les agents municipaux de la ville océane réclament quatre mois de salaires impayés.

 

L’administration municipale de Pointe-Noire a été paralysée pendant quelques jours. Les agents municipaux qui étaient en grève réclament quatre mois d’arriéré de salaires. Le gouvernement a initié lundi 29 octobre, des négociations avec l’intersyndicale de cette municipalité.

Cette rencontre entre le gouvernement et l’intersyndicale de la municipalité a débouché sur la promesse du paiement de deux des quatre mois de salaires dus aux agents municipaux et de la suspension immédiate de la grève. La décision est contenue dans le relevé des conclusions signé à l’issue des négociations entre le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Juste désiré Mondelé, le bureau exécutif du Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire et l’intersyndicale.

Le gouvernement s’engage également à payer régulièrement les salaires des agents municipaux simultanément avec ceux des fonctionnaires.

Corsair : le Congo veut investir près de 10 milliards FCFA

Des négociations seraient en cours de finalisation entre les autorités congolaises et les dirigeants de Corsair.

 

La République du Congo serait sur le point d’investir près de 10 milliards FCFA en échange d’une participation au sein de la compagnie aérienne française Corsair. Selon plusieurs médias, les négociations seraient en cours de finalisation entre les autorités congolaises et les dirigeants de Corsair.

Le financement du Congo devra permettre à la compagnie aérienne en difficultés de boucler sa recapitalisation.

« La République du Congo pourrait ainsi débourser 15 millions d’euros pour détenir la moitié du capital… C’est clair, net et précis, nous avons réussi à trouver le financement qui permettra à Corsair de poursuivre son activité », a affirmé aux médias le président directeur général de la compagnie, Pascal de Izaguirre.

Certains spécialistes expliquent que le Congo veut finir avec le monopole d’Air France sur les liaisons Paris-Brazzaville, qui fait bondir le prix des billets. Jusqu’ici, les autorités congolaises n’ont pas officiellement réagi à ce sujet. Du côté de Corsair, l’affaire n’est pas encore bouclée.

Mucodec : les activités reprennent progressivement

Une partie du personnel a entamé une grève depuis le 6 janvier, ils réclament une augmentation des salaires et des meilleures conditions de travail.

Les grévistes et les dirigeants sociaux devront entamer des négociations pour essayer de désamorcer la crise qui affecte le réseau des Mutuelles congolaises d’épargne et de crédit (Mucodec). Difficile d’avoir un responsable des grévistes et quelques journalistes qui ont essayé d’aborder ces derniers ont été violemment repoussés ; ce qui traduit la tension persistante parmi les travailleurs de la microfinance.

Du côté de la direction générale des Mucodec, l’on tente de minimiser l’impact de la crise sociale. D’après le directeur commercial, Ghislain Arsène Mvouama, le mouvement ne concerne qu’une partie des travailleurs. « Nous avons fait face à une grève qui a duré deux jours organisée par une partie des travailleurs des Mucodec (… ) L’activité a repris normalement dans l’ensemble du réseau Mucodec, toutes les agences sont ouvertes et peuvent accueillir des sociétaires (clients) pour toutes les différentes opérations », a assuré Ghislain Arsène Mvouama.

La présence policière constatée au sein de l’agence centrale, a-t- il poursuivi, est préventive dans le but de sécuriser les locaux en cas d’abus et d’agitations. Puisqu’une autre partie des syndicalistes fustigent le non-respect de la procédure légale par les grévistes. Cette branche du personnel est favorable avec la direction générale.