Congo : neuf candidats à la présidence de l’UDH-Yuki

L’Union des démocrates humanistes-Yuki (UDH-Yuki), tiendra son congrès à la fin de ce mois de mai, au cours duquel il y aura élection du nouveau président.

 

Neuf candidats prétendant à la tête de l’UDH-Yuki. Le nom du nouveau leader de cette formation politique sera connu à la fin de son congrès. Il faut noter que ledit congrès se tiendra à la fin ce mois de mai 2023.

A quelques jours de la tenue de ce congrès, les différents candidats affûtent leurs armes, pour se hisser à la tête de parti de l’opposition. Des opérations de collecte de fonds sont organisées par les membres des structures intermédiaires et de base pour soutenir leur candidat.

Il faut rappeler que la tenue de son congrès l’UDH-Yuki, permettra de mettre en place de nouveaux dirigeants qui présideront aux destinées de cette formation politique.

Congo : l’opposition conteste la modification de la constitution

L’opposant Jean Itadi du Congrès africain pour le progrès (CAP) a dénoncé les nouvelles dispositions de la Constitution pendant une conférence de presse.

 

Sur proposition du président de la République, le Parlement congolais a procédé  le 7 janvier 2022 à la modification de l’article 157 de la Constitution en vigueur depuis 2015 ; faisant passer le délai de l’état d’urgence de 20 à 90 jours. L’opposition conteste et y voit plutôt une disposition de renforcement du pouvoir.

Hier, samedi 15 janvier, au cours d’une conférence de presse, devant un parterre de militants, l’opposant Jean Itadi du Congrès africain pour le progrès (CAP) a dénoncé les nouvelles dispositions de la Constitution : « J’ai peur qu’ils (les dirigeants) n’utilisent ce régime d’exception pour mater l’opposition. Le Congo est en danger. Il l’était déjà. Plus que jamais le pouvoir peut utiliser n’importe qu’elle occasion pour arrêter, perquisitionner, sanctionner et enfermer », a-t-il déclaré.

« Ce qui a été fait est criminel »

Une inquiétude que Jean Itadi a martelée devant les journalistes : « Déjà, aujourd’hui en temps quasi-normal on voit le nombre de gens qui disparaissent dans les commissariats. Vous croyez que c’est dans le cas d’un régime d’exception que les gens vont retrouver leurs enfants. Ce qui a été fait est criminel. Il n’y a aucun avantage pour moi », a-t-il insisté.

Contactée, une source gouvernementale a indiqué à RFI que la modification apportée à cet article de la Constitution était opportune. Pour elle, l’opposition n’a aucune raison objective de s’inquiéter.