Congo-Affaire du lycée technique 5-février : le tribunal rend sa décision le 14 mars

Lors de l’audience du 8 mars, le procureur a requis deux mois d’emprisonnement ferme et 50 000 FCFA d’amende pour les quinze élèves.

 

Ils étaient 17 élèves au départ, poursuivis pour avoir remplacé le drapeau national par une étoffe au lycée technique et commercial 5-février 1979 de Brazzaville. Pour faute de preuves, deux d’entre eux ont été relaxés. Les 15 autres attendent la sentence que le tribunal rendra jeudi 14 mars 2024.

Notons que pendant l’audience du 08 mars dernier, le procureur a requis deux mois d’emprisonnement ferme et 50 000 FCFA d’amende pour les quinze élèves.

L’avocat de la défense, Me Haris Kisouesoué, pense que le tribunal ne suivra pas le ministère public en mettant en liberté ces élèves afin de permettre notamment à ceux qui sont en classe d’examen de se préparer. L’avocat de l’Etat, Me Jean-Fortuné Bassinga, estime par contre que la sanction requise est symbolique pour servir de leçon.

AGL Congo offre des poubelles à une école publique

Le 21 octobre 2023, Africa Global Logistics (AGL) Congo a mis à la disposition de l’école 5 février 2023, dix (10) poubelles pour faciliter le ramassage et le tri de déchets. Une mesure qui vise à limiter les déchets dans l’enceinte de l’école.

Cette donation fait suite aux journées de l’environnement organisées en juin au cours desquelles plus de 500 élèves de cette école avaient été sensibilisés à l’environnement.

Congo : plus de 173 000 élèves bénéficient des repas des cantines scolaires

L’initiatives est du Programme alimentaire mondial (PAM), appuyé par les États-Unis et l’Union européenne (UE), pour maintenir les enfants à l’école.

 

Cette année, ce sont plus de 173 000 élèves dans plus de 500 établissements à travers le Congo qui bénéficient des repas des cantines scolaires. Cette initiative du PAM vise à maintenir les enfants à l’école.

« On investit sur la personne humaine, on fait la promotion de l’éducation. On évite que les enfants soient dans la rue. L’abandon scolaire est la conséquence de ce que nous voyons aujourd’hui en ville : des jeunes qui traînent à 15 ans parce qu’ils sont déscolarisés depuis longtemps », explique Mamadou Mbaye, représentant et directeur pays par intérim du PAM.

Notons que les cantines, en plus de d’améliorer le rendement scolaire, contribuent aussi à la hausse du taux d’assiduité des enfants à l’école. Pour mener à bien sa politique, le PAM bénéficie des financements de plusieurs partenaires.

Congo : la 23ème édition du Fethesco aura  lieu en février

Le Festival de théâtre scolaire (Fethesco), sera organisé du 1er au 3 février 2023 dans la ville de Brazzaville.

 

C’est sur le thème « Valorisons notre patrimoine culturel en milieu scolaire », que de nombreux élèves des établissements publics et privés de Brazzaville, vont se regrouper pour cette compétition. En effet, les élèves qui prendront part à cette édition, à l’Institut français du Congo de Brazzaville seront répartis en troupes théâtrales scolaires.

Selon le site Adiac Congo, c’est pendant trois jours, que  ces élèves vont montrer leurs talents artistiques et leurs créativités. Des pièces de théâtre inédites,  qui vont permettre de divertir et instruire le public seront présentées par ces derniers.

A la fin de la compétition, les vainqueurs gagneront des primes. Rappelons que, ce festival crée depuis 2001, a pour objectif de faire du théâtre une activité de plein droit dans les établissements scolaires.

Congo : gratuité pour les élèves des supports des nouveaux programmes

Après trois mois de grandes vacances, les cours ont repris ce lundi dans les écoles publiques et privées sur l’ensemble du territoire national.

 

La rentrée des classes marque, au niveau de l’enseignement général, l’entrée en vigueur des nouveaux programmes scolaires, notamment au primaire et au collège. Ces programmes scolaires réaménagés concernent les niveaux de CP1 et CP2 pour le cycle primaire, la sixième et la cinquième pour le collège.

Les réaménagements portent sur les mathématiques, le français, les sciences de la vie et de la terre, selon des sources locales.

A noter que le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation a annoncé la gratuité des supports pédagogiques pour les élèves et des guides pédagogiques pour le personnel enseignant.

Ces nouveaux programmes visent à rendre performant le système éducatif congolais, en dotant l’école congolaise d’un personnel enseignant de qualité, capable de répondre aux attentes du monde de plus en plus compétitif, a affirmé le ministre de l’Enseignement, Jean-Luc Mouthou.

Congo : des élèves en situation de handicape visuel reçoivent des primes

Des élèves et une étudiante finaliste en master II en Sciences et techniques de la communication de l’Université Marien-Ngouabi, tous handicapés visuels, ont reçu le 23 décembre des récompenses au titre l’année 2020-2021.

 

Au total, trois lauréats ont été primés à cette occasion. Il s’agit de deux élèves admis au certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) à l’Institut national des aveugles du Congo et Audrichelle Moukani Manomba, une étudiante non voyante finaliste en master II, à l’Université Marien-Ngouabi. Les prix ont été remis à l’occasion de la 6e édition de la Journée du mérite citoyen organisée par le bureau de l’Association nationale des aveugles et déficients visuels du Congo (ANADVC), en partenariat avec le Centre d’information des Nations unies.

Les admis au CEPE ont bénéficié des postes récepteurs, des cannes blanches et des papiers bulles pour la transcription de l’écriture braille. La lauréate en master II a reçu un tableau, un ordinateur portable et un trophée.

L’objectif de la Journée du mérite citoyen est de récompenser les élèves aveugles ayant réalisé le succès aux différents examens d’Etat. Cette année, la 6e édition est dédiée à la directrice générale de l’association Vue et vois. Elle est baptisée promotion « Marjorie Théodore » de nationalité canadienne, d’origine haïtienne. La cérémonie a été marquée par des allocutions, une communication sur la covid-19 et la distribution des cannes blanches. Le Dr Jean Claude Emeka a rappelé, dans sa communication, le mode de contamination à la covid-19, l’apparition des nouveaux variants ainsi que l’importance de la vaccination.

Au Congo, a-t-il poursuivi, plus de 748 400 personnes sont vaccinées, soit 9,93%. Selon lui, le pays n’est plus loin d’atteindre le taux estimé par l’Organisation mondiale de la santé.

Congo-harcèlement en milieu scolaire : les élèves sensibilisés sur le sujet

Le secrétariat exécutif permanent du Conseil consultatif de la femme (CCF) a organisé un atelier d’écoute pour les collégiennes et lycéennes de Brazzaville.

 

A Brazzaville, les ateliers d’écoute organisés en faveur des collégiennes et lycéennes ont été lancés le 28 novembre 2021. C’est une initiative du secrétariat exécutif permanent du conseil consultatif de la femme. Il est question d’entretenir ces jeunes élèves sur le harcèlement en milieu scolaire.

Placée sous le thème « Harcèlement sexuel en milieu scolaire », la série de rencontres qui se poursuivront les 4 et 11 décembre prochains, vise, entre autres, à stopper toutes les violences à l’égard des femmes.

L’activité s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. Et aussi des seize jours d’activisme contre les violences liées au genre dont le but est de sensibiliser le public à cette question et de lutter contre ce type de violences.

La première secrétaire du CCF, Coralie Steeven Ikia-Dimi, a exhorté les jeunes filles à ne pas hésiter à relever, si possible, les us et coutumes qui impacteraient négativement la vie des femmes dans le pays.

Selon elle, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également, a poursuivi Coralie Steeven Ikia-Dimi, l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui peuvent l’entourer.

« Cette violence à l’égard des femmes englobe toutes les formes physiques, sexuelles et psychologiques, dirigées contre le sexe féminin et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances », a-t-elle commenté.

Parlant des violences physiques, la première secrétaire du CCF a cité les coups, les mutilations génitales, sévices ou châtiments corporels. Quant aux violences sexuelles, il s’agit du viol, des abus et actes sexuels forcés. Sur la liste des violences morales, on compte le harcèlement moral, le cyber harcèlement (sur les réseaux sociaux notamment), les avances sexuelles non désirées et persistantes, le harcèlement sexuel (avec parfois du chantage, phénomène dit des notes sexuellement transmissibles).

 

Congo : mort d’un élève lors d’une opération de la police

Le drame s’est déroulé dans une école à Don Bosco, un quartier périphérique de Talangaï à Brazzaville. Un élève a trouvé la mort lors d’une opération de la police.

 

La police nationale au cours d’une de ses opérations a tué un élève et blessé deux autres par balles dans une école à Don Bosco. Elle aurait confondu ce jeune élève à un Kolouna (bandits).

«  Il y avait un policier qui est sorti et a commencé à tirer. Nous étions tous obligé de fuir. Il nous a rattrapé puis a encore tiré trois balles. C’est la troisième balle qui m’a touché au dos. J’étais obligé de continué à fuir et puis il a rattrapé un autre et il a tiré droit au cœur. Je saignais et c’est avec mon habit que j’ai pu fermer ma plait. », témoigne l’un des blessés.

Sa mère Michelle Claudette s’est rendu au commissariat. « Je voulais rencontrer le commissaire, il n’a pas voulu me recevoir. On m’a demandé d’amener l’enfant à l’hôpital. On m’a dit que même en France quand on poursuit les taureaux il y a les balles perdues. »

Pour la police, cet élève décédé était un bandit. Une information que les habitants du quartier rejettent.

L’ONG locale Centre d’action pour le développement (CAD) s’engage à porter le dossier devant la justice. « Nous qualifions cela des actes barbares en milieu scolaire. J’ai été au paque pour déposer une demande d’assistance juridique pour que le médecin légiste puisse faire l’autopsie. Il faut réunir toutes les preuves pour que justice soit rendue à cette famille. » s’indigne Monica Ngalula, responsable juridique du CAD.

Congo : des élèves condamne le coronavirus à disparaître définitivement de la terre

La maladie a été reconnue coupable de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial dans un procès fictif organisé par les élèves d’un lycée privé.

 

A Brazzaville, le coronavirus a été reconnu coupable de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial. La maladie a été condamnée à disparaître définitivement de la terre sans possibilité de renaissance. C’était dans un procès fictif organisé samedi 24 avril par les élèves d’un lycée privé de Brazzaville qui l’ont jugé devant une « Cour pénale internationale des pandémies ».

Cette cour a été installée dans une grande salle du Lycée Camara Laye. Le public constitué essentiellement des parents d’élèves a pris place plus d’une heure avant l’ouverture du procès opposant l’humanité contre le coronavirus.

La greffière Laurine Mpassi s’est chargée de lire l’acte d’accusation. « La Cour pénale internationale des pandémies accuse le coronavirus de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial », a-t-elle déclaré.

Après instruction, les débats ont été houleux. La partie civile a longtemps démontré que le Covid-19 est à l’origine des malheurs de l’humanité : décès en cascade  ou hospitalisation des individus, fermeture des entreprises…

Ces accusations ont été battues en brèche par la défense. Pour elle, l’humanité se détruit elle-même depuis toujours. A titre d’exemple, elle a fabriqué la bombe atomique.

Au terme des plaidoiries,  Jordi Odnzongo, le président du tribunal a tranché. « Le tribunal condamne l’accusé à la disparition éternelle sans aucune possibilité de renaissance ou de résurrection », a-t-il dit en vidant le délibéré.

Laurent Koy, promoteur du lycée Camara Laye a initié ce procès pour « aider et soutenir le gouvernement dans la sensibilisation contre le coronavirus ». Aidés par leurs anciens devenus étudiants en droit, les élèves de Camara Laye ont préparé ce procès pendant quatre mois.

Congo : sept enfants sur dix sont victimes de violences à l’école

C’est le résultat d’une étude réalisée par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance sur 6000 élèves évoluant dans au moins une dizaine de communes.

Huit filles sur dix et sept garçons sur dix, âgés de 12 à 18 ans, ont déclaré avoir subi des violences verbales, psychologiques, physiques, économiques ou encore un harcèlement dans leur établissement scolaire, selon une étude que vient de réaliser le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) sur 6000 élèves évoluant dans au moins une dizaine de communes de plein exercice.

Elève en classe de cinquième, Merveille a 12 ans. Elle évolue dans un collège d’enseignement général situé au sud de Brazzaville où elle constate des choses qui la dépassent.

« Dans notre école, il y a des bagarres ; il y a des gens qui s’insultent et se disputent. Il y a de professeurs qui ne respectent pas les filles : ils touchent leurs seins et les fesses. Ils les harcèlent », témoigne l’élève.

Pour Micaela Marques de Souza, représentante de l’Unicef au Congo, la violence est une triste réalité dans les écoles congolaises. « La violence, c’est quelque chose qui devient déjà un problème de santé publique », affirme-t-elle.

Des élèves demandent un numéro vert

Lutter contre la violence est un travail quotidien, admet Anatole Collinet Makosso, ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, qui énumère quelques dispositions prises pour face à cette situation.

« Il y a un travail qui se fait. Nous sommes soutenus par les amis des services de sécurité. Vous avez remarqué que dans plusieurs établissements scolaires nous avons mis des postes de police avancés », précise le membre du gouvernement.

Le rapport de l’Unicef a été publié au cours d’un dialogue de haut niveau. À cette occasion, des élèves ont demandé aux autorités d’instaurer dans chaque établissement un numéro vert devant leur permettre de dénoncer les actes de violences.

Congo : les élèves ont repris le chemin de l’école

Après sept mois passés à la maison, les élèves de la maternelle au lycée ont renoué avec l’école ce lundi 12 octobre à l’occasion de la rentrée scolaire 2020-2021.

Officiellement, plus de 1,3 million d’élèves, de la maternelle au lycée, ont renoué avec le chemin de lundi 12 octobre à l’occasion de la rentrée scolaire 2020-2021. Dans l’ensemble ils sont heureux de revenir dans leurs lieux d’apprentissage après sept mois de vacances forcées à cause du coronavirus dont les cas ont considérablement baissé dans le pays. Mais, leur joie est quelque peu anéantie par les tracasseries dans les transports.

Ses parents l’ont déposé en voiture tôt le matin au lycée Chaminade où Prince David, élève en classe de Terminale D, uniforme kaki bien enfilé, a assisté au cours jusqu’à 13 heures. « C’était bien. Les cours se sont bien déroulés. J’ai quand même vu certains élèves qui avaient des notions dans la tête qui ont bien répondu aux questions posées par les enseignants. Nous étions 49 élèves dans notre classe et assis un par table-banc ».

Dans l’une des classes de Terminale A où elle évolue Brandy Bassouamina il a été plus question de prise de contact entre élèves et enseignants. « On n’a pas fait de leçons. On a juste parlé de grands chapitres tels la philosophie africaine. Bon ! Tous les enseignants sont tous venus sauf celui d’espagnol dont j’ignore la raison de son absence ».

Premier jour de la rentrée, les élèves vivant loin du lycée Chaminade ont eu toutes les peines du monde pour rejoindre leur établissement. Trouver une place dans les bus avec leur nombre de passagers limités n’a pas été chose facile comme l’explique Mondésir Ikando.

« Dans les stations de bus il y a eu une grande masse d’élèves et de travailleurs. Il a fallu s’encombrer ; monter sur les autres pour avoir accès dans les bus. Ce n’était vraiment pas facile. C’est très pénible ».

Malgré les dispositions imposées par le coronavirus, le ministère de l’Enseignement général entend respecter les programmes et les volumes horaires au cours de cette année scolaire.

Congo-covid 19 : les cours reprennent le 2 juin 2020

Seuls les élèves du CM2, de la troisième et de la terminale, candidats aux examens d’État, sont concernés par cette reprise.

Fermées depuis le 19 mars à cause l’apparition du coronavirus alors que les élèves passaient les compositions du second trimestre, les écoles vont rouvrir partiellement au Congo-Brazzaville ce mardi 2 juin. Seuls les élèves du CM2, de la troisième et de la terminale, candidats aux examens d’État, vont revenir en classe.

Les autorités gouvernementales assurent qu’elles ont pris des dispositions pour qu’aucun enfant ne soit exposé à la maladie du Covid-19 qui touche déjà près de 600 personnes dans le pays. Le Mouvement des élèves et étudiants du Congo (MEEC) joue aux observateurs.

Pénurie de carburant à Brazzaville : les élèves face aux difficultés de transport

A peine que les cours ont repris, les élèves sont déjà confrontés aux difficultés de transport pour se rendre à leurs établissements respectifs, par manque de carburant dans la capitale.

Le 3 octobre, des attroupements aux différents arrêts de bus de la ville ont été constatés. Elèves en tenue, travailleurs et coopérants se bousculaient jeudi pour avoir une place dans le premier bus qui se pointe. Une aubaine pour les chauffeurs et receveurs qui en ont profité pour faire des demi-terrains. Les chauffeurs de taxi, quant à eux, ne ratent pas en pareil moment l’occasion d’associer en une course deux ou trois personnes n’empruntant pas forcément le même itinéraire.

« …il est 7h30, je suis déjà en retard aux cours. Je continue d’attendre puisque je n’ai pas assez de moyen pour me taper le luxe d’emprunter un taxi », a confié un lycéen de Chaminade, à l’arrêt de bus du marché Talangaï, très impatient. Ce dernier envisage de se lever tôt prochainement, dans l’espoir de trouver facilement un bus.

Abordé, un parent a indiqué : « Les autorités devraient penser à alimenter les stations d’essence depuis le week-end dernier en vue de faciliter le déplacement, ne fût-ce qu’à cause de la rentrée scolaire. Hélas ! ».

Indigné de même du comportement des autorités qui, selon lui, ne font rien pour régler ce problème récurrent, un autre parent rencontré dans une station autour de midi a confié : « Je suis coincé ici depuis plus de deux heures. Alors que ma fille m’appelle à sa rencontre », a-t-il raconté d’une voix pâle, attendant dans la file des voitures qui longeaient la station d’essence.

Sans la moindre lueur d’espoir, un chauffeur de taxi affirmait qu’il allait garer sa voiture au centre-ville pour rentrer chez lui. Critiquant le comportement des chauffeurs de taxis-motos qui auraient droit à des traitements de faveur, ce dernier a dit refuser de soudoyer les pompistes pour avoir de l’essence.

Pas trop loin, une dame au volant de sa voiture déplorait également le silence des autorités qui ne font rien pour aider la population à recevoir le minimum.

Des individus, bidons en main près des pompes à essence, des conducteurs perchés sur leurs taxis-motos, d’autres accrochés à leur portière de taxi dans des lignes désespérantes, espérant, même à la tombée de la nuit, rentrer à la maison avec le précieux liquide.

Congo : 20 élèves des établissements scolaires publics prennent des cours de photographie

Depuis le 06 mai dernier, ces enfants âgés de 12 à 17 ans apprennent les techniques de base de l’art de la photographie. La formation qui a lieu à Brazzaville, s’étendra jusqu’au vendredi 10 mai.

L’initiative est du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (Unicef). Cet atelier de formation, s’inscrit dans le cadre du programme d’engagement des jeunes pour la défense des droits des enfants. Même si la formation ne dure que 5 jours, elle permettra tout de même à ces jeunes apprenants d’acquérir des connaissances et des compétences en photographie.

Ces élèves ont été sélectionnés des établissements scolaires publics de Brazzaville et des départements du Pool (Sud), de la Bouenza (Sud), de la Cuvette (Ouest) et de la capitale économique Pointe-Noire (extrême-sud).

Les cours seront constitués d’un module sur l’apprentissage de plusieurs techniques pour réaliser de belles images. Ensuite, ils vont étudier la composition de l’appareil photo et ses multiples fonctions et enfin, ils seront initiés à l’utilisation de la lumière et bien d’autres techniques.

A l’ouverture de cet atelier, la représentante de l’organisme onusien, Micaela Marques de Souza a expliqué que « L’encadrement de ces enfants est assuré par un professionnel, notamment le photographe de l’UNICEF, M. Giacomo Pirozzi, afin de les amener à faire des photographies de qualité. Celles-ci seront utilisées dans les jours à venir dans les calendriers ou d’autres affiches ».

Elle a déclaré ce jour, que les enfants ont besoin d’immortaliser, de partager et de raconter tout ce qu’ils voient au quotidien, d’où la nécessité de mettre à leur disposition des outils leurs permettant de s’exprimer.

La formation se déroulera en deux phases à savoir la phase théorique et la pratique.

Festival Mon identité : l’évènement se tiendra ce week-end à Brazzaville

La première édition dudit festival se tiendra le 16 mars, à partir de 14 h, dans la salle de spectacle du Centre national de radio et télévision (Cnrtv) à Nkombo.

L’initiative est de Clavis Kiba, un jeune congolais, journaliste de formation. L’objectif de ce concept, est de promouvoir la culture africaine et éduquer les jeunes sur les valeurs citoyennes. Le festival Mon identité est une rencontre culturelle inter-école, au cours de laquelle les élèves s’exprimeront dans les domaines la danse (traditionnelle et contemporaine), et du théâtre et l’humour.

Six établissements au total défileront sur scène, à savoir le lycée Thomas-Sankara B, Thales de Milet, Auguste-Mandzo, Joseph perfection, Fondation Guillaume (Soprogi) et Succès merveilleux.

Pour cette première édition, le choix s’est porté sur le neuvième arrondissement de Brazzaville, Djiri. « Notre vision du festival Mon identité c’est de faire en sorte que l’événement se déploie à travers tous les arrondissements de Brazzaville. L’année prochaine, nous serons dans un autre arrondissement pour permettre effectivement à différents établissements de la capitale d’y participer et de se découvrir autour de la culture », a expliqué Clavis Kiba.

Justifiant le choix de l’intitulé de ce festival, le jeune homme nous a indiqué que l’identité d’une société ou d’un groupe se construit à travers sa culture et l’art que ce dernier pratique. « C’est la raison pour laquelle, nous souhaitons l’intégrer dans la mémoire des élèves afin de les aider à ne pas rejeter ce qui fait en réalité leur valeur et leur force », a-t-il ajouté.

Tout est fin prêt du côté des élèves, pour le début de l’aventure.

Festival Javouhey culture : des établissements de Brazzaville s’affrontent

Deux troupes de théâtre, vingt-trois groupes de musique, onze de danse et cinq autres de cuisine venue de différentes écoles de la capitale et du complexe scolaire Anne-Marie-Javouhey participent, du 5 au 6 juillet, à la sixième édition de la manifestation.

La 6ème édition du festival Javouhey culture se tient depuis le 05 juillet dernier. Le thème qui a été choisi pour cette édition et « Jeunesse protégeons notre environnement contre le changement climatique ».  Pour les organisateurs, ce rendez-vous culturel, a pour rôle de permettre les élèves d’être en union.

« À travers les activités culturelles, les enfants ont le goût de continuer avec la culture quand ils seront grands. Nous organisons ces activités dans le sens de donner une belle image à notre école », a dit Théophane Moundaya, directeur artistique du Festival Javouhey culture.

Le festival regroupe les élèves de tous les niveaux, de la 6e jusqu’en terminale. Certains concourent dans les catégories danse et musique pendant que d’autres participent au théâtre et à la cuisine.  Les meilleurs de chaque catégorie recevront des prix, le 7 juillet 2018.

Il faut aussi noter que, les quatre élèves sélectionnés de l’école Anne-Marie-Javouhey, fidèles lecteurs durant neuf mois à la bibliothèque de l’école, seront aussi récompensés. Cette distinction concerne également les écoles qui obéiront aux différents critères retenus, à savoir l’originalité, la tenue de scène, la présence scénique, la maîtrise du texte, la diction, la durée scénique.

« On veut encourager les enfants à la lecture, au théâtre, à la musique, à la danse, à la cuisine et à la mode », a indiqué le directeur artistique.

Théophane Moundaya, directeur artistique de Javouhey culture, a profité de l’occasion pour demander aux dirigeants des différentes écoles et au gouvernement congolais de promouvoir la culture.

« Avec les activités culturelles, les enfants ne peuvent pas s’ennuyer tantôt ils demandent aux parents de les laisser à l’Institut français du Congo pour suivre soit un spectacle ou faire la lecture. Avec ces activités, il n’y a plus de banditisme », a martelé Théophane Moundaya.

Education : plus de 800 élèves s’imprègnent du Prix des enfants du monde

Les membres du Club des droits de l’enfant se sont entretenus récemment à Brazzaville avec les élèves du collège la Fraternité sur les antivaleurs, leurs droits et devoirs qu’ils doivent défendre pour espérer obtenir le Prix des enfants du monde(PEM) 2018.

L’entretien a eu pour objectif d’éveiller la conscience des enfants concernant leurs droits et devoirs et de favoriser le brassage entre les élèves de différents niveaux pédagogiques. Les notions de démocratie, de viol, de vol et du développement ont, par ailleurs, été abordées. « Nous apportons notre pierre à l’édifice dans la formation des enfants, précisément dans le domaine social. Il nous faut une jeunesse décomplexée, engagée et capable de participer à la construction de notre société», a expliqué Yoanne Milandou, superviseur du club.

Sur le plan mondial, un ambassadeur est élu pour un mandat d’une année, en vue de défendre les droits des enfants. Lors de l’entretien, les membres du Club et les élèves de la Fraternité ont participé au vote. « Cette année, nous avons trois candidats ; Gabriel Mejia Montaya, Rachel Lloyd et Valeriu Nicolae. Toutes ces personnes luttent pour le respect des droits des enfants. Je n’ai jamais vu un tel engouement, les enfants étaient très mobilisés », a indiqué le coordonnateur de cette activité, Corneille Mahanga.

« Je suis très heureuse de découvrir tant de choses sur mes droits. Je me comportais toujours en victime. Maintenant, je suis éclairée et je remercie les membres du PEM, car dès à présent je suis devenue ambassadeur des enfants de mon école et de mon quartier, qui sont souvent victimes de la société, des professeurs ou de leurs parents», a declaré Gloria Bantoungoudila, élève en classe de 4e.

Notons que depuis plus de dix ans, le PEM section Congo-Brazzaville est expliqué dans certaines écoles des localités reculées du pays, afin de permettre aux enfants et parents de connaître leurs droits et devoirs.