Congo : 1200 jeunes seront formés à Brazzaville

Ce sera dans le cadre du programme « Yekola Mosala Tour », lancé officiellement mardi 03 octobre 2023, dans le 4e arrondissement de Brazzaville.

 

Ce sont quelques 1200 jeunes qui bénéficieront d’une formation qualifiante à Brazzaville. Ils seront retenus dans le cadre du programme dénommé « Yekola Mosala Tour ». Le lancement officiel de se programme s’est fait mardi 03 octobre par le haut-commissaire à la Justice restaurative, au Traitement et à la Prévention de la délinquance juvénile, Adolphe Mbou-Maba.

L’objectif du programme est la prévention et la conversion au moyen des formations qualifiantes et certifiantes et éradiquer la délinquance juvénile. En effet, après la formation, les apprenants seront présentés au Fonea où ils bénéficieront du programme d’insertion dans l’environnement professionnel. C’est une initiative du Haut-Commissariat à la Justice restaurative, au Traitement et à la Prévention de la délinquance juvénile avec le soutien des mairies, et exécuté par l’Association des artisans de Loutasi.

Après les arrondissements de Brazzaville, les jeunes de onze autres départements de la République du Congo bénéficieront dudit programme.

Congo : U-Report donne la parole aux jeunes

C’est une initiative du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et la fondation MTN.

 

Les deux parties ont signé mardi 12 septembre 2023, à Brazzaville, un accord de partenariat. Cet accord a pour objectif de donner la possibilité à la couche juvénile de s’exprimer librement à travers la plateforme « U-Report ».

Il va s’agir pour les jeunes de prendre la parole et d’accéder à des informations importantes dans les domaines de la santé, l’éducation, l’environnement et de la protection à travers des messages gratuits. Aussi, ces jeunes, participeront à la gestion de la communauté.

Le document a été signé entre le représentant adjoint de l’Unicef, le Dr Soliou Badarou, et le directeur de la Fondation MTN, Patrick Itsoua. C’est un projet qui aura une durée de trois ans avec possibilité de prolongation de deux ans. C’est du moins ce qu’a expliqué Jean Junior Niyonkuru lors de sa présentation.

Notons que l’accessibilité de la plateforme U-Report nécessite l’envoi du mot Congo par message au numéro 2024 ou à U-report Congo sur Facebook.

Congo : 870 jeunes prêts à se lancer sur le marché du travail

Ils ont été formés grâce au projet Lisungi, mis sur pied dans le cadre de la coopération entre la République du Congo et la Banque mondiale.

 

Menuiserie, soudure, coupe-couture, coiffure esthétique, électricité, plomberie sanitaire, maraîchage, restauration, maçonnerie, mécanique générale, pâtisserie, charpente bois et apiculture sont les différents métiers auxquels ont été formés les jeunes du département de la Likouala. Ces 870 jeunes ont bénéficié du projet Lisungi qui s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le gouvernement congolais et la Banque mondiale.

L’accord de financement additionnel du projet, signé en mars 2019, prévoyait la formation de 900 jeunes candidats à l’auto-emploi dont 439 pour Impfondo ; 146 pour Enyellé et 315 pour Bétou. Après cette formation, ces jeunes attendent d’être lancés sur le marché du travail.

Congo : l’OIT propose des stratégies pour un emploi décent des jeunes

La directrice pays de l’Organisation internationale du travail (OIT), basée à Kinshasa, les a présentés le 27 octobre au ministère de la Jeunesse, de la Formation qualifiante et de l’Emploi.

 

Ces propositions données par la directrice de l’OIT visent à garantir un emploi décent aux jeunes. Le but étant d’accompagner l’Objectif de développement durable (ODD8) dans sa cible 8.6.

Soumano Nteba affirme avoir mis à la disposition du Congo une méthodologie qui permet aux collectivités locales, sur la base des compétences du terroir, de mettre en place un plan d’action pour permettre l’insertion des jeunes. « Si dans le terroir on a des compétences ancestrales pour faire du coton, des éleveurs, ils vont évaluer et mettre en place un plan d’action pour pouvoir avoir accès à des marchés. Il y a des acteurs qui devraient contribuer fortement à cela », a-t-elle expliqué.

Notons qu’elle s’est appuyée sur des éléments déjà identifiés sur la base des actions mises en place et des informations recueillies pour se doter d’une stratégie afin d’accompagner l’ODD 8 dans sa cible 8.6 sur l’emploi des jeunes, tout en insistant que cela relève de la responsabilité du ministère.

Congo-affaire mort de 6 jeunes au commissariat : les familles portent plainte

Des autopsies pratiquées sur les corps à la demande d’ONG ont révélé des décès dus à la torture alors que pour le gouvernement c’était un accident.

 

Quatre des six familles ont déposé plainte contre l’Etat congolais, jeudi 13 janvier, après la mort de leurs membres dans la nuit du 4 au 5 novembre 2021 dans les prisons du commissariat central de Brazzaville. Des autopsies pratiquées sur les corps à la demande d’ONG ont révélé des décès dus à la torture ; mais ils étaient par accident selon le gouvernement.

Aucune arrestation n’a eu lieu depuis ce drame et la commission d’enquête indépendante convoquée par les organisations de défense des droits humains n’a pas vu le jour.

Les familles ont attendu deux mois pour porter plainte car ce dossier doit être géré avec la rigueur nécessaire, expliquent-elles, comprenant notamment les résultats d’autopsies par un médecin légiste, qui a découvert des traces de torture sur les corps.

Ces familles sont assistées par des ONG dont le Centre d’action pour le développement (CAD) dirigé par Trésor Nzila.  » En devenant parties civiles, nous et les familles attendons que les auteurs soient tenus responsables et que des réparations soient apportées. ».

Pour Trésor Nzila, la torture est devenue endémique dans le pays. Il suggère aux autorités des moyens de le combattre. «  Il est possible de mettre fin à la torture. Pour ce faire, le gouvernement congolais doit amender la législation nationale pour qu’elle soit conforme au droit international des droits humains ; puis développer des garde-fous pour lutter efficacement contre ce ravageur ».

Au moins quatre policiers ont été récemment arrêtés au nom du procureur de la République pour avoir torturé trois jeunes, dont deux ont été assassinés.

Bolloré Transport & Logistics Congo s’engage pour la lutte contre le VIH/Sida en milieu scolaire

Du 1er au 03 décembre 2021, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le VIH/Sida, plus de 500 jeunes ont été sensibilisés par l’entreprise sur la prévention et le dépistage contre le VIH/Sida et les maladies sexuellement transmissibles (MST) en milieu scolaire.

Associés au personnel de l’ACBEF (Association Congolaise pour le Bien-être Social), les pairs éducateurs de Bolloré Transport & Logistics et de sa filiale Congo Terminal, ont participé à une action de sensibilisation au Collège d’Enseignement Général (CEG) 30 mars de Pointe-Noire. Une séance de dépistage contre le VIH/Sida et les MST a également été proposée au cours de cette journée et a mobilisé au total plus de 300 élèves.

Pour Franck KINANGA, Directeur Juridique Pays « Nous avons pour ambition de donner à la jeunesse les clés de son autonomie. C’est pourquoi nous nous devons de les sensibiliser sur l’existence du VIH/Sida et d’autres maladies sexuellement transmissibles qui présentent toujours une menace. Notre champ d’actions dépasse le cadre de la sensibilisation puisque nous prenons également en charge 100 % des frais de dépistage volontaire et anonyme. »

Klement MVEMBE, Coordonnateur ACBEF Pointe-Noire, explique à son tour : « Nous intervenons en milieu scolaire pour freiner la propagation du VIH/Sida parmi les jeunes adolescents et prévenir les grossesses précoces qui sont la principale cause de décrochage scolaire pour les jeunes filles. Cette action est d’autant plus importante que notre population est constituée de plus de 50 % de jeunes ». Chaque année, Bolloré Transport & Logistics et ses filiales se mobilisent à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le VIH/Sida et organisent pour leurs salariés et ayants droits des campagnes de sensibilisation ainsi que des séances de dépistage volontaire pour agir de manière durable et efficace.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Congo-télécommunication : une formation ouverte aux jeunes sans emploi

Cette formation vise à sortir les jeunes de l’oisiveté et à les inciter à abandonner le vandalisme qui prend de l’ampleur en République du Congo.

 

Regroupés au sein de la structure « Glaymann Immobilier », des jeunes diplômés sans emploi recevront une formation en bureautique et télécommunication. Ladite formation qui a officiellement été lancée lundi 02 août 2021 dans la ville de Brazzaville, est axée sur la connexion des ordinateurs et le câblage informatique

L’objectif de cette formation est d’occuper les jeunes afin qu’ils sortent de l’oisiveté et de les inciter à abandonner les actes de vandalisme. Elle vise également à donner des connaissances en vue d’une qualification professionnelle.

Les apprenants seront formés pendant trois mois pour ceux qui opteront pour la bureautique et pendant six mois pour ceux de la télécommunication. C’est du moins ce qu’a expliqué le manager de la structure, Ulrich Fabrice Malolo.

Il faut noter que l’inscription est gratuite pour toutes formations confondues. Toutefois, les frais mensuels s’élèvent respectivement à 5000 francs CFA pour les apprenants en bureautique et à 10.000 pour ceux en télécommunication.

La formation concerne les étudiants, jeunes désœuvrés et toutes personnes exprimant le désir d’apprendre.

Par ailleurs, Ulrich Fabrice Malolo a annoncé une formation gratuite pour les jeunes ayant le niveau 3e après une enquête de la structure auprès des familles démunies dans les prochains jours.

« La formation sera sanctionnée par un certificat de fin d’apprentissage. L’ouverture des agences des villes de Pointe-Noire, Nkayi, Dolisie et bien d’autres localités permettra de faire le suivi des apprenants qui pourront bénéficier d’un recrutement dans ces agences », a-t-il indiqué.

Le manager de Glaymann Immobilier annonce par la même occasion que sa structure évolue également dans le domaine du tourisme, de l’immobilier et de l’agence de voyages.

Congo-tournoi Ndembo ya makassi : la 1ère édition se tient à Brazzaville

Cette compétition permet de mettre en exergue le travail des écoles de formation tout en donnant aux athlètes l’esprit compétitif.

 

La structure Kb09 consulting organise du 27 au 29 août prochain, la première édition du concours de tirs au but au complexe sportif la concorde de Kintelé.  Ce challenge permettra non seulement aux participants de se découvrir, mais aussi de mettre en exergue le travail des écoles de formation tout en donnant aux athlètes l’esprit compétitif.  Cette compétition ne concerne que des jeunes footballeurs évoluant dans les académies et école de foot de Brazzaville et ses environs.

Selon l’initiateur du tournoi Ndembo ya makasi, Med Ondomoui, manager général de Kb09, plusieurs centres de formations prendront part à ce concours de penaltys.

« Nous voulons donner de la valeur au travail de nos futurs porte-étendards. C’est une manière d’initier les enfants aux compétitions afin de développer en eux l’esprit de fair-play et d’engagement sportif », a-t-il déclaré.

Ce tournoi est destiné aux joueurs âgés de moins de treize ans puisqu’il y aura trois catégories dans cette compétition, à savoir les U8-U9, les U10-U11 puis les U12-13.

Congo-formation qualifiante : vers une amélioration les conditions de travail

C’est une promesse faite par le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la formation qualifiante et de l’Emploi.

 

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la formation qualifiante et de l’Emploi a effectué le 15 juin une visite dans les différentes directions sous tutelle en vue de donner une nouvelle impulsion aux secteurs de la jeunesse et l’éducation civique mais aussi de la formation qualifiante

Hugues Ngouélondélé a effectué des descentes dans les locaux abritant l’inspection générale de la Jeunesse et l’Education civique, la Direction générale de la Jeunesse, et la Direction générale de la formation qualifiante et de l’Emploi. Dans les différents états des lieux présentés par chacune de ces directions,  le constat est resté le même et les besoins exprimés se résument en l’amélioration des conditions de travail.

Le ministre s’est lui-même  rendu compte de l’intérêt de mettre en place les conditions favorables à la motivation de ses collaborateurs en vue de permettre à ces derniers de répondre favorablement aux attentes. «  Je viens de prendre un ministère, un département, il est important pour moi de venir voir dans quelles conditions travaillent les collaborateurs. Si c’est bien ou pas de voir comment améliorer les conditions de travail, parce qu’au bout de ces bonnes conditions, le travail s’améliore. Je suis venu prendre contact.  Vous prenez une maison en charge et  vous ne voyez pas les collaborateurs, vous ne connaissez personne, renfermés dans votre bureau,   je pense ce n’est pas la meilleure des solutions. C’est d’abord contacter les autres, parler avec eux, écouter et puis après nous avançons ensemble pour continuer la marche », a-t-il  déclaré au terme des descentes.

Déterminé à booster le secteur de l’emploi et de la formation qualifiante, Hugues Ngouélondélé s’est également rendu à l’Unité de gestion du Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE).  Auxence Léonard Okombi, le coordonnateur du projet, estime à travers cette première visite que,  le ministre qui vient de prendre le portefeuille de la formation qualifiante va  aider le projet PDCE  à franchir  un palier.

« Ce que nous voulons pour l’avenir de ce projet, c’est de le transformer progressivement en programme pour qu’il ne reste pas simplement sur Brazzaville et Pointe-Noire, mais qu’il puisse s’étendre sur l’ensemble du territoire national. Les questions de formations des jeunes ne sont pas seulement au niveau de ces deux grandes villes, elles doivent préoccuper tous les jeunes qui’ils soient éligibles à ce projet au niveau de tout le pays », a-t-il expliqué.

L’objectif de ce projet du gouvernement financé par la Banque mondiale, faut- il le rappeler,  est de promouvoir l’acquisition et le renforcement des compétences à l’emploi et à l’entreprenariat pour les jeunes vulnérables vivant dans les  zones urbaine et périurbaine  de Brazzaville et Pointe-Noire, avec  une répartition  égale des bénéficiaires entre hommes et femmes,  afin d’améliorer leur insertion sur le marché du travail  ainsi que leurs revenus.

Mise en œuvre depuis 2014 avant de connaitre des restructurations, ce projet  a rassuré son coordonnateur, est à ce jour dans sa phase de financement additionnel. Un montant de 15 millions de dollars équivalent au financement du projet initial, vise en effet,  à poursuivre les activités  de la première phase du PDCE et à mettre en place un fonds compétitif visant à promouvoir l’entreprenariat à travers le financement d’au moins 100 plans  d’affaires des jeunes formés par le PDCE.

« Aujourd’hui, le projet  est en phase de financement des plans d’affaires des jeunes.  Nous avons encore une 3e cohorte de jeunes qui va être enrôlée où on va recruter plus de 5000 jeunes encore pour des formations à Brazzaville et Pointe-Noire »,  a assuré Auxence Léonard Okombi.

Congo : plus de 41,5% de filles sont exposées à la fumée de tabac

Le réseau des communicateurs congolais de lutte antitabac, coordonné par Daniel Oba, a fait le 27 mai à Brazzaville, une communication sur les méfaits du tabagisme. Selon ce réseau le Congo a mis en place un plan stratégique multisectoriel de lutte antitabac 2018-2022.

L’édition 2021 de la journée mondiale sans tabac est célébrée sous le thème : « Mensonges et dissimulations : il est temps de faire payer le tabac ». Le coordonnateur du réseau des communicateurs congolais de lutte antitabac, Daniel Oba, a rappelé que le pays s’est engagé à réduire le taux de prévalence du tabagisme de 8% à 4% en général et de 33% à 11% chez les jeunes en particulier.

Selon le coordonnateur de ce réseau, la République du Congo a intégré le processus de lutte antitabac en 1998, avec la nomination du point focal antitabac en 2005, la ratification et la mise en vigueur de la convention cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte antitabac en 2007.

A ce jour, la prévalence tabagique au Congo est de 8%. Elle est de 15,6% chez les jeunes scolarisés de 13 à 15 ans et de 33% chez les jeunes de plus de 15 ans d’après les enquêtes par grappes de 2014 – 2015. Et, plus de 41,5% de filles sont exposées à la fumée de tabac des autres dans les lieux publics.

Le Congo a mis en place un comité technique interministériel de lutte antitabac en 2010. Il a promulgué la loi 12-2012 du 4 Juillet 2012 relative à la lutte antitabac. Le pays a adhéré au protocole pour l’élimination du commerce illicite des produits du tabac en 2015 et publier trois décrets d’application de la loi antitabac en 2018. Il a également élaboré deux plans intégrés de communication de lutte antitabac (2011 -2015, 2017-2019) et un plan stratégique multisectoriel de lutte antitabac 2018-2022.

Le réseau des communicateurs congolais de lutte antitabac a la charge de vulgariser les mesures de lutte antitabac au Congo, sensibiliser et éduquer les populations sur les méfaits du tabagisme.

« Il est temps de faire payer le tabac parce qu’il est la cause principale de maladies évitables dans le monde ; plus de 90% des cancers sont provoqués par le tabac. Le tabac est l’unique produit de consommation qui tue la moitié de ses consommateurs, avec plus de huit millions de décès par année dans le monde dont les non consommateurs. Par conséquent, il est temps d’interpeller l’industrie du tabac, de dénoncer les mensonges, l’hypocrisie et l’ingérence de l’industrie de tabac qui font obstacle et font échouer les politiques de lutte antitabac dans le monde », a indiqué Daniel Oba.

Congo-coronavirus : les jeunes sensibilisés à Pointe-Noire

Cette sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la première phase du projet de formation et réinsertion des adolescents et filles mères vulnérables.

 

A Pointe-Noire ce jeudi 15 avril, la première phase de la mise en œuvre du projet de formation et réinsertion des adolescents et filles mères vulnérables à Pointe-Noire, a été lancée. L’initiative est de la directrice départementale des Affaires sociales, Corelli Nick Stella Mavoungou et financé par l’Unicef.

Cette première phase du projet consiste à la sensibilisation et la mobilisation des adolescents et  filles mères sur la covid-19 et impacts associés ainsi que le soutien éducatif. Ce lancement a donné lieu aux causeries éducatives organisées dans toutes les circonscriptions d’action sociale sous la supervision de la directrice départementale des Affaires sociales de Pointe-Noire.

L’objectif de ce projet est de former ces jeunes filles et garçons bénéficiaires ou non du projet sur les mesures barrières à travers les exercices pratiques et les simulations, les techniques de lavement des mains, comment se comporter en milieu public, à l’école, dans les transports en commun, le respect de la distanciation et le port convenable du masque. Ces échanges qui doivent durer trois jours sont animés par les acteurs sociaux impliqués dans la mobilisation sociale et la sensibilisation à la covid-19. Ceux-ci ont été formés en mars dernier  conformément à l’agenda.

La première phase de la mise en œuvre du projet de formation et réinsertion des adolescents et filles mères vulnérables à Pointe-Noire, financé par l’Unicef, a démarré le 15 avril simultanément dans  toutes les circonscriptions d’action sociale, sous  la supervision de son initiatrice, la directrice départementale des Affaires sociales, Corelli Nick Stella Mavoungou.

Congo : la loi sur le volontariat vient d’être promulguée

Placé sous la tutelle du ministère de la Jeunesse, elle vise entre autres à promouvoir le volontariat par la mobilisation, la participation citoyenne.

 

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso vient de promulguer la loi portant institution du corps des jeunes volontaires du Congo. L’objectif de cette loi est la promotion du volontariat par la mobilisation, la participation citoyenne et la valorisation des compétences de toutes les couches sociales, en vue du développement, de l’intégration nationale et de la cohésion sociale ; développer un dispositif fonctionnel et inclusif de promotion et de gestion du volontariat national et, enfin, promouvoir l’autonomisation des jeunes et l’accélération du développement par le volontariat, afin de tirer pleinement profit du dividende démographique au Congo.

A ce titre, il est chargé notamment de mettre un dispositif fonctionnel de coordination et de gestion du volontariat au Congo ; créer un environnement favorable à la promotion, à la valorisation et à la reconnaissance du volontariat au Congo ; explorer les partenaires avec d’autres programmes et projets gouvernementaux dans les domaines d’action de sa mission et assurer le suivi des volontaires tout au long de leur période d’engagement, en assurant leur gestion de façon à atteindre les objectifs de développement visés par le gouvernement.

En définitive, sont concernés par cette loi, les jeunes âgés de 18 à 35 ans, avec ou sans qualification professionnelle, à l’attente ou à la recherche d’un engagement dans une activité de développement ou d’intérêt général.

Congo : les jeunes appelés à utiliser profitablement les réseaux sociaux

Le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique a lancé un appel le 23 novembre à l’endroit des jeunes afin qu’ils tournent le dos à la délinquance juvénile observée ces derniers temps sur les réseaux sociaux.

« Nous invitons vivement les jeunes élèves à une utilisation profitable et honorable des réseaux sociaux dans l’intérêt de leur réussite scolaire aujourd’hui pour mieux envisager l’avenir », a déclaré la ministre en charge du département, Destinée Hermella Doukaga.

« … Certains spectacles honteux se seraient déroulés dans ce qui s’apparenterait à des lieux d’apprentissage », a-t-elle déploré, soulignant que l’avenir de la jeunesse n’est ni dans le banditisme, ni dans les comportements déviants.

Destinée Hermella Doukaga a également invité les jeunes congolais à une prise de conscience et au respect des valeurs morales et civiques.

Selon elle, la loi 4-2000 du 14 juin 2000 portant protection de l’enfant en République du Congo renseigne que « tout enfant a des devoirs envers ses parents ; sa famille ; la société et toute autre communauté légalement reconnue, ainsi qu’envers la communauté internationale. A cet effet, l’enfant doit, entre autres, respecter l’identité et les valeurs nationales ; observer les règles établies par la société, la communauté, la République et la communauté internationale ».

La ministre de la Jeunesse et de l’Education civique a aussi interpellé les responsables des établissements scolaires publics et privés quant à prendre leurs responsabilités dans le cadre du suivi de l’encadrement des jeunes.

« L’école étant le lieu par excellence de l’élévation de la conscience citoyenne ne saurait en aucun cas se convertir en moulin à déviances multiformes … », a-t-elle lancé, évoquant le rôle des parents et des familles dans l’éducation des enfants.

 

Congo-colloque de Brazzaville : Sassou invite Biya

Le Président camerounais a reçu son invitation des mains du ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération, Jean Claude Gakosso.

La République du Congo prépare le colloque de Brazzaville. L’évènement se tiendra le 24 octobre 2020. Le Président Denis Sassou N’Guesso a invité le Président camerounais Paul Biya a y prendre part. L’invitation lui avait été adressée le samedi 12 septembre 2020 par le ministre congolais des Affaires étrangères et de la Coopération, Jean Claude Gakosso, au cours d’une audience.

L’éducation, c’est le principal thème qui sera abordé pendant le colloque. Ce sera certainement une occasion pour les chefs d’États invités, de transmettre des messages d’espoir non seulement à la jeunesse africaine mais au monde entier.

« Plus encore à un moment où le racisme est en hausse et où nous entendons des déclarations dégradantes sur l’Afrique. Avons-nous besoin de croiser les bras et de nous asseoir ? Non ! Nous n’accepterons plus la domination, nous n’accepterons plus la discrimination et nos chefs d’État porteront ce message fort au monde, à l’Afrique et à nos jeunes », avait déclaré Jean Claude Gakosso lors de la rencontre avec la presse.

Il faut noter que Jean Claude Gakosso avait précisé que le message de Paul Biya était très attendu à ce colloque de Brazzaville, qui se tiendra le 24 octobre 2020.

Congo : 12000 seront formés en énergies renouvelables

C’est dans le cadre un programme initié par la société Mac Services BDS avec le gouvernement et des institutions internationales.

Ce sont 12000 jeunes congolais qui recevront une formation en énergies renouvelables. C’est dans le cadre du programme qu’entend lancer la société Mac Services BDS en collaboration avec le gouvernement congolais et des institutions internationales. Les apprenants seront formés sur l’installation, la désinstallation et le dépannage de systèmes solaires photovoltaïques.

Ledit programme entre dans le cadre de la «Stratégie énergétique du Congo 2015-2025», dont l’un des objectifs est de couvrir la demande en énergie des ménages et des entreprises mais aussi d’optimiser leur l’employabilité des jeunes. Notons qu’une première phase du programme a déjà permis de former plus de 600 jeunes qui viennent d’achever une formation de qui a duré trois semaines.

Mac Services BDS est une société spécialisée dans le domaine de l’énergie solaire basée à Brazzaville, au Congo, en collaboration avec le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, la Chambre de commerce du Congo, l’Unesco et le Pnud.

Congo-Sangha : le Centre de développement social de Sembé attend les apprenants

Les activités de la structure d’apprentissage ont été lancées mercredi 30 septembre 2020, par la ministre des Affaires sociales et de l’Action Humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo.

Le Centre d’apprentissage de Sembé est désormais ouvert aux jeunes. Celui-ci va permettre à la jeunesse congolaise de se former aux différents métiers visant à faciliter l’insertion socio-professionnelle. Le projet a été cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque africaine de développement.

Cette structure de formation est composée de cinq compartiments, construits sur une superficie de 1183 m 2. Le bloc administratif comprend, entre autres, une salle polyvalente avec une capacité d’accueil de deux cents places. Le bâtiment dédié à la formation pratique peut, quant à lui, va recevoir seize apprenants par spécialité.

Dans un premier temps, la formation portera sur deux filières notamment la coiffure et la menuiserie. Ensuite les autres filières seront ouvertes. C’est du moins ce qu’a indiqué le directeur général des Affaires sociales, Christian Mabiala.

Selon lui, les salles qui accueilleront les apprenants pour les séances théoriques et pratiques sont équipées. Il ne manque plus que les apprenants.

Congo : une bagarre dégénère à cause d’une pièce de 100 FCFA

Une vidéo a largement été diffusée la toile où on voit des jeunes congolais se battre à l’arrêt de bus dans la capitale congolaise, Brazzaville.

La modique somme de 100 FCFA a été à l’origine d’une scène bagarre à Brazzaville. C’est du moins ce que montre clairement une vidéo qui a fait le tour de la toile. Celle-ci montre plusieurs jeunes se livrant à une bagarre générale, devant des policiers impuissants.

Ladite vidéo a suscité des commentaires de tout genre. Ils sont tout de même nombreux a avoir dénoncé cet acte. D’aucuns évoquant même que des problèmes tels que la pauvreté, le chômage seraient à l’origine de tels actes.

La république du Congo comme plusieurs pays dans le monde fait face à la pandémie de coronavirus. A cela il faut ajouter la crise financière que traverse le pays depuis un moment.

Talangaï : tension entre les habitants et la police à Kanga-Mbanzi

Des jeunes du quartier Kanga-Mbanzi protestaient contre le délogement de certains occupants du site mille logements.

Mardi 18 août 2020, au quartier Kanga-Mbanzi des jeunes ont organisé une manifestation devant l’hôpital de base de Talangaï, dans le sixième arrondissement de Brazzaville. Ils s’insurgeaient contre une décision de la municipalité. Ladite décision vise à déloger certains occupants du site mille logements où sont relogés les sinistrés du 4 mars 2012, des familles qui n’y ont pas été officiellement établies.

Pour rappel, après les explosions du 4 mars, le gouvernement avait résolu de transférer les populations sinistrées dans les 1000 logements construits dans la commune de Kintélé, en attendant la réhabilitation de leurs maisons à Mpila.

Il se pourrait selon des langues indiscrètes, que certains sinistrés relogés dans ce site ont quitté les lieux mettant en location leur logement.

Saisie de la situation, précise une source, la mairie de Kintélé aurait initié une opération spéciale en vue de déguerpir les locataires sur ce site. Mécontente, une frange de jeunes a exprimé sa colère en incinérant des pneus, barricadant pendant un moment la voie publique.

La police est intervenue et dispersé la foule en colère grâce aux gaz lacrymogènes.

Congo : le projet Motissage pour soutenir les jeunes

L’initiative est de la slameuse Robinson Solo, ce projet artistique et socioculturel propose aux jeunes des animations itinérantes, alliant éducation, culture et arts.

La plateforme vient soutenir les jeunes pour lutter contre les antivaleurs et de sensibilisation ces derniers sur le développement personnel et le travail de la confiance en soi. Il s’agit d’aider les jeunes sans distinction d’âge, de sexe, de situation sociale, de milieu, de religion, d’ethnie…, à devenir des acteurs du développement de la société.

« C’est une initiative à caractères préventive et curative. Préventive parce qu’elle entend empêcher les jeunes dans les écoles, les orphelinats…, de se laisser séduire par des choix qui minent leurs vies. Et curative, parce qu’elle veut aider les jeunes qui ont déjà subi un programme de réinsertion, de réorientation ou un programme disciplinaire ; de replonger dans le rehaussement des antivaleurs », a fait savoir Robinson Solo.

« Motissage » : Mot (idée) et Tissage (action), juxtapose la parole et les actes. Le projet fait la part belle au slam, afin de mener à bien son plan d’action « Le Slam devient un « styloratoire ». Au-delà d’un simple phénomène de mode, il est en train de devenir un véritable partenaire des enseignants, en particulier et de la société, en général. Il serait dommage de le nier et de s’en priver », déclare la slameuse.

Parmi les actions menées dans ce cadre figure des ateliers d’initiations aux métiers d’art dans diverses agglomérations du pays, à l’instar de la descente effectuée par l’équipe dudit projet au lycée technique de Kinkala, au complexe scolaire Sainte Thérèse de Mfilou, à l’orphelinat de la communauté notre dame du perpétuel secours, à Massengo dans l’arrondissement 9 de Brazzaville, Djiri.

« Motissage » fait partie des projets de « La Kasa Anonymat », une structure visant à favoriser la rééducation et la réinsertion des jeunes, dont la slameuse Robinson Solo est également à l’initiative.

« Je veux d’une société où les jeunes seraient mieux équipés pour faire face aux maux afin de ne pas céder aux tentations qui ruinent leur vie. L’avenir appartient à toutes les forces qui saisissent l’importance de l’art dans la construction continue des sociétés. J’apporte donc ma pierre à l’édifice dans ce combat qui consiste en la conscientisation de la jeunesse. Puisque, l’éducation aux arts est un facteur de réussite scolaire et sociale », a conclu la slameuse.

Congo-Coronavirus : des jeunes apportent leur contribution

Lors d’une visioconférence tenue récemment par l’association « Les jeunes cadres », quatre Congolais ont présenté des produits innovants afin de lutter contre le coronavirus.

« Nous jugeons opportun de montrer à l’opinion publique ce que la jeunesse fait et sollicitons la valorisation de ce capital humain. Les inventions présentées sont des plus pertinentes et visent à améliorer les conditions de vie des populations. Cette pandémie impose un changement de paradigme et perceptiblement une nouvelle façon de vivre et ces jeunes proposent des alternatives adéquates afin que notre société réponde à ce nouveau défi », a indiqué Florian Koulimaya, le président de l’association « Les jeunes cadres ».

Cette visioconférence a permis à Odin Diakamona, David Nzassi, Huster Akiera et Luvick Otoka de mettre en valeur leur créativité dans le cadre de la lutte contre la covid-19. Chacun devant son ordinateur a expliqué au jury, composé d’Alain Akouala (ancien ministre), Dior Linvani (Expert-comptable), Véronica Kayembe, (chargée de la communication à l’UNFPA), Loïc Mackosso et Guy Patrick Massoloka, la quintessence et l’objectif de leur invention.

L’Initiateur de Kanda FM, Odin Diakamona a indiqué que ce media qui fonctionne à travers WhatsApp met à la disposition des Congolais des informations et conseils fiables et vérifiés sur la covid-19. Pour sa part, David Nzassi a présenté un portique désinfectant avec un dispositif de prise de température, un téléphone intégré afin d’appeler les urgences s’il y a un cas suspect, un purificateur ainsi qu’un dispositif de lavage de main le tout fonctionnant automatiquement sans une manipulation humaine en près d’une minute.

Huster Akiera, quant à lui, a conçu des visières destinées au personnel soignant ainsi que des cache-nez pour les ménages, le tout conçu par le biais d’une technologie 3D.  « Au départ, c’était pour travailler avec nos services sanitaires et mettre mon expertise à leur disposition afin de contribuer à la lutte contre la covid-19, l’idée étant de protéger nos citoyens avec du contenu local », a déclaré le jeune innovateur.

En dernier lieu, Luvick Otoka a présenté une invention dénommée Luzabu Trans Spray. « Nous ciblons tous les moyens de transport en commun comme individuel (les taxis, bus, avions, trains, bateaux et bien d’autres) qui sont les canaux les plus directs de propagation du virus », a –t- il expliqué afin de séduire le jury. Appréciant le dynamisme et l’esprit créatif de ces jeunes, Dior Linvani leur a suggéré de se rapprocher de ses services afin qu’ils conçoivent ensemble des business plans conformes et attrayants pour une probable quête de financement. Pour sa part, Michèle Karambiri a promis d’apporter son expertise dans la stratégie de communication de ces projets.

Congo : la Dynamique mwana ya lobi entend offrir des formations aux jeunes

Ladite association que dirige Cédric Reich Dekambi, envisage de former gratuitement la couche juvénile dans le domaine du développement personnel, de l’informatique et de l’impression 3D.

L’ambition de pouvoir former ces jeunes a été dévoilée lors du lancement officiel des activités de l’association organisées récemment à Brazzaville sur le thème « Orientation, formation et insertion professionnelle des jeunes ».

La cérémonie avait regroupé les jeunes entrepreneurs et artisans évoluant dans le secteur informel représentant des administrations publiques ainsi que les acteurs de la société civile.

Cédric Reich Dekambi a défini à cette occasion l’orientation comme un moyen consistant à réduire l’échec scolaire et la déscolarisation qui vise à la fois à l’amélioration des systèmes éducatifs et celle des rapports entre l’éducation et la vie professionnelle. « L’insertion professionnelle n’a pas pour but principal de créer un emploi et d’offrir un salaire à une personne, mais plutôt de lui enseigner le savoir-faire pour lui fournir un accompagnement qui lui permettrait de trouver un emploi durable », a-t-il dit.

Christ Okandzé de l’association Académix a, pour sa part, souligné que la formation spécialisée sur la modélisation 3D permettra aux jeunes congolais férus du multimédia de dessiner à travers les logiciels tel que « Blender » plusieurs objets afin d’en imprimer en 3D. A partir de cette formation, poursuit-il, les apprenants seront également formés au montage vidéo.

Les représentants des administrations ont présenté des stratégies et projets qui consistent à encourager la jeunesse. A cet effet, ils ont invité les jeunes à contacter les ministères, notamment de la Jeunesse et de l’Education ainsi que celui de la Promotion de la femme pour présenter leurs doléances en matière de création d’entreprises.

Interrogé sur la participation des jeunes à cette cérémonie, Séraphin Yoan Ibiliki, également premier vice-président de La Dynamique mwana ya lobi, a loué l’engouement des jeunes à débattre des questions qui les concernent. Il a, par ailleurs, sollicité l’appui de tous les citoyens de bonne volonté à venir en aide à l’association pour leur permettre d’échanger encore de plus avec les jeunes.

Notons que la cérémonie a été marquée de la remise des diplômes d’honneur aux membres d’association ainsi qu’à une exposition des articles produits par les jeunes artisans. Parmi ces articles figurent les produits culinaires, vestimentaires, objets d’arts « Made in Congo » et bien d’autres.

L’association « La Dynamique mwana lobi » a été créée en janvier de l’année en cours. Elle regroupe en son sein plusieurs associations des jeunes. L’objectif est de promouvoir les métiers numériques, de l’audiovisuel et de l’artisanat ainsi que la science, l’innovation et l’entrepreneuriat.

Elle favorise également l’orientation scolaire et professionnelle ainsi que la synergie entre les organisations non gouvernementales des jeunes.

Congo : les jeunes laissent parler leur créativité

Vendredi 13 décembre 2019, à Brazzaville, les jeunes congolais ont laissé leur esprit créatif.

La république du Congo a joué les prolongations de la célébration de la journée internationale de la science. Le vendredi 13 décembre, les jeunes congolais ont voulu commémorer cet évènement à leur manière. Ils ont montré leur niveau d’inventivité, en présentant des œuvres relatives à l’alimentation, l’approvisionnement en eau potable et bien d’autres lors d’une exposition à Brazzaville.

La journée internationale de la science s’est tenue sur le thème « Science ouverte, ne laisser personne pour compte ».

Sensibilisation sur les droits humains : 600 jeunes formés à Brazzaville

Le ministère de la Justice et des droits humains, Ange Aimé Wilfrid Bininga a lancé une opération de sensibilisation aux droits et libertés fondamentaux dans la ville capitale.

L’humanité a commémoré, le 10 décembre, le soixante et onzième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme sur le thème « La jeunesse se bat pour les droits de l’homme ».

La campagne de vulgarisation a été lancée par le ministre de la Justice, des droits humains et de la protection des peuples autochtones, Ange Aimé Wilfrid Bininga, en collaboration avec le Conseil consultatif de la société civile et celui de la jeunesse. Elle a commencé par Brazzaville, où six cents jeunes, filles et garçons, préalablement formés, ont été mis à contribution.

Ils ont pour mission d’aller auprès de la population, surtout des jeunes, pour leur expliquer le contenu de la charte universelle des droits de l’homme, en ce qui concerne le respect des droits et libertés fondamentaux. L’opération se poursuivra progressivement sur l’ensemble du pays.

L’objectif du ministère de la Justice est de permettre à chaque citoyen congolais de connaître avant tout ses droits, mais aussi de connaître ceux des autres et d’être capable de les respecter, conformément à l’esprit de la Charte universelle des droits de l’homme.

Dans cette charte dont des copies ont été distribuées à ces jeunes, il est mentionné, par exemple, à l’article premier, que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience, et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

En son article 7, la même déclaration précise que tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi, et ont droit à une protection égale. S’exprimant à l’occasion, le secrétaire exécutif du Conseil consultatif de la jeunesse, Juste Bernardin Gavet, a appelé les jeunes au respect des droits humains, socle de la liberté, de la justice et de la paix. Pour sa part, le secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des ONG, Cephas Germain Ewangui, a souhaité que les droits de l’homme passent d’une réalité juridique à une réalité sociale. Rappelons que la Déclaration universelle des droits de l’homme a été adoptée, le 10 décembre 1948, à Paris au Palais de Chaillot, par la résolution 217 de l’Assemblée générale des Nations unies. Elle précise les droits fondamentaux de l’homme.

Congo : les jeunes formés aux techniques administratives

Cinquante jeunes ont été sélectionnés pour participer à la session de formation sur des techniques administratives, le e-commerce et l’entrepreneuriat.

Le président de l’Initiative pour la conscience citoyenne(ICC), Crépin Keouosso, en partenariat avec  le Conseil consultatif de la société civile, a lancé, le 2 décembre, à Brazzaville un séminaire de formation des jeunes aux techniques administratives, e-commerce et entrepreneuriat.

Cinquante jeunes ont été sélectionnés et participent à la session de formation animée par des experts en la matière. Pendant cinq jours, ils vont échanger autour de plusieurs sous-thèmes bien ciblés, parmi lesquels l’entrepreneuriat, la citoyenneté, les techniques administratives, les projets et évaluation des projets, les compétences en matières de prise de décisions, l’emploi et l’auto-emploi.

Selon le président de l’association, cette formation vise un certain nombre d’objectifs dont le majeur concerne la formation des jeunes. L’ICC est une association multidimensionnelle touchant l’essentiel des couches sociales. Elle lutte contre l’incivisme et aide à promouvoir le leadership des jeunes en les emmenant à la prise de conscience.  «Beaucoup de jeunes ne maîtrisent pas l’entrepreneuriat, le e-Commerce et comment s’y prendre en charge. Cette formation a donc pour but de montrer aux jeunes la manière d’entreprendre afin de faire d’eux des grands entrepreneurs », a indiqué le président de l’ICC, Crépin Keouosso.

Pour sa part, la directrice de cabinet du secrétaire permanent du Conseil consultatif de lasociété civile et des organisations non gouvernementales, Maïcool Mpombo, a fait savoir que la maison de la société civile existe désormais pour assurer la formation des jeunes dans de divers secteurs d’activités.

« La conjugaison des efforts en vue du renforcement des capacités techniques et managériales de tous les acteurs de la société civile, pour des initiatives et actions au profit du développement de notre pays, devient un défi que nous devons ensemble relever. Ceci pour emmener les acteurs de la société civile que vous êtes à accroître vos connaissances et compétences », a confié Maïcool Mpombo. Notons que ce type de formation se poursuivra l’année prochaine au profit d’autres jeunes sans emploi.

Yekolab for kids : le programme s’ouvre le 26 octobre

Le programme d’apprentissage à la programmation, la robotique et autres métiers liés au digital, destiné aux enfants congolais, débute officiellement ce 26 octobre au siège de l’incubateur  Yekolab, à Brazzaville.

Ouvert aux enfants dont l’âge varie entre  7 et 17 ans, c’est-à-dire les élèves du primaire, collège et lycée, Yekolab for kids est un programme de formation unique qui vise l’enseignement  de la programmation à des enfants et adolescents à travers des cursus bien précis. Selon Elwin Gomo, responsable de la communication à Yekolab, un cursus pédagogique peut durer dix ans, autrement dit le parcours que passe un élève de l’école primaire au lycée. Les cours ne se tiendront que les week-ends et seront appuyés par des livrets, une manière de développer la créativité chez les enfants.

« Depuis plusieurs années, nous formons des grandes personnes. Etant donné que les métiers dans lesquels nous formons les gens sont  nouveaux, nous avons décidé d’initier les enfants, pour qu’ils grandissent dans la pratique des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Cette formation permettra aux enfants de développer des automatismes et aussi d’avoir une base sur le numérique.  A travers ces formations, les enfants pourront trouver  des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent au quotidien », a-t-il indiqué.

Apres cette formation, Yekolab mettra en place un système de suivi en organisant, selon un calendrier donné, des foires numériques au cours desqualles les enfants présenteront les produits de leur inventivité.

Les formateurs de ce programme sont tous des anciens élèves de Yekolab qui avaient suivi des cours sur la technologie embarquée,  notamment  sur  les objets connectés, la robotique, la domotique ainsi que l’intelligence artificielle. Pour bien dispenser les cours aux enfants, ces différents formateurs ont bénéficié des stages de pédagogie.

Un partenariat conclu avec l’école Algora

Dans le but d’apporter une touche exceptionnelle à ce programme, Yekolab travaillera en partenariat avec l’école Algora, une des meilleures de programmation pour enfant en France. Algora apportera  son expertise et son appui technique dans le déroulement de ces formations afin de garantir aux « kids codeurs »(les apprenants inscrits à Yekolab for kids) une formation de qualité et de renommée internationale.

« Nous ne sommes pas là pour faire de ces enfants des grands informaticiens  mais nous voulons leur donner une vision du futur, en les incitant à réfléchir sur les problèmes qui minent la société. Les jeunes, particulièrement les enfants, sont indubitablement ceux qui vont assumer l’avenir numérique de ce pays. Voilà pourquoi nous avons décidé de les former dès le bas âge afin d’éviter de vivre, dans cinq ans, avec  des grandes personnes qui ne maitrisent même pas le clavier d’un ordinateur », a notifié Ricken Bazolo, responsable de la formation technique à Yekolab.

Pendant le déroulement  du programme, les enfants seront catégorisés par cycle. Ceux de 7 à 10 ans participeront au cycle primaire. Ceux dont l’âge varie entre 11 et 13 ans seront au collège tandis que ceux âgés de 14 à 17 ans seront inscrits au cycle lycée.  Cette catégorisation permettra d’instaurer un esprit de collaboration entre eux.

Pour ne pas perturber la vie scolaire des apprenants, le programme Yekolab for kids se place comme un cours complémentaire puisque les enseignements ne seront dispensés que les week-end.

Les inscriptions pour ce programme se font  en ligne sur leur site internet ou  aux sièges de  Yekolab de Brazzaville et Pointe-Noire. Pour le cursus primaire, le mois est facturé à 15 000 F CFA tandis que les élèves du collège et lycée paieront 20 000 F CFA par mois.

Créé en 2014 par JCertif international sous l’impulsion de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques, Yekolab est un organisme à but non lucratif implanté à Brazzaville et Pointe-Noire. Plus qu’un incubateur, il consiste en un centre d’excellence et de formation aux nouvelles technologies et métiers émergents, un incubateur de start-up innovantes et un centre de recherche et développement.

Conférence de consensus : Wake Up Mind veut ouvrir un cadre de réflexion aux jeunes

Il va s’agir d’identifier les problèmes de cette jeunesse et l’amener à proposer elle-même des solutions pour son épanouissement.

« Formation, orientation et insertion professionnelle des jeunes : Défis et perspectives », c’est le thème retenu pour une rencontre qui rassemble les jeunes le 12 octobre prochain à Lomé. Il s’agira d’un forum africain dénommé : « Conférence de consensus ».

L’association « Wake Up Mind », basée à Brazzaville (Congo), organisatrice du Forum, veut offrir un cadre de réflexion aux jeunes à travers des échanges qui pourront éveiller leur conscience sur le retard accumulé en matière de développement. Aussi, il s’agira d’identifier les problèmes de cette jeunesse et l’amener à proposer elle-même des solutions pour son épanouissement.

« Nous organisons cette conférence dans l’optique de diagnostiquer les enjeux qui concernent la jeunesse africaine, en particulier la jeunesse togolaise. Les enjeux éducatifs : le système éducatif, la formation, l’orientation et l’insertion professionnelle. Nous invitons la jeunesse à venir prendre la parole pour que nous pussions diagnostiquer nos réels problèmes, proposer nous-mêmes des solutions et ensuite anticiper la manière dont nous voulons que les choses soient faites », a confié Prince Bertrand Bahamboula, Président Wake Up Mind.

Cette rencontre, notent les organisateurs, permettra non seulement de faire le point sur les forces et les faiblesses du système éducatif au Togo et en Afrique en général, mais aussi de proposer aux décideurs des pistes de solutions pouvant améliorer la formation pour une meilleure insertion professionnelle. Ceci, dans le but de donner le pouvoir à la jeunesse d’être l’acteur principal de développement du continent.

« Notre vision, c’est de faire en sorte que la jeunesse ne puisse plus s’inscrire dans la passivité, ni subir des décisions. Mais plutôt qu’elle puisse participer aux programmes et décisions surtout, ce qui touche l’action publique et le développement. Les choses changent et on ne peut continuellement pas enseigner à la jeunesse, les choses du passé », a précisé M. Bahamboula.

A cette effet, des experts du monde éducatif, de la formation et d’orientation issus de la société civile à l’instar du Président de l’Université de Lomé, Prof Dodzi Kokoroko, sont attendus à cette rencontre qui se tiendra à l’hôtel Eda Oba à partir de 14 Heures GMT.

Les jeunes formés aux les techniques de communication de masse

Du 09 au 13 août dernier, une vingtaine de jeunes, ont assisté à cet atelier de formation qui a duré deux jours à Brazzaville.

C’est une initiative du Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix (Payncop), antenne du Congo et de l’Unesco. La formation portait sur la présentation générale du Réseau et le bilan de sa communication actuelle et aussi sur les techniques et stratégies de la communication de masse.

A la fin de la formation, les participants ont notamment pu s’enquérir de quelques techniques de communication sur l’importance du community management, la présentation des réseaux sociaux Facebook et les techniques d’optimisation de leurs contenus, la présentation des étapes de création d’un projet de communication en amont et en aval.

« Une fois formés, ces jeunes devront sensibiliser à la culture de la paix dans des zones sensibles et non-sensibles telles que dans des écoles et des villes post-conflits armés », a précisé Florentine Tasumbu Washema Okoni, formatrice et membre du secteur culture Unesco.

Au cours de cet atelier, les participants ont été soumis à des travaux de groupe pour tenter d’apporter des résolutions au défi de communication du Payncop.

Louvakou : des jeunes dénoncent le taux élevé de chômage

Ils ont occupé les artères de la ville et ont érigé également des barricades à l’entrée de la base vie de la société CRBC.

Plusieurs jeunes de Louvakou dans le département de Niari (sud), premiers victimes des difficultés financières que traverse le pays, sont descendus récemment dans la rue pour hurler leur colère aux dirigeants. Par dizaines ou par centaines, ils ont occupé les artères de la ville. Ils ont érigé également des barricades à l’entrée de la base vie de la société CRBC, chargée de la construction de la route nationale N°3 de Dolisie jusqu’à Ngongo à la frontière avec le Gabon, empêchant la sortie et l’entrée des engins.

«Nous voulons des hommes politiques qui se préoccupent de nos vies et non pas de leurs propres intérêts politiques et des seuls intérêts économiques», résume le porte-parole de ces jeunes chômeurs.

Des propos qui se retrouvent dans la bouche de tous les manifestants.

«Nous sommes las du chômage. C’est toujours pareil. Je suis sans travail et je ne vois pas comment je vais en avoir un bientôt. Il faut qu’ils sachent comment nous nous sentons, ce sont toujours les mêmes qui gagnent», confie Jordi Mabiala, un chômeur de 25 ans.

«Je ne sais pas si tout cela servira à quelque chose, mais il faut au moins que les politiciens sachent que nous ne sommes pas idiots», assure Gervais NGoma, 31 ans.

«Que les coupables paient pour la crise», peut-on d’ailleurs lire sur les slogans et pancartes qui envahissent les rues.

«Nos partis politiques sont une illusion, ils promettent et ne font rien », affirme Romain, 28 ans.

Pour désamorcer la bombe, le préfet du département du Niari, le Colonel de Police Baron Frédéric Bouzok a reçu dans son cabinet de travail, les responsables de la société chinoise CRBC, chargée de la construction de la route Dolisie-Ngongo suite aux barricades érigées par des jeunes en colère de la ville de Louvakou en quête d’emploi.

Le Mouvement du réveil encourage l’entrepreneurial des jeunes

Cette organisation non gouvernementale que coordonne Mac Nsondet a organisé, le 23 février à Brazzaville, un symposium des entrepreneurs pour amener les jeunes à s’autonomiser.

Au cours de cette rencontre, il s’est agi pour certains entrepreneurs de partager leurs expériences avec les jeunes qui voudraient s’engager dans l’entrepreneuriat. La thématique développée portait sur « Les difficultés du parcours : une vraie graine du succès ».

Les participants ont eu droits à des cours sur les techniques de gestion et d’organisation d’une entreprise. Ils ont été exhorté à se référer aux initiatives centrées sur les modèles économiques; à se constituer en groupe et tirer profit des technologies de l’information et de la communication.

Pour Mac Nsondet, l’initiateur du symposium, les jeunes n’ont plus de raison d’attendre les concours de la Fonction publique ou les entreprises privés pour avoir du travail. Ils doivent s’engager et s’orienter en créant des entreprises, en saisissant les nombreuses opportunités que ce siècle leur offre.

« Avec 30 000 ou 50 000 francs CFA, réfléchissez déjà et commencez à faire quelque chose. Les patrons d’aujourd’hui ont passé les mêmes moments hier. Les jeunes représentent 60% de la population, donc il faut qu’ils s’engagent en évitant la peur et en profitant du témoignage », a indiqué Mac Nsondet.

Ces futurs entrepreneurs ont été édifiés sur l’accession aux financements alternatifs réalistes pour les très petites entreprises africaines ainsi que le lobbying et le plaidoyer des entrepreneurs.

Africa Code Week : 10.000 Jeunes formés au langage numérique

Le but visé, c’est d’accompagner et sensibiliser les jeunes africains au langage du numérique et programmation en informatique.

Cette formation est une initiative de la fondation Bantu Hub en collaboration avec l’UNESCO. Ce sont 10.000 jeunes qui se forment au numérique et à la programmation en informatique. Cette année, le programme national de formation Africa Code Week vise à toucher les jeunes Congolais du primaire, du collège, du lycée de Brazzaville et de l’intérieur du pays.

Cette formation a commencé depuis le 22 octobre 2018, et à la fin, ces apprenants devront être en mesure de franchir l’étape de consommateurs des TIC aux concepteurs. Notons qu’ils sont formés pour être en même temps acteur et vecteur du numérique.

« Nous formons les jeunes congolais depuis 3 ans, nous avons formé beaucoup d’enseignants et des enfants, cette année », a souligné Verone  Mankou, président de  la fondation Bantu Hub.

Pour le chef de la délégation de Africa Code week Congo, Jean Julia la transformation numérique induit un nouvel univers de formation, pour les plus jeunes, il est nécessaire de déclencher tôt la sensibilisation aux outils et à la programmation informatique.