Présidentielle 2021 : Uphrem Dave Mafoula annonce sa candidature

Candidat indépendant, Uphrem Dave Mafoula a exprimé son ambition de briguer la magistrature suprême, le 7 juillet à Brazzaville.

Uphrem Dave Mafoula vient de se déclaré candidat à la présidentielle de 2021. Se réclamant candidat du peuple, il se lance dans la course sous la bannière du mouvement citoyen « Nouvelle ère », une dynamique créée par ce dernier pour militer en faveur du changement. « Je veux prendre mes responsabilités d’homme politique, mu par le devoir sacré de rendre à mon pays tout ce qu’il m’a donné. Je déclare que je suis candidat à la présidence de la République. Je place ma candidature sous le signe de l’audace et du renouveau … », a-t-il déclaré.

Président du parti « Les Souverainistes », Uphrem Dave Mafoula a souligné que sa candidature à la présidentielle de 2021 est l’aboutissement d’une réflexion mure, nourrie des échanges avec le peuple congolais pendant cinq ans. C’est également pour lui, une occasion de consacrer, a-t-il dit, son énergie au service de la nation. Un combat qu’il estime noble et ardu, mais pour lequel il appelle les jeunes à se joindre à lui pour garantir une victoire écrasante en 2021.

« Etant donné que le changement ne viendra jamais frapper à nos portes, il est question de se lever, de se rassembler afin de créer les conditions du changement. J’en appelle aussi à nos aînés de tous bords politiques, de voir dans notre démarche, une occasion de parachever l’œuvre qu’ils ont commencée. Tous, autour de ce combat commun, réunissons-nous et fédérons nos forces », a lancé Uphrem Dave Mafoula.

Il a, par ailleurs, jugé « négatif » le bilan des gouvernants actuels du pays, tout en décriant la gestion des secteurs de l’éducation et de la santé. Au plan social, Uphrem Dave Mafoula a relevé la défaillance dans le système de retraite et souligné  la recrudescence du grand banditisme dans les grandes agglomérations du pays.

Il s’est dit optimiste sur la sortie du pays de cet état de chose. « Nos potentialités sont énormes. Nous avons des ressources naturelles et humaines en abondance. Je veux parler des forêts, de notre sol et sous-sol, de nos rivières ; notre pays est ensoleillé pendant toute l’année. La valeur de nos ouvriers n’est plus à démontrer et notre jeunesse créative et énergique n’attend plus qu’on lui fasse confiance », a-t-il poursuivi.

Rappelons que Uphrem Dave Mafoula a été candidat malheureux aux dernières élections législatives dans la circonscription de Loukolela, dans le département de la Cuvette

Présidentielle de 2021 : l’URC entend soutenir la candidature de Sassou N’Guesso

La formation politique que dirige Dominique Basseyila a appelé, le 30 novembre, le président de la République à faire acte de candidature au prochain scrutin prévu dans deux ans.

L’Union pour la restauration du Congo (URC), a tenue samedi à Brazzaville, sa convention nationale. Au cours de celle-ci, les responsables de la Convention des partis républicains et de l’Alliance des partis démocrates, Dominique Basseyila a invité les autres forces politiques, notamment celles regroupées au sein du Pôle du consensus de Sibiti, à se lever et créer un mouvement général de conscientisation, pour que le président Denis Sassou N’Guesso accepte de nouveau la charge qu’impose l’exercice de la magistrature suprême, dans l’intérêt du peuple.

Pour lui, les Congolais, comme les dirigeants politiques de toute obédience, doivent s’épargner des dérives de pensées, de comportements et d’agissements qui trop souvent, et de façon récurrente, occasionnent des crises au sein de la société.

Le dirigeant de l’URC a rappelé aux dirigeants politiques venus prendre part à ces assises que son parti aura été, d’ailleurs,  la première organisation politique à avoir demandé le changement de la Constitution du 20 janvier 2002.

«Nous affirmons avec assurance et autorité que l’URC est un parti visionnaire. Elle inscrit son action dans une démarche rationnelle qui indique le chemin à suivre afin que les Congolais ne se laissent pas abuser par des politiciens de tout poil qui ambitionnent d’arriver au pouvoir en surfant sur des discours messianiques, qui projettent de prendre le pouvoir par des moyens non démocratiques, alors que l’époque de la conquête du pouvoir par les coups de canon est révolue », a-t-il dit, avant d’ajouter: « Il y a donc un intérêt à les combattre, en dénonçant leur syncrétisme religieux qui leur donne à penser qu’ils ont absolument vocation à commander, à diriger ce pays ».

S’agissant de la démocratie dans le pays, le président de l’URC a reconnu que le multipartisme a connu des avancées incontestables qui ont ouvert des champs remarquables. « Aujourd’hui, le Congo compte plus de soixante partis politiques légalement constitués. De plus, une multitude de formations réclament leur reconnaissance et un statut juridique bien établi », a-t-il souligné. Dominique Basseyila a fait remarquer malheureusement que la plupart de ces organisations n’ont ni idéologie propre ni d’ancrage territorial véritable. « …en fait des partis qui ne constituent que des groupes de pression.  C’est aussi un multipartisme aux germes conflictuels. Trop souvent, la Majorité et l’Opposition ne s’affrontent que sur la base des intérêts partisans, les dirigeants apparaissent comme des grands tribalistes militants », a -t-il dénoncé

Congo : les élections sénatoriales partielles se tiendront le 21 juillet

L’arrêté fixant la tenue de ces élections a été signé le 11 juin à Brazzaville par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.

C’est officiel, les élections sénatoriales partielles se tiendront le 21 juillet 2019, dans les départements du Pool, de la Cuvette, de la Cuvette ouest et de la Likouala. Le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou a signé un arrêté le 11 juin dernier, qui fixe la période de campagne électorale y relatif.

Constitution du dossier de candidature

La campagne débutera alors le 5 juillet et sera close le 19 du même mois. Tout candidat aux sénatoriales partielles fixées au 21 juillet, devra faire une déclaration légalisée, en quatre exemplaires, comportant : ses nom et prénom, date et lieu de naissance, domicile, profession , grade et fonction ; une copie d’acte de naissance ; quatre photographies d’identité et le logo choisi pour l’impression des bulletins uniques de vote et affiches électorales ; un curriculum vitae certifié sur l’honneur ; un spécimen de signature ; un certificat de nationalité ; une déclaration de moralité fiscale ; le nom du parti ou groupement politique auquel il appartient ; l’indication de la circonscription électorale à laquelle il appartient et un récépissé de versement au Trésor public d’un cautionnement d’un million cinq cent mille francs CFA, non remboursable.

Les candidats devront déposer leurs dossiers à la direction générale des affaires électorales.

Bon à savoir, chaque candidat se trouvant dans une situation d’inéligibilité doit présenter une lettre de démission actée par l’autorité compétente ou un acte attestant de sa mise en disponibilité à l’égard de son employeur.

CAN 2019, 2021 et 2023: les déclarations de Constant Omari

Le 2e vice-président de la Confédération africaine de football (CAF) était l’invité de l’émission Radio Foot Internationale, le 7 décembre 2018 sur RFI. Le Congolais Constant Omari a apporté des précisions sur les décisions prises par la CAF concernant les Coupes d’Afrique des nations 2019, 2021 et 2023. Voici ses principales déclarations.

Le 3 décembre, dans une interview à la chaîne Afrique Média TV, le président Ahmad a étonné en annonçant que la Confédération voulait que le Cameroun récupère l’organisation de la CAN 2021 et que la CAF soufaitait confier à la Côte d’Ivoire une édition 2023 déjà promise à la Guinée. Les autorités camerounaises, auxquelles la CAF venait de retirer la CAN 2019, et surtout ivoiriennes, censées abriter la CAN 2021, se sont déclarées très surprises par cette annonce du Malgache et ne pas avoir été consultées par la CAF.

« Par certains canaux, il y avait déjà des contacts officieux avec les deux pays, la Côte d’Ivoire et le Cameroun, a assuré Constant Omari. A partir du moment où nous n’avions pas encore reçu le répondant de la Côte d’Ivoire, notre président Ahmad n’était chargé que d’annoncer la décision [concernant le retrait de la CAN 2019 au Cameroun, Ndlr]. La nuit-même durant laquelle nous avons reçu la confirmation du Cameroun, le président a signé une lettre à l’attention du chef de l’Etat camerounais pour confirmer que les Camerounais avaient la CAN 2021.Vingt-quatre heures après, nous avons reçu le retour de la Côte d’Ivoire. Le dimanche [2 décembre], la lettre a été adressée à la Côte d’Ivoire. »

Sur le futur pays hôte de la can 2019

Surprise, le Congo-Brazzaville a déposé sa candidature pour remplacer le Cameroun, a indiqué Constant Omari. « Il y en a un qui a déjà écrit, le Congo-Brazzaville. Notre secrétaire général adjoint Anthony Baffoe m’a dit qu’il allait me parler d’une deuxième candidature. » Mais le dirigeant n’a pas voulu s’étendre sur celle-ci, le cabinet d’audit Roland Berger étant chargé de suivre le processus de désignation du successeur du Cameroun. Désignation censée intervenir avant le 31 décembre.

L’Afrique du Sud a manifesté son intérêt mais n’a pas encore emboîté le pas au Congo, aux dernières nouvelles. Quant au Maroc, souvent présenté comme le recours idéal, il n’a pas encore déclaré son intention d’accueillir la CAN 2019.

Sur le sort du Cameroun en éliminatoires de la can 2019

Le Cameroun ne sera pas disqualifié des éliminatoires de la CAN 2019, malgré l’article 92 du règlement de la compétition. Celui-ci prévoit en effet qu’un pays hôte auquel la CAF retire l’organisation du tournoi est disqualifié, si ce retrait a lieu moins d’un an avant la phase finale. Les Camerounais joueront donc leur place en phase finale face aux Comores, en mars 2019. « Ce n’est pas un tour de passe-passe. Qui peut le plus peut le moins. Le règlement a été adopté par le Comité exécutif et c’est lui qui l’applique, a justifié Constant Omari. On n’a pas appliqué le volet sanction parce qu’on a tenu compte de certains facteurs. Il y un pays qui mobilise des moyens colossaux. Mais malheureusement, il y a des aléas liés aux états d’avancement des chantiers. Donc, on ne va pas le punir deux fois. […] Au jour d’aujourd’hui, le Cameroun est qualifié. […] Si les Comores gagnent, le résultat va jouer. […] Le Cameroun n’est pas exclu. […] Ils doivent se qualifier sur le terrain ».

Sur les retards constatés par la Caf en Côte d’Ivoire pour la Can 2021

Ahmad a indiqué que les Ivoiriens ne seraient pas prêts dans deux ans et demi pour organiser la CAN 2021. Une déclaration qui a choqué en Côte d’Ivoire où l’on estime avoir suffisamment de temps pour boucler tous les chantiers. « Vous parlez à un ingénieur spécialisé, a argué Constant Omari. Un stade ne se construit pas en deux ans, ne nous leurrons pas ! Allez en Côte d’Ivoire aujourd’hui et vérifiez à quel niveau d’avancement sont les travaux du grand stade [d’Epimbé, Ndlr]. […] Concernant les hôtels et le cahier des charges de la CAF, la CAF refuse les motels et autres villas. Il faut des hôtels. L’infrastructure routière, elle, ne fait pas défaut en Côte d’Ivoire. Mais il y a des choses sur lesquelles ils sont en retard. […] »

Sur le sort de la Guinée, censée accueillir la Can 2023

Les déclarations de Constant Omari ne sont pas rassurantes pour la Guinée. « Nous avons demandé à notre secrétariat général de nous ressortir le dossier [de candidature pour l’organisation de la CAN] de la Guinée, a indiqué le patron de la Fédération congolaise. Nous attendons qu’ils le sortent… Nous ne voulons pas revenir sur le mode par lequel cette CAN [2023] a été attribuée à la Guinée ». Il a ajouté, mystérieux : « Dans les archives, ce dossier n’existe pas. Il y a eu une attribution. Mais le dossier n’existe pas. Nous avons demandé au secrétariat de nous sortir le dossier de fond. » La CAN 2025 semble donc loin d’être promise aux Guinéens, en compensation de la CAN 2023…

Sur les modalités de la Can 2019

Peu de précisions sur le format du tournoi – huit groupes de trois ou six groupes de quatre équipes au premier tour ? – mais la phase finale aura bien lieu du 15 juin au 13 juillet.

Sur la condamnation d’Issa Hayatou au Caire

L’ancien président de la Confédération africaine de football, Issa Hayatou, a été condamné au Caire à payer 24,5 millions d’euros pour avoir signé un contrat au nom de la CAF avec la société française Lagardère Sports. « Depuis que le président Ahmad a été élu, nous avons fait le maximum pour ne pas parler du président Issa Hayatou, s’est défendu Constant Omari. Pourquoi ? Parce qu’il est un grand homme. On peut tout raconter sur lui. Mais c’est quelqu’un qui a fait quelque chose pour le football africain. Il a dirigé pendant 28 ans la CAF, dans un environnement et dans des circonstances données. Il a sorti le football africain et l’a amené au niveau où il se situe. C’est un honneur pour nous. Nous lui devons du respect. Si nous devons émettre un avis [sur sa condamnation, Ndlr], ce ne sera pas par voix de médias. […] Nous avons appris qu’ils [Issa Hayatou et Hicham El Amrani, Ndlr] ont interjeté appel. La CAF observe cette situation. Si elle est concernée, elle saura comment réagir. Les différentes autorités égyptiennes savent ce que la CAF pense de ce dossier-là. »

Le Congo présente sa candidature pour abriter la 3ème édition de la COP de la Convention de Bamako en 2020

La candidature du Congo a été déposée lors de la Conférence des Parties de la convention de Bamako tenue du 30 janvier au 1er février 2018 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

La ministre du tourisme et de l’environnement, Madame Arlette Soudan-Nonault, a présenté au cours de la Conférence des Parties de la convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des déchets et produits dangereux, sur le contrôle des mouvements transfrontalières et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique, tenue du 30 janvier au 1er février 2018 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, la candidature de la République du Congo pour abriter la 3ème édition de la COP de cette Convention en 2020.

La République du Congo, soucieuse des faiblesses constatées dans la mise en œuvre de cet accord, a partagé son ambition de faire évoluer la convention de Bamako, pour qu’elle devienne la plateforme d’une Afrique sans pollution, thème de la Convention des parties, réunie à Abidjan.

C’est ainsi que lors du segment ministériel, la ministre du tourisme et de l’environnement a présenté la déclaration de la République du Congo en insistant sur les points tels que, le constat des faiblesses dans le fonctionnement de la Convention ; l’appel au ressaisissement des pays africains membres de la Convention et à l’adhésion sans condition des pays africains non membres à la Convention ; le soutien à la désignation du Mali pour abriter le secrétariat exécutif de la Convention.

La participation active de la ministre, a-t-on appris, a permis les résultats suivants, l’élection du Congo comme membre du bureau à la première Vice-président de la 2ème conférence des parties, qui a aussi mandat de préparer la 3ème, la désignation du Congo pour abriter la COP en 2020, précisément du 5 au 8 février à Brazzaville.

Ces deux résultats, indique-t-on, confortent l’ambition et l’engagement de la République du Congo à faire avancer l’accord de Bamako, tout en s’inscrivant dans le cadre du combat pour la défense de l’environnement en Afrique, impulsé par le Président de la République du Congo, M. Denis Sassou-N’guesso.