Le Congo peut réduire la pauvreté de 40% d’ici 2050

C’est ce qui ressort du nouveau rapport publié lundi 09 octobre 2023, par la Banque mondiale.

 

La République du Congo pourrait réduire la pauvreté de 40 % dans les zones rurales et de 20 % dans les zones urbaines d’ici 2050. C’est ce que révèle le nouveau rapport de la Banque mondiale publié, le 9 octobre 2023. Cette réduction doit passer par des réformes plus ambitieuses en faveur de la diversification économique et de la résilience climatique.

Selon la même source, les pertes économiques pourraient atteindre 17 % du PIB d’ici 2050 si les efforts en faveur de la diversification de l’économie et de l’augmentation des investissements climatiques ne sont pas entrepris.

Il faut préciser que le rapport identifie quatre priorités pour une croissance durable dans le pays : les infrastructures et les services plus forts et verts dans l’électricité, les transports, l’eau et l’assainissement qui peuvent apporter des résultats transformateurs.

Congo : recommandation de l’OMS pour réduire l’extrême pauvreté

Elle se trouve dans un rapport des comptes nationaux de la santé en République du Congo pour la période 2019-2020, publié lundi 24 avril à Brazzaville.

 

Le gouvernement congolais de maintenir le rythme de progression de ses dépenses en santé en vue de réduire l’extrême pauvreté. C’est une recommandation de l’OMS-Congo.

Dans un rapport des comptes nationaux de la santé en République du Congo pour la période 2019-2020, publié lundi à Brazzaville, l’équipe technique de l’OMS-Congo a passé en revue les dépenses de santé du pays qui ont tout de même connu une nette constante.

« Le Congo a à l’heure actuelle un niveau d’allocation de son budget annuel aux dépenses de santé qui est plus élevé que celui de nombreux autres pays africains », relève le rapport, précisant que la part du budget de l’Etat consacrée au financement de la santé demeure encore en deçà de l’engagement des chefs d’Etats de l’Union africaine qui est celui d’allouer 15 % de leur budget national à la santé.

Congo : l’appui aux PME au centre d’une conférence-débat

La problématique de l’appui aux entreprises agricoles a été centre d’une conférence-débat organisée par la plateforme « Kô sala », le 26 juin à Brazzaville.

 

Les Petites et moyennes entreprises (PME) du secteur agricole ont un rôle clé dans la réduction de la pauvreté au Congo. Mais celles-ci font face à de nombreuses contraintes comme la difficulté d’accès au financement et à l’encadrement.

La problématique de l’appui aux entreprises agricoles a été centre d’une conférence-débat organisée par la plateforme « Kô sala », le 26 juin à Brazzaville, dans le cadre de la Journée internationale de micro, petites et moyennes entreprises. Les acteurs du secteur privé et jeunes entrepreneurs ont échangé directement sur le sujet avec les ministres concernés, Léon Juste Ibombo, de l’Économie numérique et Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes, du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé.

Il ressort de cette rencontre interactive que le secteur rural représente un pilier stratégique pour la réduction de la pauvreté, l’accélération de la croissance et la création d’emplois. Le secteur agricole joue, au plan social, un grand rôle dans la stabilité sociale et du cadre de vie. Au plan économique, si les activités sont harmonisées, les productions agricoles, de l’élevage des pêches et de l’exploitation forestière contribuent au Produit intérieur brut.

Ces PME agricoles et agroalimentaires apparaissent, d’après le président de la chambre de commerce de Brazzaville, Paul Obambi, comme un important vivier pour la croissance encore largement sous-exploité du fait de nombreuses contraintes. Il a insisté sur l’accompagnement des entrepreneurs locaux, la formation des producteurs à la culture entrepreneuriale et à l’utilisation des outils numériques. L’enjeu de l’appui aux PME, a-t- il ajouté, est de mettre en place des outils pérennes qui constitueront un environnement de services, financiers et non financiers, viable et persistant.

Répondant aux inquiétudes des jeunes et entrepreneurs du secteur agricole, le ministre Léon Juste Ibombo a fait savoir que des initiatives sont en cours en vue de renforcer le cadre juridique pour permettre aux PME agricoles de profiter des avantages qu’offre le numérique. Il soutient donc qu’avec les projets en cours, l’Etat veut cibler les jeunes. C’est une façon selon lui, de s’engager dans un domaine en fonction de leur savoir-faire.

Un avis partagé par l’intervenant Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes. Celui-ci a évoqué l’apport attendu du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (Figa) et la réforme du marché du travail à travers le volet formation et encadrement des porteurs de projets. Il s’agit, entre autres, du renforcement des capacités techniques des promotrices, la formation sur des métiers porteurs et l’esprit d’entreprise, le financement des activités, les dons d’équipements ainsi que la réhabilitation ou la réalisation d’infrastructures marchandes.

Congo : une bagarre dégénère à cause d’une pièce de 100 FCFA

Une vidéo a largement été diffusée la toile où on voit des jeunes congolais se battre à l’arrêt de bus dans la capitale congolaise, Brazzaville.

La modique somme de 100 FCFA a été à l’origine d’une scène bagarre à Brazzaville. C’est du moins ce que montre clairement une vidéo qui a fait le tour de la toile. Celle-ci montre plusieurs jeunes se livrant à une bagarre générale, devant des policiers impuissants.

Ladite vidéo a suscité des commentaires de tout genre. Ils sont tout de même nombreux a avoir dénoncé cet acte. D’aucuns évoquant même que des problèmes tels que la pauvreté, le chômage seraient à l’origine de tels actes.

La république du Congo comme plusieurs pays dans le monde fait face à la pandémie de coronavirus. A cela il faut ajouter la crise financière que traverse le pays depuis un moment.

Projet Lisungi : 250.000 francs CFA pour chaque famille défavorisée

Ce programme vise plus de 9.300 ménages. Chaque famille vivant avec moins de deux dollars ou moins de 1.000 francs CFA par jour, peut prétendre à Lisungi.

« L’objectif principal du projet Lisungi, c’est d’arrêter la transmission inter-générationnelle de la pauvreté. Au niveau national, il y a 46,5% de pauvres. Au niveau des départements, on dépasse les 78%. A Brazzaville et à Pointe-Noire, bien qu’ayant une moyenne nationale de 25 et 30%, il y a des poches de grande pauvreté » a déclaré Antoinette Dinga Dzondo, le ministre des affaires sociales, c’est elle qui conduit ce projet.

Selon les données fournies par les autorités, le pays compte plus de 47% de pauvres. Dans certaines régions. Le projet Lisungi à chaque famille est plafonné à 250.000 francs CFA.

Rappelons que le projet Lisungi est opérationnel depuis 2015. Pour Paul Ganongo, responsable de la Communication de Lisungi, « quatre ans après, on voit comment des ménages qui ont bénéficié du programme sont arrivés à faire des investissements… C’est fondamental ».

Projet Lisungi : les acteurs chargés de la mise en œuvre du programme en formation

Huit mille projets en faveur des personnes vulnérables, objectif lutter contre la pauvreté.

Les acteurs chargés de la mise en œuvre du Programme des activités génératrices de revenus, dans le cadre du projet Lisungi, sont en formation à Brazzaville du 20 au 21 mars.

« En 2019, le projet Lisungi prévoit de soutenir huit mille projets générateurs de revenus », avait annoncé le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, dans son discours sur l’état de la nation en décembre dernier.

Pour concrétiser cette annonce, la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, est passée à l’acte en ouvrant, le 20 mars, l’atelier de formation des acteurs impliqués dans la mise  en œuvre de ce projet. Il s’agit notamment des chefs de circonscription d’action sociale, des responsables des associations locales et ceux chargés du suivi-évaluation.

Selon la ministre, l’atelier vise l’appropriation du manuel de procédures du Programme des activités génératrices de revenus et l’applicatif de gestion y afférents. « Ces outils permettent de donner un maximum d’indications sur les responsabilités de chacun, les procédures à observer par chaque acteur, les différentes interactions devant exister entre eux, les mécanismes de gestion des plaintes… », a expliqué Antoinette Dinga-Dzondo. Chaque catégorie d’acteurs, a-t-elle poursuivi, devra tout faire pour que seuls les vrais bénéficiaires soient sélectionnés, bien suivis afin qu’ils sortent de la précarité et qu’ils laissent place à de nouvelles inclusions.

Depuis sa mise en œuvre en 2014, le projet Lisungi ( un système de filets sociaux) a concentré son action sur le transfert monétaire direct et conditionnel à l’éducation, à la santé ainsi qu’à la construction du registre social unique. « Si certains bénéficiaires actuels s’en disent satisfaits, le gouvernement estime pour sa part qu’il faut aller plus loin », à en croire la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire.

Il s’agira donc, pour cette année notamment, de dépasser le seuil de transfert monétaire direct pour viser l’accroissement de la productivité et l’accès au crédit. Il sera également question de promouvoir l’autonomisation en donnant aux bénéficiaires les possibilités d’exercer les activités productives qui améliorent substantiellement leurs revenus tout en bénéficiant d’un accompagnement psychosocial, technique et financier en vue de garantir la pérennité de ces activités.

En rappel, le projet Lisungi est une stratégie de lutte contre la pauvreté au Congo. Il vise à assurer, entre autres, le paiement des allocations aux ménages pauvres et vulnérables, les soutenir à développer des activités productives à petite échelle en vue de leur autonomisation et améliorer l’accès des ménages aux services de santé et de l’éducation. Les personnes âgées chefs de ménage, les enfants de la rue, les adolescents et filles-mères figurent parmi les principales cibles de ce projet.

Le Congo et le Pnud veulent d’adopter un nouveau programme pays 2022-2024

Dans le cadre de la poursuite de leurs stratégies de coopération pour le développement, les experts congolais représentants différents ministères et ceux de l’agence des Nations unies se sont réunies, le 20 décembre, à Brazzaville.

La réunion stratégique s’est déroulée dans les locaux du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des congolais de l’étranger. Elle avait pour objectif principal l’adoption du nouveau document de programme pays 2022-2024. Ce document de six mille mots sera présenté et transmis au conseil d’administration des agences du système des Nations unies qui aura lieu au mois de juin 2019.

Au cours de la rencontre, les participants ont échangé sur les différents points et volets clés constituant ce nouveau document stratégique de partenariat entre le Congo et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Un texte qui s’appuie sur le Plan national de développement (PND) 2018-2022 qui venait d’être adopté par le parlement.

Selon le représentant résident adjoint du Pnud, Emma Ngouan-Anoh, ce document décline de façon succinct les domaines dans lesquels cette agence onusienne va aider le Congo. Il précise aussi les priorités d’intervention, les partenaires au développement et leurs stratégies.

Parmi les points qui ont fait l’objet des échanges, figurent ceux liés au renforcement de la gouvernance, au développement du capital humain et à la diversification de l’économie avec pour secteur de concentration l’agriculture et le tourisme. Car, pour le Pnud, le développement du Congo dans les cinq prochaines années devra s’appuyer sur ces trois piliers.

En effet, le programme pays consiste à aider le Congo à consolider les progrès accomplis au cours du cycle passé et à remédier aux lacunes qui subsistent en matière de pauvreté et d’inégalité. Ce programme est également destiné à soutenir les efforts du gouvernement décrits dans le PND qui prône un changement structurel de l’économie congolaise, en mettant l’accent sur la bonne gouvernance, le capital humain, la diversification de l’économie pour une croissance inclusive, résiliente et écologiquement viable.

Ainsi, en ce qui concerne le point sur la bonne gouvernance, le projet du document qui est en débat souligne que les défis en la matière restent nombreux. Ce qui entraîne la faible satisfaction de la population. Et, le Congo est placé au 41e rang des pays africains avec une moyenne de 43,4 % de l’indice Mo 2018.

Notons que ces travaux ont été coordonnés par le directeur général du plan et du développement, Franck Corneille Mampouya Mba.