Congo-des étudiants en attente de passeport : l’Apeec interpelle le gouvernement

Dans le communiqué rendu public, l’Apeec propose que la task-force à mettre en place, pour la résolution des dossiers de passeport.

 

L’association des parents d’élèves et étudiants du Congo (Apeec) a suggéré, le 02 septembre à Brazzaville, au gouvernement de mettre en place une task-force afin de trouver une solution relative aux dossiers de passeports d’étudiants en attente.

« Préoccupée par la situation de nos enfants étudiants restés longtemps en attente d’obtention de passeports, l’Apeec interpelle avec force le gouvernement de la République sur l’impérieuse nécessité, au travers d’une task-force, de trouver une issue heureuse aux étudiants attendus dans les universités étrangères notamment françaises », a indiqué la déclaration lue par Benjamin Kimona, secrétaire général de l’Apeec.

Dans le communiqué rendu public, l’Apeec propose que la task-force à mettre en place, pour la résolution des dossiers de passeport, soit composée du Premier ministre, des ministères de la Sécurité et de l’Ordre public ainsi des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger.

Par ailleurs l’Apeec a fait le point sur les préparatifs de la rentrée scolaire 2022-2023 pour demander au gouvernement de réviser les rubriques fixées par la circulaire du 9 janvier 2019 du ministère de l’Enseignement technique et de mettre en place les comités de gestion qui joueraient un rôle de rappel des mécanismes d’administration financière des établissements scolaires d’enseignement général.

L’organisation parentale souhaite également que les taux annuels de contributions diverses des parents d’élèves et la répartition des montants à verser pour la prise en charge des enseignants bénévoles, prestataires et volontaires soient affectés par une note ministérielle.

Au gouvernement, l’Apeec revendique la mise en œuvre du protocole d’accord du 27 septembre 2018 signé avec la coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CEDPE), la publication des notes administratives de maintien des enseignants membres du comité national des enseignants communautaires du Congo (CNECC). Elle veut que soient rendus publics les textes d’intégration à la Fonction publique campagne 2020-2021 avant la notification et l’utilisation du quota de l’année 2022 ainsi que la prise en compte des enseignants communautaires d’éducation physique et sportive dans ces éventuels recrutements.

L’association des parents d’élèves approuve la convocation, avant la rentrée 2022-2023, d’une séance de travail avec le Premier ministre et les autres partenaires pour jauger les facteurs empêchant une rentrée scolaire apaisée.

De même, l’Apeec a analysé et apprécié les statistiques des résultats des examens d’Etat. Elle relève pour l’année scolaire 2021-2022 une amélioration de 3,67% au baccalauréat général et 61% soit 3,6% du taux de réussite au brevet d’études du premier cycle.  Pour le baccalauréat technique, l’Apeec notifie que le taux de réussite est de 40,54% soit une légère augmentation de 6,44% et pour tous les brevets, le taux moyen de réussite 2022 est de 68,42% contre 64,01 en 2021 soit une légère augmentation de 4,41%.

L’Apeec s’est félicitée du maintien de la lutte contre les antivaleurs en milieu scolaire et des reformes engagés par les autorités des sous-secteurs éducatifs. Elle a réitéré sa volonté de voir les enseignants s’approprier des nouveaux programmes éducatifs et l’insertion de nouveaux manuels de français, des mathématiques et des sciences aux classes du primaire : CP1, CP2 ainsi qu’en classe du secondaire notamment en 6e et 5e.

Congo : des étudiants inscrits en France n’ont toujours pas de passeports

Ces étudiants congolais vont manquer la rentrée scolaire en France ce 1er septembre 2022, parce qu’ils n’ont pas pu obtenir de passeport à temps.

 

Les services d’immigration congolais n’ont pas pu délivrer des passeports à plusieurs étudiants qui ont obtenu leur pré-inscription en France. Pour cause, le manque de carton qui permet la fabrication de ce document officiel.

Plusieurs dizaines de ces étudiants manqueront la rentrée académique 2022-2023, qui a lieu ce 1er septembre dans bon nombre d’universités françaises. Quelques jours avant la date de la rentrée académique, ils étaient nombreux à la place de la Préfecture de Brazzaville qui abrite les services d’immigration.

« Ma rentrée, c’est le 1er septembre. Les écoles publiques n’autorisent pas des dérogations. On m’a demandé de me présenter le 12 septembre au plus tard. Or, je n’ai pas encore pris mon rendez-vous à l’ambassade de France. C’est un problème compliqué pour moi », se plaint une étudiante. « C’est fini pour nous. Personnellement ma rentrée, c’est le 5 septembre. Il est fort probable que je manque le voyage à cause du passeport, alors que je me suis fait enrôler et j’ai payé de l’argent à la caisse. Ce n’est pas normal », un étudiant désemparé.

Les services de l’immigration évoquent la rupture de stock des cartons. Un argument qui ne convainc pas les étudiants qui soupçonnent des actes de corruption.

« Nous étions là hier et nous avons vu quelqu’un sortir avec un passeport ordinaire qu’on venait de lui délivrer », dénonce un autre étudiant sous couvert.

La rupture des cartons de passeports est un phénomène courant au Congo.

Faut-il un visa pour voyager au Congo Brazzaville ?

Le visa en République du Congo est une autorisation qui offre la possibilité de séjourner sur le territoire de ce pays d’Afrique centrale.

 

Délivré par les autorités compétentes d’un pays, le visa est un document officiel qui autorise une personne étrangère à séjourner pendant une période donnée sur un territoire. Chaque pays dispose de lois qui cadrent la délivrance et l’utilisation de ce document. Sa demande peut être obligatoire pour les citoyens d’un pays et non obligatoire pour les ressortissants d’un autre État. Faut-il obligatoirement un visa pour voyager au Congo Brazzaville ? Découvrez-le à travers cet article.

L’obtention du visa : une obligation pour voyager au Congo Brazzaville

Le visa congo brazzaville est une autorisation qui offre la possibilité de séjourner sur le territoire du Congo. Il s’agit d’une obligation qui incombe aux français et citoyens de l’UE qui souhaitent voyager au Congo pour du tourisme ou autres raisons. Pour effectuer un voyage en direction de ce pays, vous avez forcément besoin d’un visa en cours de validité. Il existe plusieurs types de visas pour séjourner sur cette terre africaine. La période de validité varie d’un type à un autre. Certains sont valables pendant 15 jours alors que d’autres sont valables pour 3 mois. Un visa à entrées multiples vous garantit plus de confort.

Les documents nécessaires pour obtenir le visa

Qu’il s’agisse d’un rendez-vous d’affaire ou autre, il est important de faire une demande de visa afin d’accéder au Congo Brazzaville. Pour cela, vous devez constituer un dossier qui comprendra un passeport original. C’est sur ce dernier que le visa sera apposé. Il doit être de bonne qualité et avoir au moins 3 pages vierges. Le dossier comprendra aussi un formulaire d’ambassade de demande de visa Congo. À cela s’ajoutent deux photos d’identité, identiques, récentes et en couleur. Chaque photo d’identité doit être fournie en original. Vous devez prévoir une copie de réservation du billet d’avion aller-retour.

S’il s’agit d’un visa d’affaires, vous devez fournir des documents supplémentaires. Il s’agit d’une copie de la lettre d’invitation du partenaire local. Elle doit être légalisée. Pour cela, il faut saisir la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Une copie de la lettre de mission de la société employeuse est aussi importante. Elle devra préciser la nature de la mission professionnelle.

Si vous souhaitez avoir un visa pour le tourisme, vous devez également fournir une copie de réservation d’hôtel avec tampon et signature de l’hôtel. Si l’un des documents manque, le consulat rejettera votre demande.

Le délai de validité de traitement de la demande au consulat du Congo en France est en général de 10 à 12 jours ouvrables. À noter que le consulat n’est pas ouvert pendant les jours fériés de France et du Congo. Les jours fériés congolais sont le 10 juin, le 15 août et le 28 novembre.

Quel est le prix du visa Congo?

Le prix du visa Congo varie en fonction du type de demande. Le visa avec une validité de 15 jours coûte 55 € pour un délai normal. En cas d’urgence, le prix peut monter jusqu’à 110 €. En ce qui concerne le tarif du visa de 90 jours, il est de 110 € en délai standard. En délai d’urgence, vous devez prévoir 220 €. Le prix ne varie donc pas en fonction du type de séjour.

En résumé, il est indispensable d’avoir un visa avant de voyager en Congo Brazzaville. Pour l’obtenir, il faut faire une demande comportant certains documents. En fonction du type de voyage (affaire, tourisme), des documents supplémentaires seront exigés. Après cela, la demande peut être étudiée suivant un délai. Enfin, le prix du visa varie selon le type de visa.

Congo : Paulin Makaya bloqué à l’aéroport

Après avoir passé trois années en prison, l’opposant voulait quitter le Congo pour rejoindre sa famille, mais il a été bloqué à Brazzaville par la police des frontières, le vendredi 28 septembre.

Vendredi 28 septembre dernier, Paulin Makaya s’est rendu à l’aéroport dans l’objectif de quitter le Congo et rejoindre sa famille. Cet opposant vient de passer trois années dans une maison carcérale de son pays. Mais sa surprise fut grande lorsqu’il a été empêché de voyager par la police des frontières.

Pour Makala, le motif qu’on lui donné est « qu’il n’a pas l’autorisation de sortir du territoire ». Ce que cet opposant dénonce et traite de prétexte « faux-fuyant ». Notons qu’il a présenté son passeport Britannique pour pouvoir sortir du Congo.

Le ministre congolais de l’Intérieur, Raymond Zephiryn Mboulou a démenti le motif d’autorisation de sortie. On ne lui a pas refusé de voyager pour ce motif, mais parce qu’il n’a pas présenté son passeport congolais, affirme-t-il.

Pour Raymond Zephiryn Mboulou, les choses sont claires, Paulin Makaya a été arrêté, emprisonné et libéré en tant que congolais et il est également président d’un parti politique congolais. Il peut, dit-il, se présenter à l’aéroport sur l’heure s’il veut avec son passeport du pays et il pourra alors sortir du pays sans aucun problème. « Nous lui demandons la justification de la nationalité, c’est tout », a dit le ministre.

Paulin Makaya a rappelé que le ministre de l’Intérieur n’était pas présent au moment des faits.

« Ils ont même mis en doute mes noms ! Mais c’est gravissime ça, c’est inacceptable », s’emporte l’opposant, qui pense « que l’heure est arrivée pour que ceux qui ont l’effectivité du pouvoir se ressaisissent ».

Paulin Makaya annonce qu’il va se représenter la semaine prochaine à l’aéroport international de Brazzaville pour une nouvelle tentative.

Congo : 23 réfugiés rwandais reçoivent un passeport et un titre de séjour

Ces bénéficiaires font partie d’un groupe de 8.463 rwandais qui ont perdu le statut de réfugié le 31 décembre 2017.

Ils sont vingt-trois rwandais réfugiés au Congo, à avoir reçu un passeport et un titre de séjour, le mardi 28 août 2018. Ceux-ci avaient perdu leur statut le 23 décembre 2017.  « Ce passeport va servir à obtenir des documents d’intégration locale », a expliqué Jean-Baptiste Habyalimana, ambassadeur du Rwanda au Congo.

Les 23 bénéficiaires font partie d’un groupe de 8.463 Rwandais. Et 804 autres sont exemptés de l’application de la clause de cessation, selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Pour Rappel, ces réfugiés sont arrivés au Congo au lendemain du génocide des Tutsi et du massacre des Hutu modérés en 1994 qui a fait 800.000 morts, selon les Nations unies. Depuis le 31 décembre 2017, le HCR a pu rapatrier seulement 14 réfugiés rwandais dans leur pays.

Les réfugiés rwandais invités à obtenir le passeport de leur pays

L’ambassadeur du Rwanda au Congo, Jean Baptiste Habyarimana, a appelé, mercredi, à Brazzaville, ses compatriotes réfugiés dans le pays depuis près de 20 ans à obtenir un passeport rwandais, a annoncé jeudi la radio publique.

« Nous demandons aux Rwandais résidant aux Congo de passer impérativement à l’ambassade du Rwanda dans ce pays s’approprier d’un passeport rwandais », a lancé le diplomate rwandais, à l’issue d’un entretien avec le président du Sénat, Pierre Ngolo.

L’ambassadeur rwandais a demandé que chaque réfugié, même intégré localement au Congo, devrait se présenter avec sa carte de réfugié à l’ambassade, pour se faire établir un passeport rwandais pour être conforme à la loi.

« Il y a des formalités minimales à remplir avant d’acquérir un passeport, car ces passeports sont signés à Kigali qui nous les fait parvenir dans un délai de deux à trois mois », a précisé Habyarimana.

Par ailleurs, l’ambassadeur rwandais a saisi cette occasion pour remercier le Congo qui, pendant 20 ans, a ouvert « ses bras aux réfugiés rwandais pour leur servir de pays d’accueil alors que le Rwanda traversait une guerre fratricide entre Hutus et Tutsis ».

A propos de la situation statutaire des réfugiés rwandais encore présents sur le territoire congolais, après la date butoir du 31 décembre 2017, l’ambassadeur a indiqué que la procédure était en marche pour le rapatriement des uns et l’intégration locale des autres tant sur le plan social, économique voire administratif.