Congo : le projet « Owando-Pluriel » pour lutter contre le chômage des jeunes

Initié par le député Abel Joël Owassa, le projet vise à contribuer à la baisse du taux de banditisme et de l’oisiveté.

 

Le projet « Owando-Pluriel » à pour objectif de lutter contre le chômage des jeunes dans le département de la Cuvette, et à inciter la couche juvénile à l’insertion sociale.  Son initiateur Abel Joël Owassa a exhorté la population à l’unité et à la solidarité tout en soulignant l’impact positif du projet de formation qualifiante pour l’employabilité des jeunes d’Owando-pluriel qui contribue à la baisse du taux de banditisme et de l’oisiveté.

Le directeur général de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Auxence Léonard Okombi, est revenu sur la formation par filière selon la durée d’apprentissage, l’accompagnement post formation, les fonds mobilisés ainsi que le partenariat qui existe entre le projet et différents partenaires.

Quarante-trois jeunes et soixante-sept femmes ont été inscrits en formation de neuf mois qui sera sanctionnée par la remise des attestions. le projet a atteint à ce jour une somme de 303 485 250 FCFA, fruit des efforts des filles et fils d’Owando réunis autour de la Dynamique Owando-Pluriel. Cependant, le projet compte organiser la cérémonie de remise des attestations de fin de formation aux apprenants formés en neuf mois couplée à l’ouverture des comptes bancaires pour ces derniers. Il envisage également de démarrer les activités d’élevage et de maraîchage, préparer le groupement pré-coopératif des finalistes de la filière coupe-couture ainsi que de remettre des machines à coudre.

Le projet bénéficie de l’appui des partenaires comme le Bureau international du travail qui est impliqué dans la formation des prestataires et des jeunes dans les filières agropastorales, respectivement dans l’identification des opportunités de formation et d’insertion économique. Le ministère en charge de la Formation qualifiante et de l’Emploi intervient à travers le Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage ainsi que l’implication des autorités locales dans la mise en stage des finalistes des filières informatique/infographie.

Congo : une bagarre dégénère à cause d’une pièce de 100 FCFA

Une vidéo a largement été diffusée la toile où on voit des jeunes congolais se battre à l’arrêt de bus dans la capitale congolaise, Brazzaville.

La modique somme de 100 FCFA a été à l’origine d’une scène bagarre à Brazzaville. C’est du moins ce que montre clairement une vidéo qui a fait le tour de la toile. Celle-ci montre plusieurs jeunes se livrant à une bagarre générale, devant des policiers impuissants.

Ladite vidéo a suscité des commentaires de tout genre. Ils sont tout de même nombreux a avoir dénoncé cet acte. D’aucuns évoquant même que des problèmes tels que la pauvreté, le chômage seraient à l’origine de tels actes.

La république du Congo comme plusieurs pays dans le monde fait face à la pandémie de coronavirus. A cela il faut ajouter la crise financière que traverse le pays depuis un moment.

Louvakou : des jeunes dénoncent le taux élevé de chômage

Ils ont occupé les artères de la ville et ont érigé également des barricades à l’entrée de la base vie de la société CRBC.

Plusieurs jeunes de Louvakou dans le département de Niari (sud), premiers victimes des difficultés financières que traverse le pays, sont descendus récemment dans la rue pour hurler leur colère aux dirigeants. Par dizaines ou par centaines, ils ont occupé les artères de la ville. Ils ont érigé également des barricades à l’entrée de la base vie de la société CRBC, chargée de la construction de la route nationale N°3 de Dolisie jusqu’à Ngongo à la frontière avec le Gabon, empêchant la sortie et l’entrée des engins.

«Nous voulons des hommes politiques qui se préoccupent de nos vies et non pas de leurs propres intérêts politiques et des seuls intérêts économiques», résume le porte-parole de ces jeunes chômeurs.

Des propos qui se retrouvent dans la bouche de tous les manifestants.

«Nous sommes las du chômage. C’est toujours pareil. Je suis sans travail et je ne vois pas comment je vais en avoir un bientôt. Il faut qu’ils sachent comment nous nous sentons, ce sont toujours les mêmes qui gagnent», confie Jordi Mabiala, un chômeur de 25 ans.

«Je ne sais pas si tout cela servira à quelque chose, mais il faut au moins que les politiciens sachent que nous ne sommes pas idiots», assure Gervais NGoma, 31 ans.

«Que les coupables paient pour la crise», peut-on d’ailleurs lire sur les slogans et pancartes qui envahissent les rues.

«Nos partis politiques sont une illusion, ils promettent et ne font rien », affirme Romain, 28 ans.

Pour désamorcer la bombe, le préfet du département du Niari, le Colonel de Police Baron Frédéric Bouzok a reçu dans son cabinet de travail, les responsables de la société chinoise CRBC, chargée de la construction de la route Dolisie-Ngongo suite aux barricades érigées par des jeunes en colère de la ville de Louvakou en quête d’emploi.