Congo-hydrocarbures : la moyenne trimestrielle des prix fixés est de 85,9 dollars par baril

C’est ce qui ressort de la réunion des prix des hydrocarbures produits en République du Congo qui s’est tenue du 09 au 11 octobre à Brazzaville.

 

Des représentants des sociétés pétrolières, des experts en hydrocarbures et autres se sont réunis dans la capitale congolaise du 09 au 11 octobre 2023. C’était en faveur de la réunion des prix des hydrocarbures produits au Congo. Celle-ci était présidée par Jean Jacques Ikama, directeur général de l’économie, de l’audit et du trading pétrolier.

Les moyennes des prix fixés des hydrocarbures produits en République du Congo, arrêtées au cours de la réunion des prix du troisième trimestre 2023, en dollars par baril, se présentent ainsi qu’il suit :

  • Djeno Mélange : 85,7
  • Nkossa Blend : 88,2
  • Yombo : 84,1
  • Nkossa Butane : 49,3
  • Nkossa Propane : 28,2

Les moyennes des différentielles des prix des bruts congolais, en dollars par baril, sont les suivantes :

. Djeno Mélange : -1,2 par rapport au Brent daté ;

. NkossaBlend : -1,00 par rapport au Brent daté ;

. Yombo : -2,5 par rapport au Brent daté ;

. Nkossa Butane : 00,0 par rapport au butane North West Europe ;

.Nkossa Propane : -0,27 par rapport au Propane Mont Bel Vieu.

La moyenne trimestrielle des prix fixés des hydrocarbures, lors de la réunion des prix du troisième trimestre 2023, est de 85,9 dollars par baril, pour un différentiel moyen de -1,5 dollars par baril.

Congo : la 5éme édition de la CIEHC prend fin ce 02 décembre

Kintélé accueille depuis le 30 novembre dernier la conférence internationale et exposition sur les hydrocarbures du Congo (CIEHC).

 

Ce sont quelques 1000 participants qui prennent part à la 5ème édition de la conférence internationale et exposition sur les hydrocarbures du Congo. L’évènement qui s’est ouvert mercredi 30 novembre 2022 à Kintélé, en République du Congo s’achève ce vendredi 02 décembre.

Pour cette 5ème édition, le thème choisi est : « La transition énergétique au Congo : opportunités et défis. ». Il s’est agi de fixer entre autres objectifs de réinventer le secteur pétrolier et gazier, en vue de sa consolidation, sa résilience et sa performance.

Plusieurs thématiques ont meublé la CIEHC notamment les opportunités et les ressources en Hydrocarbures, le développement du gaz naturel, le cadre juridique et réglementaire du gaz en Afrique et les opportunités en Deep offshore.

La Société Nationale des pétroles du Congo (SNPC) qui a été porté par son directeur général, Maixent Raoul Ominga, n’a pas manqué d’énumérer quelques actions menées par sa société dans le cadre de la transition énergétique. Au nombre de ces actions, il a cité le plan directeur pour l’aménagement des gaz naturels et la mise en œuvre des formations sur les métiers du Gaz.

A ces assises de Brazzaville participent plusieurs pays africains, notamment le Sénégal, la Guinée Equatoriale, le République Démocratique du Congo, la Centrafrique et l’Algérie.

Pour rappel, le CIEHC qui se tient à Brazzaville tous les 4 ans fait partie désormais des grands rendez-vous sur le secteur pétrolier gazier en Afrique.

Congo : nouvelles opportunités du secteur pétrolier

La cinquième édition de la Conférence internationale et exposition sur les hydrocarbures au Congo (Ciehc 5) s’est ouverte, le 30 novembre à Kintélé, dans un contexte de reprise de l’économie nationale.

 

Les participants échangent sur les nouvelles opportunités qu’offre le secteur pétrolier et gazier, en lien avec le défi de la transition énergétique.

L’industrie pétrolière et gazière affiche de bonnes perspectives de croissance, malgré les incertitudes mondiales à court terme, la volatilité des prix du pétrole. La rencontre des pétroliers devrait permettre à la République du Congo d’attirer de nouveaux investisseurs autour de ses nombreuses ressources, notamment gazières. Le pays dispose, en effet, d’un bassin côtier et continental riche avec de l’hydrogène naturel.

Les nombreux atouts énumérés peuvent donc faire du Congo, selon Bruno Jean Richard Itoua, le ministre des Hydrocarbures, une destination d’affaires attrayante pour les entreprises désireuses d’investir dans les activités d’exploitation offshore. L’industrie pétrolière congolaise attire de plus en plus de sociétés de forage et de complétion, des prestataires de services… Les activités pétrolières au pays sont, effectivement, portées par de nombreux acteurs du secteur offshore et on shore, parmi lesquels on y trouve des majors pétroliers et des petites et moyennes entreprises.

« Dans son plan d’actions énergie durable, la République du Congo a décidé de consolider sa filière historique d’exploration et de production en continuant à optimiser la production de ses champs matures, grâce à une approche engagée de gestion de son patrimoine minier dont le but est de rendre ses actifs pétroliers matures, plus rentables économiquement. Nous souhaitons pour ce faire élargir les filières de compétences locales sur nos permis matures, grâce à la création de nouveaux métiers de l’exploration et de la production liés à la prestation de service pétrolier à coûts compétitifs », a indiqué Bruno Jean Richard Itoua.

Cette position politique du pays a donc été réaffirmée par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, à l’ouverture de la grand-messe des acteurs pétroliers congolais et africains. La filière gazière congolaise, précisons-le, est en cours de structuration et de sa maturation. Les autorités nationales ont promis d’accélérer la production, dès l’année prochaine, des premiers litres de gaz naturel liquéfié, à Pointe-Noire.

Il s’agit d’un projet pétrolier et gazier majeur, a relevé Irène Nkem Etiobhio, analyste principale de l’industrie pétrolière à l’Organisation des payx exportateurs de pétrole, qui permettra de diversifier l’utilisation du gaz naturel dans différents secteurs de l’économie locale. Ce nouveau projet implique un enjeu financier nécessitant des fonds souverains capables de fournir des investissements à long terme, a ajouté un autre conférencier, Zakaria Dosso, le directeur exécutif de l’Association des producteurs de pétrole africains.

Au cours de la Ciehc 5, dont le thème porte sur « La transition énergétique au Congo : opportunités et défis », politiques et experts ont échangé leurs vues sur le développement du gaz naturel, et le cadre juridique et règlementaire du gaz en Afrique, les opportunités en deep offshore, la gestion rentable des champs matures et marginaux, la place des énergies renouvelables dans le processus de développement du continent…

Congo : Bruno Itoua promet de résoudre la situation de la pénurie de carburant dans 15 jours

Bruno Jean Richard Itoua, ministre congolais des Hydrocarbures, a rassuré la population,  lundi 30 mai dernier, de la sortie de crise concernant la rareté des produits pétroliers observés au pays. Il a indiqué que,  des dispositions nécessaires y relatives ont été prises, a-t-il assuré.

 

Les compagnies de distribution des hydrocarbures telles que Total Energie, X-Oil et la société Africa oil & Gas Corporation (AOGC) ont eu une séance de travail avec le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, ce début de semaine, à Brazzaville.

Le ministre a dans son intervention, revenu sur les pénuries récurrentes de carburant observée dans le pays notamment à Brazzaville et Pointe-Noire, où il est observé des « tensions fortes » sur le gazole, a-t-il indiqué.

Bruno Jean Richard Itoua s’est voulu rassurant indiquant que des mesures sont en train d’être prises en vue d’une issue favorable.

« Nous avons mis en place un comité de crise qui se réunit de façon régulière. Nous pensions qu’en 15 jours nous pouvions résorber la situation de crise, c’est-à-dire qu’il n’y a plus de files d’attente, que nous ayons de stocks pour tous les produits et que nous ayons quelques jours d’autonomie », a-t-il déclaré.

Le ministre a aussi relevé les causes de cette pénurie expliquant que cette situation n’est pas « propre au Congo ». Selon lui, le marché mondial de pétrole a été bouleversé par la crise ukrainienne.

Cependant, le ministre a garanti que notre pays dispose de stocks nécessaires d’essence et carburants des avions.

Brazzaville : le gouvernement signe un accord de partage de production pétrolière avec ENI Congo

Le gouvernement congolais et la société italienne ont signé le 12 mai dernier à Brazzaville, un accord de partage de production pétrolière. Cet  accord a été paraphé par le ministre congolais des Hydrocarbures Bruno Jean Richard Itoua et le directeur général d’Eni Congo Mirko Araldi.

 

La société Eni Congo a reçu son permis de partage de production pétrolière des mains du ministre des hydrocarbures, à l’issue de la signature d’un protocole d’accord jeudi 12 mai dernier.

La signature de ce contrat permettra à la société pétrolière d’élargir son champ d’exploitation au Congo, d’accélérer l’augmentation de la production pétrolière ainsi que d’implémenter son projet de production de gaz au Congo.

« Nous sommes en train de faire un développement sur la partie gaz, on veut valoriser notre ressource gaz pour le marché domestique et pour l’export, avec un procédé de liquéfaction pour l’exportation du gaz », a indiqué le directeur général d’Eni Congo Mirko Araldi.

Le protocole d’accord vise également la promotion de la transition énergétique durable en République du Congo.

 

Congo-hydrocarbures : l’Afrique représente 7,3% des réserves mondiales pétrolières

Le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso, a appelé mardi à Brazzaville les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) à agir en synergie dans le secteur des hydrocarbures.

 

Les pays de la sous-région doivent « agir en synergie afin d’harmoniser leurs stratégies d’exploitation des ressources pétrolières et gazières », a déclaré M. Makosso lors de l’ouverture du CEMAC Business Energy Forum, un événement visant à favoriser la coopération Sud-Sud et la mise en œuvre des projets énergétiques inter-Etats.

Selon lui, en agissant en synergie, les pays de la CEMAC vont « parvenir à peser sur l’industrie et les marchés pétroliers mondiaux et répondre avec efficacité à la problématique de la pauvreté énergétique africaine ».

« L’Afrique, prise dans son ensemble, représente environ 7,3% des réserves mondiales prouvées de pétrole et 7,2% de réserves de gaz », a-t-il précisé.

Organisée à l’initiative du Congo-Brazzaville et de la Guinée équatoriale, cette première édition du CEMAC Business Energy Forum connaît la participation des compagnies pétrolières opérant dans la CEMAC qui compte six pays membres : le Congo-Brazzaville, le Cameroun, la Centrafrique, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

 

Congo-Hydrocarbures : la moyenne des prix fixée à 66,9 dollars par baril

C’est ce qui a été arrêté au cours de la réunion des experts d’industries pétrolières et du ministère des Hydrocarbures à Brazzaville.

 

Les prix fixés des hydrocarbures du Congo au deuxième trimestre 2021 sont établis, le 15 juillet à Brazzaville, à l’issue de la réunion des experts d’industries pétrolières et du ministère des Hydrocarbures. La moyenne des prix est fixée à 66,9 dollars par baril.

Les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits au Congo, arrêtés au cours de la réunion des prix du deuxième trimestre 2021, en dollars par baril, se présentent comme suit : Djéno mélange 66,9 ; Nkossa Blend : 67,8 ; Yombo : 76,7 ; Nkossa Butane : 44, 5 et Nkossa Propane : 39,4.

Et, les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais, en dollars par baril, sont les suivantes : Djéno mélange : -1,9 par rapport au brent daté, Nkossa Blend : -0,8 par rapport au brent daté, Yombo : +7,9 par rapport au brent daté, Nkossa Butane : +0,9 par rapport au butane North West Europe et Nkossa Propane : +0,3 par rapport au propane Mont Belvieu.

En clair, au deuxième trimestre 2021, la moyenne des prix des hydrocarbures est de 66,9 dollars par baril pour un différentiel moyen de -1,4 dollar par baril.

« La cadence des cours et les tendances des bruts congolais restent haussières. Cette embellie des cours des bruts congolais devrait encourager la reprise des investissements amont pétroliers pour améliorer et optimiser la production pétrolière au Congo. Nous devons organiser nos efforts … en vue de tirer le meilleur profit », a indiqué le ministre des Hydrocarbures Bruno Jean-Richard Itoua.

Sur le marché du pétrole au deuxième trimestre 2021, le brent daté a ouvert le trimestre à 66,19 dollars par baril et l’a clôturé à 76,19 dollars par baril soit une hausse de 10 dollars par baril.  La moyenne du brent daté a été de 68,97 dollars par baril.

Les perspectives du marché pétrolier au troisième trimestre 2021 sont influencées par un contexte économique chargé d’incertitude notamment des politiques gouvernementales face aux nouveaux variants de Covid-19, le niveau global de l’offre et de la demande de pétrole, la politique de l’OPEP+, le niveau des stocks mondiaux de pétrole et des marges de raffinage, le niveau de l’économie chinoise et la suite des pourparlers entre les USA et l’Iran au sujet du programme nucléaire.

Enfin, les différentes prévisions des prix du baril du brent daté pour le troisième trimestre 2021 convergent à une moyenne supérieure à 70 dollars par baril.

Par ailleurs, la demande mondiale de pétrole au deuxième trimestre 2021 s’est établie à 94,87 millions de barils par jour contre 93,31 millions de barils par jour au premier trimestre 2021, soit une hausse de 1,56 million de barils par jour et de 11, 96 millions de barils par jour en glissement annuel.

L’offre mondiale de pétrole, quant à elle, est passée de 92,43 millions de barils par jour au premier trimestre 2021 à 94,23 millions de barils par jour au deuxième trimestre, soit une hausse de 1,80 million de barils par jour et de 2,22 millions de barils par jour en glissement annuel.

L’équilibre entre l’offre et la demande, au deuxième trimestre 2021, est resté déficitaire de 0,65 million de barils par jour alors qu’il l’était de 0,88 million de barils par jour au premier trimestre 2021, soit une amélioration de 0,23 million de barils par jour.

Congo-hydrocarbure : les experts examinent les prix fiscaux pour le 2ème trimestre 2021

Les acteurs d’industries pétrolières basées au Congo et ceux du ministère des hydrocarbures se retrouvent pour examiner les tendances du marché.

 

La ville de Brazzaville accueille depuis hier mercredi 14 juillet, la rencontre des experts d’industries pétrolières basées au Congo et ceux du ministère des hydrocarbures. Ceux-ci examinent, les tendances du marché et les prix fiscaux pour le deuxième trimestre 2021.

« La pandémie de Covid-19 est toujours en cours. Elle a un impact sur les économies mondiales. Nous avons besoin de sources d’énergies modernes… De nouvelles énergies afin de satisfaire une demande sans cesse en augmentation et de soutenir la croissance économique pour minimiser les impacts des changements climatiques », a indiqué Ralph Eccleston, directeur général de la société Chevron au Congo.

La ville de Pointe-Noire avait accueilli du 14 au 15 avril 2021, la première réunion de fixation des prix des hydrocarbures. Au premier trimestre 2021, la moyenne des prix fixés des hydrocarbures était de 61 dollars par baril, pour un différentiel moyen de 0,1 dollar par baril. Durant la même période, le pays avait donc franchi le premier trimestre 2021 avec une tendance haussière des cours de pétrole, malgré les fluctuations dues à l’évolution mondiale de la pandémie de Covid-19.

Le cours du baril de pétrole a progressé depuis le début de l’année 2021. Il est passé de 50 à environ 65 dollars fin mars avec un pic proche de 70 dollars, soit une augmentation de près de 35 % selon l’analyse du marché. Les statistiques officielles précisent que la production industrielle a progressé de près de 35 % en janvier-février 2021 par rapport à la même période de l’année dernière.

« Au mois de juin 2021, il y a eu une cotation de 71.78 dollars le baril soit une hausse 4,44% par rapport à la moyenne 68.66 dollars le baril à mi-juillet 2021 », a indiqué le ministre des Hydrocarbures, Bruno-Jean Richard Itoua.  S’appuyant sur les données de l’OPEP+, le ministre des Hydrocarbures espère l’amélioration des prix des cours de pétrole. Il souhaite un partenariat « gagnant-gagnant et l’amélioration du cadre juridique et fiscal ».

Les fluctuations du prix de pétrole à court terme, ainsi que sa tendance d’évolution à moyen-long terme continuent de revêtir une importance particulière. Au Congo comme dans les autres pays du monde, la détermination du prix du pétrole repose en partie sur des mécanismes de marché ainsi que l’interaction d’acteurs offreurs et demandeurs suffisamment nombreux pour que prévale un mode concurrentiel contrôlé de fixation du prix.

Congo-Hydrocarbures : des prix fiscaux des bruts sont connus

Les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits au Congo, ont été arrêtées au cours de la réunion des prix du troisième trimestre 2020.

Organisée par la société Total E&P Congo, la réunion de fixation des prix fiscaux des bruts commercialisés en République du Congo, au titre du troisième trimestre de l’année 2020, a eu lieu dans la ville côtière  sous la houlette du ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystere Tchicaya, accompagné des représentants des sociétés pétrolières basés au Congo, des experts et des invités.

Les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits au Congo, arrêtées au cours de la réunion des prix du troisième trimestre 2020, en dollars par baril, se présentent comme suit :

-Djéno Mélange : 43,5

-Nkossa Blend: 42,7

-Yombo:           44,9

-Nkossa Butane: 31

-Nkossa Propane : 21

Ces prix sont en nette amélioration comparés à ceux du deuxième trimestre 2020.

Les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais, en dollars par baril, sont les suivantes :

. Djéno Mélange : 0,3 par rapport au Brent daté ;

. Nkossa Blend : 0,2 par rapport au Brent daté ;

.Yombo : 1,9 par rapport au Brent daté ;

. Nkossa Butane : -0,1 par rapport au butane North West Europe ;

. Nkossa Propane : 0 par rapport au Propane Mont Belvieu.

Au troisième trimestre 2020, la moyenne des prix fixés des hydrocarbures est de 43,2 dollars par baril pour un différentiel moyen de 0,3 dollar par baril.

Pétrole : Sassou reçoit le drapeau symbolisant l’adhésion du Congo à l’OPEP

Le ministre des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso et son collègue des hydrocarbures, Jean Marc Thystere Tchicaya, ont présenté hier jeudi 11 avril le drapeau de cette adhésion.

« Le président de la République nous a instruit mon collègue des Affaires étrangères et moi-même, pour sillonner un certain nombre d’États. Aujourd’hui, nous lui avons apporté les symboles des armoiries de cette organisation, puisque nous faisons maintenant partie intégrante de l’OPEP », a indiqué Jean Marc Thystère Tchicaya qui a annoncé, à cette occasion, les préparatifs de la visite du Secrétaire général de l’organisation à Brazzaville.

Evoquant par ailleurs les avantages de l’adhésion du Congo à cette organisation, le ministre des hydrocarbures a cité quelques-uns. Il s’agit notamment de la formation gratuite des jeunes congolais au niveau de l’OPEP, les rencontres bilatérales et multinationales et l’accès au fonds de l’OPEP.

Jean Marc Thystère Tchicaya s’est également réjoui de ce que le Congo pourra désormais peser sur les questions liées aux hydrocarbures.

Pour sa part, le ministre Jean Clause Gakosso, a précisé que le succès de cette adhésion du Congo à l’OPEP, résulte des actions fructueuses de la diplomatie congolaise menée par le président de la République.

« C’est une victoire que notre pays fasse partie du cartel très fermé des pays producteurs réunis au sein de l’OPEP. Ce n’était pas gagné d’avance, car il fallut usée de tous les arguments dont celui du rayonnement diplomatique du chef de l’Etat », a-t-il précisé, soulignant que partout il fallait faire le plaidoyer, son collègue et lui ont bénéficié d’oreilles attentives.

L’OPEP est une organisation intergouvernementale, un cartel de pays visant à négocier avec les sociétés pétrolières pour tout ce qui touche, entre autres, à la production de pétrole et à son prix sur le marché

Elle compte comme pays membres l’Algérie, l’Angola, l’Arabie Saoudite, l’Émirats arabes unis, l’Équateur, l’Irak, Iran, le Koweït, la Libye, le Nigeria, le Qatar, le Venezuela et la République du Congo, depuis 2018.