Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit le nouvel ambassadeur de Russie

Ilias Iskandarov, a remis ses lettres de créance ce lundi 22 avril 2024, au président de la République.

 

Denis Sassou N’Guesso, a reçu en audience, ce 22 avril à Brazzaville, le nouvel ambassadeur de la Fédération de Russie, Ilias Iskandarov. Le diplomate est allé remettre ses lettres de créance au chef de l’Etat congolais.

Selon adiac-congo.com, le nouveau diplomate russe a mentionné dans un livre d’or le message dont voici la teneur : « Je souhaite le bien-être et la prospérité au peuple de la République du Congo, sous la gestion du président Denis Sassou N’Guesso ».

Qui est Ilias Iskandarov ?

Né en 1965, Ilias Iskandarov a fait ses études à l’Institut des relations internationales auprès du ministère des Affaires étrangères de l’URSS en 1991. Après, il embrasse la carrière diplomatique.

Il a servi tour à tour dans les ambassades de la Fédération de Russie en République arabe syrienne (1991-1996) et en Israël (1999-2003). De 2006 à 2011, il a exercé en qualité de ministre-conseiller de l’ambassade de la Fédération de Russie en République tunisienne.

En 2020, il est nommé ambassadeur de la Fédération de Russie en République gabonaise, jusqu’en 2024. Ce polyglotte quitte le Gabon pour la République du Congo.

Congo : Denis Sassou N’Guesso attendu au centre agro-pastorale Koundzoulou

Le chef de l’Etat se rendra dans ce centre jeudi 18 avril, afin de toucher du doigt les activités effectuées sur place.

 

Les membres du centre agropastoral de Koundzoulou ont tenu une réunion lundi 15 avril à Kintélé, dans le département du Pool. La rencontre s’inscrivait dans le cadre du Comité de suivi et évaluation du projet agropastoral de Koundzoulou. Les participants à cette rencontre ont un bilan des activités actuelles du centre mais également sur la visite prochaine du Chef de l’Etat.

Pendant sa visite, le président de la République Dénis Sassou N’Guesso, la situation actuelle de Koundzoulou lui sera présentée. « A Koundzoulou, nous avons 98.000 hectares ; plus de 6.000 hectares labourés, 1.833 hectares exploités ; plus de 750 hectares récoltés et ceux en cours de récolte. Actuellement la farine de manioc  « foufou »  de Koundzoulou est très présente dans les marchés de Brazzaville et d’autres villes. Nous produisons actuellement du riz, du soja, de l’arachide, du maïs. Nous avons également à Koundzoulou l’élevage des cabris, des moutons et les bovins », a déclaré Voltaire-Brice Obami Etou, représentant de l’église Kimbanguiste en République du Congo.

Cette visite du chef de l’Etat sera une occasion de ressortir les manquements dudit centre. « Nous avons encore des difficultés, comme l’état de la route. Nous avons un problème de carburant pour les tracteurs. Il manque encore d’écoles et de structures sanitaires pour faire de Koundzoulou un grand centre.  Nous avons aussi besoin de financement additionnel pour augmenter la productivité », a rappelé le vice-président du Comité de suivi et d’évaluation du centre agro-pastorale de Koundzoulou.

Lancé en juin 2022 par l’autorité spirituelle de l’église Kimbanguiste, Simon Kimbangu Kiangani, le centre agro-pastorale de Koundzoulou, est né d’un projet agricole datant du plan quinquennal en 1982.

Congo : Denis Sassou N’Guesso en visite en Azerbaïdjan

Le Président de la République a quitté Brazzaville lundi 1er avril 2024 pour une visite officielle à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan.

 

Denis Sassou N’Guesso s’est rendu à Bakou lundi 1er avril sous invitation de son homologue Ilham Aliyev. « À l’invitation de son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, le Président de la République quitte Brazzaville ce lundi 1er avril 2024 pour une visite officielle à Bakou la capitale », a annoncé la Présidence congolaise dans la matinée du 1er avril.

Si la présidence a annoncé de départ du chef de l’Etat à Azerbaïdjan, l’institution n’a pas donné plus de détails. Notons que la dernière sortie de Denis Sassou N’Guesso hors de son pays date de mi-février 2024.

Congo : compte rendu du conseil des ministre du 20 mars 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce Mercredi 20 Mars 2024 au Palais du Peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

 

Douze (12) affaires étaient inscrites à son ordre du jour, soit :

  • Un (1) projet de loi au titre du Ministère des hydrocarbures ;
  • Quatre (4) projets de décret au titre du Ministère de la fonction publique,
    du travail et de la sécurité sociale ;
  • Quatre (4) projets de décret au titre du Ministère de la construction, de
    l’urbanisme et de l’habitat ;
  • Un (1) projet de décret au titre du Ministère de l’énergie et de
    l’hydraulique ;
  • Un (1) projet de décret au titre du Ministère du budget, des comptes
    publics et du portefeuille public ;
  • Des nominations au titre du Ministère des petites et moyennes entreprises
    et de l’artisanat.

I/- Ministère des hydrocarbures.

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard ITOUA, Ministre des hydrocarbures, a soumis à l’examen des Membres du Conseil des Ministres un projet de loi portant approbation du contrat de partage de production TILAPIA II entre la République du Congo d’une part, la société nationale des pétroles du Congo et la société Olive Energy E&P et la société DMT Overhood, d’autre part.

Situé à environ 50 km de Pointe-Noire, le permis Tilapia à la majeure partie de sa surface en mer. Accordé en 2005 pour 10 ans, ce permis a été prorogé pour une durée de 5 ans en 2015. La SONAREP a été chargée d’assurer le maintien de la production depuis juillet 2020 à mars 2023, date de l’attribution du permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux, dit « Tilapia », pour une durée de 20 ans à un groupe contracteur constitué de : la société nationale de pétrole du Congo (titulaire avec 15%) ; OLIVE Energy E&P (opérateur avec 60%) et DWT Overhood (associé avec 25%).

Le 23 novembre 2023, un contrat de partage de production dénommé Tilapia II a été signé par ces mêmes parties avec la République du Congo.

Ce permis est exploité en vue de consolider la production des puits existants, de lancer une campagne de développement de 11 puits et construire un pipeline de 13 kms entre Tilapia et le champ de Pointe indienne et ce en vue d’acheminer le brut vers la CORAF. Le coût total d’investissement du projet de développement de Tilapia II est estimé à 173,5 millions de dollars.

Le Ministre ITOUA a précisé aux Membres du Conseil des ministres les paramètres économiques et fiscaux du contrat de partage de production.

Outre le bonus de signature, le contracteur s’engage à réaliser des projets sociaux orientés vers l’éducation, la santé, le forage de puits d’eau, les travaux d’assainissement et l’accompagnement de jeunes congolais à créer leurs propres entreprises créatrices d’emplois, et ce à hauteur de 200.000 dollars par an.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi portant approbation du contrat de partage de production TILAPIA II entre la République du Congo d’une part, la société nationale des pétroles du Congo et la société OLIVE Energy E&P et la société DMT Overhood, d’autre part.

Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

II/- Ministère de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale.

Invité à son tour par le Président de la République à prendre la parole, M. Firmin AYESSA, Ministre d’Etat, Ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, avant de présenter les affaires inscrites à l’ordre du jour au titre de son département, a informé le Conseil des Ministres du fait que les membres du Conseil d’administration de la Caisse d’assurance maladie universelle (CAMU) ont désormais été désignés par les organes et administrations compétents pour ce faire. Ainsi, les autres organes dirigeants (directeur général en particulier) seront désignés sous peu par le Conseil des Ministres, afin de rendre la CAMU totalement opérationnelle.

Entrant dans la présentation des affaires soumises à l’examen du Conseil, le Ministre d’Etat AYESSA, les organes a présenté quatre (4) projets de texte. Le premier d’entre eux est un projet de décret fixant les modalités de reversement des cotisations sociales à la caisse d’assurance maladie universelle (CAMU).

Pris en application de l’article 5 de la loi n°19-2023 du 17 mai 2023 portant création de la caisse d’assurance maladie universelle, le texte fixe des dispositions concernant les reversements des cotisations des employeurs, des employés, des étudiants, des personnes vulnérables, des travailleurs indépendants et des professions libérales. Le projet subordonne le versement des cotisations à une déclaration nominative des cotisations 10 jours avant leur exigibilité.

Les reversements de cotisations à la Caisse d’assurance maladie universelle se font par virement bancaire automatique, par chèque ou par transfert électronique, sous peine d’une pénalité de 3% du montant dû en cas de retard.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités de reversement des cotisations sociales à la caisse d’assurance maladie universelle (CAMU).

Le deuxième texte présenté est un projet de décret fixant les modalités d’affiliation et d’immatriculation des assurés sociaux au régime d’assurance maladie universelle. Pris en application de l’article 9 de la loi n°37-2014 du 27 juin 2014 instituant le régime d’assurance maladie universelle telle que modifiée et complétée par la loi n°12-2023 du 10 mai 2023, le projet fait obligation à toute personne physique de nationalité congolaise et résidant au Congo de s’affilier au régime d’assurance maladie universelle et à tout employeur d’immatriculer son entreprise ou son établissement à la même caisse. Il permet aussi aux étrangers résidant régulièrement au Congo la possibilité d’adhérer à ce régime.

Cette affiliation donne droit à chaque assuré de bénéficier d’un numéro matricule et d’une carte d’adhérent. Le changement dans la situation juridique ou la perte de la carte d’assuré doivent être notifiés et signalés à la caisse dans des délais prévus par le décret.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités d’affiliation et d’immatriculation des assurés sociaux au régime d’assurance maladie universelle.

Poursuivant son propos, le Ministre d’Etat AYESSA a soumis aux membres du Conseil un projet de décret fixant les taux et montants de cotisation pour chaque catégorie d’assurés au régime d’assurance maladie universelle. Les catégories visées sont notamment : les employeurs publics et privés (4,55% de la masse salariale brut) ; les employé publics et privés (2,27% du salaire brut) ; les titulaires de pension (2,27% des pensions vieillesse et/ou d’invalidité) ; les étudiants (forfait annuel de 11.764 frs CFA) ; personnes vulnérables (forfait annuel de 3.529 frs CFA).

Je renvoie les compatriotes désireux de voir à quel niveau se situe le taux de cotisation applicable selon leur catégorie d’assuré à la lecture du décret à la publication du texte au journal officiel ou à se rapprocher le moment venu des services de la CAMU.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les taux et montants de cotisation pour chaque catégorie d’assurés au régime d’assurance maladie universelle.

Enfin, le Ministre d’Etat AYE5SA a présenté un projet de décret fixant les conditions d’ouverture, de maintien, de liquidation, de suspension et de fermeture du droit aux prestations.

Pris en application de l’article 38 de la loi n°37-2014 du 27 juin 2014 instituant le régime d’assurance maladie universelle telle que modifiée et complétée par la loi n°12-2023 du 10 mai 2023, le projet de décret détermine les conditions d’ouverture, de maintien, de liquidation, de suspension et de fermeture du droit aux prestations pour l’assuré social. A cet égard, deux conditions sont nécessaires : l’affiliation au régime ; la régularité de paiement des cotisations sociales.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les conditions d’ouverture, de maintien, de liquidation, de suspension et de fermeture du droit aux prestations.

III/- Ministère de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat.

Invité par le Chef de l’Etat à prendre la parole, M. Josué Rodrigue NGOUONIMBA, Ministre de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat, a soumis à la sagacité des membres du conseil quatre projets de décret. Le premier texte est un projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement du guichet unique informatisé sur les actes d’autorisation de construire et de démolir.

Le code de l’urbanisme issu de la loi n°6-2019 du 5 mars 2019 prévoit des innovations majeures ainsi que des solutions aux dysfonctionnements dans les secteurs de la gestion urbaine, de la construction, de l’urbanisme et de l’habitat, avec pour objectif incident de lutter contre les constructions anarchiques et non conformes.

Parmi les innovations, il convient de relever la création d’un guichet unique informatisé. Le plan national de développement (PND 2022-2026) a érigé la promotion immobilière comme un de ses piliers. Ainsi, l’amélioration du climat des affaires passe notamment par la résolution de la problématique de l’octroi rapide, simplifié et transparent du permis de construire. Cette nécessité exige la mise en place d’un guichet unique réunissant sur un même site tous les acteurs intervenant dans le traitement du permis de construire. Ce guichet sera la seule interface pour les usagers qui sollicitent une autorisation de construire.

Le guichet permettra notamment : la délivrance rapide des autorisations et permis de construire ; la garantie de la transparence dans la perception des menues recettes ; la sécurisation et l’assurance que les recettes perçues arriveront au trésor public ; la participation au processus de décentralisation transférant la compétence étatique du droit de l’urbanisme vers les communes.

Poursuivant son propos, le Ministre NGOUONIMBA a soumis à l’examen des membres du Conseil trois autres projets de décret.

Le premier texte détermine le contenu du dossier technique de la demande de permis de construire, ainsi que les procédures d’instruction pour chaque catégorie ; les deux autres textes déterminent tour à tour la procédure d’obtention du certificat de conformité et le permis de démolir un bâtiment.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté successivement les projets de décret portant, pour le premier, attributions, organisation et fonctionnement du guichet unique informatisé sur les actes d’autorisation de construire et de démolir ; déterminant, pour le deuxième, le troisième et le quatrième texte, le contenu du dossier technique de demande de permis de construire ainsi que les procédures d’instruction pour chaque catégorie ; la procédure d’obtention du certificat de conformité en matière de construction et la procédure d’obtention du permis de démolir un bâtiment.

IV/- Ministère de l’énergie et de l’hydraulique.

Prenant la parole après y avoir été invité par le Président de la République, M. Bruno Jean Richard ITOUA, Ministre des hydrocarbures a soumis à l’examen du Conseil, en lieu et place de M. Emile OUOSSO, Ministre de l’énergie et de l’hydraulique en mission, un projet de décret portant approbation de la convention de concession pour l’exploitation de la centrale hydroélectrique de Liouesso de la mission de service public de production, de transport, de distribution et de commercialisation de l’énergie électrique et de son avenant.

La loi n°14-2OO3 du 10 avril 2003, qui régit depuis lors le secteur de l’électricité et prévoit sa libéralisation, érige la délégation du service public de l’électricité en principe de gestion. Ainsi, l’Etat peut confier à une ou plusieurs personnes de droit public ou privé de droit congolais, la gestion du service public de l’électricité.

Entre 2018 et 2020, le gouvernement a assuré l’élaboration et le suivi des processus de mise en concession des centrales hydroélectriques de notre pays. C’est sur ces fondements que la centrale hydroélectrique de Liouesso a été mise en concession au profit de la société ENER6AZ le 21 mai 2022.

Aux termes de la convention de concession assortie d’un cahier des charges, les droits et obligations qui s’imposent au concessionnaire à l’égard de l’Etat comprennent notamment : le financement privé des investissements nécessaires au service public de l’électricité, la construction et l’extension des ouvrages ou équipements, leur entretien, leur maintenance et leur exploitation.

La convention de concession étant un acte juridique élaboré, discuté et signé par les parties sur la foi de leur libre consentement, il est apparu nécessaire aux pouvoirs publics de l’appuyer par un décret d’approbation pris en Conseil des Ministres, conformément aux dispositions de l’article 10 du décret 2017-247 du 17 juillet 2017 fixant les modalités de délégation de gestion de service public de l’électricité.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation de la convention de concession pour l’exploitation de la centrale hydroélectrique de Liouesso de la mission de service public de production, de transport, de distribution et de commercialisation de l’énergie électrique et de son avenant.

V/- Ministère du budget, des comptes publics et du portefeuille public.

Invité par le Président de la République à présenter son texte, M. Ludovic NGATSE, Ministre du budget, des comptes publics et du portefeuille public, a soumis à l’examen des membres du Conseil des Ministres un projet de décret fixant les attributions et les modalités de nomination des gestionnaires des programmes ministériels.

La loi organique du 3 octobre 2017 relative aux lois de finances consacre le passage de la budgétisation en mode moyen à la budgétisation en mode programme. Cette modalité suppose une gestion axée sur les résultats, avec pour conséquences : la responsabilisation des acteurs; la déconcentration de la fonction d’ordonnancement et un renforcement de la transparence et de la gouvernance des finances publiques.

La loi organique introduit donc le responsable de programme comme nouvel acteur dans le management des programmes budgétaires. Sous l’autorité du ministre de tutelle, le responsable de programme affecte les moyens et contrôle les résultats des services chargés, sous sa responsabilité, de la mise en œuvre d’un programme, d’autre part, le projet de décret énumère tous les acteurs qui interviennent dans le management de la performance, à savoir notamment : le coordonnateur des programmes ; le responsable des programmes ; le responsable d’action ; le responsable de l’unité opérationnelle ; le directeur des études et de la planification, nouvellement chargé de la fonction financière du ministère.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions et les modalités de nomination des gestionnaires des programmes ministériels.

Enfin, et concernant les mesures individuelles, le Conseil des Ministres a procédé à des nominations au titre du Ministère des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat.

Sont ainsi nommés :

  • Président du conseil d’administration du fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement des micros, très petites, petites et moyennes entreprises et de l’artisanat (FIGA) : Monsieur Rodrigue MALANDA- SAMBA, conseiller du Président de la République ;
  • Directeur général du fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement des micros, très petites, petites et moyennes entreprises et de l’artisanat (FIGA) : Monsieur Bayi Allaire Branham KITOMBO, actuellement directeur général par intérim et confirmé à son poste ;
  • Directeur général-adjoint du fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement des micros, très petites, petites et moyennes entreprises et de l’artisanat (FIGA) : Monsieur Brice MAKAYA KOKOLO, anciennement directeur d’agence de la société générale à Brazzaville. Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le Président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 12h45.

Fait à Brazzaville, le 20 mars 2024

Le Ministre de la Communication et des Médias,
Porte-parole du Gouvernement,

Thierry Lézin MOUNGALLA/-

 

Les félicitations de Denis Sassou N’Guesso à Vladimir Poutine

Vladimir Poutine vient d’être réélu à la tête de la République de la Fédération de Russie pour un nouveau mandat de 6 ans.

 

La correspondance de du président Denis Sassou N’Guesso à son homologue Vladimir Poutine au lendemain de sa réelection.

« Monsieur le Président,

C’est avec un réel plaisir que J’ai appris votre brillante réélection à la magistrature suprême de la Fédération de Russie, au terme du scrutin présidentiel de mars 2024. Le présent plébiscite consacre, une nouvelle fois, le lien particulièrement étroit et la proximité exemplaire entre vous-même et le Peuple de Russie.

En cette heureuse circonstance, il m’est particulièrement agréable de vous adresser, au nom du Peuple et du gouvernement congolais ainsi qu’au mien propre, mes très vives et chaleureuses félicitations.

Je formule, à votre endroit, tous mes vœux de parfaite santé et de plein succès dans l’accomplissement de ce nouveau mandat.

Il y a quelques jours, nos deux pays ont célébré le 60e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques.

Cette occasion solennelle m’offre ainsi l’opportunité de saluer les relations d’amitié et de coopération qui existent si heureusement entre la République du Congo et la Fédération de Russie et de vous réaffirmer mon entière disponibilité à œuvrer davantage, avec Votre Excellence, à leur renforcement dans l’intérêt de nos Peuples respectifs.

Me référant à la densité des relations remarquables d’amitié qui me lient personnellement avec Votre Excellence, Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma Très Haute Considération »

Congo : Perenco va optimiser sa production

Les projets d’investissement du groupe pétrolier ont été dévoilés par le directeur Afrique, Denis Chatelon, mardi 12 mars, à Oyo.

 

La société pétrolière Perenco prévoit d’augmenter sa production des hydrocarbures au Congo. La compagnie franco-britannique l’a annoncé mardi 12 mars à Oyo, lorsqu’elle dévoilait ces projets d’investissement. C’était en faveur d’une rencontre entre le directeur Afrique du groupe, Denis Chatelon et le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso.

Selon adiac-congo.com, Denis Sassou N’Guesso et Denis Chatelon ont fait le point des opérations de recherche, notamment des deux découvertes géologiques qui vont permettre à la compagnie d’augmenter sa production. Ils ont, enfin, évoqué les nouveaux projets essentiellement dans le pétrole que la compagnie compte réaliser. « Le groupe Perenco a développé des techniques particulières pour relancer des puits pétroliers en fin de vie afin de pouvoir récupérer le pétrole encore non exploité. Il y a un tas de projets dans un champ pétrolier, permettant à la fin de calculer le taux de récupération du pétrole disponible et du volume retiré », a indiqué le directeur Afrique de Perenco.

Depuis 2001, la compagnie Perenco exploite principalement les champs d’Emeraude, de Likouala, de Yombo avec l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement La Noumbi et la concession Pointe-Noire grand fond Sud.

Congo : le ministère de la santé lance l’opération « Santé communautaire » à Oyo

Lancée le 11 mars dernier, la deuxième édition de la campagne de santé communautaire gratuite va se tenir jusqu’au dimanche 17 mars 2024.

 

Dépistage, consultation, traitement des maladies dépistées sont entre autres les services proposés aux populations de Oyo. Du 11 au 17 mars, les habitants de cette ville bénéficieront de l’opération « Santé communautaire ». Tenue à sa deuxième édition, la campagne a été lancée en mémoire du Dr Édith Lucie Bongo Ondimba, fille aînée du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et ancienne première dame du Gabon morte il y a quinze ans.

La consigne particulière donnée au personnel soignant est qu’il soit disponible et engagé. « Pour nous, c’est un indicateur important. Ça nous permet de mesurer quels sont les problèmes de santé qui se posent à nos compatriotes. Cela nous permet aussi de nous projeter dans l’avenir pour voir comment aborder les questions de santé primaires auprès de la population. Nous nous réjouissons de ce que les patients arrivent et ils sont bien pris en charge gratuitement », a expliqué le ministre Gilbert Mokoki.

Rappelons que lors de la première édition en 2023, pendant dix jours de « Santé communautaire » les équipes médicales avaient consulté et traité gratuitement 3124 patients.

Congo : environ 41,8 milliards de FCFA pour la construction du nouveau siège de la CNSS

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a posé le 5 mars la première pierre de la « Tour espérance », le nouveau siège de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

 

La Tour espérance sera érigée sur le terrain de 4 000 m2 de l’ex-école La boussole à la gare Poto-Poto, dans le troisième arrondissement de Brazzaville. Long de 128 m, avec 28 étages dont deux sous-sols servant de parkings, les travaux du siège de la CNSS sont financés par le consortium de banques à hauteur d’environ 41,8 milliards de FCFA.

L’immeuble à usage commercial permettra à la CNSS d’accroître ses rendements pour assurer le paiement régulier des pensions de retraite aux assurés que sont les salariés du secteur privé et leurs ayants droit.

Selon le directeur général de la CNSS, Evariste Ondongo, le nouveau siège de la CNSS sera construit sera ultra moderne et écologique réduisant la consommation d’énergie et de l’empreinte carbone. La Tour espérance pourra accueillir jusqu’à 20 000 m2 des bureaux, 6 000 m2 de galerie commerciale, des salles de conférence, un auditorium de 1 000 places, une cafétéria, une terrasse d’observation, un restaurant panoramique et bureau VIP à son sommet. En plus d’être équipée de dix ascenseurs dont deux panoramiques.

Le chantier du futur immeuble de la CNSS, est confié à la société MBTP pour une durée de trente-six mois. Selon les estimations, les travaux vont générer plus de 1450 emplois.

Congo : le Conseil Consultatif de la Jeunesse adopte son règlement intérieur

L’Assemblée générale du Conseil Consultatif de la Jeunesse (CCJ) s’est achevée lundi 04 mars 2024, au Centre international de conférences de Kintélé.

 

Le président de la République Denis Sassou Nguesso a pris part le 04 mars à la cérémonie de clôture de l’Assemblée générale du CCJ. La rencontre se tenait sous le thème : « Jeunesse congolaise et insertion socio-économique dans la perspective du développement durable ». Les membres de cette institution ont adopté le règlement intérieur, répertorié les défis urgents de la jeunesse et de proposé les pistes de solutions.

C’était aussi l’occasion pour ces jeunes d’exprimer leurs doléances au chef de l’Etat.

« Conscient qu’une année ne suffit pas pour régler les attentes légitimes des jeunes, nous, jeunesse du Congo, nous vous prions de décréter deux années supplémentaires dédiées à la jeunesse pour commencer à percevoir de manière plus palpable les retombées de votre si grande vision », a indiqué Prince Michrist Kaba Mboko, secrétaire exécutif du CCJ.

Un mémorandum a été remis au président Denis Sassou N’Guesso. Celui-ci contenait les conclusions des travaux de l’assemblée générale qui se sont déroulés au Palais des Congrès de Brazzaville du 28 février au 02 mars 2024.

Congo : lancement des travaux de construction de l’Université de Loango

Le coup d’envoi des travaux a été donné par le président de la République Denis Sassou Nguesso.

 

La cérémonie de pose de la première pierre de l’université de Loango, à 20 kilomètres de Pointe-Noire a été présidée par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso. L’ouvrage sera construit sur un terrain de 280 hectares, aura à terme une filière de formation aux métiers du pétrole et du gaz.

Cette université sera le premier établissement du pays à former les cadres dans les métiers du pétrole et du gaz. Les travaux ont été confiés à deux sociétés chinoises, et vont durer 29 mois, pour un coût total de 48 milliards de francs CFA.

Le programme à moyen terme de cette université prévoit la construction des bâtiments : l’Institut supérieur du pétrole, gaz, mines et énergie ; l’Institut supérieur des sciences et techniques de la mer, transport et logistique, l’Institut supérieur d’agronomie, foresterie et écologie ; puis l’Institut supérieur des arts et métiers. À ces quatre instituts, il faut ajouter quatre facultés et deux écoles supérieures. La capacité d’accueil sera de 20 000 étudiants.

Congo : Denis Sassou N’Guesso invité à Malabo

Le chef de l’Etat a reçu une invitation de son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, pour les assisses de la 24e session ordinaire de la CEEAC.

 

Denis Sassou N’Guesso, a accordé, le 28 février à Pointe-Noire, une audience au ministre des Affaires étrangères de la Guinée équatoriale, Siméon Oyono Esono Angue. Le ministre équato-guinéen était porteur d’un message de son président de la République Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Teodoro Obiang Nguema Mbasogo souhaite la présence de son homologue congolais, à l’organisation prochaine à Malabo, la capitale de la Guinée équatoriale, de la 24e session ordinaire de la conférence des chef d’Etat et de gouvernement de la CEEAC.

« Le sommet de la CEEAC se tiendra le 9 mars à Malabo. En attendant cette date, le sommet des chef d’Etat et de gouvernement a déjà commencé avec la réunion technique, dans le cadre de la paix et de la sécurité, de la justice et du commerce. Le président Obiang m’a chargé d’inviter son excellence Denis Sassou N’Guesso pour y assister », a déclaré le diplomate guinéen, au sortir de l’audience.

Denis Sassou N’Guesso et Siméon Oyono Esono Angue ont également évoqué la coopération bilatérale entre le Congo et la Guinée équatoriale.

Notons que la 24e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC sera organisée sur le thème « La CEEAC à la croisée des chemins : vers la consolidation de la réforme pour relever les défis de l’intégration régionale en Afrique centrale ».

La rencontre aura pour objectif général de s’assurer du fonctionnement régulier des institutions de la communauté, de contrôler et de suivre la mise en œuvre des politiques ainsi que des décisions approuvées par les instances communautaires.

 

Le Congo connecté au câble 2Africa de Meta

Le président de la République Denis Sassou N’Guesso a procédé mercredi 28 février à Pointe-Noire, à l’activation de ladite connexion.

 

La République du Congo compte parmi les trente-trois pays connectés au câble sous-marin 2Africa. Le chef de l’Etat a marqué officiellement la connexion de ce câble à fibre optique avec l’ensemble des villes du pays. Il a également procédé à la mise en service du Data center TIER 3+, le plus grand d’Afrique centrale et l’un des plus grands et robustes d’Afrique. C’est du moins ce que confirment les spécificités techniques dévoilés par le directeur général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala.

Selon adiac-congo.com, la connexion de ce centre de données aux deux câbles sous-marins, à savoir le Wacs et 2Africa, adossés sur deux backbones et de deux points d’échanges internet, ainsi que des technologies de pointe en gestion énergétique, fera du Congo un hub numérique incontesté de la sous-région, confortant ainsi sa position de pays de transit pour l’ensemble de l’Afrique centrale.

Pour ce qui est du Data center, il va pouvoir héberger l’ensemble des données de l’administration publique, du secteur privé, mais aussi celles des entreprises étrangères qui souhaitent déjà y loger leurs équipements et leurs données.

Les travaux de construction de ces infrastructures, ont duré plus de deux ans et ont coûté 8,2milliards de FCFA. C’est un ensemble composé d’un immeuble R+1 abritant le Data center de type TIER3+, et d’un autre bâtiment R+6 abritant 80 bureaux, des salles de réunions et une salle de conférence de 75 places.

Congo : la première cargaison du Gaz naturel liquéfié est disponible

La production du gaz liquéfié de la société ENI Congo a officiellement été lancée mardi 27 février, à Pointe-Noire, par le président Denis Sassou N’Guesso.

 

ENI Congo vient de produire sa première cargaison du gaz naturel liquéfié. La cérémonie officielle de lancement a été présidée mardi 27 février, dans la capitale économique du Congo, par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

D’une valeur de 5 milliards de dollars, Congo Gaz naturel liquéfié fait partie d’un projet qui se déploie en plusieurs phases. La première a débuté fin 2023, avec l’installation de la première usine flottante de liquéfaction de gaz naturel (Tango FLNG) d’une capacité de 0,6 million de tonnes par an (MTPA) de GNL. L’usine exploite les importantes ressources gazières, répondant aux besoins énergétiques locaux tout en permettant les exportations vers d’autres pays, principalement vers l’Europe, en utilisant son port comme principal port d’escale, renforçant ainsi la sécurité énergétique.

La deuxième phase actuellement en construction et dont le démarrage est prévu en 2025, verra la mise en service d’une deuxième usine FLNG, portant la capacité totale de liquéfaction à 3 MTPA.

A travers ce projet, la République du Congo se positionne comme premier membre des pays exportateurs de GNL.

Le Congo appelé à rejoindre l’OIT

Le directeur général adjoint de l’Organisation internationale du travail (OIT), André Bogui, a lancé cet appel jeudi 15 février à Brazzaville.

 

La délégation de l’OIT a pris part du 13 au 15 février dans la capitale congolaise à la retraite des directeurs des bureaux de la région Afrique de l’OIT. En marge de cet évènement que le directeur de cette organisation, André Bogui a été reçu en audience par le président du Congo Denis Sassou-Nguesso. C’est à l’issu de cet entretien que le directeur général de l’OIT a exprimé son souhait de voir la République du Congo à rejoindre leur initiative encore appelé « la Coalition mondiale pour la justice sociale’ ».

« Les crises sont des défis que nous devons surmonter. C’est la raison pour laquelle le directeur général de l’OIT a initié et fait adopter par le Conseil d’administration une importante initiative à laquelle nous pensons que le Congo va se joindre pour aussi apporter son appui. Elle s’appelle la Coalition mondiale pour la justice sociale », a-t-il indiqué.

Congo : Faure Gnassingbé en visite de travail à Brazzaville

Il a été accueilli mardi 13 février, à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais, Denis Sassou-NGuesso.

 

Le président du Togo, Faure Gnassingbé est en visite de travail en République du Congo. Il a été accueilli mardi 13 février, à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais, Denis Sassou-NGuesso.

Les deux chefs d’Etats ont eu un entretien dans le salon d’honneur de l’aéroport, après les usages protocolaires sur le tarmac. Denis Sassou N’Guesso et Faure Gnassingbé ont par la suite rallié le palais du peuple où ils se sont de nouveau retrouvés en tête à tête et à huis clos.

Notons que la rencontre entre les deux chefs d’Etats se tient à la veille du sommet de l’UA à Addis-Abeba. Ainsi, les deux présidents ont certainement échangé sur ce sommet prévu pour les 17 et 18 février 2024. Mais aussi de l’excellente relation de coopération et d’amitié entre leurs deux pays et aussi de l’actualité en Afrique et dans le monde.

Entretien entre Denis Sassou N’Guesso et Ali Lamine Zeine

Les deux personnalités ont eu un échange en marge des travaux de la 9e réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye.

 

Denis Sassou N’Guesso a reçu Ali Mahamane Lamine Zeine, en sa qualité président du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye.  Le chef de l’Etat congolais et Premier ministre nigérien ont parlé des préparatifs de la conférence de réconciliation inter-libyenne prévue en avril prochain à Syrte en Libye.

Pour la République du Niger, qui fait partie des membres du Comité, la rencontre de Brazzaville vient tracer le chemin vers la tenue de la conférence de réconciliation. La rencontre lundi 05 février, était l’occasion pour Ali Mahamane Lamine Zeine d’ informer le président de la République du Congo de la situation socio-politique qui prévaut actuellement dans son pays.

La capitale congolaise vient d’abriter travaux de la 9e réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye.

Tête à tête entre Denis Sassou N’Guesso et Sergio Mattarella

En marge du sommet Italie-Afrique, le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, s’est entretenu, ce mercredi 31 janvier, avec le président de la République italienne, Sergio Mattarella.

 

Denis Sassou N’Guesso est en Italie où il a pris part au sommet Italie-Afrique. En marche de ce rendez-vous, le chef de l’Etat congolais s’est entretenu avec son homologue Italien Sergio Mattarella. Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets liés à la coopération bilatérale et multilatérale. Notamment le plan Mattei pour promouvoir le développement de l’Afrique, le changement climatique et la coopération dans le domaine des hydrocarbures.

Pour rappel, le Congo et l’Italie développent des projets d’intérêt commun à travers la compagnie pétrolière italienne ENI qui opère en terre congolaise depuis des décennies. En dehors de l’exploitation pétrolière, les deux pays envisagent également de développer les projets dans le domaine du gaz.

Congo : Denis Sassou N’Guesso prend part au sommet Italie-Afrique

Le président de la République du Congo est arrivé dans la capitale italienne samedi 27 janvier 2024.

 

Denis Sassou N’Guesso séjourne en Italie depuis samedi 27 janvier. Le chef de l’Etat prend part au sommet Italie-Afrique qui se tient du 28 au 29 janvier, en marge duquel se tiendra également un forum entre l’Italie et la République du Congo.

L’Italie pourrait au cours de ce sommet présenter à ses partenaires africains. Notons que ce nouveau programme basé sur la coopération en matière énergétique. Il devrait permettre d’approvisionner l’Union européenne en énergie et de promouvoir le développement des pays africains tout en réduisant les mouvements migratoires illégaux de leurs ressortissants vers l’Europe

La République du Congo et l’Italie entretiennent de relations bilatérales depuis plusieurs décennies. Le groupe pétrolier italien ENI exploite les hydrocarbures depuis plus de cinquante ans au Congo où il figure parmi les trois grands opérateurs pétroliers.

Congo : compte rendu du Conseil des ministres du jeudi 18 janvier 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce jeudi 18 janvier 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République, chef de l’Etat.

 

Le point principal à l’ordre du jour de la réunion de ce 18 janvier 2024 est la suite logique des annonces faites par son excellence monsieur le président de la République à l’endroit de la nation ; ces orientations ont été rendues publiques lors de son message sur l’état de la Nation délivré le 28 novembre dernier, mais également durant son allocution de vœux à la population, le 31 décembre 2023 et, enfin, lors de sa réponse aux vœux des corps constitués nationaux, le 5 janvier 2024.

Outre le bilan de l’action gouvernementale pour 2023, ces interventions ont principalement porté sur :

– l’urgence de mettre en œuvre un programme vigoureux d’employabilité́ et de prise en charge particulière de la jeunesse en cette année 2024 déclarée par le chef de l’Etat « année de la jeunesse » ;

– la mise en œuvre immédiate des actions humanitaires d’urgence, afin de répondre à la détresse de la population sinistrée par les intempéries, notamment causées par les effets du changement climatiques que nous subissons ;

– la nécessité d’accélérer la mise en œuvre du Plan national de développement 2022-2026.

C’est ainsi que, sur la base de ces orientations, les membres du Conseil des ministres ont examiné, lors de la réunion de ce jour, les grandes lignes d’un Programme de mise en œuvre accélérée du Plan national de développement et de prise en mains de la jeunesse.

Ce programme, qui prend en compte les contraintes budgétaires, est décliné en trois axes principaux :

– un axe « pro-jeunes » fondé sur l’employabilité, l’entrepreneuriat, l’éducation et l’accompagnement des jeunes ;

– un axe économique volontariste d’accélération de la mise en œuvre des projets du programme d’investissement public (PIP) ;

– un axe fondé sur les questions d’urbanisme, qui mettra en avant les questions d’assainissement et de résilience des villes et communes de notre pays.

Enfin, et bien entendu, le Conseil des ministres a constaté l’urgence à gérer immédiatement les catastrophes intervenues lors des dernières semaines, à travers la mise en œuvre d’actions d’urgence humanitaire.

è Axe « pro-jeunes » fondé sur l’employabilité, l’entrepreneuriat, l’éducation et l’accompagnement des jeunes

Force dynamique et créatrice, la jeunesse, dont l’âge est compris entre 0 et 35 ans, représente 76% de la population du Congo. Le Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH) dont les résultats viennent d’être rendus publics nous indique que cette population jeune est de 4 592 075 personnes.

Le Conseil des ministres constate, et le peuple constatera avec lui, que toute politique publique qui ignorerait les besoins de cette population, soit les trois quarts des Congolaises et Congolais, s’exposerait à l’inefficacité et, finalement, à l’échec.

Le RGPH nous renseigne plus précisément sur le fait que la population jeune, cible des politiques d’insertion à mettre en œuvre parce qu’exposée au manque d’emploi, soit celle dont l’âge est compris entre 19 et 35 ans, s’élève à 2 154 356 personnes.

Les statistiques mises à la disposition du gouvernement par l’Agence congolaise pour l’emploi (ACPE) nous indiquant que sur ces 2 millions de jeunes en demande d’emploi ou de formation, seuls 15 000 environ se sont inscrits auprès de ses guichets ; le Conseil des ministres relève que, sur ces 15 000 demandeurs, 2 643 ont bénéficié d’une embauche dans le secteur privé en 2023, grâce aux actions menées par l’ACPE.

Les chiffres nous indiquent donc qu’une prise en mains vigoureuse et prioritaire de cette population jeune permettrait une résorption à terme de ce chômage endémique. Le Conseil des ministres se réjouit ainsi du fait que des actions spécifiques ont été identifiées et concerneront 500 000 jeunes pour en 2024.

Cet objectif va se décliner sur la base des actions concrètes et mesures ci-après :

– le gouvernement, afin de donner l’exemple et l’impulsion au secteur privé, annonce la création, pour l’année 2024, de 10 000 emplois publics et se propose de créer 90 000 emplois au travers d’une politique active de congolisation des postes, de formalisation des emplois dissimulés et d’encadrement des activités rurales et artisanales ;

– les pouvoirs publics encourageront le secteur privé dans la création d’emplois, notamment dans les domaines à forte croissance que sont la forêt, les mines et les zones économiques spéciales ;

– le gouvernement va encourager et promouvoir l’approche Himo (Travaux à haute intensité de main d’œuvre) ainsi que le « génie travaux » dans les projets d’infrastructures publiques et dans les travaux de l’hydraulique et de l’électrification rurales ;

-la promotion de l’entrepreneuriat se fera par l’encadrement et l’accompagnement des jeunes entrepreneurs en assurant la migration de 70 000 unités commerciales du statut informel vers le secteur formel, avec une fiscalisation indolore et une protection effective contre la parafiscalité.

Pour réussir cette politique ambitieuse d’employabilité, le gouvernement prend trois engagements majeurs :

– optimiser le fonctionnement du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (FIGA), de l’Agence congolaise pour l’emploi (ACPE) et du Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage (Fonea) ; il s’agit d’assurer leur financement adéquat et le décaissement de la totalité des crédits budgétaires alloués à ces structures ;

– favoriser le crédit bancaire par la mise en place de mécanismes de garantie pour inciter les banques à accorder des prêts à des conditions préférentielles aux jeunes porteurs de projets d’entreprises ;

– promouvoir l’inclusion financière, notamment en gelant le coût des services internet pour favoriser le développement des start-up.

Cette politique globale et ambitieuse ne serait pas complète si elle ne prévoyait pas la prise en compte des soucis que sont : l’abandon scolaire précoce ; la promotion nécessaire de la formation professionnelle et la recherche d’alternatives éducatives pour encourager le retour des jeunes qui ont quitté prématurément leurs études.

Le « plan jeunesse » ainsi décliné comportera également les volets suivants :

  • Insertion et réinsertion des jeunes en conflit avec la loi : le centre d’Aubeville, ainsi que d’autres sites, seront rapidement opérationnels.
  • Promotion du civisme ;
  • Occupation du temps libre des jeunes ;

Axe « Mise en œuvre accélérée des projets du programme d’investissement public » (PIP)

Une politique vigoureuse d’emploi des jeunes et de croissance de notre économie, suppose la mise en œuvre du PND, dans un contexte de fortes contraintes financières marquées par la nécessité du redressement de nos finances publiques.

Le Conseil des ministres a opté pour la priorité à donner aux projets qui ont déjà fait l’objet d’études. Ces projets, qui couvrent les six piliers du PND, seront mis en œuvre dès 2024.

Le Conseil des ministres a également pris note du fait qu’une trentaine de projets à effet multiplicateur ont été sélectionnés, avec l’accord de son excellence monsieur le président de la République. L’exécution d’une douzaine d’entre eux, déjà amorcée, se poursuivra grâce à un mécanisme de financement associant l’État, les banques de la place et les opérateurs économiques.

Compte tenu de l’ampleur des mesures actées, le Conseil des ministres a invité le Premier ministre, chef du gouvernement, à organiser, dans les meilleurs délais, un séminaire gouvernemental, afin d’articuler de manière plus détaillée les mesures à prendre, d’en préciser le financement et le chronogramme. Les conclusions de ce séminaire seront soumises au Conseil des ministres en vue de leur adoption et exécution immédiate.

Le Conseil des ministres de ce jour s’est également penché sur le drame que constitue le sort des populations sinistrées à la suite des intempéries que notre pays a connu au cours des dernières semaines.

En application des mesures gouvernementales prises à l’occasion du Conseil des ministres du 27 décembre 2023, et suite à la déclaration d’urgence humanitaire rendue publique par le gouvernement le 2 janvier 2024, un plan multisectoriel de réponse aux inondations a été élaboré et approuvé le 9 janvier, par les administrations publiques, les partenaires bilatéraux et multilatéraux et les organisations de la société civile.

Le bilan réactualisé de ces intempéries est le suivant :

– 336.560 personnes, soit 63.996 ménages victimes des inondations ont été identifiés ;

– 23 décès ont été enregistrés, dans les départements de la Likouala, de la Cuvette et du Niari ;

– 9 départements sont concernés, à savoir la Likouala, la Sangha, la Cuvette, les Plateaux, le Pool, le Niari, le Kouilou, Brazzaville et Pointe-Noire ;

  • –  26 districts sanitaires touchés ;
  • –  6178 personnes déplacées internes ;
  • –  2200 hectares de culture inondés
  • –  120 infrastructures scolaires affectées.

C’est sur cette base que le Conseil des ministres a pris note des mesures prévues. Elles s’articulent en deux phases dont la première concerne l’assistance d’urgence. Celle-ci sera suivie d’une phase post inondation, incluant les interventions pour un relèvement précoce. Le gouvernement veillera à intégrer les différents secteurs en un seul programme opérationnel.

Le Conseil des ministres a pris bonne note des mesures suivantes :

  • création d’un fonds national de solidarité abondé immédiatement d’une somme de 2 milliards de FCFA, libérée conformément à la décision du Conseil des ministres du 27 décembre 2023 ;
  • le gouvernement a autorisé l’ouverture d’un compte bancaire, disposé à recevoir les contributions des personnes physiques et morales.

La SNPC, la Fondation MTN et la Banque mondiale ont déjà rendu disponible leur contribution. Le Conseil des ministres encourage toutes les bonnes volontés, personnes physiques et morales qui le souhaitent, à faire de même.

è Axe « Assainissement et résilience des villes et communes »

Les intempéries évoquées placent les questions d’assainissement urbain au centre des préoccupations majeures dans nos villes, notamment Brazzaville et Pointe Noire ; les dommages enregistrés sont la conséquence des difficultés d’évacuation des eaux de pluie qui occasionnent des glissements de terrains, des érosions, et la dégradation des voiries urbaines.

Dans cette optique, le Conseil des ministres rappelle que, dans le cadre du budget de l’Etat exercice 2024, un Fonds national de l’entretien routier et de l’assainissement urbain, pour répondre à cette problématique.

Après avoir évoqué ces urgences et, abordant les autres questions inscrites à son ordre du jour, le Conseil des ministres a statué sur les dix affaires suivantes, soit :

  • Un projet de loi et cinq projets de décret au titre du ministère des Hydrocarbures ;
  • Un projet de loi au titre du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones
  • Deux communications, la première du ministère des Industries minières et de la Géologie et, la seconde, du ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones ;
  • Des nominations au titre du ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi.

            Ministère des Hydrocarbures

Invité par le président de la République à prendre la parole, M. Bruno Jean Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, a soumis à l’examen des membres du Conseil des ministres un projet de loi et cinq projets de décret.

Le premier texte présenté est un projet de loi d’approbation de l’avenant n°1 au contrat de partage de production Marine XI. L’avenant signé le 10 novembre 2023 par la République du Congo d’une part et, d’autre part, la société nationale des pétroles du Congo (SNPC), la société Mercuria E&P Congo et la société Africa Oil&Gas corporation (AOGC), a eu pour objet la désignation d’un nouvel opérateur en charge de la conduite des travaux pétroliers sur le permis Marine XI. Et la modification de la composition du contracteur.

Attribué en 2005 à la SNPC, le permis de recherches avait la société Soco E&P Congo comme opérateur, un contrat de partage de production avec la République du Congo ayant été finalement signé puis approuvé par une loi du 30 mars 2006. Les permis d’exploitation Lideka, Loubana, Viodo et Lidongo sont issus de ce permis de recherche.

Le groupe contracteur a subi ensuite différentes évolutions, au gré de cessions d’intérêts participatifs. Par lettre de mars 2019, la société SOCO s’est vu notifier par le ministère des Hydrocarbures sa défaillance dans l’accomplissement de sa mission d’opérateur ce dernier ayant décidé de lui retirer tout droit sur le permis Marine XI.

Après un processus de sélection, la société Mercuria E&P Congo s’’est vu attribuer, en plus du titre d’opérateur, les 40,39% d’intérêts participatifs jusque-là détenus par SOCO. Par lettre du 22 septembre 2020, la société WNR Congo, s’est vue exclure du contrat de partage de production, pour manquements graves à ses obligations.

C’est finalement le 23 décembre 2020, qu’au terme du processus de sélection du repreneur de la participation de WNR Congo, que la République du Congo a attribué à la société Mercuria la totalité de l’intérêt participatif jusque-là détenu par WNR Congo portant à 71,89% la participation de cette société.

C’est donc cet avenant, modifiant par ailleurs les régimes fiscal, douanier et de changes applicables au permis Marine XI, qui a été soumis au Conseil des ministres de ce jour ; celui-ci a donc, après examen et discussion, approuvé le projet de loi portant approbation de l’avenant n°1 au contrat de partage de production Marine XI. Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Poursuivant son propos, le ministre Itoua a soumis à la sagacité des membres du Conseil cinq projets de décret portant attribution à la SNPC de permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux.

Il s’agit des permis :

  • Marine XXIV, avec une proposition de groupe contracteur constitué de la SNPC (titulaire) 15% et de la société ENI Congo (opérateur) 85% ;
  • Marine XXIX A, avec une proposition de contracteur constitué de la SNPC (titulaire) 15% et de la société Oriental Energy SAU (opérateur) 85% ;
  • Marine XXXI, avec un contracteur constitué de la SNPC (titulaire) 15% et d’ENI Congo (opérateur) 85% ;
  • Nanga III, avec un contracteur constitué de la SNPC (titulaire) 15% et du Groupe China Oil Natural Gas Overseas Holding United (opérateur) 85% ;
  • Conkouati, avec un contracteur constitué de la SNPC (titulaire) 15% et du Groupe China Oil Natural Gas Overseas Holding United (opérateur) 85%.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres adopté les cinq projets de décrets portant respectivement attribution à la société nationale des pétroles du Congo des permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dits :  permis Marine XXIV, Marine XXIX A, Marine XXXI, Nanga III et Conkouati.

Le Conseil des ministres a toutefois instruit, pour ce qui concerne le site de Conkouati, les ministère des Hydrocarbures et de l’Economie forestière à s’assurer que l’activité projetée soit exécutée en bonne intelligence et en compatibilité avec les nécessités de préservation de cette aire protégée.

      Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones

Invité à son tour par le président de la République à prendre la parole, M. Aimé Ange Wilfrid Bininga, garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, a soumis à l’examen des membres du Conseil un projet de loi modifiant et complétant l’article 6 de la loi n°4-2019 du 7 février 2019 relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par les citoyens élus ou nommés à une haute fonction publique.

Conformément à cette loi, la Cour suprême a reçu les déclarations de patrimoine de certains assujettis. Par une décision rendue le 14 avril 2022 après saisine d’un citoyen, la Cour constitutionnelle a déclaré inconstitutionnel l’alinéa 1er de l’article 6 de la loi précitée, au motif que cette disposition impartit un délai de trois mois à toute personne assujettie à l’obligation de déclaration de patrimoine, alors que l’article 55 alinéa 1er de la Constitution n’en prévoit aucun.

Les décisions de la Cour constitutionnelle étant, conformément à l’article 181 de la Constitution, insusceptibles de recours, les pouvoirs publics sont donc dans l’obligation de modifier l’article 6 de la loi de 2019.

Le projet de loi soumis à l’examen du Conseil a donc pour objet de retirer les dispositions non constitutionnelles, afin de permettre la poursuite du processus de déclaration de patrimoine depuis lors suspendu pour non-conformité de l’alinéa 1er de l’article 6 de la loi de 2019.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi modifiant et complétant l’article 6 de la loi n°4-2019 du 7 février 2019 relative à l’obligation de déclaration de patrimoine par les citoyens élus ou nommés à une haute fonction publique. Il sera transmis au Parlement pour examen et discussion.

        Communications

Le Conseil des ministres a ensuite suivi deux communications ; la première communication, présentée par M. Pierre, ministre d’Etat, ministre des Industries minières et de la Géologie, était relative à la mission effectuée à Beijing (Chine) du 27 au 29 décembre 2023, dans le cadre du démarrage du projet de construction de la ligne de chemin de fer reliant le Congo et le Cameroun.

La construction de cette infrastructure permettra le transport du minerai de fer issu de l’exploitation des gisements de Badondo, Avima et Nabeba, jusqu’au port de Kribi au Cameroun. La réalisation de ces travaux est séquencée en deux phases, la première vers le Cameroun et la seconde consistant en la construction d’un chemin de fer de la Sangha vers le port de Pointe-Noire, avec la construction d’un port minéralier. Le coût total de l’investissement privé attendu des sociétés chinoises concernées est de 4 milliards de dollars américains.

Le Conseil des ministres s’est réjoui de cette perspective et a félicité leurs excellences, MM. Paul Biya, président de la République du Cameroun et Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo pour cette illustration spectaculaire de la politique de coopération entre nos deux pays, symbole de l’intégration sous régionale.

La seconde communication, présentée par M. Ange Aimé Wilfrid Bininga, garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones était relative à la présentation du rapport national de l’examen périodique universel (EPU), au titre du 4e passage de la République du Congo, le 30 janvier 2024. L’EPU est un mécanisme créé par l’assemblée générale des Nations unies et qui permet au Conseil des droits de l’homme d’examiner la situation générale des droits de l’homme dans le monde, afin de s’assurer que chaque Etat respecte ses obligations et ses engagements internationaux.

Ce quatrième passage sera l’occasion pour notre pays de dresser le bilan des recommandations librement acceptées lors de son passage précédent. Le ministre Bininga a fait un tour d’horizon des réponses apportées par le Congo aux différentes préoccupations de l’instance internationale. Le Conseil des ministres a pris bonne note de la présentation dudit rapport et a encouragé le ministre Bininga à insister sur les avancées accomplies, notamment en matière de lutte pour la parité et contre les violences faites aux femmes, mais également sur la bonne gouvernance, la promotion des peuples vulnérables (autochtones).

Enfin, et au titre des mesures individuelles, le Conseil des ministres a entériné les nominations suivantes pour le ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi.

Ainsi, sont nommés :

  • Président du comité de direction de l’Agence congolaise pour l’emploi: M. Illoy Brice Ruffin, inspecteur principal du Trésor ;
  • Directeur général de la jeunesse : M. Loukanou Mbonza Jycert Rochar, administrateur des SAF, catégorie I échelle I premier échelon.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h 00, la réunion du Conseil des ministres a pris fin à 12h 15.

 

Fait à Brazzaville, le 18 janvier 2024

 

Le ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du gouvernement

Thierry Lézin Moungalla

Congo : rentrée judiciaire à la cour suprême

Présent à cette rentrée solennelle qui a eu lieu lundi 15 janvier, Denis Sassou N’Guesso déploré la lenteur de la justice de son pays.

 

La plus haute juridiction du Congo a organisé sa rentrée judiciaire solennelle, lundi 15 janvier 2024, à Brazzaville. Celle-ci a été présidée par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Le chef de l’Etat a dénoncé la corruption qui reste d’actualité dans le corps judiciaire. Il a aussi fustigé la lenteur dans le rendu des décisions.

« Je vous invite à améliorer fondamentalement les délais de jugement. Vous devez combattre la lenteur qui érode l’image la justice, ronge sa notoriété et peut, si l’on n’y prend garde, ruiner sa crédibilité devant l’opinion. À l’évidence, je proscris sans réserve une justice hâtive (…) souvent aux destins inavoués », a-t-il déclaré.

Une observation faite également par la société civile qui demande « une vraie indépendance » de cette justice. « Le président de la République pose un problème sérieux, mais la réponse viendra des réformes importantes, et parmi ces réformes, c’est que la justice doit être indépendante : le président de la République et le ministre de la Justice doivent se désengager de la gestion de la magistrature et laisser ce corps être géré par les magistrats », a indiqué Trésor Nzila, acteur de la société civile.

Congo : Denis Sassou Nguesso envoie une invitation à Kaïs Saïed

Le président tunisien a reçu vendredi une invitation officielle pour participer le 5 février prochain à Brazzaville, à une réunion de concertation sur le dossier libyen.

 

Kaïs Saïed, a reçu du ministre Congolais des Affaires étrangères et de la Francophonie et des Congolais à l’étranger, Jean-Claude Gakosso une invitation de son homologue Denis Sassou Nguesso. Le président tunisien est attendu le 05 février à Brazzaville pour une concertation sur le dossier libyen.

Selon l’agence Tunis Afrique Presse, dans une déclaration à l’issue de sa rencontre vendredi, au Palais de Carthage avec le président Saïed, le ministre congolais a expliqué que sa présence en Tunisie répond au besoin de se concerter sur les dossiers brulants qui concernent le continent africain dont la situation en Libye.

« Notre devoir est de soutenir le peuple libyen frère », a fait savoir Jean-Claude Gakosso, tout en soulignant que la Tunisie a assumé un rôle majeur dans ce sens, à travers notamment l’accueil des réfugiés libyens.

Le chef de la diplomatie congolaise aurait affirmé que malgré sa complexité, le dossier libyen progresse, insistant sur l’attachement de l’Afrique à la réconciliation nationale en Libye. Et d’ajouter que le président Kaïs Saïed a présenté des propositions durables au Comité de haut niveau de l’Union Africaine pour la Libye. C’est du moins ressort d’une publication de .aa.com.tr

Congo : Denis Sassou N’Guesso reçoit les vœux de nouvel par le corps diplomatique

La cérémonie de vœux de nouvel an au président de la République s’est tenue ce jeudi 04 janvier 2024, à Brazzaville.

 

Comme chaque année, le couple présidentiel a reçu ce jeudi 04 janvier les vœux de nouvel an du corps diplomatique des pays accrédités au Congo. C’était un moment solennel ce jeudi dans la salle des banquais du palais du peuple.

Comme d’ordinaire deux interventions ont marqué cette cérémonie.  L’intervention de l’ambassadeur du Gabon au Congo, en qualité de doyen du corps diplomatique et celle du président Denis Sassou N’Guesso. Pendant une vingtaine de minutes Réné Makongo a fait le tour des faits ayant jalonné l’année politique, économique et socio-culturel au cours de l’année 2023, sur le plan national et international.

Le diplomate a réaffirmé l’engagement et la détermination sans faille du corps diplomatique à accompagner le Congo dans son processus de développement.

Pour le chef de l’Etat congolais, l’action diplomatique s’est inscrite, de manière résolue et constante, dans le respect des engagements pris au cours de l’année 2023. « Tout en prônant la politique de non-ingérence et de bon voisinage avec les pays limitrophes, la République du Congo œuvrera toujours à la consolidation de la paix, gage de stabilité, et au renforcement de l’amitié entre les peuples, au service du développement et de l’intégration sous régionale », a déclaré Denis Sassou N’Guesso.

Congo : un émissaire de Denis Sassou-Nguesso chez Félix Tshisekedi

Le ministre des Affaires étrangères de la République du Congo, Jean-Claude Gakosso était porteur d’un message de félicitations de son président.

 

Le Président Félix Tshisekedi a été réélu pour un nouveau quinquennat à la tête de la République démocratique du Congo avec un grand écart (73,4 % ) devant ses challengers. Il a reçu mardi 02 janvier 2024, un émissaire de Denis Sassou-Nguesso. Celui-ci était porteur d’un message de félicitations du président de la République du Congo.

« La RDC a abrité un grand événement qui a réussi. La perfection n’existe pas dans toute œuvre humaine », a déclaré l’émissaire, le ministre des Affaires étrangères du Congo Brazzaville Jean-Claude Gakosso

Le porteur de message du Président Sassou a par la même occasion rendu hommage au peuple ainsi qu’aux autorités de la RDC pour le calme qui a régné après les élections du 20 décembre dernier.

Congo : message de vœux à la Nation du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso

A l’occasion de la célébration du Nouvel an 2024, le président de la République Denis Sassou N’Guesso s’est adressé à la Nation. Discours intégral du chef de l’Etat.

 

  • Mes chers compatriotes ;

Au seuil de l’année nouvelle, je voudrais saluer la mémoire et rendre un hommage mérité à tous ceux qui nous ont quittés en 2023 en rappelant, au bon souvenir de la Nation, leur contribution à la modernisation de notre pays, engagé dans sa marche vers le développement.

  • Mes chers compatriotes ;

Le 28 novembre dernier, devant le Parlement réuni en Congrès, j’ai dressé, dans mon message sur l’état de la Nation, un bilan rigoureux mais objectif de l’action gouvernementale courant 2023.

Nonobstant les incertitudes induites par un contexte mondial difficile, notre pays connaît une embellie perceptible de son économie, annonçant des perspectives de croissance durable et, ce, à la grande satisfaction de nos partenaires au développement.

En renouant avec la croissance, le Congo amorce son retour aux équilibres macro-économiques. Nous sommes donc sur la bonne voie.

Pour consolider ces acquis, nous devons accélérer, en 2024, les réformes structurelles de notre économie.

Ces efforts sont le résultat d’une œuvre collective qui a engagé l’ensemble de notre peuple, toujours résilient malgré les conséquences de l’inflation des prix des produits de grande consommation consécutive à de nombreux facteurs, notamment la guerre russo-ukrainienne, les retombées de la pandémie de covid-19.

J’ai toujours été à votre écoute et je suis conscient de vos attentes.

C’est pour cela que les gains de la croissance de notre économie ainsi que les réformes sociales majeures à venir doivent être résolument tournés vers, d’une part, la lutte contre le chômage, en l’occurrence le chômage des jeunes et, d’autre part, la réduction de la pauvreté.

Nous devons amplifier et consolider les avancées déjà réalisées dans ces domaines afin que les couches les plus vulnérables de notre société se sentent protégées et soutenues par l’Etat.

  • Mes chers compatriotes ;

Les incertitudes multiformes et persistantes relevées au niveau mondial continueront d’influer sur notre marche vers le développement.

L’instabilité observée dans plusieurs régions du monde et les effets néfastes des changements climatiques sont susceptibles de fragiliser les progrès accomplis par notre pays.

L’année 2024 nous exhorte à une plus grande mobilisation et une vigilance accrue afin de rendre irréversibles nos performances économiques et sociales.

Ainsi, j’ai mené, en 2023, différentes initiatives de médiation en vue de restaurer la paix et la sécurité dans certains foyers de tensions et autres zones de conflits à travers le monde, tout en prenant une part active au renforcement de la stabilité de notre sous-région.

Je continuerai à faire entendre la voix du Congo partout où elle pourrait accompagner et permettre à des peuples frères ou amis de recouvrer la paix.

Dans la même veine, notre pays s’est porté, depuis plusieurs décennies, à l’avant-garde de la lutte contre les changements climatiques.

Il nous faut maintenir le cap et sauvegarder les forêts du Bassin du Congo pour préserver nos populations des effets dévastateurs de cette menace.

A ce propos, notre action se poursuivra avec détermination pour un monde plus fiable car, plus que jamais, ici se joue la survie de l’espèce humaine.

  • Mes chers compatriotes ;

S’agissant des défis auxquels se trouve confronté notre pays au moment d’aborder la nouvelle année, il sied de souligner l’urgence de répondre aux attentes des jeunes.

C’est pourquoi, pour une meilleure prise en charge de leurs aspirations, je décrète 2024, année de la jeunesse.

Il s’agit d’intensifier nos efforts pour des réponses davantage pertinentes qui impliquent la participation des jeunes et leur assurent une lisibilité plus nette et des dispositions effectives en matière d’éducation, de formation et d’emploi.

Enfin, je réitère mon appel à la consolidation de la paix au Congo et dans le reste du monde.

La communauté internationale, pour sa part, doit s’aviser de la nécessité de mettre fin aux conflits meurtriers qui secouent certaines parties de la planète.

Aucun progrès n’est possible sans la paix, d’où l’exigence renouvelée de mobilisation et de vigilance, pour notre pays, afin de parer à toute velléité ou tentative de déstabilisation de nos institutions.

2024 est une nouvelle page de notre mieux vivre ensemble qui s’ouvre. L’optimisme reste toujours de mise.

Bonne et heureuse année à tous !

  • Vive la République !
  • Vive le Congo !

Je vous remercie.

 

Neuilly-sur-Seine : cambriolage à la résidence de Danis Sassou N’Guesso

Des documents relatifs à des puits de pétrole et autres objets importants auraient disparu.

 

Une propriété appartenant au président Denis Sassou-Nguesso, située à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) a été cambriolée pendant la période de fête de noël. Des individus se seraient introduit par effraction dans la résidence du chef d’Etat en son absence entre le 23 et le 26 décembre dernier pour dérober.

Au premier étage au le forfait a été commis, le coffre-fort, qui était non-scellé, a été emporté. Dans le même étage se trouvaient plusieurs objets de valeur notamment des cartes d’identité, 18.000 euros, 6000 dollars, un chéquier, des bijoux, de la maroquinerie de luxe mais aussi des documents relatifs à des puits de pétrole.

Une enquête a été ouverte pour « vol par effraction » à la suite de la plainte du fils du président. L’information a été confirmé au Figaro par le parquet de Nanterre. Les investigations ont été confiées à la police judiciaire des Hauts-de-Seine.

Congo : quatre nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance

Denis Sassou N’Guesso, a reçu, le 26 décembre à Brazzaville, les ambassadeurs de l’Inde, de la Serbie, de la Suisse et de la République démocratique du Congo (RDC).

 

Madan Lal Raigar, Dr Miroljub Jevtic, Chasper Sarott, Justin Inzuin Kakiak respectivement ambassadeur de l’Inde, de la Serbie, de la Suisse et de la RDC, ont été reçu par le président Denis Sassou N’Guesso, mardi 26 décembre 2023. Ces quatre diplomates venaient donner leurs lettres de créance au chef de l’Etat de la République du Congo.

Justin Inzuin Kakiak nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC au Congo, par ordonnance rendue publique le 4 décembre. Né en 1957, c’est au début des 1980 qu’il intègre l’appareil de renseignement. Il a été administrateur général de l’Agence nationale de renseignements congolaise de mars 2019 à décembre 2021. Inzuin Kakiak est chef du département extérieur de 2003 à 2006. Il succède à Christophe Muzungu en République du Congo.

Dr Miroljub Jevtic, le nouvel ambassadeur de la Serbie est professeur à la Faculté de sciences politiques de l’université de Belgrade. Né en 1955 à Vranje, Il était le premier au monde à initier la revue scientifique internationale en anglais intitulée « Politologie des religions ». La revue a rassemblé les scientifiques du monde entier, en tant qu’auteurs ou en tant que membres de la rédaction et du comité international de conseil.

Dénis Sassou N’Guesso a reçu la lettre de créance de Madan Lal Raigar, ambassadeur de l’Inde au Congo. Il est titulaire d’une licence en commerce de l’université du Rajasthan. Il était avant sa nouvelle fonction, directeur de la division de l’administration des partenariats de développement au sein du ministère des Affaires extérieures du gouvernement indien, à New Delhi. Madan Lal Raigar a été tour à tour consul général de l’Inde à Hambourg, en Allemagne, chargé d’affaires par intérim et chef de l’administration, des services politiques, économiques et consulaires de l’ambassade de l’Inde à Antananarivo, à Madagascar. Il a également occupé diverses fonctions à l’ambassade de l’Inde à Khartoum, au Soudan, au consul de l’Inde à Vancouver, au Canada, au Haut-commissariat de l’Inde à Colombo, au Sri Lanka, à l’ambassade de l’Inde à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, et au consulat général de l’Inde à Djeddah, en Arabie saoudite.

La Suisse est représentée au Congo par Chasper Sarott. Né en 1979, après ses études en droit à l’université de Zurich et à l’université Humboldt de Berlin, il entre au service du Département fédéral des affaires étrangères en 2010, et est affecté comme stagiaire à Astana (aujourd’hui Nur-Sultan). En 2011, il est retourné au siège, où il a occupé le poste de coordinateur régional adjoint, d’abord à la Division politique II (Afrique Moyen-Orient), puis à la Division Afrique subsaharienne et Francophonie, nouvellement créée. En 2014, il a été transféré à Beyrouth en tant que chef de mission adjoint.

À partir d’août 2017, Chasper Sarott a occupé le poste de chef de mission adjoint à Varsovie. Depuis octobre 2019, il est chef de mission à Antananarivo.

Ces quatre nouveaux diplomates ont charge d’assurer la coopération entre leur pays respectif et la République du Congo.

Congo : Denis Sassou N’Guesso inaugure le 1er module du Brazza Mall

Le centre commercial Brazza Mall, situé en face du siège du sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï, est dormais ouvert au public.

 

C’est une superficie totale de 60 840 m², en face du siège du sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï qu’a été construit Brazza Mall. Le centre commercial composé de huit blocs de bâtiments de 48 360 m², est répartis sur deux modules. Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a officiellement inauguré, le 20 décembre, le premier module du Brazza Mall.

Ce premier module est composé de quatre blocs dont le bloc A réservé aux bureaux et galeries de vente. Le bloc B regroupe le pôle artistique et concept store tandis que le bloc C est composé des espaces d’alimentation et de divertissement. Ce module offre également un bloc conciergerie où l’on retrouve un ensemble de trois bâtiments techniques, un parking de 233 places.

Construit par la société chinoise China Jiangsu international, cet endroit offre à la fois un espace de shopping et de vente des produits de l’alimentation, des biens et services, en passant par les produits made in Africa. C’est le fruit de la coopération entre le Congo et la République de Chine. C’est du moins ce qu’a précisé le délégué général aux Grands travaux, Oscar Otoka,

Brazza Mall va participer non seulement à la création des emplois mais aussi à la modernisation de la capitale congolaise. Le second module de ce centre commercial sera inauguré en 2024.

Congo : le président Macky Sall et son épouse séjournent à Oyo

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall est arrivé le 6 décembre à Oyo dans la cuvette, pour une visite d’amitié de 72 heures.

 

Le couple présidentiel sénégalais a été accueilli à l’aéroport d’Ollombo par le président congolais Denis Sassou Nguesso. Il s’agit d’une visite qui témoigne de l’amitié qui existe entre les deux chefs d’Etat. Les deux personnalités vont certainement échanger sur les questions d’intérêt commun.

Pour rappel, les deux pays ont établi leur relation diplomatique en 1968 à travers la signature de plusieurs accords de coopération dans différents domaines. Au plan international Brazzaville et Dakar ont fait part de leur convergence de vue dans la crise russo-ukrainienne en exprimant leur volonté de voir la diplomatie prendre le pas sur la surenchère guerrière.

Le président Macky Sall a eu droit un accueil chaleureux de la part de la communauté sénégalaise qui était mobilisée sur l’esplanade de l’aéroport international d’Ollombo. Elle était venue saluer le Président Macky Sall avant son départ pour la ville d’Oyo.

 

Congo : le taux de croissance de passe de 1,7% en 2022 à 4% en 2023

C’est ce que i ressort du message sur l’état de la nation du président de la République Denis Sassou N’Guesso, devant le parlement.

 

Le Parlement s’est réuni mardi 28 novembre, à Brazzaville, en congrès à l’occasion du 65e anniversaire de la proclamation de la République du Congo. Dans son discours sur l’état de la nation devant le Parlement, le chef de l’Etat a indiqué que « La croissance économique devrait s’établir à 4% en 2023, après un taux de 1,7% en 2022 ».

Denis Sassou N’Guesso appele les Congolais à un « effort de rigueur et de vigilance soutenu », pour « soutenir cette embellie qui se dessine », en appliquant « rigoureusement » les mesures adoptées ces trois dernières années, à savoir les « paiements électroniques, l’élargissement de l’assiette fiscale ».

Le président de la République a conclu en invitant les congolais à « poursuivre, avec opiniâtreté, le processus d’amélioration du climat des affaires »,

COP 28 : Denis Sassou N’Guesso à Dubaï

Le chef de l’Etat congolais est arrivé à Dubaï en début de matinée de ce jeudi 30 novembre pour participer à la Cop 28.

 

Le président Denis Sassou N’Guesso prend part à ce grand rendez-vous annuel consacré aux questions climatiques qui se tient aux Émirats arabes unis. La Cop28 établira le premier bilan mondial de l’Accord de Paris de 2015, en vue d’ajuster les trajectoires des États pour les années à venir. Des discussions porteront également, du 30 novembre au 12 décembre, sur les engagements financiers des pays du Nord vis-à-vis de ceux du Sud pour les aider à faire face au changement climatique. L’autre enjeu principal qui risque de faire beaucoup de bruit à cette COP concerne la sortie complète des énergies fossiles.

Notons que la COP 28 se tient dans un contexte particulier marqué par la poursuite de la hausse des émissions du gaz à effet de serre, responsables de l’accélération des changements climatiques dans le monde. Plusieurs dirigeants du monde y sont invités.