Congo-Sénatoriales 2023 : le PCT investit Paul Soni-Benga dans le Likouala

La campagne électorale des sénatoriales a été lancé vendredi 04 août dernière, ce sont plus de 100 candidats qui essayent de convaincre les élus locaux.

 

Les élections sénatoriales se tiendront dimanche 20 août 2023, en République du Congo. Ils sont plus de cent candidats de toutes obédiences politiques confondues ainsi que les indépendants en lice.

Dans le département de la Likouala, Paul Soni-Benga défendra les couleurs du parti congolais du travail (PCT).

Pour son investiture aux prochaines sénatoriales dans la circonscription unique de la Likouala, s’il est élu, il entend mettre en place, durant son mandat une proximité avec les populations, et servir de pont entre celles-ci et les institutions.

Depuis septembre 2021, il exerce la fonction de directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé.

Congo-Concours direct : plus de 9500 face aux épreuves

Le concours d’entrée dans les écoles professionnelles notamment de Santé, des Beaux-Arts, d’Administration, des Eaux et Forêst et des Instituteurs session 2023, a démarré le 3 août, sur l’ensemble du territoire national.

 

Ils sont au total 9 509 candidats repartis dans cinquante-six centres face aux épreuves. L’examen qui s’achève aujourd’hui ce vendredi 04 août, a été lancé hier jeudi par le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel, Paul Soy Benga.

La première journée a été consacrée à l’épreuve de Français pour tous les candidats. Tandis que ceux de l’Ecole nationale des Beaux-Arts, option Arts Plastiques ont planché sur le dessin d’imagination. En cette deuxième journée, les candidats affronteront les Mathématiques, pendant que ceux des écoles paramédicales de santé plancheront sur les Sciences de la vie et de la terre, et les postulants de l’Ecole nationale des Eaux et Forêts aborderont l’épreuve des Sciences physiques.

Pour l’Ecole nationale des Beaux-Arts, option musique, la culture générale et ceux de l’option Arts Plastiques, le dessin d’observation. Les candidats de l’Ecole nationale des instituteurs et de l’Ecole nationale moyenne d’administration auront pour épreuves les Mathématiques et l’histoire-géographie.

Notons que cette année, l’effectif des candidats est en baisse comparativement à l’année dernière.

Baccalauréat général : le Congo enregistre 44,50% de taux de réussi

Sur 90.973 candidats ayant passé les épreuves du baccalauréat général, 40.479 ont réussi à déclocher le précieux sésame.

 

En République du Congo, 40.479 ont été déclarés admis au baccalauréat de l’enseignement général, soit un taux de réussite de 44,50%. Les résultats ont été publiés mardi 18 juillet 2023.

Selon les statistiques, le département de la Cuvette-Ouest arrive en tête du classement avec un taux de réussite de 90,02%. Il est suivi des départements du Kouilou (76,68%), de la Cuvette (76,66%) et de la Likouala (70,30).

Les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, arrivent en 10e et 12e position avec un taux respectif de 43,81% et 34,32 %, tandis que le département du Pool classé en 11e position a obtenu un taux de réussite de 42,38%.

Baccalauréat technique : le Congo affiche un taux de réussite de 39,05%

Les résultats du baccalauréat technique publiés le 12 juillet 2023, montrent un pourcentage en baisse contrairement à l’année dernière où le taux de réussite était de 40,54%.

 

Ils étaient 17382 candidats à avoir présenté cet examen de baccalauréat technique et professionnel session 2023 au Congo mais, seuls 6788 ont été déclarés admis soit un taux de réussite de 39,05%. Ces résultats affichent un taux de réussite en baisse contrairement à l’année dernière. Selon un classement du président général des jurys, le Pr Armel Zamba Ibala, le département de la Bouenza vient en tête avec 82,02% tandis que celui du Pool occupe la dernière place avec 10%.

Les candidats inscrits étaient de 17674, parmi lesquels 292 ont été considérés absents. La moyenne d’admission générale étant de 10 sur 20, on note un nombre total de 10594 candidats recalés au Congo, pour l’examen du baccalauréat technique et professionnel session 2023.

Congo-BEPC 2023 : plus de 120 000 candidats face aux épreuves du 4 au 7 juillet

Ce sont 485 centres sont retenus pour le déroulement du BEPC sur toute l’étendue du territoire national y compris à Luanda, au Cabinda et en Chine.

 

121 940 candidats, passeront les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du 4 au 7 juillet, sur toute l’étendue du territoire national ainsi que dans les centres de Pékin, en Chine, de Luanda et de Cabinda, en Angola. 485 centres sont retenus pour le déroulement de cet examen.

Une note de la Direction des examens et concours indique qu’à Brazzaville trois des centres retenus pour le BEPC ont été délocalisés suite à l’occupation du lycée technique commercial 1er mai. Les candidats qui devaient composer à ce centre, notamment dans les bâtiments B et D ; C et D sont respectivement envoyés à l’école primaire Mokoundzi-Ngouaka 2 (bâtiment étage) et l’école primaire Mokoundzi-Ngouaka 3. Ceux qui devraient passer les épreuves au lycée technique 1er mai, bâtiment E et F composeront au lycée Savorgnan-de-Brazza, bâtiment D.

Rappelons qu’à la session passée du BEPC, le département de la Lékoumou avait occupé la tête du peloton pour la troisième fois consécutive avec un taux de réussite de 74,44%. La Cuvette-Ouest 70,50% ; la Sangha 70,09% ; le Pool 68,92% ; Brazzaville 63, 90% ; la Cuvette 63,17 ; la Bouenza 59, 04% ; Pointe-Noire 57,72% ; les Plateaux 57, 38% ; le Kouilou 56, 82% ; la Likouala 56,41% et le Niari 50,69%.

Congo-Baccalauréat général : plus de 90 000 candidats face aux épreuves

Ce mardi 20 juin, plus de 90 000 élèves de la classe de terminal, débuteront les épreuves du baccalauréat session 2023.

 

En cette matinée du 20 juin 2023, toutes les séries littéraires et scientifiques affrontent l’épreuve de mathématique.

« L’une des consignes particulières à donner aux candidats est de laisser les téléphones à la maison pour qu’ils ne courent pas le risque d’être sanctionnés. L’Etat a déployé de gros moyens pour la sécurisation des examens. Ceux qui vont s’aventurer dans la fraude subiront la rigueur de la loi », a déclaré le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou.

Notons que depuis le 16 juin, les jurys et d’autres équipes pédagogiques avaient déjà été déployées sur l’ensemble du territoire national après un séminaire de renforcement des capacités pour une organisation réussie du baccalauréat tenu le 13 juin, à Brazzaville. Les listes des candidats ont été publiées, des sujets scellés. « Tout est prêt pour le lancement du baccalauréat général le mardi 20 juin », a fait savoir le ministre.

Il convient de rappeler que l’année dernière, au baccalauréat, le département de la Cuvette-Ouest avait occupé la première place avec 63,24% d’admis, suivi respectivement des Plateaux 56,22%, de la Bouenza 52 ,6%, de la Likouala 59 ,62%, du Pool 47,42% et du Niari 28,97%.

Congo : neuf candidats à la présidence de l’UDH-Yuki

L’Union des démocrates humanistes-Yuki (UDH-Yuki), tiendra son congrès à la fin de ce mois de mai, au cours duquel il y aura élection du nouveau président.

 

Neuf candidats prétendant à la tête de l’UDH-Yuki. Le nom du nouveau leader de cette formation politique sera connu à la fin de son congrès. Il faut noter que ledit congrès se tiendra à la fin ce mois de mai 2023.

A quelques jours de la tenue de ce congrès, les différents candidats affûtent leurs armes, pour se hisser à la tête de parti de l’opposition. Des opérations de collecte de fonds sont organisées par les membres des structures intermédiaires et de base pour soutenir leur candidat.

Il faut rappeler que la tenue de son congrès l’UDH-Yuki, permettra de mettre en place de nouveaux dirigeants qui présideront aux destinées de cette formation politique.

Congo-brevet d’étude technique : 6373 candidats face aux épreuves

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, a lancé le 20 juillet les épreuves écrites des différents brevets.

 

Ils sont au total 6 373 candidats dont 3849 filles, répartis dans 57 centres sur l’ensemble du territoire national à passer le test du Brevet d’études techniques au titre de l’année scolaire 2021, session de juillet.  Brazzaville compte 1599 inscrits qui composeront dans huit centres d’examen.

En dehors du BET, d’autres candidats sont soumis aux divers Brevets : le Brevet d’études professionnelles a un effectif de 166 candidats dont soixante-quinze filles. Cet examen ne concerne que trois villes du pays : Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie.

Quant au Brevet de technicien forestier qui ne se déroule qu’à Mossendjo, 151 candidats sont concernés.

Par ailleurs, le Brevet de technicien est réservé uniquement aux candidats de Pointe-Noire. 292 élèves passeront cet examen. Au niveau du Certificat d’aptitude professionnelle,  489 candidats sont inscrits. Les candidats vont plancher sur plusieurs épreuves, selon leurs options, durant une semaine.

Congo-CEPE : plus de 17000 candidats sont face aux épreuves

Mathématiques, Dictée, questions de cours, l’art plastique sont entre autres les matières sur lesquelles les candidats sont évalués.

 

En République du Congo, 17899 élèves passent depuis ce jeudi 1er juillet, les épreuves du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE). Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, a lancé les épreuves du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) le 1er juillet à Brazzaville.

Sur toute l’étendue du territoire national y compris les écoles consulaires à Luanda, au Cabinda (Angola) et en Chine, il y a 17899 élèves qui passent le CEPE. Brazzaville a présenté 51.120 candidats pour 132 centres tandis que Pointe-Noire compte 27.500 répartis dans 92 centres.

« Nous sommes confiants parce que nous nous sommes préparés », ont répondu les élèves du centre de l’école des Trois francs à Bacongo où le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation a lancé les épreuves avant d’aller à l’école primaire de la Poste à Poto-Poto.

Mathématiques, Dictée, questions de cours, l’art plastique font partie des matières sur lesquelles les candidats sont évalués. Pour ceux qui vont s’admettre, le CEPE leur ouvrira les portes du collège l’année scolaire prochaine.

Le ministre Jean-Luc Mouthou s’est dit satisfait de ce que les délais ont été respectés, aucune perturbation n’est observée sur toute l’étendue du territoire. « Donnez le meilleur de vous-mêmes parce que c’est vous qui allez assurer la relève demain », a-t-il dit s’adressant aux candidats.

Au moment où les candidats au CEPE passent les épreuves, les candidats aux autres examens d’Etat qui débuteront dans les prochains jours se préparent. Les épreuves écrites du baccalauréat général, en effet, auront lieu du 13 au 16 juillet. Le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) est prévu du 27 au 30 juillet tandis que le concours national d’entrée en classe de sixième aux lycées d’excellence de Mbounda et d’Oyo se déroulera le 20 août.

Congo-Diables rouges : 62 candidats pour le poste de sélectionneur

La Fédération congolaise de football a procédé le 21 avril au dépouillement des soixante –deux dossiers  des postulants  au poste de sélectionneur des Diables rouges A et A’.

 

Ce sont quelques soixante-deux dossiers que la Fédération congolaise de football a reçu pour le poste de sélectionneur des Diables rouges A et A’. La Fédération a procédé au dépouillement des dossiers des postulants. La  shot-list des trois meilleures candidatures sera dévoilée dans les tout prochains jours selon la Fécofoot.

Le sélectionneur désigné devra résider au Congo, notamment à Brazzaville pendant la durée de son contrat, et avoir une bonne capacité d’adaptation et une aptitude au travail en équipe. Après le dépouillement, les diplômes et l’expérience africaine ou encore les titres déjà conquis, ont donné une longueur d’avance  à certains par rapport à d’autres.

Le Belge Hugo Bross, titulaire d’une Licence  UEFA Pro est le seul des soixante-deux à avoir gagné une Coupe d’Afrique des nations.  Il a connu ce bonheur en 2017 avec les Lions Indomptables du Cameroun.

Son compatriote  Paul Put, lui aussi titulaire de la Licence UEFA Pro,  a été finaliste de la CAN en  2013 avec les Etalons du Burkina Faso battus 0-1 par le Nigeria. Le Français Alain Giresse a la connaissance du football africain pour avoir participé à plusieurs phases finales de la CAN avec pour meilleure performance en 2012 avec le Mali et en 2019 avec la Tunisie. Patrice Carteron, Florent Ibengue (vainqueur du Chan 2016 avec les Léopards de la République démocratique du Congo)  Louis Fernandez, Elie Baup, Jose Anigo veulent aussi relever le défi.

Sur les huit  sélectionneurs congolais, quatre seulement répondent aux critères notamment  Bruce Abdoulaye (Licence UEFA A), Isaac Ngata (Licence UEFA Pro), Ghyslain Tchiamas (Licence UEFA A) et  Bhaudry Gildas Massouanga (Licence UEFA A). Titulaire du Licence UEFA B,  Elie Ngoya est déjà recalé avec lui, Barthelemy Ngatsono,  Marie Joseph Madienguela, Brice Christian Samba. Les trois n’ont pas au minimum  la Licence A Caf.

La liste des postulants

1-Paul Put (Belgique) Licence UEFA Pro

2-Pedro Franco (Portugal) Licence UEFA A

3-Patrick de Wilde  (Belgique) Licence UEFA Pro

4-Joao Pedro Afonso Suzano (Portugal)

5-Christophe Gamel (France)

6- David Pons (Espagne)

7-Luis Fernandez (France)  Licence UEFA Pro

8- Clarence Seedorf (Pays Bas)  Licence UEFA A

9-Vincent  Hognon (France)Licence  UEFA Pro

10- Didier Olle Nicolle (France) Licence UEFA Pro

11-Patrice Carteron (France)

12-Patrice Lair (France)

13-Elie Baup (France) UEFA Pro

14- Pascal  Janin (France)

15-Petar Houbetchev (Allemagne) UEFA Pro

16-Alain Michel (France) UEFA Pro

17-Bruce Aboudoulaye (France/Congo) UEFA A

18-Cristian Roberto Micale (Argentine)

19-Anderson Sena Da Silva (Bresil)

20-François Guehi Monguehi (Côte d’Ivoire) Licence CAF A

21-Bhaudry Gildas Moussounga (Congo) Licence UEFA A

22-Jorge Costa (Portugal) Licence UEFA A

23-Jean Marc Pilorget (France)

24-Benoit Cauet (France) Licence UEFA pro

25-Jean Christophe Gratecap (France) Licence UEFA Pro

26-Bernard Simondi (France) UEFA Pro

27-Jorge Manuel da silva Paixao dis Sandos (Portugal) Licence UEFA Pro

28-Luc Nico Marie Eymael (Belgique) Licence UEFA A

29-Adel Amrouche (Algérie/Belgique) Licence UEFA Pro

30-Michele Santoni (Italie/Allemagne) Licence UEFA Pro

31-Ghyslain Tchiamas (Congo) Licence UEFA A

32-Dauto  Xaharmane Amade Faquira (Portugal) Licence UEFA Pro

33-Elie Ngoya (Congo) Licence UEFA B

34-Raoul Savoy (Espagne/Suisse) Licence UEFA Pro

35-Paulo Jorge Coelho Meneses (Portugal)

36-Dragan Cvetkovic (France/Serbie) Licence UEFA A

37-Isaac Ngata (Congo) Licence UEFA Pro

38-Brice Christian Samba (Congo)

39-Hany Ali  Elsayed El Okaby ( (Egypte) Licence A Caf

40- Tchomogo Oumar (France) Licence UEFA A

41-Roland Guela (France) Licence UEFA A

42-Marie Joseph Madienguela (Congo)

43-Ivan Minnaert (Belgique) Licence UEFA A

44- Barthelemy Ngatsono (Congo)

45-Mehmed Bazdarevic (France/Bosnie) Licence UEFA Pro

46-Alain Giresse (France) Licence UEFA Pro

47-Florent Ibengue ( RD Congo) Licence A Caf

48-Bogustaw Baniak (Pologne) Licence UEFA Pro

49-Ashu  Cyprian Besong (Allemagne) Licence UEFA Pro

50-Jose Antonio Rocha Garrido (Portugal)

51-Abel Xavier (Portugal) Licence UEFA A

52-Pascal Koutala (France) Licence UEFA A

53-Eric Sekou Chelle (France/Mali) Licence UEFA Pro

54-Jose Anigo (France) Licence UEFA Pro

55-Hugo Broos (Belgique) Licence UEFA Pro

56-Rigobert Song (Cameroun) Licence UEFA A

57-David Donadei (France) Licence UEFA A

58- Fabien Mercadal (France) Licence UEFA Pro

59-George Leekens Gislanus (Belgique) Licence UEFA Pro

60-Laurent Fournier (France) Licence UEFA Pro

61- Almir Hukic (Bosnie Herzegovine)

62-Julien Mette (France) Licence UEFA A

Congo : qui sont les huit candidats à la présidentielle de mars ?

La Direction générale des affaires électorales (DGAE) a clôturé lundi 8 février 2021 l’opération d’enregistrement de candidatures à l’élection présidentielle du 21 mars 2021.

Ce sont au total, huit personnalités politiques qui ont notamment versé la caution de 25 millions de francs CFA (38 000 euros) et prendront part à ce scrutin.

A 77 ans le président Denis Sassou-Nguesso est le doyen des candidats. Il brigue un quatrième mandat. Depuis 2002, il a remporté tous les scrutins organisés dans le pays. Celui de 2016 a été le plus contesté.

A 38 ans, Dève Mafoula est le benjamin des candidats. Il a échoué aux législatives de 2017. Ses proches le présentent comme le candidat de l’audace.

Ministre des Finances entre 1997 et 2002, Mathias Dzon, 73 ans, fait partie des prétendants. Il a l’ambition d’aller jusqu’au bout. En 2009, il avait appelé au boycott.

Ancien membre du gouvernement passé à l’opposition, Guy-Brice Parfait Kolélas qui s’est classé deuxième à la dernière présidentielle entend gagner cette fois.

Tout comme Albert Oniangué, ancien aide de camp de Sassou-Nguesso. Il veut sauver un pays qui vit « un naufrage collectif » selon son expression.

Député à l’Assemblée nationale, Joseph Kignoumbi Kia Mbougou, ancien dissident de l’UPADS, se présente pour la quatrième fois. Une fois élu, il se propose de mener une grande lutte contre l’impunité. Il en est de même pour Anguios Nganguia Engambé, inspecteur principal des douanes, qui tente la chance pour la troisième fois.

Michel Mboussi Ngouari, maître d’éducation physique, député de Mouyondzi boucle la liste qui sera transmise à la Cour constitutionnelle pour validation.

Présidentielle 2021 : huit candidats en lice

En attendant la confirmation par la direction générale des affaires électorales, après vérification des pièces jointes au dossier de candidature, Denis Sassou N’Guesso, Mathias Dzon, Guy Brice Parfait Kolelas, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Albert Oniangué, Anguios Nganguia Engambé, Michel Mboussi Ngouari et Dave Uphrem Mafoula sont les huit candidats à l’élection présidentielle du 21 mars prochain.

Denis Sassou N’Guesso est candidat à sa propre succession. Il traine une longue expérience administrative et politique. En 2016, il s’était présenté aux Congolais avec un programme de gouvernement dénommé « La marche vers le développement ». Le président sortant fera face, en attendant la décision de la Cour constitutionnelle, à sept autres candidats, soit un de moins qu’en 2016. Parmi eux, quatre candidats malheureux à la dernière élection, notamment Guy Brice Parfait Kolelas, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Anguios Nganguia Engambé, Michel Mboussi Ngouari.

Investi par l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD) et le Collectif des partis de l’opposition congolaise (CPOC), Mathias Dzon, qui a toujours critiqué le processus électoral en cours, a décidé d’aller jusqu’au bout. L’ancien ministre des Finances et président de l’Union patriotique pour le renouveau national avait, en effet, jeté l’éponge en pleine campagne électorale en 2009. « Cette fois-ci j’irai jusqu’au bout parce que je pourrais gagner pour changer ce pays », déclarait-il au cours d’une conférence de presse.

Arrivé en deuxième position en 2016 avec 15,04% de suffrages exprimés, Guy Brice Parfait Kolelas veut faire mieux en 2021. L’ancien ministre de la Fonction publique et président de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) a reconduit son projet de société : le Plan Parfait pour le redressement du Congo.

Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, est quant à lui, un habitué. Deuxième aux élections présidentielles de 2002 et 2009, le président de « La Chaîne » et 2e secrétaire de l’Assemblée nationale a occupé la 7e place sur neuf en 2016.

Candidat malheureux aux scrutins présidentiels de 2009 et 2016, Anguios Nganguia Engambé a également déposé sa candidature à la présidentielle de mars prochain. Le président du Parti pour l’action de la République a occupé la dernière place en 2016, soit 0, 21%.

Michel Mboussi Ngouari, candidat de la Convention des partis républicains en 2016, qui a rallié, par la suite, l’opposition politique congolaise de Pascal Tsaty-Mabiala, se positionne pour le compte de son parti le Mouvement national pour la libération du Congo. Il avait obtenu 0,24% en 2016.

Sur cette liste, Albert Oniangué et Dave Uphrem Mafoula paraissent comme des néophytes. Ancien aide de camp du feu président Jacques Joachim Yhombi Opango et du président Denis Sassou N’Guesso, c’est pour la première fois que le pasteur Albert Oniangué va se présenter à une élection. Colonel à la retraite, il a rappelé que « sa candidature n’était pas le fruit d’un calcul politicien, mais un appel de Dieu ».

Candidat malheureux aux dernières élections législatives dans la circonscription de Loukolela, dans le département de la Cuvette, Dave Uphrem Mafoula a placé sa candidature sous le signe de l’audace et du renouveau. Candidat à la présidentielle de 2016 avant de se désister, l’économiste de formation, âgé de 39 ans aujourd’hui, entend mettre son expérience au service du Congo à travers son projet de société intitulé « Contrat présidentiel ».

Notons que Guy Brice Parfait Kolelas, Anguios Nganguia Engambé et Michel Mboussi Ngouari, tous membres de l’opposition constitutionnelle de Pascal Tsaty-Mabiala ont été investis par leurs partis respectifs. L’Union panafricaine pour la démocratie sociale, pour sa part, a décidé de ne pas prendre part à la prochaine élection présidentielle.

Congo-Présidentielle 2021 : cinq candidats de l’opposition se sont prononcés

A neuf (09) mois de la présidentielle au Congo, cinq (05) candidats, tous de l’opposition, se sont déjà déclarés.

Parmi les candidats déjà en lice, il y a le président national de l’Union des démocrates humanistes-Yuki (UDH-Yuki), Guy Brice Parfait Kolélas, Paulin Makaya, président de Unis pour le Congo (UPC), Anguios Nganguia Engambé, Anatole Limbongo Ngoka, le président du Parti africain pour un développement intégral et solidaire (Paradis) et ancien directeur de campagne du général Jean-Marie Michel Mokoko. Dans les rangs de la diaspora, Andréa Ngombet veut aussi solliciter les suffrages de ses compatriotes le 21 mars 2021.

La majorité présidentielle reste jusque-là soudée autour du Président de la République, même s’il ne s’est pas encore prononcé. A l’occasion de son dernier congrès, le PCT a pris la résolution de demander à Denis Sassou N’Guesso de faire acte de candidature à cette élection majeure.

A propos d’une éventuelle candidature unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2021, la présidente de la Fédération de l’opposition congolaise (FOC), Claudine Munari, a indiqué, au cours d’une conférence de presse au mois de janvier dernier à Brazzaville, qu’il serait difficile d’autant plus qu’une partie de l’opposition chante « les mérites du pouvoir ».

En attendant, tous les ingrédients sont réunis pour « le chacun pour soi ». La guerre des égos n’étant pas encore finie. Bien au contraire, elle se renforce.

A la présidentielle de mars 2016, huit (08) candidats de l’opposition étaient face à Denis Sassou N’Guesso. Il s’agissait du général Jean-Marie Michel Mokoko, Pascal Tsaty Mabiala, Claudine Munari, André Okombi Salissa, Guy Brice Prfait Kolélas, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Michel Mboussi Ngouari et Anguios Nganguia Engambé.

Baccalauréat technique : les épreuves du second tour ont démarré ce 11 juillet

Initialement prévu le 10 juillet, l’examen a débuté ce jeudi pour donner la chance à tous les candidats, à en croire le directeur des examens et concours (Dec) techniques et professionnels, Joseph Moukila.

Les cinq mille huit cent treize candidats déclarés admissibles étaient attendus à compter de ce 11 juillet sur toute l’étendue du territoire national pour passer les épreuves écrites du second tour. En effet, afin de donner la chance à tout le monde de passer l’examen, les organisateurs ont mis à profit la journée initiale du 10 juillet pour sensibiliser les différents acteurs impliqués dans cette aventure. « Le second tour du baccalauréat technique a effectivement commencé aujourd’hui, nous avons justement envisagé une démarche pédagogique dans ce sens que nous savons bien que cette ultime étape est cruciale pour les enfants qui ont été déclarés admissibles. Par rapport à cela, il fallait d’abord leur faire comprendre l’importance pour eux de passer ensemble ce second tour et ses enjeux parce que nombreux pensent que ce sont des formalités, mais sont souvent surpris à la fin », a expliqué le Dec technique.

Ainsi, les chefs de centre ont été commis à sensibiliser les candidats à la discipline à observer pendant le déroulement des épreuves. Conformément à la réglementation en vigueur dans le pays, certains appareils électroniques sont interdits dans les salles d’examen à l’instar des téléphones portables. De même, des astuces favorisant la fraude sont également prohibées par la loi. « Nous leur avons rappelé les principes, les règles pour les examens d’Etat, notamment se débarrasser de tout ce qui nuit au bon fonctionnement du baccalauréat, tout ce qui n’est pas autorisé tel que les téléphones portables, les bombes. Donc leur faire prendre conscience de ce qu’ils sont à une étape cruciale, ils sont déjà à la porte de l’admission au baccalauréat et n’ont pas à faire des bêtises pour inviter l’échec », a poursuivi Joseph Moukila, précisant que chaque candidat doit se munir des fiches d’anonymat pendant le déroulement des épreuves.

Conscientes du mauvais comportement affiché par certains commis de l’Etat lors de l’organisation des examens, les autorités du ministère de l’Enseignement technique et professionnel ont procédé également à la sensibilisation des surveillants de salle. « Ils ne sont pas aussi épargnés, nous leur avons rappelé le rôle qu’ils doivent jouer en tant qu’enseignant afin de veiller au bon fonctionnement de l’examen. Nous avons un guide, il fallait le commenter à l’endroit des surveillants et de tous ceux qui constituent le personnel convié au déroulement de cet examen », a conclu le Dec, rappelant que treize centres sont retenus à Brazzaville.

Notons que selon les résultats du premier tour publiés le 1er juillet, sur les 14 931 candidats ayant présenté le baccalauréat technique et professionnel cette année, deux mille deux cent quatre-vingt-deux étaient déclarés admis, soit 15,85% et cinq mille huit cent treize admissibles (38,95 %). Les échoués sont au nombre de sept mille cent cinquante-six, soit un pourcentage de 46,92%.

Baccalauréat technique : 2282 candidats admis au premier tour

La direction des examens et concours techniques (Dec-T) a délibéré les résultats du premier tour, le 1er juillet à Brazzaville.

Dix sur vingt, c’est la moyenne retenue pour l’admission et huit sur vingt pour l’admissibilité. Au départ 15 251 candidats se sont inscrits à cet examen et 14 931 ont pris part aux épreuves. On note 320 absences.

Deux mille deux cent quatre-vingt-deux candidats sont admis au premier tour de l’examen soit un pourcentage de 15,85%, et cinq mille huit cent treize sont admissibles (38,95 %). Ceux-là, devront passer au second tour (38,95 %).

Le président général du jury des baccalauréats technique et professionnel, session du 4 juin 2019, le Pr Gabriel Kissita, s’est dit satisfait au regard du travail abattu.

« Nous sommes très contents des résultats obtenus. C’est une grande première, le baccalauréat a commencé le 4 juin et on publie les résultats le 1er juillet. Le score est appréciable, c’est-à-dire que les candidats ont beaucoup travaillé. Les résultats consolidés par département seront affichés lors de la proclamation des résultats du second tour », a indiqué Pr Gabriel Kissita, président général du jury des baccalauréats technique et professionnel.

Fraude au baccalauréat 2019 : des présumés coupables seraient au tribunal

Au Congo-Brazzaville, des enseignants et des cadres de l’administration scolaire ont été mis aux arrêts puis présentés au tribunal, annoncent des médias locaux.

Ils seraient accusés d‘être auteurs ou complices de fraudes lors des épreuves du baccalauréat général qui se sont déroulés du 18 au 21 juin dernier.  « Cette tendance à la transhumance, au mercenariat organisé par des responsables est à déplorer », déclarait le 21 juin dernier, Anatale Collinet Makosso, ministre congolais de l’enseignement primaire et secondaire, chargé de l’alphabétisation. C‘était au terme d’une ronde effectuée dans des centres examens.

« Certains candidats ont donné des fortes sommes pour obtenir des sujets traités. Arrivés en salle d’examen, avons constaté qu’aucun sujet n’était connu d’avance », raconte un candidat. Il va s’en dire que les montants de la transaction varient entre 25 000 et 150 000 francs CFA.

C’est la déception pour ces candidats qui auraient donnés de l’argent pour avoir des épreuves. « Il m’a dit de ne pas me tracasser, qu’il travaille à la direction des examens et concours et qu’il pouvait faire entrer mon dossier sans problème. Je lui ai remis 50 000 F CFA (76 euros). Quand j’ai demandé la liste, il m’a dit que je l’aurai le jour de l’examen. Finalement, je n’ai pas pu passer les épreuves du baccalauréat », regrette une candidate.

Ce n’est pas la première fois que ces cas de fraudes sont signalés au Congo, le phénomène est  fréquent. En 2015, on se souvient que les épreuves du bac général ont été annulées pour fraudes.

Baccalauréat 2019 : 74 216 candidats affronteront les épreuves dès mardi

Ils seront répartis dans cent quatre-vingt-dix-sept (197) centres d’examens sur toute l’étendue du territoire national.

Mardi 18 juin 2019, dès 7 heures, 74 216 candidats seront face aux premières épreuves du baccalauréat.  Au total, cent quatre- vingt-dix-sept (197) centres sont retenus sur l’étendue du territoire national, pour le déroulement des épreuves. L’information a été donnée par le ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

Le ministre Anatole Collinet Makosso met en garde le personnel éducatif. «Il y a des chefs de centre qui monnaient les postes de candidats à la surveillance en recrutant leurs propres surveillants qui ne sont pas connus de la hiérarchie. Peut-être pour se partager le butin en favorisant la fraude. Nous devons donc faire preuve d’une rigueur sans faille pour que ces agissements inciviques ne se reproduisent plus », a déclaré le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation.

Anatole Collinet Makosso a aussi insisté sur le fait que les cas de fraudes identifiés doivent être consignés dans les procès-verbaux et portés à l’attention de l’administration.

Couverture sanitaire des examens d’Etat : plus de 2 600 candidats pris en charge

Ces statistiques de l’opération « Confiance » ont été présentées, le 4 juillet à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse co-animée par les lieutenants de police, Daniela Gloire Ngassiélé et Bertrand Roger Sah Mbou, médecins urgentistes à la sécurité civile.

Dans le but de prendre en charge médicalement des élèves malades et si possible les stabiliser afin de leur permettre de poursuivre leurs examens, la direction générale de la Sécurité civile a lancé sur le terrain la première promotion de ses médecins d’urgences et de catastrophes. En effet, au total 2601 candidats ont été pris en charge par des sapeurs-pompiers à travers l’opération « Confiance » à Brazzaville, Kinkala, Pointe-Noire, Impfondo, Ouesso, Nkayi, Dolisie, Owando et Oyo où cette composante de la police est présente.

Selon les statistiques présentées, la ville de Brazzaville a enregistré 2 138 cas dont 587 au baccalauréat (Bac) technique sur les 675 au niveau national, 588 au Bac général sur 746, 808 au BEPC sur 1 012, 88 au BET sur les 97 et 68 au CEPE sur 71. Cette couverture sanitaire n’a concerné que les épreuves écrites des différents examens d’Etat. « Ce qui a motivé cette opération, c’est le fait que nous sommes maintenant prêts. La sécurité civile est le premier maillon de secours pour la population congolaise », a expliqué le Dr Bertrand Roger Sah Mbou.

S’agissant des pathologies rencontrées, les deux conférenciers ont cité le paludisme, le syndrome grippal, la gastro entérite, l’Asthme, la carie dentaire, le syndrome anémique, l’Otite, l’hypertension artérielle, le mal épileptique, l’avortement, le syndrome hystérique et bien d’autres. « Nous avons eu des évacuations et avons traité ce qu’on pouvait sur place. Le but était d’éviter qu’un élève puisse rater son examen pour revenir l’année prochaine. Nous avons stabilisé les malades par rapport à nos moyens et pour les cas les plus graves, ils ont été envoyés dans les hôpitaux par rapport à leur proximité », a indiqué le Dr Daniela Gloire Ngassiélé, précisant que l’organisation des ambulances a été faite de telle sorte qu’il y ait un infirmier, un médecin et un brancardier en cas d’évacuation.

Interrogé sur les difficultés rencontrées sur le terrain, le lieutenant de police Bertrand Roger Sah-Mbou a déclaré que tout début d’une action n’a toujours pas été facile au regard du nombre important de pathologies. Des maladies qui pourront être prises en compte totalement à l’avenir car cette promotion comprenait tous les spécialistes: pédiatres,  gastroentérologues, cardiologues, chirurgiens et gynécologues. Il a aussi souligné la nécessité de travailler de connivence avec les ministères en charge des questions de l’éducation afin de faciliter la communication, les échanges entre les deux parties. « Le nombre n’a pas peut-être répondu à toutes les attentes de la population. Il était question de gérer plusieurs cas à la fois, ce n’est pas facile mais nous nous sommes efforcés pour abattre un grand travail », a-t-il poursuivi.

Rappelons que l’action de la sécurité civile a été saluée par le gouvernement, à l’instar du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, qui le reconnaissait, le 27 juin à Louingui. « La sécurité civile remplissait son office. Nous avons tiré les enseignements de leur apport déterminant pendant les épreuves écrites du baccalauréat. Nous ne pouvons que nous satisfaire de cette coopération qui permet de prendre en charge les enfants malades », déclarait-il.