Congo : les médecins sensibilisés sur les antivaleurs

Le Pr Richard Bileckot, inspecteur général de la santé, a entamé mardi 13 février, une sensibilisation, à l’hôpital de référence de Talangaï.

 

Les médecins de l’hôpital de référence de Talangaï, ont reçu en visite mardi 13 février, le Pr Richard Bileckot. L’inspecteur général de la santé a entamé une campagne de sensibilisation à valeur pédagogique au sein des centres hospitaliers du Congo. Les médecins de cet l’hôpital, ont été les premiers à être sensibilisés sur les antivaleurs.

La descente de l’inspecteur général de la santé dans les hôpitaux s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les comportements déviants qui gangrènent les structures sanitaires pour lesquels les médecins sont souvent cités. Le Pr Richard Bileckot les a rappelé qu’ils sont tenus de respecter l’éthique et la déontologie professionnelle de leur profession conformément au serment d’Hypocrate qu’ils ont prêté.

« Le ministre de la Santé nous a demandé de mettre en place un système de veille et d’alerte contre les antivaleurs dans les hôpitaux. Il fallait sensibiliser les médecins avant de sanctionner ceux qui s’illustreront dans des pratiques sordides. Nous amorçons la sensibilisation par l’hôpital de Talangaï, parce que ces derniers temps, il fait l’objet de vives critiques dans les médias et sur les réseaux sociaux en termes de mauvais accueil, de gestion calamiteuse des médicaments et de bien d’autres défaillances », a précisé le Pr Richard Bileckot.

Il a profité de l’occasion pour appeler à l’ordre les médecins véreux. La sensibilisation se poursuivra dans tous les grands centres hospitaliers de Brazzaville.

Congo : le projet Motissage pour soutenir les jeunes

L’initiative est de la slameuse Robinson Solo, ce projet artistique et socioculturel propose aux jeunes des animations itinérantes, alliant éducation, culture et arts.

La plateforme vient soutenir les jeunes pour lutter contre les antivaleurs et de sensibilisation ces derniers sur le développement personnel et le travail de la confiance en soi. Il s’agit d’aider les jeunes sans distinction d’âge, de sexe, de situation sociale, de milieu, de religion, d’ethnie…, à devenir des acteurs du développement de la société.

« C’est une initiative à caractères préventive et curative. Préventive parce qu’elle entend empêcher les jeunes dans les écoles, les orphelinats…, de se laisser séduire par des choix qui minent leurs vies. Et curative, parce qu’elle veut aider les jeunes qui ont déjà subi un programme de réinsertion, de réorientation ou un programme disciplinaire ; de replonger dans le rehaussement des antivaleurs », a fait savoir Robinson Solo.

« Motissage » : Mot (idée) et Tissage (action), juxtapose la parole et les actes. Le projet fait la part belle au slam, afin de mener à bien son plan d’action « Le Slam devient un « styloratoire ». Au-delà d’un simple phénomène de mode, il est en train de devenir un véritable partenaire des enseignants, en particulier et de la société, en général. Il serait dommage de le nier et de s’en priver », déclare la slameuse.

Parmi les actions menées dans ce cadre figure des ateliers d’initiations aux métiers d’art dans diverses agglomérations du pays, à l’instar de la descente effectuée par l’équipe dudit projet au lycée technique de Kinkala, au complexe scolaire Sainte Thérèse de Mfilou, à l’orphelinat de la communauté notre dame du perpétuel secours, à Massengo dans l’arrondissement 9 de Brazzaville, Djiri.

« Motissage » fait partie des projets de « La Kasa Anonymat », une structure visant à favoriser la rééducation et la réinsertion des jeunes, dont la slameuse Robinson Solo est également à l’initiative.

« Je veux d’une société où les jeunes seraient mieux équipés pour faire face aux maux afin de ne pas céder aux tentations qui ruinent leur vie. L’avenir appartient à toutes les forces qui saisissent l’importance de l’art dans la construction continue des sociétés. J’apporte donc ma pierre à l’édifice dans ce combat qui consiste en la conscientisation de la jeunesse. Puisque, l’éducation aux arts est un facteur de réussite scolaire et sociale », a conclu la slameuse.

José Cyr Ebina dévoile « Mon combat »

Dans son  essai  paru aux éditions Plus,  présenté et dédicacé le 7 juin,  à Brazzaville, l’auteur conscientise  et  interpelle la population congolaise à la lutte contre la corruption.

« Mon combat » est le tout nouveau livre de José Cyr Ebina, qui a été préfacé par Michel Mongo. Dans cet ouvrage, José Cyr Ebina entend contribuer à la lutte contre les antivaleurs dans son pays. Pour lui, chacun devrait se sentir concerné par ces maux qui minent la société, le gouvernement encore plus. L’auteur demande à tous les  Congolais de s’y engager.

« On est tous dedans, c’est notre prise de conscience qui changera les choses. Ce combat est un problème de survie collective, pour le bien-être de tous, et exige un engagement ainsi qu’une mobilisation sans exception des fils et filles du pays », a dit José Cyr Ebina

A la question de savoir quelles ont été les motivations qui lui ont conduit à écrire son livre,  José Cyr Ebina indique que les antivaleurs sont devenues une gangrène pour la société congolaise et leurs méfaits un lot quotidien pour tout le monde.

« Aujourd’hui, si notre pays souffre, c’est  parce que  ces antivaleurs ont dominé  les valeurs. Nous nous battons pour qu’il y ait plus d’hommes valeureux comme à l’époque où nous avons grandi. Le Congo a existé hier avec des hommes de valeur tels mon grand-père Ebina, autodidacte de son état, mais qui  a bâti une fortune. Aujourd’hui, ces hommes n’existent plus, c’est pour dire que les antivaleurs ont gagné du terrain et qu’il est question de les contrer », a-t-il souligné.

Député et membre du  Réseau  des parlementaires africains  de lutte contre la corruption  (Apnac) dont le siège est à Nairobi, au Kenya, président de l’antenne nationale  depuis  2015 et élu vice-président Afrique centrale de cette structure en juillet 2018, Josée Cyr Ebina s’est engagé  contre les antivaleurs, pour répondre à  l’interpellation du président de la République, Denis Sassou N’Guesso qui, dans  ces discours,  revient sur la question, appelant les parlementaires à diligenter des enquêtes parlementaires contre les actes de  corruption.

En tant que parlementaire, le député national  ambitionnait de proposer une loi contre les antivaleurs. Mais, a-t-il dit, les lois qui sont déjà là sont suffisantes et manquent simplement de textes d’application « J’ai pensé donc faire cet essai pour  pouvoir aller vers les lecteurs, vers les concitoyens pour les expliquer cette lutte, un combat de tous.  Ce ne sont pas les lois qui manquent, il faut surtout influer sur les comportements, sensibiliser, éduquer, informer des questions qui  touchent à la morale. C’est pourquoi j’ai choisi de publier un livre au lieu de faire une  proposition de loi », a indiqué José Cyr Ebina

José Cyr Ebina est député national, élu pour la deuxième fois dans la circonscription électorale d’Igné, dans le département du Pool. Il est le président de l’association Globe d’or et le livre  » Mon combat » est son premier essai.

Les congolais appelés à lutter contre les antivaleurs

Le chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, dans son discours à l’occasion de la cérémonie des échanges des vœux, mardi 01 janvier dernier, a demandé aux congolais de dire non aux antivaleurs.

Mardi 01 janvier 2019, le président Denis Sassou N’Guesso, à Brazzaville, a invité ses concitoyens à se mobiliser pour lutter contre « les antivaleurs de toute nature et les violences dans les grandes agglomérations du pays ».

« J’invite les organisations professionnelles, les partis politiques, les regroupements d’intérêt économique ou socio-culturel à se mobiliser pour lutter contre les antivaleurs de toutes nature, y compris les nouvelles formes de violences constatées dans les périphéries de nos grandes agglomérations », a dit Denis Sassou N’Guesso.

Il a émis le vœu de voir les forces vives du pays « redoubler d’imagination afin que les épisodes de violences comme celles qu’a connues le département du Pool ne deviennent ni cycliques ni récurrents comme une maladie ».

C’était aussi l’occasion pour lui d’exhorter les acteurs de la société civile à se joindre aux efforts de conscientisation et de réarmement moral des Congolais, notamment des jeunes et des femmes, en cette étape délicate de la marche du Congo vers son développement.

Tout en réitérant son engagement à soutenir les actions de la société civile, le chef de l’Etat a invité cette dernière à « davantage de concertation par des propositions pertinentes, en mesure d’impulser la prise en charge et la résolution des préoccupations auxquelles le Congo se trouve confronté ».

PCT : incompréhension entre les membres du parti

La huitième session ordinaire du comité central du Parti Congolais du Travail, consacrant la fin de l’année 2018 aurait fait apparaître de profondes dissensions au sein du parti de Marien Ngouabi, tant les membres du comité central n’ont pu s’accorder sur des questions de principes, notamment le cas des ‘’cumulards’’ qui versent dans les antivaleurs, telles que fustigées dans le discours sur l’état de la Nation, du président Denis Sassou Nguesso, le 29 décembre dernier.

Alors qu’il aurait pu assurer le ‘’service après-vente’’ du dernier discours du chef de l’État et en faire un document-programme dans la lutte contre les antivaleurs, en « donnant le ton, en imprimant le rythme et en marquant la cadence », le PCT ou tout au moins, certains de ses membres dirigeants, semble se détourner des prescrits de Denis Sassou N’Guesso.

La dernière session du comité central a fait apparaître des schismes dans la manière de conduire l’action du parti dans la lutte contre les antivaleurs, sur fond d’arrière-goût ‘’d’autoritarisme’’ dans la conduite des débats, tant les questions de fond de l’heure, ont été renvoyées aux calendes grecques, au prochain congrès dont la tenue n’est même pas actée, alors que, agissant statutairement en l’intervalle des congrès, le comité central du parti eût été habileté à les solutionner.

Les débats houleux ont achoppé autour des cumulards, ceux qui, additionnant des fonctions institutionnelles et politiques aux émoluments faramineux, refusent d’être déchargés, alors que le PCT aurait pu briller par l’exemple.

Des « camarades » ont évoqué le cas de chef d’institution, cumulant deux salaires de ministre d’État, soit 15 millions de francs CFA, fois 2. Comment dans ces conditions, lutter contre les antivaleurs, quand on en est quasiment l’exemple patent. Des nostalgiques ont évoqué le cas d’Ambroise Édouard Noumazalaye, oubliant allègrement qu’autres temps, autres mœurs et que les conditions économiques actuelles ne l’édictent plus.

Sur ce débat aux fondements idéologiques et moraux, le secrétaire général aurait renvoyé l’examen de la question au congrès, comme si le président du comité central, Denis Sassou N’Guesso s’entend, avait prêché dans le désert, car dans son propre parti, certains cadres tout au moins sont réfractaires au changement de cap qu’il veut impulser.

Un autre problème qui aurait laissé pantois de nombreux membres du comité central, c’est la promotion à des échelons du parti, de camarade en délicatesse avec la justice.

Même si le sacro-saint principe de la présomption d’innocence reste la règle pour des personnes, citées dans des affaires judiciaires, fussent-elles de hauts cadres du parti, l’exception aurait été que celles-ci fussent exemptées à titre conservatoire de toute promotion, même au sein du parti, le temps que la justice passe. À moins que leur promotion ne s’apparente à une espèce d’immunité de fait ayant pour but de retarder l’action de la justice.

Quoi qu’il en soit, même si la tranche de dirigeants réfractaires au changement de cap reste marginale, il n’en demeure pas moins, qu’ainsi que le dénonçait en son temps le président Marien Ngouabi, il y a bien une résurgence de « tortues à double carapaces » dans les rangs du parti. Le peuple qui les a à l’œil, les attend au tournant.

L’Upads demande à la majorité présidentielle d’aider la justice

Réagissant à la déclaration de la majorité présidentielle publiée le 4 avril, relative à la lutte contre la corruption et la traque des présumés auteurs, la principale formation politique de l’opposition congolaise a indiqué, pour sa part, dans une déclaration publiée le 16 avril à Brazzaville, qu’au lieu de se limiter à la simple dénonciation, la famille politique du président de la République doit citer nommément les présumés coupables.

Après avoir analysé la déclaration de la majorité présidentielle du 4 avril, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a « marqué son étonnement face à son brusque réveil devant la mauvaise gestion de l’Etat qu’elle n’avait jamais condamnée et dont elle est complice depuis près de vingt ans« . Ainsi, le secrétaire national de la communication de l’Upads, Romaric Sidoine Moukoukou, qui a lu la déclaration, a signifié que si la majorité présidentielle pouvait dénoncer les présumés coupables des malversations tant décriées dans le pays,  elle aidera la justice à accomplir ses missions de répression et de réparation.

Dans le même ordre d’idées, l’Upads exige le contrôle des patrimoines des hommes politiques et des hautes fonctionnaires de l’Etat, en application des dispositions de l’article 55 de la Constitution et des recommandations du Fonds monétaire international.

Ainsi, le secrétariat national de ce parti a sollicité, en outre, la création d’une brigade anti-corruption et de répression des faits de détournement, de recel et d’abus des biens sociaux au sein de la police judiciaire. De même, il a demandé la révocation, pour inefficacité, des organismes anti-corruption rattachés à la présidence de la République qui ont montré leurs limites.

Par ailleurs, s’adressant aux sociétés pétrolières, notamment à ENI et Total, l’Upads leur a demandé de déclarer, avec exactitude, ce qu’elles versent au Congo au titre des redevances pétrolières et, par souci de traçabilité, de lever l’opacité entretenue en matière des recettes pétrolières.

De même, l’Upads a exigé que les règles de gestion orthodoxe prévues par le régime financier de l’Etat soient scrupuleusement respectées, que seul le ministre des Finances soit autorisé à négocier les emprunts du Congo, et que la Caisse congolaise d’amortissement soit réhabilitée dans son rôle de gestionnaire exclusif de la dette.

En outre, l’Upads a rappelé son combat contre les antivaleurs, notant que dans son projet présidentiel de 2016, elle proposait, parmi les dix-huit mesures urgentes à prendre pour lutter contre la corruption et l’enrichissement illicite, il y avait : l’adoption d’une loi sur la déclaration préalable des biens, à charge pour tout citoyen nommé à quelque poste de responsabilité publique de notifier à l’Etat ses biens à l’entrée et à la sortie de ses fonctions ;  l’adoption d’une autre loi sur le délit d’apparence, à charge pour tout citoyen de justifier son train de vie, peu importe la position qu’il occupe dans la société, et la répression de tout acte de corruption.

Les antivaleurs : le ministre de la Culture et des arts interpelle le personnel sous tutelle

Au cours d’une adresse à l’endroit des agents de son ministère, le 7 février, au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi, Dieudonné Moyongo a procédé à une pédagogie préventive avant d’annoncer des sanctions curatives.

L’adresse du ministre de la Culture et des arts au personnel sous tutelle du département de Brazzaville intervient après celle des départements du Kouilou et de Pointe-Noire. Dieudonné Moyongo a commencé par rappeler que depuis le deuxième semestre de l’année 2014, le Congo connaît une crise économique sévère due à la chute drastique des prix du baril de pétrole qui demeure malheureusement la principale source de revenus du pays. « Je voudrais profiter des retrouvailles de ce jour pour vous rappeler qu’il existe des valeurs qui peuvent nous permettre de sortir de cette situation désobligeante. Parmi les valeurs qui façonnent, élèvent et magnifient l’homme, figure en bonne place le travail, une valeur évoquée dans la devise de notre pays : Unité-Travail-Progrès. », a dit le ministre.

Le président de la République, a-t-il poursuivi, conscient du fait que toutes les œuvres humaines sont soumises à la loi de l’évolution, a toujours saisi toute occasion pour exhorter, inviter ses concitoyens à plus de rigueur, de responsabilité dans l’accomplissement des tâches confiées à chacun d’eux. C’est ainsi que parlant de la rupture en 2016, a expliqué Dieudonné Moyongo, il invitait l’ensemble des Congolais à dénoncer et à combattre avec détermination les antivaleurs qui constituent un véritable frein à la marche du Congo vers le développement. Citant le message sur l’état de la nation, le ministre de la Cuture a indiqué à l’endroit de son personnel que  les antivaleurs dont parlait le président de la République, le 30 décembre 2017, sont la fraude, la concussion, le trafic d’influence, la paresse, la corruption, le laxisme, le repli identitaire, l’irresponsabilité, l’inconscience, l’instinct grégaire, la gabegie, le non-respect de la chose publique, l’incivisme, le manque de patriotisme, … Ces antivaleurs qui conduisent inexorablement vers le chaos constituent une menace pour la paix et la cohésion nationale qui ont toujours été le crédo du président de la République.

Dieudonné Moyongo a poursuivi en disant que pour faire marquer au Congo un pas de plus vers le progrès, il sied de suivre les orientations du chef de l’Etat. « Je dois vous dire que des principes ont été édictés à travers les lois et règlements pour codifier la vie du fonctionnaire congolais. Cependant, rien n’équivaut à la conscience du travailleur qui doit se sentir comme le maillon d’une chaîne, qui libérera le pays des pesanteurs du sous-développement et ses conséquences néfastes », a-t-il déclaré.

Instauration des cahiers de présence au poste

Le ministre de la Culture et des arts, qui à travers cette adresse a choisi de faire de la pédagogie préventive avant de passer aux sanctions curatives, le cas échéant, a rappelé une fois encore aux agents de l’Etat qu’en 2017, tous les salaires des fonctionnaires traités et mandatés au service de la solde ont été régulièrement payés. Dès lors, rien ne saurait expliquer l’absentéisme qui gangrène dangereusement l’administration publique.

A ce sujet, il est revenu sur la loi du 7 janvier 1982, relative aux règles disciplinaires applicables aux agents de l’Etat, qui demeure toujours en vigueur, de même que le décret du 29 décembre 1984 fixant les horaires de travail dans les administrations publiques.

« Pour votre gouverne, l’échelle des sanctions prévues par la loi 01/82 du 7 janvier 1982 va de l’avertissement à la révocation sans droit à la pension. En conséquence, j’ordonne aux directeurs généraux, au commissaire général du Festival panafricain de musique, aux directeurs centraux, aux chefs de service et aux chefs de bureau d’instituer, à compter de ce jour, des cahiers de présence. Alors, cadres et agents du ministère de la Culture et des arts, mettons-nous résolument au travail et n’oublions surtout pas que nous sommes des gestionnaires d’un secteur de la vie qui se situe au départ et à l’arrivée de notre destin commun », a-t-il conclu.