Le Congo abritera le 7e forum régional africain pour le développement durable

Malgré la pandémie à coronavirus, le forum régional africain pour le développement durable se tiendra du 1er au 5 mars 2021. La date a été maintenue par la CEA  et le gouvernement congolais

Le centre national de conférence International de Kintélé, à Brazzaville va abriter le forum régional africain pour le développement durable dans moins deux mois. La cérémonie d’ouverture sera présidée par le président Denis Sassou N’Guesso. La confirmation a été faite par la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Adam

La membre du gouvernement fait savoir le forum régional africain pour le développement durable vient examiner les progrès engrangés par les africains, partager les expériences et les enseignements tirés de la mise en œuvre du programme de développement durable à l’horizon 2063. Le forum se tiendra avec un nombre limité en présentiel, les autres participants interviendront par visioconférence

Elle a rencontré le directeur de la Commission économique des Nations unis pour l’Afrique, Jean Paul Adam le 18 janvier 2021 pour discuter de certaines modalités y afférentes. Le coordonnateur du système des Nations unies au Congo a également pris part à ces assises.

Le Congo entend valoriser le bambou

Un protocole d’accord de partenariat a été signé entre le ministère de l’Economie forestière et le Fonds national de développement du Congo  pour la valorisation du bambou.

La République du Congo poursuit sa politique de diversification de son économie. Bientôt, le bambou sera industrialisé pour devenir un pilier de l’économie verte de ce pays. Le président directeur général du Fonds national de développement du Congo (FNDC) Huo Kouyin l’a d’ailleurs confirmé le 8 janvier à Brazzaville.

« Nous prévoyons de mettre en place un Fonds industriel des bambous en vue de promouvoir la planification et le développement de l’industrie du bambou en un développement rapide. Nous mettrons également en place l’institut de recherche en économie des ressources en bambou », a révélé Huo Kouyin

Le protocole d’accord de partenariat entre le ministère de l’Economie forestière et le Fonds national de développement du Congo  pour la valorisation du bambou a été signé.

Huo Kouyin a indiqué que ce projet d’une valeur de près de 100.000 milliards de Francs CFA ouvrira plus de 5.000 emplois aux congolais. Ce qui réduira la pauvreté pour contribuer au développement social et économique du pays.

Le FNDC entend concrétiser l’initiative du développement de la filière bambou au Congo en  construisant des plantations de bambous appelées bambouseraies. « Le Congo a de vastes zones de savane, le rôle du développement économique est peu probable, en particulier les ressources forestières sont insuffisantes, mais aussi entrave sérieusement le développement économique du Congo », a fait savoir Huo Kouyin qui a promis mettre en place des  idées innovatrices pour construire une économie florissante et prospère.

Ce bambou sera exploité et commercialisé afin d’être valorisé à travers l’implantation des usines de transformation de bambous en débités, aliments, textiles et bien d’autres produits finis, a défini  le  directeur général du FNDC Joseph Ngouilou dans l’article premier du titre de  ce protocole d’accord de partenariat signé entre les deux parties prenantes, qui contribuera également à promouvoir l’artisanat et à contribuer à la formation et au renforcement des capacités des congolais.

Pour sa part, la ministre de l’Economie forestière Rosalie Matondo a indiqué qu’en 2018, quelques cadres congolais avaient été en stage en Chine  dans l’objectif de s’imprégner des techniques de domestication et de transformation des bambous qui constituent de précieux puits de carbone. « Les bambous absorbent beaucoup plus de gaz carbonique que les plantations d’autres espèces d’arbres, soit environ 62 tonnes par hectare, cela corrélé à une production d’oxygène de près de 35 % » at-elle expliqué.

Rosalie Matondo a expliqué que le bambou s’utilisait en construction, à l’échafaudage, il servait de  toit, de mur, de parquet, de chaise, de banc, de lit, de clôture, de ponds, de canalisation d’eau, de gouttière pour la collecte d’eau de pluie et qu’il s’utilisait en guise de corde pour prendre de l’eau dans un puits .Il est également comestible sous forme de pousses, de boissons, de médicaments et contribue à la fabrication des ustensiles de cuisine des briquettes de charbon pour lutter contre la dégradation des ressources ligneuses.

Les Nations Unies réaffirment leur appui au Congo

Le coordonnateur résident du système des Nations Unies, Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah a récemment souligné à Brazzaville que le Congo bénéficiera toujours de l’expertise de son entité et de son accompagnement pour réaliser ses projets de développement.

« Le système des Nations Unies compte accompagner le Congo, à plusieurs niveaux, pour la réalisation de son projet. Nous mettrons à la disposition de ce projet de l’expertise pour imprimer ces projets à travers des agences et le fonds que nous disposons afin que le pays puisse atteindre ses objectifs de développement durable », a fait savoir Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah lors de sa décoration par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération  et des congolais de l’étrangers, Jean Claude Gakosso.

Reconnaissant la collaboration qui a existé entre le système des Nations Unies et le Congo durant ses quatre années de mission en terre congolaise, Anthony Kwaku Ohemeng-Boamah s’est dit satisfait d’accomplir ses taches pour contribuer à la réalisation de certains projets pour le renforcement de la relation diplomatique.

Développement du Congo: la diaspora entend apporter sa contribution

Regroupés au sein de la plate-forme Actions pour le développement du Congo (ADC), des Congolais vivant à l’étranger ont résolu d’unir leurs efforts pour contribuer à la construction de leur nation.

Apporter sa touche au développement du Congo, c’est la mission que s’est donné la diaspora congolaise. « Nous voulons dynamiser la diaspora congolaise afin qu’elle soit active et participe davantage au processus de développement du Congo, qu’elle soit informée des réalités du pays et s’engage à agir », a expliqué le président de cette association, le père Bouka Ossangué.

Les membres de l’ADC sont en séjour à Brazzaville, où ils prennent part à un séminaire de renforcement des capacités des membres des bureaux départementaux et municipaux et des préfets. C’était l’occasion pour eux d’avoir des échanges les responsables administratives de la cité capitale.

Selon ses dirigeants, l’ADC est structurée autour des délégués par département ou par région et d’un bureau qui en assure le bon fonctionnement. L’ONG dispose de délégués au Congo, tant à Brazzaville que dans les départements, permettant un partage constant d’informations et de suivi des projets.

« A l’ère de la mondialisation généralisée, le lien avec le pays d’origine, le département et le village d’origine même est plébiscité. L’utilisation massive et généralisée des nouvelles technologies a gommé la distance, l’éloignement. Loin d’être la rupture inexorable avec le pays d’origine, c’est de plus de pays dont les Congolais ont envie. Des réponses instantanées possibles », peut-on lire sur leur prospectus.

Le vice-président de l’ADC, Rufin Assama, a renchéri en évoquant différentes stratégies de cette ONG axées notamment sur la mise en place des projets agricoles pilotes au Congo, la création d’une bibliothèque numérique, des écoles, des dispensaires, etc.

« Nous sommes ici à Brazzaville pour se faire connaître, rencontrer nos compatriotes et expliquer au public ce qu’ADC attend des Congolais et ce que les Congolais peuvent faire pour l’ADC. Nous souhaitons mettre en place un certain nombre de projets afin de participer au développement de notre pays. Une fois repartis en France, nous tiendrons une grande assemblée pour sensibiliser officiellement les Congolais de la diaspora », a-t-il précisé.

Le Congo reçoit l’appui du Brésil pour le développement du football et du volleyball

La rencontre de l’ambassadeur du Brésil au Congo avec le ministre des Sports et de l’éducation physique, le 29 août à Brazzaville, témoigne la volonté des deux pays de stimuler le développement des sports au Congo.

Le Congo et le Brésil entretiennent de bonnes relations dans le domaine des sports. C’est ainsi que le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, a passé dix jours dans le pays du roi Pelé juste dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de coopération entre le Congo et le Brésil signée à Brasilia, le 15 mars 2007, sur instruction personnelle du président de la République.

Hugues Ngouélondélé n’y est pas revenu brédouille du Brésil.  Il a paraphé, le 21 août à Brasilia, la capitale brésilienne, avec son homologue brésilien, le programme de la Convention de coopération portant essentiellement sur l’encadrement et la formation des techniciens congolais dans le domaine du football et du volleyball pour la période 2019-2020.  À peine rentré, il a échangé avec Raul de Tauney, le diplomate brésilien, sur la suite à donner à ces accords.  « C’est la deuxième rencontre que j’ai eue avec le ministre. La première date de trois à quatre mois. Elle a abouti à une visite du ministre des Sports au Brésil, à Brasilia, où il a échangé avec son homologue brésilien pour approfondir des certitudes de coopération dans le domaine du football et du volleyball », a déclaré à sa sortie de l’audience l’ambassadeur du Brésil au Congo.

Les bases d’un véritable échange d’informations et d’expertises techniques étant posées, les deux parties ont décidé ensemble de passer à l’essentiel. Il est prévu, en effet, la création des académies de football dans tous les départements du pays ainsi que celle d’un centre national de développement de volleyball. « J’ai choisi le Brésil pour sa réputation. Nous sommes venus ici parce qu’il s’agit de la formation au niveau du football et du volleyball. Le Brésil est bien placé à travers le monde par ces deux disciplines. Nous devons profiter de son expérience et de sa coopération », expliquait au Brésil Hugues Ngouélondélé.

Dans la capitale brésilienne, le ministre des Sports a aussi reçu un appui de taille. L’organisation « Viva Rio » est disposée à aider l’Etat congolais à relever le défi du développement du sport national par la formation et l’encadrement des jeunes. « Il y aura une continuité dans cette coopération avec la venue prochaine d’une délégation de Viva Rio. C’est une organisation qui viendra à Brazzaville en novembre.  Nous travaillerons ensemble pour avoir une bonne concrétisation de tout cela dans le domaine de la formation des cadres », a souligné Raul de Tauney. L’objectif de cette organisation est d’amener les techniciens, les entraîneurs au Congo pour pouvoir développer le football des jeunes sans pourtant écarter la possibilité d’élargir son champ au volleyball. « Nous allons commencer avec le football et cette mission qui va venir visitera les installations au Congo. Le ministre des Sports et de l’éducation physique m’a invité à cette tournée », a indiqué l’ambassadeur.

Le Congo valide son rapport sur les objectifs de développement durable

Le document stratégique a été adopté ce 12 juillet à Brazzaville a l’occasion d’une réunion entre le gouvernement et  le système des Nations unies.

C’est fait, le gouvernement congolais vient de valider  ce jeudi 12 juillet son rapport des Objectifs de développement durable. La validation a été obtenue au cours d’un atelier  placé sous l’égide de la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ebouka Babackas. Les experts et chefs d’agences du système des Nations  unies, des directeurs généraux de ce ministère ainsi que les directeurs des études et de la planification venus de plusieurs ministères ont participé à la délibération de ses travaux.

Le texte définit la politique à mettre en exergue dans le suivi, l’évaluation et la mise en œuvre de quatorze Objectifs de développement durable (ODD), parmi les dix-sept que le gouvernement devra réaliser à court terme. Le document définit la nature ou la mesure des efforts à réaliser dans le suivi-évaluation et la mise en œuvre des quatorze premiers ODD, sur les dix-sept que le gouvernement a inscrits dans son programme d’action.

Comme axe prioritaire, l’élimination de la pauvreté et la faim, l’assurance d’une politique alimentaire fiable à travers la promotion de l’agriculture durable, la bonne santé et la promotion du bien-être pour tous. l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, la promotion des possibilités d’apprentissage ainsi que la garanti de l’égalité des sexes sont aussi des objectifs majeurs.

« Les différents progrès accomplis par la République du Congo ont toujours été la résultante du travail de notre nation. C’est ainsi qu’il m’est permis de croire que ce nouvel engagement des ODD convenu au niveau international bénéficiera de la synergie nationale, propre à relever les points de croissance et la qualité de vie de la population », a indiqué Ingrid Olga Ebouka Babackas, ministre du Plan.

Jean-Claude Gakosso pour une plus grande implication de la diaspora au développement du Congo

La chute de l’interview du ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, dans les colonnes de la Semaine Africaine de ce mois de février, a sonné comme une sorte de défi lancé à l’adresse des congolais de l’étranger. Une volonté d’implication de toute la diaspora congolaise dans la bataille pour le développement du pays.

«La solidarité de la République se manifeste également à l’égard de ceux de nos compatriotes qui ont volontairement choisi une seconde patrie, mais dont le cœur continue de battre pour le Congo. Le Département des Congolais de l’Etranger, mis récemment en place par le Président de la République, a précisément vocation à faire du Ministère des Affaires étrangères la porte d’entrée pour tous ceux parmi eux qui veulent contribuer au processus de développement national ou exercer leurs droits civiques inaliénables tout en résidant à l’étranger », a déclaré le patron de la diplomatie congolaise.

Un pas notable a été donc franchi pour comprendre les attentes du gouvernement congolais envers les Congolais de l’étranger.

Désormais, il est question de maintenir cette dynamique participative et de franche collaboration entre Congolais de tous bords vivant loin des frontières nationales et le gouvernement pour développer le pays et faire face à la crise financière qui phagocyte le Congo.

Une volonté du gouvernement qui prend ici le contre-pied d’une certaine opinion qui tend à vouloir confiner le rôle de la diaspora uniquement dans le champ politique.

On rappelle que les transferts de fonds des congolais de l’étranger sont conséquemment supérieurs à l’aide au développement, relèvent certains rapports des institutions financières comme la Banque mondiale.

Même si ces fonds ne sont toujours pas budgétisés, ils représentent tout de même une manne non négligeable notamment dans le soutien de l’économie informelle.

Western-Union, Money Gram, Rya ou autres agences, chacun y va de sa préférence pour faire parvenir le précieux sésame qui, à des milliers de kilomètres, procure le sourire à des parents parfois dans le dénuement. L’objectif recherché est d’accroître le bien-être de sa famille en lui octroyant un revenu complémentaire, particulièrement dans le contexte de précarité généralisée qui prévaut au pays, précarité occasionnée par la chute des cours des matières premières, notamment le pétrole. Le but de celui qui envoie est d’aider celui qui reçoit les transferts à satisfaire ses besoins.

Les statistiques ne sont peut-être pas disponibles dans l’immédiat, pourtant à la « foulemètre », le constat est sans appel. Les différentes agences de transfert d’argent au Congo sont chaque jour prises d’assaut quasiment pour des retraits de fonds en provenance de l’étranger.

La diaspora congolaise de France a envoyé près de 2.800.000 euros dans son pays en 2016, selon l’Institut National des Statistiques et des Études Économiques (INSEE).

Estimée à près de 350 000 personnes, très majoritairement des binationaux, la diaspora congolaise de France, très influente, représente à la fois une source financière précieuse, un espace de parole et une source d’informations incontournables, tant à l’étranger qu’au Congo même. Elle contribue de manière significative à l’économie nationale, sous différentes formes : transferts financiers, transferts de savoir-faire, investissements (logements, transports…).

La diaspora congolaise de France a toujours été l’épine dorsale du pays à travers les nombreux cadres qu’elle fournit ou encore les nombreux projets qu’elle entreprend.

Il s’avère que le cordon ombilical est coupé entre les autorités congolaises et une bonne frange de sa diaspora. Peu sont les personnalités en charge des questions extérieures (Ministres ou conseillers à la présidence) de passage dans les capitales africaines ou occidentales qui ont initié des rencontres avec leurs compatriotes de l’étranger, idem pour les autorités consulaires ou diplomatiques incapables d’organiser la diaspora congolaise.

On prend souvent des cas isolés pour jeter l’anathème sur toute la communauté expatriée en occultant ses apports au pays. Cette vision de stigmatisation est contreproductive à la longue en semant les grains pour décourager les bonnes initiatives.

La diaspora congolaise si elle est organisée et soutenue peut être source de créativité et de richesses pour le pays beaucoup plus que l’aide internationale dont nous sommes tributaires tout le temps.

Les autorités de la Nouvelle République doivent corriger les erreurs du passé et rattraper le retard constaté à ce jour. Un gouvernement quel qu’il soit qui n’intègre pas la composante diaspora dans sa politique commet immanquablement une erreur.

Le principe de la création d’un Ministère des congolais de l’étranger doit se pencher sur sa faisabilité et son opérationnalité pour une meilleure marche vers le développement et pour aller plus loin ensemble.