CEMAC : un sommet extraordinaire des chefs d’Etats à Yaoundé

La capitale politique du Cameroun abrite un sommet des chefs de l’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ce mercredi 18 août 2021.

 

Les travaux qui se tiendront en visioconférence seront présidés par le président de la République camerounaise, Paul Biya, président en exercice de la conférence des chefs d’État de la sous-région. Ledit sommet se tient sous le thème « Évaluation de la situation macroéconomique de la zone Cemac en contexte de pandémie du Covid-19 et analyse des mesures de redressement ».

Selon le dossier de presse fourni par la présidence de la République du Cameroun, ce sommet extraordinaire devrait : « dresser un état des lieux de la situation depuis l’apparition de la pandémie de Covid-19 en 2019 et la résurgence des crises sécuritaires ; procéder à une évaluation des différentes mesures mises en œuvre dans le cadre de la riposte à la pandémie et répondre aux conséquences économiques, monétaires, financières liées aussi bien au Covid-19 qu’à la crise économique de 2016 ; convenir éventuellement des mesures nouvelles à prendre, tenant compte du contexte actuel caractérisé par les fronts suivants : sécuritaire, sanitaire, économique, monétaire, financier et social ».

Rappelons que la zone CEMAC est constituée des pays tels que Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad.

Crise libyenne : un sommet se tient à Berlin

Les principaux pays impliqués dans le conflit se réuniront, ce mercredi, pour garantir la tenue des élections en fin d’année.

 

Le 19 janvier 2020, une première conférence avait réuni dans la capitale allemande, sous l’égide des Nations unies, les dirigeants des pays impliqués dans le conflit et était parvenue à un accord fragile pour mettre fin au conflit. Pour la première fois, le gouvernement de transition libyen participera à cette conférence des ministres des Affaires étrangères.

Dix ans après le renversement de Mouammar Kadhafi, les participants feront notamment le point sur la transition politique en Libye, depuis la précédente conférence et « les prochaines étapes vers une stabilisation durable », explique le ministère allemand des Affaires étrangères, hôte de la conférence.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, devrait intervenir en vidéo. Les Etats-Unis seront aussi représentés par le secrétaire d’Etat américain, en tournée européenne.

Les divisions resurgissent

Le principal enjeu sera de garantir la tenue simultanée des élections présidentielle et législatives le 24 décembre, que le gouvernement de transition, dirigé par le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah, a promis d’organiser.

Des doutes subsistent néanmoins sur la réelle volonté du pouvoir en place de voir se dérouler ce scrutin.

L’ancien ministre de l’Intérieur libyen, Fathi Bachagha, probable candidat à cette première élection présidentielle au suffrage direct, a ainsi mis en demeure, le 2 juin, le gouvernement de ne pas retarder leur tenue.

« Il est clair que le gouvernement actuel préférerait ne pas avoir d’élections », déclarait-il à l’AFP. « Mais c’est un engagement qui doit être mené à terme », a-t-il averti.

Ce sommet de Berlin peut se limiter à de « simples déclarations d’intention, » mais il peut aussi permettre des « progrès » sur la voie d’élections en décembre, avec un possible accord en juillet sur les bases juridiques du scrutin, explique à l’AFP, Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye au sein du think-tank Global Initiative.

Après une décennie d’échecs à sortir la Libye du chaos, la formation de ce nouveau cabinet, au terme d’un processus politique parrainé par l’ONU, avait sonné comme l’espoir que l’on n’attendait plus.

L’Union européenne mise de surcroît sur le pouvoir en place pour régler le problème des migrants qui quittent les côtes libyennes, souvent sur des embarcations surchargées et peu sûres, pour tenter de rejoindre l’Europe.

Mais les divisions entre les deux pouvoirs rivaux, en Tripolitaine (ouest) et Cyrénaïque (est) ont resurgi ces dernières semaines.

Une trêve officielle est en vigueur depuis octobre, mais l’envoyé des Nations unies pour la Libye, Jan Kubis, a lui-même reconnu en mai que les progrès concernant l’unification des institutions divisées et le retrait des forces étrangères étaient au « point mort ».

Nouvelle menace

Ce dernier point est central dans ce processus, le conflit libyen ayant été largement alimenté par des puissances extérieures.

« Ceux qui avaient donné l’engagement la dernière fois à Berlin (lors de la précédente conférence) de retirer leurs troupes ne l’ont pas respecté », a déploré le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, dans une interview lundi au quotidien Die Welt. Et d’ajouter, lors d’une référence implicite à la Russie, la Turquie ou les Emirats arabes unis: « Si nous voulons que les Libyens puissent jouir de l’autodétermination, il faut que les forces étrangères s’en aillent ».

En décembre, l’ONU estimait à quelque 20.000, le nombre de mercenaires et combattants étrangers en Libye : des Russes du groupe privé Wagner, des Tchadiens, des Soudanais, des Syriens… Plusieurs centaines de militaires turcs sont eux aussi présents, en vertu d’un accord bilatéral conclu avec le précédent gouvernement de Tripoli.

Fin avril, la Ligue des Etats arabes, l’ONU, l’Union européenne et l’Union africaine avaient réclamé ensemble un retrait des forces étrangères. Une dispersion brutale de ces hommes surarmés représenterait, toutefois, une nouvelle menace pour la région, craignent des diplomates de l’ONU.

Congo : les Chefs d’Etat veulent « faire taire les armes en Afrique »

Denis Sassou N’Guesso a participé par visioconférence au 14ème Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat et Gouvernement de l’Union Africaine.

Le 14ème sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat et gouvernement de l’Union Africaine s’est tenu dimanche 06 décembre 2020. Le président Sassou N’Guesso y a pris par part visioconférence. Cette réunion avait pour thème « Faire taire les armes en Afrique »

Une thématique qui a pour objectif de bâtir une Afrique intégrée, dont le développement vise à être inclusif et durable, conformément aux aspirations contenues dans l’Agenda 2063.

Au cours de cette réunion, les Chefs d’Etat et de délégations se sont par ailleurs engagés à tout mettre en œuvre pour créer les conditions propices pour un développement de la jeunesse africaine.

Ils ont en outre, examiné les questions inscrites à l’ordre du jour de la Conférence, notamment le rapport sur l’Initiative Faire taire les armes; le Rapport du Président de la Commission sur les activités et les efforts visant à faire taire les armes en Afrique ; la communication sur la mise en œuvre du thème de l’UA.

Enfin, les Chefs d’Etat et de délégations ont adopté leurs sanctions ainsi que la Déclaration de Johannesbourg sur l’Initiative Faire taire les armes.

Afrique : les chefs d’Etat des pays producteurs de pétrole se réuniront en 2021

L’annonce est faite au cours de la 39e session ordinaire du conseil des ministres de ladite organisation tenue le 19 novembre 2020.

L’organisation des producteurs de pétrole africains tiendra son premier sommet en 2021 au Congo. L’annonce est faite au cours de la 39e session ordinaire du conseil des ministres de ladite organisation tenue le 19 novembre.

la 39e session ordinaire du conseil des ministres en charge des hydrocarbures des pays membres de l’organisation des producteurs de pétrole africains (APPO) tenue par visioconférence le 19 novembre a pour objectif de se pencher sur la tenue du premier sommet des chefs d’État et de Gouvernement des pays membres.

Les ministres ont adopté un budget pour cette rencontre, et ont décidé de la tenue des assises au cours du mois de juillet 2021 à Brazzaville, en République du Congo, siège de l’APPO, sous réserve de l’évolution de la situation de la pandémie de la Covid-19.

L’APPO regroupe 19 pays : Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Égypte, Gabon, Ghana, Guinée équatoriale, Lybie, Mauritanie, Niger, Nigeria, République démocratique du Congo, Soudan et Tchad.

Réchauffement climatique : Denis Sassou N’Guesso à Niamey

Le chef d’Etat congolais est arrivé dans la capitale nigérienne, dimanche 24 février, où il prendra part au sommet des chefs d’États et de gouvernement du Sahel sur le Climat.

Denis Sassou Nguesso a été  accueilli par son homologue Issoufou Mahamadou. Du 25 au 26 février, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Région sahélo-sahélienne se réunissent à Niamey pour un sommet sur le climat. Le président de la République congolaise est l’invité de Mahamadou Issoufou.

La région du Sahel a sollicité l’expertise de Denis Sassou N’Guesso, au moment où elle doit plancher sur un sujet dont l’intérêt est commun à tous les continents. L’enjeu du sommet de Niamey est la validation, par les chefs d’Etat et de gouvernement de la région du Sahel, du plan d’investissement climatique 2018-2030 de 400 milliards de dollar pour le sahel, préparé par les experts des 17 pays de la bande sahélo sahélienne. Il est prévu, en marge de ce sommet, une table ronde des bailleurs de fonds sur le financement ce plan.

Axé sur six projets, le programme envisage diverses actions sur le terrain, notamment, la limitation des émissions des gaz à effet de serre, pour permettre aux populations de s’adapter aux changements climatiques.

Denis Sassou N’Guesso, profitera certainement de l’occasion pour réitérer son appel sur la mise en place des mécanismes cohérents et synergiques devant permettre d’apporter des réponses durables aux défis climatiques qui sont communs à toute l’Afrique. Un appel que le chef d’Etat congolais avait déjà lancé lors du 1er sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, tenu en avril 2018, à Kintelé au Congo.

Présent au sommet de Kintélé, le président Mahamadou Issoufou, s’était réjoui de la perspective d’une meilleure collaboration entre la Commission Climat du Bassin du Congo et la Commission Climat de la Région sahélo sahélienne.

Congo : Denis Sassou Nguesso attendu au sommet de Luanda le 14 août prochain

Le chef de l’Etat congolais est attendu en Angola le 14 août pour un sommet sur la paix et la sécurité qui réunira 7 chefs d’Etats.

Après son retour du Togo, Denis Sassou Nguesso s’envolera une fois de plus en Angola mardi 14 août prochain en Angola pour un autre sommet. A en croire les sources bien introduites, les questions touchant à la paix et à la sécurité dans les sous-régions d’Afrique centrale et australe seront au cœur d’un sommet qui réunira 7 présidents.

Les chefs d’Etats se pencheront notamment sur la poursuite des violences en République centrafricaine, le processus électoral en cours en République démocratique du Congo et bien d’autres. Seront présents à ce sommet les présidents de l’Angola, du Congo, de la République démocratique du Congo, d’Afrique du Sud, du Rwanda, du Gabon, de l’Ouganda ainsi que le président de la Commission de l’Union africaine.

 

 

Congo : que fait Mohammed VI chez Sassou N’Guesso

Le roi du Maroc, Mohammed VI, est attendu en République du Congo ce week-end. L’information a été donnée par la ministre congolaise de l’Environnement et du Tourisme, Arlette Soudan-Nonault.

Selon une annonce faite à l’agence de presse économique américaine Bloomberg, ce jeudi 26 avril 2018, par la ministre congolaise de l’Environnement et du Tourisme, Arlette Soudan-Nonault, le roi du Maroc, Mohammed VI, est attendu en République du Congo ce week-end.

Mohammed VI, qui doit participer à un sommet de dirigeants africains prévu du 27 au 29 avril à Brazzaville pour discuter du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, précise la ministre, devrait signer une série d’accords d’investissement. La ministre a ajouté que le souverain rencontrera le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso lors de sa visite.

Arlette Soudan-Nonault a précisé que « des accords seront signés sur des secteurs tels que la technologie, les transports, l’agriculture, la pêche, l’exploitation minière et la santé ». Lancé en mars 2017, rappelle Bloomberg, le Fonds bleu vise à réduire la dépendance de la région à l’égard des combustibles fossiles et à faire un meilleur usage des ressources renouvelables sur le fleuve Congo et ses affluents.

Le journal précise que les pays signataires sont le Maroc, l’Angola, la République du Congo, le Burundi, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Tchad, le Gabon et le Rwanda.

Honorés au Congo devant 16 chefs d’Etat, les Sénégalais snobent Denis Sassou Nguesso

C’est ce 25 avril prochain que se tiendra la Commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo. A Brazzaville, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso accueillera 16 chefs d’Etat pour discuter, avec eux, de la mise en œuvre du projet. En marge de ces travaux, Denis Sassou Nguesso a décidé de monter les couleurs du Sénégal et d’honorer notre pays à travers son fils, le sergent Malamine Camara, héros éternel et défenseur du Congo. Mais, cet événement majeur, qui voudrait saluer le parcours héroïque d’un compatriote, est snobé par le Sénégal qui risque d’être absent à cette cérémonie solennelle doublement bénéfique pour notre diplomatie. Et améliorer la vision qu’ont les Congolais de nos 25.000 compatriotes vivant au Congo Brazzaville.
C’est à un incident diplomatique aux conséquences incalculables que l’on tend, certainement. Ce 25 avril, le président congolais, Denis Sassou Nguesso accueillera 16 chefs d’Etat et chefs de gouvernement, à Brazzaville, pour parler de climat, du fleuve Congo et du fonds bleu mis en place lors du dernier sommet du COP 22. Défenseur acharné de ce fonds bleu à l’international, Mouhamed VI, le roi du Maroc et grand ami du Sénégal, est attendu dès le 23 avril dans la capitale congolaise. En marge de ces travaux, le président congolais a décidé d’honorer un fils du Sénégal : le Sergent Malamine Camara. A cet effet, Denis Sassou Nguesso a décidé de faire entonner l’hymne national sénégalais par son armée, lever les couleurs du Sénégal au-dessus du mémorial des armées et rendre un vibrant hommage à ce sous-officier sénégalais natif de Gôrée grâce à la bravoure duquel soldat, le Congo Brazzaville n’a jamais été conquis par les Belges.

Recruté par Pierre Savorgnan de Brazza, l’explorateur français lors de son passage à Dakar, pour l’accompagner dans son expédition, Malamine Camara s’est très tôt fait remarquer par sa bravoure, générosité et sa clairvoyance politique. Homme de confiance de Pierre Savorgnan de Brazza, il a été désigné par le colonisateur comme le gardien de la station de ce nouveau territoire appelé Brazzaville à la suite d’un traité signé avec le roi du Pool, Makoko 1er. Nommé chef militaire du territoire, c’est par son sens élevé de la générosité et par son humanisme hérité de la légendaire Téranga sénégalaise que ce sous officier parviendra à se payer l’affection des sujets du roi Makoko Premier. Il était tellement bien introduit chez les congolais que ses adversaires croyaient perdre leur temps, en tentant de s’acheter la sympathie des habitants du Pool. Face à ses nombreux échecs, Stanley avait écrit : « Malamine avait retrouvé les siens. Il se trouvait d’ailleurs dans son élément au milieu de ces indigènes de race inférieure. De quelles fables le sergent sénégalais berna t-il les indigènes ? Nous fît-il passer pour des anthropophages friands de la chair des petits-enfants ?»

Chasseur intrépide, Malamine Camara est aussi un pêcheur talentueux qui ne rentrait jamais bredouille de ses expéditions. Grâce à ses aptitudes physiques et la chance incommensurable qui couronnent ses expéditions, les sujets du roi, sous son règne, ne manquèrent de rien. « Sa technique était toute simple. En bon africain, il s’était appliqué la bienveillance des chasseurs. A chaque retour de chasse comme de pêche, il prenait juste ce dont il avait besoin. Et laissait la population se servir, gratuitement« , a témoigné de lui Henri Morton Stanley, le colonisateur du Congo Kinshasa, dans ses mémoires.

Cette générosité, ce culte du partage a valu à Malamine d’être couvé par les Batéké. Le colonel Gangouo, conseiller spécial du roi, a soutenu que, « par moment, les populations s’inquiétaient pour lui : « Mayélé » a-t-il mangé? Alors, on lui apportait du poisson et autres nourritures. » Mayélé, qui veut dire débrouillard, est le surnom que les Batéké lui avaient donné les populations. Avec seulement deux tirailleurs sénégalais et dotés que de quelques munitions -dont une grande partie avariée-, le sergent Malamine a fait échouer toutes les tentatives des Belges d’annexer ces territoires qui forment aujourd’hui le territoire du Congo Brazzaville. Et, en de nombreuses reprises, Stanley a tenté de reprendre Brazzaville à ce Sénégalais abandonné par Savorgnan de Brazza et la France.

« En rendant hommage à ce Sénégalais, nous voulons saluer un modèle de courage, de loyauté et de fidélité. » Ont écrit les officiels congolais dans une correspondance envoyée au chef de l’Etat sénégalais qu’ils veulent voir participer à cette levée des couleurs. Dans la conscience collective congolaise, ce Sénégalais a été le premier maire de l’embryonnaire ville de Brazzaville. « C’est lui qui gérait les affaires politiques et administrative de Brazzaville et était l’interlocuteur du Roi Makoko dont il manipulait parfaitement la langue, « LE TÉKÉ ». Ses relations avec les populations locales étaient amicales et fraternelles. » Ont témoigné de nombreux historiens.
Cet amour qu’ont les Congolais de «Mayélé» était si sincère et si profond que lorsque le colon a affecté le sergent Malamine au Gabon, les populations se sont rebellées pour réclamer son retour dans la colonie du Congo. Décoré de la médaille militaire française, pour sa bravoure et sa loyauté, le sergent Malamine Camara est rentré au Sénégal où il est décédé à Dakar en 1886.

A propos du sergent sénégalais, Fortuné Charles de Chavannes, un compagnon de Pierre Savorgnan de Brazza a écrit : « J’ignore si, au Sénégal, quelque chose existe qui rappelle ce nom. Pour moi qui, jusqu’au soir d’une vie déjà longue, ai toujours gardé à Malamine une des meilleures places dans mes réminiscences de l’Ouest africain, je dédie amicalement à sa mémoire ces simples pages. Elles seront comme l’oraison funèbre tardive du magnifique sergent noir qui fut toujours au niveau de ses tâches et dont le nom mérite vraiment, ne serait-ce que pour l’exemple, d’être préservé de l’oubli. »

C’est à cet homme-là, à ce Sénégalais célébré par ses amis comme par ses ennemis, que les Congolais veulent, à travers notre drapeau national -et non celui français- rendre hommage. Et, pour l’occasion, ils ont invité les autorités sénégalaises. Mais, à Dakar on semble n’être pas très chaud d’aller répondre « à l’invitation d’une cérémonie où on célèbre un supplétif de l’armée française. » Comble de l’ironie, à chaque fois que l’occasion leur est offerte, les chefs d’Etat sénégalais se sont toujours levés de leurs fauteuils pour saluer les anciens combattants sénégalais qui, comme le sergent Malamine, ont tous combattu pour la France. Et cela n’a jamais offusquer personne.

Du côté de Brazzaville, la fanfare de l’armée continue inlassablement de répéter notre hymne national. Et, on espère que Macky Sall, le chef de l’Etat sénégalais, sera de l’événement. Comme les Congolais, les 25.000 Sénégalais de Brazzaville se préparent, déjà, à accueillir leur chef. Et à l’acclamer. Pour ces concitoyens, ce moment, très important dans la vie des congolais, leur permettra, pendant de longues périodes, de bénéficier de la sympathie des Congolais envers les descendants d’un de leurs bienfaiteurs. Aussi, le président Denis Sassou Nguesso, l’un des plus vieux présidents africains en exercice, et élément incontournable de la diplomatie en Afrique, pourrait avoir de la mémoire pour ces Sénégalais, descendant du bon sergent Malamine.

Congo/UA: Le président Denis Sassou-Nguesso au 30ème sommet de l’Union Africaine

Le chef de l’Etat a profité de cette occasion pour partager avec ses pairs l’expérience du Congo dans le domaine de la corruption.

Le président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso,  a représenté le Congo au 30ème sommet de l’Union Africaine (UA) qui s’est tenu, du 28 au 29 janvier à Addis-Abeba (Ethiopie) sur le thème «L’Afrique à l’assaut de la corruption», apprend-on de source présidentielle.

M. Sassou-N’Guesso qui a participé à ce sommet aux côtés de ses pairs africains, a partagé à cette occasion l’expérience du Congo dans le domaine de la corruption et a insisté sur la nécessité de renforcer la coordination pour lutter contre les flux financiers internationaux illicites, précise la source.

Ce sommet a été précédé des réunions des experts et des ministres africains des affaires étrangères. Il s’est tenu également, le 26 janvier dernier, la réunion du Conseil exécutif de l’UA qui a abouti à l’entrée du Maroc au sein de cette structure.

C’est le président rwandais Paul Kagame qui a pris le relais du président guinéen Alpha Condé à la tête de l’UA, à l’issue de ce sommet.