Congo : Henri Lopes est mort

L’ancien Premier ministre, ambassadeur plénipotentiaire du Congo en France et écrivain, Henri Lopes, est décédé le 2 octobre à Paris à l’âge.

 

Henri Lopes est décédé jeudi 02 novembre 2023, à Paris à l’âge de 86 ans. L’ancien Premier ministre, est né le 12 septembre 1937 à Léopoldville, (Kinshasa en République démocratique du Congo). Il passe ses années d’écolier à Brazzaville et Bangui en Centrafrique. Il finit en 1963 ses études à la Sorbonne à Paris (France) pour y devenir professeur. Après son retour au Congo, il enseigne l’histoire à l’Ecole normale supérieure d’Afrique centrale à Brazzaville jusqu’en 1966 et ensuite directeur de l’enseignement jusqu’en 1968.

Vie politique

Membre du Parti congolais du travail, il a occupé tour à tour le portefeuille du ministre de l’Education nationale en 1969, ministre des Affaires Etrangères en 1972 et le 28 juillet 1973 il a été nommé Premier ministre. De 1977 à 1980, Henri Lopes est ministre des Finances.

De 1982 à 1998, il a assuré les fonctions de directeur adjoint pour la culture et les relations extérieures à l’Unesco avant d’être nommé ambassadeur du Congo en France. En tant qu’écrivain, Henri Lopes est considéré comme l’un des représentants les plus connus de la littérature moderne.

Distinction

En 1972, il est lauréat du Grand prix littéraire d’Afrique noire de l’Association des écrivains de langue française pour son livre Tribaliques. En 1993, l’Académie française lui décerne le grand prix de la francophonie ; la même année il devient docteur honoris causa de l’université Paris XII et 2002 de l’université Laval au Québec. Il est auteur de huit romans, deux nouvelles, un essai et un récit.     

Congo : Isaac Ibouanga est mort à 87 ans

L’ancien ministre d’État de la première République du Congo, Isaac Ibouanga, est décédé le 3 septembre à Dolisie, chef-lieu du département du Niari.

 

Isaac Ibouanga était la dernière personnalité encore en vie ayant figuré dans le gouvernement du président Fulbert Youlou, à l’indépendance du Congo. Né en 1935 à Mossendjo, dans le département du Niari, il est issu de la première promotion de l’École des instituteurs de Mbounda, à Dolisie.

L’ancien ministre d’État a servi comme enseignant dans les écoles de son département natal, avant qu’il ne soit nommé ministre d’État à vingt-cinq ans, en 1959.

Elu député en 1959 sur la liste de l’Union démocratique de défense des intérêts africains (UDDIA), Isaac Ibouanga fut plusieurs fois ministre. Il a, entre autres, occupé les portefeuilles de ministre de l’Information ; ministre de la Production industrielle, des Mines et Télécommunications, chargé de l’Aviation civile et commerciale. Isaac Ibouanga a également travaillé à la compagnie aérienne panafricaine Air Afrique, avant d’être nommé conseiller technique à la Chambre de commerce et d’industrie de Libreville, au Gabon.

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, l’a décoré le 28 novembre 2018, à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire de la proclamation de la République, au grade de Grand officier dans l’ordre du mérite congolais.

Notons qu’Isaac Ibouanga vivait depuis plusieurs années à Dolisie où il a trouvé la mort le 3 septembre dernier.

Brésil : Un jeune réfugié congolais battu à mort

Moïse Mugenyi Kabagambe est allé réclamer son salaire lorsqu’une dispute s’est déclenchée entre lui et son employeur qui la conduit à la mort.

 

A 24 ans, Moïse Mugenyi Kabagambe, jeune originaire de la RDC a été tué au Brésil. Il travaillait dans un stand de plage populaire à Rio de Janeiro. Mugenyi Kabagambe a été sauvagement battu à mort près d’un kiosque de la plage de Barra da Tijuca où il travaillait. Il était allé réclamer deux jours d’arriérés de salaire, ce qui, selon sa famille, a déclenché une dispute qui a tourné à la violence.

« Il voulait son argent avant de rentrer chez lui et le gérant du kiosque n’a pas voulu le payer. Ils se sont disputés, le gérant a pris un bâton pour le frapper et Moïse s’est saisi d’une chaise pour se défendre », a raconté son frère, Sammy Kabagambe, 28 ans, qui vit également à Rio.

Selon lui, le gérant a ensuite fait appel à d’autres individus qui l’ont frappé durant de nombreuses minutes avec des bâtons et une batte de base-ball. Pour neutraliser Moïse, ses agresseurs ont également attaché ses poignets et ses chevilles à l’aide d’une corde.

Mais Selon le rapport d’autopsie, Kabagambe est mort des suites d’une contusion pulmonaire.

« Depuis notre arrivée ici, les Brésiliens ont toujours été des gens bien », a déclaré sa mère, Lotsove Lolo Lavy Ivone. « Mais, aujourd’hui, je ne sais plus. Moïse travaillait dans ce kiosque avant la pandémie, pendant la pandémie. Il connaissait tout le monde là-bas. Ils le connaissaient, et ils lui ont ôté la vie. »

La police a déclaré au Washington Post qu’elle avait obtenu des images du meurtre et qu’une enquête a été ouverte.

« La police travaille pour démêler l’affaire, identifier et arrêter les personnes qui ont commis ce crime. »

La vidéo du passage à tabac n’a pas été rendue publique. Des membres de la famille ont déclaré aux médias locaux qu’elle était trop violente pour la télévision. L’incident a suscité une vague d’indignation au Brésil, de nombreux internautes réclament une justice pour le jeune Moise.

Congo : un mort dans un accident de la circulation à Dolisie

Un bus de la société Océan du nord, en provenance de Brazzaville pour Pointe-Noire, s’est renversé le 12 janvier 2022.

 

Un accident de de la circulation s’est produit mardi 12 janvier 2022.Un bus de la société Océan du nord, en provenance de Brazzaville pour Pointe-Noire, s’est renversé le 12 janvier, dans le cours de 11 heures, à environ 10 Km de Dolisie, dans le département du Niari. Le chauffeur qui tentait de faire un dépassement sous une pluie battante n’a pas pu se frayer un passage entre un gros véhicule en stationnement et un taxi.

Le bilan provisoire fait état de deux morts et de plusieurs blessés graves. La vidéo de l’accident postée sur les réseaux sociaux montre des personnes immorales qui se précipitent sur les colis placés dans les coffres à bagages au lieu de secourir les accidentés.

Desmond Tutu : l’icône de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud est mort à 90 ans

L’ancien archevêque Desmond Tutu est décédé dimanche, au terme d’une vie de combat, d’abord contre l’apartheid, puis pour la réconciliation de son pays et la défense des droits de l’Homme.

 

L’archevêque anglican sud-africain Desmond Tutu, icône de la lutte contre l’apartheid et prix Nobel de la Paix, est décédé dimanche à l’âge de 90 ans, a annoncé le président Cyril Ramaphosa.

Le président exprime « au nom de tous les Sud-Africains, sa profonde tristesse suite au décès, ce dimanche » de cette figure essentielle de l’histoire sud-africaine, dans un communiqué. « Le décès de l’archevêque émérite Desmond Tutu est un nouveau chapitre de deuil dans l’adieu de notre nation à une génération de Sud-Africains exceptionnels qui nous ont légué une Afrique du Sud libérée », a ajouté le président.

Il ne parlait plus en public depuis des mois

« Un homme d’une intelligence extraordinaire, intègre et invincible contre les forces de l’apartheid, il était aussi tendre et vulnérable dans sa compassion pour ceux qui avaient souffert de l’oppression, de l’injustice et de la violence sous l’apartheid, et pour les opprimés et pour les oppresseurs du monde entier », a ajouté Cyril Ramaphosa.

The Arch, comme il était surnommé par les Sud-Africains était affaibli depuis plusieurs mois. Il ne parlait plus en public, mais saluait toujours les caméras présentes à chacun de ses déplacements, sourire ou regard malicieux, lors de son vaccin contre le Covid dans un hôpital ou lors de l’office au Cap pour célébrer ses 90 ans en octobre.

« Nous, Sud-Africains, allons devenir le peuple arc-en-ciel du monde »

Desmond Tutu a acquis sa notoriété aux pires heures du régime raciste de l’apartheid. Alors prêtre, il organise des marches pacifiques contre la ségrégation et plaide pour des sanctions internationales contre le régime blanc de Pretoria. Seule sa robe lui épargnera la prison. Son combat non-violent est couronné du prix Nobel de la paix en 1984.

A l’avènement de la démocratie dix ans plus tard, celui qui a donné à l’Afrique du Sud le surnom de « Nation arc-en-ciel » préside la Commission vérité et réconciliation (TRC) qui, espère-t-il, doit permettre au pays de tourner la page de la haine raciale. « Je marche sur des nuages. C’est un sentiment incroyable, comme de tomber amoureux », confie-t-il. « Nous, Sud-Africains, allons devenir le peuple arc-en-ciel du monde ». Ses espoirs sont vite déçus. La majorité noire a acquis le droit de vote, mais reste largement pauvre.

Le rêve d’une Afrique du Sud multiraciale et égalitaire

Fidèle à ses engagements, le « curé » du Cap devient alors le pourfendeur des dérives du gouvernement de l’ANC, à commencer par les errements de l’ancien président Thabo Mbeki dans la lutte contre le sida. En 2013, il promet même de ne plus jamais voter pour le parti qui a triomphé de l’apartheid. « Je n’ai pas combattu pour chasser des gens qui se prenaient pour des dieux de pacotille et les remplacer par d’autres qui pensent en être aussi », déplore Tutu.

Inlassable militant de l’unité raciale, il ne craint pas en 2011 de proposer une taxe sur la richesse des seuls Blancs pour corriger les inégalités. « Ils ont profité de l’apartheid », plaide-t-il. A l’étranger, on le voit aussi sur tous les théâtres de conflits, RDCongo, Soudan, Kenya ou Palestine. Il appelle à juger les dirigeants occidentaux pour la guerre en Irak.

A la mort de Nelson Mandela en 2013, Desmond Tutu avait réveillé une cérémonie officielle bien ennuyeuse en faisant hurler un puissant « oui » à la foule après lui avoir lancé « nous promettons à Dieu que nous allons suivre l’exemple de Nelson Mandela ! »

 

Congo : un baobab tombe et cause la mort d’une personne et des blessés

Un mort, des blessés et des sinistrés enregistrés après qu’un baobab soit tombé dans la nuit du 7 au 8 décembre dans le sixième arrondissement de Talangaï à Mpila.

 

Dans le sixième arrondissement de Talangaï, à Mpila, un baobab est tombé dans la nuit du 7 au 8 décembre 2021. Le bilan fait état de d’un mort, des blessés et des sinistrés. Les services du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire ont été à pied d’œuvre pour la prise en charge d’urgence.

Sur les lieux du sinistre, près du port de Yoro dans la matinée du 8 décembre, l’atmosphère est lourde. On peut entendre des pleurs des victimes ayant perdu leurs habitations ou ayant eu des parents blessés admis à l’hôpital. Le décès annoncé d’une des victimes a amplifié la consternation de la population inconsolable.

La délégation du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, conduite par le directeur de cabinet, Eugène Ikounga, est arrivée sur place pour faire le constat et déterminer les solutions d’urgence. Comme solution d’urgence, on cite la prise en charge des blessés admis au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, ainsi qu’à l’hôpital militaire Pierre-Mobengo.

La nuit même du sinistre, les services de la sécurité civile (sapeurs-pompiers) sont intervenus pour sortir les victimes des décombres, transporter les blessés dans les hôpitaux. En fonction du constat fait sur le terrain, un plan élargi va définir les modalités de prise en charge des sinistrés.

Congo : l’ancien Premier ministre Clément Mouamba est mort

Le chef du gouvernement entre 2016 et 2021 sous la présidence de Dénis Sassou NGuesso est décédé ce vendredi 29 octobre 2021 à Paris.

 

Clément Mouamba, l’ancien Premier ministre de la République du Congo est mort ce jour à la maison à Paris. Sa famille vient d’annoncer la nouvelle. Il avait été évacué le 12 octobre dernier pour subir des soins intensifs après qu’on ait été déclaré positif au Coronavirus.

Cet économiste de formation a été pendant plusieurs années cadre à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Entre 1992 et 1993, Clément Mouamba a été ministre des Finances sous Pascal Lissouba. En 2017, il avait été élu député de Sibiti (Sud-Ouest), sa ville natale.

Notons que Clément Mouamba avait démissionné de son poste de Premier ministre en mai 2021, pour permettre au président Sassou N’Guesso de former un nouveau gouvernement après son élection.

Congo : mort d’un élève lors d’une opération de la police

Le drame s’est déroulé dans une école à Don Bosco, un quartier périphérique de Talangaï à Brazzaville. Un élève a trouvé la mort lors d’une opération de la police.

 

La police nationale au cours d’une de ses opérations a tué un élève et blessé deux autres par balles dans une école à Don Bosco. Elle aurait confondu ce jeune élève à un Kolouna (bandits).

«  Il y avait un policier qui est sorti et a commencé à tirer. Nous étions tous obligé de fuir. Il nous a rattrapé puis a encore tiré trois balles. C’est la troisième balle qui m’a touché au dos. J’étais obligé de continué à fuir et puis il a rattrapé un autre et il a tiré droit au cœur. Je saignais et c’est avec mon habit que j’ai pu fermer ma plait. », témoigne l’un des blessés.

Sa mère Michelle Claudette s’est rendu au commissariat. « Je voulais rencontrer le commissaire, il n’a pas voulu me recevoir. On m’a demandé d’amener l’enfant à l’hôpital. On m’a dit que même en France quand on poursuit les taureaux il y a les balles perdues. »

Pour la police, cet élève décédé était un bandit. Une information que les habitants du quartier rejettent.

L’ONG locale Centre d’action pour le développement (CAD) s’engage à porter le dossier devant la justice. « Nous qualifions cela des actes barbares en milieu scolaire. J’ai été au paque pour déposer une demande d’assistance juridique pour que le médecin légiste puisse faire l’autopsie. Il faut réunir toutes les preuves pour que justice soit rendue à cette famille. » s’indigne Monica Ngalula, responsable juridique du CAD.

Congo : Laurent Koufiya alias Fiona-Fiona est mort

L’ancien international footballeur congolais et ex-sociétaire des Diables noirs est décédé, le 11 octobre 2021, des suites de maladie.

 

Le footballeur Laurent Koufiya a tiré sa révérence. Surnommé « Fiona-Fiona » par ses fans et « LK » pour les intimes, a été un ailier  gauche virevoltant au sein de l’attaque des Diables noirs dont la vitesse et les tirs foudroyants faisaient toujours mouche lors des rencontres disputées par les jaunes et noirs.

Repéré par les dirigeants diablotins dans l’équipe l’AS TP de Kinkala, Laurent Koufiya sera recruté dans le club noir et jaune où il fera les beaux jours de 1984 à 1988 en inscrivant de nombreux buts et en contribuant au renouveau de ce club, quelques mois avant moribond et frolant même la rélégation en division inférieure.

Plusieurs fois présélectionné et sélectionné en équipe nationale,  Laurent Koufiya  a participé  au match retour Zaïre-Congo, le 14 Avril 1985,  comptant pour les élminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 1986, en Egypte, et à la campagne de la coupe de l’UDEAC la même année, à Libreville, au Gabon.

Mais c’est au sein de l’attaque des Diables noirs qu’il écrivit ses plus belles pages aux côtés de Pépin Bakelolo « Kwakara », le regretté José Ndey et l’inusable Bahamboula Mbemba Jonas « Tostao ». L’on se souvient encore de son but d’anthologie marqué contre Patronage, en 1985, d’un tir fumant de trente cinq mètres qui avait battu le gardien de buts Souzé mais aussi de ses deux buts marqués la même année contre  Cara, en première période avant qu’Ange Ngapy ne rétablisse l’équilibre en fin de match.

Passionné et très volontaire, Laurent Koufiya s’entraînait souvent en individuel en matinée, les lendemains des matches, devant sa parcelle située dans la rue Jolly, à Bacongo, en faisant des jonglages à la grande joie des passants et surtout des jeunes admirateurs.

Quand les Diables noirs décident dans les années 1988 de rajeunir l’équipe, Laurent Koufiya sera l’un des joueurs qui en fera les frais car désormais il sera plus sur le banc de touche que sur l’aire de jeu. Et cela va entraîner inéluctablement la fin de sa carrière malgré sa volonté de toujours donner pour le bien de l’équipe.

Gravement blessé au pied, dans les années 1997-1998, Laurent Koufiya ne s’est jamais rétabli de ses blessures qui lui faisaient toujours souffrir et l’empêchaient d’avoir une mobilité normale. En vain, il a demandé à plusieurs reprises de l’aide et de l’assistance pour des soins appropriés, malheureusement ses demandes sont restées infructueuses jusqu’à ce qu’il rende l’âme dans l’oubli et l’abandon total.

Congo : Justin Koumba est mort

L’ancien président de l’Assemblée nationale est décédé le 26 août au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, à l’âge de 74 ans.

 

La nouvelle s’est très vite répandue, Justin Koumba est décédé au CHU de Brazzaville. Justin Koumba était le député de la circonscription électorale de Banda, dans le département du Niari, depuis 2002. Membre de la Commission économie et finances de l’Assemblée nationale depuis le 2 septembre 2017, il a dirigé la chambre basse du Parlement du 4 septembre 2007 au 19 août 2017. Président du Conseil national de transition (CNT) de 1998 à 2002, il fut également président de la Commission nationale des droits de l’homme de 2003 à 2007.

Président fondateur de l’Alliance pour le Congo en 2001, Justin Koumba a adhéré au Parti congolais du travail en 2007 après la fusion. Depuis décembre 2019, il faisait partie des membres du comité d’honneur de ce parti.

Né le 5 avril 1947 à Gango, dans le district de Kibangou, l’ancien ministre de l’Education nationale dans le gouvernement de transition de 1992, il est auteur de « La résolution des conflits au Congo Brazzaville : l’expérience du CNT 1998-2002 »,  ouvrage paru aux éditions L’Harmattan en mars 2009. Fonctionnaire aux Nations unies à partir de 1976, il fut le représentant de l’Unesco pour l’Afrique centrale et les pays des Grands lacs.

 

Congo-mort de Philippe Bikinkita : l’opposition demande la libération des prisonniers politiques

L’opposition, qui ne s’était pas exprimée depuis l’élection présidentielle de mars dernier qu’elle a perdue, est sortie de son silence.

 

Ministre de l’Intérieur sous le régime de Pascal Lissouba (1992-1997), Philippe Bikinkita est mort dans la nuit de vendredi à samedi 21 août en Angleterre, presque 25 ans après la guerre civile qui avait permis au président Denis Sassou-Nguesso de reprendre le pouvoir. L’opposition, qui ne s’était pas exprimée depuis l’élection présidentielle de mars dernier qu’elle a perdue, a demandé au chef de l’État de libérer tous les prisonniers politiques.

C’est Jean Itadi, président du Congrès africain pour le progrès (CAP), une formation de l’opposition dite « radicale », qui a pris la parole devant la presse.

Préoccupé par la réconciliation nationale, qui selon ses mots « ne peut se construire ni dans la haine, ni dans la division », il a demandé au président Denis Sassou-Nguesso de gracier tous les prisonniers politiques.

« Chaque Congolais compte, chaque Congolais est cher, a-t-il indiqué. Garder en prison des Congolais qui peuvent contribuer à construire le pays est un comble. On devrait aussi bien pour les exilés que pour les prisonniers politiques, prendre une mesure immédiate et je demande au président Sassou-Nguesso d’élargir les prisonniers politiques. Leur place n’est pas en prison. Ils ont leur place dans leur famille, ils ont leur place dans la cité pour contribuer à construire le Congo. »

Ancien ministre des présidents Sassou-Nguesso et Pascal Lissouba, Jean Itadi fait notamment allusion au général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d’état-major, et à l’ancien ministre André Okombi Salissa.

Tous deux candidats malheureux à la présidentielle de 2016, ils ont été inculpés pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État », jugés et condamnés à 20 ans de travaux forcés en 2018.

 

 

Congo : un homme décède en sortant d’un hélicoptère

Cet enseignant affecté comme membre du jury du baccalauréat est décédé dimanche, après avoir sauté d’un hélicoptère des Forces Armées congolaises.

 

Un peu plus d’une quinzaine de minutes après le décollage de l’aéroport de Maya-Maya, les pilotes auraient constaté un problème technique sur l’appareil, alors qu’ils survolaient la zone de Maloukou au nord de Brazzaville.

Sentant que les commandes de l’appareil ne répondaient plus, les pilotes ont demandé aux passagers de garder leur calme et qu’ils allaient tout faire pour qu’ils s’en sortent tous, sans le moindre dommage.

Pendant que les pilotes amorçaient la procédure atterrissage d’urgence, tentant de stabiliser l’hélicoptère qui partait en vrille, les passagers à l’arrière, tous des hommes, membres du jury du baccalauréat général, pour la partie septentrionale du pays, sur l’axe Ngabé, Makotipoko et Mossaka, se sont mis en prière.

Malgré les efforts du pilote, l’appareil chutait de tout son poids allait s’écraser au sol, l’enseignant décédé, professeur d’éducation physique et sportive, du nom de Ghislain Kikongo, a paniqué, puis sauté dans le vide, alors que les pilotes l’avaient formellement interdit quelques secondes auparavant.

Quelques instants après dans une ultime manœuvre, les pilotes réussissaient à poser acrobatiquement l’hélicoptère, quasiment sans dommage pour l’appareil que pour ses occupants qui s’en sont tirés avec quelques ecchymoses pour certains, les autres étant quasiment indemnes.

Le cadavre de l’unique passager qui avait préféré s’échapper de l’appareil en détresse, gisait dans la broussaille.

Tchad : décès annoncé du Maréchal Idriss Déby

Le président tchadien est décédé ce mardi 20 avril, des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord.

La nouvelle a fait effet d’une bombe. Le président Idriss Deby est mort des suites de blessures reçues lorsqu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) dans le nord du pays. La nouvelle a été annoncée à la télévision nationale.

« Le président de la république, chef de l’État, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad », a annoncé le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l’antenne de TV Tchad.

Idriss Déby Itno est mort au lendemain de l’annonce des résultats de la présidentielle au Tchad du 11 avril dernier. Au pouvoir depuis trente ans, il venait d’être réélu pour un mandat de 6 ans avec 79,32 % des suffrages exprimés, selon des résultats provisoires énoncés lundi soir par l’instance électorale nationale.

Le gouvernement et l’assemblée nationale sont dissouts. Un conseil militaire dirigé par le commandant de la sécurité générale des institutions de l’Etat, Mahamad Idriss Deby Itno – fils du président Idriss Déby Itno – a été mise sur pied.

Âgé de 68 ans, ce militaire de carrière s’était emparé du pouvoir en 1990 à l’issue d’un coup d’Etat. En août 2020, il est été promu au rang de Maréchal.

Rappelons que, le chef de l’Etat s’était rendu samedi et dimanche sur le front opposant son armée à une colonne de rebelles qui avait lancé une offensive à partir de bases arrières en Libye le jour du scrutin, le 11 avril. Les rebelles, que l’armée avait assuré avoir défaits dans les combats, avaient affirmé dans un communiqué que M. Déby avait été blessé, mais l’information n’avait pas été confirmée de source officielle.

 

Congo : Guy-Brice Parfait Kolelas est mort

Le principale opposant au pouvoir de Brazzaville est décédé après avoir été évacué vers par Paris après qu’il soit testé positif au coronavirus.

 

Guy-Brice Parfait Kolelas, le principal opposant au président congolais Denis Sassou Nguesso, est décédé lors de son transfert en France.  L’annoncé a été faite par son porte-parole ce matin du lundi 22 mars 2021. Ce candidat à la présidentielle qui s’est déroulée ce dimanche avait été évacué dans l’après-midi par avion médicalisé vers Paris après avoir contracté le Coronavirus.

« Il est décédé dans l’avion médicalisé qui était venu le chercher à Brazzaville dimanche après-midi », a déclaré Christian Cyr Rodrigue Mayanda. « On va continuer à compter les bulletins. Il était en tête dans un certain nombre de localités », a-t-il ajouté. Il a appelé les partisans de l’opposant Kolelas à un rassemblement lundi à 11 h.

L’opposant avait été testé positif au Covid-19 vendredi après-midi, et n’avait pu animer son dernier meeting de campagne à Brazzaville. À quelques heures du scrutin, il avait publié une vidéo dans laquelle il affirmait « se battre contre la mort ».

Guy-Brice Parfait Kolelas, 60 ans, est apparu cette année comme le seul vrai rival du président sortant Denis Sasssou Nguesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, qui ne cachait pas sa volonté de se faire réélire dès le premier tour dimanche. Les résultats du scrutin ne sont pas attendus avant plusieurs jours.

 

Congo : un mort et plusieurs blessés dans un accident de route à Mossendjo

Le conducteur qui roulait à vive allure et en état d’ébriété a perdu le contrôle de sa voiture et percuté violemment une moto avant de finir sa course effrénée sur la remorque d’un grumier.

Un accident de la route s’est produit samedi, vers 18h 50 à Mossendjo dans le Niari (sud). Le véhicule de la société Sapro est en cause. Le conducteur qui roulait à vive allure et en état d’ébriété a perdu le contrôle de sa voiture et percuté violemment une moto de marque KTM avant de finir sa course effrénée sur la remorque d’un grumier de la société Azia en plein stationnement. Une fille, la vingtaine révolue, est morte sur le coup et plusieurs blessés graves, selon des témoins.

Les gendarmes arrivés sur les lieux du drame n’ont pu que constater le décès de la jeune fille. Les blessés ont été vite évacués à l’hôpital de la ville pour des soins.

Selon les mêmes témoins, l’hypothèse la plus probable, serait que le chauffeur de la société Sapro ait été sous l’emprise de l’alcool. La vitesse, ajoutée aux effets de l’alcool pourraient être à l’origine de l’accident.

Une enquête de gendarmerie est ouverte pour découvrir les circonstances exactes de l’accident et venir confirmer ou infirmer cette piste.

L’alcool et la vitesse, premières causes d’accidents mortels dans le département du Niari. Consommé en excès, alors que l’on prend le volant, l’alcool diminue les réflexes, réduit la résistance à la fatigue, et modifie le niveau de vigilance d’un conducteur. Un verre de trop, et les « troubles » liés à l’alcool se multiplient, nous poussant parfois à prendre des risques. Dépasser dans une zone dangereuse, rouler trop vite… autant de comportements qui peuvent conduire à l’accident.

En étant responsable, chacun peut contribuer à réduire encore le nombre des accidents de circulation dans le Niari. D’ailleurs, ne croyez pas que seul le conducteur est responsable ! Peu de gens le savent, mais en tant que passager, vous pouvez être déclaré comme complice d’un délit de conduite sous l’emprise de l’alcool !

Congo : un mort dans accident de la circulation de la circulation

L’accident s’est passé lundi 28 septembre 2020, vers 08h à hauteur du marché de Kintélé.

Un mort et deux blessés graves, c’est le bilan d’un accident de la circulation qui s’est produit aux environs de 08h, près du marché de Kintélé. Un véhicule de marque Hilux de la société de distribution d’eau a été déstabilisé par un nid de poule sur la route et aurait perdu le contrôle. De cette perte de contrôle, le véhicule a percuté violemment deux motos.

Les blessés ont été transportés à l’hôpital et une enquête a été ouverte par la police pour déterminer la cause exacte de cet accident.

Notons que les cas d’accident sont de plus en plus récurrents dans la capitale congolaise, Brazzaville.

Congo-Kimba : un mort enregistré lors d’une exploitation illicite d’or

Ce jeune originaire du district de Kingoué serait mort enseveli à cause de l’éboulement. Une situation qui a soulevé la colère de la population.

Depuis plusieurs mois déjà, des individus, en majorité des étrangers, ont développé une intense activité d’exploitation des mines d’or. Cette exploitation se fait dans la sous-préfecture de Kimba, dans le département du Pool. Selon les habitants, tout ceci se passe avec la complicité des autorités locales.

Cette activité illicite a causé la mort d’un jeune homme originaire du district de Kingoué. Il serait dont mort enseveli à cause d’un éboulement de terre. Face à cette situation qui soulevé de colère chez les populations qui avait déjà tiré la sonnette d’alarme depuis le mois de mars en alertant les autorités. Un cri qui était tombé dans les oreilles des sourds apparemment.

« La population du district de Kimba ne sait plus à quel saint se vouer pour arrêter le pillage de cette matière première, causant ainsi un déficit financier de centaines de millions au Trésor public pour n’enrichir que de tierces personnes », dénoncent les habitants.

Selon des témoignages, à Kimba la situation se dégrade au fur et à mesure. En effet, ces exploitants illégaux usent du trafic d’influence en citant les noms de certaines autorités gouvernementales pour développer leur activité. Au total, plus de 600 km2 sont exploités par ces orpailleurs. Sur le terrain, on signale la présence de plus de 700 travailleurs et plus de 20 machines de « drumage » y compris des « poclains ».

La population reproche également à ces exploitants la non-obtention du permis d’exploitation, malgré les assurances des autorités locales.

Un congolais trouve la mort à l’hôpital de Melun en France

Rod Alain Calvet Louhoho, 49 ans, a été retrouvé  inconscient sur le quai de la gare RER D DE Cesson, dans la nuit de samedi à dimanche 9 août, par les pompiers du département de Seine-et-Marne, en France.

Pour la petite histoire, ce congolais qui vit en France depuis 5 ans, s’était rendu dans la journée de samedi auprès des amis du côté de Courbevoie près de Paris. Après une journée de réjouissances, comme à l’accoutumée de fin de semaine pour la plupart des Congolais  dans la région parisienne, alors qu’il retournait chez lui, en transport en commun, à destination de Le Mée-sur-seine, sa gare de résidence, il a dû descendre, pour des raisons inconnues, à la gare de Cesson.

Ce congolais a été admis aux urgences de l’hôpital de Melun vers une heure du matin, après qu’il soit retrouvé inconscient. Il décède le 10 août  2020, en début d’après-midi.

Étant sans famille en France, c’est l’un de ses amis congolais qui a été averti pour venir reconnaître le corps. C’est grâce à ce dernier que la communauté a été sensibilisée via la presse et les réseaux sociaux.

Les témoignages de soutien et les marques d’amitié se succèdent, mettant les Congolais dans l’embarras sur la probable organisation des obsèques à la suite de la mort tragique de leur compatriote.

La police française a ouvert une enquête dont elle rendra les résultats à l’issue de celle-ci, confie son compatriote, seul interlocuteur au dossier.

Congo : le mouvement « Sauvons le Congo » a perdu son leader

Paul-Marie Mpouelé est mort ce mercredi 1er juillet 2020, dans une clinique à Brazzaville.

Le mouvement « Sauvons le Congo » est désormais orphelin. Ce mouvement vient de perdre son président, Paul-Marie Mpouelé. Ex coordonnateur du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (FROCAD), président du parti des républicains (PR/opposition) a été emporté par une maladie contre laquelle il aura lutté pendant deux mois. Finalement a pris le dessus sur l’opposant au régime de Brazzaville.

Notons qu’en novembre 2015, Paul-Marie Mpouelé avait démissionné du Front pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad), principal groupement politique d’opposition au Congo. Il déplorait l’activisme de certains de ses camarades qui, selon lui, prônaient la violence dans la lutte politique.

En janvier 2018, il demande à la Commission ad hoc de s’atteler à regarder comment indemniser les différentes victimes de la guerre du département du Pool (sud) : que ce soit du côté de la force publique, de la population civile et pourquoi pas des ninjas.

Congo-Affaire jeunes morts à Chacona : le verdict en appel renvoyé au 7 juillet

Ledit renvoi a provoqué la colère des parents des victimes et même chez leurs avocats.

Mardi 23 juin 2020, le dossier sur l’affaire des 13 jeunes congolais retrouvés mort au commissariat de police de Chacona, en juillet 2018, était devant la justice congolaise. Une fois de plus, le verdict du jugement en appel de l’affaire a été renvoyé au 07 juillet 2020.

Un renvoi qui a provoqué la colère des parents et même des avocats. En première instance, il y a un peu plus d’un an, la Cour qui avait jugé cette affaire et condamné six policiers à diverses peines pour «homicide involontaire» s’était déclarée incompétente pour se prononcer sur l’indemnisation des parties civiles.

La cour d’appel a expliqué le rabattement du délibéré et son renvoi au 7 juillet pour lui permettre de se recomposer car un de ses membres est décédé il y a quelques jours. Une explication qui n’a pas reçu un écho favorable chez  les parents.

« Ça fait depuis bientôt deux ans que ça (dure)… C’est pas normal. Nous sommes quand même dans un pays de droit ! Je ne suis pas satisfait du tout », s’indigne l’un. « On ne se sait que dire de la façon dont les choses se passent au niveau de la justice de la République du Congo », dénonce un autre.

Me Steve Bagne, avocat des ayants-droits, souligne que le jugement définitif a trop traîné. « Nous sommes (vraiment) confrontés à une lenteur judiciaire. Ça fait plus d’une année que l’affaire est pendante devant la cour d’appel. Contrairement à ce que dit la loi – qui stipule que c’est dans une période de trois mois après la première instance que la cour d’appel doit décider- nous avons attendu de juin 2019 à juin 2020, ça fait une année de cela ! C’est quand même agaçant ! ».

Maitre Bagne et ses confrères, des organisations, à l’instar de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) se disent prêts à porter l’affaire devant les juridictions internationales, la Cour pénale internationale (CPI) notamment, si la justice congolaise ne parvient pas à accorder l’indemnisation des parents des 13 jeunes morts dans le Commissariat de Chacona.

Pour rappel, après le drame de Chacona le gouvernement avait accordé 2 millions de FCFA par famille pour l’inhumation des victimes. Les avocats quant à eux réclament 500 millions de FCFA (762.000 euros) d’indemnisation par famille. Et en mars 2019, la justice a condamné à diverses peines six policiers jugés notamment pour homicide involontaire dans l’affaire.

Congo-Nécrologie : l’ancien footballeur Foundoux Mulélé s’en est allé

Léopold Bernard Foundoux Mulélé est mort mardi 16 juin dernier, à Brazzaville.

Triste nouvelle pour le football congolais. Léopold Bernard Foundoux Mulélé n’est plus. L’ancien international congolais est mort le 16 juin dernier à Brazzaville. Il était considéré comme l’une des grandes satisfactions des Diables rouges de la génération 65.

Il faut le dire, Foundoux Mulélé est l’un des pionniers de l’équipe nationale créée en 1962 à l’époque Congo-sport qu’il il a découvert à l’âge de 17 ans. Avec les Diables rouges, Léopold a gagné la médaille d’or des premiers Jeux africains organisés à Brazzaville en 1965, après avoir battu en finale le Mali au nombre de corners 7-2 (0-0, temps règlementaire).

Léopold Bernard Foundoux Mulélé  a joué pour Patronage Sainte-Anne où il a passé 20 longues et bonnes années avec à la clé le titre de meilleur joueur du championnat congolais, lors de la saison 1964 puis a joué contre le Roi Pelé dans les années 1967 et 1969, lorsque le FC Santos est arrivé à Brazzaville.

« Pelé portait le numéro 10 comme moi. Le hasard a fait qu’on se retrouva face à face. Je l’ai dribblé en lui faisant un petit pont et il est tombé. Le public a crié. Pelé était étonné de voir le public jubilé pour ce geste. Cela m’a immortalisé et Pelé m’a remis son maillot à la fin du match », avait déclaré Léopold Bernard Foundoux Mulélé, peu avant sa mort.

Même à la retraite Foundoux Mulélé a été président de la commission du football des jeunes sous la présidence d’Antoine Ibovi entre 2005-2007. Il était aussi chef de la délégation du Congo, lors du tournoi international qui préparait la 15e édition de la Coupe d’Afrique des nations junior organisée par le Congo en 2007.

Burundi / mort de Pierre Nkurunziza: la présidence revient sur les circonstances

Selon un communiqué du secrétariat général de la  présidence de la République, le chef de l’Etat Burundais est mort d’un « arrêt cardiaque » après un malaise à priori sans danger.

Le gouvernement du Burundi a annoncé ce 9 juin 2020 « le décès inopiné » de Pierre Nkurunziza, président sortant du Burundi, survenu lundi 8 juin à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, à la suite d’un « arrêt cardiaque ».

Un communiqué de la présidence de la République retrace le film de la mort de Pierre Nkurunziza. « Alors qu’il a avait passé l’après-midi du samedi à assister à un match de volleyball à Ngozi, c’est pendant la nuit du 6 juin 2020 en allant vers le dimanche 7 juin 2020 que son Excellence Pirre Nkurunziza, président de la République du Burundi a senti un malaise et s’est vite rendu à l’hôpital de Kanzi pour se faire soigner », énonce le communiqué.

Ce dernier  poursuit en indiquant que le président a «  été reçu en hospitalisation pour état de malaise. Le dimanche son état de santé s’est amélioré et il s’est entretenu avec les personnes qui étaient à côté de lui. A la très grande surprise, dans l’avant-midi du 8 juin 2020 son état de santé a brusquement changé avec un arrêt cardiaque. »

La présidence relate qu’ « Une réanimation immédiate a été entreprise par une équipe multidisciplinaire de médecins pendant plusieurs heures avec une assistance cardio-respiratoire. Malgré une prise en charge intense, continue et adoptée l’équipe médicale n’a pas pu récupérer le patient ».

En rappel Pierre Nkurunziza, né le 18 décembre 1964 à Ngozi, fût l’ancien chef du principal groupe armé hutu pendant la guerre civile burundaise. Il a été élu comme nouveau président de la République le 19 août 2005 et réélu en juin 2010 et juillet 2015.

Congo : Edo Nganga a tiré sa révérence

Lui qui était encore le seul survivant du groupe mythique Les Bantous de la capitale, est mort dimanche 07 juin 2020, à l’âge de 87 ans.

La date du dimanche 7 juin 2020 restera gravée dans les mémoires des mélomanes congolais.  Un monument de la musique congolaise, une virtuose, Edo Nganga est mort. Ce dernier survivant du groupe Les Bantous de la capitale est passé de la vie à trépas à l’âge de 87 ans.

Il était le co-fondateur du groupe brazzavillois, Les Bantous de la capitale, fondé en 1959. Ce musicien, chanteur, auteur-compositeur, a d’abord évolué au sein du groupe Negro Jazz, puis dans le Tout-puissant OK Jazz aux côtés de Franco et compagnie, avant de lancer l’aventure avec les Bantous.

Musicien de formation et de profession, Edo Nganga s’était produit pour la toute dernière fois sur scène, il y a tout juste deux mois, à l’occasion d’une campagne de sensibilisation contre le Covid-19. Il a donc, comme il le disait à l’occasion de la célébration, le 27 octobre 2019, de son 86e anniversaire, pratiquement chanté jusqu’au dernier jour de sa vie. « Je n’ai pas cessé de jouer. Je joue jusqu’aujourd’hui. Je ferai de la musique jusqu’au dernier jour de ma vie. C’est ce que Dieu a voulu que je le fasse, donc je ne peux pas laisser. Comme un militaire, je vais mourir l’arme à la main », déclarait le vieil homme, il y a environ huit mois.

Edo Nganga aura vécu une vie d’artiste pleine, puisqu’il a reçu de son vivant les hommages dus à son rang : il a été élevé au rang de commandeur dans l’ordre du mérite congolais, le 15 août 2019, par le Président Denis Sassou N’Guesso ; la même année, un documentaire entier lui a été dédié. Edo Nganga justifiait sa longévité par une alimentation saine associée à la générosité, à l’humour, entre autres.

Affaire Chloé Bafouidintsoni : une enquête est ouverte

Cette femme de 29 ans souffrait d’une dyspnée qui a compliqué sa grossesse de huit mois. Elle a trouvé la mort le 30 mai à la clinique Leyono où elle aurait été prise pour une personne malade de Coronavirus.

Le Procureur de la République, André Ngakala Oko, est descendu lundi à la clinique municipale Albert Leyono, un des hôpitaux qui s’occupent de la prise en charge des malades du Coronavirus à Brazzaville.
Dans la foulée il a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire pour faire la lumière et établir les responsabilités sur la mort de Chloé Bafouidintsoni.

Deux médecins évoluant dans cette structure hospitalière ont été arrêtés.

« Il y a eu mort d’homme. Il y a une femme qui a trouvé la mort. Suite à la mort de cette dame, j’ordonne l’ouverture d’une enquête de flagrance. Il y a eu deux médecins qui sont arrêtés et doivent répondre des faits qui leur sont reprochés. Pour le moment je n’ai pas encore à dire. Attendons que l’enquête aboutisse », a déclaré le Procureur.

Chloé Bafouidissoni, une femme âgée de 29 ans souffrant d’une dyspnée qui a compliqué sa grossesse de huit mois, nécessitant alors une césarienne, a trouvé la mort le 30 mai à la clinique Leyono où elle aurait été prise pour une personne souffrant du Coronavirus, une maladie qui touche à ce jour plus de 600 Congolais.

Mais, le test post-mortem sur la victime s’est révélé négatif.

« Bon ! On remercie la justice congolaise pour tout ce qu’elle fait pour éclaircir la situation de la mort de ma sœur. C’est une très bonne nouvelle pour nous. Notre attente est que ma sœur soit enterrée dans de bonnes conditions ; que la justice congolaise puisse nous aider », espère Marco, le frère de la victime.

Pour Patricia Mbimi, voisine de Chloé, « L’ouverture de cette enquête par le procureur est une bonne nouvelle pour nous par rapport à la mort de notre sœur Chloé. Ça nous attriste tous. Ce qu’on veut c’est que la loi fasse son travail. Nous remercions ceux qui sont là toujours pour nous soutenir au mauvais moment. »

À en croire le Parquet, l’enquête a bien démarré et toutes les personnes concernées de près comme de loin dans cette affaire seront interpellées et entendues. Sur le lieu de deuil de Chloé, les parents se préparent pour réserver à leur fille des obsèques dignes. La nouvelle de l’enquête les réjouit tous.

Congo : l’artiste Sambadio s’en est allé

Le chanteur de « Tadie » et « Analysez » est mort mercredi 3 juin au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) des suites d’une maladie.

L’artiste était admis au service de carcinologie du CHU-B, depuis le 16 mai. Dieudonné Samba de son vrai nom a fait bouger les mélomanes congolais dans les années 1990 et 2000 avec ses chansons « Tadie » et « Analysez ». Les férus de la rumba congolaise ayant vécu cette époque n’oublieront jamais l’artiste qui les a fait rêver dans son style particulier.

Auteur, chanteur et compositeur, Sambadio s’était révélé au grand public grâce à ces deux tubes dont les clips étaient souvent diffusés à l’émission Vidéo 45 sur la télévision nationale.

Le morceau « Tadie » composé au sein de l’orchestre Vivacité mélodia, dont il était le leader, a franchi les hit-parades congolais au point d’être plébiscitée meilleure chanson de l’année au hit-parade de Radio-Congo. En 2000, l’artiste a lancé la chanson « Analysez » grâce à laquelle il a été nominé meilleur auteur compositeur de l’année.

Après un passage à vide d’environ une décennie, Sambadio est revenu sur scène en 2010 avec le groupe d’interprétation ponténégrin « Les Makandas ». Il a livré avec ce groupe un concert mémorable à l’Institut français de Pointe-Noire en 2017.

Sambadio a composé plusieurs succès qui ont fait parler de lui parmi lesquels les chansons « Souvenirs Josée », « Beauté à Revendre », « Garcia », « Sosso pembé », « Mère Irène ».

Rappelons que le ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, a rendu visite à l’artiste au CHU-B.

Tchad : le frère cadet du président impliqué dans une affaire de mort

Salaye Déby, est accusé d’avoir provoqué il y a deux semaines la mort d’un jeune berger.

Ce berger  se serait noyé dans une digue après que Salaye Déby, frère cadet du président de la république, a tiré pour le faire fuir, lui et son troupeau.

La scène se déroule le 28 avril dernier à Bardé, à 30 kilomètres au sud-est de la capitale tchadienne Ndjamena. Plusieurs troupeaux de chameaux s’abreuvent à un point d’eau, situé à quelques mètres du jardin de Salaye Déby. Le frère cadet du président Idriss Déby, très craint dans la zone, n’apprécie généralement pas que les bergers viennent ici avec leurs bêtes.

Selon un témoin présent au moment des faits, Salaye Déby sort alors de son domicile avec une arme et tire en direction des bergers pour les faire fuir. Aucun d’entre eux n’est touché, mais en s’échappant, Moussa, l’un d’eux, tombe dans une digue et se noie. Salaye Déby a alors refusé d’être interpellé par les gendarmes, selon la Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH).

La Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH) est sur le point de former une coalition avec d’autres organisations afin d’exiger son arrestation.

Djimet Arabi, le ministre de la Justice, assure qu’une information judiciaire a été ouverte et que l’enquête a été confiée à une unité de gendarmerie, la Section nationale de recherche judiciaire (SNRJ) qui doit, toujours selon le ministre, rendre ses conclusions en ce début de semaine.

Affirmations que rejette la CTDDH, pour qui aucune enquête n’est en cours.

Congo : un homme de 42 ans meurt à l’heure du couvre-feu

Le drame a eu lieu à Djambala dans la nuit de samedi à dimanche, pendant le véhicule de patrouille de la police faisait sa ronde.

A Djambala, dans la nuit de samedi à dimanche, un homme de 42 ans a trouvé la mort. Une mort survenue à l’heure du couvre-feu. La république du Congo est sous couvre-feu depuis le 31 mars 2020, à cause de la pandémie du coronavirus.

La famille du défunt affirme qu’il est décédé à la suite d’une « bastonnade » de la police après son interpellation.

De leur côté, la police et la municipalité de Djambala indiquent que l’homme a sauté du véhicule de patrouille qui le conduisait au commissariat. C’est la suite de ce saut qu’il a trouvé la mort.

Congo : le colonel Pierre n’est plus

Le président de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (Onac), le colonel Pierre Obou,  est décédé, à Brazzaville,  à l’âge de 81 ans, le 9 avril.

Ancien directeur national du protocole et ancien ambassadeur du Congo au Gabon, le colonel Pierre Obou fut également un Ancien enfant de troupe (AET) de la promotion Sergent Krochant (1953-1957), matricule 168.

 Nommé directeur de l’Onac par décret présidentiel du  8 mars 2013, le colonel Pierre Obou a occupé ces fonctions jusqu’à sa disparition. Ce qui laisse, sans nul doute, un grand vide au sein des anciens combattants, des veuves et militaires de la France d’Outre-mer qu’il ne cessait de soutenir, surtout à chaque fin d’année,  avec l’appui de l’ambassade de France au Congo.

Lors  des obsèques de son ami et sénateur,   le colonel Pascal Mouassiposso Mackonguy, décédé le 4 janvier 2015, à Paris (France),  à l’âge de 81 ans,  l’ancien directeur du protocole national, s’interrogeait à cette occasion sur la raison exacte de pleurer un soldat alors que son nom est écrit dans le livre de vie ? Une interrogation qui trouve sa réponse dans les Saintes Ecritures qui, selon l’orateur, enseignent « qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ce que l’on aime ».

Talangaï : un homme meurt dans une église

Le triste évènement s’est produit aux environs de 17heures, dans un lieu de culte à Talangaï, jeudi 2 avril 2020.

Un homme d’une trentaine d’année a trouvé la mort dans une église située à la rue Loubomo, dans le sixième arrondissement de Brazzaville. Selon la petite sœur du défunt, ce dernier souffrait du paludisme et de la fièvre typhoïde. Peu avant de se rendre à l’église, le défunt aurait suivi un traitement dans une clinique médicale.

Cette mort a provoqué la couleur de plusieurs personnes. Les voisins du défunt dénoncent « l’incivisme » du pasteur de cette église de « Réveil ». Pour eux,  après les mesures prises par le gouvernement pour limiter la propagation du coronavirus, ce pasteur n’aurait pas dû ouvrir ladite église.

Congo-Covid-19 : Yhombi Opango est mort

L’ancien président de la république du Congo est décédé lundi 30 mars en France des suites du Covid-19 à l’âge de 81 ans.

L’ancien président congolais Jacques Joachim Yhombi Opango, qui a dirigé le Congo-Brazzaville entre 1977 et 1979, est décédé lundi 30 mars en France des suites du Covid-19 à l’âge de 81 ans, a indiqué sa famille.

L’état de santé de l’ancien président s’était dégradé ces derniers temps, le contraignant à vivre loin du Congo, en France notamment, selon sa famille. Il vivait entre la France et le Congo depuis la fin de son exil en 2007.

« Mon père, l’ancien président Yhombi Opango, est mort ce lundi après-midi à l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine près de Paris. Il a été bien victime du Coronavirus », a déclaré au téléphone à l’Agence France-presse, son fils Jean-Jacques Yhombi Opango. Et l’information a été confirmée plus tard dans la soirée par la télévision publique, Télé-Congo.

Originaire de la Cuvette (nord), Jacques Joachim Yhombi Opango était né en 1939. Ancien officier, il a été porté à la tête du pays juste après le toujours mystérieux assassinat du président Marien Ngouabi (1968-1977). Le nouveau président Yhombi Opango se rapproche alors de Paris, où il rencontre, dès juin 1977, le président Valéry Giscard d’Estaing. Ce dernier donnera le feu vert à l’envoi à Brazzaville de deux commissions d’experts, l’une pour relancer l’exploitation de la potasse, l’autre pour apprécier la situation économique du pays.