Congo : l’hommage du peuple à Clément Mouamba

Ses obsèques ont eu lieu, le 26 janvier 2022, en présence du couple présidentiel arrivé dans la capitale de la Lékoumou 24 heures avant.

 

L’ex-premier ministre congolais, Clément Mouamba reposera désormais pour l’éternité dans sa villa « Anne Bibila » sise sur l’avenue Tsieh-Telé à Sibiti. Ses obsèques ont eu lieu, le 26 janvier 2022. C’était en présence du couple présidentiel arrivé dans la capitale de la Lékoumou 24 heures avant.

Après l’hommage officiel à Brazzaville, le couple présidentiel a mis le cap sur Sibiti, la capitale de la Lékoumou pour accompagner la dépouille de l’ex-premier ministre jusqu’à sa dernière demeure. Sur l’avenue Tsieh-Telé abritant la résidence de l’illustre disparu, les chants et danses étaient au rendez-vous, question pour les populations de rendre un dernier à celui qu’elles appelaient affectueusement leur « Champion ».

Peu avant l’inhumation, une messe des funérailles et des obsèques du premier ministre, Clément Mouamba a eu lieu dans sa résidence. Elle a été dite par Monseigneur Daniel Minzonzo, Evêque du diocèse de Nkayi. Dans son homélie  tiré du livre Mathieu (chapitre 25, versets 14-30), il a loué les qualités morales de l’illustre disparu. « Dans sa vie, il a fait du social son champ de prédilection… » Avant de soutenir que, Clément Mouamba était l’un des meilleurs premiers ministres, chef de gouvernement que le Congo a connu. Il a rappelé que, à des moments de crise économique, social et surtout avec le covid-19, il a tenu la barque.

Au nom de la famille, le fils aîné de Clément Mouamba, Yvan Mouamba, a pris la parole pour témoigner sa gratitude au couple présidentiel qui a fait le déplacement de Sibiti. Ce mot a été précédé par l’absoute prononcé par le doyen du clergé de la Lékoumou, Pierre Akandziami.

Avant d’accompagner la dépouille dans sa dernière, le couple présidentiel s’est recueilli sur la dépouille de Clément Mouamba suivi des présidents des institutions républicaines ainsi que de la famille.

A noter que, après les obsèques de Clément Mouamba, le couple présidentiel a regagné Brazzaville en fin d’après-midi.

Congo : un dernier hommage à Clément Mouamba

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, s’est incliné devant la mémoire de l’ancien Premier ministre, Clément Mouamba (2016-2021).

 

En présence des corps constitués nationaux et diplomatiques, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, s’est incliné devant la mémoire de l’ancien Premier ministre, Clément Mouamba (2016-2021) qui sera inhumé ce 26 janvier à Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou.

« Un esprit consensuel et apaisant, chantre de la non-violence, un sens du compromis qui lui fait détester les conflits et les rivalités, Clément Mouamba a servi la République jusqu’au dernier jour de sa vie », a déclaré le secrétaire permanent de la Task force des politiques économiques et sociales, Rigobert Maboundou, donnant lecture de l’oraison funèbre d’une voix chargée d’émotion. Celui-ci fut, en effet, un des étudiants de l’illustre disparu dont il a par ailleurs été directeur de cabinet à la Primature.

L’ancien Premier ministre, Clément Mouamba, avait rendu l’âme le 29 octobre 2021 à Paris, en France, victime de la covid-19. La pandémie qu’il s’était pourtant engagé à combattre, quand il exerçait les fonctions de chef du gouvernement, a finalement eu raison de lui à l’âge de 78 ans. Le 25 janvier, en début de matinée, avant que la nation ne lui rende un dernier hommage, le Parti congolais du travail (PCT) lui a témoigné sa gratitude pour les services rendus à la nation dans une cérémonie solennelle présidée par le secrétaire général de ce parti, Pierre Moussa, en présence de nombreux responsables des formations politiques alliées, membres de la majorité présidentielle.

Parcours

La densité intellectuelle de l’illustre disparu a commencé à se constituer à l’école catholique de Moussounda où il a fait ses études primaires et secondaires, avant d’accéder au lycée technique 1er mai à Brazzaville. Clément Mouamba a ensuite obtenu une bourse pour la France où il a décroché un doctorat en sciences économiques. La Banque des Etats de l’Afrique centrale est l’institution au sein de laquelle il a passé nombre d’années de sa vie professionnelle.

De 1975-1979, il est conseiller économique du Premier ministre Henri Lopes ; de 1979-1983 Clément Mouamba a assumé les mêmes fonctions auprès du Premier ministre Louis Sylvain Ngoma. 1983-1992, il est conseiller économique et financier du président Denis Sassou N’Guesso. De septembre 1992 à juin 1993, Clément Mouamba a assumé les fonctions de ministre des Finances.

Sa longue carrière politique, faite de marxisme puis de social-démocratie, l’a conduit au PCT, sous le monopartisme, puis à l’Union panafricaine pour la démocratie sociale. Il est par la suite retourné au PCT, où il a été membre du bureau politique jusqu’à sa mort.  Le 23 avril 2016, Clément Mouamba est nommé Premier ministre, chef du gouvernement. Le tout premier de la nouvelle République après le référendum constitutionnel de 2015.

Son inhumation à Sibiti, où il est né le 13 novembre 1943, est un choix testamentaire pour son repos éternel sur la terre de ses ancêtres

Congo : Georges Mavouba Sokate reçoit un hommage des écrivains

Un an après la disparition du poète, les écrivains, hommes de culture, les parents et amis ont organisé au musée Cercle africain une journée d’hommage en sa mémoire.

 

C’est pour perpétuer son œuvre que la famille de l’écrivain a initiée l’activité qui a bénéficié du soutien de la direction départementale du Livre et de la Lecture publique de Pointe-Noire, du Salon littéraire Jean-Baptiste-Tati-Loutard, du musée Cercle africain et des Editions LMI.

L’évocation de sa mémoire, son œuvre, sans oublier les faits anecdotiques ayant marqué sa vie sociale ont été au centre des retrouvailles. Un vœu testamentaire gravé dans son avant-dernier ouvrage « Que les ténèbres soient » paru en 2016 dont le poème « Le jour où j’embarquerai » est plus qu’une prémonition.

En parlant de son écriture et son œuvre, l’écrivain Chardin Alphonse N’Kala a dit que Georges Mavouba Sokate s’est singularisé par son abondante œuvre abordant presque tous les genres de la poésie, du roman en passant par l’essai, la légende ou le conte. Pointe-Noire, sa ville d’adoption, Brazzaville, sa ville natale, la mer, le fleuve, le wharf, Poto Poto, revenaient souvent dans ses écritures, a t-il ajouté.

Au nom de la veuve et des enfants Mavouba Sokate, B. Mavouba, l’une des filles du disparu, a évoqué la passion et l’amour qu’avait leur père pour la lecture et l’écriture. Pendant qu’il se battait contre la maladie, il a continué d’écrire pour apporter sa contribution aux écrivains qui préparaient une anthologie sur la pandémie du coronavirus. « C’est l’héritage que je vous laisserai, avait-il répondu.

Humble, discret et modeste, Georges Mavouba Sokate l’a été dans la vie comme l’ont reconnu les amis et connaissances en témoignant sur sa personne et ses vertus qui ont fait sa marque de fabrique tout au long de sa vie : la sincérité, l’authenticité, l’humanisme, la droiture. Son écriture était une imbrication si bien réussie de la verdure du style et la drôlerie des sujets abordés à travers la joie de vivre que transmettent ses personnages. De sa plume acérée, il faisait rire les lecteurs sur des sujets graves de la vie. Plusieurs extraits de ses ouvrages lus par Laure Bandoki Nzoumba, comédienne, Hugues Eta, écrivain…  lors de la cérémonie en témoignent.

Sorti à titre posthume, le roman « Dans la tourmente d’un déluge » aux Editions Le Lys Bleu a été présenté par Alphonse Chardin N’kala avant sa dédicace. Ce roman de 240 pages comprend deux parties. La première partie « Dans la tourmente d’un déluge ». La deuxième partie « Le bal des vacances ».  C’est l’histoire d’un homme ordinaire, Yawé Ley, pleurant sous une pluie de grêlons qui s’abattait sur les toits. Un homme dont la femme lui a été soufflée par un autre, tel un ouragan dévastateur, d’une violence inédite, et qui a laissé derrière lui tristesse et désolation.

De nationalité congolaise, Georges Mavouba Sokate est né en 1949 à Brazzaville. Professeur d’anglais, il a successivement  enseigné au CEG Gampo Olilou ex CEG Père Pierre Peyre de Brazzaville, au lycée Engels de Gamboma, au lycée de la Révolution de Brazzaville, au lycée Karl Marx de Pointe-Noire. Il est auteur de treize ouvrages : cinq recueils de poèmes, deux recueils de contes, un récit, un essai, deux romans. Il a aussi participé à plusieurs œuvres collectives.

Congo : dernier hommage rendu au général Joseph Niombella Mambula

L’officier supérieur des Forces armées congolaises (FAC) à la retraite a eu des honneurs religieux de ses frères de l’arme le 23 juin 2021.

 

Par la suite, les hauts officiers du commandement des FAC, des membres du gouvernement et les membres de sa famille se sont inclinés, tour à tour, devant la dépouille du général Joseph Niombella Mambula. L’hymne de Saint-Cyr a été entonné par les militaires parce que l’officier supérieur fut parmi les premières promotions d’élèves congolais finalistes à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM Saint-Cyr).

Le général Joseph Niombella Mambula est né le 09 décembre 1943 à Mossaka, dans le département de la Cuvette. Fils de Niombella Martin et de Saholamoyi Emilie, il s’est intéressé au métier des armes et, est engagé le 21 septembre 1963 dans l’armée populaire nationale. Il a commencé sa carrière au premier bataillon congolais pour le compte de l’unité marine.

Au terme des études supérieures en France et en Russie, il était affecté au premier groupe d’artillerie en qualité d’officier adjoint et prend ses fonctions le 2 mai 1968. Le 1er août 1968, il est nommé chef de corps du 1er groupe d’artillerie tout en bénéficiant son avancement au grade de lieutenant par décret n°068 / 197 du 18 juillet 1968.

En 1972, il est devenu capitaine. En 1969, il est nommé directeur à Mantsimou cumulativement avec ses fonctions de chef de corps du 1ergroupe d’artillerie. En 1973, il est détaché auprès du ministre des Travaux publics et de l’Aviation civile en qualité de responsable permanent de l’organisation de la sécurité du port de Pointe-Noire.

Le général Joseph Niombella Mambula était promu au grade de général de brigade en août 1993 par le président Pascal Lissouba. Durant sa vie, il s’est consacré à l’écosystème à travers l’association des ressortissants du monde d’eau (Arem’Eau).

Congo : un hommage à Rapha Bounzeki

La directrice générale du Mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza (MPSB), a organisé une cérémonie en mémoire de cet artiste disparu il y a 13 ans.

 

À l’occasion de la célébration des treize ans de la disparition de l’illustre artiste musicien Rapha Boundzeki, la directrice générale du Mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza (MPSB), Bélinda Ayessa, lui a organisé une cérémonie d’hommage. Par la même occasion les sapeurs se sont appropriés le complexe culturel du Congo, deuxième module de cet espace.

10 mai 2008- 10 mai 2021, voici exactement treize ans que disparaissait au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville l’artiste musicien Rapha Bounzeki, de son vrai nom Bernard Bounzeki. Cet auteur-compositeur et chanteur était également chantre de la sapologie. La directrice générale du MPSB a voulu en cette date symbolique et mémorable lui rendre un hommage mérité en compagnie des sapeurs élégamment habillés. « Merci d’avoir accepté de rendre hommage au grand brazzavillois, Rapha Bounzeki. Le grand brazzavillois a eu à se produire ici au Mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza avec d’autres artistes musiciens. Lorsque Rapha Bounzeki nous a quittés le 10 mai 2008, c’est ici qu’on lui a rendu hommage. Je voudrais en sa mémoire, observer une minute de silence », a déclaré Bélinda Ayessa.

S’adressant aux sapeurs, la directrice générale du MPSB a dit : « Je crois en vous et comme j’aime à le dire très souvent, la sapologie en réalité c’est notre identité, soyez fiers de ce que nous sommes, soyons fiers de ce que nous représentons, c’est une authenticité. Ne pensez pas que la Sape soit quelque chose de vulgaire, non ! Bien au contraire, c’est un phénomène que l’on doit connaitre comme tel à sa juste valeur. »

Héritier Mbemba, coordonnateur des différents clubs des sapeurs de Brazzaville, a rendu hommage à la directrice générale du MPSB, Bélinda Ayessa, pour avoir pensé à l’illustre artiste musicien et sapeur Rapha Bounzeki. « Ce que vient de faire madame Bélinda Ayessa est à féliciter. Ce n’est pas pour la première fois qu’on se retrouve ici. Il y a plus de quinze ans qu’elle a toujours soutenu ce mouvement culturel qui est la sape. C’est un phénomène de société qui détourne les gens de la violence, un brassage de la jeunesse de toutes les ethnies afin de cultiver le vivre-ensemble. Vu sous cet angle, cela devrait être pris en compte par nos autorités », a-t-il fait savoir.

Pour agrémenter la cérémonie, les sapeurs ont dandiné sous le rythme de la musique de Rapha Bounzeki.

Notons que Rapha Bounzeki était né le 4 août 1961 à Brazzaville et mort le 10 mai 2008 des suites d’un malaise causé par une crise d’hypertension à l’âge de 47 ans.

Congo : Sassou N’Guesso aux obsèques de Marcel Eloi Rahandi Chambrier

Le Chef de l’Etat Congolais est allé vendredi 11 décembre à Libreville au Gabon pour rendre un dernier hommage à l’ancien président de l’Assemblée nationale gabonaise.

Le Président Denis Sassou N’Guesso est arrivé à Libreville au Gabon, vendredi 11 décembre, pour rendre hommage au Docteur Marcel Eloi Rahandi Chambrier. L’ancien président de l’Assemblée nationale gabonaise, est décédé le 27 novembre dernier dans sa propre polyclinique à Libreville à 87 ans.

Le défunt Chambrier était proche de feu Omar Bongo Ondimba qui, lui également, était l’ami de l’actuel Président de la République du Congo.

L’épouse d’Alexandre Barro Chambrier, fils du défunt, serait la nièce directe de la Première Dame du Congo. Marcel Eloi Rahandi Chambrier a été inhumé dans la stricte intimité familiale samedi à Libreville.

Congo : un dernier hommage rendu à Yhombi Opango

Le corps de l’ex-président congolais victime du coronavirus en mars dernier, a été rapatrié jeudi 29 octobre dans son pays.

La journée de vendredi 30 octobre a été décrétée journée de deuil national en mémoire d’un ancien président de la République, Yhombi Opango. L’ex-président congolais Jacques Joachim Yhombi Opango mort de coronavirus en mars dernier à France à l’âge de 81 ans. Son corps a été rapatrié jeudi 29 octobre dans son pays pour être inhumé.

Les drapeaux étaient en berne toute cette journée de vendredi sur toute l’étendue du territoire congolais pour un hommage à cet ancien Chef de l’Etat. Mais toutes les manifestations non autorisées ont été interdites.

C’est l’esplanade du Palais des congrès qui a servi de cadre à la cérémonie d’hommage. Après l’hommage qui a duré un peu plus d’une heure, la dépouille de Yhombi Opango a été transférée à Owando, son fief du nord-Congo, où elle sera portée en terre ce samedi.

Jacques Joachim Yhombi Opango, a été président en République du Congo entre 1977 et 1979.

Congo : hommage rendu aux « Pères de l’indépendance »

C’était à l’occasion de la célébration du 60eme anniversaire de l’indépendance de la République du Congo, que le président Denis Sassou Nguesso, dans un discours leurs a rendu un hommage.

Le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso a rendu un vibrant hommage aux « Pères de l’indépendance », lors d’un message à la nation diffusé la veille et à la génération des autres compatriotes qui, avec eux, ont pris le relais des mains du régime colonial pour œuvrer à la construction du destin commun du peuple congolais. Un chemin jalonné de défis surmontés les uns après les autres, en particulier sur la consolidation de l’unité des Congolaises et des Congolais car à chaque fois qu’elle a été mise à mal, a souligné le chef de l’Etat, « un sursaut s’est toujours opéré à l’avantage de la paix et de la cohésion nationale ».

« Nous pouvons dire que 60 ans après, nous n’avons pas reculé. Nous avons plutôt avancé, et c’est pour cela que nous parlons de progrès », a déclaré le chef de l’Etat pour qui les valeurs d’unité, de travail et de progrès portées par la devise de la République requièrent toujours abnégation et esprit de sacrifice parce qu’« aucun peuple ne s’est affranchi et ne s’est assumé dans la facilité ».

Le chef de l’Etat a mentionné le soutien apporté par le Congo aux luttes de libération des peuples opprimés à travers le monde, les liens de coopération tissés très tôt avec la Chine ainsi que la préservation de l’amitié historique avec la France saluant l’œuvre du général Charles de Gaulle dans le cheminement des ex-colonies vers la liberté.

Congo : Extra Musica nouvel horizon rend un hommage à la femme

A travers son nouveau clip « Dear Mama », le groupe congolais légendaire parle des femmes avec des mots élogieux.

« La Rumba est la musique la plus sexiste qui existe », nous répètent sans cesse les médias grand public et le discours dominant. Ce qu’ils oublient de dire, c’est qu’il existe aussi des musiciens qui parlent des femmes en termes élogieux, leur rendent hommage ou produisent des textes carrément pro-féministes, loin des clichés de gros machos versus femmes-objets. Pour rappeler que la Rumba est plurielle et parfois beaucoup moins sexiste que la variété, le rock ou la pop, voici « Dear Mama », la chanson du groupe légendaire Extra Musica nouvel horizon qui rend un vibrant hommage à la femme congolaise.

Les femmes congolaises sont fortes, plusieurs d’entre elles Beaucoup se battent au quotidien pour un Congo meilleur. Extra Musica nouvel horizon s’engage avec cette vidéo, sortie le 7 août 2020, pour rendre hommage aux femmes congolaises qui les inspirent.

Congo : Thierry Moungalla rend hommage à Aurlus Mabélé et Manu Dibango

Le ministre congolais de la communication a fait un tweet ce matin dans lequel un salut les mémoires de ces deux légendes de la musique africaine.

Les artistes Aurlus Mabélé et Manu Dibango sont décédés tous deux de coronavirus, cette pandémie qui fait des ravages dans le monde. Le roi du soukouss, le congolais Aurlus Mabélé et le saxophoniste mondialement connu, le camerounais Manu Dibango, sont désormais dans la liste des nombreuses victimes du covid 19.

« L’Afrique culturelle et musicale paie un lourd tribut au COVID 19. Elle perd successivement deux monstres sacrés, du soukouss pour Aurlus Mabélé et du jazz mâtiné de nos rythmiques pour le saxophoniste mondialement connu Manu Dibango. Que la terre leur soit infiniment légère », a écrit le porte-parole du gouvernement congolais sur son compte Tweeter.

Le musicien Manu Dibango est décédé ce mardi des suites du Covid-19,  avait connu la gloire mondiale grâce à « Soul Makossa », initialement sorti à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations 1972, au Cameroun.

Aurlus Mabélé, ce grand défenseur de la musique congolaise des années 90, en Europe, aux Antilles et en Afrique de l’Ouest, s’est éteint jeudi 19 mars à l’hôpital Simone Veil d’Eaubonne en région parisienne. victime d’un AVC dont il trainait de graves séquelles depuis plus de dix ans déjà. Son organisme affaiblit n’a pas résisté aux infections opportunistes, à l’instar du coronavirus.

 

L’Onac fait ses adieux au colonel Christian Piot

Après trois ans passés au Congo, l’attaché de défense de l’ambassade de France a reçu, le 24 juillet, l’hommage de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (Onac).

La cérémonie d’adieux qui s’est déroulée au Foyer des anciens combattants à Bacongo, dans le deuxième arrondissement de Brazzaville, a connu la participation du nouvel attaché de défense près l’ambassade de France, Rémy Cazenave-Lavie ainsi que des veuves de certains anciens combattants. En effet, l’Onac a tenu à faire des adieux dignes d’éloges au colonel Christian Piot en souvenir de l’assistance soutenue que le Français a manifesté à l’égard de ses membres. Il s’agit, entre autres, des décorations et diverses aides matérielles.

« Nous nous souviendrons encore, et pour longtemps, de tes nombreuses actions en faveur de cette communauté des anciens combattants comme le témoignent du reste des déplacements à Pointe-Noire et à l’intérieur du pays… Par deux fois consécutives, tu as eu à les honorer en les décorant à Pointe-Noire, en souvenir des services rendus à la France », a rappelé le président de l’Office, le colonel Pierre Obou.

Selon lui, le colonel Christian Piot s’était également rendu à Owando dans la Cuvette, et à Ouesso dans la Sangha, pour accomplir le même geste chargé de symboles. Ceci après avoir honoré les anciens combattants de Brazzaville. Lors de son passage à Makoua, l’attaché de défense avait déposé une gerbe de fleurs sur la stèle dédiée aux anciens combattants à Mbirou. « Nous avons souhaité davantage bénéficier de ta collaboration, mais hélas ! Le devoir t’a appelé et nous nous réjouissons, cependant, d’avoir bénéficié de la compagnie d’un ami et d’un conseiller », a poursuivi le colonel Pierre Obou après le vin d’honneur servi pour la circonstance.

Rappelant au nouvel attaché de défense qu’il a la lourde tâche de continuer cette œuvre, le président de l’Office l’a assuré de la disponibilité de l’Onac quant à l’accompagner dans la réalisation de sa mission.

A cette occasion, le colonel Christian Piot a remercié l’Onac et ses membres pour l’accueil chaleureux qu’ils lui ont réservé durant son séjour en terre congolaise. Notons que le colonel Piot a mis à profit cette occasion pour décorer le lieutenant-colonel Bruno Kouka de la médaille de la Croix de combattant.

Denis Sassou N’Guesso a rendu un dernier hommage à François Lumwamou

L’ancien ministre et ancien recteur de l’Université Marien Ngouabi, François Lumwamou, est décédé le 9 juillet dernier, à l’âge de 80 ans, à Brazzaville.

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a rendu hommage, mardi dernier, au palais des congrès, à l’ancien ministre et ancien recteur de l’Université Marien Ngouabi, François Lumwamou, décédé le 9 juillet dernier, à l’âge de 80 ans, à Brazzaville.

C’est au cours d’une cérémonie solennelle que les corps constitués nationaux lui ont rendu hommage. En effet, après les présidents des deux chambres du Parlement, le gouvernement, la Force publique, les autorités départementales ainsi que les anciens ministres, c’est le président de la République qui a bouclé la série de recueillement après avoir déposé une gerbe de fleurs en souvenir de son ancien collaborateur.

Né le 16 septembre 1939 à Bimbouloulou, dans le district de Boko, dans le département du Pool, François Lumwamu a fait ses études primaires à Mbandza-Nganga et à Voka de 1947 à 1953. Fils d’un catéchiste missionnaire de profession, l’illustre disparu est passé par le petit séminaire Saint Paul de Mbamou et le grand séminaire Libermann de Brazzaville entre 1953 à 1962. Ceci avant d’aller poursuivre ses études au Centre d’enseignement supérieur de Brazzaville (CESB), actuelle Université Marien-Ngouabi de 1962 à 1963.

François Lumwamu a étudié dans les universités de Poitiers (1963-1966) ; Paris-Sorbonne de 1966-1969 et Paris-IV Sorbonne en 1986. Ainsi, il obtiendra tour à tour les diplômes de licence Ès lettres ; Diplôme d’études approfondies en sciences sociales, doctorat de troisième cycle en linguistique; doctorat d’Etat Ès lettres et sciences humaines avec mention très honorable. Rentré au pays en 1969, il est admis comme assistant, puis maître assistant de lettres au CESB en 1970. Une belle carrière qui l’a hissé au grade académique de professeur des universités.

Sur le plan politique, il a participé à la Conférence nationale souveraine en 1991 et à la création, la même année, de l’Union nationale des patriotes croyants. Au sortir de la guerre civile de 1997, il est nommé ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, poste qu’il occupa jusqu’en 1999. L’illustre disparu fut également conseiller départemental du Pool de 2008 à 2014.

Il a été inhumé le 24 juillet au village Bimbouloulou, dans la sous-préfecture de Louingui, dans le département du Pool.

Théâtre : un hommage à Pierre Savorgnan de Brazza

A travers la pièce « Au cœur des hommes », présentée sur les planches la semaine dernière, à IFC de Brazzaville, il s’est agi de retracer l’histoire de l’explorateur franco-italien.

Inspirée en partie du livre « Le Rapport Brazza » de l’historienne française, Catherine Coquery-Vidrovitch, la représentation de la pièce « Au cœur des hommes » par la troupe Les Masquards a été un moment de commémoration. Avec des scènes comiques, tragiques, les enseignants du lycée français Saint Exupéry ont retracé le combat de l’explorateur Pierre Savorgnan de Brazza pour la liberté des Africains soumis à l’esclavage.

Les dramaturges congolais à l’instar de Clovis, et français, tous vêtus en blanc, ont vanté les bienfaits de l’explorateur franco-congolais. Selon John Ottavi, auteur et metteur en scène de cette pièce de théâtre, Pierre-Savorgnan-de-Brazza était un homme attaché à l’Afrique.

Face à une impressionnante représentation de la troupe Les Masquards, le public n’a pas manqué de scander le nom de Pierre Savorgnan de Brazza. C’était en présence de la directrice déléguée de l’IFC, Marie Audigier, et de la directrice générale du Mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza, Bélinda Ayessa.

 « Tout cela fait partie de notre histoire et c’est notre patrimoine. Il faut parler de cela, il faut que les gens prennent de la hauteur et aillent à l’essentiel ; l’essentiel c’était la rencontre des hommes, la rencontre des cultures que Savorgnan de Brazza a toujours prêchée. Je suis aujourd’hui heureuse que l’on puisse continuer à parler de lui », a déclaré Belinda Ayessa.

Commémoration : hommage à Alexandre S. Pouchkine

La représentation théâtrale commémorant le deux cent vingtième anniversaire de l’éminent poète russe s’est déroulée, le 8 juin, au Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville, à travers sa pièce  » La Dame de pique ».

La représentation théâtrale commémorant le deux cent vingtième anniversaire de l’éminent poète russe s’est déroulée, le 8 juin, au Centre culturel russe (CCR) de Brazzaville, à travers sa pièce  » La Dame de pique ».

Le spectacle a eu lieu en présence du chef de la délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula, du consul de l’ambassade de France et de bien d’autres personnalités.

« La Dame de pique » d’Alexandre Pouchkine a été jouée par le Théâtre des arts libres sous la direction de Jean-Marie Samedy Diatsonama, dans une traduction de Prosper Merime. Sa représentation a connu comme acteurs Tomski (le conteur); Jean-Marie Samedy Diatsonama ; Hermann : Boris Florian Mikala II ; la comtesse : Maryse Flore Banouanina ; Naroumof : Patrice Moukanda ; Sourine : Joël Mampouya ; Lisabeta : Raïssa Armelle Nzitoukoulou ; figurant : Fann Mampouya ; Régie son et lumière : Rodrigue Yeboua Yeboue.

De quoi parle-t-on dans  » La Dame de pique

Ce texte ramène au XIXe siècle en Russie, où au cours d’une nuit d’hiver, chez le lieutenant Naroumov, cinq jeunes hommes passent leur temps à jouer aux cartes. Ils en viennent à discuter du mystérieux pouvoir de la comtesse Anna Fedotouna, grand-mère de l’un d’entre eux, Paul Tomski. La vieille dame connaîtrait une combinaison secrète de trois cartes permettant de gagner infailliblement au jeu de pharaon. Mais depuis, la comtesse refuse obstinément de livrer son secret.

A l’issue de cette représentation, Sergey Belyaev, son organisateur, a indiqué ce n’est pas du hasard si la pièce d’Alexandre Pouchkine a été jouée. Félicitant le public d’être venu si nombreux, il a profité de l’occasion pour annoncer la tenue, dans quelques jours, certainement les 14, 15 et 16 juin, du concours de théâtre chrétien.

Qui était Alexandre Pouchkine ?

De nationalité russe, Alexandre Sergueïevitch Pouchkine, poète, dramaturge et romancier, est né à Moscou, le 6 juin 1799, et mort à Saint-Pétersbourg, le 10 février 1837. C’est un férue d’art et de littérature, issu d’une famille de la noblesse russe, relativement aisée, notamment par sa mère Nadiejda Ossipovna Hanibal (1775- 1836) une des beautés de Saint-Pétersbourg, et de son père Serge Lvovitch (1770-1848), major puis conseiller militaire, esprit libre et francophile. Passionné d’histoire et de généalogie, Pouchkine était particulièrement fier de son glorieux et célèbre aïeul, dont il avait hérité certains traits qui le distinguaient fortement de ses concitoyens : teint olivâtre, lèvres épaisses, cheveux crépus, ce qui fut lié à ses origines africaines.

Très populaire en Russie, Alexandre Sergueïevitch Pouchkine est célébré tous les mois de juin et dans d’autres pays du monde où la langue et la littérature russes sont mises en exergue. C’est le cas de la République du Congo, où le CCR organise toujours à Brazzaville une activité pour honorer cet illustre créateur.

Denis Sassou Nguesso invité à Libreville

Le président congolais est attendu au Gabon pour prendre part à la cérémonie de commémoration du 10ème anniversaire de la mort d’Omar Bongo.

Denis Sassou N’Guesso est attendu à Libreville, capitale du Gabon, le 08 juin 2019.  Cette visite n’a rien à voir avec le travail, c’est pour rendre hommage à Omar Bongo Ondimba, l’ancien président gabonais-père de l’actuel chef d’Etat-disparu le 8 juin 2009 à Barcelone en Espagne, des suites de maladie.

Il y aura au programme de cette cérémonie entre autres, une exposition photo du feu président Omar Bongo Ondimba, Un grand concert gratuit sera également donné avec, comme tête d’affiche, le chanteur de gospel congolais Moïse Mbiye. Une cérémonie œcuménique sera aussi organisée.

En dehors de Sassou N’Guesso, Plusieurs chefs d’Etat sont attendus dans la capitale gabonaise, à l’instar d’Ibrahim Boubacar Keïta, Teodoro Obiang Nguema Mbasago, Paul Kagame (Rwanda) et Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique).

Pour rappel, Omar Bongo Ondimba, né Albert-Bernard Bongo en 1935 à Lewaï (Haut-Ogooué) est un homme politique gabonais. A la mort de Léon Mba son mentor et premier président du Gabon, il devient alors le plus jeune chef d’Etat du monde (32 ans). Il demeure président jusqu’à sa mort en 2009 (il décède des suites d’un cancer, il avait 73 ans).

Disparition : adieu à Agathe Manckongou-Komango

Les membres du parlement et du gouvernement et autres personnalités ont rendu, le 24 juillet à Brazzaville, un dernier hommage à leur collègue décédée le 6 juillet, au Maroc.

Conduits par le président du Sénat, Pierre Ngolo, assisté du premier vice-président de l’Assemblée nationale, Léon Alfred Opimbat, sénateurs et députés ainsi que des membres du gouvernement et autres personnalités ont rendu, le 24 juillet à Brazzaville, un dernier adieu à leur collègue décédée le 6 juillet, au Maroc, à l’âge de 60 ans.

L’oraison funèbre lue pour la circonstance par le président de la Commission affaires juridiques et administratives du Sénat, Jean-Pierre Manoukou-Kouba, a laissé entendre qu’Agathe Manckongou-Komango naquit le 25 décembre 1958 à Liranga, département de la Likouala.

Après ses études primaires et secondaires sanctionnées par l’obtention du Certificat d’études primaires et élémentaires et du Brevet d’études moyennes générales, Agathe Manckongou-Komango s’admet au concours d’entrée à l’Ecole paramédicale et médico-sociale Jean-Joseph-Loukabou de Brazzaville, où elle en sort après plusieurs cycles de formation avec les diplômes de technicien auxiliaire de laboratoire, puis d’infirmier d’Etat et ensuite d’assistant sanitaire.

Elle fourbit ses premiers pas dans l’administration publique au ministère de la Santé où elle assume les fonctions de chef de centre de santé intégré des districts d’Enyellé puis de Liranga jusqu’ au 12 octobre 2014, date de son élection comme sénatrice.

Au plan politique, la sénatrice Agathe Manckongou-Komango a été membre du Parti congolais du travail et membre du Comité du parti du district de Liranga au sein duquel elle a occupé le poste de secrétaire chargée de la Promotion de la Femme et des groupes vulnérables.

Dans ce cadre, la sénatrice Agathe Manckongou-Komango a été une grande animatrice des organisations de femmes et l’apogée de son dynamisme a été l’accueil, lors de la fête du 8 mars 2016, de la première dame du Congo, Antoinette Sassou N’Guesso, par toutes les femmes de Liranga en liesse. Au plan parlementaire, elle est élue sénatrice de la Likouala sous le label du Parti congolais du travail en octobre 2014.

Elle a été membre de la Commission santé, affaires sociales, famille, genre et environnement, puis élevée au bureau de la Commission affaires juridiques et administratives en qualité de secrétaire, à l’occasion du réaménagement des bureaux des commissions permanentes. En 2017, elle est réélue sénatrice et demeure membre de la même commission.

Aux plans administratifs, politique et social, elle a été une personnalité très humble, sociable, intègre, douée d’un sens aigu des relations humaines. Agathe Manckongou-Komango laisse quatre enfants. Elle reposera pour l’éternité au cimetière Bouka, à Brazzaville.

Hommage des handballeurs à Madeleine Mitsotso

L’ancienne gloire des Diables rouges handball a été conduite à sa dernière demeure le 19 mai 2018.

Madeleine Mitsotso a été conduite à sa dernière demeure le 19 mai, après le dernier hommage rendu par la Fédération congolaise de la discipline, les Ligues et ses anciennes coéquipières de l’équipe nationale ainsi que les journalistes sportifs, au Complexe sportif de Pointe-Noire. L’ancienne gloire des Diables rouges handbal est décédée le 8 mai.

C’est dans la douleur que l’ancienne gardienne de but des Diables rouges a été accompagnée dans sa dernière demeure, au cimetière de Ngoyo. L’oraison funèbre a été prononcée par le 3e vice-président de la Fédération congolaise de handball, Daniel Moutouakoula, qui a souligné que l’illustre disparue a été une héroïne du handball congolais pour avoir permis à l’image du Congo de rayonner au niveau continental et international.

En effet, Madeleine Mitsotso a fait ses premiers pas au handball en 1969, dans l’équipe de Pigeon Vert au CEG central Saint-Pierre, actuel Kouamé-Kruma, comme gardienne de but, où elle y a évolué jusqu’en 1975. « Au moment où tous les handballeurs autour de la fédération te rendent un dernier hommage, je  m’en voudrais ici, si je ne rappelle pas que c’est dans cette ville de Pointe-Noire, à travers la Ligue de handball, que tous les anciens selectionnaires t’on découverte et t’ont sélectionnée à l’équipe nationale. Tu as été très courageuse sur tous les fronts face à ton destin. Tu l’as été aussi face à la mort, ce, jusqu’à tes derniers moments alors que la maladie te rangeait.  Dans tous les cas, la vie et la mort cohabitent en nous mais c’est ce mouvement de retour vers la terre qui a eu raison de toi, il y a quelques jours », a-t-il évoqué.

Parlant de sa carrière héroïne, l’orateur a indiqué qu’après son admission au BET, Pointe-Noire n’ayant pas un lycée technique à l’époque, elle était contrainte d’aller poursuivre ses études au Lycée 1er-Mai, à Brazzaville. Passionnée du handball, elle fait exprimer son talent dans l’Etoile du Congo avec laquelle, elle gagne la Coupe d’Afrique des clubs champions en 1984 et en 1985. Madeleine Mitsotso a contribué, pendant plusieurs années, au rayonnement du Congo à travers le handball. En 1972 déjà, elle est championne d’Afrique centrale avec les Diables rouges. En 1976, elle est vice-championne de la même compétition avant de participer, en 1977, au championnat du monde, en Roumanie. En 1979, elle gagne la première édition de la Coupe  d’Afrique, Challenge Marien-Ngouabi, et l’année suivante, en 1980, elle qualifie le Congo aux Jeux Olympiques de Moscou avant d’y participer. En 1981, elle remporte la deuxième édition de la Coupe Marien-Ngouabi et en 1982, la troisième édition sans partage. Après ce brillant parcours dans Etoile du Congo et au sein de la sélection nationale, elle revient à Pointe-Noire, notamment dans l’équipe de l’AS Cheminots où elle met fin à sa carrière.

« Un tel parcours, avec ton aimable sourire qui t’accompagnait partout, t’a donné une valeur et un sens dans ta vie. Cela restera un bel exemple d’un engagement pour autrui, pour le handball et pour le pays.Tu as été le centre, sans décevoir, sans trahir. Tu restes un modèle pour les handballeurs. Ta mémoire vivra toujours dans nos esprits comme celles  de tous ceux qui nous ont précédés au monde de l’au-delà. Tu as été une héroïne dans tes liens et tes sentiments. Que la terre te soit légère », a conclu Daniel Moutouakoula.

Notons que le handball étant un sport collectif, Madeleine Mitsotso a écrit cette belle histoire en compagnie des joueuses de sa génération qui ont, pour la plupart, marqué leur présence à ces obsèques. Il s’agit, entre autres, de Germaine Ndjimbi Tostao, Solange Koulinka, Angélique Abena, Pascaline Bobeka, Yvone Makouala, Thérèse Kota, Julienne Malaki, Micheline Okemba, Clarisse Ntiété, Gisèle Gassi, Linda Noumazalaye, Hortense Avounou, Alphonsine Pounda et Eugénie Félicité Atipo. A ces anciennes gloires, il faut ajouter celles qui ont pris la relève.

Papa Wemba, deux ans après sa mort

Il y a deux ans qu’il est mort l’artiste, mais ses ouvres se fredonnent et enchantent les mélomanes jusqu’à ce jour et pour longtemps encore.

Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba est né à Lubefu, le 14 juin 1949, au Congo belge. Au cours de sa carrière de musicien, entamée très tôt dans sa jeunesse, il est devenu Papa Wemba. Le chef du village Molokaï, le vieux Bokul, mort à 67 ans, nous a quittés le 24 avril 2016 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à la suite d’un malaise survenu sur la scène du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo.

La musique du fondateur du label « Viva la Musica » a eu des influenceurs tels que Tabu Ley Rochereau, Sam Cooke, Grand Kallé ou Johnny Pacheco. Et pourtant, à son tour, il aura influencé des générations de musiciens africains, imitant très souvent son audace créatrice de la fusion de la rumba et la pop-rock.

Papa Wemba, avant-gardiste, attaché à la tradition musicale de la République démocratique du Congo, a enrichi la musique congolaise moderne par des emprunts aux musiques des terroirs en y introduisant des instruments tels que le lokolé. Pour lui, la musique devrait rester une création avec des partitions jouées par des musiciens et non uniquement par des ordinateurs, confiait-il lors d’un entretien aux Dépêches de Brazzaville, à Paris, en octobre 2014.  

Par ses chansons, l’un des chantres de la Sape demeure à ce jour, à en croire les spécialistes et les médias dédiés à la musique, un mythe qui résiste au temps, grâce à la profondeur de ses textes soutenus par un rythme intemporel. Les hommages continuent à encenser celui qui était devenu le porte-étendard de la culture congolaise sur la scène internationale.

Pour preuve, deux ans après, un film à titre posthume de 120 mn, réalisé par le Franco-Congolais Elvis Adidiema, lui est consacré, projeté en avant-première à l’hôtel Radisson Blu, à Brazzaville, à la veille de la date anniversaire de sa mort.

Fally Ipupa entend rendre hommage à Nzongo Soul

Il a présenté ses condoléances à la famille biologique de l’illustre disparu et à tous les artistes congolais de Brazzaville.

L’artiste musicien congolais de la République démocratique du Congo, Fally Ipupa, a exprimé le 13 janvier, à l’occasion de sa conférence de presse à Brazzaville, l’ambition d’entreprendre des recherches sur les œuvres du musicien Nzongo Soul, décédé à Paris, pour vénérer sa mémoire.

Fally Ipupa a souligné dans sa communication qu’il ne connaissait personnellement pas Nzongo Soul. Il a présenté ses condoléances à la famille biologique de l’illustre disparu et à tous les artistes congolais de Brazzaville. Cette communication portait sur son album « Tokos », pour lequel il a livré, le soir même, un concert au Palais des congrès. Pour l’artiste, donner un spectacle à Brazzaville c’est comme s’il se produisait à Kinshasa.

Il a indiqué qu’il veut faire connaître son album au public en lui livrant la rumba et de la musique classique.  « Mon arrivée ici en fin d’année est due au calendrier élaboré dont la tournée a débuté depuis novembre dans d’autres pays comme le Kenya, l’Angola, le Sénégal … », a-t-il indiqué.

L’artiste musicien a été interrogé notamment sur son album, la musique profane et religieuse. L’album « Tokos », explique-t-il, est sorti en juillet 2017. Il comprend cinq titres. Le titre donné en lingala signifie simplement « bien », en français. Employé en langue nationale, précise-t-il, ce mot n’est qu’une façon de se communiquer avec le public.

Après l’interprétation d’une de ses chansons par un jeune congolais, qui a manifesté le désir d’intégrer son groupe, Fally Ipupa a indiqué qu’il a besoin de ceux qui savent danser. Toutefois, il a instruit son directeur marketing de discuter avec ce dernier aux fins d’une appréciation.

De ce fait, le déplacement de cet artiste en herbe à Kinshasa devra être assuré par son partenaire, la société de téléphonie mobile Azur Congo, qui a favorisé cette rencontre en collaboration avec le promoteur et manager du Groupe Yombo Pella.