Congo : impact du covid-19 sur les malades du VIH, le Renapc publie les résultats

Le réseau national des positifs du Congo (Renapc) a rendu public, le 23 août, les résultats de son enquête sur l’impact de la Covid-19 sur les personnes vulnérables au VIH.

 

Les résultats issus de l’étude relèvent que sur un échantillon de 500 personnes, soit 70,46% de femmes et 29,54% d’hommes, 455 étaient consentantes.  Le cadre de l’étude est Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Nkayi, Ouesso et Pokola dans la période allant de mars 2020 à octobre 2022.

L’enquête avait pour buts de faire une évaluation des répercussions de la pandémie de Covid-19 sur la disponibilité et l’accessibilité des services de prévention de traitement, déterminer l’influence de la pandémie sur l’offre et la demande de soins des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) y compris les populations de manière générale en ce qui concerne leur accès aux soins de santé.

La méthodologie utilisée était celle des choix raisonnés à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Les données ont été collectées via les tablettes et téléphones grâce à l’application Kobocollect.

Congo-résultats BEPC : le taux de réussite est de 65,09%

Les résultats des examens d’Etat 2022-2023 (Baccalauréat et BEPC) ont tous déjà été publié. Le département de la Cuvette Ouest est en tête du classement.

 

Aux examens d’Etat de cette année, brevet d’études du premier cycle et baccalauréat, le département de la Cuvette ouest a eu une mention spéciale en occupant la première place. Les résultats du BEPC publiés le 8 août le placent, en effet, en tête au classement général par département avec un taux de réussite de 85,84%. Ainsi, la Cuvette ouest vient de détrôner le département de la Lekoumou qui en 2020, 2021 et 2022, soit trois ans d’affilée, avait conservé le premier rang au BEPC.

Au baccalauréat, dont les résultats étaient publiés le 18 juillet 2023, la Cuvette ouest avait fait autant, laissant loin les deux grandes villes du pays Brazzaville et Pointe-Noire qui depuis des années ne parviennent pas à se faire une place dans le carré d’as.

Classement

  1. Cuvette ouest : 85,84%
  2. Sangha : 73,59 %
  3. Likouala : 73,13%
  4. Pool : 70,98%
  5. Cuvette : 66,95%
  6. Brazzaville : 66,55%
  7. Pointe-Noire : 62,90%
  8. Kouilou : 62,18%
  9. Niari : 60,57 %
  10. Bouenza : 60,25%
  11. Lekoumou : 59,63%
  12. Plateaux : 58,36%

Baccalauréat général : le Congo enregistre 44,50% de taux de réussi

Sur 90.973 candidats ayant passé les épreuves du baccalauréat général, 40.479 ont réussi à déclocher le précieux sésame.

 

En République du Congo, 40.479 ont été déclarés admis au baccalauréat de l’enseignement général, soit un taux de réussite de 44,50%. Les résultats ont été publiés mardi 18 juillet 2023.

Selon les statistiques, le département de la Cuvette-Ouest arrive en tête du classement avec un taux de réussite de 90,02%. Il est suivi des départements du Kouilou (76,68%), de la Cuvette (76,66%) et de la Likouala (70,30).

Les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, arrivent en 10e et 12e position avec un taux respectif de 43,81% et 34,32 %, tandis que le département du Pool classé en 11e position a obtenu un taux de réussite de 42,38%.

Congo-Baccalauréat général 2021 : le département du Kouilou en tête du classement

Des derniers résultats au baccalauréat, le département du Kouilou a occupé le premier rang, avec un taux de réussite de 65,91%.

 

Les résultats au baccalauréat général session 2021 sont connus en République du Congo. Le département du Kouilou a occupé le premier rang du classement, avec un taux de réussite de 65,91%, suivi de la Cuvette-Ouest : 58,90%. Brazzaville, loin au bas du tableau, a réalisé 35,63% tandis que Pointe-Noire, en dernière position, a totalisé 28,40%.

De façon globale, sur les 93 354 candidats inscrits, l’on a noté 91 668 présents et 32 762 admis. Cette année, le taux de réussite au baccalauréat est de 35,74%, légèrement supérieur à celui de l’année passée 34, 76%.

Il est également à rappeler que depuis plusieurs années déjà, Brazzaville et Pointe-Noire, qui étaient souvent en tête, peinent à se faire une place dans le carré d’as. Ce sont les localités de l’arrière-pays qui s’imposent en termes de performances à cet examen d’Etat. Les cas de la Sangha au premier rang en 2019, la Cuvette-Ouest première en 2020…

Congo-présidentielle 2021 : l’UDH-Yuki publie ses propres résultats

Le parti politique de Guy-Brice Parfait Kolélas, opposant congolais emporté par le coronavirus, a publié samedi 3 avril ses résultats partiels de la dernière présidentielle.

 

L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) de Guy-Brice Parfait Kolélas, opposant congolais décédé de coronavirus le 22 mars au lendemain de la présidentielle, a publié samedi 3 avril ses résultats partiels de ce scrutin. Des résultats qui lui donnent une large avance devant le président Denis Sassou Nguesso, déclaré vainqueur par les résultats provisoires officiels.

Les résultats de l’UDH-Yuki concernent environ 20 % des bureaux de vote. Grâce à ses délégués déployés le jour du vote, cette formation a reçu et compilé 1172 procès-verbaux sur 5778 attendus  qui ont donné les résultats que son porte-parole Lucrèce Nguedi a mis à la disposition de la presse.

« Ont obtenu : Kolélas Parfait Guy-Brice, 176 187 voix, soit 64,13 % ; Sassou Nguesso Denis, 86 264 voix, soit 31,40 % ; Dzon Mathias 5633, soit 2,05 % », a révélé Lucrèce Nguedi.

Les  résultats provisoires officiels publiés le 23 mars donnaient le président Denis Sassou Nguesso largement vainqueur avec 88,57 % de suffrages, contre 7,84% pour le regretté Guy-Brice Parfait Kolélas.

Pour Lucrèce Nguedi, ces résultats sont un hold-up électoral sur fond d’une grande mascarade. Il demande à la Cour constitutionnelle de les annuler. « L’UDH-Yuki invite la Cour constitutionnelle à dire le droit et donc à prononcer l’annulation pure et simple des résultats provisoires du scrutin des 17 et 21 mars 2021 », a-t-il lancé.

Le gouvernement dit ne pas accorder du crédit aux déclarations de l’UDH-Yuki.

Congo-présidentielle 2021 : l’opposition rejette les résultats

L’opposition ne reconnait pas ces résultats provisoires et dénonce un scrutin «calamiteux» avec un dépouillement précipité.

 

La Commission électorale (CENI) a publié les résultats provisoires en République du Congo. Denis Sassou N’Guesso, le président sortant l’emporte dès le premier tour en obtenant 88,57% des suffrages exprimés. Son principal adversaire, l’opposant Guy Parfait Kolelas décédé le jour du vote, arrive en seconde position avec seulement 7,84% des voix.

L’opposition ne reconnait pas ces résultats provisoires et dénonce un scrutin « calamiteux » avec un dépouillement précipité.

«Ce n’est pas en un jour qu’on peut compiler les résultats venus de tout le Congo, et ce n’est pas de cette façon qu’on peut les donner », a relevé Mathias Dzon, arrivé troisième selon ces résultats avec 1,90% des suffrages.

« Il y a quelque chose qui étonne : dans la plupart des résultats, on suit l’ordre de présentation des candidats sur le bulletin de vote. Donc, c’est quelque chose de préconçu », a-t-il accusé.

Le son de cloche est le même chez Jean-Jacques Yhombi-Opango, allié de feu Guy-Brice Parfait Kolelas qui pense que la rapidité avec laquelle ces résultats ont été annoncés est douteuse.

« J’aimerais bien voir avec quel matériel ils ont pu le faire. Je veux bien qu’on évolue. On nous dit ici qu’il n’y a pas de biométrie, qu’il n’y a pas toute cette technologie. Le faire aussi vite ? Je suis assez surpris. Ce n’est pas normal. Toutes les compilations ne sont pas encore arrivées à Brazzaville. C’est vraiment très sale », a-t-il déclaré.

Le vote s’est déroulé le dimanche 21 mars 2021 avec un taux de participation de plus de 60%. Des observateurs disent avoir relevé des dysfonctionnements lors du vote, mais ne remettent pas en cause à validité du scrutin.

Evaluation des réseaux de téléphonie : les résultats du 2ème trimestre toujours en attente

La publication des résultats de cette évaluation n’est pas seulement une simple émulation, mais un leitmotiv pour permettre aux opérateurs de téléphonie mobile d’améliorer leurs prestations.

L’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE), chargée entre autres de suivre la bonne exécution des cahiers des charges des opérateurs de téléphonie mobile, a mené pour le compte du second trimestre 2019 une enquête sur la qualité des communications. Depuis cet audit, l’ARPCE ne publie pas les résultats. Pourquoi ?

Il est de coutume qu’à l’issue de chaque enquête trimestrielle, l’ARPCE publie toujours les résultats devant les médias. C’est ainsi que les organes de presse ont, par exemple, suivi en août 2015 la publication des sanctions infligées (des amandes chiffrées) contre les sociétés de téléphonie mobile, notamment MTN et Airtel qui perdaient une année de leurs licences G2 et G3. L’évaluation menée tous les trois mois par l’ARPCE permet à l’agence de suivre l’exécution des normes techniques de télécommunications contenues dans le cahier des charges de ces opérateurs.

Une année auparavant, les deux sociétés avaient écopé d’une sanction pécuniaire, affectant 1% de leurs chiffres d’affaires. Et c’est grâce à la communication de l’ARPCE que les médias avaient été mis au courant.

La publication des résultats de cette évaluation n’est pas seulement une simple émulation, mais un leitmotiv pour permettre aux opérateurs de téléphonie mobile d’améliorer leurs prestations. Les notes distribuées par le régulateur devraient être vécues par chaque société comme une épée de Damoncles, jusqu’à la prochaine évaluation de la couverture.

Deux versions sont avancées dans les coulisses de l’ARPCE qui a été contactée. D’abord, tout le travail de cette enquête est bouclé, il ne reste plus qu’à convoquer les journalistes pour publier les résultats. Ensuite, une autre version, très contradictoire, l’enquête n’a été que partielle, elle n’a pas tenu compte de la plupart des villes intérieures du pays. Il faut donc compléter les éléments d’enquête avant de faire la publication, argue-t-on. Entre temps, le premier ou une partie de rapport lui a été présenté aux différents responsables des sociétés.

Y a-t-il des raisons pour que le régulateur ne publie pas les résultats du second trimestre ? Selon les sources bien informées et contactées par Vox, le régulateur a bel et bien convoqué une réunion pour notifier aux opérateurs le niveau de la qualité de leurs prestations. Certaines sociétés ont été très mal notées, à cause de leur mauvaise qualité de fourniture de la couverture sur l’ensemble du territoire. Elles ne font même pas mieux sur la simple et basique 2G.

D’après certaines indiscrétions, au deuxième trimestre 2019, les services des réseaux se seraient nettement améliorés du côté de MTN Congo, alors que Airtel et Azur n’ont pas fait mieux, vus les écarts de points notés par le régulateur. Bien que ces informations soient à prendre avec des pincettes, les consommateurs n’arrêtent pas de se plaindre sur la qualité des services fournis par les différents opérateurs. Des services qui coûtent plus cher pour rien, car la dégradation des réseaux devient criard.

On sait aussi que ces enquêtes ne concernent pas l’opérateur public, Congo Télécom qui pourtant à un réseau de téléphonie mobile et fixe. Aucune information ne filtre à ce sujet, alors que beaucoup de consommateurs sont abonnés à ce réseau.

Si la qualité des réseaux comme Airtel et Azur s’est dégringolée lors des deux premiers trimestres 2019, MTN Congo perd par ailleurs le réseau ces dernières semaines. Beaucoup d’incohérences sont enregistrées lors des appels passés avec le réseau jaune.

C’est pourquoi, il est important que le régulateur, qui est un outil du service public, publie les résultats des enquêtes, même si déjà beaucoup de temps s’est passé. Ces résultats aident les consommateurs à savoir à quoi s’en tenir.

En 2017, l’ARPCE avait réussi à mettre sur la table les associations des consommateurs et les opérateurs de téléphonie mobile pour gérer les plaintes des usagers. Cette expérience ne fera long feu que si les informations sont partagées entre les trois parties.

Baccalauréat technique : les épreuves du second tour ont démarré ce 11 juillet

Initialement prévu le 10 juillet, l’examen a débuté ce jeudi pour donner la chance à tous les candidats, à en croire le directeur des examens et concours (Dec) techniques et professionnels, Joseph Moukila.

Les cinq mille huit cent treize candidats déclarés admissibles étaient attendus à compter de ce 11 juillet sur toute l’étendue du territoire national pour passer les épreuves écrites du second tour. En effet, afin de donner la chance à tout le monde de passer l’examen, les organisateurs ont mis à profit la journée initiale du 10 juillet pour sensibiliser les différents acteurs impliqués dans cette aventure. « Le second tour du baccalauréat technique a effectivement commencé aujourd’hui, nous avons justement envisagé une démarche pédagogique dans ce sens que nous savons bien que cette ultime étape est cruciale pour les enfants qui ont été déclarés admissibles. Par rapport à cela, il fallait d’abord leur faire comprendre l’importance pour eux de passer ensemble ce second tour et ses enjeux parce que nombreux pensent que ce sont des formalités, mais sont souvent surpris à la fin », a expliqué le Dec technique.

Ainsi, les chefs de centre ont été commis à sensibiliser les candidats à la discipline à observer pendant le déroulement des épreuves. Conformément à la réglementation en vigueur dans le pays, certains appareils électroniques sont interdits dans les salles d’examen à l’instar des téléphones portables. De même, des astuces favorisant la fraude sont également prohibées par la loi. « Nous leur avons rappelé les principes, les règles pour les examens d’Etat, notamment se débarrasser de tout ce qui nuit au bon fonctionnement du baccalauréat, tout ce qui n’est pas autorisé tel que les téléphones portables, les bombes. Donc leur faire prendre conscience de ce qu’ils sont à une étape cruciale, ils sont déjà à la porte de l’admission au baccalauréat et n’ont pas à faire des bêtises pour inviter l’échec », a poursuivi Joseph Moukila, précisant que chaque candidat doit se munir des fiches d’anonymat pendant le déroulement des épreuves.

Conscientes du mauvais comportement affiché par certains commis de l’Etat lors de l’organisation des examens, les autorités du ministère de l’Enseignement technique et professionnel ont procédé également à la sensibilisation des surveillants de salle. « Ils ne sont pas aussi épargnés, nous leur avons rappelé le rôle qu’ils doivent jouer en tant qu’enseignant afin de veiller au bon fonctionnement de l’examen. Nous avons un guide, il fallait le commenter à l’endroit des surveillants et de tous ceux qui constituent le personnel convié au déroulement de cet examen », a conclu le Dec, rappelant que treize centres sont retenus à Brazzaville.

Notons que selon les résultats du premier tour publiés le 1er juillet, sur les 14 931 candidats ayant présenté le baccalauréat technique et professionnel cette année, deux mille deux cent quatre-vingt-deux étaient déclarés admis, soit 15,85% et cinq mille huit cent treize admissibles (38,95 %). Les échoués sont au nombre de sept mille cent cinquante-six, soit un pourcentage de 46,92%.

Baccalauréat technique : 2282 candidats admis au premier tour

La direction des examens et concours techniques (Dec-T) a délibéré les résultats du premier tour, le 1er juillet à Brazzaville.

Dix sur vingt, c’est la moyenne retenue pour l’admission et huit sur vingt pour l’admissibilité. Au départ 15 251 candidats se sont inscrits à cet examen et 14 931 ont pris part aux épreuves. On note 320 absences.

Deux mille deux cent quatre-vingt-deux candidats sont admis au premier tour de l’examen soit un pourcentage de 15,85%, et cinq mille huit cent treize sont admissibles (38,95 %). Ceux-là, devront passer au second tour (38,95 %).

Le président général du jury des baccalauréats technique et professionnel, session du 4 juin 2019, le Pr Gabriel Kissita, s’est dit satisfait au regard du travail abattu.

« Nous sommes très contents des résultats obtenus. C’est une grande première, le baccalauréat a commencé le 4 juin et on publie les résultats le 1er juillet. Le score est appréciable, c’est-à-dire que les candidats ont beaucoup travaillé. Les résultats consolidés par département seront affichés lors de la proclamation des résultats du second tour », a indiqué Pr Gabriel Kissita, président général du jury des baccalauréats technique et professionnel.