Congo-CEPE : plus de 130 000 candidats affrontent les épreuves écrites

Ces présumés kidnappeurs dont deux femmes et six hommes, enlèvent les enfants dans la bande frontalière de Kamako pour les vendre en Angola.

 

Les épreuves écrites de CEPE se sont déroulées ce jeudi 08 juin sur toute l’étendue du territoire national. Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a fait la ronde de quelques centres d’examen de Brazzaville où sont inscrits 54 429 candidats, pour s’assurer de l’effectivité des épreuves.

« Nous avons pris toutes les dispositions pour les autres examens d’Etat, notamment le baccalauréat et le Brevet d’études du premier cycle, se passent dans de bonnes conditions », a dit le ministre.

Après cet examen, les candidats au baccalauréat général emboîteront le pas du 20 au 23 juin, en attendant les épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) qui se dérouleront du 4 au 7 juillet. Le concours d’entrée aux lycées d’excellence de Mbounda, dans le département du Niari, et d’Oyo, dans celui de la Cuvette, aura lieu le 25 juillet. Pour le baccalauréat et le BEPC, l’éducation physique et sportive se fera après les épreuves écrites.

Congo-CEPE : plus de 17000 candidats sont face aux épreuves

Mathématiques, Dictée, questions de cours, l’art plastique sont entre autres les matières sur lesquelles les candidats sont évalués.

 

En République du Congo, 17899 élèves passent depuis ce jeudi 1er juillet, les épreuves du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE). Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, a lancé les épreuves du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) le 1er juillet à Brazzaville.

Sur toute l’étendue du territoire national y compris les écoles consulaires à Luanda, au Cabinda (Angola) et en Chine, il y a 17899 élèves qui passent le CEPE. Brazzaville a présenté 51.120 candidats pour 132 centres tandis que Pointe-Noire compte 27.500 répartis dans 92 centres.

« Nous sommes confiants parce que nous nous sommes préparés », ont répondu les élèves du centre de l’école des Trois francs à Bacongo où le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation a lancé les épreuves avant d’aller à l’école primaire de la Poste à Poto-Poto.

Mathématiques, Dictée, questions de cours, l’art plastique font partie des matières sur lesquelles les candidats sont évalués. Pour ceux qui vont s’admettre, le CEPE leur ouvrira les portes du collège l’année scolaire prochaine.

Le ministre Jean-Luc Mouthou s’est dit satisfait de ce que les délais ont été respectés, aucune perturbation n’est observée sur toute l’étendue du territoire. « Donnez le meilleur de vous-mêmes parce que c’est vous qui allez assurer la relève demain », a-t-il dit s’adressant aux candidats.

Au moment où les candidats au CEPE passent les épreuves, les candidats aux autres examens d’Etat qui débuteront dans les prochains jours se préparent. Les épreuves écrites du baccalauréat général, en effet, auront lieu du 13 au 16 juillet. Le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) est prévu du 27 au 30 juillet tandis que le concours national d’entrée en classe de sixième aux lycées d’excellence de Mbounda et d’Oyo se déroulera le 20 août.

Examens d’Etat 2018 : les meilleurs élèves récompensés

Ils étaient environ quatre-vingt-trois élèves qui se sont distingués au baccalauréat, Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et au Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE).

C’est le 14 septembre que la troisième édition de l’émulation scolaire, organisée par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, s’est tenue. Cette cérémonie vise, entre autres, à récompenser les meilleurs élèves par cycle afin de créer un effet d’entraînement chez les autres. L’autre volet de cette activité devenue une tradition depuis trois ans consiste à identifier les élèves éprouvant quelques difficultés afin d’améliorer leur prise en charge et les amener à un niveau de compréhension qui freinerait leur décrochage scolaire.

Ainsi, parmi les récipiendaires, il y a le jeune Helder Précieux Mboungou du lycée interdépartemental de Ouesso, dans la Sangha, qui a obtenu une moyenne de 16,01 au baccalauréat, avec la mention Très bien. Il s’agit, en effet, d’une première au Congo, depuis l’indépendance. Au BEPC, c’est l’élève Chrishna Cardie Bassoukissa du lycée d’excellence de Mbounda, dans le Niari, qui a occupé la première place avec 17,72. Quant au CEPE, la meilleure performance a été réalisée par Amour Mikala Nzengui de l’école primaire d’Itsali B à Mfilou, Brazzaville, qui a engrangé 116 points sur 130, soit une moyenne de 8,92.

Outre les meilleurs des meilleurs, le gouvernement a aussi pensé aux vingt-deux autres élèves ayant obtenu des bonnes moyennes au CEPE et en alphabétisation ou rescolarisation dans chaque département. Au BEPC, des prix spéciaux comprenant des diplômes d’honneur, des ordinateurs portatifs, des dictionnaires et kits scolaires ont été décernés aux dix-huit meilleurs dont les plus jeunes brevetés de l’année (fille et garçon) ; les brevetés les plus âgés et au meilleur en post-alphabétisation. S’agissant du baccalauréat, quarante-deux élèves ayant obtenu la mention Bien ont reçu des prix d’encouragement.

La République reconnaissante a également décerné des prix spéciaux aux plus jeunes bacheliers (fille et garçon) et aux plus âgés. Dans le lot des récipiendaires, on note également la meilleure fille au baccalauréat et les meilleures des classes renforcées de Pointe-Noire.

Fournir encore plus d’efforts

Présidant la cérémonie, le ministre Anatole Collinet Makosso a indiqué qu’un système d’émulation performant et bien adapté peut être une très bonne mesure pour motiver et valoriser certains élèves ayant vécu trop d’échecs. « Ensemble, nous sommes en train de créer les conditions d’apprentissage qui soient conformes aux besoins de nos apprenants afin que les défis à relever par eux soient réalisables. La récompense qui s’en suit peut être perçue comme un moyen temporaire qui alimente la motivation intrinsèque de l’élève et son estime de lui-même plutôt que l’importance d’une gratification spécifiquement matérielle », a-t-il souligné.

En effet, selon le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, la réussite des enfants, mieux que les échecs, résonnera toujours plus fort au sein des cellules familiales. Elle créera toujours, a-t-il expliqué, autant d’électrochocs positifs qui susciteront autant d’espoir et de bonheur, extensible à souhait, au sein de l’ensemble de la communauté éducative. D’où la nécessité de travailler pour la réussite scolaire des enfants. « Je voudrais former le vœu de voir davantage d’élèves promus à l’occasion des cérémonies à venir. Ce sera là, la meilleure occasion de se convaincre de ce que notre système éducatif est réellement en pleine mutation et conforme à nos aspirations en matière de développement économique et social », a conclu Anatole Collinet Makosso.