Le Conseil départemental du Niari a adopté son budget de l’année

Avec une légère augmentation par rapport à l’année dernière, ce budget s’élève à plus de deux milliards de francs CFA.

Le budget du conseil départemental du Niari, exercice 2020, connait une légère augmentation de huit cent cinq millions neuf cent onze mille (805.911.342) francs CFA, par rapport à celui de l’année dernière. Il est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de deux milliards cent soixante-neuf millions quatre cent treize mille neuf cent soixante-dix-neuf (2.169.413 .979) francs CFA.

Dans cette enveloppe, un milliard quatre cent soixante-dix millions deux cent dix mille quarante-huit (1.470.202.048) francs CFA est orienté dans le fonctionnement et six cent quatre-vingt-dix-neuf millions deux cent onze mille neuf cent trente-et-un (699.211.931) francs CFA seront consacrés à l’investissement.

Le Congo prépare son adhésion à l’OPEP

La République du Congo Brazzaville compte solliciter son adhésion en tant que membre à part entière, à l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP).

Dans un communiqué, la présidence congolaise indique que les démarches sont déjà entamées pour permettre au Congo de jouer un rôle plus actif sur le marché international du pétrole. Si son adhésion est acceptée, le pays sera alors le 3ème d’Afrique centrale à rejoindre le cartel depuis 2016 et le 7ème pays africain à devenir membre de l’OPEP.

Après le Gabon en 2016 et la Guinée équatoriale en 2017, c’est au tour du Congo de soumettre sa demande d’adhésion au principal cartel international du marché mondial de l’or noir.

Le directeur de cabinet du chef de l’Etat congolais, Florent Ntsiba, a fait noter que l’initiative vise à placer le pays au rang des leaders mondiaux, porteurs de propositions dans les négociations internationales.

L’autre objectif est de donner au Congo les moyens de prendre sa place dans la définition des politiques et la prise de décision au sein de cette organisation, souligne Ntsiba.

Ce statut de membre de plein droit, poursuit-il, témoigne de l’engagement du Congo d’appartenir à un cartel ayant, entre autres missions, la fixation des quotas de production qui influe sur les prix de vente du pétrole, et ce, dans l’intérêt des pays membres.

Les autorités congolaises annoncent avoir déjà reçu le soutien de l’Arabie saoudite, l’un des membres les plus influents de l’OPEP.

Le Congo, 4ème producteur de pétrole du continent, entend désormais booster sa production lors des prochains mois afin de franchir le cap des 300.000 barils par jour, dès cette année et ce, grâce notamment à de nouveaux investissements dans l’industrie pétrolière.

Les recettes pétrolières représentent près des deux tiers du PIB du Congo, 90% de ses recettes à l’exportation et 75 % des ressources publiques.

Brazzaville : la mairie reprend la gestion des parkings

La collecte des recettes des parkings de la place de Brazzaville est désormais assurée par des agents dûment désignés, sur autorisation de la mairie centrale.

La municipalité de Brazzaville entend remettre de l’ordre dans la gestion des parkings des véhicules de transport en commun. Une réglementation est mise sur pieds dans ce secteur, générateur d’importantes recettes, alors des autorisations d’exploitation y sont imposées. La décision qui a été prise le 15 janvier par le maire de Brazzaville, Christian Roger Okémba, concerne pour le moment une trentaine de parkings sur les quelque cent construits dans la ville capitale.

D’après le premier vice-maire, Guy Marius Okana, la mesure vise essentiellement à reprendre les ressources de la municipalité. « Nous avons décidé de mettre en gestion indirecte ces parkings, en délivrant les autorisations d’exploitation provisoires de trois mois. Désormais, la police n’a plus le droit de mettre la main sur les recettes générées par ces parkings, c’est le travail de la mairie », a indiqué Guy Marius Okana.

En réalité, l’absence de règlementation du secteur est un véritable manque à gagner pour la mairie. Dans ces parkings, ce sont des individus en civil qui collectent sur chaque bus la somme de 100 ou 150 FCFA. A la fin de la journée, ces chargeurs clandestins additionnent d’importantes recettes qui sont ensuite versées dans des caisses autres que celles de la mairie.

Ces dernières années, la mairie a construit et réhabilité plusieurs parkings et arrêts de bus à Brazzaville, afin de pouvoir faciliter le stationnement des véhicules et la fluidité des transports.  Par exemple, les parkings du marché Total, les arrêts de bus du pont du Djoué, de Bifouiti, du CEG Angola-Libre, de Mikalou…

La nouvelle mesure prise par le maire va permettre, à terme, à la municipalité de Brazzaville, non seulement de renflouer ses caisses, mais également de mieux entretenir ces espaces publics et d’y installer de nouveaux services au grand bonheur des conducteurs et des usagers de la route.