Congo : l’Opep revoit en baisse la demande mondiale de pétrole pour 2024 et 2025

Cette décision serait liée à une forte réduction de la demande en Chine, l’Organisation ayant ramené sa prévision pour le pays de 700.000 bpj à 650.000 bpj en 2024.

 

Les membres de l’Opep ont précédemment reporté le projet visant à accroître la production de pétrole. Dans son rapport mensuel publié, le 10 septembre, l’organisation a indiqué que la demande mondiale de pétrole augmenterait de 2,03 millions de barils par jour (bpj) en 2024, alors qu’elle prévoyait une croissance de 2,11 millions de bpj le mois dernier.

La décision de l’Opep serait liée à une forte réduction de la demande en Chine, de cette organisation ayant ramené sa prévision pour le pays de 700.000 bpj à 650.000 bpj en 2024. Les observatoires sont partagés entre la vigueur de la croissance de la demande de pétrole en 2024 et le rythme de la transition vers des carburants plus propres dans le monde.

La montée en puissance des énergies renouvelables, couplée à des politiques de plus en plus strictes en matière de lutte contre le changement climatique, réduit progressivement la demande de pétrole. Les prévisions révisées à la baisse de l’Opep ont provoqué une nouvelle chute des cours du baril, soulignant l’incertitude qui règne sur le marché.

L’Opep a également abaissé son estimation de la croissance de la demande mondiale en 2025 à 1,74 million de bpj, contre 1,78 million de bpj.

L’OPEP prolonge les réductions de la production de pétrole jusqu’en 2025

Le ministre des Hydrocarbures de la République du Congo, Bruno Jean-Richard Itoua, a participé le 2 juin à deux réunions de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

 

Une conférence de l’OPEP et une réunion ministérielle OPEP et non-OPEP ont réuni les États membres de cette organisation et leurs homologues non-OPEP. Il était question de formuler des stratégies visant à améliorer la stabilité du marché et de renforcer la coopération entre les nations productrices.

La République du Congo était représentée à ces deux rencontres par le ministre des Hydrocarbures de la République du Congo, Bruno Jean-Richard Itoua. Le pays de Denis Sassou N’Guesso reste fermement engagé à soutenir la stabilité du marché et pense que les réductions de production encourageront non seulement de nouveaux investissements dans les projets pétroliers et gaziers africains, mais stabiliseront également les prix du baril et les exportations mondiales.

L’OPEP et ses alliés (OPEP+) ont commencé à réduire leur production en 2022 pour contrer les fluctuations de la demande et l’instabilité des prix. À l’heure actuelle, ces réductions représentent environ 5,86 millions de barils par jour (bpj), soit 5,7 % de la demande mondiale. Environ 3,66 millions de bpj devaient expirer à la fin de 2024 et ont été prolongés jusqu’en 2025, tandis qu’environ 2,2 millions de bpj devaient expirer en juin 2024 et ont été prolongés jusqu’en septembre 2024. D’octobre 2024 à septembre 2025, l’OPEP éliminera progressivement les réductions de 2,2 millions de bpj.

Ces réductions de production profitent non seulement aux producteurs, mais aussi aux consommateurs mondiaux. En plus de créer des flux de revenus prévisibles pour les producteurs qui peuvent stimuler le développement de nouveaux actifs en amont, les réductions de production sont susceptibles de renforcer la stabilité fiscale des pays dépendants du pétrole tout en soutenant la croissance économique et le développement.

Pour le Congo, les réductions de production visent à créer une stabilité sur le marché intérieur, tout en encourageant de nouveaux investissements dans l’exploitation pétrolière. Le pays mène plusieurs programmes d’exploration et de développement qui débloquent de nouvelles zones géologiques.

Sixième producteur de pétrole en Afrique, la République du Congo a l’ambition de tirer parti de sa production pétrolière pour alimenter la croissance économique. La production du pays pour le mois d’avril 2024 s’est élevée à 259 000 bpj. Avec plus de 1,8 milliard de barils de réserves pétrolières prouvées, le pays a la capacité d’augmenter sa production jusqu’à 500 000 bpj. Les réductions de production actuelles soutiendront cet objectif, car la stabilité du marché crée les conditions nécessaires aux investissements à long terme.

Le Congo et l’Opep veulent raffermir leurs liens de coopération

Le sujet était au centre des échanges entre le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Haitham Al-Ghais et le président du Sénat, Pierre Ngolo.

 

L’échange du jeudi 18 janvier entre Pierre Ngolo et Haitham Al-Ghais portait sur la nécessité de raffermir les liens de coopération entre la République du Congo et l’Opep. Les deux personnalités ont passé en revue les questions relatives à l’état du marché mondial du pétrole, la transition énergétique, aux changements climatiques et à l’importance de continuer à investir dans le secteur pétrolier.

Pour Haitham Al-Ghais, « Il est important de souligner que le Congo demeure engagé pour l’Opep, le président du Sénat l’a encore rappelé. L’Opep également est engagée pour le Congo. Cet engagement ne va pas simplement dans le sens de préserver la stabilité des prix du marché mais également nous voulons avancer, continuer cette coopération entre les pays de l’Opep mais aussi entre les pays non-membres de l’Opep dans le cadre de l’Opep ».

Depuis son adhésion à l’Opep en 2018, le Congo travaille à la promotion de la production pétrolière de manière durable et respectueuse de l’environnement.

Congo : les prix des produits pétroliers en discussion à Brazzaville

Le gouvernement et les compagnies des pétrolières sont en réunion de fixation des prix du pétrole dans la capitale congolaise.

 

La réunion de fixation des prix des produits pétroliers s’est ouverte mercredi 12 juillet, à Brazzaville.  Celle-ci regroupe les représentants du gouvernement congolais et des compagnies pétrolières. Il est question au cours de ces rencontres de trouver comment stabiliser des prix de pétrole.

Cette rencontre devrait également permettre aux participants d’évoquer la valorisation de la production nationale et la poursuite des réformes engagées dans le secteur pétrolier et gazier.

L’option de stabiliser les prix est un engagement de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Le Congo, membre de l’OPEP, suit cette mesure qui s’étendra jusqu’à fin 2024. C’est du moins ce que rappellent des observateurs locaux.

Selon le directeur de cabinet du ministre congolais des Hydrocarbures, Macaire Batchi, la décision de l’OPEP vise à maintenir la stabilité du marché pétrolier international et à lutter contre la volatilité des prix.

« Notre objectif principal est de sécuriser nos routes d’exportation de pétrole brut et de mettre en valeur nos précieuses ressources minérales grâce à des investissements soutenus et stratégiques dans les secteurs pétrolier et gazier », a déclaré Macaire Batchi à l’ouverture des travaux.

Avec une production de 350.000 barils par jour, la République du Congo est le troisième producteur de l’or noir en Afrique subsaharienne après le Nigeria et l’Angola.

Transition énergétique : un congrès sur l’avenir du secteur pétrolier africain organisé à Lunda en Angola

Les principaux producteurs et exportateurs de pétrole d’Afrique se réunissent jusqu’à ce jeudi 19 mai 2022 à Luanda en  Angola. Ils cherchent des solutions pour accroître les investissements dans le secteur pétrolier et la transition énergétique.

 

« Beaucoup de choses se sont passées dans le monde aujourd’hui pour nous faire croire qu’ils ne sont pas sérieux au sujet de la transition énergétique parce que lorsque la sécurité de l’intérêt national, la sécurité énergétique est menacée, ils oublient toute transition et ils viennent demander plus de pétrole et de gaz et même de charbon », a déclaré Omar Ibrahim, Secrétaire général de l’Organisation des producteurs de pétrole africains.

« Nous sommes une entreprise multi-énergies avec une ambition très claire d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Cela signifie que nous n’allons pas arrêter la production de gaz et de pétrole, clairement pas, parce que c’était notre Business pendant plusieurs années. Nous allons continuer, mais nous allons continuer à le faire différemment, avec des projets à faible coût et à faible émission de carbone. C’est important et ce sera toute notre stratégie en Angola et en Afrique »,  a expliqué Olivier Jouny , Secrétaire général de Total EP Angola.

Le manque d’investissements dans le secteur pétrolier et gazier africain au cours des dernières années a entraîné une forte baisse de la production.

Avec l’embargo partiel sur le pétrole et le gaz russes, l’OPEP et ses alliés s’étaient fixé comme objectif de conquérir une plus grande part du marché mondial. Mais cela ne s’est pas produit.

En mars, l’Angola et le Nigeria, selon les données de l’OPEP, ont représenté près de la moitié du déficit de l’offre de pétrole sur le marché mondial. Pourtant, le Nigeria l’assure, les conséquences des tensions politiques entre la Russie et l’Ukraine  n’ont pas affecté l’industrie locale.

« Il ne fait aucun doute que les tensions politiques entre la Russie et l’Ukraine ont provoqué des perturbations de l’approvisionnement sur le marché et qu’il y a donc une pénurie d’approvisionnement sur le marché, mais cela n’affecte pas le Nigeria parce que nous avons un pétrole brut de haute qualité, qui est toujours demandé par le marché pour être mélangé à d’autres productions de pétrole brut dans le monde », a déclaré Mele Kyari, Directeur général du groupe, Nigerian National Petroleum Corporation.

L’une des conclusions qui ressort de ce congrès est que, pour l’instant, les grands pays producteurs de pétrole en Afrique ne produisent pas assez pour répondre à la demande résultant de l’embargo russe sur le pétrole et le gaz. Mais ils admettent qu’il y a un plus grand intérêt des investisseurs pour le secteur du pétrole et du gaz en Afrique.

Congo : une délégation de l’OPEP en visite de travail

Il est question de souligner le potentiel du secteur pétrolier dans le pays d’Afrique centrale et d’établir des partenariats durables.

 

Une délégation de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) séjourne à Brazzaville. La mission s’étend pendant trois jours c’est-à-dire du 23 au 25 août 2021. Cette visite de travail a pour objectif du cartel est de souligner davantage le potentiel du secteur pétrolier dans le pays d’Afrique centrale et d’établir des partenariats durables afin d’aider le pays à atteindre ses nouveaux objectifs pétroliers.

L’agenda de ladite délégation prévoit des séances de travail avec le Président Dennis Sassou-Nguesso, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, et le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua (photo). Les parties prenantes visiteront également le site de la société publique en charge des hydrocarbures (SNPC), celui de l’organisation des producteurs africains de pétrole (APPO), une plateforme de production à Pointe-Noire et de nombreux acteurs de l’amont.

Notons que le Congo a adopté un nouveau code pétrolier, opéré des réformes et s’est fixé un certain nombre d’objectifs stratégiques dans le pétrole l’OPEP entend l’accompagner. Avec son nouveau cadre réglementaire, le pays cherche à attirer de nouveaux investissements pour stimuler la production en faisant du brut un plus important contributeur aux recettes publiques.

Le Congo produit plus de 330 000 barils de pétrole par jour et ses réserves prouvées sont estimées à 2,9 milliards de barils.

Pétrole : Sassou reçoit le drapeau symbolisant l’adhésion du Congo à l’OPEP

Le ministre des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso et son collègue des hydrocarbures, Jean Marc Thystere Tchicaya, ont présenté hier jeudi 11 avril le drapeau de cette adhésion.

« Le président de la République nous a instruit mon collègue des Affaires étrangères et moi-même, pour sillonner un certain nombre d’États. Aujourd’hui, nous lui avons apporté les symboles des armoiries de cette organisation, puisque nous faisons maintenant partie intégrante de l’OPEP », a indiqué Jean Marc Thystère Tchicaya qui a annoncé, à cette occasion, les préparatifs de la visite du Secrétaire général de l’organisation à Brazzaville.

Evoquant par ailleurs les avantages de l’adhésion du Congo à cette organisation, le ministre des hydrocarbures a cité quelques-uns. Il s’agit notamment de la formation gratuite des jeunes congolais au niveau de l’OPEP, les rencontres bilatérales et multinationales et l’accès au fonds de l’OPEP.

Jean Marc Thystère Tchicaya s’est également réjoui de ce que le Congo pourra désormais peser sur les questions liées aux hydrocarbures.

Pour sa part, le ministre Jean Clause Gakosso, a précisé que le succès de cette adhésion du Congo à l’OPEP, résulte des actions fructueuses de la diplomatie congolaise menée par le président de la République.

« C’est une victoire que notre pays fasse partie du cartel très fermé des pays producteurs réunis au sein de l’OPEP. Ce n’était pas gagné d’avance, car il fallut usée de tous les arguments dont celui du rayonnement diplomatique du chef de l’Etat », a-t-il précisé, soulignant que partout il fallait faire le plaidoyer, son collègue et lui ont bénéficié d’oreilles attentives.

L’OPEP est une organisation intergouvernementale, un cartel de pays visant à négocier avec les sociétés pétrolières pour tout ce qui touche, entre autres, à la production de pétrole et à son prix sur le marché

Elle compte comme pays membres l’Algérie, l’Angola, l’Arabie Saoudite, l’Émirats arabes unis, l’Équateur, l’Irak, Iran, le Koweït, la Libye, le Nigeria, le Qatar, le Venezuela et la République du Congo, depuis 2018.

Sassou annonce le lancement de la troisième turbine de 170 mégawatts de la Centrale électrique du Congo

Dans son discours adressé à la nation le 29 décembre dernier, le chef de l’Etat congolais est revenu sur l’intérêt de la demande approuvée par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole en juin 2018.

Le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a justifié l’adhésion du Congo à Opep. Il a aussi saisie l’occasion pour dévoiler les différents programmes économiques du devant le Parlement réuni en congrès.

Dans le secteur pétrolier, le président congolais a indiqué qu’après être devenu membre de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) en juin 2018, le pays, quatrième plus grand producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne avec environ 350 000 barils de brut par jour, est désormais « appelé à assumer de nouvelles responsabilités dans la prise de décisions conjointes sur les quotas de production et les prix de vente du pétrole ».

Sassou-Nguesso a par ailleurs annoncé le lancement, en 2019, de la troisième turbine de 170 mégawatts de la Centrale électrique du Congo, qui dispose déjà de deux turbines ayant une capacité totale de 300 mégawatts.

Toujours dans le domaine de l’énergie, le président a annoncé la construction de nouvelles lignes électriques dans le pays notamment dans les zones rurales.

« Le secteur de l’énergie ne peut persister dans la fourniture discontinue de l’électricité au gré d’une production bien insuffisante au regard de nos besoins de développement », a-t-il souligné.

Economie : ce que gagne le Congo en tant que nouveau membre de l’OPEP

C’est officiel depuis ce vendredi 22 juin, le Congo Brazzaville est devenu membre de l’OPEP. Une victoire qui offre dorénavant plusieurs avantages au pays que dirige Denis Sassou Nguesso.

La puissance du lobbying diplomatique congolais a finalement porté ses fruits ce vendredi 22 juin à Vienne, le Congo est devenu membre de l’OPEP. Le cartel des pays producteurs de pétrole a validé la candidature soumise par le président Sassou Nguesso et soutenue par le Nigéria et l’Arabie Saoudite.

Le Congo Brazzaville devient ainsi le septième pays africain membre de l’organisation des Pays Exportateurs de Pétrole. Une adhésion qui offre certainement plusieurs avantages au pays qui traverse une crise économique. Tout d’abord, dans son élan à vouloir développer une agriculture à grande échelle sur tout le territoire Congolais, le gouvernement pourrait désormais solliciter l’aide de l’OPEP. L’institution possède en son sein un fond spécial destiné à aider les pays membres dans ce type d’initiative.

Mais surtout, en tant que pays producteur et exportateur du pétrole, le Congo aura désormais son mot à dire ! Il pourra aussi d’ailleurs même peser de son poids sur les décisions, surtout que celles-ci contribuent en général à l’ajustement du prix du baril. Le pays jouira aussi naturellement de l’avantage de solidarité dont bénéficient tous les membres de l’organisation.

Rappelons que l’OPEP est une organisation intergouvernementale fondée à l’issue de la conférence de Bagdad le 14 septembre 1960 par l’Arabie saoudite, le Koweït, l’Irak, l’Iran et le Venezuela. A ce jour, 15 pays sont membres de l’institution : l’Algérie, l’Angola, l’Arabie saoudite, l’Équateur, le Gabon, la Guinée équatoriale, l’Iran, l’Irak, le Koweït, la Libye, le Nigéria, le Qatar, les Émirats arabes unis, le Venezuela et le Congo Brazzaville.

 

Adhésion à l’Opep : le Congo suspendu à la décision qui viendra de Vienne

L’assemblée générale de l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole s’ouvre ce 22 juin à Vienne. Le Congo est candidat à l’adhésion pour faire partie de l’institution…

C’est ce 19 juin que Jean Gakosso, le ministre des affaires étrangères est revenu de Brazzaville après une série de missions de lobbying à l’étranger. Il faut dire que le Congo est en pleine négociation pour intégrer l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole. Une tâche pas facile…

Au menu des débats qui se tiendront ce vendredi 22 juin à Vienne à l’ouverture de l’assemblée générale du cartel qui contrôle le pétrole mondial, sera examinée la candidature du pays que dirige Sassou Nguesso. Les autorités Congolaises auront donc les regards tournés vers l’Autriche pour attendre la décision de ces géants du pétrole que sont l’Algérie, l’Angola, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Équateur, l’Irak, l’Iran, le Koweït, la Libye, le Nigeria, le Qatar, le Venezuela et le Gabon.

« L’Opep est en vérité un club très fermé. Je dirais même un cénacle où ne sont admis que ceux qui ont reçu l’approbation du ciel et de la terre. Il y a de réelles chances pour notre pays d’adhérer à cette organisation parce que nous avons des atouts réels, nous avons un potentiel qui suscite de l’espoir et les partenaires le savent », déclarait le chef de la diplomatie congolaise, le 15 mai dernier, à Abuja. Conscient des enjeux, il a dû jouer toutes les cartes en adoptant les profils de diplomate, avocat et communicant.

Parmi les premiers soutiens du Congo Brazzaville, on peut citer le Nigéria qui est premier producteur africain et onzième au niveau mondial. C’est d’ailleurs à ce sujet que le ministre congolais des affaires étrangères et son collègue des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya avaient rencontré le 15 mai dernier le Pr Yemi Osinbadjo San, le vice-président du Nigéria.

Le Congo pourra aussi compter sur la ministre d’Etat des Emirats arabes unis, en charge de la Coopération internationale avec qui les émissaires du Congo s’étaient entretenus, le 17 mai dernier, à Dubaï.

 

Les pétroliers invités à s’intéresser au secteur minier

Un appel du ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya, lors de la réunion des prix des hydrocarbures produits en République du Congo au premier trimestre de 2018.

Les entreprises pétrolières évoluant en République du Congo sont invitées à s’inscrire à la deuxième phase de promotion des blocs libres du secteur minier qui sera lancée lors de la conférence « Africa Oil Week » prévue en octobre, en Afrique du Sud.

« L’industrie pétrolière se doit d’être exemplaire et imaginative pour recréer de la valeur ajoutée et permettre la relance de l’économie », a déclaré le ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya, lors de la réunion des prix des hydrocarbures produits en République du Congo au premier trimestre de 2018, organisée par la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), le 18 avril à Brazzaville.

La valorisation du gaz au Congo figure également parmi les priorités de ce département ministériel. « Ilnous faut donc rapidement, mettre en place un cadre juridique et fiscal permettant de structurer ce volet important de notre secteur », a souligné le ministre des Hydrocarbures.

A ce sujet, notons qu’un projet de loi portant code gazier est en cours de rédaction. Par ailleurs, à propos des cours du pétrole au premier trimestre 2018, il a été observé, de façon générale, une hausse de prix du baril à 5,6 dollars, par rapport au trimestre précédent.

Le Brent daté a, pour la première fois, depuis décembre 2014, dépassé le seuil de soixante-dix dollars par baril. Il a débuté le trimestre à 66, 6 dollars le baril pour se clôturer à 67, 3 dollars le baril, avec une valeur moyenne de 66,8 dollars.

« Le comportement général des cours de pétrole au premier trimestre est consécutif aux évènements haussiers et baissiers, à savoir l’augmentation de la production américaine dépassant dix barils par jour depuis quatre-sept ans », indique le communiqué sanctionnant la réunion.

Le strict respect de l’accord sur la réduction de la production des pays Opep et non membres, le déclin prolongé de la production du Venezuela, la réduction de la demande en raison de la maintenance des raffineries dans l’hémisphère Nord, puis les tensions géopolitiques au Moyen-Orient en sont les causes.

Ainsi, les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures produits au Congo, en dollars par barils, se présent comme suit : Djéno mélange : 64, 8 ; Nkossa Blend : 67,1 ; Yombo : 60 ; Nkossa butane : 47,1 et Nkossa propane 32,3.

Par ailleurs, les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais, en dollars par barils, sont les suivantes : Djéno mélange : -1,8, Nkossa Blend : -0,1 Yombo : -7,2 tous par rapport au Brent daté. Nkossa butane : 6,5 par rapport au butane North West Europe enfin Nkossa propane est à -3,2 par rapport au propane Mont Belvieu.

« Cette embellie, certes, encore fragile, est due notamment à la politique de stabilisation des marchés pétroliers opérée par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), au travers de l’accord de coopération conclu entre les pays membres et les non membres du cartel », a déclaré Jean-Marc Thystère Tchicaya.

L’adhésion du Congo à l’Opep, en juin, traduit selon le ministre la volonté du gouvernement de placer le pays au rang des leaders mondiaux. En tant que pays exportateur de pétrole, le Congo devra participer à la définition des politiques et la prise de décisions au sein de cette organisation.

Signalons qu’au deuxième trimestre de l’année en cours, les perspectives indiquent que le marché pétrolier reste dépendant de la politique de FED qui prévoit un taux de 2% d’inflation à long terme et 4,6% de chômage.

Ce marché dépend également de la poursuite, par les pays membres de l’Opep, du respect, de l’accord de réduction de la production jusqu’en fin 2018, de l’éventuelle guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine ainsi que l’escalade de menaces de barrières protectionnistes par les Etats-Unis.

Le Congo décide d’adhérer à l’OPEP

Une décision qui arrive à point nommé étant donné que la production du pays atteindrait 350.000 barils par jour en 2018 contre 280.000 en 2017.

L’un des pays pétroliers du Golfe de Guinée, la République du Congo vient de décider d’adhérer à l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP). Une décision qui arrive à point nommé étant donné que la production du pays atteindrait 350.000 barils par jour en 2018 contre 280.000 en 2017.

L’or noir étant la première richesse nationale, cette hausse de production occasionnerait un taux de croissance de plus de 3% en 2018 contre moins de 2% entre 2015 et 2016, selon les prévisions du gouvernement.

Le Congo doit cette embellie au gisement Moho Nord dont la production connaîtra un pic de100.000 barils par jour et à celui de Banga Kayo qui produira 50.000 barils par jour en 2018. Ces deux champs représentent respectivement un investissement de 11 et 2 milliards de dollars américains.

Dans un communiqué, la présidence congolaise justifie le choix du pays d’appartenir à l’OPEP. « Ce statut de membre de plein droit témoigne de l’engagement du Congo d’appartenir à un cartel ayant entre autres missions la fixation des quotas de production qui influe sur les prix de vente du pétrole et ce, dans l’intérêt des pays membres », indique le texte.

La capitale congolaise, Brazzaville, est le siège de l’Organisation des producteurs africains (APO), ex-Association des producteurs de pétrole africains (APPA).

Le pétrole constitue une ressource stratégique pour l’économie congolaise et contribue à hauteur de 70% dans les recettes budgétaires du Congo. Depuis l’avènement de la crise économique et financière en 2014, l’économie congolaise se trouve confrontée à des difficultés, malgré les performances du secteur non pétrolier.

Les bonnes perspectives de l’année en cours devraient permettre à l’Etat congolais de s’activer dans la diversification de l’économie. L’économie congolaise tirera également profit au cours de cette année de la dynamique portée par les secteurs des télécommunications, de la forêt et des services.

Il sied d’ajouter à cela, les recettes fiscales et douanières qui occupent actuellement une place de choix dans le budget de l’Etat. En ce qui concerne les impôts par exemple, l’on note une moyenne des recettes chiffrées à 68 milliards en 2015 et autour de 56 milliards de francs CFA en 2017.

Le Congo prépare son adhésion à l’OPEP

La République du Congo Brazzaville compte solliciter son adhésion en tant que membre à part entière, à l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP).

Dans un communiqué, la présidence congolaise indique que les démarches sont déjà entamées pour permettre au Congo de jouer un rôle plus actif sur le marché international du pétrole. Si son adhésion est acceptée, le pays sera alors le 3ème d’Afrique centrale à rejoindre le cartel depuis 2016 et le 7ème pays africain à devenir membre de l’OPEP.

Après le Gabon en 2016 et la Guinée équatoriale en 2017, c’est au tour du Congo de soumettre sa demande d’adhésion au principal cartel international du marché mondial de l’or noir.

Le directeur de cabinet du chef de l’Etat congolais, Florent Ntsiba, a fait noter que l’initiative vise à placer le pays au rang des leaders mondiaux, porteurs de propositions dans les négociations internationales.

L’autre objectif est de donner au Congo les moyens de prendre sa place dans la définition des politiques et la prise de décision au sein de cette organisation, souligne Ntsiba.

Ce statut de membre de plein droit, poursuit-il, témoigne de l’engagement du Congo d’appartenir à un cartel ayant, entre autres missions, la fixation des quotas de production qui influe sur les prix de vente du pétrole, et ce, dans l’intérêt des pays membres.

Les autorités congolaises annoncent avoir déjà reçu le soutien de l’Arabie saoudite, l’un des membres les plus influents de l’OPEP.

Le Congo, 4ème producteur de pétrole du continent, entend désormais booster sa production lors des prochains mois afin de franchir le cap des 300.000 barils par jour, dès cette année et ce, grâce notamment à de nouveaux investissements dans l’industrie pétrolière.

Les recettes pétrolières représentent près des deux tiers du PIB du Congo, 90% de ses recettes à l’exportation et 75 % des ressources publiques.

Le Congo va adhérer à l’Organisation des Pays Producteurs et Exportateurs du Pétrole (OPEP)

La nouvelle vient d’être rendue publique par le biais d’un communiqué de la présidence de la République du Congo.

Le Congo a décidé d’adhérer à l’Organisation des Pays Producteurs et Exportateurs du Pétrole, (OPEP), en vue de placer le pays «au rang des leaders mondiaux, porteurs de propositions dans les négociations internationales», indique un communiqué de la présidence de la République du Congo, publié récemment à Brazzaville.

Selon le communiqué, «ce statut de membre de plein droit témoigne de l’engagement du Congo d’appartenir à un cartel ayant entre autres missions, la fixation des quotas de production qui influe sur le prix de vente du pétrole, et ce, dans l’intérêt des pays membres».

«A travers cette démarche, qui est une volonté du Président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, la République du Congo entend se donner les moyens de prendre sa place dans la définition des politiques et la prise de décisions au sein de cette organisation», poursuit le communiqué.

L’initiative d’appartenance à l’OPEP, précise la source, «a été saluée par le ministre saoudien des affaires étrangères, lors de sa visite de travail à Brazzaville, le 8 janvier 2018», rappelle-t-on.