Congo International Energy Summit and Exhibition: l’évènement se tiendra en juin

Le lancement du tout premier Congo International Energy Summit and Exhibition aura lieu en République du Congo les 15, 16 et 17 juin 2022.

 

L’événement présentera des opportunités de partenariat et d’investissement dans l’exploration des hydrocarbures, la monétisation du gaz, l’énergie verte et les industries downstream à travers le continent. Un accent sera mis sur ce pays en tant que destination clé pour les investissements dans le secteur du pétrole, du gaz et de l’électricité.

Le lancement du tout premier Congo International Energy Summit and Exhibition aura lieu en République du Congo les 15, 16 et 17 juin 2022, sous le patronage de S.E. Denis Sassou Nguesso et du Ministère des Hydrocarbures.

Le troisième producteur d’Afrique subsaharienne cherche à mettre en valeur ses industries pétrolière, gazière et de l’électricité grâce à un afflux d’investissements directs étrangers et à un renforcement des relations diplomatiques régionales autour de la question de l’énergie.

Pendant que les investisseurs mondiaux se tournent vers les investissements dans l’énergie verte, le continent africain entreprend une campagne ambitieuse pour exploiter et monétiser ses vastes réserves de gaz naturel, avec des pays riches en gaz comme la République du Congo en passe de devenir un acteur et exportateur régional majeur de gaz.

Congo : bientôt une nouvelle société pétrolière va faire son entrée

La compagnie publique d’Émirat Abou Dabi va investir principalement dans l’exploitation pétrolière en République du Congo.

 

Le secteur pétrolier de la République du Congo, avec des réserves estimées à 2,9 milliards de barils, continue d’attirer des investisseurs étrangers. La compagnie publique d’Émirat Abou Dabi va investir principalement dans l’exploitation pétrolière.

L’arrivée des investisseurs émiratis constitue l’une des retombées de la récente visite du président Denis Sassou N’Guesso à Abu Dhabi, où des premières discussions à ce sujet ont eu lieu. La République du Congo s’apprête donc à accueillir de nouveaux partenaires dans son secteur pétrolier, Abu Dhabi Oil Company (Adnoc), la société pétrolière nationale de l’émirat.

Les investisseurs émiratis vont rejoindre les neuf sociétés pétrolières déjà présentes dans le pays, notamment l’AOGC (congolais), Congorep (coentreprise Perenco-SNPC), Eni Congo (italien), Mercuria (suisse), Pelfaco (nigérian), Perenco (franco-britannique), la SNPC (congolaise), Total E&P Congo (français) et Wing Wah (chinois). Ces discussions interviennent à un moment où le cours du Brent congolais est en forte hausse jamais enregistrée depuis trois ans, autour de quatre-vingts dollars/baril.

L’Adnoc entend également investir dans la valorisation du gaz en République du Congo. Les réserves gazières du pays représentent 200 milliards de m3, dont une partie est torchée, une pratique qui consiste à brûler le gaz naturel issu des gisements pétroliers, faute de pouvoir l’exploiter et le transporter. La compagnie pétrolière Adnoc voudrait valoriser ce gaz en produisant de l’électricité comme le fait déjà sur place la société pétrolière Eni-Congo, filiale du groupe italien Eni.

Congo-Pétrole : vers une production de 110 millions de barils en 2022

Le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2022 a été élaboré sur la base de cette première hypothèse de la production nationale de pétrole.

 

La République du Congo attend une production de 110 millions de barils de pétrole en 2022. C’est du moins ce qu’a annoncé le gouvernement. Il faut dire que, le projet de budget de l’Etat congolais pour l’exercice 2022 a été élaboré sur la base de cette première hypothèse de la production nationale. Une production en baisse, par rapport à celle attendue cette année 2021, prévue à 125,7 millions de barils.

Selon deux autres hypothèses, le prix moyen du baril de pétrole a été fixé à 64 dollars américains, les recettes pétrolières attendues en 2022 devraient augmenter de 13 %.

Notons qu’en République du Congo, le pétrole est la principale source de revenus. Le pays est classé troisième producteur de brut au sud du Sahara, après le Nigeria et l’Angola. La République du Congo, a adhéré à l’Organisation des Pays exportateurs de Pétrole (OPEP) en 2018.

Congo : une délégation de l’OPEP en visite de travail

Il est question de souligner le potentiel du secteur pétrolier dans le pays d’Afrique centrale et d’établir des partenariats durables.

 

Une délégation de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) séjourne à Brazzaville. La mission s’étend pendant trois jours c’est-à-dire du 23 au 25 août 2021. Cette visite de travail a pour objectif du cartel est de souligner davantage le potentiel du secteur pétrolier dans le pays d’Afrique centrale et d’établir des partenariats durables afin d’aider le pays à atteindre ses nouveaux objectifs pétroliers.

L’agenda de ladite délégation prévoit des séances de travail avec le Président Dennis Sassou-Nguesso, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, et le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua (photo). Les parties prenantes visiteront également le site de la société publique en charge des hydrocarbures (SNPC), celui de l’organisation des producteurs africains de pétrole (APPO), une plateforme de production à Pointe-Noire et de nombreux acteurs de l’amont.

Notons que le Congo a adopté un nouveau code pétrolier, opéré des réformes et s’est fixé un certain nombre d’objectifs stratégiques dans le pétrole l’OPEP entend l’accompagner. Avec son nouveau cadre réglementaire, le pays cherche à attirer de nouveaux investissements pour stimuler la production en faisant du brut un plus important contributeur aux recettes publiques.

Le Congo produit plus de 330 000 barils de pétrole par jour et ses réserves prouvées sont estimées à 2,9 milliards de barils.

Afrique : les chefs d’Etat des pays producteurs de pétrole se réuniront en 2021

L’annonce est faite au cours de la 39e session ordinaire du conseil des ministres de ladite organisation tenue le 19 novembre 2020.

L’organisation des producteurs de pétrole africains tiendra son premier sommet en 2021 au Congo. L’annonce est faite au cours de la 39e session ordinaire du conseil des ministres de ladite organisation tenue le 19 novembre.

la 39e session ordinaire du conseil des ministres en charge des hydrocarbures des pays membres de l’organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) tenue par visioconférence le 19 novembre a pour objectif de se pencher sur la tenue du premier sommet des chefs d’État et de Gouvernement des pays membres.

Les ministres ont adopté un budget pour cette rencontre, et ont décidé de la tenue des assises au cours du mois de juillet 2021 à Brazzaville, en République du Congo, siège de l’APPO, sous réserve de l’évolution de la situation de la pandémie de la Covid-19.

L’APPO regroupe 19 pays : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Égypte, Gabon, Ghana, Guinée équatoriale, Lybie, Mauritanie, Niger, Nigeria, République démocratique du Congo, Soudan et Tchad.

Congo : les réformes économiques insuffisantes des pays de la CEMAC

Le secrétaire permanent du PREF-CEMAC, Michel-Cyr Djiena Wembou, a présenté à la presse le rapport qui fait un bilan critique de ce programme des réformes.

Initié en 2016 dans le but de résorber la crise économique provoquée par la chute des prix des matières premières, le pétrole notamment, le Programme de réformes économiques et financières des six pays membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (PREF-CEMAC) connaît des faiblesses dans son application, selon un rapport publié le 4 septembre à Brazzaville. Et l’intégration sous-régionale est en retard.

C’est le secrétaire permanent du PREF-CEMAC, Michel-Cyr Djiena Wembou, qui a présenté à la presse ce rapport qui fait un bilan critique de ce programme des réformes.

« Les États n’ont toujours pas mis en place de manière vigoureuse les réformes qui concourent à l’amélioration du climat des affaires, à la diversification de l’économie et au renforcement du capital humain qui est le facteur important pour l’amélioration de la productivité », a déclaré Michel-Cyr Djiena Wembou.

Selon le même rapport, l’intégration économique connaît également d’énormes faiblesses. Pour tenter de corriger cette situation, les pays de la CEMAC comptent organiser en novembre prochain à Bruxelles une table-ronde pour lever des fonds en vue de financer douze projets intégrateurs.

Table-ronde pour financer des projets intégrateurs

« Cette table-ronde a pour but de mobiliser près de 2 563,4 milliards de francs CFA pour le financement des projets intégrateurs. C’est avec espoir que nous attendons à cette table parce que les pays [partenaires, NDLR] s’engagent déjà pour les financements et négocient déjà bilatéralement avec nos États », a informé le secrétaire permanent du PREF-CEMAC.

S’agissant des accords conclus avec le Fonds monétaire international (FMI), le rapport note que certains pays ont toutefois atteint une « stabilisation du cadre macro-économique et une meilleure gestion de la dette ».

Congo : les dettes de l’Etat attise la colère des fournisseurs

La cessation de l’apurement de la dette intérieure provoque la grogne des fournisseurs qui déclarent ne plus recevoir aucun paiement depuis quatre ans.

Au Congo, les fournisseurs sont en « colère » à cause de l’insolvabilité de l’Etat. Le pays traverse une conjoncture économique difficile avec la dépréciation des cours du pétrole qui représente plus de 80% des revenus.

Des fournisseurs déclarent ne plus recevoir aucun paiement depuis quatre ans. Une situation difficile ayant provoqué la faillite de plusieurs entreprises, incapables de poursuivre leurs activités pour défaut de paiement.

Le Collectif des opérateurs économiques du Congo (COPOECO) dont l’objectif est d’exercer la pression sur les pouvoirs publics afin qu’ils respectent les clauses contractuelles vient d’être porté sur les fonts baptismaux.

Sur la seule période 2014-2016, l’Etat congolais doit plus de 300 milliards de FCFA aux fournisseurs. Ces derniers tirent la sonnette d’alarme d’autant que la crise sanitaire liée au Covid-19 est venue accentuer leurs difficultés.

Un contexte peu favorable aux entreprises

« L’Etat congolais fait un effort pour payer les salaires. De la même façon qu’il paie les salaires, il pourrait regarder dans le cadre de l’apurement de la dette intérieure comment mettre au moins sept milliards de FCFA pour commencer à apurer notre dette petite à petit », estime le Collectif.

A cause de la chute brutale des cours du pétrole le Congo est entré dans une récession économique ayant causé l’arrêt de plusieurs chantiers. En mai dernier, le pays a pu obtenir un prêt de 300 millions de dollars auprès du FMI dans le cadre d’une aide d’urgence pour faire face aux conséquences du coronavirus. Ces derniers temps, Brazzaville a essuyé des échecs à accéder au financement international.

Il en est par exemple du programme de réformes économiques adossé à la Facilité élargie du crédit (FEC) signé par des pays de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) avec le Fonds monétaire international et dont seuls le Congo et la Guinée équatoriale n’ont pu conclure un accord avec cette institution de Brettons Woods.

Raison pour laquelle les fournisseurs réfutent le non-paiement de leurs créances à la baisse des prix de pétrole, expliquant qu’il s’agit globalement d’un problème de gouvernance que les autorités doivent résoudre.

Congo : les dépenses de salaires en légère baisse

Le ministre délégué chargé du Budget, Ludovic Ngatsé, dans un exposé devant le Sénat, le 27 avril, a fait savoir que les dépenses des salaires et traitements vont passer de 391 milliards FCFA à 386 milliards dans le budget rectificatif.

L’économie congolaise est durement affectée par la pandémie du Covid-19, ayant provoqué l’effondrement des cours du pétrole. « En dépit de l’augmentation des dépenses budgétaires, les dépenses des salaires et traitements subiront une légère baisse, en lien avec les départs à la retraite, non compensés par les recrutements du personnel dans le secteur de l’enseignement et de la santé, devant intervenir au troisième trimestre de l’année », a indiqué Ludovic Ngatsé.

Par contre, les investissements seront davantage orientés vers les secteurs sociaux, soit une augmentation de 52,3% par rapport au budget initial. D’après le ministre délégué chargé du Budget, ce réajustement devrait contribuer à maintenir un minimum d’infrastructures économiques et à renforcer les capacités du secteur de santé. Pour cela, des équipements seront fournis à quelques hôpitaux généraux, ainsi que la mise à niveau de certains hôpitaux de base, et centres de santé intégrés à l’intérieur du pays.

À noter que l’orientation de la politique d’investissement du Congo est en lien avec le Plan national de développement 2018-2022. L’exécutif mise également sur deux fonds créés dans le cadre de la crise sanitaire, à savoir 25 milliards de francs CFA dédiés à la lutte contre le Covid-19 et 100 milliards de francs CFA pour le fonds national de solidarité pour le soutien des entreprises et aux ménages.

Congo : du pétrole qui sent la tourbe

La découverte d’un immense gisement de pétrole en République du Congo, semble plus fictionnelle que réelle mais pourrait permettre d’obtenir des aides pour la protection de l’environnement.

En coopération avec le réseau européen d’investigations journalistiques (EIC) et l’ONG Global Witness, le magazine allemand « Der Spiegel » s’interroge sur l’annonce faite par le président de la République du Congo de « la présence de réserve pétrolière de très haute qualité » dans le bloc dit du « Ngoki » au nord du pays. Denis Sassou-Nguesso reprenait, le 15 août dernier, lors du 59e anniversaire de l’indépendance de son pays, l’affirmation par une compagnie pétrolière congolaise d’une découverte de 359 millions de barils de réserve d’or noir. Ce qui aurait permis de multiplier par quatre la production pétrolière du Congo-Brazzaville.

Son président liait l’éventualité de l’exploitation pétrolière à l’environnement. Ces réserves se trouveraient dans des tourbières qui enfermeraient quelque 30 milliards de tonnes de carbone, selon le journal. Sassou-Nguesso a affirmé que son pays voulait « servir l’humanité » en protégeant ces tourbières, mais qu’il avait également le « droit au développement » et qu’il attendait toujours les compensations promises. Ou, en d’autres termes, soit la communauté internationale paye pour l’environnement, soit des forages seront autorisés dans ces écosystèmes.

En septembre, le président Emmanuel Macron, toujours selon le « Spiegel », signait à Paris une lettre d’intention promettant une aide, avec l’Allemagne, de 60 millions d’euros. Or cette découverte d’immenses réserves semble bien « être imaginaire. L’Europe s’est apparemment fait avoir », affirme le journal. D’autant plus que Total et Shell avaient déjà prospecté dans cette région il y a quelques années et affirmé que l’exploitation ne serait pas rentable. Il est vrai que le Congo est aujourd’hui sous forte pression financière. Il vient d’ailleurs d’obtenir 450 millions de dollars du FMI sur trois ans.

Hydrocarbure : vers la construction des pipelines pour un meilleur ravitaillement

Les experts de l’Appo réunis à Brazzaville, les 22 et 23 août, ont voulu poser les bases des réformes du secteur pétrolier.

L’Organisation des producteurs de pétrole africains (Appo) entend encourager la construction des pipelines pour ravitailler les pays enclavés, le partenariat entre les sociétés de sous-traitance. Les 22 et 23 août, les experts de l’Appo se sont réunis à Brazzaville, en vue d’une reforme du secteur .

Cette rencontre  s’est tenue en prélude au premier sommet des chefs d’État et de gouvernement prévu en février 2020. « Énergie, facteur de développement durable et d’intégration en Afrique », est le thème proposé par les experts pour la prochaine rencontre de haut niveau.

Selon le représentant national de l’Appo, André Joseph Okondza, le conclave des experts marque le début des réformes du secteur pétrolier africain. L’organisation est en train de revoir son « cahier de charges ». Elle considère inefficace l’usage des camions citernes pour le transport du carburant et songe à employer des moyens modernes comme l’oléoduc.

Cette nouvelle option est possible grâce à la coopération entre les États, a estimé André Joseph Okondza. « L’Appo traverse une phase de réformes, de s’adapter aux nouvelles donnes. Nous sommes parvenus aux objectifs définis par le conseil des ministres à Malabo, en avril dernier, c’est-à-dire d’élaborer un thème à débattre lors du prochain sommet et un communiqué final qui sera ensuite approfondi par le conseil des ministres », a-t- il indiqué.

Outre la coopération entre les industries et les sociétés de sous-traitance, les participants ont évoqué la question de la répartition des richesses issues des exploitations. Il s’agit de faire en sorte que les populations africaines bénéficient des retombées de la manne pétrolière, confie André Joseph Okondza, ajoutant que le concept de contenu local est l’une des solutions censées permettre aux pays producteurs de créer des emplois, de nouvelles entreprises locales avec une vision environnementale.

À cela s’ajoutent le programme de formation des cadres locaux et la nécessité de moderniser des infrastructures pétrolières. Le contexte pétrolier et gazier international a changé et de nouveaux acteurs sont apparus avec de nouvelles pratiques, a reconnu le directeur de cabinet du ministre congolais des Hydrocarbures, Marcelin Dibou.

« La réforme de l’Appo amorce son dernier virage. Le premier sommet des chefs d’État et de gouvernement de février 2020 constituera le départ de la nouvelle Appo. Il s’agira de la mise en place du personnel recruté, de l’occupation du nouveau siège et du démarrage effectif du fonctionnement de l’organisation », a conclu le directeur de cabinet.

Congo : les associations des consommateurs appellent à l’instauration d’un comité contre la vie chère

Depuis trois ans les associations de consommateurs relèvent une augmentation des prix provoquée par les nouvelles taxes sur des produits et services de consommation courante.

Alors que le Congo peine à se relever de la course pétrolière de 2014 les associations appellent à l’instauration d’un Comité contre la vie chère.

« Depuis 2016 nous avons constaté que chaque année le gouvernement institue des taxes et ces taxes se répercutent sur les produits qui sont vendus sur le marché et ses prix ne font qu’augmenter. »

Quand Mermans Babounga, secrétaire exécutif de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs parle ainsi, il fait allusion à plusieurs biens et services dont il maîtrise la liste.

« Nous faisons allusion à l’Internet et aux appels téléphoniques, aux bouteilles de gaz butane de 12 et 20 kilogrammes (dont les prix ont augmenté respectivement de 12 à 14%, ndlr), nous citons également les tarifs de péage de la nationale 1 sont passés du simple au double. Sur ces taxes il y a aussi Canal + où ont augmenté la taxe de 10% pour se réabonner ou acquérir un nouvel abonnement », énumère Babounga.

Les prix des vivres ont aussi varié obligeant les consommateurs à débourser plus pour manger à leur faim. Eric Gélase Billy Malonga-Malongo qui défend leurs droits l’a bien constaté.

« Il faut que ça se règle. Les populations piaillent. À titre d’exemple le carton de cuisse de poulet vendu jadis à 6 500 FCFA est passé à 10 000 FCFA. Tandis que le kilo qui était à 850 FCFA est passé à 1 200 FCFA », avance-t-il.

D’après une source au ministère du Commerce, la baisse de la production agricole, pratiquée essentiellement de façon artisanale, peut justifier l’augmentation des prix de certains produits vivriers. À ce facteur, il faut ajouter la forte dégradation de la nationale 2, une voie économiquement vitale.

S’agissant des communications, Yves Castanou, directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE), est d’avis que contraindre les opérateurs à pratiquer des prix toujours  bas peut entraîner la dégradation de la qualité des services.

« À force de demander aux opérateurs  de baisser et baisser les prix, l’opérateur va le faire. Mais, à un moment donné il ne pourra plus tenir. N’oubliez pas que plus il baisse les prix, moins il fait de marge. Moins il fait des marges, plus il a du mal à réinvestir », explique  Castanou.

Mermans Babounga suggère la mise sur pied d’un comité destiné à soulager tant soit peu les peines des consommateurs.

« Il s’agit d’essayer de mettre en place un comité de lutte contre la vie chère dont la mission sera d’évaluer l’impact social des nouvelles taxes sur la vie des consommateurs. Et au sein de ce Comité devraient siéger le gouvernement, le secteur privé et les associations des consommateurs. »

Pétrole : Sassou reçoit le drapeau symbolisant l’adhésion du Congo à l’OPEP

Le ministre des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso et son collègue des hydrocarbures, Jean Marc Thystere Tchicaya, ont présenté hier jeudi 11 avril le drapeau de cette adhésion.

« Le président de la République nous a instruit mon collègue des Affaires étrangères et moi-même, pour sillonner un certain nombre d’États. Aujourd’hui, nous lui avons apporté les symboles des armoiries de cette organisation, puisque nous faisons maintenant partie intégrante de l’OPEP », a indiqué Jean Marc Thystère Tchicaya qui a annoncé, à cette occasion, les préparatifs de la visite du Secrétaire général de l’organisation à Brazzaville.

Evoquant par ailleurs les avantages de l’adhésion du Congo à cette organisation, le ministre des hydrocarbures a cité quelques-uns. Il s’agit notamment de la formation gratuite des jeunes congolais au niveau de l’OPEP, les rencontres bilatérales et multinationales et l’accès au fonds de l’OPEP.

Jean Marc Thystère Tchicaya s’est également réjoui de ce que le Congo pourra désormais peser sur les questions liées aux hydrocarbures.

Pour sa part, le ministre Jean Clause Gakosso, a précisé que le succès de cette adhésion du Congo à l’OPEP, résulte des actions fructueuses de la diplomatie congolaise menée par le président de la République.

« C’est une victoire que notre pays fasse partie du cartel très fermé des pays producteurs réunis au sein de l’OPEP. Ce n’était pas gagné d’avance, car il fallut usée de tous les arguments dont celui du rayonnement diplomatique du chef de l’Etat », a-t-il précisé, soulignant que partout il fallait faire le plaidoyer, son collègue et lui ont bénéficié d’oreilles attentives.

L’OPEP est une organisation intergouvernementale, un cartel de pays visant à négocier avec les sociétés pétrolières pour tout ce qui touche, entre autres, à la production de pétrole et à son prix sur le marché

Elle compte comme pays membres l’Algérie, l’Angola, l’Arabie Saoudite, l’Émirats arabes unis, l’Équateur, l’Irak, Iran, le Koweït, la Libye, le Nigeria, le Qatar, le Venezuela et la République du Congo, depuis 2018.

Le Congo espère à un baril à 70 dollars en 2019

Le ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Tchystère Tchikaya a confirmé le 17 janvier à Brazzaville qu’au dernier trimestre de 2018 le prix du pétrole brut congolais avait connu une tendance baissière oscillant entre 84,7 dollars et 50,2 dollars. Mais, il a assuré qu’en 2019, la tendance est prometteuse avec une projection de 60 à 70 dollars.

Les participants à la réunion des prix des hydrocarbures produits au Congo au 4e trimestre 2018 ont fixé la moyenne trimestrielle ainsi qu’il suit : Djéno mélange : 64,9 ; Nkossa Blend : 63,5 ; Yombo : 47,0 ; Nkossa Butane : 47,0 ; Nkossa propane : 31,2.

Les moyennes des différentiels des prix des bruts congolais, en dollars par baril, sont les suivantes : Djéno Mélange : -1,3 par rapport au Brent daté ; Nkossa Blend : -1,3 par rapport au Brent daté ; Yombo : -4,2 par rapport au Brent daté ; Nkossa Butane : 3,0 par rapport au butane North West Europe ; Nkossa Propane : 0,8 par rapport au Propane Mont Belvieu.

Dans le communiqué final de cette réunion, il ressort que le brut daté avait connu une importante tendance à la baisse. Les raisons sont la perte de confiance sur les marchés financiers et le surplus d’offre dans un contexte d’équilibre offre et demande tendu.

« En effet, le baril du Brent daté a ouvert le trimestre à 84,7 dollars et l’a clôturé à 50,2 dollars, réalisant une chute drastique de 34,5 dollars, soit 41 % », a indiqué Armel Ngo, chef de service valorisation à la direction générale des Hydrocarbures.

Les experts, les patrons des sociétés pétrolières évoluant au Congo et les cadres du ministère des Hydrocarbures, lors de leur réunion, ont envisagé une production du prix de brent daté évoluant dans la fourchette de 60 à 70 dollars en 2019.

« Les perspectives de prix de Brent daté au premier trimestre 2019 dépendront de la guerre commerciale entre les USA et la Chine ainsi que des sanctions contre l’Iran. Des incertitudes autour du Brexit, du respect des coupes de production annoncées par l’OPEP et de l‘évolution des taux d’intérêts de la FED et de celle du dollar par rapport aux autres monnaies », a poursuivi Armel Ngo.

Paris : réunion de travail entre Sassou Nguesso et Patrick Pouyanné

En séjour de travail depuis le 11 novembre à Paris en France, le Président congolais, Denis Sassou Nguesso a reçu mardi, Patrick Pouyanné, le PDG du groupe Total.

Le PDG du groupe pétrolier français est venu faire le point de la production pétrolière de Total, notamment celle de Moho nord qui va permettre de produire jusqu’à 450 millions de barils sur 35 ans et relancer l’économie congolaise.

Le Congo peut déjà compter sur une augmentation progressive de la production qui atteindra, cette année, un plateau de plus de 300 000 barils par jour.

Ce chiffre devrait permettre au Congo de bouleverser la hiérarchie dans le classement des plus importants producteurs du continent et de se placer devant la Guinée Equatoriale qui peine à améliorer son rendement.

Total est le premier opérateur pétrolier du pays. Le groupe a construit son développement sur la découverte de réservoirs en relevant des défis aussi majeurs que complexes. A lui seul, Total représente plus de 60% de la production du pays et poursuit son engagement de rester un opérateur responsable.

On rappelle que la production actuelle du Congo est de 250. 000 barils par jour.

Affaire corruption dans les deals pétroliers : Thierry Moungalla défend le gouvernement

Un ex-employé de la société de trading pétrolier a été condamné par un tribunal Suisse. Il a reconnu sa participation à des « pactes de corruption » lors de deals pétroliers au Congo Brazzaville. Des accusations sur le gouvernement congolais que Thierry Moungalla rejette en bloc.

L’affaire fait grand bruit au Congo Brazzaville, Pascal C de la firme pétrolière trading pétrolier a fait des aveux de corruption impliquant l’Etat congolais. Celui qui a été condamné ce mardi 28 août à 18 mois de prison avec sursis par un tribunal Suisse a mis en cause les plus hautes autorités congolaises dans cette affaire de corruption dans l’industrie pétrolière.

Concrètement, il a reconnu avoir versé les pots-de-vin au Congo et en Côte d’Ivoire. Une corruption qui éclabousse le clan du président congolais Sassou Nguesso, d’après la justice suisse. « Des accusations mensongères », répond le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.  Thierry Moungalla a tenu à défendre l’honneur du Congolais.

« On a une affaire totalement étrangère à la République du Congo puisqu’il s’agit d’un ex-employé d’une société de trading pétrolier qui, pour des raisons qui sont totalement étrangères à la République du Congo, sont en litige, déclare-t-il. Apparemment, cet ex-employé qui peinait à justifier probablement des sommes d’argent qu’il a dissipées, aurait, pour négocier peut-être une peine plus clémente puisqu’il est condamné avec sursis, décidé de balancer de manière inconsidérée des noms de hautes personnalités notamment du Congo qui n’ont rien à voir avec et le litige qui l’oppose à son employeur et quelques transactions litigieuses que ce soient ».

Il poursuit : « Le fond de l’affaire ne nous intéresse pas parce qu’aucune autorité congolaise n’est impliquée ni concernée par le trading pétrolier, poursuit Thierry Moungalla. Nous constatons une volonté de salir les plus hautes autorités de notre pays. Le gouvernement du Congo se réserve à présent la possibilité pour chaque mise en cause non étayée par des preuves ou des éléments matériels, d’engager au nom des autorités concernées, le chef de l’Etat comme d’autres autorités constituées, les poursuites judiciaires nécessaires ».

La SNPC soutiendra sa filiale en charge de la distribution des produits pétroliers

L’appui annoncé par le directeur général de l’entreprise publique, Maixent Raoul Ominga, le 25 avril à Brazzaville, vise à parer aux pénuries des produits pétroliers liquides et gazeux dans les stations-service.

« Nous avons parlé des problèmes et des solutions à apporter au sein de cette société. On fera en sorte qu’il y ait la régularité des produits au niveau de notre propre filiale avant d’en assurer chez les autres. Nous allons travailler la main dans la main pour atteindre cet objectif », a déclaré Maixent Raoul Ominga.

S’exprimant à l’issue d’une visite des locaux de la SNPC distribution, il a signifié que des investissements importants étaient consentis dans le réseau de distribution. « Cette année et les années à venir, nous devons faire en sorte que les produits soient disponibles dans les stations », a renchéri le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

Lors de sa prise de fonction, le 5 mars dernier, le directeur général de la SNPC avait fixé un certain nombre de priorités parmi lesquelles la lutte contre les pénuries de produits pétroliers dans le pays. Pour réussir ce challenge, la SNPC est tenue d’appuyer les efforts de sa filiale en charge de la distribution.   

« C’est un honneur de recevoir notre nouveau directeur général groupe qui est en même temps notre président du conseil d’administration. La SNPC distribution est une filiale appartenant à 100% à la SNPC holding. Nous avons échangé sur tous les sujets, notamment les plus brûlants qui concernent la pénurie des produits ainsi que les perspectives et certains projets », a indiqué le directeur de la SNPC distribution, Teddy Christel Sassou N’Guesso.

« Nous nous sommes totalement accordés. Je fais confiance à notre nouveau directeur général groupe pour nous accompagner et nous amener vers l’excellence pour que la SNPC distribution prenne sa place dans le pays en étant le numéro 1 de la distribution des produits pétroliers liquides et gazeux », a-t-il ajouté. 

Le Congo décide d’adhérer à l’OPEP

Une décision qui arrive à point nommé étant donné que la production du pays atteindrait 350.000 barils par jour en 2018 contre 280.000 en 2017.

L’un des pays pétroliers du Golfe de Guinée, la République du Congo vient de décider d’adhérer à l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP). Une décision qui arrive à point nommé étant donné que la production du pays atteindrait 350.000 barils par jour en 2018 contre 280.000 en 2017.

L’or noir étant la première richesse nationale, cette hausse de production occasionnerait un taux de croissance de plus de 3% en 2018 contre moins de 2% entre 2015 et 2016, selon les prévisions du gouvernement.

Le Congo doit cette embellie au gisement Moho Nord dont la production connaîtra un pic de100.000 barils par jour et à celui de Banga Kayo qui produira 50.000 barils par jour en 2018. Ces deux champs représentent respectivement un investissement de 11 et 2 milliards de dollars américains.

Dans un communiqué, la présidence congolaise justifie le choix du pays d’appartenir à l’OPEP. « Ce statut de membre de plein droit témoigne de l’engagement du Congo d’appartenir à un cartel ayant entre autres missions la fixation des quotas de production qui influe sur les prix de vente du pétrole et ce, dans l’intérêt des pays membres », indique le texte.

La capitale congolaise, Brazzaville, est le siège de l’Organisation des producteurs africains (APO), ex-Association des producteurs de pétrole africains (APPA).

Le pétrole constitue une ressource stratégique pour l’économie congolaise et contribue à hauteur de 70% dans les recettes budgétaires du Congo. Depuis l’avènement de la crise économique et financière en 2014, l’économie congolaise se trouve confrontée à des difficultés, malgré les performances du secteur non pétrolier.

Les bonnes perspectives de l’année en cours devraient permettre à l’Etat congolais de s’activer dans la diversification de l’économie. L’économie congolaise tirera également profit au cours de cette année de la dynamique portée par les secteurs des télécommunications, de la forêt et des services.

Il sied d’ajouter à cela, les recettes fiscales et douanières qui occupent actuellement une place de choix dans le budget de l’Etat. En ce qui concerne les impôts par exemple, l’on note une moyenne des recettes chiffrées à 68 milliards en 2015 et autour de 56 milliards de francs CFA en 2017.

Le Congo prépare son adhésion à l’OPEP

La République du Congo Brazzaville compte solliciter son adhésion en tant que membre à part entière, à l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP).

Dans un communiqué, la présidence congolaise indique que les démarches sont déjà entamées pour permettre au Congo de jouer un rôle plus actif sur le marché international du pétrole. Si son adhésion est acceptée, le pays sera alors le 3ème d’Afrique centrale à rejoindre le cartel depuis 2016 et le 7ème pays africain à devenir membre de l’OPEP.

Après le Gabon en 2016 et la Guinée équatoriale en 2017, c’est au tour du Congo de soumettre sa demande d’adhésion au principal cartel international du marché mondial de l’or noir.

Le directeur de cabinet du chef de l’Etat congolais, Florent Ntsiba, a fait noter que l’initiative vise à placer le pays au rang des leaders mondiaux, porteurs de propositions dans les négociations internationales.

L’autre objectif est de donner au Congo les moyens de prendre sa place dans la définition des politiques et la prise de décision au sein de cette organisation, souligne Ntsiba.

Ce statut de membre de plein droit, poursuit-il, témoigne de l’engagement du Congo d’appartenir à un cartel ayant, entre autres missions, la fixation des quotas de production qui influe sur les prix de vente du pétrole, et ce, dans l’intérêt des pays membres.

Les autorités congolaises annoncent avoir déjà reçu le soutien de l’Arabie saoudite, l’un des membres les plus influents de l’OPEP.

Le Congo, 4ème producteur de pétrole du continent, entend désormais booster sa production lors des prochains mois afin de franchir le cap des 300.000 barils par jour, dès cette année et ce, grâce notamment à de nouveaux investissements dans l’industrie pétrolière.

Les recettes pétrolières représentent près des deux tiers du PIB du Congo, 90% de ses recettes à l’exportation et 75 % des ressources publiques.