Congo : l’UE octroie plus de 131 millions FCFA à la Croix-Rouge

Cette enveloppe est destinée aux sinistrés des inondations de Brazzaville, de Pointe-Noire et des Plateaux.

 

La Croix-Rouge congolaise reçoit une somme de plus de 131 millions FCFA (200 000 euros). Cette enveloppe est de l’Union européenne (UE) et s’inscrit dans le cadre du projet d’assistance aux victimes des inondations de Brazzaville, de Pointe-Noire et des Plateaux.

Le secrétaire général national de la Croix-Rouge congolaise, Gabriel Goma Mahinga a reçu en audience l’ambassadeur de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo.  C’est au cours de cette audience que le diplomate a annoncé le soutien de son organisme à la Croix-Rouge.

« Je voudrais vraiment rendre hommage à la Croix-Rouge qui est toujours en première ligne dans son travail d’apporter de l’aide aux personnes dans le besoin, malheureusement cette année, nous avons une catastrophe humanitaire au Congo provoquée par une inondation et une crue tout à fait exceptionnelle. Et donc, on a pu voir les équipes de la Croix-Rouge se mobiliser très rapidement et pouvoir faire un recensement des besoins. Un appel à l’aide des différents partenaires a été lancé et l’UE a répondu favorablement », a déclaré son ambassadeur au Congo, au sortir de l’audience.

Pour le secrétaire général national de la Croix-Rouge congolaise, Gabriel Goma Mahinga, « Sur environ 300 000 personnes sinistrées, la Croix-Rouge a ciblé assister 16 000, soit environ 3 200 ménages qui vont recevoir de l’aide de la part de la Croix-Rouge congolaise. Ces personnes ont été ciblées dans la ville de Brazzaville, notamment dans les arrondissements 9 Djiri, 7 Mfilou, 8 Madibou; dans trois de Pointe-Noire et dans les Plateaux, dans le district de Mpouya, soit un total de 3 200 ménages qui seront assistés »

Dans sa mission d’assistance aux victimes des inondations, la Croix-Rouge congolaise entend mener ses activités dans trois secteurs. Notamment le Wash qui signifie la promotion en eau, hygiène et assainissement, la santé dans le cadre de la surveillance épidémiologique à base communautaire et la promotion des normes d’hygiène et assainissement. Il y a également l’engagement communautaire, la collecte des feed-back communautaires, suivis du traitement des données qui, en définitive, permettra de réajuster les messages et aussi les activités que la Croix-Rouge aura à planifier

 

Congo : Ma Fulin fait ses adieux à Denis Sassou Nguesso

C’était en faveur d’une audience que le chef de l’Etat a accordé à l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Congo.

 

Denis Sassou N’Guesso, a échangé, le 7 août, au Palais présidentiel avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine, Ma Fulin. Le diplomate chinois était faire ses adieux après avoir passé cinq ans au Congo.

A l’issue de l’audience, l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, a souligné devant la presse l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

« La Chine et le Congo ne cessent de consolider leurs relations d’amitié et de coopération globale. Les progrès enregistrés par la coopération entre les deux pays sont encourageants. Durant mon mandat, j’ai bénéficié de la confiance du président de la République Denis Sassou N’Guesso. Je saisis l’occasion pour présenter ma gratitude au président de la République », a déclaré le diplomate chinois.

Rappelons que pendant les cinq ans passés au Congo, Ma Fulin qui représentait son pays la Chine au Congo, a participé à la réalisé de nombreux projets, entre autres, les constructions du Palais du parlement, des deux tours jumelles de Mpila.

Congo : vers la construction d’un port de pêche

Le sujet était au centre d’un entretien entre ministre de l’Economie fluviale et des Voies navigables, Guy Georges Mbacka et l’ambassadeur de Malte pour les deux Congo, Henri Nsika.

 

La construction d’un pont de pêche a été envisagé lors d’un échange entre Guy Georges Mbacka et Henri Nsika. Le ministre de l’Economie fluviale et des Voies navigables a reçu en audience l’ambassadeur de Malte pour les deux Congo, ce lundi 21 novembre 2022.

Les deux personnalités ont échangé sur plusieurs points, notamment le renforcement bilatéral entre les deux pays. Aussi, le choix du site qui devra abriter le port de pêche le long du réseau fluvial Congo-Oubangui-Alima.

« Lors de mon entretien avec le ministre chargé de l’Economie fluviale, nous avons discuté du renforcement bilatéral entre le Congo et la fédération de l’ordre de Malte. Il a également été essentiellement question d’échanger sur ce qu’il y a à faire en ce qui concerne le champ d’action dans les fleuves, c’est-à-dire le fleuve Congo- Oubangui-Alima. Il est question que nous trouvions le plus vite que possible où placer le port de pêche », a indiqué Henri Nsika.

 « Les investisseurs attendent le choix relatif à l’emplacement dudit port de pêche, ceux chargés des études de faisabilité également attendent cela. Après s’être décidé, nous comptons aller au ministère de la Pêche pour peaufiner le tout avec eux », a-t-il ajouté.

Pour rappel, l’Ordre de Malte et le Congo entretiennent des relations diplomatiques depuis mai 1994.

Congo : Denis Sassou Nguesso reçoit en audience Daniel Ona Ondo

Les deux personnalités ont aussi abordé le sujet sur le projet de fusion entre la Cemac, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac).

 

Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), Daniel Ona Ondo, a été par le président Denis Sassou Nguesso, mercredi 26 octobre 2022, à Brazzaville. L’entretien entre les deux personnalités portait sur l’intégration sous-régionale.

Au sortir de cet entretien, le président de la Commission de la Cemac a expliqué le motif de sa visite en terre congolaise.

« Le président de la République, Son Excellence Denis Sassou Nguesso, a demandé à me voir en tant que président de la commission de la Cemac pour s’enquérir de la marche de la communauté. Cela prouve de l’intérêt que le Chef de l’Etat porte à l’intégration régionale. Je me suis efforcé de lui présenter les difficultés de notre mission, les avantages et les inconvénients. J’ai eu à recueillir ses précieux conseils », a déclaré Daniel Ona Ondo.

Les deux personnalités ont aussi abordé le sujet sur le projet de fusion entre la Cemac, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) et la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL).

Il en ressort que le dossier est en cours d’examen. C’est du moins ce qu’a laissé entendre Daniel Ona Ondo.

« Le dossier est suivi par le président Paul Biya et le ministre camerounais de l’Economie, du Plan et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey. Actuellement, les réunions se poursuivent », a-t-il déclaré.

Congo : Denis Sassou Nguesso reçoit en audience Ramtane Lamamra

Le président de a République congolaise a eu un échange avec le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

 

Le chef de la diplomatie algérienne a effectué une visite de travail de deux jours en République du Congo. Ramtane Lamamra a été reçu en audience par Denis Sassou Nguesso. Il était porteur d’un message cordial d’amitié de la part de son frère le président de la République Abdelmadjid Tebboune. C’est du moins ce qu’a précisé le diplomate.

« Les discussions ont permis de mettre en exergue la détermination qui anime les deux chefs d’Etat d’insuffler une nouvelle dynamique aux liens de fraternité, de coopération et de solidarité qui unissent les deux pays, et leur volonté commune d’œuvrer dans le prolongement de leur engagement panafricaniste en faveur des causes justes et de l’unité du continent », souligne Ramtane Lamamra.

L’audience a été l’occasion d’aborder la situation qui prévaut en Libye. Le ministre a informé le président Sassou Nguessou, qui assure la présidence du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye, des principales conclusions de la réunion ministérielle des pays voisins de la Libye tenue récemment à Alger et des perspectives d’une action conjointe des deux pays pour faire aboutir le processus de sortie de crise et de réconciliation nationale.

Les deux personnalités ont également abordées les questions de paix et de sécurité en Afrique, en particulier la situation prévalant dans l’espace sahélo-saharien.

Au cours de son séjour à Brazzaville, le ministre a eu également une séance de travail avec son homologue congolais Jean-Claude Gakosso.

Conférence internationale de Brazzaville : Denis Sassou N’Guesso invite Paul Biya

Le président congolais a convie son homologue camerounais à la conférence internationale de Brazzaville qui se tiendra le 24 octobre 2020.

Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères a été samedi 12 octobre par le président Paul Biya au Palais de l’Unité à Yaoundé. Il était porteur du carton d’invitation du président Paul Biya à la Conférence internationale de Brazzaville qui sera organisée le 24 octobre 2020.

Le président Paul Biya a confirmé cette information dans un tweet : « J’ai reçu ce jour en audience, le Ministre des Affaires étrangères du Congo, Jean-Claude Gakosso, porteur d’une invitation du Président Denis Sassou Nguesso, à prendre part à la conférence internationale organisée à Brazzaville, le 24 octobre 2020 ».

Face à la presse, l’envoyé spécial de Sassou Nguesso a indiqué que cette conférence internationale permettra de rappeler le rôle important que l’Afrique en général, l’Afrique francophone et la sous-région en particulier, a joué dans l’édification d’un monde libre et de paix. Un rappel nécessaire « au moment où l’on assiste ici et là, à la résurgence des idéologies rétrogrades, telles que le racisme et la xénophobie ».

L’hôte de Paul Biya n’a pas manqué de rappeler que « Lorsque la puissance tutélaire qui était la France a été vaincue par les nazis, elle a en quelque sorte réfugié son honneur en Afrique-Équatoriale française. Brazzaville est devenue la capitale de la France libre. Et c’est de Brazzaville que des légions entières de Congolais, Camerounais, Centrafricains, Tchadien, etc. vont partir avec le général de Gaulle, le général Leclerc et d’autres généraux pour prendre part aux grandes batailles de la Deuxième Guerre mondiale ».

Pour le plénipotentiaire brazzavillois, la riposte de ces Africains qui ont pris faits et causes pour la France prend le contrepied de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy. « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire », déclarait-il le 26 juillet 2007 à Dakar au Sénégal. « Lorsque quelques-uns prétendent que l’Afrique n’est pas assez entrée dans l’histoire, ça nous fait rigoler, parce que l’Afrique est d’abord le berceau de l’humanité, l’Afrique est quelque part même la genèse de la civilisation à travers notamment l’Égypte des Pharaons. L’Afrique a pris sa part dans l’histoire du monde », réplique Jean-Claude Gakosso.

Abdelmadjid Tebboune reçoit Jean-Claude Gakosso en audience

Le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, a reçu à Alger, le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

L’audience s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et le ministre-conseiller à la Communication, porte-parole officiel de la Présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd. Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience, Gakosso a indiqué que l’entretien a porté sur le dossier libyen. « J’ai été reçu en audience par le Président Tebboune lors de laquelle le dossier libyen a été largement abordé », a-t-il déclaré, rappelant que « l’Afrique s’est engagée, à l’occasion de la Conférence de Berlin sur la Libye (janvier dernier), à organiser une grande conférence de réconciliation inter-libyenne inclusive ».

« Nous sommes en train de travailler sur cette conférence et une réunion va se tenir à Brazzaville (République du Congo), qui regroupera les pays membres du groupe de contact, en l’occurrence l’Algérie, qui est un pays de grande influence, l’Egypte, un pays voisin de la Libye, mais aussi l’Afrique du Sud, qui préside l’Union africaine depuis le mois de février dernier, le Tchad, pays voisin qui subit de plein fouet les conséquences néfastes de la crise libyenne et le Congo Brazzaville, à travers son président Denis Sassou-Nguesso, qui est à la tête du Comité de Haut niveau sur la Libye », a-t-il conclu.

Congo : Sassou N’Guesso reçoit Victor Manuel Rita de Fonseca Lima

Le président de la République du Congo a reçu en audience le 26 juillet dernier, le conseiller diplomatique du président angolais, Victor Manuel Rita de Fonseca Lima.

«En dehors des questions de coopération bilatérale entre nos deux pays, nous avons abordé, avec le président de la République du Congo, de la création à Kinshasa d’un mécanisme traitant les questions liées à la sécurité et la stabilité dans la Région des Grands Lacs », a déclaré l’émissaire du président angolais.

Victor Manuel Rita de Fonseca Lima a indiqué qu’une réunion s’est déjà tenue à Luanda, où la question sur la création dudit mécanisme a été évoquée. Elle visait essentiellement à traiter les questions de la sécurité en République démocratique du Congo, au Rwanda et en Ouganda. Tous les pays frontaliers sont donc préoccupés par les questions de paix.

Education : l’Italie entend apporter son soutien au Congo

C’est ce qui explique la rencontre entre l’ambassadeur italien à Brazzaville, Stefano De Leo et le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

Vendredi 05 avril, Collinet Makosso et Stefano De Leo ont eu un échange où le diplomate italien, a réaffirmé l’engagement de son pays d’accompagner les autorités congolaises dans le secteur éducatif

L’entretien entre les deux personnalités a, en effet, tourné autour des domaines clés de la mission du diplomate italien en République du Congo. Il s’est agi au cours de cette rencontre pour les deux personnalités de parler du renforcement des capacités avec un accent particulier sur l’éducation de base.

« Pour l’Italie, l’éducation est un moyen très important. Nous avons partagé notre vision avec Monsieur le ministre de continuer à travailler, d’avoir la capacité d’offrir l’éducation non seulement à l’élite congolaise mais aussi à l’éducation de base avec tous les moyens que l’Italie peut mettre en place », a expliqué Stefano De Leo à sa sortie d’audience.

« Nous avons aussi parlé de la culture de la langue italienne. Dans ce domaine, j’ai pris mon engagement de collaborer avec le ministre et son cabinet pour soutenir des initiatives prioritaires en cours, favorables aux nouvelles générations. Nous avons décidé de nous rencontrer très bientôt pour définir ces initiatives ensemble. Je suis très content parce que Monsieur le ministre m’a donné beaucoup d’idées et une particulière indication pour ma mission que nous devons utiliser pour le futur du pays et les générations qui dirigeront le pays », a conclu le diplomate.

Affaire Okombi Salissa : le détenu évoque un complot

Cet opposant congolais a été arrêté il y a deux ans pour détention illégale des armes et munitions de guerre.

Devant la cour criminelle mercredi 27 février où il est jugé, Okombi Salissa n’a pas souhaité répondre aux questions même les plus simples par oui ou non. Il a longuement expliqué et argumenté poussant le président de la cour à l’interrompre de temps en temps, notamment quand il a affirmé : « si je n’avais pas pris part à l’élection présidentielle, je ne serais pas ici. ». Pour ce candidat malheureux à la présidentielle de 2016, c’est un complot monté par un système auquel il a appartenu, lui qui a été ministre de façon ininterrompue entre 1997 et 2012.

L’ancien ministre passé à l’opposition continue de nier avoir possédé des armes et des munitions, présentées par un avocat de la partie civile comme « un véritable arsenal de guerre ».

Alors la cour criminelle, ces armes ont été saisies au terme d’une perquisition menée en 2016 au domicile de l’épouse d’André Okombi Salissa mais habitée par un défunt frère de ce dernier.

« L’expertise de l’armée a démontré que ces armes lui appartiennent. Donc elles ne peuvent pas à la fois appartenir à l’armée et à moi. Je fais partie du système et je sais comment on fait porter les armes aux gens pour les condamner ensuite », a affirmé l’accusé Okombi Salissa.

La cour a donné mission au parquet général de trouver un expert armurier à l’audience de ce jeudi 28 février, pour déterminer la qualité de ces armes présentées sous scellés et à quoi elles pouvaient servir.

André Okombi Salissa est jugé depuis mi-janvier principalement pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

Affaire Chacona : l’Etat a ses avocats

Ils se sont constitués jeudi 6 décembre en pleine audience et ont obtenu le report du procès au 20 décembre pour prendre connaissance du dossier.

L’Etat congolais, cité à comparaître comme civilement responsable au procès des treize jeunes morts dans le commissariat de Chacona en juillet dernier, a désormais ses avocats. Ils se sont constitués jeudi 6 décembre en pleine audience et ont obtenu le report du procès au 20 décembre pour prendre connaissance du dossier. Une démarche boudée par les avocats de la partie civile et leurs clients qui veulent voir six policiers inculpés dans cette affaire être jugés au plus vite. Compte rendu de l’audience.

« On a comme l’impression que ces juges et ces avocats (de l’Etat) cherchent à nous vider nos poches. Combien de fois allons-nous payer le transport pour venir suivre les audiences d’un procès qui va de report en report », a dit un peu désemparé un parent de victime au sortir de la salle d’audience.

Peu avant, il a suivi dans la salle d’audience archicomble comment deux avocats se sont constitués pour défendre l’Etat. Ces avocats de l’Etat ont demandé et obtenu le report de l’affaire au 20 décembre ; question de leur permettre de prendre connaissance du dossier.

Il s’agit d’une démarche dilatoire parce que l’affaire des treize jeunes retrouvés morts au commissariat de Chacona n’échappe pas du tout à l’Etat, selon Me Steve Bagne de la partie civile. « L’Etat a l’entier dossier. Ils vont de report en report, c’est une façon de retarder la procédure. C’est du dilatoire. Mais, nous savons que, quelle que soit la durée de la nuit le soleil apparaîtra », a dit Me Bagne.

De leur côté les avocats de la défense ont sollicité une fois de plus la mise en liberté provisoire de leurs clients accusés notamment d’homicide involontaire et non-assistance à personne en danger. Mais, ils n’ont pas obtenu gain de cause.

La mort des 13 jeunes au commissariat de Chacona : l’Etat déclaré « civilement responsable »

L’affaire a été mise en délibéré pour reprendre le 22 novembre par la poursuite de l’instruction et éventuellement les réquisitions et plaidoiries.

C’est la déception au sein des parents des victimes, à la clôture de l’audience, ce 08 novembre 2018. Ils trouvent que le jugement risque de mettre long. La justice a déclaré l’Etat congolais « civilement responsable » dans l’affaire de ces treize jeunes morts dans des conditions mystérieuses dans la nuit du 22 au 23 juillet dans le commissariat de Chacona, dans le sixième arrondissement de Brazzaville.

Pour les avocats des parents, la décision du juge est une première victoire. « Nous avions demandé la mise en cause de l’Etat en qualité de civilement responsable et le tribunal a rendu un jugement avant dire droit et a mis en cause l’Etat en qualité de civilement responsable. En tant qu’avocats de la partie civile nous sommes ravis de cette décision parce que l’Etat devrait à tout prix répondre (…) », a déclaré Me Steve Hermann Bagne Botongo, avocat de la partie civile.

Notons que la troisième chambre correctionnelle de la cour d’appel, met en cause six policiers

« Comme des militaires sur un champ de bataille, nous sommes prêts et capables de plaider ce dossier pour savoir ce qui est réellement arrivé aux treize jeunes qui ont trouvé la mort dans le commissariat de Chacona dans la nuit du 22 au 23 juillet dernier », a indiqué Me Bagne Botongo.

Vers le renforcement des relations bilatérales entre le Congo et le Nigéria

Le vœu a été émis au cours d’un échange entre l’ambassadrice du Nigéria au Congo, Mme Déborah-S-Iliya et le Président du Sénat, M. Pierre Ngolo. La visite de l’ambassadrice est une prise de contact après la présentation des lettres de créances au président Denis Sassou-N’Guesso.

Le Président du Sénat, M. Pierre Ngolo, s’est entretenu le 18 février à Brazzaville, avec l’ambassadrice du Nigéria au Congo, Mme Déborah-S-Iliya, sur les questions de la coopération bilatérale entre les deux pays.

A l’issue de cette audience, la diplomate nigériane a fait savoir que son pays pense aussi renforcer avec le Congo des relations dans tous les domaines, surtout dans le secteur économique.

A cette occasion, Mme Déborah-S-Iliya a annoncé que son pays compte renforcer les relations avec le Congo dans les domaines qui pourront produire des emplois pour les jeunes.

«Comme je suis sur place, je pense que nous pouvons aussi coopérer dans d’autres domaines. Nous ferons tout pour y arriver», a-t-elle dit.

Cette visite est une prise de contact après la présentation des lettres de créances au président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso.