Congo : l’appui de la BM sera de 756 millions US en 2023

La Banque Mondiale (BM) a revu à la hausse son appui financier en faveur de la République du Congo, au titre de cette année 2023.

 

L’appui financier de la BM à la République du Congo passe de 575 millions dollars (2022) à 756 millions US en 2023. Les fonds serviront essentiellement à faciliter l’exécution de nouveaux projets liés au Plan national de développement (PND) 2022-2026 du Congo, notamment dans les domaines du «développement humain, de la protection sociale, de l’agriculture, du numérique et de l’environnement».

Cette révision à la hausse témoigne de l’optimisme qu’affiche l’institution de Bretton Woods vis-à-vis de la santé économique de la République du Congo où «la croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait atteindre cette année, 3,5%» contre 1,5% en 2022, d’après l’économiste de la BM, Vincent Tsoungui Belinga.

L’expert explique que ce rebond de la croissance au Congo est tiré par le secteur hors-pétrole, mais aussi par le regain d’investissement des plus grands producteurs de pétrole.

Congo-innovation technologique : vers un appui aux jeunes start-upeurs

Le sujet a été un des points de l’échange entre le ministre de la recherche scientifique, Edith Delphine Emmanuel et l’équipe dirigeante de la société Total Congo.

 

Promouvoir les approches novatrices capables d’apporter des solutions aux problèmes sociaux, économiques et environnementaux, en renforçant les écosystèmes d’innovation technologique, est l’objectif poursuivi par les pouvoirs publics. C’est du moins ce qu’on retient du discours de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique. C’est ce qui justifie son séjour de travail à Pointe-Noire, où elle a eu des échanges avec l’équipe dirigeante de Total Congo conduite par le directeur général Nicolas Wawresky.

Il faut dire que l’appui évoqué, dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entreprise pétrolière, n’a pas concerné uniquement les secteurs de la recherche scientifique et de l’Innovation technologique mais aussi la formation in situ des étudiants congolais, l’équipement des laboratoires de recherche ainsi que la réhabilitation des campus universitaires.

Congo : l’appui aux PME au centre d’une conférence-débat

La problématique de l’appui aux entreprises agricoles a été centre d’une conférence-débat organisée par la plateforme « Kô sala », le 26 juin à Brazzaville.

 

Les Petites et moyennes entreprises (PME) du secteur agricole ont un rôle clé dans la réduction de la pauvreté au Congo. Mais celles-ci font face à de nombreuses contraintes comme la difficulté d’accès au financement et à l’encadrement.

La problématique de l’appui aux entreprises agricoles a été centre d’une conférence-débat organisée par la plateforme « Kô sala », le 26 juin à Brazzaville, dans le cadre de la Journée internationale de micro, petites et moyennes entreprises. Les acteurs du secteur privé et jeunes entrepreneurs ont échangé directement sur le sujet avec les ministres concernés, Léon Juste Ibombo, de l’Économie numérique et Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes, du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé.

Il ressort de cette rencontre interactive que le secteur rural représente un pilier stratégique pour la réduction de la pauvreté, l’accélération de la croissance et la création d’emplois. Le secteur agricole joue, au plan social, un grand rôle dans la stabilité sociale et du cadre de vie. Au plan économique, si les activités sont harmonisées, les productions agricoles, de l’élevage des pêches et de l’exploitation forestière contribuent au Produit intérieur brut.

Ces PME agricoles et agroalimentaires apparaissent, d’après le président de la chambre de commerce de Brazzaville, Paul Obambi, comme un important vivier pour la croissance encore largement sous-exploité du fait de nombreuses contraintes. Il a insisté sur l’accompagnement des entrepreneurs locaux, la formation des producteurs à la culture entrepreneuriale et à l’utilisation des outils numériques. L’enjeu de l’appui aux PME, a-t- il ajouté, est de mettre en place des outils pérennes qui constitueront un environnement de services, financiers et non financiers, viable et persistant.

Répondant aux inquiétudes des jeunes et entrepreneurs du secteur agricole, le ministre Léon Juste Ibombo a fait savoir que des initiatives sont en cours en vue de renforcer le cadre juridique pour permettre aux PME agricoles de profiter des avantages qu’offre le numérique. Il soutient donc qu’avec les projets en cours, l’Etat veut cibler les jeunes. C’est une façon selon lui, de s’engager dans un domaine en fonction de leur savoir-faire.

Un avis partagé par l’intervenant Antoine Nicéphore Thomas Fylla Saint-Eudes. Celui-ci a évoqué l’apport attendu du Fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement (Figa) et la réforme du marché du travail à travers le volet formation et encadrement des porteurs de projets. Il s’agit, entre autres, du renforcement des capacités techniques des promotrices, la formation sur des métiers porteurs et l’esprit d’entreprise, le financement des activités, les dons d’équipements ainsi que la réhabilitation ou la réalisation d’infrastructures marchandes.

Les Nations Unies réaffirment leur appui au Congo

Le coordonnateur résident du système des Nations Unies, Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah a récemment souligné à Brazzaville que le Congo bénéficiera toujours de l’expertise de son entité et de son accompagnement pour réaliser ses projets de développement.

« Le système des Nations Unies compte accompagner le Congo, à plusieurs niveaux, pour la réalisation de son projet. Nous mettrons à la disposition de ce projet de l’expertise pour imprimer ces projets à travers des agences et le fonds que nous disposons afin que le pays puisse atteindre ses objectifs de développement durable », a fait savoir Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah lors de sa décoration par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération  et des congolais de l’étrangers, Jean Claude Gakosso.

Reconnaissant la collaboration qui a existé entre le système des Nations Unies et le Congo durant ses quatre années de mission en terre congolaise, Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah s’est dit satisfait d’accomplir ses taches pour contribuer à la réalisation de certains projets pour le renforcement de la relation diplomatique.

Le Congo reçoit l’appui du Brésil pour le développement du football et du volleyball

La rencontre de l’ambassadeur du Brésil au Congo avec le ministre des Sports et de l’éducation physique, le 29 août à Brazzaville, témoigne la volonté des deux pays de stimuler le développement des sports au Congo.

Le Congo et le Brésil entretiennent de bonnes relations dans le domaine des sports. C’est ainsi que le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, a passé dix jours dans le pays du roi Pelé juste dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de coopération entre le Congo et le Brésil signée à Brasilia, le 15 mars 2007, sur instruction personnelle du président de la République.

Hugues Ngouélondélé n’y est pas revenu brédouille du Brésil.  Il a paraphé, le 21 août à Brasilia, la capitale brésilienne, avec son homologue brésilien, le programme de la Convention de coopération portant essentiellement sur l’encadrement et la formation des techniciens congolais dans le domaine du football et du volleyball pour la période 2019-2020.  À peine rentré, il a échangé avec Raul de Tauney, le diplomate brésilien, sur la suite à donner à ces accords.  « C’est la deuxième rencontre que j’ai eue avec le ministre. La première date de trois à quatre mois. Elle a abouti à une visite du ministre des Sports au Brésil, à Brasilia, où il a échangé avec son homologue brésilien pour approfondir des certitudes de coopération dans le domaine du football et du volleyball », a déclaré à sa sortie de l’audience l’ambassadeur du Brésil au Congo.

Les bases d’un véritable échange d’informations et d’expertises techniques étant posées, les deux parties ont décidé ensemble de passer à l’essentiel. Il est prévu, en effet, la création des académies de football dans tous les départements du pays ainsi que celle d’un centre national de développement de volleyball. « J’ai choisi le Brésil pour sa réputation. Nous sommes venus ici parce qu’il s’agit de la formation au niveau du football et du volleyball. Le Brésil est bien placé à travers le monde par ces deux disciplines. Nous devons profiter de son expérience et de sa coopération », expliquait au Brésil Hugues Ngouélondélé.

Dans la capitale brésilienne, le ministre des Sports a aussi reçu un appui de taille. L’organisation « Viva Rio » est disposée à aider l’Etat congolais à relever le défi du développement du sport national par la formation et l’encadrement des jeunes. « Il y aura une continuité dans cette coopération avec la venue prochaine d’une délégation de Viva Rio. C’est une organisation qui viendra à Brazzaville en novembre.  Nous travaillerons ensemble pour avoir une bonne concrétisation de tout cela dans le domaine de la formation des cadres », a souligné Raul de Tauney. L’objectif de cette organisation est d’amener les techniciens, les entraîneurs au Congo pour pouvoir développer le football des jeunes sans pourtant écarter la possibilité d’élargir son champ au volleyball. « Nous allons commencer avec le football et cette mission qui va venir visitera les installations au Congo. Le ministre des Sports et de l’éducation physique m’a invité à cette tournée », a indiqué l’ambassadeur.