Congo : le prix du sac de ciment varie de 3700 à 4500 FCFA

Le prix de vente du ciment en gros et en détail, qui a connu ces derniers mois une augmentation sur le marché, est actuellement en légère baisse.

 

Dans les différents marchés de Brazzaville, le prix du sac de ciment varie actuellement entre 4500 F et 3700 francs CFA. Dans certains dépôts, la tonne se négocie à 72000 francs CFA.  De poto-poto en passant par Bacongo, Diata, et Mfilou, respectivement dans le 3ème, 2ème, 1er et 7ème arrondissements de Brazzaville, les tenanciers des dépôts et grossistes décrient le prix de la tonne du ciment fixé par les sociétés de production à 67.000 francs CFA.

La vente de ce produit de construction, qui ne cadre pas avec les prix homologués par le ministère du Commerce, n’arrange guère les vendeurs en détail et les clients. Il en est de même des commerçants grossistes qui ne trouvent pas leur compte sur le prix de vente officielle de la tonne du ciment

« J’achète la tonne du ciment à 67.000 francs CFA, je dépense près de 25.000 francs CFA pour le transport de la marchandise et 1.500 francs CFA pour décharger. A combien vais-je revendre la tonne ou le sac du ciment aux clients ? », s’interroge Bernadette Makosso, commerçante grossiste au quartier Poto-Poto.

Un autre vendeur en détail Amza fait savoir que, les grossistes livrent la tonne du ciment à 72.000 francs CFA ou plus, et à son tour, il vend à 3.700 francs CFA le sac de ciment, sans le moindre bénéfice. « Si la tonne pouvait revenir à 60.000 francs CFA aux grossistes, et 65.000 frs CFA pour les vendeurs en détail, dans ce cas nous allons vendre le sac à 3.000 ou 3.500 francs CFA » renchérit-t-il.

Pour Simplice Tsimba, un commerçant grossiste, le prix du ciment n’a jamais été homologué par le gouvernement. « Le ministère du Commerce nous oblige à vendre le ciment à 3.500 francs CFA, un prix dont les sociétés de fabrication du ciment  font fi, en proposant des prix  exorbitants ».

La flambée du prix de ciment en gros et en détail, due entre autres à sa rareté sur le marché, a pour incidence sur l’arrêt de plus d’un chantier. Après plusieurs mois de rareté du ciment sur le marché avec incidence sur la flambée du prix en gros et en détail, la conformité des prix de vente entérinés par le gouvernement faciliterait la population victime de cette inflation.

 

Faut-il un visa pour voyager au Congo Brazzaville ?

Le visa en République du Congo est une autorisation qui offre la possibilité de séjourner sur le territoire de ce pays d’Afrique centrale.

 

Délivré par les autorités compétentes d’un pays, le visa est un document officiel qui autorise une personne étrangère à séjourner pendant une période donnée sur un territoire. Chaque pays dispose de lois qui cadrent la délivrance et l’utilisation de ce document. Sa demande peut être obligatoire pour les citoyens d’un pays et non obligatoire pour les ressortissants d’un autre État. Faut-il obligatoirement un visa pour voyager au Congo Brazzaville ? Découvrez-le à travers cet article.

L’obtention du visa : une obligation pour voyager au Congo Brazzaville

Le visa congo brazzaville est une autorisation qui offre la possibilité de séjourner sur le territoire du Congo. Il s’agit d’une obligation qui incombe aux français et citoyens de l’UE qui souhaitent voyager au Congo pour du tourisme ou autres raisons. Pour effectuer un voyage en direction de ce pays, vous avez forcément besoin d’un visa en cours de validité. Il existe plusieurs types de visas pour séjourner sur cette terre africaine. La période de validité varie d’un type à un autre. Certains sont valables pendant 15 jours alors que d’autres sont valables pour 3 mois. Un visa à entrées multiples vous garantit plus de confort.

Les documents nécessaires pour obtenir le visa

Qu’il s’agisse d’un rendez-vous d’affaire ou autre, il est important de faire une demande de visa afin d’accéder au Congo Brazzaville. Pour cela, vous devez constituer un dossier qui comprendra un passeport original. C’est sur ce dernier que le visa sera apposé. Il doit être de bonne qualité et avoir au moins 3 pages vierges. Le dossier comprendra aussi un formulaire d’ambassade de demande de visa Congo. À cela s’ajoutent deux photos d’identité, identiques, récentes et en couleur. Chaque photo d’identité doit être fournie en original. Vous devez prévoir une copie de réservation du billet d’avion aller-retour.

S’il s’agit d’un visa d’affaires, vous devez fournir des documents supplémentaires. Il s’agit d’une copie de la lettre d’invitation du partenaire local. Elle doit être légalisée. Pour cela, il faut saisir la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Une copie de la lettre de mission de la société employeuse est aussi importante. Elle devra préciser la nature de la mission professionnelle.

Si vous souhaitez avoir un visa pour le tourisme, vous devez également fournir une copie de réservation d’hôtel avec tampon et signature de l’hôtel. Si l’un des documents manque, le consulat rejettera votre demande.

Le délai de validité de traitement de la demande au consulat du Congo en France est en général de 10 à 12 jours ouvrables. À noter que le consulat n’est pas ouvert pendant les jours fériés de France et du Congo. Les jours fériés congolais sont le 10 juin, le 15 août et le 28 novembre.

Quel est le prix du visa Congo?

Le prix du visa Congo varie en fonction du type de demande. Le visa avec une validité de 15 jours coûte 55 € pour un délai normal. En cas d’urgence, le prix peut monter jusqu’à 110 €. En ce qui concerne le tarif du visa de 90 jours, il est de 110 € en délai standard. En délai d’urgence, vous devez prévoir 220 €. Le prix ne varie donc pas en fonction du type de séjour.

En résumé, il est indispensable d’avoir un visa avant de voyager en Congo Brazzaville. Pour l’obtenir, il faut faire une demande comportant certains documents. En fonction du type de voyage (affaire, tourisme), des documents supplémentaires seront exigés. Après cela, la demande peut être étudiée suivant un délai. Enfin, le prix du visa varie selon le type de visa.

Brazzaville : hausse du prix du pain

Depuis l’application des mesures de confinement liées au Covid-19, le prix des produits de base connaît une hausse sur le marché.

Le pain fait partie des aliments de base des Congolais. Il est surtout prisé dans les grandes agglomérations de la République du Congo. Dans un cadre de confinement à domicile dû à la pandémie du coronavirus (Covid-19), nombreux sont les Brazzavillois qui se précipitent pour s’approvisionner auprès des boulangers et des boutiquiers.

En effet, la hausse du prix ne concerne pour l’instant que les boules de pain. D’après les distributeurs, la situation est liée aux difficultés de transport pour la livraison et la vente du pain. Ils évoquent par ailleurs la spéculation autour des prix des matières premières qui rentrent dans la fabrication de la baguette, à savoir la farine, la levure…

Cette situation exaspère un peu plus les consommateurs déjà confrontés à une hausse vertigineuse des prix d’autres produits de première nécessité. Du côté des associations de défense des droits des consommateurs, à l’instar de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, l’on déplore une absence de coordination entre le ministère du Commerce et les équipes de contrôle sur le terrain.

«Nous avons constaté que le poids du pain vendu par les distributeurs a considérablement diminué. Le pain vendu aux consommateurs via les boulangeries garde encore sa forme que celui acheté auprès des distributeurs. Cette situation est révélatrice d’une faible coordination et d’absence de stratégie efficiente entre le ministère du Commerce et les différents services de contrôle », a souligné le secrétaire exécutif de l’Observatoire, Mermans Babounga.

Il faut noter que le marché de la boulangerie au Congo a fait l’objet de plusieurs mesures ces derniers mois. En janvier 2019, un arrêté ministériel a été pris pour mieux règlementer le transport et la vente de cette denrée dans les conditions d’hygiène. Par exemple, il est interdit l’usage des véhicules de transport en commun ou d’autres moyens non adaptés pour en assurer la livraison aux vendeurs.

Brazzaville : légère hausse des prix des produits

Une augmentation qui se justifie, d’après les commerçants, par  la dégradation de la route nationale n°2.

Depuis quelques mois, on constate l’augmentation des prix des denrées alimentaires tels que le foufou, le manioc ainsi que les fruits sur le marché brazzavillois.

La situation impacte considérablement le panier de la ménagère.  La dégradation de la route nationale 2 a pour, entre autres, effets d’allonger le temps habituel des trajets. Cela réduit non seulement le nombre de voyage à effectuer par les véhicules mais aussi la quantité des marchandises à transporter à destination de Brazzaville. De gros nids-de-poule mettent à rudes épreuves les amortisseurs des véhicules. Les commerçants dont l’activité constitue la principale source de revenu, en paient également les frais.

«…le pays est en crise mais les prix des denrées ne font que grimper sur le marché. On n’ignore comment on va pouvoir nourrir nos familles », s’est lamentée une ménagère rencontrée au marché du lycée Thomas-Sankara, avant de relever que même le manioc qui était acheté à 500 coûte maintenant 1000 FCFA.

Béatrice, une vendeuse de foufou au marché Texaco, à Ouenzé, le cinquième arrondissement, a, pour sa part, souhaité que les autorités résolvent au plus vite le problème de la route. « J’ai du mal à liquider ma marchandise à cause des prix qui sont tellement élevés, vu qu’il n’y a pas d’argent. Le sac de foufou qui était vendu à 23 000 coûte actuellement 26 000 voire 30 000 FCFA », a-t-elle confié.

Et, à une autre vendeuse de fruits de renchérir : « On ne s’en sort pas par manque de bénéfices. Un sac de fruits qu’on achetait à 5000 francs coûte actuellement  12 000 ou 13 000 francs CFA. Il arrive aussi que les fruits pourrissent en route à cause de la route devenue presque impraticable ».

La réalité des marchés de la partie  nord de la ville est la même dans ceux de la partie sud. Au marché Commission, dans le premier arrondissement par exemple, le prix du sac de foufou oscille entre 28 000 et 32000 F CFA. Ce qui n’était pas le cas auparavant. Soulignons que ces prix ne sont pas fixes et varient selon les marchés et les difficultés que rencontre chaque véhicule le long du trajet.

Notons que les prix des produits congelés ont également augmenté sur le marché. Des véhicules les transportant en provenance de Pointe-Noire déboursent  dorénavant un peu plus cher qu’avant pour les frais de péage, selon les grossistes.

Festival Javouhey culture : des établissements de Brazzaville s’affrontent

Deux troupes de théâtre, vingt-trois groupes de musique, onze de danse et cinq autres de cuisine venue de différentes écoles de la capitale et du complexe scolaire Anne-Marie-Javouhey participent, du 5 au 6 juillet, à la sixième édition de la manifestation.

La 6ème édition du festival Javouhey culture se tient depuis le 05 juillet dernier. Le thème qui a été choisi pour cette édition et « Jeunesse protégeons notre environnement contre le changement climatique ».  Pour les organisateurs, ce rendez-vous culturel, a pour rôle de permettre les élèves d’être en union.

« À travers les activités culturelles, les enfants ont le goût de continuer avec la culture quand ils seront grands. Nous organisons ces activités dans le sens de donner une belle image à notre école », a dit Théophane Moundaya, directeur artistique du Festival Javouhey culture.

Le festival regroupe les élèves de tous les niveaux, de la 6e jusqu’en terminale. Certains concourent dans les catégories danse et musique pendant que d’autres participent au théâtre et à la cuisine.  Les meilleurs de chaque catégorie recevront des prix, le 7 juillet 2018.

Il faut aussi noter que, les quatre élèves sélectionnés de l’école Anne-Marie-Javouhey, fidèles lecteurs durant neuf mois à la bibliothèque de l’école, seront aussi récompensés. Cette distinction concerne également les écoles qui obéiront aux différents critères retenus, à savoir l’originalité, la tenue de scène, la présence scénique, la maîtrise du texte, la diction, la durée scénique.

« On veut encourager les enfants à la lecture, au théâtre, à la musique, à la danse, à la cuisine et à la mode », a indiqué le directeur artistique.

Théophane Moundaya, directeur artistique de Javouhey culture, a profité de l’occasion pour demander aux dirigeants des différentes écoles et au gouvernement congolais de promouvoir la culture.

« Avec les activités culturelles, les enfants ne peuvent pas s’ennuyer tantôt ils demandent aux parents de les laisser à l’Institut français du Congo pour suivre soit un spectacle ou faire la lecture. Avec ces activités, il n’y a plus de banditisme », a martelé Théophane Moundaya.

Deux auteurs africains primés au Salon Livre Paris

A titre symbolique, Honorine Ngou du Gabon et Venance Konan de la Côte d’Ivoire ont été distingués par le collectif de journalistes d’Afrique Francophone.

En guise du soutien au Pavillon Lettres d’Afrique, le collectif de journalistes d’Afrique francophone, présidé par Louis Keumayou, président de la Presse africaine à Paris, a tenu à distinguer deux personnalités de la littérature africaine participant au Salon Livre Paris 2018.

Sur le stand Pavillon Lettres d’Afrique, en présence du ministre de la Culture de la Côte d’Ivoire, Maurice Bandaman, de l’ambassadeur du Gabon en France, Flavien Enongoué, et de la fondatrice dudit stand, Aminata Diop Johnson, le représentant du journal Les Dépêches de Brazzaville a annoncé le nom des lauréats lors de la cérémonie de clôture du salon, le 19 mars.

C’est à Honorine Ngou, auteure-éditrice et professeur de lettres modernes à l’université Omar-Bongo, à Libreville (Gabon), qu’a été attribué le titre de Femme africaine du Salon Livres Paris. A l’unanimité, le jury a récompensé l’ensemble de son œuvre.

Pour le second lauréat, c’est Venance Konan, directeur général du quotidien « Fraternité Matin » à Abidjan (Côte d’Ivoire), qui a reçu le titre d’Auteur africain du Salon Livre Paris pour son essai « Si le Noir n’est pas capable de se tenir debout, laissez-le tomber ». Dans son livre, l’auteur se fait le chantre de l’arrêt de l’aide à l’Afrique. Pour lui, « la meilleure façon d’aider le continent noir serait peut-être d’arrêter de l’aider, et de laisser les Africains se débrouiller comme des adultes ».