Congo : une messe d’action de grâce en mémoire de Clément Mouamba

Un an après son décès, une messe d’action de grâce a été organisée en mémoire de l’ex-Premier ministre Clément Mouamba.

 

Une messe d’action de grâce a été célébrée samedi 29 octobre, à Sibiti, dans le département de la Lékoumou en mémoire de Clément Mouamba, ancien Premier ministre de la République du Congo. C’était en présence de la famille de l’illustre disparu, des membres du gouvernement, des parlementaires, des acteurs de la classe politique nationale et de plusieurs autres personnalités.

Toutes ces personnes sont venues rendre un hommage à l’ancien Premier ministre décédé le 29 octobre 2021, à Paris, en France.

« C’est au nom de cette reconnaissance éternelle de la nationalité qu’à la demande de Son Excellence Monsieur le Président de la République, nous avons tenu, les membres du gouvernement et moi-même, à venir ici lui rendre un complémentaire hommage en plus de tous les hommages qui lui ont été rendus depuis sa disparition », a déclaré Anatole Collinet Makosso.

Anatole Collinet Makosso a déposé une gerbe de fleurs à la tombe de son prédécesseur avant de signer le livre d’or.

Congo : l’hommage du peuple à Clément Mouamba

Ses obsèques ont eu lieu, le 26 janvier 2022, en présence du couple présidentiel arrivé dans la capitale de la Lékoumou 24 heures avant.

 

L’ex-premier ministre congolais, Clément Mouamba reposera désormais pour l’éternité dans sa villa « Anne Bibila » sise sur l’avenue Tsieh-Telé à Sibiti. Ses obsèques ont eu lieu, le 26 janvier 2022. C’était en présence du couple présidentiel arrivé dans la capitale de la Lékoumou 24 heures avant.

Après l’hommage officiel à Brazzaville, le couple présidentiel a mis le cap sur Sibiti, la capitale de la Lékoumou pour accompagner la dépouille de l’ex-premier ministre jusqu’à sa dernière demeure. Sur l’avenue Tsieh-Telé abritant la résidence de l’illustre disparu, les chants et danses étaient au rendez-vous, question pour les populations de rendre un dernier à celui qu’elles appelaient affectueusement leur « Champion ».

Peu avant l’inhumation, une messe des funérailles et des obsèques du premier ministre, Clément Mouamba a eu lieu dans sa résidence. Elle a été dite par Monseigneur Daniel Minzonzo, Evêque du diocèse de Nkayi. Dans son homélie  tiré du livre Mathieu (chapitre 25, versets 14-30), il a loué les qualités morales de l’illustre disparu. « Dans sa vie, il a fait du social son champ de prédilection… » Avant de soutenir que, Clément Mouamba était l’un des meilleurs premiers ministres, chef de gouvernement que le Congo a connu. Il a rappelé que, à des moments de crise économique, social et surtout avec le covid-19, il a tenu la barque.

Au nom de la famille, le fils aîné de Clément Mouamba, Yvan Mouamba, a pris la parole pour témoigner sa gratitude au couple présidentiel qui a fait le déplacement de Sibiti. Ce mot a été précédé par l’absoute prononcé par le doyen du clergé de la Lékoumou, Pierre Akandziami.

Avant d’accompagner la dépouille dans sa dernière, le couple présidentiel s’est recueilli sur la dépouille de Clément Mouamba suivi des présidents des institutions républicaines ainsi que de la famille.

A noter que, après les obsèques de Clément Mouamba, le couple présidentiel a regagné Brazzaville en fin d’après-midi.

Congo : un dernier hommage à Clément Mouamba

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, s’est incliné devant la mémoire de l’ancien Premier ministre, Clément Mouamba (2016-2021).

 

En présence des corps constitués nationaux et diplomatiques, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, s’est incliné devant la mémoire de l’ancien Premier ministre, Clément Mouamba (2016-2021) qui sera inhumé ce 26 janvier à Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou.

« Un esprit consensuel et apaisant, chantre de la non-violence, un sens du compromis qui lui fait détester les conflits et les rivalités, Clément Mouamba a servi la République jusqu’au dernier jour de sa vie », a déclaré le secrétaire permanent de la Task force des politiques économiques et sociales, Rigobert Maboundou, donnant lecture de l’oraison funèbre d’une voix chargée d’émotion. Celui-ci fut, en effet, un des étudiants de l’illustre disparu dont il a par ailleurs été directeur de cabinet à la Primature.

L’ancien Premier ministre, Clément Mouamba, avait rendu l’âme le 29 octobre 2021 à Paris, en France, victime de la covid-19. La pandémie qu’il s’était pourtant engagé à combattre, quand il exerçait les fonctions de chef du gouvernement, a finalement eu raison de lui à l’âge de 78 ans. Le 25 janvier, en début de matinée, avant que la nation ne lui rende un dernier hommage, le Parti congolais du travail (PCT) lui a témoigné sa gratitude pour les services rendus à la nation dans une cérémonie solennelle présidée par le secrétaire général de ce parti, Pierre Moussa, en présence de nombreux responsables des formations politiques alliées, membres de la majorité présidentielle.

Parcours

La densité intellectuelle de l’illustre disparu a commencé à se constituer à l’école catholique de Moussounda où il a fait ses études primaires et secondaires, avant d’accéder au lycée technique 1er mai à Brazzaville. Clément Mouamba a ensuite obtenu une bourse pour la France où il a décroché un doctorat en sciences économiques. La Banque des Etats de l’Afrique centrale est l’institution au sein de laquelle il a passé nombre d’années de sa vie professionnelle.

De 1975-1979, il est conseiller économique du Premier ministre Henri Lopes ; de 1979-1983 Clément Mouamba a assumé les mêmes fonctions auprès du Premier ministre Louis Sylvain Ngoma. 1983-1992, il est conseiller économique et financier du président Denis Sassou N’Guesso. De septembre 1992 à juin 1993, Clément Mouamba a assumé les fonctions de ministre des Finances.

Sa longue carrière politique, faite de marxisme puis de social-démocratie, l’a conduit au PCT, sous le monopartisme, puis à l’Union panafricaine pour la démocratie sociale. Il est par la suite retourné au PCT, où il a été membre du bureau politique jusqu’à sa mort.  Le 23 avril 2016, Clément Mouamba est nommé Premier ministre, chef du gouvernement. Le tout premier de la nouvelle République après le référendum constitutionnel de 2015.

Son inhumation à Sibiti, où il est né le 13 novembre 1943, est un choix testamentaire pour son repos éternel sur la terre de ses ancêtres

Congo : l’ancien Premier ministre Clément Mouamba est mort

Le chef du gouvernement entre 2016 et 2021 sous la présidence de Dénis Sassou NGuesso est décédé ce vendredi 29 octobre 2021 à Paris.

 

Clément Mouamba, l’ancien Premier ministre de la République du Congo est mort ce jour à la maison à Paris. Sa famille vient d’annoncer la nouvelle. Il avait été évacué le 12 octobre dernier pour subir des soins intensifs après qu’on ait été déclaré positif au Coronavirus.

Cet économiste de formation a été pendant plusieurs années cadre à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Entre 1992 et 1993, Clément Mouamba a été ministre des Finances sous Pascal Lissouba. En 2017, il avait été élu député de Sibiti (Sud-Ouest), sa ville natale.

Notons que Clément Mouamba avait démissionné de son poste de Premier ministre en mai 2021, pour permettre au président Sassou N’Guesso de former un nouveau gouvernement après son élection.

Congo : Anatole Collinet Makosso a officiellement pris fonction

La cérémonie de passation de consignes s’est déroulée le 18 mai en présence du secrétaire général du gouvernement, Benjamin Boumakani.

 

Le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso a officiellement pris fonction. La cérémonie de passation de consignes entre les Premiers ministres sortant, Clément Mouamba, et entrant Anatole Collinet Makosso, s’est déroulée le 18 mai à Brazzaville.

Nommé Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso qui vient officiellement de prendre ses nouvelles fonctions entend poursuivre le travail amorcé par son prédécesseur, Clément Mouamba. « Succéder à Clément Mouamba et poursuivre ce qu’il a fait, c’est une lourde responsabilité. Je suis rassuré que vous serez avec nous pour poursuivre le coaching, sous la clairvoyance direction et leadership de son Excellence monsieur le président de la République. Avec la franche collaboration de tous les cadres qui ont inauguré la Primature, nous ferons l’effort de faire aboutir le travail que vous avez amorcé », a déclaré le nouveau Premier ministre.

En effet, Anatole Collinet Makosso s’est également engagé à capitaliser sur les grandes victoires remportées sous Clément Mouamba dans le domaine de l’enseignement ainsi que les grandes réformes dans les régies financières et la gestion des ressources forestières et minières. « Merci pour avoir travaillé avec vous pendant les cinq ans de la mise en œuvre de la marche vers le développement, un projet de société que vous avez porté personnellement, subissant les attaques, les coups y compris pour les choses qui ne dépendaient pas de vous, mais dans la sagesse qui vous caractérise, vous avez su prendre cela sur vous et tenter d’apporter de solutions », a poursuivi le nouveau chef du gouvernement.

Arrivé à la tête du gouvernement le 23 mars 2016, Clément Mouamba y a passé cinq ans. Il se dit fier d’avoir assumer ces fonctions et reste citoyen congolais, militant et député à l’Assemblée nationale. Selon lui, il y a toujours une vie après une mission. « De mon point de vue, ma mission se termine très bien. Retirer de la primature mais nous existerons dans le pays parce que nous allons poursuivre la marche… Premier ministre sortant, Clément Mouamba est dans les rangs où nous allons réellement poursuivre la marche. Quelle que soit la position, on marchera pour soutenir le président parce que je crois en l’homme, je crois aux projets, je crois aux enjeux qui sont définis dans ce programme. En même temps je mesure l’ampleur des sujets cruciaux qui concernent l’avenir de notre pays et pour cela on doit se serrer les coudes pour continuer à soutenir le chef de l’Etat », a indiqué Clément Mouamba.

Congo : Anatole Collinet Makosso est le nouveau Premier ministre

Il a été nommé mercredi 12 mai 2021 par un décret du président de la république Denis Sassou N’Guesso. Il remplace à ce poste de Clément Mouamba.

 

C’est officiel, Anatole Collinet Makosso est le nouveau chef du gouvernement congolais. Le chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso l’a nommé mercredi 12 mai au soir, lui qui était ministre de l’Enseignement dans le gouvernement sortant. Il remplace Clément Mouamba, qui occupait ce poste depuis 2016 et a donné sa démission le 5 mai suite à la prestation de serment le 16 avril du président Sassou Nguesso.

Qui est Anatole Collinet Makosso ?

Né en 1965 dans la capitale économique Pointe-Noire (sud), Anatole Collinet Makosso a débuté sa carrière politique dès 1990. Il a été tour à tour conseiller et directeur de cabinet du préfet du Kouilou, région de Pointe-Noire. Cet enseignant de formation, écrivain également, est devenu conseiller du président Sassou Nguesso à partir de 1998, puis directeur de cabinet d’Antoinette Sassou Nguesso, la première dame.

Le nouveau Premier ministre fait son entrée au gouvernement comme ministre de la Jeunesse et de l’Instruction civile en 2011. Depuis 2016, il occupait le poste de ministre de l’Enseignement primaire et secondaire en charge de l’alphabétisation. Anatole Collinet Makosso a été directeur de campagne adjoint du candidat Sassou Nguesso lors de la dernière présidentielle.

Anatole Collinet Makosso doit d’ici peu former son gouvernement.

Congo : Clément Mouamba remet sa démission

Le Premier ministre congolais a officiellement présenté sa lettre de démission et celle de son équipe au président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Clément Mouamba vient de démissionner de son poste de Premier ministre en République du Congo. Une démission qui entraîne celle de toute l’équipe gouvernementale. C’est ce qui ressort d’un communiqué signé du directeur du cabinet du chef de l’Etat, Florent Ntsiba.

«  La démission a été acceptée par le président de la République qui a adressé ses remerciements à l’ensemble des ministres pour le travail accompli durant les cinq années de collaboration, de 2016 à 2021 » précise le communiqué.

La démission de Clément Mouamba ouvre la voie à la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale après la prestation de serment de Denis Sassou N’Guesso le 16 avril 2021.

Congo-investiture de Sassou N’Guesso : vers la formation d’un nouveau gouvernement ?

La nouvelle mandature de Denis Sassou N’Guesso, attendue par le peuple, avec une obligation de résultats, fera face aux crises économique et sanitaire.

 

Le président Denis Sassou N’Guesso est en train d’être  investi en ce moment ce vendredi 16 avril 2021 au palais des congrès, pour un nouveau mandat de cinq ans. Dans la foulée, le premier ministre Clément Mouamba devra certainement lui remettre sa démission, afin que soit formé un nouveau gouvernement.

Le gouvernement de Clément Mouamba aura vécu. Il n’en est d’ailleurs plus qu’à expédier les affaires courantes, en témoigne le laconique conseil des ministres du mercredi 14 avril qui n’a eu qu’un seul point, du reste conjoncturel, à son ordre du jour.

Aussitôt la prestation de serment effectuée, commencera pour Denis Sassou N’Guesso, une nouvelle mandature, attendue par le peuple, avec une obligation de résultats, en dépit de la crise économique face à laquelle, il faudra faire preuve de génie, pour la surmonter.

Les populations venues en masse pendant les meetings de campagne du candidat qu’il était et qui ont traduit leur mobilisation par un plébiscite dans les urnes, seront pour Denis Sassou N’Guesso, un couteau à double tranchant, car il s’agit cette fois-ci, d’une majorité agissante qui le cas échéant, demandera des comptes avec autant d’emphase qu’elle l’a élu.

Ainsi donc, le nouveau premier ministre tout comme les différents ministres appelés à entrer au gouvernement ou ceux qui y resteront doivent savoir qu’une nouvelle ère commence, même si le président est le même. Le plébiscite électoral envers Denis Sassou N’Guesso, ne veut pas dire que ce peuple est amnésique de tout ce qu’il a reproché aux gouvernements successifs, et dont il veut voir les changements.

C’est ici que Denis Sassou N’Guesso est directement interpellé, dans ce contrat de confiance, avec ce peuple qui lui a fait confiance, par-delà le prisme de sa famille politique. Former un gouvernement digne de relever les défis de l’heure, déclinés à travers le programme pour lequel il a été élu.

Il va de soi, que ce sera une équipe d’hommes et de femmes dynamiques, rompus à la tâche. Ce qui en fera un véritable « gouvernement de combat » au regard des défis à relever.

Il va s’en dire que le nouveau gouvernement, dont le volume reflétera celui du moule des institutions de Breton-Woods, sera une équipe resserrée, faite autant de technocrates que de « politiques ». La particularité devrait en être à la concentration des portefeuilles par pôles d’intérêts.

Un renouvellement en profondeur s’impose selon les Congolais, afin de ne pas toujours voir les mêmes personnes, désormais en panne d’imagination et de créativité aux mêmes places.

De ce fait, le moment est venu pour Denis Sassou N’Guesso d’acter la retraite de certains ministres, quoiqu’étant ses compagnons de route de longues dates. On ne fait toujours pas du neuf avec du vieux. Ainsi donc, le rajeunissement de l’équipe gouvernementale s’impose, pour l’efficacité des combats à mener. Et, le militaire de formation qu’il est, sait pertinemment que pour l’efficience d’un combat, on ne compte pas sur des « anciens combattants », comme force d’appoint. Leur expérience est plutôt utile à l’état-major. À l’arrière, là où se conçoit la stratégie de lutte, pas sur la ligne de front où ils s’illustrent parfois en trainards.

De l’équipe gouvernementale actuelle, les Congolais n’acteront véritablement le changement, que s’ils ne retrouvent que peu de rescapés, dans la nouvelle équipe. Il serait également souhaitable que ne soient pas reconduits certains ministres dont les noms sont régulièrement cités dans des enquêtes en cours. Leur présence dans la nouvelle équipe serait contre-productive, du point de vue de l’image dont ils lesteront l’équipe gouvernementale, notamment dans la lutte contre les antivaleurs, un chantier qui tient à cœur le président de la République.

Aux côtés de ceux qui resteront, et qui sans doute se compteront cette fois-ci du bout des doigts, il faudra adjoindre d’autres à l’évidence très outillés dans leur domaine de compétence et engagés dans l’action, avec une probité et un sens de l’état irréprochables.

Il n’est pas exclu que des personnalités qui avaient quitté le gouvernement y reviennent, tout comme seraient pressentis des cadres issus de la diaspora pour y entrer.

La ville de Bambama a désormais un groupe électrogène

Le Premier ministre, Clément Mouamba a offert un groupe électrogène d’une puissance de 350KVA.

Le district de Bambama dans le département de la Lékoumou, aura enfin sa première ampoule allumée. Le Premier ministre Clément Mouamba a offert un groupe électrogène d’une puissance de 350KVA à cette ville de plus de 5000 âmes.

En réceptionnant ce groupe électrogène, la population du district de Bambama, a remercié le donateur pour son action humanitaire et promis d’en faire bon usage.

Depuis 53 ans, la ville de Bambama souffrait de l’absence d’un groupe électrogène. Le désarroi des visiteurs ne se cache pas longtemps une fois le soleil couché.

Dès la tombée de la nuit, la localité est plongée dans une obscurité totale. Les habitants résignés se retirent petit à petit chez eux en attendant le levé du jour.

Ainsi, la pratique des activités génératrices de revenus et autres commerces est difficile pour les 5000 âmes qui vivent encore dans la ville.

Sans eau potable et électricité, «la situation est catastrophique », reconnaissent les jeunes qui ont encore le courage de rester à Bambama.

Congo-Coronavirus : réouverture des modes de transport entre Brazzaville et Pointe-Noire

Cette nouvelle a été annoncée par le Premier ministre, clément Mouamba, lors de son allocution sur le deuxième palier du déconfinement progressif samedi 20 juin 2020, à Brazzaville.

Les vols commerciaux et des autres modes de transport des voyageurs (autobus, trains et bateaux), entre Brazzaville et Pointe-Noire reprennent à partir de ce mardi 23 juin 2020. L’annonce avait déjà été fait samedi par le Premier ministre, Clément Mouamba, quand il s’exprimé sur le deuxième palier du confinement progressif au Congo.

Dans ce speech ce 20 juin, le Premier ministre a souligné entre autres que l’état d’urgence sanitaire était maintenu et que le couvre-feu sur l’ensemble du territoire national était désormais fixé de 22 heures à 5 heures du matin. Il a également abordé la question de la réouverture des bars et des restaurants, des hôtels et d’autres lieux d’hébergement collectif, des lieux de culte, de la reprise des sports individuels de compétition, mais avec un public ne dépassant pas les 50 personnes.

Clément Mouamba a aussi annoncé le déconfinement progressif de la localité de Tchiminzi, dans la sous-préfecture de Tchamba-Nzassi, dans le département de Pointe-Noire, précisant que toutes ces réouvertures et reprises se dérouleront dans le strict respect des mesures de prévention d’hygiène, de gestes barrières, de distanciation physique et du port obligatoire et conforme du masque.

La fermeture de toutes les frontières toujours en vigueur

Le Premier ministre a martelé en substance que la fermeture de toutes les frontières demeuraient en vigueur, à l’exception des navires, des vols cargos et autres transports de marchandises vers le Congo ou au départ du Congo. Il a en outre rappelé le caractère obligatoire de la quarantaine et du test virologique (RT-PCR) pour les passagers entrant sur le territoire national.

Pour lui, le régime de fonctionnement actuel des marchés domaniaux reste en vigueur, au même titre que la fermeture, excepté les classes d’examens, les crèches, les établissements préscolaires, scolaires, les centres d’alphabétisation, les classes intermédiaires et les universités publics et privés, les résidences universitaires et les internats.

Il a précisé que cette fermeture concernait aussi les bars dancing, les boîtes de nuit et autres établissements clos de danse. L’interdiction des rencontres des sports collectifs et des spectacles demeuraient également en vigueur. Il a aussi ordonné la limitation à cinquante (50) personnes maximum participant à toute activité collective, à condition de respecter strictement toutes les mesures barrières.

Le Premier ministre a rappelé que la célébration, dans l’intimité, de tous les événements familiaux, dans le respect de toutes les mesures de prévention ; l’exercice des contrôles sanitaires et de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les localités et les mesures régissant le transport urbain étaient en vigueur.

Il a fait savoir que le gouvernement se réservait le droit de rétablir le confinement dans une localité ou sur l’ensemble du territoire national, s’il était constaté une flambée de l’épidémie dans une ville ou dans plusieurs localités du pays en même temps.

Un fonds de 50 milliards de Fcfa mobilisé

Pour soutenir les entreprises des secteurs formel et informel, les ménages en grande précarité et les personnes vulnérables, dont celles vivant seules ou avec handicap, le Premier ministre a annoncé la mobilisation d’un fonds de 50 milliards FCFA. Il a fait savoir que ce Fonds national de solidarité, créé pour faire face à la crise sanitaire, sous la forme d’un compte spécial du trésor, bénéficie d’une inscription budgétaire de 100 milliards Fcfa, sur lesquels 50 milliards de Fcfa sont immédiatement mobilisés.

Le Premier ministre a expliqué que cette somme est répartie concerne 40 milliards de Fcfa pour le soutien des entreprises et dix milliards de Fcfa pour les transferts monétaires au bénéfice des ménages vulnérables.

Il a ensuite révélé que les mécanismes de mise en œuvre seront précisés conjointement par les ministres en charge de l’économie, des finances et des affaires sociales, en rapport avec les partenaires du secteur financier et les acteurs sociaux.

Par ailleurs, Clément Mouamba informé que le gouvernement avait décidé de la levée des financements extérieurs pour un apurement substantiel de la dette intérieure au cours de cette année. Il a dévoilé qu’aux affectations du Fonds national de solidarité et au paiement de la dette intérieure, s’ajouteront les commandes publiques à réserver prioritairement aux entreprises et autres opérateurs économiques locaux de bonne moralité fiscale et sociale.

Congo : les recensements reprennent

Le Premier ministre congolais Clément Mouamba vient d’ordonner la reprise du recensement général de la population et de l’habitation.

La république du Congo est en confinement  et vit sous couvre-feu depuis le 31 mars dernier. Cette situation est conséquence de la pandémie de coronavirus dont le monde entier et le Congo en particulier. Même si certaines activités sont au ralenti, l’activité ne s’arrête pas pour autant.

Clément Mouamba vient de signer un décret ordonnant la reprise du Recensement général de la population et de l’habitation (RPGH). Dans son décret, le chef du gouvernement ne précise pas quand les agents recenseurs seront redéployés. Jusqu’à hier samedi, ils n’étaient pas encore visibles sur le terrain.

« Le décret du Premier ministre sur le recensement est sans nul doute un dossier qui a traîné sur sa table et qu’il a dû solder. Le travail ne va pas s’arrêter. Le RPGH tiendra bien compte des gestes barrières. C’est une opération qui s’inscrit dans la durée. », a commenté une source proche du pouvoir.

Ces explications sont loin de convaincre Honoré Sayi, porte-parole de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS, première formation d’opposition) qui, dans une déclaration juge l’initiative « suicidaire » : « Comment respecter les mesures barrières pour se prémunir du Covid-19, lorsque les agents recenseurs pourraient, éventuellement, être des facteurs de propagation de ce virus face à une population qui se bat avec des moyens dérisoires contre cet ennemi invisible et impitoyable », s’inquiète Sayi.

Pour l’UPADS, le gouvernement doit avoir une seule préoccupation : protéger la population contre le Covid-19.

Au dernier décompte, le Congo a 70 cas confirmés et cinq décès, tous enregistrés à Brazzaville et Pointe-Noire, les deux plus grandes villes du pays. Les autorités viennent de décider de la gratuité de l’électricité et de l’eau dans tous les ménages jusqu’à la fin du confinement.

Coronavirus : suspension des vols en provenance des pays à risque au Congo

L’annonce a été faite lundi 16 mars 2020, par le Premier ministre, Clément Mouamba.

La République du Congo va suspendre les vols en provenance des pays à haut risque à partir du jeudi 19 mars prochain. C’est l’une des mesures prises par ce pays pour contrer l’évolution du coronavirus. Lundi 16 mars, à Brazzaville, le Premier ministre, Clément Mouamba, a annoncé, une dizaine de mesures visant à élever le niveau de protection des populations contre le coronavirus (Covid-19). Notamment la création d’un fonds sur le coronavirus, d’un montant d’un milliard cinq cents millions de francs CFA. Les contrôles aux points d’entrée, par la mobilisation des équipes supplémentaires de santé et de sécurité seront intensifiés et les mesures d’hygiène dans les administrations publiques et privées seront renforcées.

Il faut dire que le premier cas de coronavirus a été détecté au Congo samedi 14 mars. Suite à cela, le gouvernement a décidé de renforcer les mesures de lutte contre la maladie.

« Toutes les compétitions sportives de masse sont suspendues sur le territoire national, les salles de jeux, de spectacles et de cinéma ainsi que les restaurants en plein air sont fermés. Les évènements internationaux prévus au Congo notamment les congrès, conférences et croisades sont reportés ultérieurement », a déclaré le Premier ministre Clément Mouamba.

Il est important de signaler que, les demandes de visa d’entrée sur le territoire congolais sont conditionnées par la présentation d’un résultat négatif de test Covid-19, effectué par une institution agréée. Toutes les missions officielles à l’étranger sont reportées jusqu’à nouvel ordre.

Congo : les mesures pour rendre performant l’accord avec le FMI

Le Premier ministre congolais Clément Mouamba a indiqué jeudi au cours d’une conférence de presse que la réussite du programme dépend de la mise en œuvre de quarante mesures d’ici fin mars 2020.

Une semaine après la signature de l’accord sur la Facilité élargie de crédit conclu avec le Fonds monétaire international (FMI), Clément Mouamba a indiqué que la réussite du programme dépend de la mise en œuvre de quarante mesures d’ici fin mars 2020.

Ces mesures visent à mettre un accent particulier sur les préoccupations prioritaires des populations les plus vulnérables, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’accès à l’eau comme à l’électricité, et de la promotion de la femme.

Outre ces volets prioritaires, ce programme appelle à un effort d’assainissement des finances publiques reposant sur une meilleure mobilisation de la ressource fiscale et une maîtrise des dépenses.

« L’approbation du programme par le Conseil d’administration du FMI permettra à notre pays de retrouver une économie forte et des finances publiques solides. Il préserve la capacité de l’Etat à financer les programmes sociaux au bénéfice des populations et améliore la gouvernance dans toutes les composantes », a précisé Mouamba.

Conscient du fait que l’accord avec le FMI ne vient pas régler tous les problèmes du pays au regard de son délai de décaissement, soit trois ans, Mouamba a rappelé que son pays doit améliorer sa croissance par le biais de la diversification de son économie afin de ne pas toujours dépendre du pétrole.

« Nous sommes sur la bonne voie parce que ce programme est économiquement et politiquement raisonnable », a confié à la presse le Premier ministre. Et d’ajouter que « le rétablissement de nos finances publiques suppose un réaménagement de notre dette publique ».

A travers l’accord conclu avec le FMI, le Congo entend mobiliser, avec l’aide attendue de ses partenaires bilatéraux, 780 milliards de Francs CFA (plus d’1,3 milliard de dollars américains). Ce montant, soit 262 milliards de la Banque d’aide au développement (450 millions $); 259 milliards du FMI (444 millions $); 89 milliards par la France (152 millions $) et 171 milliards par la Banque mondiale (293 millions $), devrait être versé dans les trois prochaines années.

Cette aide soutiendra de manière décisive les efforts du pays pour rétablir les équilibres macroéconomiques, assainir les finances et reconstituer le niveau de ses réserves de change.

Par ailleurs, l’approbation par le FMI de l’accord triennal à l’appui du programme de réformes économiques et financières suscite, chez certains responsables politiques, des réactions controversées.

Dans un communiqué publié ce jeudi, Les Souverainistes, un parti du centre, jugent inadmissible ledit accord, déclarant regretter « profondément que cet accord conduise à la limitation de nos droits en tant qu’Etat et à l’ingérence dans nos politiques macro-économiques ».

Faisant le point de la dette globale du pays atteignant à ce jour 5.580 milliards FCFA (9,5 milliards $), soit 3.865 milliards (6,6 milliards $) pour ce qui concerne la dette extérieure et 1.719 milliards FCFA (près de 3 milliards $) de dette intérieure, le Premier ministre a souligné que le rétablissement de la viabilité de la dette congolaise passerait par une restructuration des créances détenues par les traders.

A l’occasion de la même conférence de presse, M. Mouamba a fait le récapitulatif de ses créances vis-à-vis des partenaires. Ainsi, a-t-il déclaré, la dette du Congo auprès des partenaires bilatéraux (Banque mondiale et Banque africaine de développement) est fixée à 209 milliards FCFA contre 197 milliards auprès du Club de Paris (358 et 338 millions $, respectivement).

Concernant celle non détenues par le Club de Paris, elle se situe à 239 milliards (410 millions $) à laquelle s’ajoute celle auprès de la Chine, soit 1.360 milliards FCFA (2,3 millions $), mais aussi la dette intérieure qui quant à elle est estimée à 976 milliards FCFA (1,6 milliard $).

« Les efforts d’ajustement budgétaires du gouvernement et ceux consentis par nos créanciers et l’aide apportée par nos partenaires au développement vont améliorer nos finances publiques pour permettre une bonne exécution de notre Programme national de développement (PND) 2018-2022 », a-t-il envisagé.

« Cette amélioration permettra à l’Etat de rembourser progressivement, après audit, les arriérés intérieurs accumulés au cours des dernières années », a-t-il ajouté.

Osiane 2019 : le salon s’est ouvert à Brazzaville

La troisième édition du Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane), se tient sur le Thème : « Développer la confiance numérique pour garantir une économie prospère».

Mardi 16 avril 2019, à Brazzaville, le Premier ministre, Clément Mouamba, a procédé à l’ouverture de l’Osiane. L’édition a pour thème : « Développer la confiance numérique pour garantir une économie prospère». Plusieurs Etats africains prennent part à cet évènement qui mettra la clé sur le paillasson le 18 avril prochain.

Clément Mouamba dans son allocution d’ouverture, a demandé aux Etats africains à faire en sorte que le cyberespace soit avant tout un lieu où l’exercice des libertés fondamentales et la protection de la vie privée sont garantis.

« Nous devons renforcer notre sécurité et en même temps développer de nouveaux modèles économiques tout en garantissant le savoir technologique à nos jeunes si enthousiastes et si imaginatifs », a déclaré le Premier ministre.

Le thème de cette troisième édition, est un rappel à la nécessité pour les Etats à mieux cerner « les paradigmes qui obligent à être plus vigilants et plus déterminés » face à la protection des citoyens sur internet.

Pour le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, le Congo a « approuvé récemment en Conseil des ministres et transmis au parlement pour adoption la législation sur la cybercriminalité, la cybersécurité, la protection des données à caractère personnel, les transactions électroniques ».

« Nous sommes également résolus à mettre en place l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’informations et la Commission nationale de protection des données afin d’assainir notre environnement numérique », a soutenu Léon Juste Ibombo.

Les ministres des Télécommunications et de l’économie numérique du Gabon et de la République démocratique du Congo ont brillé par leur présence à l’ouverture du salon Osiane.

Congo: Clément Mouamba de retour à Brazzaville

Le premier ministre est rentré de Paris mercredi, après un séjour médical de quelques semaines en France.

N’en déplaise aux mauvaises langues et autres adeptes de fakenews qui le disaient grabataire, le premier ministre est bien rentré de France sur ses deux pieds, mercredi 20 février en début de soirée, par l’aéroport international de Maya Maya.

À l’aéroport même, les membres de son cabinet lui ont réservé un accueil qui s’est traduit à la fois tel un hommage, un soutien et surtout un réconfort, pour l’épreuve médicale qu’il vient de traverser. Un geste qui, s’inscrivant dans les pures traditions du terroir, lui « est allé droit au cœur ».

Clément Mouamba n’aura que le temps de poser ses valises, se remettant à peine de la fatigue du voyage qu’il sera déjà au cœur du devoir, avec une réunion du conseil de cabinet vendredi. Cette réunion préfigure déjà un conseil des ministres qui pourrait bien se tenir mercredi prochain, sauf changement.

Dans la foulée, le premier ministre conduira son gouvernement devant l’assemblée nationale, pour une séance de questions orales avec débats prévue pour le mardi 5 mars, avant de rallier Impfondo où il présidera les festivités du 8 mars aux côtés de la première dame, Antoinette Sassou N’Guesso.

Après Impfondo, le premier ministre à un agenda des plus chargé, au moment où des dossiers de relance économique attendent d’être menés à terme, notamment la conclusion de l’accord avec le FMI qui s’annonce enfin sous de bons auspices.

L’opération « villes, villages et habitants propres » effective à Bouenza

Le préfet de la Bouenza, Jules Mounkala Tsoumou, félicite la population de son département pour avoir respecté l’initiative du premier ministre Clément Mouamba.

Pelles, houes, machettes à la main, les habitants de Madingou, à Bouenza, ont répondu favorablement à l’opération « Villes, villages et habitants propres », initiée par le premier ministre.

« Aujourd’hui, nous sommes heureux de constater qu’effectivement, la population et les travailleurs sont mobilisés pour mettre à exécution la circulaire du Premier ministre en dépit de la pénibilité du travail, parce qu’une grande pluie s’est abattue sur la ville. Et vous savez que dans le département de la Bouenza, lorsqu’il pleut la terre est très humide. Malgré cette difficulté, nous pouvons nous féliciter de ce que la population a répondu favorablement à l’appel. Nous lui demandons de préserver les acquis de ce travail en retroussant les manches sans attendre les premiers samedis du mois », a dit Jules Mounkala Tsoumou, préfet de la Bouenza, en visite de contrôle.

L’opération « Villes, villages et habitants propres », s’exécute tous les premiers samedis du mois. Il est important de noter que c’est la deuxième édition.

Économie forestière : que se passe-t-il avec le secteur?

Naguère principale source de recettes au budget de l’État, la filière bois y contribue dorénavant pour une part marginale.

Les dernières inspections menées dans le secteur  forestier montrent une opacité monstre, notamment à l’export, dans la gestion de ce secteur pourtant porteur, au point de se demander, depuis quand dure cet état de fait et à combien s’élèveraient, tous comptes faits, les sommes détournées des caisses de l’État congolais. Le dernier rapport de la commission de contrôle et de vérification de la gestion des recettes du service de contrôle des produits forestiers à l’exportation avait mis à jours de nombreuses disparités entre les recettes réelles engrangées par le secteur et celles réellement versées au trésor public. Même si une certaine opinion déduise le fait que la ministre de tutelle ne serait pas étrangère à ces pratiques. Il va s’en dire que Rosalie Matondo aurait à l’évidence emprunté un sentier de brousse bien défriché par son prédécesseur.

Ainsi, ‘’continuité d’intérêts’’ oblige, on comprend aisément pourquoi la ministre de l’Économie forestière tentait de jouer la montre, auprès du premier ministre, chef du gouvernement qui sur instructions du président de la République, chef de l’Etat, l’avait enjoint, le 13 juin dernier, de prendre les dispositions pour que cette mission de contrôle se déroule sans obstacle. « Permettez-moi d’opiner qu’en raison du principe de la solidarité gouvernementale, il aurait été souhaitable que nous ayons un entretien préalable sur le sujet avant que pareille mission ne soit commise », avait écrit la ministre Rosalie Matondo au Premier ministre, Clément Mouamba, le 16 juillet, pour globalement solliciter que soit « reconsidérée » la mission de l’IGE au SCPFE.

Dans ce courrier couvrant une page et demie, la ministre de l’Économie forestière s’étonnait, par ailleurs, de la concomitance de cette mission d’inspection avec « des délations postées sur les réseaux sociaux ces derniers jours » qui, ajoutait-elle : « visent à ternir l’image de mon département ministériel et de ma personne ».  Elle souhaitait, en lieu et place de l’inspection, une réunion interministérielle qui réunirait sous l’autorité du chef du gouvernement, le vice-Premier ministre; le ministre d’État, ministre de l’Économie, de l’industrie et du portefeuille public; le ministre des Finances et du budget et elle-même.

Les conclusions de ladite commission ont montré que l’État se faisait déposséder depuis « temps non prescrit » des deniers qui lui étaient destinés de droit. Peut-être est-il temps pour le ministre Henri Ndjombo qui somme toute, avait défriché le sentier qu’aurait emprunté la ministre Rosalie Matondo qui à l’évidence n’aurait « dégusté la viande qu’en soupe », comme le dit le dicton de son terroir, de répondre aussi de la gestion de ce ministère dont il a tenu de façon inamovible le portefeuille plus d’une décennie.

La voie ferrée entre Brazzaville et Pointe-Noire de nouveau opérationnelle

Les autorités congolaises ont visité les ouvrages réhabilités sur la ligne du chemin de fer qui relie les deux principales agglomérations du pays. Ils avaient été détruits dans le Pool en 2016.

Le train fait son entrée en gare de Loutété, dans la Bouenza. A son bord, quelques membres du gouvernement conduits par le Premier ministre Clément Mouamba qui a dit être venu faire « le Saint-Thomas » après les travaux de réhabilitation des ouvrages dont la destruction a bloqué la circulation du train pendant deux ans entre Pointe-Noire et Brazzaville. Il est parti du Pool où il a franchi et traversé sans encombre trois grands ouvrages entièrement refaits.

Selon le gouvernement, la reprise du trafic va intervenir dans un bref délai « Les travaux engagés ont bien pris fin. En réalité, les ouvrages qui ont été endommagés par tout ce que vous savez, aujourd’hui, sont totalement réhabilités. Et, les experts nous disent qu’il n’y a absolument pas d’obstacles à ce que les trains reviennent ; tous, quel que soit leur gabarit. Donc, normalement toute la voie ferrée peut maintenant fonctionner depuis Pointe-Noire jusqu’à Brazzaville », a déclaré Clément Mouamba. A en croire le gouvernement, la reprise effective du trafic va intervenir dans quelques jours au grand bonheur des usagers et autres riverains de cette voie ferrée, héritage de la colonisation française et longtemps considérée à juste titre comme l’épine dorsale de l’économie congolaise.

L’Université Denis-Sassou-N’Guesso pas encore prêt à accueillir ses locataires

Le complexe universitaire en construction dans la commune de Kintelé, à quelques kilomètres de Brazzaville, n’est pas encore prêt pour accueillir ses premiers étudiants.

En octobre prochain, l’Université Denis-Sassou-N’Guesso (UDSN), n’ouvrira pas ses portes pour recevoir les étudiants. Le Premier ministre, Clément Mouamba, a visité le 6 septembre les travaux de construction de cet établissement, en compagnie du ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, a pu évaluer le niveau d’exécution des travaux confiés à l’entreprise Unicon. « L’option que nous avons prise est de dire qu’il n’y aura pas de rentrée académique en octobre. Ce n’est pas possible. Mais nous nous battons pour en avoir une l’année prochaine mais tout le travail doit se faire d’ici à juin 2019 », a annoncé le chef du gouvernement.

En effet, selon le président directeur général d’Unicon, Serge Pereira, il faut environ soixante-dix milliards FCFA pour la finalisation des travaux dont le niveau d’exécution est actuellement estimé à 54% dans la phase partielle du projet. « Sur le campus, nous sommes à un tiers. Nous avons déjà construit des routes, des canalisations et un château d’eau au-dessus du campus, 90% des fondations sont faites, environ cinq bâtiments abritant des facultés complètement construites en termes de structure. Mais, quand vous êtes payés au compte-gouttes, c’est difficile. Il faut vraiment un planning, un calendrier où l’Etat s’engage à respecter », s’est plaint Serge Pereira, estimant que même les décaissements par petits montants seront les bienvenus.

Réitérant la volonté du gouvernent d’ouvrir partiellement cette université, le Premier ministre est conscient que sans paiement, rien ne pourra se faire. Il a, par ailleurs, annoncé la réactivation du comité de pilotage incluant des cadres de haut niveau. En effet, sa mission consistera, entre autres, à réfléchir sur toutes les modalités de démarrage même de façon modulaire. Clément Mouamba s’est félicité, enfin, du fait que l’entreprise a respecté les consignes données lors de sa première visite l’an dernier. « Je suis heureux de constater que les consignes ont été tenues. Avec peu de moyens, nous avons pu consolider les bâtiments qui étaient en danger car nous voyons tous une grande avenue, il y a des caniveaux, des espaces plantés, pour conforter les bâtiments existants. C’est déjà une bonne chose », a-t-il conclu.

Congo : Clément Mouamba en Chine pour le Forum populaire Chine-Afrique

Le Premier ministre du Congo Brazzaville a pris part ce 23 juillet aux travaux de la 5 la cinquième édition du Forum populaire Chine-Afrique.

Clément Mouamba a assisté ce 23 juillet à la cérémonie d’ouverture du Forum Populaire Chine-Afrique qui se tient à Chengdu (sud-ouest).  Au total, 30 délégations africaines étaient présentes pour ce forum qui vient préparer le grand sommet Chine-Afrique, qui se tiendra en septembre prochain à Beijing. S’exprimant lors de ce Forum, le premier ministre du Congo a salué les bons rapports de coopération entre le Congo et la Chine.

 » La Chine continuera à maintenir la politique de sincérité, d’affinité et de bonne foi, à défendre la justice et à poursuivre les intérêts partagés, afin de propulser les relations sino-africaines vers un niveau plus élevé, a déclaré le vice-président chinois Wang Qishan lors de son discours d’ouverture.

Reçu en mage du Forum par le vice président chinois, Clément Mouamba a déclaré que le Forum de coopération Chine-Afrique et d’autres réunions concernées avaient dévoilé les caractéristiques de la coopération entre l’Afrique et la Chine, à savoir la sincérité, l’unité, le pragmatisme et les résultats gagnant-gagnant. Il a surtout appelé le gouvernement chinois à appuyer la demande d’aide du Congo au FMI.

M. Wang a quant-a lui annoncé que la Chine soutenait les efforts de la République du Congo pour atteindre la prospérité et espérait que les deux parties pourraient déployer des efforts conjoints pour promouvoir la coopération populaire entre les deux pays ainsi qu’entre la Chine et l’Afrique.

 

 

Brazzaville : l’UE a son nouveau siège

Inauguré jeudi 05 juillet par le premier ministre, Clément Mouamba, le nouveau siège de la délégation de l’Union Européenne à Brazzaville a coûté 2,5 milliards de FCFA.

Lancés le 16 mai 2016, le nouveau siège de la délégation de l’Union Européenne (UE) a coûté 2,5 milliards FCFA.  Les travaux de cette structure ont été réalisés sous la supervision technique de l’entreprise COEM et ont mobilisé près de 80 ouvriers. La cérémonie d’inauguration a eu lieu jeudi à Brazzaville, en présence du Premier ministre congolais, Clément Mouamba, et du directeur général de l’UE pour l’Afrique, Koen Vervaecke.

« Cet ouvrage est construit sur une superficie totale de 2,797 m2. Il est doté d’un bâtiment de 1295 m2 qui abrite 28 bureaux, dont deux salles de réunions, une cafétéria, une salle de conférence, une grande et une petite terrasse, un patio et un parking », a indiqué l’ambassadeur représentante de l’Union Européenne au Congo, Mme Saskia De Lang.

Le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Ange Wlifred Bilinga, qui a parlé au nom du gouvernement, a salué les bonnes relations de coopération qui existent entre le Congo et l’UE.

« Je souhaite que l’inauguration du nouveau siège de la délégation de l’Union Européenne au Congo puisse traduire la volonté de l’union d’aller de l’avant dans la restructuration de son partenariat avec notre pays, notamment la négociation des Accords de Partenariat Economique (APE) », a dit le ministre de la Justice.

Drame du 4 mars 2012 : le gouvernement réitère sa volonté de réparer les habitations

L’information a été donnée par le président du collectif des sinistrés, Narcisse Osselaka, après avoir échangé, le 26 mars à Brazzaville, avec la commission ministérielle en charge du dossier.

Le collectif des sinistrés du drame du 4 mars a été reçu, le 26 mars, par la commission ministérielle présidée par le Premier ministre, Clément Mouamba. Au terme de la rencontre, son président, Narcisse Osselaka, s’est dit satisfait suite aux assurances données par la commission.

« Nous avons constaté la volonté du gouvernement avec les paroles très rassurantes. Il y a eu des engagements fermes de son côté de vouloir mobiliser quelques fonds et  de prendre cette fois-ci à bras le corps ce dossier. Nous sommes sortis de cette rencontre satisfaits pour peu que les promesses soient tenues. Il faut également dire que par rapport à notre réunion antérieure, il y a eu quand même quelques avancées car nous constatons que les lignes ont bougé », a déclaré Narcisse Osselaka.

Il a indiqué que c’est un devoir pour le gouvernement de réhabiliter les logements détruits car c’est par sa faute que la population sinistrée se trouve dans cet état de précarité.

« Il est vrai que quelques maisons ont été construites dans certaines zones mais l’espoir aujourd’hui, c’est de voir le reste des maisons reconstruites. C’est le début des réparations qui donnera l’espoir à la population. La vision est là, mais il faut que cela soit accompagné de faits et les faits, c’est l’argent. Le cadre légal où l’on devait trouver cet argent, c’est dans le budget de l’Etat. Malheureusement, c’est une modique somme de 700 millions sur 212 milliards qui a été affectée à ce dossier au titre de la réhabilitation des maisons », a déploré Narcisse Osselaka.

Au cours de cet échange, le collectif a informé la commission que dans le cadre de l’aménagement du quartier « Dragages », les modèles de maisons présentées ne trouvent pas l’assentiment de la population. Le gouvernement devra donc trouver une alternative en tenant compte des aspirations des uns et des autres.