Congo-Hydrocarbures : la moyenne des prix fixée à 66,9 dollars par baril

C’est ce qui a été arrêté au cours de la réunion des experts d’industries pétrolières et du ministère des Hydrocarbures à Brazzaville.

 

Les prix fixés des hydrocarbures du Congo au deuxième trimestre 2021 sont établis, le 15 juillet à Brazzaville, à l’issue de la réunion des experts d’industries pétrolières et du ministère des Hydrocarbures. La moyenne des prix est fixée à 66,9 dollars par baril.

Les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits au Congo, arrêtés au cours de la réunion des prix du deuxième trimestre 2021, en dollars par baril, se présentent comme suit : Djéno mélange 66,9 ; Nkossa Blend : 67,8 ; Yombo : 76,7 ; Nkossa Butane : 44, 5 et Nkossa Propane : 39,4.

Et, les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais, en dollars par baril, sont les suivantes : Djéno mélange : -1,9 par rapport au brent daté, Nkossa Blend : -0,8 par rapport au brent daté, Yombo : +7,9 par rapport au brent daté, Nkossa Butane : +0,9 par rapport au butane North West Europe et Nkossa Propane : +0,3 par rapport au propane Mont Belvieu.

En clair, au deuxième trimestre 2021, la moyenne des prix des hydrocarbures est de 66,9 dollars par baril pour un différentiel moyen de -1,4 dollar par baril.

« La cadence des cours et les tendances des bruts congolais restent haussières. Cette embellie des cours des bruts congolais devrait encourager la reprise des investissements amont pétroliers pour améliorer et optimiser la production pétrolière au Congo. Nous devons organiser nos efforts … en vue de tirer le meilleur profit », a indiqué le ministre des Hydrocarbures Bruno Jean-Richard Itoua.

Sur le marché du pétrole au deuxième trimestre 2021, le brent daté a ouvert le trimestre à 66,19 dollars par baril et l’a clôturé à 76,19 dollars par baril soit une hausse de 10 dollars par baril.  La moyenne du brent daté a été de 68,97 dollars par baril.

Les perspectives du marché pétrolier au troisième trimestre 2021 sont influencées par un contexte économique chargé d’incertitude notamment des politiques gouvernementales face aux nouveaux variants de Covid-19, le niveau global de l’offre et de la demande de pétrole, la politique de l’OPEP+, le niveau des stocks mondiaux de pétrole et des marges de raffinage, le niveau de l’économie chinoise et la suite des pourparlers entre les USA et l’Iran au sujet du programme nucléaire.

Enfin, les différentes prévisions des prix du baril du brent daté pour le troisième trimestre 2021 convergent à une moyenne supérieure à 70 dollars par baril.

Par ailleurs, la demande mondiale de pétrole au deuxième trimestre 2021 s’est établie à 94,87 millions de barils par jour contre 93,31 millions de barils par jour au premier trimestre 2021, soit une hausse de 1,56 million de barils par jour et de 11, 96 millions de barils par jour en glissement annuel.

L’offre mondiale de pétrole, quant à elle, est passée de 92,43 millions de barils par jour au premier trimestre 2021 à 94,23 millions de barils par jour au deuxième trimestre, soit une hausse de 1,80 million de barils par jour et de 2,22 millions de barils par jour en glissement annuel.

L’équilibre entre l’offre et la demande, au deuxième trimestre 2021, est resté déficitaire de 0,65 million de barils par jour alors qu’il l’était de 0,88 million de barils par jour au premier trimestre 2021, soit une amélioration de 0,23 million de barils par jour.

Congo-hydrocarbure : les experts examinent les prix fiscaux pour le 2ème trimestre 2021

Les acteurs d’industries pétrolières basées au Congo et ceux du ministère des hydrocarbures se retrouvent pour examiner les tendances du marché.

 

La ville de Brazzaville accueille depuis hier mercredi 14 juillet, la rencontre des experts d’industries pétrolières basées au Congo et ceux du ministère des hydrocarbures. Ceux-ci examinent, les tendances du marché et les prix fiscaux pour le deuxième trimestre 2021.

« La pandémie de Covid-19 est toujours en cours. Elle a un impact sur les économies mondiales. Nous avons besoin de sources d’énergies modernes… De nouvelles énergies afin de satisfaire une demande sans cesse en augmentation et de soutenir la croissance économique pour minimiser les impacts des changements climatiques », a indiqué Ralph Eccleston, directeur général de la société Chevron au Congo.

La ville de Pointe-Noire avait accueilli du 14 au 15 avril 2021, la première réunion de fixation des prix des hydrocarbures. Au premier trimestre 2021, la moyenne des prix fixés des hydrocarbures était de 61 dollars par baril, pour un différentiel moyen de 0,1 dollar par baril. Durant la même période, le pays avait donc franchi le premier trimestre 2021 avec une tendance haussière des cours de pétrole, malgré les fluctuations dues à l’évolution mondiale de la pandémie de Covid-19.

Le cours du baril de pétrole a progressé depuis le début de l’année 2021. Il est passé de 50 à environ 65 dollars fin mars avec un pic proche de 70 dollars, soit une augmentation de près de 35 % selon l’analyse du marché. Les statistiques officielles précisent que la production industrielle a progressé de près de 35 % en janvier-février 2021 par rapport à la même période de l’année dernière.

« Au mois de juin 2021, il y a eu une cotation de 71.78 dollars le baril soit une hausse 4,44% par rapport à la moyenne 68.66 dollars le baril à mi-juillet 2021 », a indiqué le ministre des Hydrocarbures, Bruno-Jean Richard Itoua.  S’appuyant sur les données de l’OPEP+, le ministre des Hydrocarbures espère l’amélioration des prix des cours de pétrole. Il souhaite un partenariat « gagnant-gagnant et l’amélioration du cadre juridique et fiscal ».

Les fluctuations du prix de pétrole à court terme, ainsi que sa tendance d’évolution à moyen-long terme continuent de revêtir une importance particulière. Au Congo comme dans les autres pays du monde, la détermination du prix du pétrole repose en partie sur des mécanismes de marché ainsi que l’interaction d’acteurs offreurs et demandeurs suffisamment nombreux pour que prévale un mode concurrentiel contrôlé de fixation du prix.