Congo : près de 174 milliards F pour les tours jumelles de Mpila

L’ouvrage a été inauguré lundi 23 octobre 2023, par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Les deux tours jumelles basées à Mpila, quartier situé à l’est de Brazzaville, viennent d’être inauguré par le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso. Le coût total de l’ouvrage est estimé à près de 174 milliards de francs CFA. Le projet a été cofinancé par l’Etat du Congo et la Banque d’exportation et d’importation de Chine.

Lancé en 2015, les travaux ont duré huit années et a mobilisé quelque 800 techniciens congolais et chinois. Il faut tout de même préciser que le chantier a connu un retard consécutif au montage du financement et à la pandémie de COVID-19. C’est du moins ce qu’a expliqué Oscar Otoka, délégué général aux grands travaux.

Notons que l’une des tours abrite un hôtel, des salles de conférences et de banquets, des restaurants et l’autre compartiment dispose de bureaux à usage commercial.

Congo : impact du covid-19 sur les malades du VIH, le Renapc publie les résultats

Le réseau national des positifs du Congo (Renapc) a rendu public, le 23 août, les résultats de son enquête sur l’impact de la Covid-19 sur les personnes vulnérables au VIH.

 

Les résultats issus de l’étude relèvent que sur un échantillon de 500 personnes, soit 70,46% de femmes et 29,54% d’hommes, 455 étaient consentantes.  Le cadre de l’étude est Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Ouesso et Pokola dans la période allant de mars 2020 à octobre 2022.

L’enquête avait pour buts de faire une évaluation des répercussions de la pandémie de Covid-19 sur la disponibilité et l’accessibilité des services de prévention de traitement, déterminer l’influence de la pandémie sur l’offre et la demande de soins des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) y compris les populations de manière générale en ce qui concerne leur accès aux soins de santé.

La méthodologie utilisée était celle des choix raisonnés à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Les données ont été collectées via les tablettes et téléphones grâce à l’application Kobocollect.

Congo : Denis Sassou N’Guesso invité au forum de Paris sur la paix

Le président de la République du Congo prendra part à la 5e édition du forum de Paris sur la paix qui se tiendra du 11 au 12 novembre 2022.

 

Denis Sassou N’Guesso est invité à la 5e édition du forum de Paris sur la paix. L’évènement au lieu dans la capitale française du 11 au 12 novembre 2022. Cette 5e édition qui va rassembler des experts et intervenants venus du monde est centrée sur les grands défis d’aujourd’hui. Le thème choisit pour l’occasion est : « Surmonter la multicrise ».

Les différents thèmes abordés à cet évènement sont entre autres la lutte contre le réchauffement climatique, les efforts pour atteindre les objectifs de développement durable et renforcer les systèmes de santé, la coopération économique, ainsi que la gestion commune des biens publics mondiaux avaient déjà été mis à mal par pandémie de la Covid-19.

Notons aussi que depuis l’attaque de l’Ukraine par la Russie, une grande partie du monde est également touchée par les conséquences que cette guerre engendre : crise humanitaire, hausse de l’inflation et des prix de l’énergie, insécurité alimentaire croissante et perturbations économiques et politiques majeures.

Fondé sur l’idée que la coopération internationale est essentielle pour relever les défis mondiaux et assurer une paix durable, le Forum de Paris sur la Paix a vocation à rassembler et faire interagir, chaque année, sous un même toit, tous les acteurs de la gouvernance mondiale : chefs d’État et de gouvernement, organisations internationales, gouvernements locaux, organisations non gouvernementales, fondations, entreprises, médias, syndicats, groupes religieux et citoyens.

Chaque année depuis 2018, le Forum de Paris sur la Paix met en lumière des projets ou initiatives de gouvernance en proposant des solutions et des actions concrètes face aux défis mondiaux.

Congo : levée des mesures contre le Covid-19

La Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 a annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire en République du Congo.

 

Les autorités congolaises ont mis fin aux mesures liés au coronavirus. Une décision prise à la suite d’un constat.  En effet, la majorité des sites dédiés à la prise en charge ne reçoivent plus de cas Covid-19. Le pays n’enregistre plus de décès liés au virus depuis plus de cinq mois.

« La pandémie poursuit sa régression au niveau national », c’est le constat qui a été fait par la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 au cours de sa 36ème réunion tenue au Palais du Peuple, sous l’autorité du Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso.

La Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19 a annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national, ce vendredi 14 octobre 2022.

Cette décision intervient plus de deux ans après l’entrée en vigueur de cette mesure d’exception. Elle s’explique du fait de l’amélioration de la situation sanitaire relative à la COVID-19 en République du Congo.

En deux ans, près de 400 personnes sont mortes du Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Congo : la mortalité maternelle demeure élevée au pays avec 378 décès pour 100 000 naissances

Gilbert Mokoki ministre de la Santé et de la population, est revenu sur les statistiques relatives à la mortalité maternelle au Congo. Il en ressort que la mortalité maternelle demeure élevée dans notre pays, avec 378 décès pour 100 000 naissances vivantes.

 

Le gouvernement, par la voix du ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki, a rendu publique une déclaration à l’occasion de la Journée mondiale de la population célébrée le 11 juillet de chaque année.

Dans son allocution, le ministre a laissé entendre que les statistiques concernant le taux de mortalité maternelle demeurent préoccupantes au Congo.

« Selon le rapport de la Banque mondiale 2020, la mortalité maternelle reste élevée au Congo avec 378 décès pour 100 000 naissances vivantes », a-t-il déclaré.

Ces statistiques se sont enfoncées davantage depuis la propagation de la pandémie de Covid-19, en 2020, a ajouté Gilbert Mokoki.

Sommet sur Covid -19: un nouveau fonds mondial de 3,1 milliards de dollars pour la sécurité sanitaire

Un nouveau financement de 3,1 milliards de dollars pour la réponse mondiale à la pandémie de covid-19. Telle a été une des  décisions liées aux accords de licence et à un accord générique visant à réduire le prix du traitement antiviral oral de la maladie.

 

 

Plus de deux milliards de dollars seront destinés à la réponse immédiate et 962 millions de dollars pour le nouveau fonds de préparation à la pandémie et de sécurité sanitaire de la Banque mondiale (BM). Environ 2,5 milliards de dollars proviennent de plus de trente-cinq gouvernements et environ 700 millions de dollars du secteur privé, de fondations et d’autres entités non gouvernementales.

Ces engagements ont été pris lors du deuxième  sommet mondial sur la covid-19, organisé virtuellement par les États-Unis, le Belize, l’Allemagne, l’Indonésie et le Sénégal, alors que le monde entier connaît un ralentissement des efforts de vaccination, une chute des taux de dépistage, des préoccupations concernant l’accès inéquitable aux pilules antivirales et des discussions infructueuses sur la propriété intellectuelle des vaccins à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Pour Carolyn Reynolds, cofondatrice de  « Action Network« , les résultats du sommet pourraient aider à relancer la réponse mondiale à la covid-19. « C’était certainement une victoire contre la complaisance, ce que nous avons trop vu. Cela a fourni un coup de pouce bien nécessaire à la fois pour la réponse mondiale à la covid-19, mais aussi et surtout, pour commencer à préparer le monde à la prochaine pandémie », a-t-elle déclaré.

Congo-Covid 19 : des médecins accumulent 18 mois de primes impayées

Le collectif des médecins de trois sites de prise en charge des malades de covi-19, a demandé le 27 avril à Brazzaville, le paiement de leurs primes, de 2020 à l’année en cours.

 

« Nous accumulons plusieurs mois impayés de primes, 12mois pour le site Albert Leyono, 15 mois pour le centre hospitalier et universitaire de Brazzaville et 18 mois pour l’hôpital sino-congolais de Mfilou. Nous demandons le paiement immédiat de la prime covid -19 », a révélé le rapporteur du collectif dans la déclaration.

« Après les échanges avec le ministère de tutelle sur les modalités de liquidation de la dette, il était question de réduire les salaires pour permettre le paiement régulier des arriérés. Malheureusement, il n’y aucune avancée jusqu’à ce jour », a-t-il poursuivi.

D’après certaines indiscrétions, cette prime varie entre 150.000 francs CFA et 400.000 francs CFA par soignant, selon les différentes catégories du corps médical.
Ces médecins qui étaient en première ligne de la bataille face à la Covid- 19, ont appelé les autorités compétentes à trouver des solutions idoines, pour éviter les tensions sociales dans les établissements hospitaliers.

Plus de 3 200 personnes de Bolloré Transport & Logistics vaccinées contre la covid-19

Du 21 août au 18 décembre 2021, Bolloré Transport & Logistics a mené une campagne de vaccination auprès de ses collaborateurs à Pointe-Noire et Brazzaville.

 

En quatre mois, plus de 3 200 personnes (en incluant les salariés, les membres de leurs familles et les entreprises sous-traitantes) ont accepté de se faire vacciner contre la Covid-19 pour contribuer à l’effort collectif et lutter efficacement contre l’épidémie.

Dans ce but, un point de vaccination a été ouvert dans chacune des deux villes pour accueillir les volontaires de toutes les entités du Groupe Bolloré (Bolloré Transport & Logistics Congo, Canal+, Congo Terminal, Group Vivendi Africa et Terminaux du Bassin du Congo). Les participants ont pu notamment choisir leurs vaccins entre tous ceux qui étaient disponibles : Sinopharm (deux doses), Spoutnik light (unidose) ou Janssen (unidose).

« Nos équipes ont pris conscience que la lutte contre la Covid-19 passe également par la vaccination qui est essentielle pour se protéger et protéger les personnes les plus vulnérables contre les formes graves de la maladie. Grâce au travail de sensibilisation que nous initié en amont, nous avons pu compter sur la participation de plus de 70 % de nos collaborateurs. » a déclaré Christophe PUJALTE, Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo/République Démocratique du Congo.

Deux séances de sensibilisation en visio-conférence et six en présentiel ont précédé cette campagne de vaccination. Elles ont permis de rappeler l’importance de la vaccination, d’aborder avec simplicité l’ensemble des inquiétudes du personnel et de prévenir la désinformation.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Bolloré Transport & Logistics fait un don de matériel médical pour améliorer la prise en charge des patients atteints de la covid-19

Bolloré Transport & Logistics Congo a fait un don de six kits complets de manomètres d’oxygène médical à l’hôpital Adolphe Sicé, le plus grand centre hospitalier de Pointe-Noire. Ce don permettra au personnel médical d’augmenter les capacités de prise en charge des patients atteints de la Covid-19 en particulier ceux placés sous assistance respiratoire.

Ces équipements ont été réceptionnés le 24 décembre 2021 par le docteur Lambert CHAKIROU, Directeur général de l’hôpital Adolphe Sicé. D’une valeur de près de 3 millions de FCFA, ils serviront également à couvrir les besoins en oxygène pour les différents services de l’hôpital (réanimation, cardiologie, etc..).

« Le Congo a pu endiguer la propagation de la 3ème vague de coronavirus caractérisée par une recrudescence de patients en détresse respiratoire. Malgré cette petite victoire, nous devons continuer à être vigilants et à augmenter nos capacités de prise en charge. C’est pourquoi le don de Bolloré Transport & Logistics arrive à point nommé et nous permettra de continuer à assurer le bon fonctionnement de nos services. » a déclaré Lambert CHAKIROU, Directeur Général de l’hôpital A. Sicé

Pour Anthony SAMZUN, Directeur général de Congo Terminal : « À travers notre politique sociétale nous nous engageons pour le bien-être des communautés locales. En contexte de crise sanitaire, nous pensons qu’il est de notre devoir d’accompagner les efforts des autorités pour lutter contre la propagation du virus. Notre engagement à leurs côtés se présente sous la forme de dons de matériel médical mais aussi d’actions de sensibilisation pour encourager nos collaborateurs à se faire vacciner afin de limiter les risques de contamination. ».

Depuis l’apparition de la pandémie au Congo, Bolloré Transport & Logistics et toutes ses filiales restent mobilisées dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19 que ce soit par le maintien des approvisionnements en produits et matériels médicaux ou la remise de dons en vivre à la population.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Cemac : la Beac entrevoit des pressions inflationnistes plus fortes dans la zone

Ceci à cause de la pandémie du Covid-19 qui a impacté la capacité de transport des navires porte-conteneurs, provoqué la pénurie de conteneurs.

 

Dans son rapport de politique monétaire comptant pour le mois de décembre 2021, la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) entrevoit, en 2022, des pressions inflationnistes plus fortes dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) qu’en 2021 du fait des surcoûts du fret maritime. Ceci à cause de la pandémie du Covid-19 qui a impacté la capacité de transport des navires porte-conteneurs, provoqué la pénurie de conteneurs, la carence en main-d’œuvre, les restrictions permanentes d’accès dans les régions portuaires et la congestion des ports.

« Les pays de la Cemac devraient se préparer à faire face à des pressions inflationnistes plus fortes en 2022 et 2023 qu’en 2021, en lien avec les coûts du fret, qui impliquent un surcoût pour les entreprises aussi bien industrielles que commerciales, qui seront reportés sur les prix des produits et services aux ménages », apprend-on.

La Banque centrale explique que cela pourrait arriver parce que les importateurs ont généralement l’habitude de répercuter une partie de la hausse du coût du transport sur les consommateurs par le biais d’augmentations des prix, entraînant ainsi des tensions inflationnistes. Pour soutenir son hypothèse, la Beac s’appuie sur une étude relative à l’impact des coûts du fret sur les niveaux des prix importés et à la consommation publiée le 18 novembre 2021 par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).

À en croire cette étude, « l’impact des frais de transport élevés sera plus important dans les petits États insulaires en développement (PEID), qui pourraient voir les prix à l’importation augmenter de 24% et les prix à la consommation de 7,5%. Dans les pays les moins avancés (PMA), le niveau des prix à la consommation pourrait augmenter de 2,2% ».

Pour l’heure, la Beac projette un taux d’inflation de 2,2% dans la Cemac en 2022, soit une hausse de 0,5% par rapport au 1,7% de 2021. Et pour contenir ces pressions inflationnistes, la Beac suggère de suivre l’exemple du Cameroun. « Les mesures fiscales douanières à l’instar de celle prise le 16 novembre 2021 par l’État du Cameroun d’accorder aux importateurs un rabattement de 80% du montant du fret à prendre en compte pour la détermination de la valeur en douane des marchandises importées par voie maritime pourrait contribuer à contenir au moins à court terme l’effet des coûts du fret sur les prix au Cameroun », indique la Banque centrale.

Le Groupement inter-patronal du Cameroun, la plus importante organisation patronale du pays, estime que cette mesure est insignifiante. « Le gouvernement devra poursuivre les échanges avec le secteur privé, à l’effet d’identifier les mesures supplémentaires susceptibles d’être mises en œuvre », a indiqué le président de la République dans son discours à la Nation le 31 décembre 2021. Paul Biya s’est dit « conscient des sacrifices considérables que les opérateurs économiques nationaux ont consenti pour atténuer les effets de la pandémie », à l’instar du « renchérissement du fret maritime, avec pour incidence immédiate, une inflation du coût des produits de première nécessité ».

Covid-19 : la Banque mondiale réunit 93 milliards de dollars pour les pays africains

L’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale (BM) a obtenu une reconstitution record de 93 milliards de dollars, mais n’a pas atteint les 100 milliards de dollars que les dirigeants africains ont estimés nécessaires pour faire face aux retombées de la pandémie covid-19.

 

Malgré un volume record de 93 milliards de dollars, les donateurs n’ont pas complètement répondu aux attentes de l’IDA de la BM, qui s’élevaient  à cent milliards de dollars. Quarante-huit pays donateurs ont promis 23,5 milliards de dollars pour le cycle triennal d’IDA20, la 20e reconstitution de l’IDA de la BM. Les dirigeants africains réclament un objectif de cent milliards de dollars, au nom des retombées de la  pandémie de covid-19 dans l’augmentation des besoins et le ralentissement de la croissance : l’aggravation de la pauvreté. Ce qui « compromet la croissance et les perspectives d’un développement résilient et inclusif », souligne la BM, ajoutant qu’un tiers de ces pays est  confronté à une « crise alimentaire imminente ».

Sept milliards manquent au compte

Il manque  cependant sept milliards de dollars. Ce qui n’envoie pas un grand signal sur la volonté des pays donateurs de faire face à un moment sans précédent. Le directeur exécutif de la campagne ONE, David McNair, a noté l’augmentation de la contribution de certains pays, et la chute de la contribution du Royaume-Uni de 55%. Ce qui se traduit par une réduction de 1,8 milliard de dollars du gouvernement britannique, et serait l’une des principales raisons pour lesquelles l’IDA n’a pas atteint ses objectifs. Pendant des décennies, Londres a été le donateur le plus important. A l’issue de la COP26 à Glasgow, au Royaume-Uni, en novembre dernier, les pays à revenu élevé se sont engagés à une nouvelle promesse d’atteindre l’objectif de cent milliards de dollars de financement climatique d’ici à 2023 – après avoir raté leur objectif initial de l’atteindre en 2020.

Un engagement non respecté

Entre 2014 et 2018, les pays à revenu faible et intermédiaire n’ont reçu que 34,9 milliards de dollars de financement climatique de la part des pays à revenu élevé, soit moins de 20 % de ce qui était nécessaire. Seulement 5,9 milliards de dollars pourraient être vérifiés comme financement primaire de l’adaptation. Les experts ont appelé au changement des règles. Un groupe de champions sur le financement de l’adaptation (Royaume-Uni, Irlande, Pays-Bas, Danemark, Suède, Finlande, Allemagne, Italie, Nouvelle-Zélande, Australie et Banque africaine de développement) a émergé, avec comme objectif de réfléchir avec les pays à revenu faible et intermédiaire et les petits États insulaires en développement, pour les aider à recevoir un financement plus important et plus efficace.

« À l’heure actuelle, il y a juste un accord selon lequel les pays développés contribueront ensemble cent milliards de dollars. Mais un problème fondamental est qu’il n’y a pas d’accord sur qui doit quoi », a souligné la directrice du programme climat et durabilité à l’Overseas development institute, Sarah Colenbrander. L’autre problème qu’elle a soulevé est que l’objectif de cent milliards de dollars de financement climatique restera fixe pendant cinq ans, selon les accords conclus lors de la COP 24 à Katowice, en Pologne. Elle plaide également pour une « transparence significative », et pour un « processus de vérification puissant et authentique » afin que chacun puisse avoir confiance que les autres donateurs tiennent leurs promesses.

Congo : le gouvernement devant le Parlement ce 6 septembre

Ouverte le 3 septembre, la treizième session extraordinaire de l’Assemblée nationale s’achève ce lundi après le débat d’orientation budgétaire.

 

Le troisième débat d’orientation budgétaire de la 14e législature sera une occasion pour les députés et les membres du gouvernement de débattre du cadre budgétaire, des politiques publiques ou modèles économiques en matière de santé, d’éducation, d’agriculture et d’industrialisation.

Selon le président de la chambre basse du Parlement, Isidore Mvouba, il s’agit d’une opportunité de choix qui sera donnée aux députés d’intervenir en amont, de manière informée, à une meilleure définition des objectifs de la politique budgétaire du pays. « Il convient de souligner qu’il ne s’agit pas d’une simple formalité, loin s’en faut ! c’est un moment clé dans le processus de la préparation du budget, exercice 2022, en tenant compte des perspectives économiques préconisées dans le cadre budgétaire à moyen terme, période 2022-2024, et des cinq priorités fixées par le gouvernement », a rappelé Isidore Mvouba à l’ouverture de la 13e session extraordinaire.

En effet, les cinq priorités fixées par le gouvernement sont le rétablissement des équilibres macroéconomiques; la relance de l’économie fortement secouée par les crises économiques et socio-sanitaires ; l’accélération de la diversification de l’économie ; la lutte contre la corruption ; la création d’emplois. « En ligne de mire, il y a nécessairement : l’amélioration de la gouvernance ; la réduction du train de vie de l’Etat ; la lutte contre les antivaleurs; la restauration de l’autorité de l’Etat ; la permanence du dialogue social », a-t-il poursuivi, précisant que les Congolais attendent beaucoup de l’action publique et du plaidoyer à faire par la représentation nationale.

Le débat d’orientation budgétaire sera, sans nul doute, l’occasion pour les députés de rebondir sur la question des dépenses effectuées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la covid-19. Ce point avait animé les débats le 13 août dernier, à l’occasion de la prorogation de l’état d’urgence sanitaire. En effet, certains députés avaient dénoncé le fait que de trente-cinq milliards, les dépenses sont passées  à quatre-vingts milliards FCFA sans l’accord du Parlement. Cela au moment où la force publique n’a plus reçu de financement depuis neuf mois.

« …On ne peut pas passer de trente-cinq milliards dont dix du fonds covid-19 à quatre-vingts milliards FCFA aujourd’hui. Si nécessité y était, qu’est-ce qui peut justifier que depuis  novembre 2020, on n’ait pas pu financer les services de sécurité ?… L’adoption de la loi de finances rectificative était une occasion pour le gouvernement de nous expliquer tout cela. Le fonds covid-19 est abondé par la vente des cargaisons de pétrole. Il suffisait au gouvernement de prendre les décrets d’avance, c’est l’argent public, et nous parlementaires, sommes l’autorité budgétaire », déclarait le président de la commission Economie et finances, Maurice Mavoungou.

Notons que la session extraordinaire du Parlement a permis également aux députés et sénateurs d’autoriser la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour la 26e fois depuis la survenue de la pandémie de covid-19.

 

 

Congo-Assemblée nationale : vers un système rotatif des participations aux plénières

L’idée a pris corps lors de la dernière session extraordinaire consacrée à la prorogation de l’état d’urgence sanitaire.

 

Le bureau de l’Assemblée nationale entend instaurer un système de rotation dans le but de permettre à tous les députés de participer aux plénières.

Depuis la survenue de la pandémie de Covid-19 en mars 2020 au Congo, les plénières se tiennent en mode restreint, conformément aux mesures barrières édictées par les autorités. Cette situation ne permet pas au bureau de la chambre basse du Parlement de distinguer les absents aux excusés. « Il y a des excusés, mais les excuses ne doivent pas devenir une règle. Je pense que c’est une question importante qu’il faudrait peut-être de manière globale examiner au niveau de l’Assemblée nationale. Nous avons même réfléchi au niveau de la commission pour dire qu’il y a déjà un an que nous avons adopté le principe de la plénière réduite. Nous pensons qu’avec la formule de rotation les autres députés vont également participer à l’action du Parlement », a lancé le président de la commission des lois et des affaires administratives, Fernand Sabaye.

Pour le président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle, Jean Jaurès Ondelé, la question des absentéismes devrait être traitée de manière générale. Outre la Covid-19, il y a, a-t-il rappelé, des députés qui ne participent pas aux plénières depuis le début de la quatorzième législature, mais touchent les émoluments consistants. « Il est question de faire respecter notre propre règlement intérieur. En effet, il y a une disposition qui dit que : quiconque s’absente sans notification et justification le plus longtemps possible, il lui est désormais versé seulement le 1/3 de ses émoluments. Donc, il appartient à nous tous en commençant par le bureau de travailler à faire respecter notre propre règlement intérieur », a-t-il indiqué.

Prenant acte de ces observations, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a pris l’engagement de sévir. « Ce n’est pas la première fois qu’on en parle, désormais nous allons de façon vigoureuse appliquer le règlement intérieur. Les absences nous les constatons à chaque fois que nous sommes en plénière et nous devons à ce sujet prendre des décisions », a-t-il laissé entendre.

Notons que le débat sur l’absence de certains députés aux travaux de leur chambre ne date pas d’aujourd’hui. Déjà le 1er février 2020, le président de cette institution soulignait à l’ouverture de la huitième session ordinaire administrative la nécessité d’appliquer la réglementation en vigueur pour sanctionner les députés qui se distinguent par des absences répétées. « Je voudrais une fois de plus attirer l’attention des députés que bon nombre d’entre nous se distinguent par des absences répétées aux sessions, ainsi qu’aux réunions des commissions permanentes. Je prends à témoin le plénum des députés qu’il s’agit d’un dernier avertissement avant que des sanctions réglementaires ne soient prises à leur encontre », avertissait Isidore Mvouba.

Coronavirus : le Congo en quête d’un vaccin approprié

A l’instar des autres pays du monde, le Congo est également dans la course au vaccin contre le Covid-19. Les autorités sanitaires se sont retrouvées à Brazzaville le 25 janvier 2021 pour statuer sur celui qui conviendrait au pays

Quel vaccin du covid-19 pour le Congo ? Cette problématique a réuni autour d’une table, les pharmaciens, médecins et biologistes du pays à l’effet d’examiner la nature du vaccin qui permettrait de circonscrire cette pandémie. La journée de travail dite scientifique a permis de survoler certains paramètres ayant trait à la manifestation de la maladie.

Au cours des travaux, les personnels de santé ont examiné et évalué les effets secondaires post-vaccin. La nature du vaccin qui correspondrait et le nombre de doses, la sensibilisation et le dépistage massif de la population et l’administration des malades asymptomatiques. D’après le directeur de la pharmacie et du médicament: « le Congo a un guide de pharmacovigilance reconnu à l’international et nous avons informé les pharmaciens, médecins et biologistes médicaux. Nous avons expliqué comment notre pays peut se procurer du vaccin anti-covid-19. Pour choisir ce vaccin, nous nous basons sur la qualité, l’innocuité, l’efficacité et le coût ».

Les doses seront mises sur pied pour une traçabilité et un meilleur suivi des produits destinés à soulager les douleurs et les problèmes psychologiques.

Congo : le président Denis Sassou N’guesso a présidé la 15ème réunion sur le covid-19

Deux points étaient à l’ordre du jour, l’examen du 15ème rapport de la Task Force à la coordination nationale de gestion de la pandémie et les recommandations de ladite coordination

Il s’est tenu ce Jeudi 21 Janvier 2021, de 11h00 à 12h15, par visioconférence, la 15ème réunion de la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19. Les présidents du Comité d’experts, Pr Fidèle Yala et Antoine Ange Abena ont été invités à cette assise.

Voici le compte rendu du ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement

    I/ – De l’examen du 15ème Rapport de la Task Force près la Coordination Nationale de gestion de la pandémie de coronavirus Covid-19.  

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Gilbert ONDONGO, Ministre d’État, Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Portefeuille Public, Président de la Task Force, a indiqué à la Coordination Nationale qu’un an après sa survenue, la pandémie de COVID-19 continue de ravager le monde.

Aujourd’hui, on compte plus de 95 millions de personnes déjà contaminées et plus de 2 millions de morts à travers le monde.

Les Etats-Unis d’Amérique comptent à ce jour plus de 24 millions de personnes touchées par la maladie et 400.000 décès.

En Europe, la pandémie connait un fort rebond, notamment au Royaume- Uni, avec l’apparition d’un nouveau variant très contagieux et une augmentation moyenne de plus de 50.000 malades par jour.

Les autorités des différents pays d’Europe ont été contraintes de prendre des mesures de restriction qui ont souvent pris les formes suivantes : confinement total, couvre-feu nocturne, fermeture des frontières, etc.

En Afrique, depuis plus d’un mois, on assiste à la survenance de ce que les spécialistes qualifient de deuxième vague de contamination. L’Afrique du sud demeure le pays le plus touché de notre continent, avec environ 1 million 300.000 personnes contaminées et plus de 37.000 décès.

Dans notre pays, la tendance à la remontée de l’épidémie est malheureusement observée.

  1. EVOLUTION DE LA SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE
  1. L’EVOLUTION D’ENSEMBLE

 En décembre 2020, les principaux indicateurs du suivi épidémiologique de la COVID-19 se sont dégradés dans notre pays.

Le taux de positivité avoisinait 10% contre un peu plus de 5% en novembre, ce qui place notre pays au-dessus de certains Etats qui connaissent également une recrudescence de la pandémie. Le nombre de morts s’est élevé à 17 contre 2 en novembre et 3 en octobre.

En décembre 2020, les malades dépistés (cas actifs) étaient au nombre de 1224 contre 572 pour le mois de novembre et 268 pour le mois d’octobre. Il s’agit là des chiffres les plus mauvais depuis juillet 2020, mois au cours duquel le pic de la première vague de la pandémie avait été atteint dans notre pays.

Pendant les deux premières semaines de l’année 2021, la tendance ne s’est pas inversée. Le ministère de la santé a recensé, pour les deux premières semaines de janvier 2021, 578 personnes nouvellement contaminées, dont 116 hospitalisées dans des structures publiques. D’autre part, 7 décès supplémentaires sont à déplorer.

Il faut également noter que les deux principales structures hospitalières de traitement des malades de COVID-19 (la clinique LEYONO à Brazzaville et le centre Marie Madeleine MOUISSOU à Pointe-Noire) sont aujourd’hui saturées.

Le 19 janvier, on a comptabilisé 32 patients graves à LEYONO pour une capacité opérationnelle de 22 lits et 41 malades à MOUISSOU qui compte 43 lits opérationnels. Un débordement des structures sanitaires publiques de Brazzaville et de Pointe-Noire est à craindre dans les prochains jours.

  1. L’EVOLUTION DE L’EPIDEMIE PAR DEPARTEMENT

Les départements de Brazzaville et de Pointe-Noire demeurent les principaux foyers de contamination, même si le ralentissement de la réalisation des tests de dépistage dans les autres départements du pays ne permet pas de conclure avec certitude sur ce point.

Le département de Brazzaville 65% la contamination avec 65% du total des contaminations, suivi par celui de Pointe-Noire, avec 27%. Brazzaville et Pointe-Noire sont probablement entrées dans une deuxième vague de contamination. Les autres départements ont connu une circulation du virus principalement due à l’arrivée de personnes venues y travailler.

Ces données alarmantes sont caractéristiques de la réalité de la survenance d’une deuxième vague dans notre pays. La Coordination Nationale déplore un relâchement général des populations et même des responsables, dans le respect des règles de distanciation physique et dans le port du masque.

La Coordination Nationale réaffirme solennellement que seule la prévention couplée au respect rigoureux des gestes barrières permettront à notre pays de sortir du long cauchemar pandémique dans lequel il est plongé depuis bientôt une année. Aussi, elle invite les Congolaises et les Congolais, du bas en haut de notre société, au ressaisissement et à l’application stricte des mesures pourtant édictées depuis près d’une année.

Sans cette discipline collective et individuelle, et face à une montée inexorable de la pandémie, les pouvoirs publics pourraient être amenés, de manière ponctuelle, à prendre leurs responsabilités et à renforcer les mesures de restriction afin d’’enrayer cette deuxième vagie qui frappe à la porte de notre pays.

  1. PREPARATION DE LA VACCINATION

Poursuivant l’analyse de la situation épidémiologique, la Coordination Nationale a relevé que les pays frappés par la pandémie de COVID-19 considèrent la vaccination comme l’espoir d’une sortie de la crise sanitaire.

Notre pays se doit donc de préparer le processus de vaccination susceptible de mettre fin à l’épidémie.

Ainsi, et à la demande du Président de la République, qui a donné des orientations claires sur le sujet lors du Message sur l’Etat de la Nation qu’il a délivré devant le Parlement réuni en Congrès en fin d’année 2020, il est créé, sous la supervision du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, un comité ad hoc chargé de la vaccination contre la maladie à coronavirus COVID-19.

Ledit Comité est chargé notamment de :

  • collecter et analyser les informations afférentes à la disponibilité et l’accessibilité, aux caractéristiques et aux conditions d’acquisition des doses vaccinales pour le pays ;
  • faire des propositions au Gouvernement pour acquérir, dans les meilleurs délais, des doses vaccinales appropriées et en quantité suffisante pour une couverture vaccinale optimale ;
  • suggérer au Gouvernement toute initiative susceptible de lui permettre de tirer le meilleur profit de l’initiative internationale COVAX, dans sa composante de facilitation de l’accès aux vaccins ;
  • faire des propositions au Gouvernement sur les meilleures approches de vaccination des populations et sur les opérations d’organisation, de logistique et de réalisation de la vaccination des différentes catégories des populations ;
  • entrer en contact, pour le compte du Gouvernement, avec les fournisseurs des doses vaccinales pour préparer les contrats d’acquisition ;
  • élaborer les projets de budget des différentes opérations liées à la vaccination ;
  • suivre, évaluer et, le cas échéant, proposer la modification de la stratégie nationale de vaccination.

    II/ – Des recommandations de la Coordination Nationale.  

La Coordination Nationale recommande instamment que les autorités habilitées et les services compétents veillent à ce que les mesures déjà en place soient mieux respectées. Face à la remontée de l’épidémie, il s’agit de s’assurer d’une communication appropriée, en vue du respect des mesures barrières et de veiller à une prise en charge optimale des malades et de leurs contacts.

  1. LES RECOMMANDATIONS NOUVELLES
  • Relever le niveau de traitement des malades et de leurs contacts en assurant un approvisionnement plus important et régulier des structures sanitaires publiques de prise en charge des personnes contaminées.
  • Conclure des accords avec les centres sanitaires privés afin d’orienter certains malades vers ces structures au cas où les établissements publics de santé seraient saturés.
  • Accélérer les processus d’acquisition des vaccins et de vaccination des différentes catégories de la population.
  1. LES DECISIONS RECONDUITES
  • Proroger l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de vingt (20) jours, à compter du 25 janvier 2021.
  • Maintenir le couvre-feu à Brazzaville et à Pointe-Noire, de 23 heures à 5 heures du matin pendant les jours ouvrés, et de 20 heures à 5 heures du matin le samedi et le dimanche ainsi que les jours fériés.
  • Adapter et poursuivre les campagnes de sensibilisation et de prévention.
  • Faire observer, partout et par tous, toutes les mesures barrières.
  • Organiser régulièrement le dépistage des personnes les plus exposées au risque de contamination.
  • Interdire tout rassemblement, sur les lieux publics et privés, ne respectant pas les mesures barrières.
  • Limiter à cinq jours (lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi) l’ouverture des marchés domaniaux à Brazzaville et à Pointe-Noire.
  • Limiter à la stricte intimité la célébration de tous les événements familiaux dans le respect de toutes les mesures de prévention.
  • Maintenir la fermeture des boites de nuit et autres lieux de danse.
  • Faire exercer les contrôles sanitaires et ceux de la force publique à l’entrée et à la sortie de toutes les villes du pays.
  • Exiger la présentation, à la frontière, d’un test PCR négatif pour tous les passagers au départ du Congo, à l’exception des enfants de moins de dix (10) ans.
  • Exiger la présentation, à la frontière, d’un test PCR négatif de moins de 72 heures pour tous les passagers arrivant au Congo, à l’exception des enfants de moins de dix (10) ans.
  • Interdire les promenades en groupe de plus de trois personnes sur les voies et espaces publics, notamment la corniche et les alentours des stades de Brazzaville ainsi que les bords de l’océan atlantique à Pointe-Noire et dans le Kouilou.
  • Interdire l’installation sur la voie et les espaces publics de chapiteaux destinés à accueillir des personnes.
  • Faire limiter à dix (10) le nombre des membres d’une famille appelés à participer à la levée du corps, à la morgue, d’un parent décédé, en voie d’inhumation.
  • Faire limiter le nombre de corps à inhumer par jour.

 

CHAN Cameroun 2021 : le sélectionneur de la RDC Florent Ibenge est testé positif au Covid-19

Un coup dur pour les Léopards du Congo à quelques heures du match contre la Libye prévu ce 21 janvier 2021. Florent Ibenge le technicien numéro 1 de la sélection a été écarté de ses poulains pour cause de Covid-19

Rappelé spécialement pour cette 6ème édition du CHAN en cours au Cameroun, le sélectionneur principal des Léopards de la DDC, Florent Ibenge a été déclaré positif au Covid-19 à quelques heures du deuxième match de la compétition.  Il ne pourra pas encadrer les Léopards qui préparent un match décisif après la victoire contre les Diables rouges du Congo Brazzaville.

Le technicien a été écarté du reste de la délégation congolaise à la demande des autorités sanitaires.  Pour le match  de ce soir contre la Libye, c’est Pamphile Mihayo qui prendra les rênes. Cinq joueurs de la sélection congolaise ont également été testés positifs.

Il est important de préciser que le sélectionneur principal des Léopards, Florent Ibenge a été spécialement été rappelé pour cette édition du CHAN organisée au Cameroun. Il est vainqueur des éditions de 2011 au Soudan et 2016 au Rwanda.

Covid-19 : le Congo met en place un plan stratégique de vaccination

Le ministre congolaise en charge de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo a coordonné les travaux du plan stratégique de mise en œuvre de la vaccination contre le Covid-19 du 7 au 9 janvier 2021

Cet atelier avait pour objectif de déterminer les personnes à vacciner en priorité, évaluer la capacité de la logistique de vaccination, élaborer un plan de communication, faire une estimation des ressources financières nécessaire et d’élaborer un plan de communication. Jacqueline Lydia Mikolo a précisé que : « la vaccination est essentiellement pour vaincre la Covid-19 ». Elle fait savoir quelles résolutions retenues ont été contenues dans un document.

Le directeur général du ministère de la Santé, Oyéré Moke a souligné qu’à travers ces travaux : « le Congo joue sa partition dans la lutte contre la pandémie à coronavirus ». Cet atelier est une mission urgente à l’issue de laquelle, les experts et cadres devront produire un document de qualité sur tout le processus de vaccination à soumettre au gouvernement.

Ces travaux ont été menés par les cadres et experts des ministères de la Santé, des Finances, de la Banque mondiale, de l’Organisation mondiale de la santé et de l’Unicef.

Congo-covid-19 : Sassou Nguesso proroge l’Etat d’urgence

Le président congolais a décidé de proroger jusqu’à la fin du mois, l’état d’urgence sanitaire lié au Coronavirus, malgré une détérioration croissante de la situation économique du pays.

Les Congolais devront encore vivre dans le confinement jusqu’au 31 mai prochain suite à une décision du Président de la République Dénis Sassou Nguesso prorogeant jusqu’à cette date, l’état d’urgence déclaré depuis le 30 mars 2020.

Une décision diversement appréciée, mais qui pour les autorités congolaises, participe de la riposte contre le Covid-19 dont l’évolution de la maladie au-delà de Brazzaville, la capitale suscite l’inquiétude.

Malgré des manifestations de contestation de la population contre le confinement décidé par les autorités, ces dernières ont maintenu le cap, alors que de nombreux Congolais dont plus de 50% vivent de l’informel, se plaignent des difficultés économiques, indépendamment des mesures d’accompagnement annoncées par le Gouvernement.

Déjà avant cette crise sanitaire qui impacte sérieusement sur l’outil de production, la situation économique du Congo n’était pas si reluisante. Le pays croule sur une énorme dette et a du mal à négocier avec succès, les programmes économiques avec les bailleurs de fonds, à l’instar des échecs accumulés de Brazzaville pour accéder à la Facilité élargie de crédit (FEC) auprès du Fonds monétaire international (FMI).

Par ailleurs, la dépréciation des cours du pétrole sur le marché mondial est une catastrophe pour le Congo dont le pétrole constitue plus de 80% de revenus du pays. Une actualité qui a fait dire à certains observateurs que « le Congo est faillite », suscitant une vive réaction des autorités congolaises qui ont qualifié ces informations « d’allégations mensongères ».

Déclaré le 30 mars et prorogé le 20 avril, l’état d’urgence sanitaire va courir jusqu’au 31 mai, à compter du 11 mai 2020 alors que les sources officielles dénombrent à ce jour 333 cas positifs au coronavirus dont 53 guéris et 11 décès.

Congo-Covid-19 : les photographes lance un cri de détresse

Les dégâts collatéraux du coronavirus n’ont pas épargné les photographes professionnels congolais. Comme les artistes musiciens, ces derniers ont lancé aussi un cri de détresse auprès du gouvernement et du Comité de la riposte à la pandémie, le 5 mai.

Pour Zed Lebon Chansard Ziavoula, photographe professionnel membre du collectif « Elili » et directeur artistique de la plateforme Mbongui Art Photo, qui regroupe des photographes professionnels congolais, la situation sanitaire du au Covid-19 les a mis en difficultés. Le président de la République a bien fait de décider du confinement de tous les Congolais tout en respectant les mesures y afférentes, a-t-il dit. Cependant, cela a eu des répercussions sur les photographes. « Depuis l’annonce du confinement général par le président de la République, les photographes sont à la maison, abandonnés à leur triste sort, devenant ainsi vulnérables », a précisé Zed Lebon Chansard Ziavoula.

Parmi ces photographes, nombreux vivent du jour au jour. Ils sont communément appelés « photographes ambulants » et font du porte à porte à la recherche des clients. D’autres, par contre, occupent des espaces publics, lieu où ils proposent leur service aux passants, etc. « Me concernant, j’ai vu tous mes projets être mis en veille (commande, voyage, etc.).

Certains projets ont été reprogrammés pour l’année prochaine. C’est le cas du projet sur la Rencontre internationale de la photographie d’auteur de Brazzaville appelé « Kokutan’art », projet initié par la plateforme Mbongui Art Photo, plateforme dont j’assure la direction artistique, avec l’appui de nos partenaires », a indiqué le photographe Zed Lebon Chansard Ziavoula.

La première édition de la Rencontre internationale de la photographie d’auteur de Brazzaville, qui avait pour thématique « l’Afrique en face », devait regroupée huit pays. Pour son organisateur, cette période de confinement lui permet de revoir à nouveau son projet « Kokutan’art » pour une éventuelle amélioration avant le mois de mai 2021, nouvelle programmation. Il en profite également pour faire sa lecture et réfléchir sur des nouveaux sujets photographiques.

Covid-19 : l’ambassade de Belgique fait un don au groupe de femmes d’Igné

C’est depuis plusieurs mois que l’ambassade de Belgique parraine un groupe de femmes de la région d’Igné dans leurs efforts pour sortir de la pauvreté.

L’ambassade de Belgique, en partenariat avec le ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, a offert le 5 mai à Brazzaville des produits consommables et non consommables de première nécessité au groupe de femmes d’Igné, dans le département du Pool.

Selon l’ambassade de Belgique, l’initiative permettra à ce groupe de femmes « de garder la tête hors de l’eau et leur rappeler que ceux qui les parrainent conservent en elles toute leur confiance. La crise du coronavirus, les mesures de confinement, l’arrêt des échanges économiques ont porté un coup dur à leur entreprise, mais n’ont pas altéré leur volonté de se construire un avenir meilleur ».

C’est depuis plusieurs mois que l’ambassade de Belgique parraine un groupe de femmes de la région d’Igné dans leurs efforts pour sortir de la pauvreté. Dans le cadre du projet « Telema » du ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, et avec un financement de l’Agence française de développement, ces femmes s’organisent, se forment et travaillent pour développer des activités génératrices de revenus.

Coronavirus : le Congo reçoit un lot de covid-organics

Cette tisane malgache censée guérir du nouveau coronavirus est arrivée mardi 05 mai, à Brazzaville. Il a été remis symboliquement à Florent Ntsiba, directeur de cabinet du président Sassou-Nguesso.

Le professeur Alexis Elira Dokekias, président de la commission prise en charge au sein du comité de riposte contre le covid-19 a assuré la remise symbolique à Florent Ntsiba, directeur de cabinet du président Sassou-Nguesso.

La réception de ce stock qui est un don du président malgache Andry Rajoelina intervient quelque trois jours après la promesse faite par Denis Sassou-Nguesso, lors d’une séance de travail par visioconférence avec ses pairs Umaro Sissoco Embalo de Guinée-Bissau et Andry Rajoelina de Madagascar.

Élaboré par des chercheurs de l’Institut malgache de recherche appliquée (IMRA), le covid-organics est un remède traditionnel amélioré composé d’Artemisia et d’autres plantes médicinales. Ce qui est tout sauf une mauvaise nouvelle pour les 200 Congolais hospitalisés en ce jour du fait du nouveau coronavirus. Tant le produit a déjà « fait ses preuves à Madagascar (151 cas, 101 guérisons et zéro décès, NDLR) », selon les mots de l’auteur du reportage sur la livraison.

« Le top du président »

Il faudra cependant attendre l’aval du président avant que le produit ne soit administré aux patients. « En attendant le top qui sera donné par le président de la République, dans les soixante-douze heures qui viennent, les membres du comité scientifique vont définir le type de patients qui bénéficieront du traitement, voir s’il se fera en combinaison avec les produits qui sont déjà utilisés. Car l’étude de toxicologie est importante pour vérifier si une telle substance ne potentialise pas l’activité de l’autre », a expliqué le Pr Alexis Elira Dokekias.

Mais si le médicament rencontre un franc succès dans de nombreux pays africains comme la Guinée équatoriale, le Bénin, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone, des institutions internationales veulent avant tout des preuves scientifiques.

Lundi dernier, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies, organe de l’Union africaine, a promis des discussions avec le gouvernement malgache autour du remède. « Une fois les détails fournis, l’Union, par le biais du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), examinera les données scientifiques recueillies jusqu’à présent sur la sûreté et l’efficacité des matières organiques pour le COVID-19 », peut-on lire dans un communiqué rendu public par l’UA.

Il sera donc question de s’appuyer « sur les normes techniques et éthiques mondiales pour recueillir les preuves scientifiques nécessaires concernant les performances du remède ».

Quant à l’OMS qui semblait très réprobatrice vis-à-vis du covid-organics en l’absence de « preuves scientifiques », elle semble lâcher du lest. « L’OMS accueille favorablement les innovations à travers dans le monde, y compris le recyclage des médicaments, des produits issus de la pharmacopée traditionnelle et la mise au point de nouvelles thérapies dans le cadre de la recherche de traitements potentiels de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) », peut-on lire dans un communiqué rendu public le 4 mai dernier par le bureau Afrique basé à Brazzaville.

Covid 19 : le Message du président Sassou N’Guesso sur la riposte

Mes chers compatriotes ;

Pour la seconde fois, je vais devoir m’adresser à vous sur notre riposte au Covid-19 tout en soulignant, à nouveau, l’incidence très alarmante de cette crise sanitaire ravageuse.

Je voudrais, au préalable, présenter les condoléances de la Nation aux familles endeuillées du fait de cette pandémie et m’incliner devant la mémoire des disparus.

Ainsi, je rends également hommage à ceux des personnels de santé qui se sont illustrés, avec beaucoup de patriotisme, sur les premières lignes de ce combat.

Le disant, mes pensées sont tournées vers nos deux médecins qui ont perdu la vie en allant sauver celle des autres. Tout comme les soldats au front, ce sont des héros et ils méritent toute notre reconnaissance.

Par contre, à tous ceux qui se seraient éloignés de leur serment d’Hippocrate, il importe qu’ils retrouvent le chemin du devoir, pour soulager leur conscience de la lourde incrimination de non-assistance à personne en danger.

Au moment où je prends la parole, les statistiques source OMS, au niveau mondial, affichent 2.804.796 personnes contaminées et 193.710 décès répartis entre 185 pays touchés sur les 198 que compte la planète.

Pour sa part, l’Afrique cumule 30.135 cas de contaminations et 1.380 décès. Ces nombres comptabilisent, bien sûr, les décès et 209 sujets contaminés de la République du Congo, alors que nous étions à 19 cas le 28 mars 2020 lorsque j’intervenais, pour la première fois, sur cette grave crise sanitaire.

Avec 143 cas à Brazzaville et 57 cas à Pointe-Noire, ces deux agglomérations constituent les principaux foyers de Covid-19 dans notre pays.

Le bilan de notre pays pourrait même être revu à la hausse en cas de systématisation des tests de masse au coronavirus.

Tout autant, ce tableau aurait pu être bien moindre si nous avions consenti plus de rigueur dans le respect des gestes barrières. Beaucoup de nos compatriotes gagnent leur vie au jour le jour en réalisant eux-mêmes des activités marchandes ou en occupant des emplois journaliers rémunérés à la tâche. Cela, nous le savons et c’est difficile. Mais, nous le comprenons.

La discipline implique des sacrifices. Cela aussi, nous en avons pleinement conscience. Cependant, le Congo ne saurait être un îlot de miraculés dans une situation dramatique d’aussi grande envergure qui affecte la planète entière.

La nature invisible de cet ennemi pernicieux contribue davantage à accroître le laxisme et la désinvolture. D’aucuns émettent même des doutes sur l’existence du Covid-19 dans notre pays. Cela n’arrive qu’à l’autre, jamais soi-même. Pourtant le virus mortel ne choisit pas. Toute démagogie sur cette question relèverait de l’irresponsabilité.

Mes chers compatriotes ;

Nous sommes conscients des insuffisances de notre propre système sanitaire qui n’était pas préparé à affronter un tel défi. Si les pays nantis sont confrontés à d’innombrables difficultés, alors combien de fois le nôtre.

A l’heure de ce premier bilan, je n’entends pas, non plus, occulter ici les graves manquements encore perceptibles au sein de notre société.

Dans certains quartiers de nos villes, les jeunes continuent à pratiquer des sports collectifs, au mépris des mesures de protection édictées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Des rassemblements de plus de 50 personnes continuent à être organisés comme en temps normal, dans l’insouciance la plus complète du danger encouru devant le Covid-19.

Des désordres inacceptables ont été observés dans les rues et les marchés domaniaux, en particulier les lundis, les mercredis et les vendredis, jours d’ouverture de ces sites.

Malgré toutes les entraves, notre stratégie restera basée sur la prévention, car mieux vaut prévenir que guérir.

C’est pourquoi je demande à la Force publique de veiller scrupuleusement, avec professionnalisme et sans dérapage, à l’application salvatrice du confinement à domicile de l’ensemble des populations, selon les règles déjà en vigueur.

J’exhorte les dirigeants politiques et les organisations de la société civile à renforcer la communication de proximité pour l’information et l’encadrement des populations, à l’effet de mieux les prévenir du danger.

Sur le plan économique, du fait de cette pandémie, le monde enregistre une hausse historique du chômage devant les pertes massives d’emplois dues à l’ampleur inédite des fermetures d’entreprises.

A ce propos, le gouvernement a créé le Fonds national de solidarité, sous forme d’un compte spécial de trésor qui est inscrit dans le projet de loi de finances rectificative pour un montant de 100 milliards de francs CFA.

Pour amorcer la mobilisation de cette ressource, les contributions de généreux donateurs ont permis de recueillir à ce jour, 2 milliards 584 millions 36 mille francs CFA, répartis comme suit :

  • Fonds Covid-19 : 1 milliard 124 millions de francs CFA ;
  • Fonds national de solidarité : 1 milliard 460 millions 36 mille francs CFA.

Tout en remerciant ces derniers, j’invite, malgré la dureté des temps, les uns et les autres à un plus grand engagement en faveur de cette initiative salutaire, dédiée à la prise en charge des chocs économiques et financiers engendrés par le Covid-19.

J’annonce que, pour sa part, l’Etat vient de faire un apport de 50 milliards de francs CFA au Fonds national de solidarité.

Mes chers compatriotes ;

Le tableau ainsi décliné nous impose de consolider notre action contre le Covid-19 afin d’anéantir la chaîne meurtrière de propagation.

Aussi, après consultation du comité d’experts, du gouvernement et des présidents des deux chambres du Parlement, J’ai décidé :

– de la prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire, conformément aux dispositions de la loi récemment adoptée à cet effet par le Parlement c’est à dire jusqu’au 10 mai 2020 ;

– de la prolongation du confinement à domicile de l’ensemble de la population, pour 15 jours, dans les mêmes conditions que celles de la première phase qui s’achève ce 30 avril 2020 ;

– la mise en œuvre, à grande échelle, du test de dépistage au coronavirus ;

– du renforcement des moyens de la riposte clinique et biologique ;

– du port obligatoire du masque pour toute personne présente dans les espaces publics fermés ou ouverts.

A cet effet, une première commande de 1.500.000 masques locaux a été faite chez nos artisans par le gouvernement en vue de leur distribution gratuite et encadrée aux populations démunies.

L’intérêt manifeste observé dans le pays en ce qui concerne la fabrication locale des masques devrait inciter à soutenir les initiatives de production, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé et leur vulgarisation à un prix préférentiel n’excédant pas 1.000 francs CFA.

Les cadres pourraient équiper leurs entourages en masques. Les dirigeants d’entreprises devraient s’organiser pour en assurer des dotations à leur personnel.

Pour accompagner ces mesures, outre celles qui ont déjà été prises, j’ai demandé au gouvernent de réaménager les obligations fiscales et sociales des entreprises.

Le gouvernent devra par ailleurs négocier, avec les établissements de crédit nationaux, la mise en place des moratoires et des rééchelonnements, au profit des entreprises en difficulté, des prêts accordés avant la survenue de la pandémie.

Dans cette même optique, les opérateurs financiers sus cités sont invités à proposer, autant que possible, de nouvelles facilités de crédit, avec ou sans la garantie de l’Etat, pour permettre aux entreprises de reconstituer, dans les meilleurs délais, leur trésorerie.

Le gouvernement a reçu mes instructions pour examiner, après l’adoption du collectif budgétaire, la possibilité d’apporter une aide directe aux entreprises et aux acteurs maîtrisés du secteur informel se trouvant dans des situations financières critiques.

Dans le domaine social, je réitère mes directives au gouvernement pour organiser des transferts monétaires au profit de 200.000 ménages les plus vulnérables, dont 100.000 à Brazzaville, 60.000 à Pointe-Noire et 40000 dans les départements. La somme totale allouée à 10 milliards de francs CFA.

Mes chers compatriotes ;

Le confinement actuel s’étendra du 1er au 15 mai 2020. Durant cette période, nous évaluerons l’efficacité de sa mise en œuvre.

Au cas  où les résultats observés se révélaient au fur et à mesure encourageants, le gouvernement pourrait alors étudier, au même moment, un plan de déconfinement ordonné, applicable par palier à partir du 16 mai 2020.

La réussite de la phase actuelle de confinement ainsi que le respect des gestes barrières de prévention et le renforcement de nos capacités de test de masse au Covid-19 constituent les conditions nécessaires pour évoluer vers un déconfinement ordonné et efficient.

Cette triple exigence prépare le retour progressif de notre pays à une vie normale. Mais, il nous faut préalablement continuer à assumer, dans la responsabilité, les prescriptions recommandées à ce sujet.

 

Vive la République !

Vive le Congo !

Je vous remercie.

Congo : 220 cas confirmés du coronavirus

Le nombre de cas testés positifs au coronavirus au Congo est passé à 220, a annoncé mercredi à Brazzaville, le coordonnateur du comité technique de riposte à la pandémie, le docteur Gilbert Ndziessi.

La République du Congo enregistre 220 cas de COVID-19 dont 19 guéris et 9 décès. Selon Dr Ndziessi, les 192 personnes atteintes sont prises actuellement en charge par les équipes médicales. Il a donné cette information lors de son point sur la situation épidémiologique au Congo.

Le neuvième décès enregistré ce mercredi en milieu hospitalier est une femme de 86 ans testée positive, associée à d’autres pathologies et suivie depuis 14 jours, a-t-il précisé.

Sur le territoire congolais, la capitale Brazzaville arrive en tête avec 144 cas dont 99 hommes et 45 femmes. Elle est suivie par la capitale économique, Pointe-Noire qui compte 67 cas dont 61 hommes et 6 femmes.

Le département du Pool, au sud de Brazzaville, compte 4 cas dont trois hommes et une femme. Le département du Kouilou (sud Congo) compte trois cas, toutes des femmes. Le département de la Cuvette (nord Congo), un cas (une femme) et le département de la Sangha (nord-ouest du Congo), un cas, également une femme.

Congo : les dépenses de salaires en légère baisse

Le ministre délégué chargé du Budget, Ludovic Ngatsé, dans un exposé devant le Sénat, le 27 avril, a fait savoir que les dépenses des salaires et traitements vont passer de 391 milliards FCFA à 386 milliards dans le budget rectificatif.

L’économie congolaise est durement affectée par la pandémie du Covid-19, ayant provoqué l’effondrement des cours du pétrole. « En dépit de l’augmentation des dépenses budgétaires, les dépenses des salaires et traitements subiront une légère baisse, en lien avec les départs à la retraite, non compensés par les recrutements du personnel dans le secteur de l’enseignement et de la santé, devant intervenir au troisième trimestre de l’année », a indiqué Ludovic Ngatsé.

Par contre, les investissements seront davantage orientés vers les secteurs sociaux, soit une augmentation de 52,3% par rapport au budget initial. D’après le ministre délégué chargé du Budget, ce réajustement devrait contribuer à maintenir un minimum d’infrastructures économiques et à renforcer les capacités du secteur de santé. Pour cela, des équipements seront fournis à quelques hôpitaux généraux, ainsi que la mise à niveau de certains hôpitaux de base, et centres de santé intégrés à l’intérieur du pays.

À noter que l’orientation de la politique d’investissement du Congo est en lien avec le Plan national de développement 2018-2022. L’exécutif mise également sur deux fonds créés dans le cadre de la crise sanitaire, à savoir 25 milliards de francs CFA dédiés à la lutte contre le Covid-19 et 100 milliards de francs CFA pour le fonds national de solidarité pour le soutien des entreprises et aux ménages.

Congo : Brazzaville servira de cadre à un colloque sur l’économie numérique

Ledit séminaire aura pour thème « Diversification de l’économie : le numérique comme facteur de croissance économique ».

Le monde fait face à la pandémie du coronavirus. C’est dans ce contexte que sera organisé au Congo, dans les tous prochains jours, un colloque sur le thème « Diversification de l’économie : le numérique comme facteur de croissance économique ».

Selon son organisateur, Quentin Brown Ondonda, consultant en communication et producteur de contenus numériques, plusieurs intervenants se réuniront dans divers domaines, à savoir la culture, le tourisme, l’administration, la fiscalité, le commerce international… Selon Quentin Brown Ondonda, qui se fonde sur le monde arrêté à cause du virus paralysant toutes les économies de l’Orient à l’occident, du midi au septentrion; la solution est dans le numérique qui est l’avenir de l’économie internationale.

La crise du nouveau coronavirus a entraîné la chute brutale du prix du pétrole. Le brut américain (le WTI) est descendu jusqu’à moins trente-sept dollars. Certes, le prix du pétrole remontera après ce confinement quasi mondial mais il y a une limite pour deux raisons, a-t-il pensé. Il s’agit d’abord, à l’heure de la transition énergétique, des pays industrialisés qui optent pour l’écoresponsabilité. La tendance étant l’utilisation des énergies écologiques. Ensuite, dans les pays consommateurs de pétrole, les clients à la pompe ne veulent plus dépasser un certain prix du litre de carburant. C’est la cause de la crise des gilets jaunes en France.

Outre le Covid-19, le 9 avril dernier, s’était tenue une réunion extraordinaire des pays producteurs de pétrole et invités (l’Opep++). A l’issue de cette réunion, une décision a été prise : celle de limiter la production du pétrole mondial à dix millions de barils par jour. La production est donc la rentabilité de chaque pays membre de l’Opep sera limitée. Ce qui est rare est cher et ce qui est cher est précieux, a-t-il dit. « Aujourd’hui, il n’a plus la même valeur. Ne va-t-il pas devenir de moins en moins onéreux ? » s’est-il interrogé.

Concernant la riposte à la pandémie au Congo, Quentin Brown Ondonda a salué la promptitude avec laquelle l’État congolais, à travers le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a fait face à cet ennemi invisible. « J’encouragerai l’exécutif à continuer sur cette lancée pour l’après Covid. La crise économique mondiale qui va s’accélérer est quasi inéluctable. Nous devons agir en posant les bases solides d’une industrie nouvelle. Une nouvelle économie qui a permis à l’Inde de devenir la cinquième puissance mondiale passant devant la France et le Royaume-Uni. C’est le numérique ou encore l’Économie numérique. S’il y a une donnée qui témoigne de la croissance rapide d’une valeur et de la confiance des investisseurs sur celle-ci. C’est la capitalisation boursière. En ces termes, les cinq plus grandes entreprises au monde sont : Apple ; Amazon ; Alphabet (ex Google) ; Microsoft ; Facebook. Elles sont toutes dans l’industrie du numérique », a-t-il déclaré.

Le numérique est l’avenir de l’économie internationale. Son avantage, c’est aussi qu’elle brise les frontières physiques et géographiques… L’économie numérique permet d’être en relation directe avec les consommateurs sans contrainte de temps ni de lieu. Une société basée au Congo peut toucher la même cible qu’une autre société basée en France sans différence aucune. « Le développement de l’économie numérique est crucial en ce qu’il entraîne en même temps le développement et la croissance des autres secteurs d’activités. De fait, le secteur de l’économie numérique représente le secteur le plus dynamique de l’économie mondiale avec un taux de croissance élevé dans la plupart des pays développés. Ainsi, on peut retenir trois stratégies : généralisation de l’accès aux réseaux numériques ; développement de l’offre de contenus numériques ; diversification des usages et des services numériques », a-t-il indiqué.

Enfin, il pense que c’était le pétrole hier  et aujourd’hui le numérique. Le train de cette économie est encore dans sa phase de départ, il faut y monter. Pour se faire, il s’est référé de Charles Darwin qui disait : « Ce n’est pas le plus fort de l’espèce, ni le plus intelligent qui survit. C’est celui qui sait le mieux s’adapter au changement. » Pour tout contact : contact@browntouch.fr

Congo : un militaire meurt à la suite d’un accident de la circulation à Mikalou

Un camion transportant des sacs de foufou a heurté devant le marché Maty au pont de Mikalou, un bus de la société Averda, causant la mort d’un militaire.

Lundi 27 avril, devant le marché Maty, précisément sur le pont de Mikalou, un camion transportant des sacs de foufou a heurté un bus de la société Averda. Cet accident a causé le mort d’un militaire qui était à bord d’une moto.

Le véhicule poids lourd, de type Ben, en provenance de la partie nord du pays, était surchargé. A environ 100m du marché Maty où il venait décharger la cargaison, les freins ont lâché, aussitôt le chauffeur a perdu le contrôle de l’engin.

Dans sa descente, le camion a heurté violemment un bus (Coaster) de transport du personnel de la société Averda qui faisait la manœuvre à l’entrée du marché Maty. Aucun mort n’a été signalé parmi le personnel d’Averda, hormis des blessés qui ont été conduits à l’hôpital. Un militaire à bord d’une moto, a trouvé la mort. Ce dernier a été percuté par le bus sous le choc du camion.

Cet accident s’est produit un jour où la population s’approvisionne en produits vivriers au marché Maty conformément aux mesures de confinement à domicile édictées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Des personnes venues au marché domanial, des riverains et des passants ont envahi les lieux, créant un embouteillage sur la voie.

Covid-19 : les mesures de protection seront renforcées à Brazzaville et Pointe-Noire

Le Premier ministre, Clément Mouamba, a évoqué l’urgence de renforcer les mesures de protection contre le coronavirus (Covid-19) au niveau des points d’entrée des deux plus grandes agglomérations du pays.

Le chef du gouvernement s’est exprimé le 27 avril, à l’issue d’une visite effectuée en compagnie des ministres de l’Intérieur, de la Défense, de la Justice et de la Santé, aux postes de péage de Lifoula et de Nganga-Lingolo, respectivement au nord et au sud de Brazzaville.

« La visite est justifiée du fait que lorsque nous donnons les instructions, il faut s’assurer qu’elles soient mises en œuvre. Les Brazzavillois et Ponténégrins se déplacent sans raison or il est démontré que la majorité des cas positifs viennent de ces deux villes. Voilà pourquoi nous avons mis en place un dispositif de contrôle dans les points d’entrée », a indiqué le Premier ministre.

Il a, par ailleurs, souligné qu’il faut renforcer le plus vite possible le dispositif de contrôle des points d’entrée, notamment sur le plan de la logistique avec l’installation des équipes permanentes de santé et de la force publique.  « Ce renforcement doit être accompagné des moyens nécessaires. A Lifoula, par exemple, la Congolaise des routes a accepté de travailler avec la force publique et les agents de santé dans ses bâtiments », a expliqué Clément Mouamba.

De son côté, le directeur départemental de la Santé du Pool, le Dr Albert Touadi a rappelé que les agents de santé placés aux postes de péage étaient équipés des thermoflash, mais ils leur manquent une certaine commodité logistique, ainsi que l’appui des agents de la force publique. « Il nous faut les paillottes pour permettre à nos collaborateurs de bien exécuter leur tâche quotidienne », a-t-il suggéré.

Covid-19 : les Brasco font des dons de gels hydro-alcooliques dans les hôpitaux

Les Brasseries du Congo (Brasco) ont fabriqué plus de onze mille gels qu’elles ont remis aux distributeurs, hôpitaux et orphelinats dans les deux grandes villes du pays.

L’opération, qui s’est déroulée simultanément à Brazzaville et Pointe-Noire le 24 avril, a été placée sous la supervision du secrétaire général des Brasco, Yves Makaya, en ce qui concerne Brazzaville, et le vice-président de la Fondation Brasco, Joseph Niama, en ce qui concerne la capitale économique, Pointe-Noire.

A Brazzaville, tout a débuté par la remise de cinq cents bouteilles de trente centilitres de solutions hydro-alcooliques aux distributeurs. La cérémonie a eu lieu au siège des Brasco. Ensuite, la délégation conduite par le secrétaire général des Brasco s’est rendue à l’orphelinat Notre-Dame de Nazareth à Mpila dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, Ouenzé, où ont été remis des vivres et produits sanitaires. Notre-Dame de Nazareth  héberge quarante-six enfants âgés de trois à vingt-deux ans, placés sous la tutelle de la Sr Marie Thérèse Ongayolo. Elle a remercié les Brasseries du Congo pour ce soutien combien important en cette période difficile.

Après l’orphelinat Notre-Dame de Nazareth, Yves Makaya et sa délégation se sont rendus au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B). Là-bas, les Brasco ont fait un don d’un fût de mille litres d’alcool pur et deux mille cinq cents bouteilles de solution hydroalcooliques. Avant de remettre le don, Yves Makaya a expliqué le contexte pour lequel il a remis au nom des Brasco ce don au CHU de Brazzaville.

Le directeur général adjoint du CHU-B, le Dr Ulrich Judicaël Blez, réceptionnant le don au nom du directeur général, du personnel du CHU, de tous les malades admis au sein de ce centre et en son nom propre, a remercié les Brasseries du Congo pour ce geste qui vient a point nommé apporter un plus à ce centre qui a plus de deux mille agents, sans compter les malades.

Des dons similaires dans la ville océane

A Pointe-Noire, les distributeurs ont bénéficié aussi d’une dotation de cinq cents bouteilles de trente centilitres de solutions hydro-alcooliques remise par la direction marketing et commerciale. S’en est suivi celui de mille litres d’alcool pur et deux mille cinq cents bouteilles de solution hydro-alcooliques à l’hôpital Adolphe-Cissé par le vice-président de la Fondation Brasco, Joseph Niama. Le don a été réceptionné par le directeur général de l’hôpital.

Après l’hôpital Adolphe-Cissé, le tour était revenu à l’orphelinat Centre Jean-Noël Ferrand à Tsiloulou (secteur Mont Kamba), où un lot de vivres et produits sanitaires (sacs de riz, cartons de pâtes alimentaires, bidons d’huile de vingt-cinq litres, cartons de poisson salé, de tomates en conserve, de savons) leur a été remis. La construction de ce centre avait connu la participation financière de Brasco en 2012, et est tenu par des sœurs qui viennent en aide aux personnes démunies de ce quartier. A Dolisie, une dotation de cinq mille bouteilles de trente centilitres de solutions hydro-alcooliques a été faite à la préfecture. S’en suivront les  dotations aux distributeurs Brasco dans cette localité, et à Oyo dans le département de la Cuvette.

Congo : la France entend donner 355 millions FCFA au Laboratoire de santé publique

L’ambassade de France et le ministère en charge de la Santé ont signé le 25 avril à Brazzaville, la convention de financement du projet surveillance et recherche épidémiologique au Congo (SUREC) sur deux ans.

Ce montant permettra, a signifié l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau d’accompagner l’évolution institutionnelle du Laboratoire national de santé publique en un Institut national de santé publique. Le développement des collaborations scientifiques entre l’Institut Pasteur de Paris, les Instituts Pasteurs de la sous-région ainsi que le renforcement du réseau de surveillance de nombreuses autres pathologies dont le Covid-19.

« La signature aujourd’hui de la convention de financement du projet surveillance et recherche épidémiologique au Congo marque de nouveau la force du partenariat entre le Congo et la France ainsi que l’engagement commun de ces deux pays dans la lutte contre la pandémie Covid-19 » a déclaré le diplomate français.

Ce projet, a-t-il ajouté, est une anticipation commune des deux pays au regard des feuilles de route signées il y a de cela une année pour poser comme objectif, le renforcement de la sécurité sanitaire et identifier comme priorité la surveillance épidémiologique à travers un partenariat redynamisé entre le laboratoire national de santé publique du Congo et ses partenaires précités.

La France, a renchéri le diplomate français, est résolument engagée aux côtés des pays africains dont le Congo pour répondre aux défis de la crise multidimensionnelle engendrée par la pandémie du Covid-19. Cette initiative dénommée santé en commun annoncée par le président français pour un montant de 1,2 milliard d’euros va assouplir cette ambition prioritairement orientée vers le continent africain en complémentarité avec les programmes des autres partenaires bilatéraux et européens.

Prenant la parole à son tour, la ministre en charge de la santé Jacqueline Lydia Mikolo a remercié la France pour cette aide. « Nos partenaires de la France maintiennent la poursuite de la feuille de route signée ensemble en matière de santé » a –t-elle conclu.

Congo-Covid 19 : un vol commercial spécial pour les ressortissants français

La rotation aérienne partira de Brazzaville le 21 avril, en direction de Roissy Charles de Gaulle, via Kinshasa en République démocratique du Congo.

« L’ambassade de France a sollicité l’accord du gouvernement congolais pour la mise en place d’un nouveau vol commercial exceptionnel, afin de permettre aux compatriotes qui le souhaitent, en priorité aux Français de passage au Congo ou ceux qui se trouvent en situation de fragilité personnelle, de regagner leur pays », précise un communiqué de l’ambassade publié le 17 avril.

Comme les précédents vols organisés depuis le 29 mars sur Pointe-Noire et Brazzaville, le vol de mardi n’embarquera, selon l’ambassade, aucun passager au départ de Paris, conformément aux règlements sanitaires en vigueur sur le territoire de la République du Congo.

« Nous invitons les ressortissants français intéressés à se rendre à l’agence Air France de Brazzaville (uniquement à l’agence Air France de l’aéroport Maya-Maya). Des dispositions ont été prises par l’ambassade de France avec les autorités congolaises afin que chaque voyageur potentiel puisse se rendre à l’agence Air France et, le jour du vol, à l’aéroport international Maya-Maya », explique le communiqué.

Par ailleurs, l’ambassade demande aux voyageurs d’avoir en leur possession des documents ci-après : une attestation de déplacement dérogatoire que chaque voyageur présentera aux compagnies de transport avant l’embarquement ; une attestation de déplacement international dérogatoire vers la France métropolitaine.

Ces attestations devront aussi être présentées par tous les passagers, quelle que soit leur nationalité, aux autorités en charge du contrôle des frontières, à l’arrivée en France.

« Il est également impératif pour chaque voyageur de télécharger et de compléter, avant de se rendre en France, l’attestation de déplacement dérogatoire, afin de pouvoir rejoindre son domicile depuis l’aéroport de Roissy (cocher : déplacement pour motif familial impérieux) », indique le document.

S’agissant de l’accueil à l’arrivée, en raison des mesures de confinement en France, il est demandé aux passagers de s’assurer que « s’ils souhaitent se faire récupérer par un proche, que cette personne dispose aussi d’une attestation spécifique justifiant son déplacement et l’emploi de son véhicule personnel ».

A défaut, il est demandé aux passagers de prévoir ou de réserver un moyen de transport depuis l’aéroport pour regagner leur domicile ou leur site de confinement, muni d’une attestation individuelle et d’une pièce d’identité.