Congo : les militants de l’UDH-Yuki appelé à s’unir

La première réunion du nouveau bureau de l’Union des démocrates humanistes de (l’UDH-YUKI) s’est tenu samedi 13 janvier 2024.

 

Le nouveau bureau de de l’UDH-YUKI a été voté pendant le dernier congrès du parti politique et très contesté par des dissidents. Présidée par Joseph Badiabio nouveau président et successeur du fondateur du parti, la rencontre a été une occasion d’installer un nouveau bureau politique de 46 membres, mais aussi un Conseil national et un Secrétariat général.

Il était aussi question de définir un programme d’actions à mener pendant l’année en cours. Axé sur sept grands points, le programme mettra en exergue entre autres la vulgarisation des textes du dernier congrès, le lancement d’une grande campagne d’adhésion pour recruter de nouveaux militants.

Face aux dissensions qui minent cette formation depuis plus de deux ans, Joseph Badiabio appelle tous les militants à l’apaisement et l’union. « Nous n’avons cessé de demander à ceux qui semblent prendre les devants de nous rejoindre pour que nous puissions mener (ensemble) le combat laissé par Guy-Brice Parfait Kolélas. Donc, au fond, ce qu’il faut retenir, c’est le message d’apaisement, de réunification et de rapprochement de toutes les filles et fils de l’UDH-Yuki », a-t-il déclaré.

Congo : les députés dissidents de l’UDH ne reconnaissent pas le nouveau président

Ils étaient nombreux arborant leurs écharpes devant le siège du parti, lorsqu’ils ont rejeté les décisions du congrès du 20 décembre 2023.

 

Un groupe de députés de l’Union des démocrates humanistes a annoncé lundi qu’ils ne reconnaissaient pas le nouveau président issu de leur dernier congrès. Ils remettent en cause l’élection à la tête de l’instance politique de Joseph Badabio, successeur du défunt Guy-Brice Parfait Kolélas, fondateur de l’UDH-Yuki.

C’est arboré de leurs écharpes aux couleurs du parti ce lundi au siège de la formation politique qu’ils ont rejeté toutes les décisions prisent pendant le congrès du 20 décembre dernier.

Pour Aurélien Juste Ntoumi Kolélas, l’un des dissidents « Le parti appartient à la base. On ne peut pas aller contre la volonté de la base. On ne peut pas nous imposer un leader. Ce qui s’est passé le 20 décembre, c’est une imposture. C’est un leader qui nous a été imposé, raison de plus pour laquelle nous rejetons ce congrès ».

Notons que Joseph Badabio était le seul candidat en lice lors du congrès de décembre dernier, les autres candidats n’ayant pas été retenus. Le groupe de députés réclame la tenue d’un nouveau congrès duquel personne ne sera exclu.

« Le chemin que nous proposons, c’est le congrès inclusif. C’est ça le salut pour le parti. Nous restons attachés à ce congrès inclusif. Quand nous parlons du congrès inclusif, ce sont 748 congressistes et 9 candidats (à la présidence du parti) enregistrés par le comité d’organisation du congrès », a expliqué Aurélien Juste Ntoumi Kolélas.

Le parti l’UDH-Yuki a été créé en 2026 par le défunt opposant Guy-Brice Parfait Kolélas. La formation politique est arrivée deuxième aux présidentielles de 2016 et 2021.

Congo : le congrès de l’UDH-Yuki se tiendra du 22 au 23 décembre

Le premier vice-président, Pascal Ngouanou, a réuni plusieurs dizaines de militants au siège du parti pour leur expliquer que la mission de la future équipe dirigeante.

 

Le congrès du parti d’opposition Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) du défunt Guy-Brice Parfait Kolélas va reprendre les 22 et 23 décembre 2023. Ledit congrès va permettre de choisir le successeur du fondateur de ce parti politique.

Interrompu en juillet dernier à cause de nombreuses dissensions, les militants ayant semé le trouble et occasionné l’interruption de la réunion, en juillet dernier, ont été retirés de la liste des participants, passant ainsi de 700 à 573. C’est du moins ce qu’a précisée l’équipe d’organisation.

Le premier vice-président, Pascal Ngouanou, 78 ans, a réuni plusieurs dizaines de militants au siège du parti pour leur expliquer que la mission de la future équipe dirigeante sera, entre autres, de refonder le parti et surtout de former les jeunes cadres devant prendre la relève.

Il est tout de même important de noter que l’UDH-Yuki ne disposait que 7 millions de francs CFA dans ses comptes, alors que la formation a besoin de 20 millions de francs CFA, soit 30 000 euros pour relancer le congrès.

Congo : la crise persiste au sein de l’UDH-Yuki

La crise au sein de l’Union des démocrates humanistes yuki (UDH-Yuki) ne semble toujours pas trouver de voie de sortie au regard des contradictions qui divisent les différents clans, particulièrement celui de Diata et de Mpissa.

 

Au départ, cette crise s’expliquait par les textes régissant ce parti que les uns et les autres interprétaient à leur manière. Cependant, lors de la tenue du Congrès, qui malheureusement a été suspendu, de nouveaux textes, notamment le règlement intérieur et les nouveaux statuts, ont été adoptés. Malgré cela, les violons ne semblent toujours pas s’accorder.

La publication de l’acte 009 du 25 juillet dernier par le premier vice-président de ce parti, Pascal Ngouanou, portant suspension de certains membres du parti qui auraient troublé l’ordre du Congrès ainsi que la liste des candidats aux sénatoriales n’ayant pas mentionné deux noms, notamment celui de Kolélas née Taty Nathalie à Brazzaville et de Samba Zacharie dans le Pool ne cessent de raviver la tension au sein de cette formation.

Des voix s’élèvent d’un peu partout pour trouver des solutions à cette crise.  Jean Bonard Moussodia, lors de la présentation de sa feuille de route le 7 juillet dans le cadre de la campagne précédent le Congrès, avait indiqué qu’il compte unir les deux clans : celui de Diata et de Mpissa, s’il est élu à la présidence de cette formation politique. « Je vais rassembler le clan de Diata et de Mpissa. Nous devons rester ensemble pour travailler au service de l’UDH-Yuki », déclarait-il.

De son côté, le porte-parole du parti, Justin Magloire Nzoloufoua, pense qu’il faut s’unir dans un effort démocratique. A cela, il propose quelques pistes de solution, à savoir remettre la compétence à la facilitation, remettre en selle le comité d’organisation du Congrès, passer par voie de vote pour ou contre les neufs candidats en lice, aller plus loin dans l’application stricto sensu de chaque critère.

Congo-élection à la présidence de l’UDH-Yuki : six candidats en lice

C’est ce qui ressort de la note publiée dimanche 03 juillet, par le premier vice-président de l’Union démocrates humanistes-Yuki (UDH-Yuki), Pascal Nggouanou.

 

Six candidats sont en quête de la présidence de l’UDH-Yuki. Joseph Badiabio, Fernand Gilles Bassindikila, Oleg Fabrice Kiessila (de la diaspora), Bonnard Moussodia, Rodrigue Mayanda et Jean Jacques Nicolas Malonga devront convaincre par leur projet qu’ils sont à la hauteur des missions du leader de ce parti.

Notons que, le choix des candidats, s’est fait sur la base de nombreux critères, conformément à l’article 24 des statuts de cette formation politique. Notamment être membre du parti, justifier d’au moins quatre ans d’ancienneté et de vie active au sein d’un organe ou structure du parti, être Congolais d’origine, avoir une conduite exemplaire en phase avec la ligne et l’éthique du parti, avoir une connaissance approfondie du fonctionnement du parti et de l’idéologie qu’il prône, avoir une expérience politique effective, faire preuve d’une compétence avérée, jouir d’une bonne santé physique, morale et mentale, être à jour de ses cotisations statutaires.

Congo : neuf candidats à la présidence de l’UDH-Yuki

L’Union des démocrates humanistes-Yuki (UDH-Yuki), tiendra son congrès à la fin de ce mois de mai, au cours duquel il y aura élection du nouveau président.

 

Neuf candidats prétendant à la tête de l’UDH-Yuki. Le nom du nouveau leader de cette formation politique sera connu à la fin de son congrès. Il faut noter que ledit congrès se tiendra à la fin ce mois de mai 2023.

A quelques jours de la tenue de ce congrès, les différents candidats affûtent leurs armes, pour se hisser à la tête de parti de l’opposition. Des opérations de collecte de fonds sont organisées par les membres des structures intermédiaires et de base pour soutenir leur candidat.

Il faut rappeler que la tenue de son congrès l’UDH-Yuki, permettra de mettre en place de nouveaux dirigeants qui présideront aux destinées de cette formation politique.

Congo : l’opposition n’a toujours pas de chef de file

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) et l’Union des démocrates humanistes (l’UDH-YUKI), les deux principales formations d’opposition revendiquent se poste.

 

Qui sera le nouveau chef de file de l’opposition ? De quel parti sortira-t-il ? L’UPADS et l’UDH-Yuki revendiquent se poste. Après les élections législatives et la composition du nouveau bureau de l’Assemblée nationale, le nouveau chef de file de l’opposition n’a toujours pas été désigné.

Notons que l’UPADS et l’UDH-YUKI, ont obtenu le même nombre de députés, 7 chacun aux dernières élections législatives.

L’article 11 portant statut de chef de file de l’opposition stipule qu’en cas d’égalité entre deux partis d’opposition, on doit se référer aux anciens résultats des dernières législatives de 2017 où l’UPADS avait eu huit députés.

Congo : les cadres de l’UDH-Yuki vent mettre fin aux querelles

L’Union des démocrates humanistes Yuki (Udh-Yuki) a initié une rencontre dans le but de mettre fin au climat de crise qui règne au sein du parti.

 

L’heure est à la réconciliation au sein de l’Union des démocrates humanistes Yuki (Udh-Yuki). Les cadres de ce parti politique ont initié une rencontre dite de « réconciliation » le 19 avril 2022. Ladite rencontre a pour but de mettre fin au climat de tension qui règne au sein de cette formation depuis la mort en mars 2021, de son leader Guy Brice Parfais Kolélas.

« C’est une rencontre familiale, ce n’est pas une assemblée générale », a déclaré le coordonnateur de l’Initiative pour la démocratie au Congo (plateforme de l’opposition) et président du Parti pour la sauvegarde des valeurs républicaines (PSVR), Michel Mampouya désigné comme un des facilitateurs.

Notons en effet que, depuis le décès de son président fondateur, le parti a sombré dans une crise institutionnelle ; querelles, incompréhensions et divisions.

Cette réconciliation des membres de l’Udh-Yuki s’impose surtout à moins de trois mois de la tenue des élections législatives et locales.

 « Je me permets de vous rappeler que tous nos efforts devraient avant tout se focaliser sur les élections et préparer par la suite en toute responsabilité le Congrès du parti », a signifié Pascal Ngouanou, président par intérim du parti.

Il les exhorte à la vigilance mais aussi à la discipline et du dépassement de soi pour sortir de cette mauvaise passe.

Congo : les deux camps de l’UDH-Yuki favorable à une réconciliation

Les deux camps de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) manifestent une volonté de réconciliation dans le souci de prendre part aux législatives.

 

Messe de recueillement, témoignages et animations culturelles : toute cette semaine a été marquée par des manifestations commémoratives de l’an 1 de la disparition de l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, survenue officiellement le 22  mars 2021, au lendemain de la dernière élection présidentielle. Sa formation politique, l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) est divisée depuis lors en deux clans qui, depuis quelques jours, manifestent une volonté de réconciliation dans le souci de prendre part aux législatives de l’été prochain dans l’unité.

Bien qu’opposé à la tenue du Congrès du parti avant les législatives, le camp du premier vice-président Pascal Ngouanou se montre favorable au dialogue.

« Au moment où nous clôturons les activités organisées dans le cadre de l’an 1 de la disparition du président fondateur, nous notons avec satisfaction la volonté de toutes les sensibilités à privilégier la cohésion et l’unité au sein du parti. Cet engagement vers l’unité et la cohésion est maintenant irréversible » ; relève Diop Mahouckous, directeur adjoint de la communication de l’UDH-Yuki.

De son côté, Gilles Fernand Bassindikila, deuxième vice-président du parti, qui défend l’organisation du Congrès avant les prochaines élections, ne s’oppose pas à une réconciliation interne.

« Bien sûr, on ne peut pas être contre la réconciliation. Ça va de soi. C’est un processus, nous voulons qu’elle ait lieu le plus vite possible. Il est question de transcender chacun nos égos. Ce n’est pas toujours donné à tout le monde. En ce qui me concerne, je suis disposé à cela », assure-t-il.

Conduire l’UDH-YUKI vers le changement et l’alternance était la vision de son fondateur Guy Brice Parfait Kolélas. Aux dernières législatives de 2017, les candidats du parti s’étaient présentés sous la bannière « indépendants », puisqu’à cette époque, la formation n’avait pas encore obtenu son récépissé, donc elle n’était pas officiellement enregistrée.

Congo : une messe en mémoire de Parfait Kolélas

Guy Brice parfait Kolelas, candidat de l’opposition à la présidentielle de mars 2021 est décédé avant la publication des résultats.

 

Une messe a été organisée à Brazzaville pour commémorer le 1er anniversaire de la mort de l’opposant Guy-Parfait Kolélas. Le leader de l’Union des démocrates humanistes (UDH-YUKI), est décédé officiellement le 22 mars 2021 de coronavirus au lendemain de l’élection présidentielle à laquelle il était candidat.

Le secrétaire général de l’UDH-YUKI, Rodrigues Cyr Mayanda a indiqué il était nécessaire d’initier une messe d’action de grâce à son honneur pour que Dieu lui accorde un repos éternel.

« Tu as été un coach motivateur hors-pair pour nous tous. Tu savais nous donner foi et confiance par ta capacité de résilience incroyable devant les évènements qui pouvaient déstabiliser. En bon commandant de troupe tu savais fixer le cap. Nous sommes confiants que nous poursuivrons le combat rude que tu as mené par amour pour le Congo », a déclaré Rodrigues Cyr Mayanda lors de la messe d’action de grâce en l’honneur de Guy Brice Parfait Kolelas.

Pour Joe Washington Ebina, président de la fondation Charles Ebina, le combat de Guy Brice Parfait Kolelas était noble. « Il s’est battu pour une cause juste. Ma présence aujourd’hui est une preuve de respect pour cet homme et sa famille. J’invite les membres de son parti aux respects des valeurs et d’aller vers la transparence, l’égalité et de tenir compte des lois et des textes de leur parti », a-t-il conseillé.

Congo : la discorde persiste au sein de l’UDH-Yuki

Depuis sa disparition il y a un an de Guy-Brice Parfait Kolélas, les cadres de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), s’entre-déchirent.

 

Les voix demeurent discordantes au sein de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), la formation politique de l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé il y a un an. Depuis sa disparition, les cadres du parti s’entre-déchirent. Résultat, le parti ne parvient pas encore à organiser son congrès pour choisir ses nouveaux dirigeants. L’assemblée extraordinaire du 12 mars dernier, qui était censée réconcilier les deux camps opposés, n’y est finalement pas parvenue. L’un des deux camps vient d’organiser une convention que l’autre juge illégale.

C’est le courant dirigé par Gilles Fernand Bassindikila, deuxième vice-président de l’UDH-Yuki, qui a organisé cette convention marquée par quelques décisions. « Parmi les motions qui ont été élaborées à la convention, il y a une qui est éminemment importante : elle élève le président Guy-Brice Parfait Kolélas au rang d’autorité morale de notre parti », explique M. Bassindikila.

La convention a aussi accusé le premier vice-président, Pascal Ngouanou, de forfaiture pour avoir pris la décision d’investir les candidats en vue des prochaines élections législatives et locales. Ce qui n’est pas de son ressort, selon Gilles Fernand Bassindikila.

Faux, rétorque le camp de l’accusé, qui reconnaît des divergences au sein du parti, mais refuse, par la voix de Diop Mahouckous, directeur de la communication adjoint de l’UDH-Yuki, que l’unité soit remise en cause au sein de cette formation. « Vous savez qu’il peut y avoir des courants à un moment donné de la vie d’un parti politique. Le plus important est que l’unité et la cohésion ne soient pas compromises. »

Les deux camps restent surtout opposés sur la période de la tenue du congrès du parti, avant ou après les législatives de l’été prochain. La base militante appelle les deux camps à arrondir les angles pour que l’UDH-Yuki n’aille pas à ces échéances en rangs dispersés.

Congo : la convention nationale de l’UDH-Yuki se tient à Brazzaville

Le bureau politique de l’Union des démocrates humanistes-Yuki (UDH-Yuki) l’a annoncé, le 16 mars à Brazzaville, à l’occasion d’un point de presse.

 

L’UDH-Yuki tient sa convention nationale ce jeudi 17 mars 2022 à Brazzaville. D’après les initiateurs de ces assises, c’est une meilleure occasion pour sauver « le parti de la ligne dictatoriale de ses détracteurs ». Pour le porte-parole, Justin Nzoloufoua, le 18 mars 2022 était la date prévue au cours de laquelle le défunt président fondateur de l’UDH-Yuki, Guy Brice Parfait Kolelas, devrait remettre son mandat en jeu. Considérant qu’au-delà de cette date, aucune instance ni organe du parti n’aura plus de légitimité.

Aussi, qui que ce soit n’est habilité à proroger les mandats des structures dirigeantes en déhors de la convention ou du congrès. « Tenant compte de ce manquement, le bureau politique prendra ses responsabilités en convoquant cette rencontre. En dépit de cet impératif, la convention nationale reste le cadre indiqué pour harmoniser les textes organiques du parti », a précisé Justin Nzoloufoua.

La tenue de cette convention vient, sans nul doute, remettre en cause la réconciliation que d’autres franges pensaient actée.

 

Congo : fin des divergences au sein de l’UDH-Yuki

Les deux camps ont aplani leurs divergences au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce week-end à Brazzaville.

 

L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) s’est réconciliée ce week-end à Brazzaville. Cette formation politique a été divisée après la mort, en mars 2021, de son leader Guy-Brice Parfait Kolélas. Un courant voulait d’un congrès aussitôt pour la désignation d’un successeur, tandis qu’un autre s’est opposé, souhaitant que le congrès se tienne après les législatives de juillet 2022. Les deux camps ont aplani leurs divergences au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce week-end à Brazzaville.

Dans le souci de voir leur formation politique soudée, comme avant la disparition de leur président fondateur, les militants et sympathisants de l’UDH-Yuki se sont réconciliés.

À la fin de cette assemblée générale extraordinaire, ils en sont sortis soulagés, selon Diop Mahouckous, directeur adjoint de la communication de l’UDH-Yuki qui affirme que les deux camps opposés ont mis un peu d’eau dans leur vin. « Toutes ces contradictions ont été aplanies au cours de cette Assemblée générale extraordinaire qui a scellé la réconciliation des deux parties en conflit. À présent, l’UDH-Yuki est dans les starting-blocks pour les prochaines élections législatives, locales et sénatoriales », explique-t-il.

Un congrès prévu après les élections locales et législatives

Diop Mahouckous rassure les uns et les autres sur l’avenir du parti : « L’idée d’une implosion ou d’une disparition quelconque du parti n’a jamais traversé l’esprit de ses dirigeants. L’avenir est certain ».

Selon un autre responsable de l’UDH-Yuki, le congrès devant permettre de désigner les nouvelles instances dirigeantes du parti n’interviendra qu’après les législatives et les locales de l’été.

France : un hommage à Guy Parfais Kolelas prévu à Paris

Un hommage populaire au président fondateur de L’UDH-YUKI, Guy Brice Parfait Kolelas sera organisé du 19 au 26 mars prochain à Paris.

 

« Semaine Pako », c’est sous ce nom que se tiendra du 19 au 26 mars l’hommage populaire à l’ex-président fondateur de L’UDH-YUKI, Guy Parfais Kolelas. C’est une initiative des enfants et de la famille du défunt, avec la participation de la Diaspora Unie, du Collectif La Vérité Rien Que La Vérité, de la Confrérie des Pakoïstes, et de la Fédération UDH-Yuki France.

Pour les organisateurs, se sera un moment de recueillement, de mobilisation patriotique et une occasdion de raviver le message de Guy Brice Parfait Kolelas dans lequel il disait : « battez-vous ! » afin qu’il demeure un héritage national et surtout un leitmotiv libérateur dans la mémoire de chaque congolais.

Le programme prévoit :

19 mars 2022 : 10h00 – 11h30 : Dépôt des gerbes de fleurs par les enfants, la famille, proches, amis et citoyens intéressés au cimetière du Bourget – 38, rue de l’Egalité 93350.

12h30 – 14h00 : Messe à la Basilique Saint-Denis. 1, rue de la Légion d’honneur 93200 – Saint Denis.

Du 20 au 25 mars 2022 : Hommage à travers les médias et la presse.

26 mars 2022 : Journée d’hommage Politique et Patriotique.

10h – 12h : Dépôt de gerbes de fleurs par les acteurs politiques, la Diaspora de France et les organisations de la société civile (cimetière du Bourget).

14h – 17h : Conférence publique animée par la Confrérie des Pakoïstes / UDH-Yuki sous le thème « L’Homme, son œuvre et son message : hier, aujourd’hui et demain».

17h- 18h : Hommage des artistes.

Congo-présidentielle 2021 : l’UDH-Yuki publie ses propres résultats

Le parti politique de Guy-Brice Parfait Kolélas, opposant congolais emporté par le coronavirus, a publié samedi 3 avril ses résultats partiels de la dernière présidentielle.

 

L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) de Guy-Brice Parfait Kolélas, opposant congolais décédé de coronavirus le 22 mars au lendemain de la présidentielle, a publié samedi 3 avril ses résultats partiels de ce scrutin. Des résultats qui lui donnent une large avance devant le président Denis Sassou Nguesso, déclaré vainqueur par les résultats provisoires officiels.

Les résultats de l’UDH-Yuki concernent environ 20 % des bureaux de vote. Grâce à ses délégués déployés le jour du vote, cette formation a reçu et compilé 1172 procès-verbaux sur 5778 attendus  qui ont donné les résultats que son porte-parole Lucrèce Nguedi a mis à la disposition de la presse.

« Ont obtenu : Kolélas Parfait Guy-Brice, 176 187 voix, soit 64,13 % ; Sassou Nguesso Denis, 86 264 voix, soit 31,40 % ; Dzon Mathias 5633, soit 2,05 % », a révélé Lucrèce Nguedi.

Les  résultats provisoires officiels publiés le 23 mars donnaient le président Denis Sassou Nguesso largement vainqueur avec 88,57 % de suffrages, contre 7,84% pour le regretté Guy-Brice Parfait Kolélas.

Pour Lucrèce Nguedi, ces résultats sont un hold-up électoral sur fond d’une grande mascarade. Il demande à la Cour constitutionnelle de les annuler. « L’UDH-Yuki invite la Cour constitutionnelle à dire le droit et donc à prononcer l’annulation pure et simple des résultats provisoires du scrutin des 17 et 21 mars 2021 », a-t-il lancé.

Le gouvernement dit ne pas accorder du crédit aux déclarations de l’UDH-Yuki.

Congo-présidentielle : l’UDH-Yuki va contester les résultats

Christian Cyr Rodrigue Mayanda, le porte-parole de Guy-Brice Parfait Kolélas, l’ex-leader de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) accuse le PCT, d’instituer la fraude.

 

L’UDH-YUKI dénonce des incidents qui, selon le parti, pourraient compromettre la crédibilité et la transparence de la présidentielle du 21 mars. Ces faits engloberaient notamment le bourrage des urnes, les bureaux fictifs et l’ouverture tardive intentionnelle de certains bureaux de vote.

Christian Cyr Rodrigue Mayanda, le porte-parole de Guy-Brice Parfait Kolélas, le leader de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), qui est décédé dans la nuit de dimanche à lundi, accuse le Parti Congolais du Travail (PCT) du président Denis Sassou Nguesso, d’instituer la fraude.

« De tous les rapports qui me parviennent, ce n’est que ça. A Talangaï, [un quartier nord de Brazzaville], sans le siège du MDP, qui appartient à la majorité, il y a un bureau fictif. Il y a des présidents des bureaux de vote qui procèdent à des bourrages des urnes devant les délégués », confiait-il le 21 mars, alors que son leader se battait encore entre la vie et la mort.

Il soutient qu’une de ses délégués avait même interpellé la police sans que celle-ci ne fasse quoi que ce soit. Cyr Rodrique Mayanda a aussi soutenu que de nombreux habitants de la capitale ont été acheminés vers le Pool, dimanche, pour voter.

Quant aux plus d’une dizaine de bureaux de votes qui avaient ouvert en retard, c’est « pour démoraliser les gens », selon lui.

Cyr Christian Rodrigue Mayanda se plaint aussi du fait que dans d’autres bureaux de vote, les délégués de l’UDH-Yuki ont été chassés sous prétexte que leurs accréditations n’étaient pas en bonne et due forme.

Christian Cyr Rodrigue Mayanda a été reçu samedi 20 mars, par la délégation des observateurs de l’Union africaine, qui ont dit avoir déployé une vingtaine de personnes pour assurer l’observation de l’élection.

« Avec 20 personnes, qu’est-ce que vous voulez surveiller et quel rapport vous allez donner? », s’est insurgé le cadre de l’UDH-Yuki.

La conférence épiscopale, qui s’est vu refuser l’accréditation de ses observateurs, avait émis de « sérieuses réserves » sur la transparence du scrutin. Elle voulait tester une application qui permettrait de télécharger les procès-verbaux de tous les bureaux de vote pour avoir une idée en temps réel de la vérité des urnes. En vain. Une coupure d’internet — comme lors du scrutin de 2016 — a brisé les espoirs.

« Tout ça, c’est pour qu’on n’ait pas les résultats officiels définitifs qui pourront être manipulés par eux et on n’aura aucune preuve. Ils n’ont pas affiché les résultats devant les bureaux de vote comme la loi le dit », a tempêté Mayanda. « Nous ne reconnaitrons pas ce vote », a averti le juriste.

Le président sortant du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, est très largement en tête selon les résultats préliminaires présentés lundi par la commission électorale.

« Ce ne sont que des tendances en pourcentage. Sur l’ensemble du pays, les résultats sont majoritairement dans ce sens », a déclaré à la presse le président de la Commission nationale électorale indépendante, Henri Bouka, selon la presse.

« Nous pouvons vous certifier que les résultats qui vont être proclamés demain ou après-demain seront l’expression des suffrages réellement exprimés par les électeurs », a indiqué le chef de la commission électorale.

 

Congo-Présidentielle 2021 : Kolélas conteste les membres de la Commission électorale

Le candidat malheureux à la présidentielle de 2016, est tout de même prêt à participer à la prochaine présidentielle de mars 2021.

L’année 2021 est une année électorale en République du Congo.  Selon les constitutionnels, la présidentielle se tiendra au plus tard le 21 mars 2021. Candidat malheureux à la présidentielle contestée de 2016, où il s’était classé deuxième au premier et unique tour derrière Denis Sassou-Nguesso, Guy-Brice Parfait Kolélas est déjà prêt pour le prochain scrutin.

« Je suis candidat à la candidature de mon parti. Je suis prêt. Je me prépare et mentalement, je suis prêt. C’est au parti de me donner le quitus », a-t-il déclaré.

Mais cet opposant au régime de Brazzaville conteste la reconduction des membres de la Commission électorale, notamment celle de son président Henri Bouka, qui est également président de la Cour suprême.

Pour lui, celle-ci n’est pas du tout équitable : « C’est la même CNEI qui a été reconduite. À la tête de la CNEI, on a mis Henri Bouka, qui est en même temps juge et partie parce qu’il est également président de la cour suprême. C’est un refus de transparence, alors que le président de la République a dit dans son discours sur l’état de la Nation (le 23 décembre, ndlr) que nous allons à une élection transparente et apaisée. Elle sera transparente sans que la CNEI ait été composée équitablement ? », s’est plaint M. Kolélas.

Le dimanche 3 janvier dernier, Guy-Brice Parfait Kolélas a présenté son projet « ambitieux » sur la décentralisation effective du Congo. Notons qu’il attend encore l’investiture de son parti, l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), mais cet homme politique a déjà le cœur à cette échéance capitale.

Prétendue destitution de Parfait Kolélas à l’Assemblée nationale : l’Udh-Yuki se prononce

L’Union des démocrates humanistes (Udh-Yuki) a tenu à apporter des éclairages en trois volets pour défendre son président.

La cellule de communication du parti a réagi, le 26 février à Brazzaville, dans un communiqué de presse, aux propos tenus, le 19 février, par le président du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), Euloge Landry Kolélas, dégageant la responsabilité de sa formation politique sur une éventuelle destitution du député de la deuxième circonscription de Kinkala par la chambre basse du parlement.

L’Union des démocrates humanistes (Udh-Yuki) a tenu à apporter des éclairages en trois volets. En effet, pour défendre son président, cette formation politique a énuméré l’article 66 de la loi électorale modifiée qui stipule, entre autres, que « Quand un député ne siège plus ou n’a plus le droit de siéger…, il est procédé à des élections législatives partielles ».

Selon le directoire de la cellule de communication, le député Guy Brice Parfait Kolélas qui siège actuellement à l’Assemblée nationale ne se trouve pas dans cette situation. « Le report avait été dû au conflit armé, ainsi donc l’honorable Guy Brice Parfait Kolélas, président de l’Udh-Yuki, n’a jamais été à l’origine du report des élections législatives dans les neuf circonscriptions électorales du Pool », rappelle-t-il.

D’après ce parti de l’opposition, la situation du Pool n’est pas la première au Congo. En effet, suite au drame du 4 mars 2012 à Brazzaville, l’article 109 de la Constitution avait, a-t-il rappelé, été appliqué sans faire l’objet d’une quelconque contestation dans le pays. S’agissant du cas du Pool, l’Udh-Yuki estime que la Cour constitutionnelle a décidé de prolonger le mandat des députés jusqu’à l’organisation des élections partielles, conformément à l’article 109 de la Constitution du 25 octobre 2015. Cet article stipule que : « Les mandats de député et de sénateur peuvent être prolongés par la Cour constitutionnelle saisie par le président de la République, en cas de circonstances exceptionnellement graves empêchant le déroulement normal des élections ».

Rappelant les conséquences du conflit armé ayant opposé les forces de l’ordre aux ex-ninjas du pasteur Ntoumi pendant près de deux ans dans le Pool, l’Udh-Yuki pense qu’en pareille circonstance, on ne pouvait pas parler d’élections législatives aux habitants qui avaient faim et qui cherchaient à rebâtir leurs maisons détruites.

« L’Udh-Yuki et son président, dont l’idéal épouse le destin du Congo, attendent dans la paix, seule créatrice et féconde, l’organisation des élections partielles dans les neuf circonscriptions électorales restantes dans le département du Pool. Ceci, une fois que la population aura retrouvé la quiétude et la stabilité dans les villages devenus exsangues », conclut le communiqué.

Notons que cette réaction fait suite à la déclaration du MCDDI qui dégageait récemment toute sa responsabilité si jamais l’Assemblée nationale arrivait à destituer le député de la deuxième circonscription électorale de Kinkala, Guy Brice Parfait Kolélas. A cette occasion, Euloge Landry Kolélas soulignait : « Vous faites partie d’une organisation politique et vous allez créer une autre, c’est une démission de fait. En quoi la responsabilité du MCDDI est-elle engagée ? Le problème s’est posé au moment où il a eu son récépissé, et ça c’est la loi qui le lui rappelle ».