Congo : le projet Motissage pour soutenir les jeunes

L’initiative est de la slameuse Robinson Solo, ce projet artistique et socioculturel propose aux jeunes des animations itinérantes, alliant éducation, culture et arts.

La plateforme vient soutenir les jeunes pour lutter contre les antivaleurs et de sensibilisation ces derniers sur le développement personnel et le travail de la confiance en soi. Il s’agit d’aider les jeunes sans distinction d’âge, de sexe, de situation sociale, de milieu, de religion, d’ethnie…, à devenir des acteurs du développement de la société.

« C’est une initiative à caractères préventive et curative. Préventive parce qu’elle entend empêcher les jeunes dans les écoles, les orphelinats…, de se laisser séduire par des choix qui minent leurs vies. Et curative, parce qu’elle veut aider les jeunes qui ont déjà subi un programme de réinsertion, de réorientation ou un programme disciplinaire ; de replonger dans le rehaussement des antivaleurs », a fait savoir Robinson Solo.

« Motissage » : Mot (idée) et Tissage (action), juxtapose la parole et les actes. Le projet fait la part belle au slam, afin de mener à bien son plan d’action « Le Slam devient un « styloratoire ». Au-delà d’un simple phénomène de mode, il est en train de devenir un véritable partenaire des enseignants, en particulier et de la société, en général. Il serait dommage de le nier et de s’en priver », déclare la slameuse.

Parmi les actions menées dans ce cadre figure des ateliers d’initiations aux métiers d’art dans diverses agglomérations du pays, à l’instar de la descente effectuée par l’équipe dudit projet au lycée technique de Kinkala, au complexe scolaire Sainte Thérèse de Mfilou, à l’orphelinat de la communauté notre dame du perpétuel secours, à Massengo dans l’arrondissement 9 de Brazzaville, Djiri.

« Motissage » fait partie des projets de « La Kasa Anonymat », une structure visant à favoriser la rééducation et la réinsertion des jeunes, dont la slameuse Robinson Solo est également à l’initiative.

« Je veux d’une société où les jeunes seraient mieux équipés pour faire face aux maux afin de ne pas céder aux tentations qui ruinent leur vie. L’avenir appartient à toutes les forces qui saisissent l’importance de l’art dans la construction continue des sociétés. J’apporte donc ma pierre à l’édifice dans ce combat qui consiste en la conscientisation de la jeunesse. Puisque, l’éducation aux arts est un facteur de réussite scolaire et sociale », a conclu la slameuse.