Congo : un projet pour l’amélioration de la gouvernance forestière

Ledit projet a été signé entre l’Association technique internationale des bois tropicaux (ATIBT) et la délégation de l’Union européenne (DUE) au Congo.

 

Financé à hauteur de 500 000 euros (327 978 500 FCFA) par l’Union européenne, pour une durée de trente-deux mois. Ce nouveau projet ASP s’inscrit dans le cadre des actions que mène l’ATIBT en République du Congo depuis son installation en 2018, grâce à un accord de siège signé en 2015. L’objectif de ce projet est de permettre aux associations professionnelles du secteur forestier congolais de contribuer à l’amélioration de la gouvernance forestière en vue d’une gestion durable, inclusive et plus transparente des ressources forestières.

Il permettra également à ces associations de disposer des compétences permettant d’informer et de communiquer auprès de l’ensemble des opérateurs du secteur privé forestier de manière appropriée, tout en prenant en compte la dimension genre sur le processus APV-FLEGT.

Pour ce faire, deux associations professionnelles présentes au Congo dans le secteur forestier sont ciblées dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet. Il s’agit des groupes Unibois et Unicongo. Outre ces deux groupes, l’ensemble des entreprises du secteur forestier exerçant au Congo est également concerné, notamment les entreprises forestières non encore affiliées à un syndicat.

Notons qu’au Congo, depuis 2018, l’ATIBT mène sur le terrain des activités de concertations et d’informations du secteur forestier privé national avec l’appui de plusieurs bailleurs internationaux, à savoir l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Fonds français pour l’environnement mondial, le Programme de promotion de l’exploitation certifiée des forêts, l’UE, la coopération britannique.

Les Nations Unies réaffirment leur appui au Congo

Le coordonnateur résident du système des Nations Unies, Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah a récemment souligné à Brazzaville que le Congo bénéficiera toujours de l’expertise de son entité et de son accompagnement pour réaliser ses projets de développement.

« Le système des Nations Unies compte accompagner le Congo, à plusieurs niveaux, pour la réalisation de son projet. Nous mettrons à la disposition de ce projet de l’expertise pour imprimer ces projets à travers des agences et le fonds que nous disposons afin que le pays puisse atteindre ses objectifs de développement durable », a fait savoir Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah lors de sa décoration par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération  et des congolais de l’étrangers, Jean Claude Gakosso.

Reconnaissant la collaboration qui a existé entre le système des Nations Unies et le Congo durant ses quatre années de mission en terre congolaise, Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah s’est dit satisfait d’accomplir ses taches pour contribuer à la réalisation de certains projets pour le renforcement de la relation diplomatique.

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : projet estimé à près de 270 milliards de FCFA

L’information a été révélée mardi 19 février, au cours de la première réunion du comité d’organisation de la table ronde des partenaires techniques et financiers.

Près de 270 milliards de FCFA, le coût estimé du projet pont route-rail Brazzaville-Kinshasa. Pour que cette idée soit matérialisée, une mobilisation des fonds pour l’exécution du projet d’intégration sous-régionale est prévue au mois de juin prochain.

Cette mobilisation des fonds servira également au financement du projet relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (RDC) dont les rapports finaux des études sont disponibles depuis janvier 2017. À cela s’ajoutent le projet de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena et celui de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sangha dont le rapport provisoire d’avant-projet a été validé, lors du comité technique mixte tenu du 14 au 18 février, dans la capitale congolaise.

Au cours de cette rencontre, la secrétaire générale adjointe de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Marie Thérèse Chantal Mfoula, qui représentait le secrétaire général de la CEEAC, a renouvelé à la Banque africaine de développement (BAD) la demande d’appui à l’organisation de la table ronde de juin, en sa qualité de chef de file des bailleurs de fonds pour le financement des projets du Programme de développement des infrastructures en Afrique, dont font partie ces projets.

Congo: un projet pour relever le Pool

Pour rendre cela possible, le gouvernement américain a débloqué 3 millions de dollars pour un projet axé sur l’ouverture et la réhabilitation de pistes agricoles et des étangs piscicoles.

Dans le département du Pool au Congo, hommes et femmes, tronçonneuse, houe, perle et autres à la main, travaillent d’arrache pieds. Tous se donnent à fond pour l’ouverture d’une piste agricole devant relier le bassin de production de Moukonkoto et Missié-Missié à la Route nationale 1.

C’est un projet axé sur l’ouverture et la réhabilitation de pistes agricoles et des étangs piscicoles. Le gouvernement américain a débloqué 3 millions de dollars soit 1,7 milliard de FCFA, pour financer ledit projet.

« Nous sommes contents parce que désormais nous avons la voie qui nous emmène jusqu’à Moukonkoto : c’est une piste agricole qui nous permet d’évacuer notre marchandise jusqu’à Brazzaville. C’est le cas du manioc, du haricot… », déclare un bénéficiaire.

Après le conflit qui a secoué ce département, le Pool ne s’est toujours pas relevé de la guerre civile, entraînée un blocus des activités économiques. Notons que les communautés impliquées dans sa réalisation travaillent sous la supervision du Programme alimentaire mondial (PAM).

« Nous passons à un mode d’assistance où les gens travaillent sur la route pour réhabiliter les étangs piscicoles et ainsi contribuer au relèvement de leurs propres communautés. Nous intervenons pour essayer de relever cette économie et de remettre des revenus à la disposition de la population pour favoriser la sécurité alimentaire », a dit Jean-Martin Bauer, le représentant du PAM au Congo.

Le département du Pool s’active pour retrouver son statut de grenier de Brazzaville, la capitale congolaise.

 

Congo : le futur système d’informations statistiques validé

Des techniciens et experts du Congo viennent de valider cette fin de semaine à le rapport définitif de l’étude de diagnostic pour la mise en place d’un nouveau système d’informations statistiques. Elaboré avec le soutien de la Banque mondiale, celui-ci devrait permettre de mieux orienter les politiques d’intervention du gouvernement.

Tout est prêt au Congo pour la mise en place d’un nouveau système d’informations statistiques. Vendredi dernier, à Brazzaville, les techniciens et experts du pays étaient en atelier de validation du rapport définitif de l’étude de diagnostic pour la mise en place de cet important outil.

Selon les experts, le futur système d’informations statistiques devrait permettre aux autorités congolaises d’améliorer la conduite des politiques de manière plus précise, de sorte à répondre efficacement aux besoins qui se posent pour un développement économique et social durable.

Dominique Kimpouni, coordonnateur du Projet de renforcement des capacités en statistiques (PSTAT) a expliqué aux participants de l’atelier de validation que ce dispositif est d’une importance cruciale pour le pays dans la mesure où «la statistique est l’œil du décideur». «Aucun pays ne saurait s’inscrire dans une dynamique de développement durable sans informations statistiques de qualité. Notre pays a besoin des données statistiques de qualité pour faciliter l’élaboration et le suivi-évaluation des programmes sectoriels découlant du projet de société du président de la République», a souligné Dominique Kimpouni. Selon le responsable congolais, l’atelier a permis aux acteurs impliqués, d’apporter leurs contributions aux fins d’amender le rapport diagnostic. Ceci ouvre «la porte du fonctionnement d’un véritable système statistique national en République du Congo», a-t-il ensuite précisé.

33 millions de dollars de la Banque mondiale et de l’Etat congolais

Ce projet de l’Etat congolais n’aurait pas pu voir le jour sans l’appui financier de la Banque mondiale. Le PSTAT a été lancé en 2015 grâce à un cofinancement de l’institution de Bretton Woods et du gouvernement congolais pour un montant de 33 millions de dollars. Le projet vise à produire des données statistiques de qualité dans les délais réels et de les diffuser, assure-t-on.

Notons l’étude de diagnostic a été commanditée en décembre 2016. Beau-Clair Isidore Vieira, consultant international en la matière, alla prendre en charge sa réalisation. Deux ans de travail après, les analyses de l’expert allaient révéler des dysfonctionnements dans le système actuel de production de statistiques.

Massissia sera doté d’un marché moderne

Le projet en cour est estimé à un montant de près de 9 millions de FCFA.

La cheffe du quartier situé à Madibou, le 8e arrondissement, Sophie Baouidi, a récemment annoncé la mise en œuvre du projet sur fonds propres de la population, dans le cadre de l’initiative « Bâtissons Brazzaville ensemble ».

Le projet a un coût estimatif de près de neuf millions de FCFA et la population du quartier Massissia s’attelle à une sérieuse et harmonieuse collecte de fonds. Outre la construction d’un marché moderne, il est également prévu celle du siège du quartier. Pour se faire, chaque ménage contribuera à hauteur de deux mille FCFA pour plus de trois mille parcelles que compte Massissia. « Quand nous aurons atteint 50% de la somme totale, nous nous adresserons à la mairie centrale pour demander sa modeste contribution », a indiqué Sophie Baouidi.

Selon elle, les démarches administratives de ce projet sont déjà finies. Le marché comprendra deux hangars, le premier aura cinquante places tandis que le second aura soixante-quinze étals et douze boutiques, des dépôts puis un siège du comité du quartier.

« Je crois qu’avec cet effectif, nous atteindrons la somme requise », a expliqué Sophie Baouidi, avant d’affirmer que trois autres projets ont déjà été réalisés dans ce quartier, notamment le désherbage des parcelles pour lutter contre les moustiques, l’insalubrité et la lutte contre l’insécurité.

Un comité de gestion a été mis en place pour gérer les fonds collectés. L’opération « Batissons Brazzaville ensemble » avait été lancée dans cet arrondissement, le 5 décembre 2017. Rappelons que l’initiative est un mode de gouvernance qui inclut la population dans la recherche de solutions aux problèmes qui minent la ville capitale, selon le maire central, Christian Roger Okemba.