Congo : l’opposition n’a toujours pas de chef de file

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) et l’Union des démocrates humanistes (l’UDH-YUKI), les deux principales formations d’opposition revendiquent se poste.

 

Qui sera le nouveau chef de file de l’opposition ? De quel parti sortira-t-il ? L’UPADS et l’UDH-Yuki revendiquent se poste. Après les élections législatives et la composition du nouveau bureau de l’Assemblée nationale, le nouveau chef de file de l’opposition n’a toujours pas été désigné.

Notons que l’UPADS et l’UDH-YUKI, ont obtenu le même nombre de députés, 7 chacun aux dernières élections législatives.

L’article 11 portant statut de chef de file de l’opposition stipule qu’en cas d’égalité entre deux partis d’opposition, on doit se référer aux anciens résultats des dernières législatives de 2017 où l’UPADS avait eu huit députés.

Congo : l’Upads lève la suspension Honoré Sayi

Cette décision a été prise à l’occasion de la clôture des travaux de la 4ème session du bureau de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads).

 

Honoré Sayi a été réhabilité au sein de l’UPADS. C’était dimanche 13 mars de la clôture des travaux de la 4ème session du bureau politique de ce parti de l’opposition, que la sanction du ministre de l’Energie et de l’hydraulique a été levée.

Les résultats sanctionnant le vote se présentent comme suit : 169 voix ont voté pour; 08 voix contre et  29 voix absentes. Pour le premier secrétaire de l’Upads ce vote est un symbole de la démocratie au sein du parti qu’il dirige.

« Il ne s’agit pas d’une simple levée de sanction, mais notre capacité de l’assumer. Le plus important c’est de voir ce que nous sommes et de ce que nous voulons être demain, et le vote qui a majoritairement milité en faveur de la levée de la sanction est l’expression de la démocratie en notre sein », a déclaré Pascal Tsaty-Mabiala.

Notons que L’Upads se prépare pour les prochaines élections législatives et locales.

Congo : le coût du test PCR jugé élevé par les congolais

En République du Congo, il est obligatoire de présenter un test PCR pour les personnes en provenance de l’étranger et à ceux qui sortent du territoire.

 

Les congolais se plaignent du prix du test PCR qu’ils trouvent très élevé. En effet, Pour faire ce test il faut débourser 20 mille FCFA au niveau du Laboratoire national et à 40 mille FCFA au niveau des deux plus grands aéroports du pays, notamment Maya-Maya, à Brazzaville, et Agostino Neto, à Pointe-Noire.

Suite à cette décision, les députés qui se sont réunis le 12 novembre à Brazzaville, lors de la séance des questions orales avec débat avec les membres du gouvernement, ont exprimé leur mécontentement. Les élus du peuple demandent aux autorités sanitaires de revoir à la baisse les prix fixés, mieux de rendre gratuit le test PCR.

Pour les députés, la cherté de ces tests relève du fait qu’ils sont effectués par des opérateurs privés. Ils proposent d’affecter les structures du Laboratoire national à ces points stratégiques afin que ce prix soit revu à la baisse.

Un avis que partage aussi l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), la principale formation politique de l’opposition congolaise. Dans une déclaration rendue publique, le 8 novembre, le porte-parole de cette formation politique, Sidoine Romaric Moukoukou, a dénoncé le commerce qui se fait autour de la crise sanitaire, tel que l’obtention des tests PCR à des prix exorbitants.

De nombreux congolais en partance ou en provenance du Congo s’indignent non pas seulement du coût élevé du test PCR, mais aussi de la durée pour se faire délivrer le certificat PCR, qui est de 48 heures.

Congo-coronavirus : l’Upads dénonce les prix exorbitants des tests PCR

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) dans une déclaration suggère au gouvernement de décréter la gratuité des tests PCR.

 

Dans sa sortie du lundi 08 novembre 2021, l’Upads a dénoncé le « commerce qui se fait autour de la crise sanitaire. Notamment l’obtention des tests PCR à des prix exorbitants. ». Pour cette formation politique, la pandémie de covid-19 est une question de santé publique. Pour ce faire, les populations doivent bénéficier gratuitement des soins et autres interventions médicales comme avec le VIH/sida.

« L’Upads suggère au gouvernement de décréter la gratuité des tests PCR et des vaccins recommandés par le ministère de la Santé et de la Population afin d’en permettre l’accès au plus grand nombre des concitoyens de bas niveau social », a-t-elle demandé.

Face à ce qu’elle a qualifié de chaos, l’Upads demande à la population en général, et à ses militants en particulier, de redoubler de vigilance et de prudence pour se prémunir contre la pandémie. Quant aux mesures renouvelées par les autorités, le parti dirigé par Pascal Tsaty-Mabiala en appelle à une « démarche prudente de la part des pouvoirs publics au sujet de la vaccination, principe de précaution oblige ».

Il a également exhorté le gouvernement, la classe politique et la société civile à une large sensibilisation à la vaccination volontaire précédée d’un bilan de santé. Selon ce parti politique, en l’absence d’une loi instituant l’obligation vaccinale dans le pays, dans le cadre de la lutte contre la pandémie, la vaccination volontaire devrait se faire sans pression.

Congo : Honoré Sayi suspendu de l’UPADS

Une sanction de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale arrive après la nomination d’Honoré Sayi au poste de ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique.

 

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS, première formation d’opposition) a suspendu de ses instances dirigeantes son président du groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. Honoré Sayi a été nommé ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique. Il a accepté sa sanction et promet de revenir « à la maison » une fois sa mission de servir la République terminée.

Au siège de l’UPADS la réunion ayant abouti aux sanctions prononcées contre Honoré Sayi s’est tenue dans une atmosphère détendue, selon un participant.

Présent, Honoré Sayi lui-même n’a exprimé aucun remord. Il juge « normale » la suspension dont il écope.

« Que personne ne soit ému. C’est totalement régulier que j’appelle toutes les forces du pays à comprendre qu’un parti qui se respecte doit prononcer ces sanctions. Et, pour respecter également les prescrits de la République, il faut bien que j’aie des coudées franches, les mains libres parce qu’on ne peut pas servir deux maîtres à la fois. Je vais donc me consacrer au service de la République et je prends congé de mon parti », a-t-il déclaré.

A-t-il été consulté avant sa nomination ? Honoré Sayi pense que la question ne se pose plus en ces termes. Il va diriger le ministère de l’Énergie et de l’Eau. Deux denrées servies par intermittences, notamment dans les grandes villes de Brazzaville et de Pointe-Noire. Les Congolais l’attendent au tournant et il promet de relever le défi.

« Nous allons travailler pour cela. Qu’est-ce qui vous dit que l’impossible est là », a dit Honoré Sayi.

À la tête du groupe parlementaire de l’UPADS, il a été remplacé par Jeremy Lissouba, fils de Pascal Lissouba, fondateur de cette formation.

Congo-UPADS : Honoré Sayi sera écouté par le parti ce mardi 18 mai

Le porte-parole de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Honoré Sayi vient de faire son entrée dans le nouveau gouvernement.

 

Honoré Sayi est la nouveau ministre de l’énergie et de l’hydraulique en République du Congo. Il a été nommé dans le récent gouvernement formé par le Nouveau Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

La nomination du porte-parole de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), Honoré Sayi, semble mal passer au sein de la première formation politique de l’opposition congolaise.

Réuni en séance extraordinaire le 16 mai à Brazzaville, le secrétariat national de l’UPADS s’est dit « surpris par cette nomination annoncée par les médias ». Il a décidé « d’écouter le camarade Honoré Sayi absent à Brazzaville, pour des amples informations ». C’est du moins ce qu’on peut lire dans un communiqué rendu public à l’issue de cette rencontre.

Le nouveau ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique sera donc écouté ce 18 mai par le secrétariat national de l’UPADS.

Congo-Présidentielle 2021 : l’Upads n’y sera pas

C’est ce qui en ressort de la troisième session ordinaire du Conseil national de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) qui s’est tenue du 27 au 30 janvier à Brazzaville.

L’Upads ne prendra pas part à l’élection présidentielle du 21 mars prochain. C’est ce qui a été arrêté à l’issue de la troisième session ordinaire du Conseil national de ce parti politique qui a eu lieu à Brazzaville du 27 au 30 janvier 2021.

Selon les membres de l’Upads, la décision du Conseil national de ne pas participer à l’élection présidentielle trouve son fondement, dans l’impréparation de cette échéance par le gouvernement qui, cinq ans durant, n’a pas été capable d’améliorer le système électoral pour en garantir la crédibilité et la sincérité des résultats.

« …les militants de l’Upads sont appelés au cours de cette élection présidentielle à observer la discipline républicaine aux fins du maintien de l’ordre public et de la grandeur dont ils ont toujours fait montre face au prescrit nationaliste édicté par Pascal Lissouba, fondateur de l’Upads », a précisé le communiqué final des travaux lu par Honoré Sayi, porte-parole du parti.

Une « grave décision » que le Premier secrétaire de l’Upads, Pascal Tsaty Mabiala, appelle les membres du Conseil national à expliquer à la base du parti, en se fondant notamment sur l’argument relatif au souci de l’Upads de ne pas créer les conditions de désunion au sein de l’organisation. Il est important de préciser que l’Upads n’entend soutenir aucun autre candidat à cette échéance de 2021.

Il en ressort aussi de cette session que, le congrès sera convoqué après les élections législatives, locales et sénatoriales. Notons aussi un organe informel dénommé « Comité de conciliation pour l’unité et le rassemblement au sein du parti » placé sous l’autorité du Premier secrétaire, est désormais mis en place.

Congo-Présidentielle 2021 : les partis politiques se concertent

Des concertations se tiennent donc jusqu’au vendredi 27 novembre à Madingou, dans le sud de la République du Congo.

Après un référendum mouvementé en 2015 et une présidentielle marquée par la contestation et des violences en 2016, les acteurs politiques congolais ont décidé d’accorder leurs violons avant le scrutin présidentiel de 2021.

Les partis politiques ont été invités à cette concertation en tenant compte de leur poids électoral. C’est ainsi que le Parti congolais du travail (PCT), principale formation de la majorité, se taille la part du lion avec quinze représentants. Le PCT est suivi de très loin par l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), première force de l’opposition. L’Upads a officiellement quatre places.

Les autres partis se contentent de la portion congrue. Les délégués de la Commission électorale, ceux de la société civile, prennent également part à cette concertation qui n’est pas la première du genre. Le bulletin unique expérimenté lors de la présidentielle de 2016 était un acquis d’une concertation tenue bien avant.

L’opposition demande la refonte du fichier électoral et l’introduction de la biométrie

À Madingou, l’opposition tient à obtenir la gouvernance électorale qui passe par la refonte du fichier électoral et l’introduction de la biométrie. « Nous ne sortirons pas de Madingou les mains vides. Elles ne seront pas pleines non plus », a déclaré l’opposant Jean-Jacques Yhombi Opango.

Avant la rencontre de Madingou, plusieurs participants ont échangé avec Francois Lounceny Fall, représentant du secrétaire général de l’ONU en Afrique centrale qui était en séjour au Congo.

France : les adieux à Pascal Lissouba

Une semaine après son décès, Pascal Lissouba, 88 ans, a été inhumé lundi 31 août dans le cimetière de Perpignan, dans la stricte intimité familiale.

Avant ce moment réservé à Jocelyne Lissouba, la famille et aux très proches, dès 14 h 30, dans le respect des mesures barrières et la distanciation physique, une célébration religieuse en sa mémoire a constitué le temps fort du service solennel en hommage à l’ancien chef d’État qui a dirigé la République du Congo durant 5 ans.

La cérémonie a démarré avec des chants gospels et les discours de la fille aînée du défunt. Elle s’est déroulée sans heurts en présence de la famille, de plusieurs personnalités politiques et de la société civile, venues faire leurs adieux à Pascal Lissouba. Le Congo a été représenté par son ambassadeur en France, Rodolphe Adada, ayant à ses côtés le maire de Perpignan Louis Aliot.

Plusieurs membres de l’UPADS, parti fondé par Pascal Lissouba, ont effectué le déplacement. Pour Mariotti Ouabari, ancien ministre de la Justice, c’était l’occasion de réaffirmer son appartenance à ce parti, et de s’exprimer en ces termes : « Pour toujours, nos pensées seront en lui…Jamais, nous ne l’oublierons ».

Dans son homélie, le curé représentant Mgr Norbert José Henri Turini, archevêque de Perpignan, a cité plusieurs moments de la carrière de l’ancien président. Il a notamment mentionné le parcours d’un homme d’Etat visionnaire, soucieux d’honorer la célébration de la grandeur de l’engagement. Il a décrit un Pasacal Lissouba cultivé, toujours prêt à partager ses connaissances en sciences et technologies.

Après la bénédiction du corps de Pascal Lissouba, l’assistance s’est approchée du cercueil, chacun se contentant de se recueillir suivant sa tradition laïque ou chrétienne.

Puis son cercueil a quitté l’église pour la dernière demeure provisoire au cimetière de Perpignan, suscitant une vive émotion de l’assistance. Il vivait depuis quelques années au Mas Llaro à Perpignan.

Congo : les députés de l’opposition absents au vote de la nouvelle loi électorale

L’Assemblée nationale a adopté, le 12 août, en séance plénière, avec amendements, le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi électorale n°9-2001 du 10 décembre 2001.

Les trois députés de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) n’ont pas pris part au vote de la nouvelle loi électorale qui était assorti d’une recommandation.

Initiée par le gouvernement, cette loi est conforme et inclut, entre autres, le vote par anticipation des agents de la force publique ainsi que l’établissement d’une liste spéciale. Selon le gouvernement, les militaires, policiers et gendarmes constituent une partie non négligeable du corps électoral et ont droit d’exercer leur droit de vote, dans les mêmes conditions que tous les autres électeurs.

Le but étant de leur permettre de se consacrer uniquement, le jour du vote général, aux opérations visant à assurer la sécurité des personnes et biens. « Pour assurer en mieux la sécurité des électeurs, des populations ainsi que de tout le processus électoral, la solution la plus idoine est de faire voter les agents de la force publique, dûment inscrits sur les listes électorales, quelques jours avant les autres électeurs inscrits », a justifié le gouvernement.

Ainsi, quelques alinéas ont été ajoutés à certains articles avec des amendements. Pour permettre une exploitation plus aisée de la loi électorale, la commission a recommandé au ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation de soumettre à la représentation nationale, dès la prochaine session, une transcription de cette loi ainsi que ses modifications dans un texte unique pour adoption. Une suggestion prise en compte par le ministre Raymond Zéphirin Mboulou.

Pascal Tsaty-Mabiala dénonce un affrontement politique

Après avoir pris part aux débats où ils ont été les principaux animateurs, les trois députés de l’opposition politique congolaise, représentée à cette plénière par Pascal Tsaty-Mabiala, Honoré Sayi et Alain Pascal Leyinda, ont boycotté le vote. Ils sont sortis malgré les assurances du ministre Mboulou qui a annoncé la tenue prochaine d’une concertation politique devant permettre d’évaluer le niveau d’exécution des recommandations de Ouesso de 2016.

Selon le chef de file de l’opposition congolaise, le peuple congolais attend la transparence et la fiabilité de la prochaine élection présidentielle et non le vote par anticipation des agents de la force publique. «S’il y a une concertation en vue, pourquoi ne pas attendre ce rendez-vous pour élaborer un seul texte accepté de tous ? Pour cette réforme, nous ne voyons pas l’opportunité. Le groupe de l’opposition ne participe pas à ce vote, nous attendons la concertation annoncée », a déclaré Pascal Tsaty-Mabiala avant de quitter la salle. Défendant le rapport de sa commission, le président de la commission des lois et affaires administratives, Fernand Sabaye, a, quant à lui, qualifié de simple ajustement technique qui vise l’efficacité de la loi en termes d’application.

Notons que l’article 110 alinéa 3 a été modifié dans le sens de restreindre le droit de contester les résultats électoraux qui ne peut être l’œuvre que du candidat lui-même à l’exclusion de la formation politique qui l’a présenté et ses représentants. Outre la nouvelle loi électorale, les députés ont accepté, au cours de cette plénière présidée par Isidore Mvouba, la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour la septième  fois consécutive et bien d’autres textes.

Présidentielle 2021 : l’Upads demande le report des élections

L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a respectivement rencontré, les 27 et 28 janvier à Brazzaville, la délégation de l’UE et le Pnud pour faire part de ses propositions relative au report de l’élection présidentielle de l’an prochain.

Conduite par son premier secrétaire, Pascal Tasty-Mabiala, la délégation de l’Upads a été reçue au siège de l’UE par le chef de mission de cette institution, Raul Mateus Paula, en présence des ambassadeurs de France, d’Allemagne, d’Italie et de Belgique au Congo. Concernant le Pnud, c’est la conseillère en paix et développement de cette agence onusienne, Angeline Nkwenkam Nguedjeu, qui s’est rendue au siège de la première formation politique de l’opposition congolaise.

En effet, avec ces deux délégations, l’Upads a réitéré ses cinq propositions contenues dans son message du 26 décembre 2019.  Il s’agit, entre autres, de la mise en place d’un gouvernement de consensus et d’union nationale dont la mission s’achèvera avec l’élection d’un nouveau président de la République ; la prolongation de deux ans du mandat du  président de la République jouissant de toutes ses prérogatives constitutionnelles, avec interdiction pour lui de se présenter à la prochaine élection présidentielle.

Le premier secrétaire de l’Upads, Pascal Tsaty-Mabiala, a également proposé le « retour au pays, suscité ou volontaire, de tous les exilés politiques et des autres Congolais de la diaspora qui le désirent, afin de participer librement à la vie politique nationale ; l’adoption d’un Pacte républicain, seul moyen d’élever la conscience nationale et patriotique dans un pays aux relents tribalo-ethniques avérés ; l’organisation groupée de toutes les élections au terme de la transition proposée, c’est-à-dire en 2023 », a détaillé le communiqué de presse du département de la communication de l’Upads.

Ainsi, après avoir suivi la communication du premier secrétaire de l’Upads, l’UE a pris bonne note et s’est engagée d’informer leurs Etats, avant de transmettre aux autorités nationales les doléances de l’Upads. Les deux parties ont, par ailleurs, convenu de se retrouver périodiquement. Quant à l’échange avec le Pnud, Angeline Nkwenkam Nguedjeu entend informer sa hiérarchie avant de transmettre également les doléances de l’Upads aux autorités congolaises.

Notons que les propositions de l’Upads dont le premier secrétaire est le chef de file de l’opposition congolaise ont déjà suscité l’adhésion de certains partis de cette plateforme. Il s’agit, entre autres, du Parti républicain (PR) de Paul Marie Mpouelé, du Comité d’action pour le renouveau (CAR) de Clotaire Mboussa Ellah, de l’Union des démocrates humanistes-Yuki (UDH-Yuki) de Guy Brice Parfait Kolélas et du Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) de Jacques Joachim Yhombi Opango. Ces deux derniers partis qui ne se sont pas exprimés clairement, comptent sur la convocation du dialogue national pour trancher toutes ces questions.

Cependant, d’autres franges des partis de l’opposition comme la Convention des partis républicains (Copar) de Chris Antoine Walembaud, la Fédération de l’opposition congolaise

Alexis Gabou est mort

L’ancien ministre congolais de l’Intérieur est mort le 12 décembre dernier, à Saint Ouen l’Aumône, en région parisienne, où il résidait depuis plusieurs années.

Il avait 82 ans, ce premier expert congolais en droit constitutionnel et ancien ministre de l’Intérieur. Alexis Gabou, affectueusement appelé « L’encre indélébile », est mort le 12 décembre dernier, à Saint Ouen l’Aumône, où il résidait depuis plusieurs années. La nouvelle a été confirmée par un proche de la famille en France.

Docteur d’Etat en droit, l’ancien ministre est né le 14 novembre 1936 à Brazzaville. Il a fait une partie de ses études au séminaire Mbamou avant de les poursuivre au lycée Chaminade de Brazzaville.

A partir de 1957, il a étudié à la faculté de droit de Nancy, puis à celle de Nantes, en France.

Homme politique reconnu, il a exercé en tant que juriste et occupé de hautes fonctions dans la magistrature congolaise. Il a enseigné au Centre d’enseignement supérieur de Brazzaville, puis à l’Université Marien-Ngouabi.

Les portes de la politique se sont ouvertes pour lui à partir de 1991, après avoir présidé la Commission constitutionnelle et des libertés à la Conférence nationale souveraine. Ainsi est-il devenu, sous la transition, ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, dans le gouvernement du Premier ministre André Milongo.

Il avait imposé l’encre indélébile pour la présidentielle de 1992 remportée par le Professeur Pascal Lissouba, candidat de l’UPADS.

L’Upads demande à la majorité présidentielle d’aider la justice

Réagissant à la déclaration de la majorité présidentielle publiée le 4 avril, relative à la lutte contre la corruption et la traque des présumés auteurs, la principale formation politique de l’opposition congolaise a indiqué, pour sa part, dans une déclaration publiée le 16 avril à Brazzaville, qu’au lieu de se limiter à la simple dénonciation, la famille politique du président de la République doit citer nommément les présumés coupables.

Après avoir analysé la déclaration de la majorité présidentielle du 4 avril, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a « marqué son étonnement face à son brusque réveil devant la mauvaise gestion de l’Etat qu’elle n’avait jamais condamnée et dont elle est complice depuis près de vingt ans« . Ainsi, le secrétaire national de la communication de l’Upads, Romaric Sidoine Moukoukou, qui a lu la déclaration, a signifié que si la majorité présidentielle pouvait dénoncer les présumés coupables des malversations tant décriées dans le pays,  elle aidera la justice à accomplir ses missions de répression et de réparation.

Dans le même ordre d’idées, l’Upads exige le contrôle des patrimoines des hommes politiques et des hautes fonctionnaires de l’Etat, en application des dispositions de l’article 55 de la Constitution et des recommandations du Fonds monétaire international.

Ainsi, le secrétariat national de ce parti a sollicité, en outre, la création d’une brigade anti-corruption et de répression des faits de détournement, de recel et d’abus des biens sociaux au sein de la police judiciaire. De même, il a demandé la révocation, pour inefficacité, des organismes anti-corruption rattachés à la présidence de la République qui ont montré leurs limites.

Par ailleurs, s’adressant aux sociétés pétrolières, notamment à ENI et Total, l’Upads leur a demandé de déclarer, avec exactitude, ce qu’elles versent au Congo au titre des redevances pétrolières et, par souci de traçabilité, de lever l’opacité entretenue en matière des recettes pétrolières.

De même, l’Upads a exigé que les règles de gestion orthodoxe prévues par le régime financier de l’Etat soient scrupuleusement respectées, que seul le ministre des Finances soit autorisé à négocier les emprunts du Congo, et que la Caisse congolaise d’amortissement soit réhabilitée dans son rôle de gestionnaire exclusif de la dette.

En outre, l’Upads a rappelé son combat contre les antivaleurs, notant que dans son projet présidentiel de 2016, elle proposait, parmi les dix-huit mesures urgentes à prendre pour lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite, il y avait : l’adoption d’une loi sur la déclaration préalable des biens, à charge pour tout citoyen nommé à quelque poste de responsabilité publique de notifier à l’Etat ses biens à l’entrée et à la sortie de ses fonctions ;  l’adoption d’une autre loi sur le délit d’apparence, à charge pour tout citoyen de justifier son train de vie, peu importe la position qu’il occupe dans la société, et la répression de tout acte de corruption.

Pascal Tsaty Mabiala chez Denis Sassou Nguesso pour parler du Congo

Dans le cadre des consultations périodiques sur les questions d’intérêt national, le président congolais, Denis Sassou Nguesso a ouvert ce mercredi à Brazzaville, les portes de son cabinet de travail au chef de file de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala.

Cette rencontre constitue pour le Président de la République une occasion de recevoir du Chef de file de l’opposition ses opinions et points de vue sur les questions de l’heure, notamment comment soutenir et amplifier les efforts en cours pour la relance de l’économie congolaise frappée par la crise financière.

Evoquant la situation économique difficile pour les populations congolaises, le secrétaire général de l’UPADS a suggéré au numéro 1 congolais, que les réformes annoncées par le gouvernement soient réellement engagées et que des mesures appropriées pour la réussite de ces mesures soient prises. En ce qui concerne la crise du Pool, Pascal Tsaty Mabiala a souhaité que le processus de mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu, signé le 23 décembre 2017 à Kinkala, soit accéléré afin que les populations déplacées puissent retrouver la quiétude, que les enfants retrouvent le chemin de l’école et que les femmes vaquent à leurs occupations champêtres.

Pour le patron de l’opposition congolaise, l’opposition doit être associée aussi à toutes les étapes qui conduisent vers une paix réelle dans le Pool.

Selon lui, la commission paritaire qui a été mise en place doit s’ouvrir également à l’opposition.

Enfin, abordant le sujet de son rejet par certains leaders de l’opposition, qui pensent que sa désignation est illégale, Pascal Tsaty Mabiala a rappelé que les règles du jeu étaient connues avant d’aller aux élections législatives.

«J’ai entendu que Tsaty Mabiala a été nommé par le Président de la République. Jamais, je n’ai été nommé. Je n’aurais jamais accepté d’être nommé à une fonction politique comme celle-ci. Ça découle simplement de la logique des institutions actuelles. C’est la constitution qui a prévu un statut de l’opposition. Il y a eu une loi en application de la constitution qui a prévu des mécanismes, des critères pour y arriver. Nous avons voté cette loi, qu’on applique cette loi », a précisé le secrétaire général de l’UPADS.

Crises dans le Pool : Pascal Tsaty Mabiala propose la tenue d’une table ronde

Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale ( Upads) estime que seul un colloque peut aider à cerner l’origine des conflits récurrents que connaît le département depuis 1963.

Le premier secrétaire de l’Upads a donné son point de vue sur la résolution définitive de la situation du Pool devant les militants et sympathisants de son parti, le 27 janvier, lors de l’assemblée générale de la coordination départementale de Brazzaville. « Il faut une table ronde sur le Pool pour voir pourquoi des crises à répétition dans ce département. Tous les régimes qui se sont succédé dans ce pays depuis Youlou ont eu des problèmes avec le Pool. Il faut qu’on s’asseye pour voir cela. », a-t-il martelé.

En ce qui concerne Frédéric Bintsamou, Pascal Tsaty Mabiala a signifié que « ce dernier doit venir à Brazzaville en homme libre, le faire asseoir, parler avec lui pour reconstruire le Pool ».

Outre le problème du Pool, le premier secrétaire de l’Upads a évoqué d’autres questions, notamment celle de l’alternance démocratique en rappelant aux militants que leur parti doit réfléchir sur les moyens de reconquerir le pouvoir.

 « Voilà  vingt ans que nous sommes à l’opposition et il nous faut maintenant réfléchir sur les moyens de repartir au pouvoir. Depuis 1997, la réalité politique a fait que nous restons à l’opposition pour préparer l’alternance et c’est cela le fonctionnement démocratique. On est à l’opposition pas pour y demeurer et même au pouvoir pas pour y rester indéfiniment non plus, il faut l’alternance. Nous sommes des démocrates convaincus, des républicains et il faut qu’on s’en donne les moyens mais pas par la violence. », a-t-il souligné.

La tâche ne sera pas facile, a reconnu Pascal Tsaty Mabiala qui compte surtout sur les jeunes et les femmes du parti. « C’est notre responsabilité, c’est votre responsabilité », a-t-il lancé.

Abordant le volet économique du pays, le premier secrétaire de l’Upads s’est, entre autres, appesanti sur le programme de municipalisation accélérée qui a été, selon lui, une mauvaise politique pour développer l’arrière-pays. Certes, a-t-il souligné, beaucoup de réalisations ont été faites mais de façon trop rapide. « En six ou douze mois, il fallait un stade, un aéroport, un palais dans une même localité. Il fallait au contraire procéder par la décentralisation. C’est par le biais de la décentralisation qu’on allait voir nos départements se reconstruire avec tous les secteurs multiplicateurs d’emplois. », a argumenté le premier secrétaire de l’Upads, désormais chef de file de l’opposition congolaise. Il a enfin appelé les militants de son parti à l’unité et la cohésion pour d’autres victoires à l’avenir. 

Crises à répétition dans le Pool : Pascal Tsaty Mabiala propose la tenue d’une table ronde

Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale ( Upads) estime que seul un colloque peut aider à cerner l’origine des conflits récurrents que connaît le département depuis 1963.

Le premier secrétaire de l’Upads a donné son point de vue sur la résolution définitive de la situation du Pool devant les militants et sympathisants de son parti, le 27 janvier, lors de l’assemblée générale de la coordination départementale de Brazzaville. « Il faut une table ronde sur le Pool pour voir pourquoi des crises à répétition dans ce département. Tous les régimes qui se sont succédé dans ce pays depuis Youlou ont eu des problèmes avec le Pool. Il faut qu’on s’asseye pour voir cela. »,  a-t-il martelé.

En ce qui concerne Frédéric Bintsamou, Pascal Tsaty Mabiala a signifié que « ce dernier doit venir à Brazzaville en homme libre, le faire asseoir, parler avec lui pour reconstruire le Pool ».

Outre le problème du Pool, le premier secrétaire de l’Upads a évoqué d’autres questions, notamment celle de l’alternance démocratique en rappelant aux militants que leur parti doit réfléchir sur les moyens de reconquerir le pouvoir.

 « Voilà  vingt ans que nous sommes à l’opposition et il nous faut maintenant réfléchir sur les moyens de repartir au pouvoir. Depuis 1997, la réalité politique a fait que nous restons à l’opposition pour préparer l’alternance et c’est cela le fonctionnement démocratique. On est à l’opposition pas pour y demeurer et même au pouvoir pas pour y rester indéfiniment non plus, il faut l’alternance. Nous sommes des démocrates convaincus, des républicains et il faut qu’on s’en donne les moyens mais pas par la violence. », a-t-il souligné.

La tâche ne sera pas facile, a reconnu Pascal Tsaty Mabiala qui compte surtout sur les jeunes et les femmes du parti. « C’est notre responsabilité, c’est votre responsabilité », a-t-il lancé.

Abordant le volet économique du pays, le premier secrétaire de l’Upads s’est, entre autres, appesanti sur le programme de municipalisation accélérée qui a été, selon lui, une mauvaise politique pour développer l’arrière-pays. Certes, a-t-il souligné, beaucoup de réalisations ont été faites mais de façon trop rapide. « En six ou douze mois, il fallait un stade, un aéroport, un palais dans une même localité. Il fallait au contraire procéder par la décentralisation. C’est par le biais de la décentralisation qu’on allait voir nos départements se reconstruire avec tous les secteurs multiplicateurs d’emplois. », a argumenté le premier secrétaire de l’Upads, désormais chef de file de l’opposition congolaise. Il a enfin appelé les militants de son parti à l’unité et la cohésion pour d’autres victoires à l’avenir.