Congo : Denis Sassou Nguesso envoie une invitation à Kaïs Saïed

Le président tunisien a reçu vendredi une invitation officielle pour participer le 5 février prochain à Brazzaville, à une réunion de concertation sur le dossier libyen.

 

Kaïs Saïed, a reçu du ministre Congolais des Affaires étrangères et de la Francophonie et des Congolais à l’étranger, Jean-Claude Gakosso une invitation de son homologue Denis Sassou Nguesso. Le président tunisien est attendu le 05 février à Brazzaville pour une concertation sur le dossier libyen.

Selon l’agence Tunis Afrique Presse, dans une déclaration à l’issue de sa rencontre vendredi, au Palais de Carthage avec le président Saïed, le ministre congolais a expliqué que sa présence en Tunisie répond au besoin de se concerter sur les dossiers brulants qui concernent le continent africain dont la situation en Libye.

« Notre devoir est de soutenir le peuple libyen frère », a fait savoir Jean-Claude Gakosso, tout en soulignant que la Tunisie a assumé un rôle majeur dans ce sens, à travers notamment l’accueil des réfugiés libyens.

Le chef de la diplomatie congolaise aurait affirmé que malgré sa complexité, le dossier libyen progresse, insistant sur l’attachement de l’Afrique à la réconciliation nationale en Libye. Et d’ajouter que le président Kaïs Saïed a présenté des propositions durables au Comité de haut niveau de l’Union Africaine pour la Libye. C’est du moins ressort d’une publication de .aa.com.tr

Congo : un émissaire de Denis Sassou-Nguesso chez Félix Tshisekedi

Le ministre des Affaires étrangères de la République du Congo, Jean-Claude Gakosso était porteur d’un message de félicitations de son président.

 

Le Président Félix Tshisekedi a été réélu pour un nouveau quinquennat à la tête de la République démocratique du Congo avec un grand écart (73,4 % ) devant ses challengers. Il a reçu mardi 02 janvier 2024, un émissaire de Denis Sassou-Nguesso. Celui-ci était porteur d’un message de félicitations du président de la République du Congo.

« La RDC a abrité un grand événement qui a réussi. La perfection n’existe pas dans toute œuvre humaine », a déclaré l’émissaire, le ministre des Affaires étrangères du Congo Brazzaville Jean-Claude Gakosso

Le porteur de message du Président Sassou a par la même occasion rendu hommage au peuple ainsi qu’aux autorités de la RDC pour le calme qui a régné après les élections du 20 décembre dernier.

Congo : un émissaire de Sassou N’Guesso chez Félix Tshisékedi

Le ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso a été reçu vendredi 18 août dernier, à la cité de l’Union Africaine par le président de la RDC, Félix Tshisekedi.

 

L’émissaire du président Denis Sassou-Nguesso était porteur d’un message de fraternité et de confiance réciproque. C’est du moins ce qu’a affirmé Jean-Claude Gakosso, au sortir de l’entrevue avec le président Félix Tshisekesi. Pour lui, il n’y a pas des raisons qui puissent justifier qu’il y ait des nuages entre les deux pays.

« J’étais porteur d’un message de fraternité et de confiance réciproque. Nous sommes des enfants d’une même mère, donc inséparables. Les choses reviennent dans l’ordre, il n’y a pas de raison qu’il y ait des nuages entre nous », a dit le ministre Gakosso.

Notons que cette visite de l’émissaire de Denis Sassou-Nguesso intervient un mois après la visite du président de la République du Congo Brazzaville au Rwanda qui s’inscrivait dans le cadre du réchauffement et de renforcement des liens d’amitié, de fraternité et de coopération entre le Congo et le Rwanda de Paul Kagame.

Déjà en avril 2023, les deux pays avaient signé un accord controversé qui octroyait 11 000 hectares de terres agricoles de la République du Congo à des fermiers Rwandais. Un accord qui a été dénoncé par plusieurs ONGs congolaises.

 

 

Coopération : Sergueï Lavrov est arrivé à Oyo en République du Congo

Le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov est arrivé dimanche 24 juillet, à Oyo, dans le département de la Cuvette, dans le nord de la République du Congo, ou il a été accueilli par son homologue congolais Jean-Claude Gakosso, pour une visite de travail de 48 heures.

 

A sa descente d’avion à l’aéroport international d’Ollombo, dans le département des Plateaux, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a été accueilli par son homologue congolais Jean-Claude Gakosso.

Son programme prévoit un séjour de travail de 48 heures en terre congolaise, au cours duquel il a eu  des entretiens en tête-à-tête  lundi 25 juillet avec le Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso, à Ngolodoua, à Oyo, dans la Cuvette.

Les deux personnalités ont  évoqué les conséquences engendrées par la crise ukrainienne sur le plan du chef de la diplomatie russe au Congo constitue la deuxième étape de sa tournée africaine, après son passage au Caire, en Egypte . La prochaine étape de sa visite, l’Ouganda et l’Ethiopie.

 

Situation sécuritaire en Libye : un émissaire de Denis Sassou Nguesso chez Antonio Guterres

Le Chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, président du Comité de Haut niveau de l’Union africaine sur la Libye a envoyé un émissaire vendredi 6 mai auprès du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, pour apporter un message sur la situation sécuritaire à Tripoli.

 

Le ministre congolais des Affaires étrangères, de la francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, est porteur d’un plan de sortie de crise en Libye à l’ONU.

Une séance de travail entre le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres et le ministre des Affaires étrangères, de la francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso ont tenu une séance de travail  vendredi 6 mai dernier à New York aux États-Unis, sur la situation sécuritaire en Lybie.

Le patron de la diplomatie congolaise, a transmis un message du président de la République, Denis Sassou Nguesso, président du Comité de Haut niveau de l’Union africaine sur la Libye à Antonio Guterres.

Dans cette correspondance, le Chef de l’État a présenté la situation actuelle de la Libye et un plan de sortie de crise pour éviter une possible détérioration de la situation dans un pays fragilisé depuis 2011.

 

Congo : le Congo vote contre la suspension de la Russie au siège du CDH

La République du Congo est comptée parmi les 24 pays à avoir voté contre la suspension de la Russie siège au Conseil des droits de l’Homme (CDH).

 

Sur les 193 pays membres de l’Assemblée générale des Nations unies qui ont récemment voté au sujet de la suspension de la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme (CDH), 93 ont voté pour, 58 se sont abstenus et 24 ont voté contre cette suspension dont la République du Congo.

L’Assemblée générale des Nations Unies a suspendu jeudi dernier la Russie de son siège au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies en raison de l’invasion de l’Ukraine. 9 pays africains ont voté contre cette suspension parmi lesquels l’Algérie, le Burundi, la RCA, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Gabon, le Mali, le Zimbabwe et le Congo.

Le ministre des Affaires étrangères et des congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso s’est exprimé sur le choix du Congo de voter contre l’exclusion de la Russie du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU au cours d’une interview accordée à l’agence de presse russe RIA Novosti.

« Dans le contexte du conflit en Ukraine, nous avons pensé qu’il fallait mieux dialoguer, privilégier le dialogue, les négociations, la voie diplomatique. Même si le sujet est difficile, le dialogue est nécessaire. On ne peut pas dialoguer en fermant la porte à l’un des acteurs principaux en lui disant « non », il reste dehors. Mais avec qui donc dialoguera-t-on ? Si on exclut la Russie du Conseil des droits de l’homme, avec qui dialoguera-t-on ? », a-t-il déclaré.

S’agissant de l’équilibre dans les relations internationales, le ministre Jean-Claude Gakosso a souligné le rôle de la Fédération de Russie dans les affaires mondiales.

« Ainsi, nous qui vivons dans un monde multipolaire, ne pouvons pas accepter qu’une nation aussi grande que la Russie, qui a tout fait pour la paix, pour vaincre les fascistes, pour mettre fin au colonialisme, pour former les élites africaines, soit expulsée de ce Sénat », a-t-il poursuivi.

Les relations entre la République du Congo et la Fédération de Russie sont actuellement au bon fixe, en témoigne la réunion de travail qu’a eu le ministre de la Coopération international Denis Christel Sassou Nguesso et son homologue russe de l’Energie Pavel Sorokin au mois de mars où la signature d’accords multi-sectoriels ont été évoqués.

Jean-Claude Gakosso : « La Turquie a une approche différente de celles des pays occidentaux »

Le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger s’exprime à l’occasion du 3e Sommet de Partenariat Turquie-Afrique qui s’est tenu du 16 au 18 décembre 2021.

 

Le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, a fait part de ses pensées sur les relations des pays africains avec leurs partenaires non-continentaux ainsi que de la coopération inter-africaine aux échelles continentale et régionale.

La Turquie n’a pas été une nation colonisatrice en Afrique

Le chef de la diplomatie congolaise a, d’abord, souligné la nécessité du dialogue entre les pays, les peuples et les cultures, ainsi que de combattre les préjugés.

« Vous savez, le drame, souvent, ce sont les préjugés. En fait, la méconnaissance mutuelle, donc les préjugés font que souvent, il y a de l’incompréhension entre les nations, entre les peuples. La Turquie n’a, fort heureusement, pas été une nation colonisatrice en Afrique », a expliqué le ministre des Affaires étrangères du Congo.

« La Turquie est héritière d’une vieille et grande civilisation byzantine […], ottomane […] qui a rayonné jusqu’au milieu du XIXe siècle parce que les Turcs, les Ottomans sont restés, par exemple, à Jérusalem jusqu’au milieu du XIXe siècle (…) Cette histoire est vraiment fascinante. Souvent les gens ne parlent que l’émergence économique de la Turquie. Cette émergence repose sur un passé glorieux, une histoire riche, un patrimoine culturel immense », a-t-il noté.

Et d’ajouter : « Être ici à Istanbul, c’est vraiment un privilège. Je suis allé visiter les mosquées que tout le monde connaît, la Mosquée Bleue, la Mosquée Sainte-Sophie notamment mais également d’autres sites touristiques du pays tels que la station balnéaire d’Antalya qui est très belle. Et ce qui m’a frappé, c’est la similitude avec la civilisation grecque. Il s’agit de deux pays voisins, certes, mais qui ont finalement beaucoup de choses en commun ».

La vraie coopération se fait entre les peuples et les cultures

Interrogé sur la coopération entre les nations africaines et le reste du monde, le chef de la diplomatie congolaise a estimé que la coopération doit se focaliser sur l’aspect humain et culturel des relations.

« Quand nous parlons de coopération, la propension est de voir les aspects purement économiques, mais la vraie coopération c’est entre les peuples, l’interpénétration des peuples, le partage des richesses culturelles. Pour moi, c’est un bel exemple que la Turquie est en train de donner : s’ouvrir à l’Afrique. Parce que l’Afrique n’a pas eu beaucoup de chance. Malheureusement, depuis le XVe siècle, l’Afrique est un continent qui a été traumatisé par des brutalités liées à l’ignorance humaine ; des brutalité telles que l’esclavage, et puis, un peu plus tard, la colonisation. Tout cela est lié à l’ignorance humaine. Maintenant que tout le monde a compris que nous ne sommes qu’une [seule] race humaine, (…). Je crois que des leaders comme Erdogan méritent notre respect. Il a ouvert son pays à l’Afrique. Il donne la chance aux Africains de regarder de l’avant, de prendre le pari du développement à l’exemple de son pays [la Turquie] », a-t-il souligné.

« À titre personnel, je considère que l’essentiel, ce sont les relations humaines, le partage des valeurs culturelles. Il faut la dimension humaine. Les choses matérielles viennent ensuite. Pour l’instant [dans ce type de rencontres], l’accent est mis sur les questions économiques, les échanges commerciaux », a indiqué le chef de la diplomatie congolaise, mettant en avant le besoin de tisser des liens culturels entre l’Afrique et la Turquie, notamment à travers la jeunesse étudiante des deux pays qui a vécu en immersion en Turquie et en Afrique et qui a eu l’occasion de se familiariser avec la langue et la culture de son pays d’accueil.

Coopération renforcée entre le Congo et la Turquie

À la question du journaliste de l’Agence Anadolu sur les échanges et la coopération entre les deux pays, rappelant également la présence de représentations diplomatiques de la Turquie au Congo et du Congo en Turquie, le chef de la diplomatie congolaise a, d’abord, établi que son pays, malgré son poids démographique de moindre importance en comparaison à celui de la Turquie, constitue un acteur dynamique de l’économie de sa sous-région africaine.

Jean-Claude Gakosso a, ensuite, rappelé la coopération renforcée entre les acteurs économiques turcs et le Congo, le ministre citant l’exemple de la compagnie turque Summa qui a réalisé divers projets d’infrastructures sur le continent africain, notamment au Congo.

« La société [turque] Summa a bonne réputation en matière d’implantation d’infrastructures, d’habitations [également]. J’ai vu par exemple à Malabo, toute une cité qui est sortie de la forêt qu’on appelle la forêt de Sipopo [en banlieue de la capitale de la Guinée équatoriale, NDLR] ; et dans mon pays, la même société a construit tout le centre international de conférences, au bord du fleuve Congo, avec une vue imprenable sur la métropole de Kinshasa. Nous avons donc cette société qui est implantée au Congo, mais nous avons également la société Aksa Energy qui est une société turque également et qui travaille dans la production d’énergie à base de gaz naturel, dans la ville portuaire de Pointe-Noire , a-t-il expliqué.

« Nous avons un projet important de construction d’une cité gouvernementale avec la Turquie [1] », a rappelé le ministre avant de souligner l’importance pour son pays du projet énergétique entrepris avec Aksa Enerji « parce que c’est un projet intégrateur. Nous avons l’intention de vendre une partie de cette énergie à l’Angola voisin et à la République démocratique du Congo et d’établir une connexion avec le barrage d’Inga qui génère pas mal d’électricité dans la sous-région où nous sommes ».

Congo-RDC : un seul et même peuple

Suite à la remarque du journaliste de l’Agence Anadolu sur l’absence d’un pont reliant les capitales du Congo Brazzaville et du Congo Kinshasa, séparées par le fleuve du Congo, le chef de la diplomatie congolaise a qualifié cette situation d’« aberration ».

Faisant référence aux frontières des États africains issus de la colonisation européenne, Jean-Claude Gakosso a rappelé que « la plupart des frontières africaines sont artificielles ». En référence aux populations habitant sur les deux rives du fleuve, le ministre a souligné la proximité culturelle les unissant : « Parce qu’ici on parle de « deux peuples », mais il s’agit en réalité d’un seul et même peuple. Il n’y a quasiment pas de différence entre les gens qui vivent à Kinshasa ou à Brazzaville. On parle les mêmes langues, on se marie de la même façon. On mange de la même manière. C’est vraiment le même peuple qui trouve ses origines dans les anciens royaumes de Congo, de Loango…[On retrouve toutes ces ] choses communes, y compris du nord de l’Angola ».

« Il y a un projet qui a le mérite d’exister, qui est en phase ascendante puisqu’il est pris en charge par la Banque africaine de développement (BAD), celui d’un pont route-rail qui serait le prolongement du chemin de fer Congo-Océan qui part de Pointe-Noire pour Brazzaville et finalement une connexion à Kinshasa. Cela veut dire que la grande métropole de Kinshasa qui compte environ 12 millions d’habitants sera approvisionnée en partie par le chemin de fer Congo-Océan. C’est donc une aubaine pour la République du Congo », a indiqué le ministre.

« Nous nous battons pour que ce pont et d’autres ponts voient le jour. Qu’on en construise plusieurs. Il en faut plusieurs, mais commençons d’abord par celui-là, qui sera pris en charge par la BAD, par les gouvernements des deux pays, mais également par le NEPAD », a expliqué le chef de la diplomatie congolaise en référence à l’Agence de Développement de l’Union Africaine – Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD).

Il faut libérer l’Afrique des frontières héritées du colonialisme

« Ce sera un pas en avant, parce qu’il faut briser ces barrières, il faut libéraliser l’Afrique. Il faut que les échanges soient libres, que les populations soient libres de circuler d’un pays à un autre, qu’il y ait toutes les facilités possibles, mais pour cela, il faut la sécurité et la paix », a-t-il, par ailleurs, noté.

Dans cet esprit, le chef de la diplomatie congolaise a rappelé que son pays était parmi les premiers du continent à ratifier l’accord de création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC, ZLECA ou Zlecaf).

« L’Afrique doit se libérer d’elle-même, se libérer des frontières étriquées qu’elle avait héritées de la colonisation. Ces frontières qui avaient été tracées par d’autres, à la Conférence de Berlin en 1885, qui ne correspondent pas à grand-chose, mais c’est le passé, on l’assume », a relevé Jean-claude Gakosso, précisant : « Mais il faut créer des entités beaucoup plus vastes, beaucoup plus viables pour pouvoir peser dans le monde de demain, Vous constaterez que la plupart des pays puissants [du monde] sont des fédérations d’États », tout en citant les exemples des États-Unis, de la Russie, du Brésil et de l’Allemagne.

« Nous expliquons à nos compatriotes africains que l’avenir du continent, c’est de créer des entités fédérées. Nous avons commencé par créer des communautés économiques régionales », a affirmé le ministre citant les exemples de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb arabe (UMA), et de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC).

« Ces ensembles, de notre point de vue, devraient constituer des embryons d’États fédéraux », a estimé Jean-Claude Gakosso avant de poursuivre sa vision de l’avenir pour la région de l’Afrique centrale.

 

 

 

Pour une coopération renforcée en Afrique centrale

« Et en qui concerne notre région de l’Afrique centrale, on aurait la République Démocratique du Congo (RDC), la République du Congo, le Cameroun, l’Angola, la République centrafricaine (RCA), le Gabon, la Guinée équatoriale. Tous ces pays mis ensemble, constitueraient une vraie puissance », a estimé le ministre des Affaire étrangères du Congo.

Et de noter : « La RDC a les richesses que tout le monde connaît, l’Angola a la puissance que l’on connaît, nous et le Gabon avons un peu de pétrole, nous avons des bois précieux, nous avons du cuivre également, pas autant qu’en RDC, le Gabon a les mêmes choses, la République centrafricaine a les mêmes choses, elle a même de l’or. Donc tout cela mis ensemble, nous pensons que cela donnerait un État puissant et viable ».

Interrogé sur les obstacles à la libre circulation humaine et commerciale en Afrique centrale, le chef de la diplomatie congolaise a déploré « la vanité humaine », notamment des gouvernements réticents à ces évolutions pour diverses raisons, soulignant cependant que « le processus [d’interconnexion des pays d’Afrique centrale] me paraît inéluctable » et expliquant cela par le relais pris par la jeunesse de ces pays.

« Les nouvelles générations ont pris conscience qu’il faut absolument constituer de grands ensembles, sinon on n’a pas d’avenir. Les micro-États hérités de la colonisation n’ont pas grand avenir. Il faut se mettre ensemble pour peser demain sur le cours de l’histoire », a jugé Jean-Claude Gakosso.

Rôle positif de la Turquie en Libye et au Sahel

Interrogé sur la collaboration inter-africaine dans la lutte contre le terrorisme et la coopération dans le domaine de la sécurité, afin de stabiliser la région, le chef de la diplomatie congolaise a cité l’exemple de la guerre en Libye et de ses conséquences sur le Sahel et le reste de l’Afrique.

« Nous avons compris que ce qui s’est passé en Libye, la déstabilisation en Libye, a finalement un impact très préjudiciable à une bonne partie du continent. Les armes que ce pays avait amassé au temps de Mouammar Kadhafi, se sont disséminées sur l’ensemble du continent, déjà dans la zone du Sahel, et même au-delà. Des groupuscules de tous genres, se réclamant du « djihad » veulent porter le feu et le glaive partout », a-t-il noté.

Et d’affirmer : « Le terrorisme est arrivé en Côte d’Ivoire, loin pourtant de la Libye, au Bénin tout récemment, au Cameroun dans l’Afrique des grandes forêts : Boko Haram sévit au Nigeria et au Cameroun également (…) Nous nous organisons pour aider la Libye à se rétablir en tant qu’État parce que nous pensons que la source d’instabilité dans tous ces États, c’est la Libye. Et nous saluons la contribution qu’est celle de la Turquie dans ce dossier parce que sinon il y aurait peut-être eu un carnage à Tripoli il y a un an et demi ».

« On a pu constater que l’entrée de la Turquie dans ce dossier a équilibré les choses et essayé de créer une sorte de statu quo et donc « ni guerre ni paix « , En tous cas, il n’y a pas de guerre en ce moment en Libye, au-delà de petites escarmouches (…) Et donc, nous souhaitons que la Turquie continue à peser de tout son poids pour le retour de la paix dans ce pays, surtout que la Turquie a un passé dans ce pays. Il y a beaucoup de Libyens qui sont d’origine turque. Et donc la Turquie a un rôle à jouer », a déclaré le ministre évoquant également un rôle potentiel de la Russie aux côtés de la Turquie, en citant le renforcement des liens turco-russes, opéré au cours des années passées, surtout que la Turquie est devenue la destination touristique préférée des Russes.

« Donc, ce sont deux peuples qui s’aiment, qui sont voisins, et qui peuvent s’entendre pour le retour de la paix en Libye », a-t-il conclu sur la stabilisation des régions africaines souffrant d’instabilité.

L’approche de la Turquie en Afrique

Interrogé sur les enjeux potentiels de ce 3e Sommet de Partenariat Turquie-Afrique pour son pays, le chef de la diplomatie congolaise a, d’abord, rappelé les engagements pris par les États africains et la Turquie qui ont engagé cette coopération lors du Sommet Turquie Afrique en 2008 [2], alors que la même année l’Union Africaine (UA) reconnaissait la Turquie comme « Partenaire stratégique » de l’Afrique, ainsi que les engagements pris lors du deuxième Sommet Turquie-Afrique (en 2014 à Malabo).

« La Turquie a une approche différente des approches traditionnelles des pays occidentaux. Puis, c’est un pays qui est plus proche culturellement de l’Afrique, en tous cas pour nous, notamment à travers la religion aussi : c’est quelque chose que nous avons en partage. Beaucoup de pays africains sont musulmans, et ça compte aussi », a-t-noté.

« J’étais à Niamey [capitale du Niger], il n’y a pas longtemps. En arrivant à Niamey, vous êtes frappés par la beauté de l’aéroport construit par la société turque Summa. On ne change pas une équipe qui gagne, Je ne fais pas la publicité de cette compagnie, je ne suis pas au conseil d’administration de Summa. C’est un bel exemple de coopération. Il faut l’encourager », a estimé le chef de la diplomatie congolaise.

Interrogé sur les différences qu’il perçoit entre l’approche de la Turquie avec ses partenaires africains et celles des pays occidentaux, Jean-Claude Gakosso a cité l’exemple des prêts concessionnels faits par la Turquie, c’est-à-dire à des taux d’intérêts inférieurs aux taux en vigueur sur le marché.

« Toute la différence réside dans la philosophie, dans la philosophie même. Je ne vais pas faire le procès des nations occidentales, Vous connaissez le lourd passé en Afrique qui pèse sur leurs épaules, alors que la Turquie, c’est une autre approche qui n’a absolument rien à voir avec l’approche des Occidentaux », a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Congo qui a également salué l’arrivée prochaine du vaccin turc contre le coronavirus, soulignant toutefois la nécessité pour les Africains de pouvoir produire eux-mêmes leurs vaccins et rappelant que « nous sommes une seule humanité » et que si les Africains ne guérissent pas de la Covid-19, à défaut d’être suffisamment vaccinés, l’Europe qui a une plus grande proportion de sa population à avoir été vaccinée, ne guérira pas, non plus.

Les musulmans au Congo

Interrogé par le journaliste de l’Agence Anadolu sur la population musulmane de son pays, le ministre des Affaires étrangères du Congo a retracé brièvement l’histoire de l’islam au Congo.

« Dans mon pays par exemple, les premiers musulmans sont arrivés à la fin du XIXe siècle. Il s’agit de gens qui accompagnaient Pierre Savorgnan de Brazza, un jeune explorateur français. C’était des Sénégalais », a-t-il expliqué.

« La population n’a pas arrêté de croître, Aujourd’hui je crois que les musulmans représentent près de 15 % de la population. Des mosquées sont érigées, un islam très modéré, principalement sunnite, et nous avons quelques Libanais chiites, mais pas nombreux. Ils viennent du Sud du Liban (…) Avant les musulmans étaient principalement des expatriés. Aujourd’hui ce sont principalement des Congolais qui ont toujours vécu là et qui ont choisi l’islam », a relevé le ministre citant le recul du catholicisme notamment du fait des révélations concernant la pédophilie dans l’Église catholique.

« Donc des gens ont tourné le dos à l’Église catholique et se sont orientés vers les Églises dites « de réveil », les Églises protestantes et d’autres vers l’islam. Et tout cela se fait en toute liberté : chacun est libre de choisir la religion qu’il veut », a conclu le chef de la diplomatie congolaise.

Congo-Algérie : les relations bilatérales se renforcent

Le sujet était au centre des échanges entre ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra et son homologue congolais, Jean Claude Gakosso.

 

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a passé en revue avec son homologue congolais, Jean Claude Gakosso, l’état des relations bilatérales et les perspectives de leur renforcement ainsi que les principales questions d’actualité au niveau régional et international.

« J’ai eu une séance de travail avec mon homologue, Jean Claude Gakosso durant laquelle nous avons examiné les relations bilatérales fraternelles entre l’Algérie et la République du Congo, ainsi que les perspectives de leur renforcement », a écrit samedi le ministre sur son compte Twitter.

Les chefs de la diplomatie des deux pays ont eu des concertations sur les principales questions d’actualité aux niveaux régional et international en prévision des prochains rendez-vous au niveau de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union africaine (UA), selon la même source.

Ramtane Lamamra, a entamé vendredi soir une visite de travail en République du Congo.

Cette visite à Brazzaville vise à « consolider les relations bilatérales et à coordonner la concertation, notamment en ce qui concerne les efforts communs soutenant la paix et la réconciliation nationale en Libye ».

Congo-colloque de Brazzaville : Sassou invite Biya

Le Président camerounais a reçu son invitation des mains du ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération, Jean Claude Gakosso.

La République du Congo prépare le colloque de Brazzaville. L’évènement se tiendra le 24 octobre 2020. Le Président Denis Sassou N’Guesso a invité le Président camerounais Paul Biya a y prendre part. L’invitation lui avait été adressée le samedi 12 septembre 2020 par le ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération, Jean Claude Gakosso, au cours d’une audience.

L’éducation, c’est le principal thème qui sera abordé pendant le colloque. Ce sera certainement une occasion pour les chefs d’États invités, de transmettre des messages d’espoir non seulement à la jeunesse africaine mais au monde entier.

« Plus encore à un moment où le racisme est en hausse et où nous entendons des déclarations dégradantes sur l’Afrique. Avons-nous besoin de croiser les bras et de nous asseoir ? Non ! Nous n’accepterons plus la domination, nous n’accepterons plus la discrimination et nos chefs d’État porteront ce message fort au monde, à l’Afrique et à nos jeunes », avait déclaré Jean Claude Gakosso lors de la rencontre avec la presse.

Il faut noter que Jean Claude Gakosso avait précisé que le message de Paul Biya était très attendu à ce colloque de Brazzaville, qui se tiendra le 24 octobre 2020.

Congo : Jean-Claude Gakosso en visite de travail en RDC

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger du Congo Brazzaville, Jean-Claude Gakosso, est arrivé ce lundi 12 octobre 2020 à Kinshasa.

Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères est arrivé à Kinshasa ce lundi, il était porteur d’un message du Président Denis Sassou à Félix Tshisekedi. Il a été accueilli au Beach Ngobila par son homologue la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza.

Selon le service de communication du ministère des affaires étrangères, le chef de la diplomatie congolaise est porteur d’un message du président Denis Sassou Nguesso à son homologue, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La venue de Jean-Claude Gakosso intervient après la visite privée de Denis Sassou Nguesso de 48 heures à Kinshasa au mois de septembre, à la suite du décès de Madame Germaine Djembo, sœur cadette de son épouse.

À la fin de son séjour à Kinshasa, Denis Sassou Nguesso avait remercié la RDC pour son soutien, sa sollicitude et la solidarité qu’elle a manifestée au moment de cette douloureuse épreuve.

Conférence internationale de Brazzaville : Denis Sassou N’Guesso invite Paul Biya

Le président congolais a convie son homologue camerounais à la conférence internationale de Brazzaville qui se tiendra le 24 octobre 2020.

Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères a été samedi 12 octobre par le président Paul Biya au Palais de l’Unité à Yaoundé. Il était porteur du carton d’invitation du président Paul Biya à la Conférence internationale de Brazzaville qui sera organisée le 24 octobre 2020.

Le président Paul Biya a confirmé cette information dans un tweet : « J’ai reçu ce jour en audience, le Ministre des Affaires étrangères du Congo, Jean-Claude Gakosso, porteur d’une invitation du Président Denis Sassou Nguesso, à prendre part à la conférence internationale organisée à Brazzaville, le 24 octobre 2020 ».

Face à la presse, l’envoyé spécial de Sassou Nguesso a indiqué que cette conférence internationale permettra de rappeler le rôle important que l’Afrique en général, l’Afrique francophone et la sous-région en particulier, a joué dans l’édification d’un monde libre et de paix. Un rappel nécessaire « au moment où l’on assiste ici et là, à la résurgence des idéologies rétrogrades, telles que le racisme et la xénophobie ».

L’hôte de Paul Biya n’a pas manqué de rappeler que « Lorsque la puissance tutélaire qui était la France a été vaincue par les nazis, elle a en quelque sorte réfugié son honneur en Afrique-Équatoriale française. Brazzaville est devenue la capitale de la France libre. Et c’est de Brazzaville que des légions entières de Congolais, Camerounais, Centrafricains, Tchadien, etc. vont partir avec le général de Gaulle, le général Leclerc et d’autres généraux pour prendre part aux grandes batailles de la Deuxième Guerre mondiale ».

Pour le plénipotentiaire brazzavillois, la riposte de ces Africains qui ont pris faits et causes pour la France prend le contrepied de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy. « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire », déclarait-il le 26 juillet 2007 à Dakar au Sénégal. « Lorsque quelques-uns prétendent que l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’histoire, ça nous fait rigoler, parce que l’Afrique est d’abord le berceau de l’humanité, l’Afrique est quelque part même la genèse de la civilisation à travers notamment l’Égypte des Pharaons. L’Afrique a pris sa part dans l’histoire du monde », réplique Jean-Claude Gakosso.

Abdelmadjid Tebboune reçoit Jean-Claude Gakosso en audience

Le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, a reçu à Alger, le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et le ministre-conseiller à la Communication, porte-parole officiel de la Présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd. Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience, Gakosso a indiqué que l’entretien a porté sur le dossier libyen. « J’ai été reçu en audience par le Président Tebboune lors de laquelle le dossier libyen a été largement abordé », a-t-il déclaré, rappelant que « l’Afrique s’est engagée, à l’occasion de la Conférence de Berlin sur la Libye (janvier dernier), à organiser une grande conférence de réconciliation inter-libyenne inclusive ».

« Nous sommes en train de travailler sur cette conférence et une réunion va se tenir à Brazzaville (République du Congo), qui regroupera les pays membres du groupe de contact, en l’occurrence l’Algérie, qui est un pays de grande influence, l’Egypte, un pays voisin de la Libye, mais aussi l’Afrique du Sud, qui préside l’Union africaine depuis le mois de février dernier, le Tchad, pays voisin qui subit de plein fouet les conséquences néfastes de la crise libyenne et le Congo Brazzaville, à travers son président Denis Sassou-Nguesso, qui est à la tête du Comité de Haut niveau sur la Libye », a-t-il conclu.

Une nouvelle coopération entre le Congo et le Vatican

La coopération entre Brazzaville et le Saint-Siège avait été instituée depuis 1977 mais  c’est le 2 juillet 2019, que les deux Etats ont échangé les instruments de ratification de l’accord-cadre.

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, s’est rendu au Vatican. Le séjour de Jean-Claude Gakosso n’était pas un voyage touristique, il a rencontré son homologue Paul Richard Gallager. Au centre des échanges entre les deux hommes, de décret portant ratification de l’accord-cadre.

C’est le début d’une nouvelle aventure entre les deux Etats, c’est aussi de nouveaux engagements qui seront pris par les deux parties. Le Congo devra réfectionner ou reconstruire quelques édifices appartenant à l’Eglise catholique. De l’autre côté, le Saint-Siège, devra construire un centre de santé de référence à Brazzaville et de créer un cardinal pour l’Église du Congo.

Le ministre Jean-Claude Gakosso a plaidé pour un jumelage entre le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville et l’Hôpital polyclinique universitaire de Gemelli et d’autres centres de santé appartenant à l’Eglise.

Sur le volet de la formation, le chef de la diplomatie congolaise a soumis aux autorités vaticanes l’option de bourses d’études aux étudiants congolais dans les domaines des sciences de la communication, sciences de la santé, des sciences politiques ou du droit. Figure aussi sur cet accord-cadre la convention sur l’enseignement entre les deux parties.

Parmi les artisans de cet accord-cadre qui lie Brazzaville et Vatican, on citera Yann Roméo Pawlowski, délégué aux représentations diplomatiques pontificales et ancien nonce apostolique au Congo et au Gabon. Le ministre Jean-Claude Gakosso lui a consacré un moment d’échanges le remerciant pour le travail amorcé depuis 2009 et couronné seize ans après.

Le Pnud confirme son partenariat avec le Congo

Le nouveau représentant résident de l’agence onusienne, Maleye Diop, l’a déclaré le 3 mai à Brazzaville, lors de la présentation de sa lettre d’accréditation.

Le Pnud réitère son engagement à accompagner le Congo. La volonté a été exprimée par le nouveau représentant résident de l’agence onusienne, Maleye Diop, le 3 mai à Brazzaville, lors de la présentation de sa lettre d’accréditation au ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso.

A sa sortie d’audience, Maleye Diop a indiqué avoir « réitéré l’engagement du Pnud d’accompagner le gouvernement congolais dans la mise en œuvre de son Programme national de développement (PND) » qui couvre la période 2018-2022.

Les domaines de concentration de ce programme sont: le renforcement de la gouvernance ; la réforme du système éducatif, de la formation qualifiante et professionnelle ; la diversification et la transformation de l’économie.

Le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a également assuré que son institution entend aller plus loin dans son action en République du Congo, notamment dans son programme cadre de coopération actuel qui tourne autour de deux composantes : la gouvernance et la résilience, sans oublier le développement durable. Ceci dans le but de soutenir les efforts des autorités de Brazzaville dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD). S’y ajoute ce qui sera fait dans le Programme cadre de coopération du Pnud 2020-2024.

« Nous voulons montrer que le système des Nations unies sera ensemble pour appuyer le gouvernement du Congo et le Pnud jouera sa part », a souligné Maleye Diop. « Nous allons aussi renforcer nos appuis pour accompagner le gouvernement et essayer d’identifier des initiatives innovantes qui peuvent contribuer à accélérer le développement », a-t-il poursuivi.

Le Programme cadre du Pnud, d’une durée de cinq ans et qui s’achève cette année, est décliné en plusieurs projets de 4 milliards 729 millions francs CFA dans les domaines de la gouvernance et la résilience et ceux de l’environnement et de la lutte contre la pauvreté.  Quant au Programme cadre de coopération du Pnud qui suivra, ses domaines d’appui sont alignés sur six offres et porteront principalement sur deux piliers majeurs répondant aux priorités nationales de développement déclinées par le Congo, à travers son PND 2018-2022. Il s’agit notamment du renforcement de la gouvernance, de la consolidation de la paix et de la sécurité, en lien avec les ODD 5, 16, 17 ; et de la diversification de l’économie de façon durable ainsi que la promotion de la résilience des communautés, mais aussi des institutions aux changements climatiques, en lien avec les ODD 1, 2 à 8, 13 et 17.

Par ces interventions, le Pnud va soutenir la population vulnérable, en particulier les femmes et les jeunes en vue de favoriser leur accès aux opportunités économiques viables, diversifiées et respectueuses de l’environnement, grâce, entre autres, à l’agriculture durable et à l’écotourisme. Et le budget prévisionnel sur cinq ans de ce programme dont le financement proviendra du Pnud, du gouvernement du Congo et de ses partenaires, est estimé à environ dix-sept milliards francs CFA.

Outre le nouveau représentant résident du Pnud au Congo, le chef de la diplomatie congolaise a reçu, tour à tour le même jour, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération du Bénin, Aurélien Agbénonci, et le ministre délégué en charge des Congolais de la République démocratique du Congo, Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo, qui était accompagné de l’ambassadeur, Christophe Muzungu.

Même si les deux personnalités ne se sont pas prêtées aux questions des journalistes, l’on croit savoir que leurs entretiens étaient focalisés sur le raffermissement des relations bilatérales et sur les questions d’intérêt commun.

Congo-Russie, 55 ans de relations diplomatiques

Les deux pays ont réaffirmé, le 25 mars, au siège du ministère des Affaires étrangères à Brazzaville, la nécessité de consolider leur partenariat.

A l’occasion de la commémoration du 55e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Congo et la Russie, les deux pays entendent consolider leur coopération. Avec un décalage de neuf jours, l’événement s’est célébré cette année, à Brazzaville, la capitale congolaise.

A l’occasion, l’ambassadeur de Russie, Valery Mikhaylov, et le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, ont retracé l’action commune à leur pays, devant quelques membres du gouvernement, le corps diplomatique accrédité au Congo et d’autres invités de marque. C’était aussi l’occasion pour les deux personnalités d’entrevoir des lendemains meilleurs pour l’intérêt de leurs peuples respectifs.

« La Russie a aussi intérêt à aider le Congo à se développer progressivement », a déclaré le diplomate russe, ajoutant que l’année 2019 « ouvre de nouveaux horizons de la coopération russo-congolaise », a dit le diplomate russe.

Le ministre des Affaires étrangères pense qu’« Ensemble (…), nous avons soutenu avec engagement et abnégation les luttes de libération des peuples à travers le monde », a-t-il souligné.

Jean-Claude Gakosso a, par ailleurs, apprécié la constance des liens séculaires existants entre la Russie et le Congo. « Jamais, et à aucun moment, notre relation n’a été entamée. Jamais, et à aucun moment, cette relation n’a connu de nuages et ce, malgré les vicissitudes de l’histoire », a-t-il ajouté, en référence à la perestroïska et à la glasnost, qui ont eu un retentissement spectaculaire dans plusieurs pays dont ceux d’Afrique.

Le Congo promeut la langue française

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso l’a déclaré le 20 mars à Brazzaville.

Pour ce membre du gouvernement, le Congo est engagé dans la promotion de la langue française dans les institutions et les conférences internationales. Jean Claude Gakosso a déclaré que le Congo est un espace de promotion de la culture francophone et de la diversité de son peuple.

Le ministre des Affaires étrangères a rappelé, en marge de la commémoration de la journée internationale de la francophonie, la nécessité pour les pays francophones de militer pour que le français continue à s’imposer dans les grandes réunions internationales, malgré la première place occupée par l’Anglais.

«Au Congo, le français est à la fois la langue officielle et la langue d’enseignement. Notre pays peut également s’honorer sans vanité de compter une pléiade des écrivains aux talents, à la plumes et aux styles qui, comme l’a dit Alain Mabankou, ajoutent un petit piment à la culture francophone », a indiqué Jean Claude Gakosso.

« Lors du dernier sommet de la Francophonie à Erevan en Arménie, les pays participants ont mis un accent particulier sur l’ancrage du Français dans les institutions internationales quand bien même la dérive de la mondialisation qui tue le multilinguisme gêne aujourd’hui le rayonnement du Français », a-t-il poursuivi.

Louise Mushikiwabo, dans le message rendu public lors de la célébration de cette journée, milite pour le multilinguisme à travers la promotion des langues locales et la diversité culturelle, l’affirmation des valeurs de partage et de promotion de démocratie.

Ces acquis qui restent à consolider ne doivent cependant pas occulter le paradoxe qui subsiste actuellement concernant la difficulté pour les étudiants et même les chercheurs congolais à obtenir le visa français.

Yaya Sangaré en visite au Congo

Le séjour du ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’intégration africaine à Brazzaville entre dans le cadre d’une mission d’évaluation générale de la situation des Maliens au Congo.

Yaya Sangaré, ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’intégration africaine, a eu un échange avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso.

« Je ne pouvais pas repartir sans venir remercier les autorités congolaises et, notamment, le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso. Car, c’est grâce à lui que les Maliens vivent ici en paix et en toute sécurité. Ils me l’ont déclaré et, dans l’ensemble, les rapports sont très fraternels avec la population du Congo », a-t-il déclaré.

Le ministre des Maliens de l’extérieur a profité de ce voyage au Congo pour saluer l’implication du président congolais Sassou Nguesso – il faisait allusion à son statut de président du Comité de pilotage de la crise libyenne – dans le règlement des conflits au niveau du continent.

Yaya Sangaré est aussi revenu sur la solidarité du président congolais aux côtés de son frère du Mali, Ibrahim Boubacar Kéïta, dont le pays fait face à plusieurs menaces terroristes.

Après le ministre malien, Jean-Claude Gakosso a échangé avec le coordonnateur-résident du Système des Nations unies au Congo, arrivé au terme de son mandat.

«Le ministère des Affaires étrangères est notre porte d’entrée et de sortie. J’ai pensé lui réserver la priorité de cette phase de visites d’adieux. Je n’ai pas de bilan à faire car, en tant que fonctionnaire onusien, je travaille selon un programme défini, exécuté par mon prédécesseur et par celui qui va me succéder. Le secrétaire général de l’ONU m’a affecté en Mauritanie qui sera mon nouveau poste. Je m’en vais tout en restant Congolais », a lâché le fonctionnaire onusien, Antonhy Ohemeng Boamah.

CIRGL : Jean-Claude Gakosso appelle le personnel au travail

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger s’est exprimé au cours de son séjour du 11 au 13 juillet, à Bujumbura, au Burundi.

Du 11 au 13 juillet, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger a séjourné, à Bujumbura, au Burundi. Jean-Claude Gakosso a exhorté le personnel de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), a plus de travail.

« Je suis venu vous apporter le réconfort des chefs d’Etat de notre organisation à commencer par le président Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de notre organisation », a déclaré Jean-Claude Gakosso.

Le chef de la diplomatie congolaise entend, avec le secrétaire exécutif de la CIRGL, initier une tournée auprès des chefs de l’organisation sous- régionale pour les encourager à lui apporter leur soutien financier. « Je pense que la CIRGL a touché le fond, elle ne peut que remonter. Il n’y a pas de raison de sombrer dans le pessimisme », a dit Jean Claude Gakosso.

Envoyé spécial du chef de l’Etat congolais, le ministre des Affaires étrangères et des Congolais de l’étranger a eu des entretiens avec le président Pierre Nkurunziza ainsi qu’avec son homologue burundais, Ezéchiel Nibigira. Il a souligné les potentialités de la région, avant d’inviter le personnel de la CIRGL à l’optimisme.

« Nous sommes l’une des régions les plus riches du continent, je dirai même du monde. Et ce sont les richesses du sous-sol qui permettent le développement », a-t-il signifié.

Mais, a poursuivi Jean Claude Gakosso, « il y a une richesse qui manque à la sous-région.  Cette richesse c’est la paix. La paix n’a pas de prix, elle n’a pas d’alternance. La paix est la condition sine qua non pour aller au développement ».

Profitant de son séjour dans la capitale burundaise, le ministre congolais en charge des Affaires étrangères a visité le siège de la CIRGL.

Le 21 juillet prochain, Brazzaville, abritera le 21 juillet une réunion ministérielle de la CIRGL.

 

Coopération : le Congo et la Belgique renforcent leurs relations

A travers un mémorandum d’entente visant à renforcer et consolider leurs relations de coopération et d’amitié.

Les gouvernements congolais et belge ont signé en fin de semaine à Bruxelles un mémorandum d’entente visant à renforcer et consolider leurs relations de coopération et d’amitié. La signature a eu lieu à l’occasion d’une visite de travail du chef de la diplomatie congolais en Belgique.

Le Congo et la Belgique ont signé en fin de semaine à Bruxelles, un mémorandum d’entente. « Le document a été signé à Bruxelles en Belgique lors de la visite de travail qu’a effectuée le ministre congolais des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso du 5 au 6 juillet 2018 », a indiqué le ministère congolais des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger. La source précise que l’accord permettra de renforcer et de consolider les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

Commentant la signature de l’accord, le vice-premier ministre belge, Didier Reynders, qui a paraphé les documents avec le ministre Jean-Claude Gakosso, a déclaré qu’il était « heureux d’avoir signé cet accord sur le renforcement des consultations bilatérales ».

« Ce document permettra de multiplier les contacts politiques qui permettront d’aborder un certain nombre d’autres sujets, dont les relations économiques et les investissements que les entreprises belges entendent réaliser au Congo Brazzaville », a fait ensuite remarquer le vice-premier ministre belge.

Selon lui, le mémorandum d’entente contribuera au développement et à l’élargissement des relations bilatérales, d’amitié et de coopération Brazzaville et Bruxelles.

Des consultations politiques régulières annoncées

Concernant les détails prévus par le mémorandum d’entente, des sources proches du gouvernement congolais ont indiqué que des consultations politiques régulières auront lieu entre les responsables des ministères des affaires étrangères des deux pays. Ces échanges leurs permettront d’évoquer les rapports bilatéraux, les questions internationales et toutes autres questions d’intérêt commun.

L’accord permettra également aux diplomates congolais et belge, lors de ces consultations, d’évoquer les questions d’actualité du continent africain, de l’Europe et du monde. Sur ce point, les questions concernant l’approfondissement de la coopération bilatérale et multilatérale, la gouvernance des océans et la protection de l’environnement seront notamment abordées, soulignent les sources officielles qui ajoutent que les questions de coopération internationale dans le domaine du renforcement de la paix et de la sécurité, ainsi que de la lutte contre le terrorisme, seront aussi inscrites à l’ordre du jour.

Signalons que la signature de ce mémorandum d’entente intervient environ un mois seulement après la signature des accords de coopération dans le domaine des transports le 12 juin dernier à Bruxelles.

 

Ali Bongo Ondimba reçoit Jean-Claude Gakosso

L’émissaire congolais a officiellement invité le Président du Gabon à prendre part au Sommet des chefs d’Etat sur les forêts du bassin du Congo et sur les tourbières qui se tiendra à Brazzaville le 25 avril.

Le Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a reçu en audience mercredi 11 avril, le ministre congolais (Brazzaville) des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger,  Jean-Claude Gakosso. L’émissaire du Président Denis Sassou Nguesso a officiellement invité le Président du Gabon à prendre part au Sommet des chefs d’Etat sur les forêts du bassin du Congo et sur les tourbières qui se tiendra à Brazzaville le 25 avril prochain.

Pour le ministre Gakosso, le Bassin du Congo constitue le réservoir d’une richesse inestimable pour les pays partagent cet espace, « des pays frères bénis de Dieu », au regard de la verdure, de l’hydrographie et de leur exubérance aquatique. « Nous devons donc nous battre pour préserver ce trésor », a-t-il souvent réitéré lors de ses rencontres avec les leaders de la sous-région.

A l’occasion de ce Sommet, le chef de l’Etat gabonais est invité à prononcer une allocution en sa qualité de coordonnateur du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement africain sur le changement climatique (CAHOSCC).

Occasion également d’un tour d’horizon des questions d’intérêt commun, Ali Bongo Ondimba et son hôte se sont réjouis de l’amélioration de la situation sécuritaire dans les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), actuellement sous présidence gabonaise.

Rappelons que le Président Ali Bongo Ondimba a déjà eu une visite de travail, le 17 février dernier à Brazzaville, avec son homologue du Congo Denis Sassou-N’Guesso, avec qui il a échangé sur des questions de paix et de sécurité dans la sous-région.

«En tant que président de la CEEAC, je suis venu échanger avec le Président Denis Sassou-N’Guesso sur un certain nombre de sujets susceptibles de faire progresser la sous-région dans tous les secteurs», a confié le numéro un gabonais à son arrivée à l’aéroport de Maya-Maya.

Réforme du système de Santé: l’OMS s’engage à accompagner le Congo 

La directrice régionale de cette institution onusienne pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rébecca Moeti a fait cette promesse au cours d’un entretien avec le ministre des affaires étrangères et des Congolais de l’étranger, M. Jean Claude Gakosso.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’est engagée à accompagner le Congo dans la réforme du système de santé, a déclaré, le 16 février à Brazzaville, la directrice régionale de cette institution onusienne pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rébecca Moeti.

Elle a fait cette déclaration au cours de son entretien avec le ministre des affaires étrangères et des Congolais de l’étranger, M. Jean Claude Gakosso. A cet effet, elle a souligné que ces réformes permettront d’améliorer l’accès aux soins et à la prévention des maladies dans tout le pays.

«Nous sommes prêts pour la finalisation de quelques documents clés qui vont guider aussi bien l’action du gouvernement dans la définition des priorités que la contribution des partenaires techniques et financiers qui soutiennent le secteur sanitaire», a-t-elle fait savoir, ajoutant que l’OMS est aussi prête à appuyer plusieurs volets d’amélioration du fonctionnement des hôpitaux, parmi lesquels la formation des personnels en santé public, l’amélioration du fonctionnement des districts sanitaires ainsi que quelques programmes spécifiques tels que la vaccination et la santé maternelle.

«Nous avons fait récemment une évaluation de la capacité de notre bureau pays avec l’idée d’avoir un personnel mieux adapté aux besoins prioritaires du Congo. Nous voulons avoir une équipe qui puisse appuyer le gouvernement en vue de faire face aux problèmes sanitaires», a révélé le Dr Moeti.

Au cours de cette audience, les deux personnalités ont évoqué les questions liées au développement sanitaire, à quelques problèmes de la santé au Congo, à la lutte contre les maladies transmissibles ainsi qu’au taux élevé de la mortalité maternelle.

De même, ils ont échangé sur l’évolution des nouvelles maladies comme celles non transmissibles. Sur ce, M. Gakosso a assuré la directrice régionale de l’OMS que la santé est une grande priorité du gouvernement Congolais à travers  la construction de quelques infrastructures de santé.

Jean-Claude Gakosso pour une plus grande implication de la diaspora au développement du Congo

La chute de l’interview du ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, dans les colonnes de la Semaine Africaine de ce mois de février, a sonné comme une sorte de défi lancé à l’adresse des congolais de l’étranger. Une volonté d’implication de toute la diaspora congolaise dans la bataille pour le développement du pays.

«La solidarité de la République se manifeste également à l’égard de ceux de nos compatriotes qui ont volontairement choisi une seconde patrie, mais dont le cœur continue de battre pour le Congo. Le Département des Congolais de l’Etranger, mis récemment en place par le Président de la République, a précisément vocation à faire du Ministère des Affaires étrangères la porte d’entrée pour tous ceux parmi eux qui veulent contribuer au processus de développement national ou exercer leurs droits civiques inaliénables tout en résidant à l’étranger », a déclaré le patron de la diplomatie congolaise.

Un pas notable a été donc franchi pour comprendre les attentes du gouvernement congolais envers les Congolais de l’étranger.

Désormais, il est question de maintenir cette dynamique participative et de franche collaboration entre Congolais de tous bords vivant loin des frontières nationales et le gouvernement pour développer le pays et faire face à la crise financière qui phagocyte le Congo.

Une volonté du gouvernement qui prend ici le contre-pied d’une certaine opinion qui tend à vouloir confiner le rôle de la diaspora uniquement dans le champ politique.

On rappelle que les transferts de fonds des congolais de l’étranger sont conséquemment supérieurs à l’aide au développement, relèvent certains rapports des institutions financières comme la Banque mondiale.

Même si ces fonds ne sont toujours pas budgétisés, ils représentent tout de même une manne non négligeable notamment dans le soutien de l’économie informelle.

Western-Union, Money Gram, Rya ou autres agences, chacun y va de sa préférence pour faire parvenir le précieux sésame qui, à des milliers de kilomètres, procure le sourire à des parents parfois dans le dénuement. L’objectif recherché est d’accroître le bien-être de sa famille en lui octroyant un revenu complémentaire, particulièrement dans le contexte de précarité généralisée qui prévaut au pays, précarité occasionnée par la chute des cours des matières premières, notamment le pétrole. Le but de celui qui envoie est d’aider celui qui reçoit les transferts à satisfaire ses besoins.

Les statistiques ne sont peut-être pas disponibles dans l’immédiat, pourtant à la « foulemètre », le constat est sans appel. Les différentes agences de transfert d’argent au Congo sont chaque jour prises d’assaut quasiment pour des retraits de fonds en provenance de l’étranger.

La diaspora congolaise de France a envoyé près de 2.800.000 euros dans son pays en 2016, selon l’Institut National des Statistiques et des Études Économiques (INSEE).

Estimée à près de 350 000 personnes, très majoritairement des binationaux, la diaspora congolaise de France, très influente, représente à la fois une source financière précieuse, un espace de parole et une source d’informations incontournables, tant à l’étranger qu’au Congo même. Elle contribue de manière significative à l’économie nationale, sous différentes formes : transferts financiers, transferts de savoir-faire, investissements (logements, transports…).

La diaspora congolaise de France a toujours été l’épine dorsale du pays à travers les nombreux cadres qu’elle fournit ou encore les nombreux projets qu’elle entreprend.

Il s’avère que le cordon ombilical est coupé entre les autorités congolaises et une bonne frange de sa diaspora. Peu sont les personnalités en charge des questions extérieures (Ministres ou conseillers à la présidence) de passage dans les capitales africaines ou occidentales qui ont initié des rencontres avec leurs compatriotes de l’étranger, idem pour les autorités consulaires ou diplomatiques incapables d’organiser la diaspora congolaise.

On prend souvent des cas isolés pour jeter l’anathème sur toute la communauté expatriée en occultant ses apports au pays. Cette vision de stigmatisation est contreproductive à la longue en semant les grains pour décourager les bonnes initiatives.

La diaspora congolaise si elle est organisée et soutenue peut être source de créativité et de richesses pour le pays beaucoup plus que l’aide internationale dont nous sommes tributaires tout le temps.

Les autorités de la Nouvelle République doivent corriger les erreurs du passé et rattraper le retard constaté à ce jour. Un gouvernement quel qu’il soit qui n’intègre pas la composante diaspora dans sa politique commet immanquablement une erreur.

Le principe de la création d’un Ministère des congolais de l’étranger doit se pencher sur sa faisabilité et son opérationnalité pour une meilleure marche vers le développement et pour aller plus loin ensemble.

La Chine va financer la construction d’un institut de l’aviation civile au Congo

Les documents relatifs au financement de la construction de l’Institut de l’aviation civile de l’université Denis Sassou Nguesso ont été signés par le diplomate chinois Xia Huang et le chef de la diplomatie congolaise, Jean-Claude Gakosso, le 16 décembre à Brazzaville

La Chine se mobilise une fois encore aux côtés du Congo. Samedi, 16 décembre, les deux pays ont signé un accord d’aide de l’Empire du milieu portant sur une enveloppe de 8,5 milliards de francs CFA.

Les deux parties étaient représentées respectivement par l’ambassadeur de Chine, Xia Huang, et le ministre des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso pour la signature. Selon ce dernier, ce don de la Chine est destiné à soutenir le projet de l’Institut de l’aviation civile de l’université Denis Sassou N’Guesso et d’autres projets qui seront déterminés par les deux gouvernements, chinois et congolais. I

Il a indiqué que pour ce faire, la Banque de développement de Chine et la Caisse congolaise d’amortissement ouvriront un compte d’assistance. Ainsi, dès que déterminés, les projets en question ne souffriront d’aucun problème de financement. Concernant l’enveloppe, Jean-Claude Gakosso a parlé d’un  »appui important » apporté à l’université de Kintélé.

Ce don et d’autres, qui pourront suivre, permettront à l’université Denis Sassou N’Guesso de « s’affirmer davantage comme un espace panafricain dédié à la science et à la technologie », a souligné Bruno Jean Richard Itoua, le ministre congolais de l’enseignement supérieur. « L’excellence de la coopération entre la Chine et le Congo se confirme chaque jour davantage », a-t-il conclu.

Du côté de la Chine, Xia Huang, l’ambassadeur chinois a réitéré l’engagement de son pays à renforcer la coopération sino-congolaise. Selon lui, les actions entreprises par son pays au Congo, « illustrent la disponibilité du gouvernement chinois de traduire en actes concrets tous les engagements qu’il a pris pour faire avancer les relations d’amitié et de coopération ». La Chine est plus que déterminée « à accompagner le Congo afin de relever les défis » qui s’y présentent, a ajouté le chef de la représentation chinoise au Congo.

Optimiste jusqu’au bout

Les responsables gouvernementaux à l’occasion de la signature de cet accord avec la Chine ne se sont pas empêchés de revenir sur la situation de crise que traverse le pays, avec optimisme. « Croyez-moi, nous allons résister à la tempête actuelle », a lancé le ministre des affaires étrangères. « Nous allons affronter les défis, et cela, qu’il s’agisse des discussions avec le Fonds monétaire international ou d’autres situations », insistera-t-il sous les yeux de ses homologues de l’enseignement supérieur et de l’aménagement du territoire et des grands travaux, Jean Jacques Bouya.