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Congo : les réformes économiques insuffisantes des pays de la CEMAC

Le secrétaire permanent du PREF-CEMAC, Michel-Cyr Djiena Wembou, a présenté à la presse le rapport qui fait un bilan critique…

Le secrétaire permanent du PREF-CEMAC, Michel-Cyr Djiena Wembou, a présenté à la presse le rapport qui fait un bilan critique de ce programme des réformes.

Initié en 2016 dans le but de résorber la crise économique provoquée par la chute des prix des matières premières, le pétrole notamment, le Programme de réformes économiques et financières des six pays membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (PREF-CEMAC) connaît des faiblesses dans son application, selon un rapport publié le 4 septembre à Brazzaville. Et l’intégration sous-régionale est en retard.

C’est le secrétaire permanent du PREF-CEMAC, Michel-Cyr Djiena Wembou, qui a présenté à la presse ce rapport qui fait un bilan critique de ce programme des réformes.

« Les États n’ont toujours pas mis en place de manière vigoureuse les réformes qui concourent à l’amélioration du climat des affaires, à la diversification de l’économie et au renforcement du capital humain qui est le facteur important pour l’amélioration de la productivité », a déclaré Michel-Cyr Djiena Wembou.

Selon le même rapport, l’intégration économique connaît également d’énormes faiblesses. Pour tenter de corriger cette situation, les pays de la CEMAC comptent organiser en novembre prochain à Bruxelles une table-ronde pour lever des fonds en vue de financer douze projets intégrateurs.

Table-ronde pour financer des projets intégrateurs

« Cette table-ronde a pour but de mobiliser près de 2 563,4 milliards de francs CFA pour le financement des projets intégrateurs. C’est avec espoir que nous attendons à cette table parce que les pays [partenaires, NDLR] s’engagent déjà pour les financements et négocient déjà bilatéralement avec nos États », a informé le secrétaire permanent du PREF-CEMAC.

S’agissant des accords conclus avec le Fonds monétaire international (FMI), le rapport note que certains pays ont toutefois atteint une « stabilisation du cadre macro-économique et une meilleure gestion de la dette ».