Congo : gratuité pour les élèves des supports des nouveaux programmes

Après trois mois de grandes vacances, les cours ont repris ce lundi dans les écoles publiques et privées sur l’ensemble du territoire national.

 

La rentrée des classes marque, au niveau de l’enseignement général, l’entrée en vigueur des nouveaux programmes scolaires, notamment au primaire et au collège. Ces programmes scolaires réaménagés concernent les niveaux de CP1 et CP2 pour le cycle primaire, la sixième et la cinquième pour le collège.

Les réaménagements portent sur les mathématiques, le français, les sciences de la vie et de la terre, selon des sources locales.

A noter que le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation a annoncé la gratuité des supports pédagogiques pour les élèves et des guides pédagogiques pour le personnel enseignant.

Ces nouveaux programmes visent à rendre performant le système éducatif congolais, en dotant l’école congolaise d’un personnel enseignant de qualité, capable de répondre aux attentes du monde de plus en plus compétitif, a affirmé le ministre de l’Enseignement, Jean-Luc Mouthou.

Congo : ouverture des états généraux de l’éducation

Les acteurs de l’éducation, les partenaires techniques et financiers sont réunis depuis mardi 13 septembre, autour d’une table pour débattre des problèmes de ce secteur.

 

A moins d’un mois de la rentrée scolaire, les états généraux de l’éducation se sont ouverts à Brazzaville. Présidées par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, les assises ont été lancées mardi 13 septembre 2022. Cette rencontre va permettre aux acteurs de l’éducation de faire le point sur les nombreux maux qui minent ledit secteur.

Face aux acteurs de l’éducation, les partenaires techniques et financiers, notamment l’Unicef, l’Unesco et la Banque mondiale, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a peint un tableau sombre de ce secteur.

« Notre système éducatif – du préscolaire à l’université – présente des défis importants dans les domaines de l’accès à l’équité, l’égalité du genre, l’amélioration de la pertinence et de la qualité des apprentissages, l’adéquation de la formation qualifiante aux besoins de l’économie nationale et du marché de l’emploi, le nombre et la qualité des enseignants pour la plupart bénévoles et sans formation, l’intensification de la violence en milieu scolaire et universitaire. »

Au-delà de ces faiblesses soulevées par le chef du gouvernement, les difficultés majeures restent, entre autres, le recrutement et le paiement des enseignants vacataires, la surcharge dans les salles de classes. De l’avis des experts, le système éducatif congolais s’est beaucoup dégradé à cause des guerres civiles à répétition que le pays a connues pendant la décennie 1990.

Et il faut changer la donne, selon Hellot Matson Mampouya, haut-commissaire chargé de l’organisation de ces états généraux. « Construire un pacte social à la fois participatif et inclusif sur l’école pour les cinq ou dix prochaines années. De telles sortes que les anciens ne regrettent plus la belle époque de leur école et que la jeunesse d’aujourd’hui ait confiance en son avenir au regard de la qualité de son environnement scolaire. »

Au terme de ces assises, un rapport sera remis au chef de l’État.

Congo-rentrée scolaire : les nouveaux programmes sont dévoilés

Les enseignants et autres personnels d’encadrement sont en formation pour la maîtrise du maniement des nouveaux programmes éducatifs.

 

Les nouveaux programmes scolaires ont été rendus publics. Ceux-ci seront appliqués dès la prochaine rentrée dans un mois, aux classes de CP1, CP2, 6e et 5e. Ils ont été élaborés grâce à un appui technique et financier de la Banque mondiale. Nouveauté : l’élève sera le centre d’intérêt plutôt que l’enseignant, selon le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Jean-Luc Mouthou.

« Les anciens programmes vont aller au placard. Nous sommes dans un monde qui se modernise et où des connaissances nouvelles sont plus accessibles à l’heure actuelle aux apprenants. Dans les nouveaux programmes, on va situer et resituer l’apprenant dans son environnement le plus immédiat », explique le ministre au terme d’une cérémonie de lancement de ces nouveaux programmes.

« Les exemples qui seront pris vont révéler du contexte et du niveau de vie de tous les jours, de l’apprenant. Ça sera bénéfique pour celui-ci de pouvoir accéder ainsi aux connaissances et aux compétences », ajoute-t-il. « Le contexte, l’environnement et la nouveauté, poursuit-il, doivent faire qu’à la limite, l’enseignement ne soit plus le centre d’intérêt essentiel dans la salle de classe, mais plutôt l’élève », détaille Jean-Luc Mouthou.

Les équipes continuaient de travailler pour qu’après les classes de CP1, CP2, 6e et 5e, d’autres niveaux puissent être couverts dès la rentrée 2023-2024. C’est du moins ce qu’a indiqué le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Jean-Luc Mouthou.

Congo : des étudiants inscrits en France n’ont toujours pas de passeports

Ces étudiants congolais vont manquer la rentrée scolaire en France ce 1er septembre 2022, parce qu’ils n’ont pas pu obtenir de passeport à temps.

 

Les services d’immigration congolais n’ont pas pu délivrer des passeports à plusieurs étudiants qui ont obtenu leur pré-inscription en France. Pour cause, le manque de carton qui permet la fabrication de ce document officiel.

Plusieurs dizaines de ces étudiants manqueront la rentrée académique 2022-2023, qui a lieu ce 1er septembre dans bon nombre d’universités françaises. Quelques jours avant la date de la rentrée académique, ils étaient nombreux à la place de la Préfecture de Brazzaville qui abrite les services d’immigration.

« Ma rentrée, c’est le 1er septembre. Les écoles publiques n’autorisent pas des dérogations. On m’a demandé de me présenter le 12 septembre au plus tard. Or, je n’ai pas encore pris mon rendez-vous à l’ambassade de France. C’est un problème compliqué pour moi », se plaint une étudiante. « C’est fini pour nous. Personnellement ma rentrée, c’est le 5 septembre. Il est fort probable que je manque le voyage à cause du passeport, alors que je me suis fait enrôler et j’ai payé de l’argent à la caisse. Ce n’est pas normal », un étudiant désemparé.

Les services de l’immigration évoquent la rupture de stock des cartons. Un argument qui ne convainc pas les étudiants qui soupçonnent des actes de corruption.

« Nous étions là hier et nous avons vu quelqu’un sortir avec un passeport ordinaire qu’on venait de lui délivrer », dénonce un autre étudiant sous couvert.

La rupture des cartons de passeports est un phénomène courant au Congo.

Congo : de nouveaux programmes dans le système éducatif dès la rentrée

Le réaménagement des programmes scolaires concerne trois matières notamment les sciences, les mathématiques et le français.

 

Ces nouveaux programmes scolaires qui entrent en vigueur dès la rentrée en octobre, sont adaptés aux classes de CP1 et CP2 pour le cycle primaire et les ceux de 5e et la 6e pour le collège. « Les supports pédagogiques seront gratuitement mis à la disposition des élèves, tandis que les enseignants disposeront des programmes éducatifs et guides pédagogiques », a expliqué Jean Luc Mouthou, de l’Enseignement préscolaire, secondaire et de l’Alphabétisation.

Le réaménagement des programmes scolaires concerne les sciences, les mathématiques et le français, a indiqué le ministre de l’Enseignement préscolaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, lors d’un point de presse tenu à Brazzaville.

Au cours d’un point de presse, le ministre Jean Luc Mouthou a expliqué que les programmes révisés ont cinq points de rupture avec les anciens programmes. Ils obéissent, entre autres, à une logique de continuum dans l’acquisition des savoirs et des compétences. Les notions enseignées au primaire vont constituer un fondement de ce qui sera fait au secondaire. Aussi, la logique d’apprentissage place l’apprenant au centre des activités situationnelles. Ces programmes s’appuient, en effet, sur une approche pédagogique centrée sur des situations liées au contexte de vie courante de l’élève pour que celui-ci développe des compétences sans difficulté.

Pour permettre aux enseignants de s’adapter aux changements apportés, une série de formations sera organisée en leur faveur sur le maniement de ces nouveaux programmes. La première vague qui concerne les départements de Brazzaville, Plateaux, Cuvette, Cuvette-Ouest, Sangha et Likouala, aura lieu du 2 au 11 septembre. Tandis la seconde pour Pointe-Noire, Kouilou, Niari, Bouenza, Lékoumou et Pool sera en formation du 20 au 29 septembre.

Congo-enseignement : les acteurs du secteur révisent les programmes

Le ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation (Meppsa), en collaboration avec les partenaires éducatifs, révise les programmes d’enseignements pour la promotion d’un meilleur apprentissage.

 

Le projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (Praased), financé par la Banque mondiale, révise les programmes d’enseignement général pour les classes de CP1, CP2, 6e et 5e dont la dernière correction des curricula a eu lieu, il y a près de vingt et un ans.

Les disciplines concernées par cette révision sont, entre autres, le français, les mathématiques et les sciences. Dans les vieux programmes, plusieurs insuffisances ont été révélées, notamment la surcharge des contenus renvoyant à une saturation en notions à dispenser aux enfants, la redondance des notions à enseigner sur plusieurs niveaux avec les mêmes objectifs généraux et spécifiques ainsi que le manque de verticalité de notions entre ce qui se fait au primaire ou au secondaire.

Le coordonnateur du Praased, Calixte Kolyardo, a rappelé que cette activité s’inscrit dans le cadre de la stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025, révisée pour la période 2021-2030, qui prévoit l’amélioration de la qualité de l’éducation, avec des supports pédagogiques rénovés pour la promotion d’un meilleur apprentissage.

En effet, depuis octobre 2019, le Meppsa a entrepris, sur la base des résultats des assises sur les réformes curriculaires de Brazzaville en 2010 et des orientations d’un cycle d’enseignement de base de dix ans qui intègre l’enseignement des sciences dans le programme du primaire, le processus de révision des curricula.

Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a souhaité que ce tableau sombre soit changé. « Le discours sur les constats et des plaintes concernant la qualité de l’éducation est devenu récurrent et nous voulons au moins changer ce tableau sombre », a-t-il indiqué. Il a appelé les participants à plus de maturité intellectuelle pour rendre perfectibles les documents soumis à leur appréciation.

Au terme de ce processus, un autre champ de révision des programmes va s’ouvrir dans les prochains mois pour les classes de CE1, CE2, CM1 et CM2 pour le cycle primaire et pour celles de 4e et 3e pour le cycle du collège. Signalons que la communauté éducative congolaise et d’autres partenaires internationaux ont participé à la réécriture de ces programmes.

 

 

Université Denis Sassou N’Guesso : la structure est prête à environ 95%

C’est qu’on retient de la réunion entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba et le coordonnateur du comité de pilotage de l’Université Denis Sassou-N’Guesso (UDSN) de Kintelé, le Pr Théophile Obenga.

Les travaux de construction de l’ Université Denis Sassou N’Guesso sont achevés à 95%. C’est une information donnée par Théophile Obenga, le coordonnateur du comité de pilotage de l’Université Denis Sassou-N’Guesso (UDSN) de Kintelé. Il l’a affirmé quand il a été reçu en audience mardi 13 octobre 2020, par le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

La rentrée académique 2020-2021 au niveau de la deuxième université publique du Congo est envisagée pour le début de l’année prochaine. Coordonnateur du comité de pilotage mis en place pour préparer cette rentrée, le Pr Théophile Obenga a informé Isidore Mvouba du niveau d’exécution des travaux de construction de cette université, notamment les aspects administratifs et règlementaires.

« Je crois que nous sommes presque prêts à 95%. Donc, si on fait des efforts, les uns et les autres, nous allons donner cette belle structure à la jeunesse congolaise et africaine. Le président de la République a construit cette université pour offrir à la jeunesse un enseignement supérieur de très haute qualité », a-t-il expliqué à la presse.

S’agissant de la réception des premiers étudiants, Théophile Obenga a annoncé que cela pourrait avoir lieu tel que prévu d’autant plus que les textes élaborés n’attendent plus que d’être examinés et approuvés en conseil des ministres. Après, s’en suivra la nomination des responsables devant gérer cet établissement.

« Je crois que tout est possible, il suffit de travailler, de s’appliquer. Il faut le dévouement, la rigueur et au bout du compte vous avez le succès. Le peuple congolais a toujours montré des qualités héroïques dans le passé. Nous avons fait de belles choses dans ce pays, il n’y a pas de raison de ne pas réussir une université », a-t-il assuré, précisant que la structure a été largement équipée.

Les défis à venir étant énormes et complexes, Théophile Obenga, a souligné la nécessité de former des jeunes capables de les affronter. Notons que dans un communiqué rendu public le 12 octobre, le coordonnateur du comité de pilotage de cette université a dévoilé le calendrier de dépôt des dossiers pour les étudiants désireux de s’inscrire. Ce calendrier couvre la période allant du 15 au 21 octobre 2020.

Congo : les élèves ont repris le chemin de l’école

Après sept mois passés à la maison, les élèves de la maternelle au lycée ont renoué avec l’école ce lundi 12 octobre à l’occasion de la rentrée scolaire 2020-2021.

Officiellement, plus de 1,3 million d’élèves, de la maternelle au lycée, ont renoué avec le chemin de lundi 12 octobre à l’occasion de la rentrée scolaire 2020-2021. Dans l’ensemble ils sont heureux de revenir dans leurs lieux d’apprentissage après sept mois de vacances forcées à cause du coronavirus dont les cas ont considérablement baissé dans le pays. Mais, leur joie est quelque peu anéantie par les tracasseries dans les transports.

Ses parents l’ont déposé en voiture tôt le matin au lycée Chaminade où Prince David, élève en classe de Terminale D, uniforme kaki bien enfilé, a assisté au cours jusqu’à 13 heures. « C’était bien. Les cours se sont bien déroulés. J’ai quand même vu certains élèves qui avaient des notions dans la tête qui ont bien répondu aux questions posées par les enseignants. Nous étions 49 élèves dans notre classe et assis un par table-banc ».

Dans l’une des classes de Terminale A où elle évolue Brandy Bassouamina il a été plus question de prise de contact entre élèves et enseignants. « On n’a pas fait de leçons. On a juste parlé de grands chapitres tels la philosophie africaine. Bon ! Tous les enseignants sont tous venus sauf celui d’espagnol dont j’ignore la raison de son absence ».

Premier jour de la rentrée, les élèves vivant loin du lycée Chaminade ont eu toutes les peines du monde pour rejoindre leur établissement. Trouver une place dans les bus avec leur nombre de passagers limités n’a pas été chose facile comme l’explique Mondésir Ikando.

« Dans les stations de bus il y a eu une grande masse d’élèves et de travailleurs. Il a fallu s’encombrer ; monter sur les autres pour avoir accès dans les bus. Ce n’était vraiment pas facile. C’est très pénible ».

Malgré les dispositions imposées par le coronavirus, le ministère de l’Enseignement général entend respecter les programmes et les volumes horaires au cours de cette année scolaire.

Congo : la rentrée scolaire au centre d’une réunion entre le gouvernement et ses partenaires

C’est ce qui justifie la rencontre entre la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques De Sousa et ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

La préparation et l’assurance de la réouverture des écoles fait partie des axes qui bénéficieront d’un financement du Partenariat mondial pour l’éducation, a expliqué la représentante de l’Unicef au Congo, Micaela Marques De Sousa, après avoir présenté au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, le programme d’appui y afférent.

La requête relative au financement accéléré de la riposte à la Covid-19, visant à soutenir le secteur de l’éducation au Congo, vient d’être approuvée par le Partenariat mondial pour l’éducation, pour un montant de 7 millions de dollars.

« La préparation et l’assurance de la réouverture des écoles, les mesures d’accompagnement socio-sanitaires et de protection de l’enfance, la continuité des apprentissages pendant la fermeture des écoles sont les domaines d’intervention concernés », a expliqué la représentante de l’Unicef, le 27 juillet à Brazzaville, en présence de sa collègue de l’Unesco et du représentant du Haut-commissariat pour les réfugiés, impliqués dans le projet.

Pour la diplomate onusienne, malgré le contexte difficile lié à la pandémie de Covid-19, il faut tout faire pour que l’éducation qui est un droit fondamental pour les enfants soit toujours assurée. C’est d’ailleurs dans l’objectif d’assurer la continuité pédagogique et éviter le décrochage scolaire que le gouvernement avait mis en place la politique de « l’école à domicile » pendant le confinement.

Le 2 juin, exceptionnellement, les élèves en classe d’examen avaient repris le chemin de l’école. Après environ six semaines de cours, les examens d’Etat, session 2020, ont débuté. 83 489 candidats ont présenté le baccalauréat général et 12 284 pour le Certificat d’études primaires et élémentaires. Le Brevet d’études du premier cycle est, quant à lui, prévu le 4 août.

En septembre prochain, les élèves n’ayant pas totalisé la moyenne de passage sur les deux trimestres feront une session de rattrapage pour des raisons d’équité. Ce qui, selon le ministre Anatole Collinet Makosso, lui permettra de connaître, de façon définitive, les statistiques d’admission en classes supérieures ou de reprises, avant la prochaine rentrée scolaire, à laquelle le gouvernement et ses partenaires pensent déjà.

Rentrée scolaire 2020-2021 : l’Université Sassou N’Guesso de Kintélé pourrait ouvrir ses portes aux étudiants

Cette université dont la restitution des travaux était prévue en octobre 2018, est prête à accueillir les apprenants dès la rentrée scolaire prochaine.

La nouvelle n’est pas encore officielle. Les travaux de l’Université Sassou N’Guesso de Kintélé sont enfin achevés.  Initialement prévue en octobre 2018, l’ouverture de l’université Denis Sassou-N’Guesso, en construction depuis deux ans à Kintélé, pourrait accueillir les étudiants dès la prochaine rentrée académique 2020-2021.

Ladite université doit accueillir 30 000 étudiants. Elle est composée en majorité d’instituts techniques conçus pour répondre au besoin d’adéquation entre formation et emploi et compenser les lacunes de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, critiquée pour son enseignement trop théorique.

« 70 % des chômeurs diplômés de notre pays sont issus de cette université », relevait en mars 2018 Bruno Jean-Richard Itoua, le ministre congolais de l’Enseignement supérieur.

Notons qu’une autre université est en cours de construction à Pointe-Noire. Il s’agit de l’université catholique, qui sera consacrée elle aussi aux sciences techniques.

Congo : une rentrée scolaire timide

Ils sont nombreux ces élèves du primaire et lycée du public et du privé, a n’avoir repris les cours ce 1er octobre 2019.

Près de deux millions d’élèves du primaire au lycée du public et du privé étaient attendus le 1er octobre dans les écoles du Congo à l’occasion de la rentrée scolaire. Mais de nombreux enfants n’ont pas rejoint leurs établissements, faute de fournitures et d’uniformes scolaires que les parents n’ont pu leur acheter à cause de la crise économique que connaît le pays.

En CE2 à l’école Soprogi de Moukondo dans le quartier Moungali II à Brazzaville, les présents ne représentent même pas un tiers de la soixantaine d’élèves attendus dans cette classe pour cette année scolaire. « Je suis venu étudier parce que c’est le premier jour de la rentrée. Tous mes amis ne sont pas là. J’ignore la raison de leur absence », raconte un élève.

Dolie Ginette Bantsimba, leur maîtresse, s’est contentée de leur écrire au tableau noir les fournitures qu’ils doivent apporter pour bien apprendre. « Les élèves doivent avoir un cahier de leçons, un cahier de français, de mathématiques, de devoirs de classe, explique-t-elle. Un autre de devoirs à faire à la maison, deux bics et une boîte mathématicale. C’est le matériel nécessaire d’un enfant ».

Rentrée scolaire timide

La rentrée scolaire a été timide dans l’ensemble des établissements. Directeur de l’école de Soprogi mais parent d’élève avant tout, Vladimir Diyenga est convaincu que la plupart des élèves ont manqué à l’appel parce que leurs parents, faute d’argent, n’ont pu satisfaire leurs besoins.

« Il faut retenir que la principale raison qui explique cette situation est liée aux fonds, parce que pour préparer la rentrée scolaire, il faut avoir des liquidités avec soi », affirme-t-il. De l’avis des responsables des écoles, l’année scolaire avancera à une vitesse de croisière à partir de la deuxième quinzaine du mois d’octobre.

Anatole Collinet Makosso, ministre de l’Enseignement : « Un tiers de la population est à scolariser »

Anatole Collinet Makosso, ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, décrypte les grands enjeux de la rentrée scolaire prévue le 1er octobre, et fait le point sur les partenariats signés avec la France lors de la visite à Paris du président Denis Sassou Nguesso.

Vous faites partie des membres du gouvernement qui ont accompagné Denis Sassou NGuesso pour son voyage en France, du 2 au 5 septembre. L’enseignement était donc au menu des discussions avec les autorités françaises ?

Absolument. Nous avons signé des accords avec la France portant sur deux sujets principaux : la formation initiale et continue des enseignants, et la mise en place de classes préparatoires. La France, qui d’ailleurs se heurte aux mêmes problèmes que nous, va nous accompagner dans la modernisation de notre système de formation.

Nous allons faire évoluer notre École normale supérieure et nos Écoles normales d’instituteurs en les rapprochant du modèle français. Par ailleurs, cet été, les jeunes diplômés se destinant à l’enseignement ont suivi des cours pendant un mois, durant leurs vacances. Le but est de rendre cette session estivale obligatoire.

Concernant les classes préparatoires, en quoi consiste l’accord signé avec la France ?

Nous avons déjà des lycées d’excellence dans lesquels les élèves sont pris en charge dès la sixième, et pour lesquels l’État congolais règle tous les frais. Nous voulons poursuivre cet effort en mettant en place des classes préparatoires qui permettront d’envoyer nos meilleurs élèves dans des grandes écoles à l’étranger. La France va nous accompagner, nous allons nous rapprocher de ses grandes écoles pour faciliter l’arrivée de nos étudiants.

La rentrée scolaire est prévue le 1er octobre, comment s’annonce-t-elle ?

Nous avons eu un petit conflit avec certaines écoles privées qui voulaient débuter l’année dès septembre, et à qui nous avons dû rappeler que le calendrier s’impose à tous. C’est un point important, car le privé capte 30 % des élèves au Congo, et nous travaillons à renforcer notre partenariat avec ces établissements pour nous assurer que l’enseignement qui y est dispensé a bien les qualités requises.

Nous avons aussi décidé de mettre l’accent sur la lutte contre la fraude scolaire. C’est un problème sérieux, puisque nous avions dû annuler le baccalauréat en 2015 à cause de fuites de sujets. L’an dernier, nous avons testé un système de vidéo-surveillance dans les salles d’examen lors du BEPC, que nous aimerions généraliser.

L’accès des filles à l’éducation reste-t-il difficile ?

Sur ce point, le pari est en passe d’être gagné. Il y a environ 800 000 élèves en primaire, avec une quasi-égalité entre filles et garçons. 350 000 au collège, avec une proportion d’environ 55 % de garçons, et 250 000 au lycée. Dans ces deux cycles, les filles sont un peu moins nombreuses, mais obtiennent de meilleurs résultats.

La croissance démographique pose-t-elle problème dans vos écoles ?

C’est évident. Il y a environ 4,8 millions d’habitants au Congo-Brazzaville, et un tiers de cette population est à scolariser. Nous manquons d’enseignants formés, les classes sont surpeuplées… Les effectifs peuvent monter à 120 élèves par classe en terminale. Nous manquons aussi de matériel : des tables, des bancs… Mais c’est en train d’être réglé grâce à des accords avec des entreprises forestières.

Le budget de votre ministère est-il à la hauteur des enjeux ?

Le budget global de l’éducation – primaire, secondaire, technique, supérieur et la recherche – représente entre 20 et 25 % du budget national, ce qui reflète bien l’importance que le gouvernement accorde à ce sujet. La difficulté, c’est de mobiliser la ressource : le budget est établi de manière prévisionnelle, mais les sommes escomptées ne sont jamais collectées en totalité. Nous ne recevons donc jamais 100 % du budget prévu, il s’agit de prévisions.

Congo : le préfet et le maire lancent la nouvelle année scolaire à Pointe-Noire

Alexandre Honoré Paka et Jean François Kando ont donné le coup d’envoi de la rentrée scolaire 2018- 2019.

Le préfet et le député maire de Pointe Noire a sillonné plusieurs établissements de la capitale économique pour le coup d’envoi de la rentrée scolaire. A en croire les deux personnages, toutes les mesures ont été mises en place par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation pour permettre une bonne rentrée scolaire. Le personnel administratif et le corps enseignant ont répondu présents pour accueillir les élèves tôt le matin.

Aux lycées Victo- Augagneur et Poaty-Bernard, tout comme à l’école 30-mars et dans bien d’autres établissements scolaires qu’ils ont pu visiter, les deux autorités départementales ont constaté l’effectivité de la rentrée scolaire. Bien qu’on ait pu remarquer une timidité au niveau de la présence des élèves et celle des enseignants, les cours ont effectivement commencé.

Alexandre Honoré Paka et Jean François Kando ont surtout profité pour prodiguer quelques conseils d’assiduité et de bonne conduite aux apprenants, afin de les mettre déjà dans le bain.

Congo : rentrée scolaire sous fond de timidité

Les élèves tout comme les enseignants n’ont pas massivement répondu présent ce 1er octobre à la rentrée scolaire 2018-2019.

Les élèves congolais sont depuis ce lundi 1er octobre de retour dans les salles de classes à l’occasion de la rentrée scolaire sur tout le territoire national. Un rendez-vous que les enseignants et les élèves ont timidement répondu présent. Il faut dire qu’une menace de gréve et le non paiement des salaires des enseignants à un tout petit peu perturbe la rentrée.

« Jusque-là, nous attendons l’arrivée des enseignants et jusque-là, il n’y a rien encore. On attend et quand ils viendront on verra comment les enfants vont entrer en classe. L’une des raisons, c’est peut-être le fait que les enseignants ne sont pas encore payés. Pour enseigner, il faut qu’ils mangent. Il faut faire ceci, il faut faire cela avec l’argent. Ventre affamé n’a point d’oreilles », explique un parent d’élève.

Le Ministre de l’Enseignement primaire et secondaire a fait la ronde de quelques écoles de Brazzaville.  « La rentrée a lieu, timidement mais assurément. Ce qui nous rassure, c’est la présence massive des enseignants. On peut supposer que d’ici la fin de la semaine tous les élèves vont se mobiliser et vont se rendre à l’école » à rassurer Anatole Collinet Makasso.

 

Rentrée scolaire : les enseignants menacent de grever

Lundi 01 octobre, jour de rentrée scolaire 2018-2019 au Congo, enseignants n’ont vraiment pas honoré à ce rendez-vous.

C’était une rentrée scolaire assez timide ce lundi 01 octobre au Congo. Les enseignants ne se sont pas pour la majorité présentée dans les établissements scolaires.  Ces donneurs du savoir menacent de grever, les salaires des fonctionnaires tardent à venir. Cette situation a eu des conséquences sur le début des cours en République Démocratique du Congo.

Un sexagénaire qui est allé déposer ses deux petits-fils, affirme n’avoir vu aucune l’ombre d’un enseignant.

« Jusque-là, nous attendons l’arrivée des enseignants et jusque-là, il n’y a rien encore. On attend et quand ils viendront on verra comment les enfants vont entrer en classe. L’une des raisons, c’est peut-être le fait que les enseignants ne sont pas encore payés. Pour enseigner, il faut qu’ils mangent. Il faut faire ceci, il faut faire cela avec l’argent. Ventre affamé n’a point d’oreilles », dit ce parent d’élève.

Le ministre de l’Enseignement Anatole Collinet Mackosso a fait la ronde de quelques écoles de Brazzaville et a fait le constat suivant : « La rentrée a lieu, timidement mais assurément. »

Brazzaville : plusieurs artistes africains sur scène du festival Ony music

La première édition de la manifestation aura lieu le 29 septembre, sur l’esplanade du Palais des congrès.

Samedi 29 septembre, la ville de Brazzaville va abriter le festival Ony music. Un évènement qui connaîtra la participation de plusieurs artistes venus de différents pays d’Afrique.

Il s’agira, entre autres, pour le Cameroun, de Blanche Bailly et Shura ; Shan’L La Tieza, du Gabon ; Iba Montana et Gamezi Palace, du Mali ; Yoro Swag de la République démocratique du Congo (RDC) ; et des artistes locaux, à l’instar de Trésor Mvoula ; Youyou Mobangué ; Marvy M’vila ; David Chakalewa ; DJ Boogie Black ; Biz Ice ; Dj Migo One et Mixton de Pointe-Noire. Ce sera aussi une occasion pour les jeunes talents de se démarquer, en première partie des prestations.

Pour cette première édition du festival Ony music, l’argent encaissé pendant ce concert servira à l’achat des fournitures scolaires qui seront remises aux orphelins.

« Nous invitons vivement et chaleureusement tous les Congolais à venir massivement partager cette belle fête africaine. Les tickets sont vendus au prix standard de 5 000 FCFA mais pour les VIP, ça donne droit à certaines commodités que nous avons mises en place », a expliqué le chargé de projet chez Ony-production sur le festival Onymusic, Jules Tchimbakala alias Tim’S.

Cet évènement organisé en marge de la rentrée scolaire, après Brazzaville, se déportera à Pointe-Noirele 06 octobre prochain.  Ce sera aussi l’occasion pour ces artistes de communier avec la population de cette partie du Congo.

Jules Tchimbakala a, précisé qu’Ony production, qui vient d’arriver dans le paysage culturel congolais, ambitionne de faire une place dans le milieu culturel congolais.

Pour la réussite de ce festival, Ony music travaille actuellement avec le Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture, une organisation non gouvernementale qui oeuvre avec différents organismes qui soutiennent les enfants, les orphelinats et les centres d’accueils des enfants en situation de rupture. Cette ONG s’occupe de mettre Ony music en relation avec toutes ces structures afin de les permettre de couvrir le plus grand nombre d’orphelins, de façon que certains d’entre eux ne puissent pas manquer de fournitures à la veille de la rentrée.

Par ailleurs, pour les fêtes de fin d’année, Ony music compte faire une grosse production avec une star internationale américaine.

Rentrée scolaire : le Japon octroie une aide d’un milliard FCFA au Congo

Le don est destiné à la prise en charge de cinquante-quatre mille élèves, issus de trois cent dix-huit écoles de plusieurs départements du Congo Brazzaville.

C’est une bonne nouvelle pour les élèves congolais à la veille de la rentrée scolaire, le gouvernement Japonais vient de faire une nouvelle aide alimentaire d’environ 1 800 000 dollars, soit plus d’un milliard FCFA en faveur des élèves des écoles primaires du Congo. L’accord de réception du don a été signé le 25 septembre, à Brazzaville. Il est principalement destiné à la prise en charge de cinquante-quatre mille élèves, issus de trois cent dix-huit écoles des départements de la Likouala, du Pool, de la Bouenza, des Plateaux, de la Cuvette, de la Lékoumou et de la Sangha.

Représentant son pays, l’ambassadeur du Japon en République du Congo, Hiroshi Karube, a indiqué que cette offre vise à améliorer la sécurité alimentaire et à lutter contre la malnutrition dans les milieux scolaires. « Dans sa coopération, le Japon tient compte de l’aspect de la contribution à une croissance inclusive et durable du Congo et met activement en œuvre un soutien pour améliorer le cadre de vie de base de la population congolaise. Je suis convaincu qu’assurer la nourriture à travers un programme de cantine scolaire permettra d’améliorer davantage l’environnement de l’éducation des élèves », a déclaré le diplomate japonais.

Une initiative saluée par le Programme alimentaire mondial (PAM) : « L’accès à la cantine scolaire mettra les enfants vulnérables en condition d’assister aux cours et d’acquérir les savoirs nécessaires pour préparer leur avenir. Des études économiques ont prouvé qu’au Congo, un dollar investi dans la cantine scolaire produit 9.6 dollar de retombées sociales » a rappelé le représentant du PAM au Congo, Jean-Martin Bauer.

 

 

 

Rentrée scolaire : les inscriptions tardent à décoller à Pointe Noire

A quelques jours de la rentrée des classes, les promoteurs d’établissements privés attendent toujours le décollage effectif des inscriptions.

Plus que six jours, et se sera le début des classes au Congo Brazzaville, pourtant, les parents tardent encore à inscrire les enfants dans les écoles. « Cette année, les choses sont très moroses car à la veille de la rentrée  scolaire 2017-2018, dans notre établissement, de la maternelle jusqu’au collège, on sentait l’engouement des parents qui défilaient pour des inscriptions et réinscriptions. Nous avons pris l’initiative de faire du porte-à-porte pour nos anciens élèves, mais hélas ! ces derniers évoquent des difficultés financières » surveillant général d’un complexe scolaire dans le quartier La Base, dans le premier arrondissement Emery-Partice-Lumumba.

Contrairement à d’autres années, la conjoncture économique du pays est un handicap pour les parents d’élèves.  « Les temps sont durs car à ce rythme, de nombreuses écoles privées vont voir beaucoup d’enfants partir. Ces écoles peuvent aussi procéder autrement, c’est-à-dire accorder des réinscriptions gratuites à tous les anciens parents qui voudront réinscrire leurs enfants pour les attirer, surtout que ces écoles ne cessent de dire qu’elles font le social et non le lucratif », a témoigné un parent d’élève interrogé.

La rentrée officielle des classes est fixée au lundi premier octobre sur toute l’étendue du territoire national.

Rentrée scolaire 2018-2019 : la vente des fournitures scolaires tarde à décoller dans les marchés

A presque trois semaines des débuts de cours, les parents peinent  toujours à se rendre dans les marchés pour l’achat des fournitures de leur progéniture.

Plus que quelques jours et les élèves du Congo Brazzaville reprendront le chemin des classes sur toute l’étendue du territoire national. Pourtant dans les marchés de la capitale et à Pointe Noire, ce n’est pas encore la grande affluence pour l’achat des fournitures scolaires. « Nous souhaitons qu’il y ait beaucoup d’acheteurs, afin d’écouler rapidement nos produits. Mon vœu est que les parents viennent vraiment nombreux s’approvisionner. À l’heure actuelle, les prix sont encore abordables. Par rapport aux années écoulées, les prix n’ont pas changé », a constaté Vianney Ganga, une gérante au marché de Poto-Poto.

A en croire les parents, la situation économique du pays est la cause de cette morosité dans les marchés. « Tout va avec la conjoncture actuelle du pays. Il n’y a pas d’engouement comme les années précédentes. Préparer la rentrée des enfants aujourd’hui devient un calvaire. Pour nous qui avons cinq enfants, il faut la préparer lentement: trois aujourd’hui et les deux autres avant la fin du mois », a expliqué un père de famille, qui a souhaité garder l’anonymat.

Selon certains témoignages recueillis, l’Etat a du moins payé les salaires en ce début de mois mois aux fonctionnaires. Cependant plusieurs parents ont coutume d’attendre la veille effective de la rentrée pour se précipiter dans les commerces. Toutefois, la forte crise économique qui secoue le Congo est aussi un paramètre qu’il faut prendre en compte.