Congo : suspension des activités à la morgue de Djiri

Cette fermeture momentanée est due au non-respect du cahier de charges par l’hôpital général de Djiri en violation des termes de contrats conclus.

 

La morgue de l’hôpital général de Djiri à Brazzaville a suspendu ses activités. Pour cause, la compagnie privée chargée de la gestion de cet établissement, La Main Verte, évoque l’ingérence de ce centre hospitalier dans la prise en charge des personnes décédées.

La Main Verte, la société privée en charge de la gestion de la morgue de l’hôpital général de Kombo, dans le 9e arrondissement Djiri, à Brazzaville, a décidé d’arrêter les opérations de dépôts de corps et activités connexes, apprend-on de Vox Congo.

Cette fermeture momentanée est due au non-respect du cahier de charges par l’hôpital général de Djiri en violation des termes de contrats conclus en mai dernier avec La Main Verte.

« La Main Verte et l’hôpital général de Djiri ont signé un contrat de trois ans pour gérer la morgue de cet hôpital. Mais sur le terrain, il y a des dérapages au niveau de la feuille de route », a déclaré Mpemba Bassy Bassy, secrétaire général de La Main Verte.

L’hôpital de Djiri est accusé d’injonction par La Main verte.

« On ne peut plus continuer comme ça, parce que l’hôpital ne veut pas collaborer avec La Main Verte. Ce n’est pas possible. Tous les corps sont malheureusement transférés au CHU [Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, ndlr]. C’est inexplicable », s’insurge Céleste Itoua, coordinatrice de la Morgue de Djiri.

Une fermeture qui n’est pas sans conséquence sur le personnel de cette morgue qui se retrouve au chômage.

 

Congo : le Congo vote contre la suspension de la Russie au siège du CDH

La République du Congo est comptée parmi les 24 pays à avoir voté contre la suspension de la Russie siège au Conseil des droits de l’Homme (CDH).

 

Sur les 193 pays membres de l’Assemblée générale des Nations unies qui ont récemment voté au sujet de la suspension de la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme (CDH), 93 ont voté pour, 58 se sont abstenus et 24 ont voté contre cette suspension dont la République du Congo.

L’Assemblée générale des Nations Unies a suspendu jeudi dernier la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies en raison de l’invasion de l’Ukraine. 9 pays africains ont voté contre cette suspension parmi lesquels l’Algérie, le Burundi, la RCA, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Gabon, le Mali, le Zimbabwe et le Congo.

Le ministre des Affaires étrangères et des congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso s’est exprimé sur le choix du Congo de voter contre l’exclusion de la Russie du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU au cours d’une interview accordée à l’agence de presse russe RIA Novosti.

« Dans le contexte du conflit en Ukraine, nous avons pensé qu’il fallait mieux dialoguer, privilégier le dialogue, les négociations, la voie diplomatique. Même si le sujet est difficile, le dialogue est nécessaire. On ne peut pas dialoguer en fermant la porte à l’un des acteurs principaux en lui disant « non », il reste dehors. Mais avec qui donc dialoguera-t-on ? Si on exclut la Russie du Conseil des droits de l’homme, avec qui dialoguera-t-on ? », a-t-il déclaré.

S’agissant de l’équilibre dans les relations internationales, le ministre Jean-Claude Gakosso a souligné le rôle de la Fédération de Russie dans les affaires mondiales.

« Ainsi, nous qui vivons dans un monde multipolaire, ne pouvons pas accepter qu’une nation aussi grande que la Russie, qui a tout fait pour la paix, pour vaincre les fascistes, pour mettre fin au colonialisme, pour former les élites africaines, soit expulsée de ce Sénat », a-t-il poursuivi.

Les relations entre la République du Congo et la Fédération de Russie sont actuellement au bon fixe, en témoigne la réunion de travail qu’a eu le ministre de la Coopération international Denis Christel Sassou Nguesso et son homologue russe de l’Energie Pavel Sorokin au mois de mars où la signature d’accords multi-sectoriels ont été évoqués.

Congo-Hôpital général de Dolisie : grève suspendue

La suspension fait suite à la reprise des négociations entre le collectif des agents grévistes et le directoire de cet établissement sanitaire.

 

L’hôpital général de Dolisie, a repris le 28 juin, son fonctionnement normal avec la suspension, pour une durée d’un mois, à compter de ce 30 juin 2021. C’est la fin de la grève des prestataires entamée depuis plusieurs semaines.

Cette suspension de la grève fait suite à la reprise des négociations entre le collectif des agents grévistes et le directoire de cet établissement sanitaire.

« Nous avons accepté de reprendre le travail pendant un mois, en attendant que la direction générale examine notre cahier des charges afin de résoudre les points qui y sont inscrits dans la mesure du possible. Nous sommes conscients, plusieurs hôpitaux du pays vivent la même situation », a déclaré Jules Oboyo, représentant de la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (Fenasas).

S’agissant des négociations en cours, l’assemblée générale attend d’obtenir du ministère de la Santé des engagements fermes pour une sortie rapide de cette crise sociale.

Notons qu’après avoir perçu deux mois de salaire, cinq points sur dix feront l’objet des discussions entre le collectif et la tutelle. Il s’agit notamment de l’adoption et l’application de l’accord d’établissement et l’immatriculation du personnel à la CNSS ; le payement d’au moins six mois d’arriérés de salaire ; la fixation de l’échéancier d’apurement des douze mois d’arriérés ; la concomitance de payement des salaires avec les fonctionnaires et le plaidoyer à la Caisse congolaise d’amortissement pour le payement sans conditions des deux mois d’arriérés de salaire à une partie du personnel, les fonds seraient disponibles à la banque postale.

L’assemblée générale décide de la suspension du mouvement de grève pour un mois à compter du 30 juin, sous réserve de la reprendre en cas de non aboutissement des revendications.

 

 

Congo : le Chemin de Fer Congo Océan suspend son trafic ferroviaire

Le train ne sifflera plus entre Dolisie et Mbinda. Les responsables du CFCO ont décidé d’arrêter provisoirement leurs activités sur cette ligne.

 

Le vieillissement du matériel et la végétation serait l’une des raisons de l’arrêt du trafic ferroviaire du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO). L’entreprise vient de suspendre le trafic jusqu’à nouvel ordre.

Les boulons, les rails ne sont plus sous surveillance renforcée. Il y a eu plusieurs déraillements sur cette ligne construite dans les années cinquante. Selon plusieurs sources, pour une distance de 285 kilomètres qui doit se faire normalement en aller-retour en 48 heures, le train en faisait presque une semaine entre Dolisie et Mbinda.

La fermeture provisoire de la voie ferroviaire Dolisie/Mbinda est un manque à gagner pour le CFCO et un préjudice pour les commerçants et les populations.

Congo-covid 19 : deux responsables suspendus de leurs fonctions

Le directeur général du Laboratoire national de santé publique (LNSP) et le directeur de la clinique municipale Albert Leyono ont été limogés.

Le docteur Jean-Vivien Mombouli, direction générale du Laboratoire national de santé publique depuis 2018, a été suspendu de sa fonction. « Monsieur Mombouli Jean-Vivien, directeur général du laboratoire national de santé publique est suspendu de ses fonctions », indique une note de service, signée du Premier ministre, Clément Mouamba, publiée le 25 mars 2020.

Même si les raisons de sa suspension n’ont pas été rendues publiques, certaines indiscrétions relèvent que le manque de réactivité dans la gestion du dépistage du covid 19 par ce laboratoire de référence serait la cause.

Comme lui, Wilfrid Gauthier Dany Okanda, directeur de la clinique municipale Albert Leyono a lui aussi subi le même. Pendant les raisons du limogeage du premier reste inconnu le deuxième par contre est accusé d’avoir falsifié des documents, sa hiérarchie dénonce aussi « son indiscipline caractérisée ».

Les deux établissements sont impliqués dans la lutte contre le Covid-19 qui n’a touché jusque-là que quatre personnes au Congo.

 

Congo : suspension de la chasse pendant six mois

A compté de ce 01 novembre 2019,  l’activité de chasse est suspendue en république démocratique du Congo pendant une période de six mois.

Cette mesure a été annoncée depuis le 30 octobre dernier par le directeur général de l’Economie forestière, Joseph Moumbouilou. Pendant six mois, la population se contentera de la viande d’élevage et des ressources halieutiques afin de satisfaire ses besoins alimentaires en protéine animale.

« La fermeture de la chasse ne constitue en rien une disposition qui vise à priver les citoyens de consommer la viande de brousse», a signifié le directeur général de l’Economie forestière.

Pour Joseph Moumbouilou, cette disposition réglementaire vise à garantir une disponibilité de la ressource faunique à travers une exploitation planifiée et durable au profit des générations présente et future.

« La disparition de cette ressource dans nos massifs forestiers pourrait mettre sérieusement en péril l’équilibre écologique avec pour effets néfastes, le dérèglement climatique et entraîner des conséquences pour la survie de l’homme sur la planète terre » a-t-il prévenu.

Notons cette mesure s’applique conformément aux dispositions de l’arrêté n°3772 du 12 août 1972, qui fixe les périodes d’ouverture et de fermeture de la chasse en République du Congo, le ministère de tutelle procède généralement à sa fermeture du 1er novembre au 30 avril.

C’est la 47eme édition de la fermeture de la chasse sportive et cette édition a pour thème « La faune sauvage est une ressource nationale. Ensemble, impliquons-nous pour sa conservation afin de garantir des revenus durables »