Congo : Brazzaville va accueillir le forum sur l’ « Energie et business »

Une cinquantaine de compagnies pétrolières de la zone CEMAC prendra part à ce forum sur l’Energie et business prévu dans la capitale congolaise.

 

La capitale congolaise, Brazzaville, va abriter du 29 au 30 novembre prochain, le premier forum sur l’ « Energie et business en zone CEMAC » (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale). L’information a été donnée mercredi 24 novembre 2021 d’une source proche du ministère des Hydrocarbures.

Ce forum sera organisé par le Congo et la Guinée équatoriale. Il connaîtra la participation d’une cinquantaine de compagnies pétrolières de la zone CEMAC. Le thème de cet évènement porte sur la transition énergétique et la coopération Sud-Sud en Afrique.

« Nous serons plus forts au sein de la CEMAC et nous avons une politique commune », a souligné le ministre congolais des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, au cours d’un point de presse.

Congo-cybersécurité : un forum sur la protection des données des entreprises

Les autorités congolaises qui organisent un webinaire sur le sujet, le jeudi 29 juillet à Brazzaville, avec la participation des experts.

 

Les cybercriminels utilisent de plus en plus des ransomwares (logiciels malveillants, virus) pour prendre le contrôle des installations industrielles et entreprises. La menace est prise au sérieux par les autorités congolaises qui organisent un webinaire sur le sujet, le jeudi 29 juillet à Brazzaville, avec la participation des experts.

Aucune organisation, chaîne industrielle ou institution publique, n’est à l’abri des attaques provenant du endpoint, email, web et réseau. Les ransomwares sont, d’après les spécialistes, la principale menace pour les environnements d’entreprise. Les cybercriminels passent des jours, voire des semaines, dans un environnement cible avant d’exécuter une attaque de ransomware.

L’attaque consiste à utiliser un virus qui va chiffrer les fichiers de l’utilisateur contre son gré, puis exiger le paiement d’une rançon contre la clé de chiffrement utilisée par le ransomware. Cette activité criminelle s’est particulièrement développée au cours des dernières années car elle représente une pratique lucrative pour les délinquants. Les spécialistes enregistrent différentes familles de ransomwares telles que Teslacrypt et autres Locky présentant des caractéristiques distinctes et ont parfois recours à des outils de chiffrement différents.

Selon un rapport des chercheurs en cybersécurité de Trend micro, le motif des attaques par ransomware est simple : gagner de l’argent. Ces derniers représentent à la fois une menace préoccupante et en évolution rapide pour les terminaux des systèmes de contrôle industriel dans le monde. Les services publics tels que l’eau et l’électricité sont dans la ligne de mire des pirates, du fait de leur place critique pour la société.

Le but de la conférence, qui verra la participation du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, est de sensibiliser l’opinion publique à l’ampleur de la menace et au moyen de contrer ces attaques avec de nouvelles techniques de défense incluant la prévention avec une détection, une analyse et une réponse efficace.

Deux experts vont co-animer le webinaire, Abderezak Ouaret, business development manager Broadeam, et Housna Hamadet, country manager north and west Africa du même groupe.

Il faut noter que cette conférence précède le premier forum Brazza Cybersecurity que la ville capitale abritera du 16 au 17 septembre prochain.

Le Congo abritera le 7e forum régional africain pour le développement durable

Malgré la pandémie à coronavirus, le forum régional africain pour le développement durable se tiendra du 1er au 5 mars 2021. La date a été maintenue par la CEA  et le gouvernement congolais

Le centre national de conférence International de Kintélé, à Brazzaville va abriter le forum régional africain pour le développement durable dans moins deux mois. La cérémonie d’ouverture sera présidée par le président Denis Sassou N’Guesso. La confirmation a été faite par la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Adam

La membre du gouvernement fait savoir le forum régional africain pour le développement durable vient examiner les progrès engrangés par les africains, partager les expériences et les enseignements tirés de la mise en œuvre du programme de développement durable à l’horizon 2063. Le forum se tiendra avec un nombre limité en présentiel, les autres participants interviendront par visioconférence

Elle a rencontré le directeur de la Commission économique des Nations unis pour l’Afrique, Jean Paul Adam le 18 janvier 2021 pour discuter de certaines modalités y afférentes. Le coordonnateur du système des Nations unies au Congo a également pris part à ces assises.

Pays-Bas : l’agriculture congolaise au centre d’un forum

L’annonce a été faite par le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Henri Ndjombo, lundi 27 décembre 2020.

Ce forum dénommé Grow Congo invest in agriculture, vise à promouvoir les investissements dans le secteur public et privé afin de réaliser l’ambition de transformer l’agriculture congolaise.

Il faut le dire, le programme congolais de développement 2018-2022 fait de l’agriculture un secteur principal de la croissance et de la diversification de l’économie pour une autosuffisance alimentaire dans le pays.

Congo : ouverture à Brazzaville du forum des Parlementaires d’Afrique Centrale sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle

L’évènement se tient sous le thème « Une vision commune pour une alimentation et une nutrition améliorées à travers une agriculture durable ».

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a ouvert ce mardi à Brazzaville, les travaux du premier forum des parlementaires sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle organisé par le Parlement du Congo en étroite collaboration avec le gouvernement congolais, la CEEAC, le Système des Nations Unies (FAO, PAM, OMS et UNICEF) sous le thème : « Une vision commune pour une alimentation et une nutrition améliorées à travers une agriculture durable ».

«J’exhorte nos partenaires au développement, notamment l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Programme alimentaire mondial, le Fonds international de développement agricole, à consolider davantage cette problématique transversale qui garantira la sécurité alimentaire en Afrique centrale. De même, nos États doivent s’enrichir des prescriptions internationales et se retrouver en bonne place au sein des dynamiques mondiales aux réponses aux défis alimentaires et nutritionnelles », a déclaré Denis Sassou N’Guesso avant de plaider pour une forte participation des femmes dans le processus de développement du monde rural.

Denis Sassou N’Guesso a aussi fustigé les obstacles liés à la libre circulation des biens et des personnes, ainsi que le faible réseau routier censé faciliter le transport des produits vers les milieux urbains.

Selon lui, le pari de l’éradication de la faim au sein des pays ne pourra être tenu sans une intégration sous-régionale portée par une agriculture structurante, à vocation communautaire.

L’objectif visé par le présent forum qui se tiendra sur trois jours, est la création du réseau des alliances parlementaires de la sous-région Afrique centrale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations de la sous-région. Celui-ci s’inscrit dans l’objectif de développement durable 2 qui porte sur la Faim Zéro d’ici 2030.

Un comité technique sera mis en place, avec différentes commissions, pour assurer le suivi de tout le processus y compris la mise en œuvre des recommandations issues de ce forum présidé par le Secrétariat Général de la Présidence de la République.

Pour atteindre les objectifs suscités, le forum alternera entre présentations techniques et discussions en plénières et en groupes de travail.

Le forum s’articule autour de cinq sous thèmes à savoir : « Le législateur face à la problématique de la lutte contre la malnutrition », « Le parlementaire et la gouvernance en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle », « Investissement et financement pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle: le rôle du parlementaire », « L’alliance parlementaire : un outil de mobilisation et de communication inter-acteurs », « Renforcer la coopération sous régionale pour mieux contrôler le marché alimentaire ».

Développement durable : éradiquer la faim d’ici 2030

Le Congo va accueillir le forum des parlementaires sur la sécurité alimentaire qui se tiendra du 19 au 21 novembre 2019.

C’est en République du Congo que se tiendra du 19 au 21 novembre, le forum des parlementaires sur la sécurité alimentaire. Cette activité est une initiative du parlement congolais en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui s’inscrit dans l’Objectif de développement durable (ODD) 2 portant sur l’éradication de la faim d’ici à 2030.

Placé sous le thème principal « Le législateur face à la problématique de la lutte contre la malnutrition », la rencontre vise la création du réseau des alliances des parlementaires de la sous-région se tiendra du 19 au 21 novembre.

En dehors du thème principal, plusieurs autres thèmes seront débattus à l’occasion notmment « Le parlementaire et la gouvernance en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle » ; « Investissement et financement pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle » ; « L’alliance parlementaire : un outil de mobilisation et de communication inter-acteurs » et, enfin, « Renforcer la coopération sous-régionale pour mieux contrôler le marché alimentaire ».

Prendront part à ce forum, différents acteurs du secteur, notamment  les parlementaires des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale  et du parlement panafricain, les représentants des départements ministériels (Santé, Action sociale, Agriculture et élevage, Pêche et aquaculture, Education, Recherche scientifique, Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Environnement), les représentants des agences du système des Nations unies, de la société civile, etc.

Le Congo veut développer son secteur agricole

Un forum sur le sujet s’est tenu, le 2 juillet à Brazzaville, sur le thème « Bâtir une nouvelle économie sur l’agriculture ».

D’après le directeur général du groupe Vox, Arsen Sévérin, organisateur de la rencontre, ce rendez-vous avait pour but de mettre en lumière des idées novatrices susceptibles de contribuer au développement du secteur agricole au Congo, qui peine à prendre l’envol depuis des décennies.

L’agriculture congolaise est, en effet, très peu développée. Sa contribution au produit intérieur brut stagne à seulement 4 % environ. Ce chiffre est bien entendu à mettre en rapport avec la très faible densité de la population en zone rurale et l’absence d’une véritable tradition agricole. Malgré les dix millions d’hectares de terres fertiles, seulement 4 % sont cultivés, a-t-on appris des participants au forum.

Les activités agricoles et forestières s’appuient à la fois sur les cultures de rente (canne à sucre surtout) et vivrières (banane plantain, maïs, manioc…). Le manioc représente presque la totalité de la production alimentaire, suivi par la banane plantain. La production vivrière nationale augmente sans couvrir les besoins de la population, ont-ils déploré.

Pour relancer l’agriculture puis relever le défi de la diversification de l’économie, le gouvernement affiche depuis quelques années sa volonté d’accompagner ce secteur en dépit des échecs enregistrés, notamment dans l’utilisation du fonds de soutien à l’agriculture.

C’est ainsi qu’avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, plusieurs projets de relance agricole sont mis en œuvre. Il s’agit, par exemple, du Projet d’appui au développement de l’agriculture commerciale. Lancé il y a une année, ce projet cofinancé par le Congo et de la Banque mondiale à hauteur d’environ cinquante-cinq milliards francs CFA, a pour objectif d’améliorer la productivité des agriculteurs et l’accès aux marchés des groupes de producteurs ainsi que des micro, petites et moyennes entreprises agro industrielles.

L’Union européenne, quant à elle, accompagne le Congo dans la relance de la filière haricot et soutient le développement de la pisciculture, du maraîchage, de la transformation agro-alimentaire, de l’élevage, etc.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture apporte, pour sa part, son soutien technique via son cadre de programmation pays s’inspirant du Plan national de développement.

Rappelons que c’est grâce à l’expertise de cette institution onusienne que le Congo dispose actuellement de quelques données statistiques du secteur agricole.

Outre ces institutions, la Fondation perspectives d’avenir s’est engagée, elle aussi, à apporter sa pierre à l’édifice, à travers le Programme pour la relance agricole, démarré le week-end dernier à Kinkala, dans le Pool, en présence de son initiateur, Denis Christel Sassou Nguesso.

Participant au Forum « Vox éco », ce dernier a sollicité l’accompagnement des partenaires en vue du déploiement de ce programme dans d’autres départements du pays, à l’instar des Plateaux, de la Bouenza et du Niari.

Congo : les préparatifs du forum sur l’investissement se poursuivent

La représentante de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Wattara a affirmé le 14 mai à Brazzaville que son institution, la Chine et le Congo étaient déterminés à collaborer pour que le forum sur l’investissement soit une réussite.

« Le Congo va attirer des investisseurs pour un partenariat public-privé. L’amélioration du climat des affaires ne peut se faire en un seul jour. C’est ainsi que nous avons traité les 5 thèmes qui feront l’objet des débats au forum qui aura lieu du 10 au 12 septembre à Brazzaville. Le partenariat public et privé, et le climat des affaires est l’un des 5 thèmes qui tient les trois parties à cœur », a révélé Korotoumou Wattara, au cours de la réunion préparatoire du 5ème forum sur l’investissement en Afrique.

La représentante de la Banque mondiale au Congo a précisé qu’au cours de cette réunion, la Chine, le Congo et la Banque mondiale se sont répartis les tâches concernant la logistique. La Chine, selon elle, s’était portée garant en apportant plus d’investissement dans ces préparatifs.

Korotoumou Wattara a expliqué que l’apport de la Banque mondiale accompagnera le Congo pour que les réformes recommandées par le Fonds monétaire international (FMI) se réalisent. « C’est dans le but d’améliorer le climat d’affaires afin d’ouvrir les portes aux investisseurs qui viennent de toutes parts », a souligné Korotoumou Wattara.

Cette réunion de travail organisée par les trois délégations était une continuité de ce qu’elles avaient amorcé lors de la dernière réunion à Washington, a fait savoir Korotoumou Wattara.

Le Congo veut diversifier son économie

C’est ce qui explique la tenue à Brazzaville, du forum sur les filières artisanales et du consommer local.

Le Congo a longtemps misé son économie sur le pétrole. En ce moment, le pays traverse une crise dont les conséquences se multiplient chaque jour. Notamment à travers les grèves, les plaintes des agents de certaines sociétés…Le gouvernement a décidé alors d’étendre le secteur, en vue de palier aux différents problèmes sociaux.

Plusieurs initiatives sont prises autant dans le secteur public que privé. À Brazzaville, s’est tenu cette semaine un forum sur les filières artisanales et du consommer local. C’était une initiative de trois organisations spécialisées dans l’animation des activités d’accompagnement à la diversification économique locale. Cela a été soutenu notamment par l’Institut européen de coopération et de développement (IECD). Le Forum / Expo des Filières artisanales et du consommer local a permis de découvrir le potentiel agroalimentaire et forestier du pays.

Giscard Bertrand Pambou est un ingénieur en travaux publics de formation, la quarantaine révolue, il évolue depuis quelques années comme pépiniériste, dans la ville de Madingou au sud du Congo. Il est venu Brazzaville pour prendre part au Forum : « Je suis venu, comme tout le monde qui est venu présenter son produit et se faire connaître. Je suis dans la production et la commercialisation des plantes. Sur mon stand, il ne me reste plus que des avocatiers, des manguiers, acacias et du moringa. Il y en avait d’autres, mais qui ont été achetés ».

Le forum sur les filières artisanales et du consommer local a été un grand moment d’échange et de découverte.

Congo : la gouvernance forestière au cœur d’un forum régional

Un forum a réuni divers acteurs concernés par la gouvernance forestière ces mardi 30 et mercredi 31 octobre 2018 à Brazzaville au Congo.

Onzième du genre, mais organisé pour la première fois dans la capitale congolaise, il a été consacré à l’adoption d’une feuille de route commune afin de mieux assurer la transparence dans le secteur forestier.

Ces mardi 30 et mercredi 31 octobre 2018, s’est tenu le onzième forum sur la gouvernance forestière, un premier événement du genre organisé au Congo. Ayant réuni divers acteurs impliqués dont les communautés dépendantes des forêts, les peuples autochtones, les universitaires, le bureau local du Cercle d’appui à la gestion durable des forêts ainsi que les partenaires de l’Union européenne (UE) et du Royaume-Uni qui assurent la facilitation, ce rendez-vous a permis d’échanger sur les questions relatives à la foresterie communautaire, à la conservation des forêts, aux marchés domestiques du bois, aux actions du secteur privé, à l’observation indépendante, aux droits des peuples autochtones.

Les organisateurs indiquent que ce forum visait à fournir un espace d’échange libre et ouvert pour le partage d’informations, d’expériences, des idées et des recherches. La rencontre a également permis aux différents intervenants, venus de la RDC, du Gabon, du Cameroun et de la Centrafrique, d’adopter une feuille de route commune. Celle-ci devrait permettre de mieux assurer la transparence dans le secteur forestier et d’insister surtout sur le processus REDD+ (Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts).

Le Bassin du Congo au centre des discussions

A en croire les organisateurs, ce forum s’est tenu dans le cadre du projet « Voix des citoyens pour le changement et observation forestière dans le Bassin du Congo ». Ainsi, le bassin du Congo a été au centre des échanges entre les participants durant les deux jours. Second versant hydrographique de la planète après l’Amazonie, et regorgeant de milliers d’espèces rares et d’une biodiversité exceptionnelle, cet écosystème « formidable » est menacé par la déforestation, l’exploitation illicite des forêts et le trafic incontrôlé du bois.

A noter qu’au Congo où on est également concerné par ces phénomènes qui affectent le niveau de vie de la population et de l’environnement, pour remédier à cette situation, les autorités du pays ont mis sur pied un vaste programme d’aménagement forestier devant faciliter son développement et la diversification économique. Selon la ministre congolaise de l’économie forestière, Rosalie Matondo, les efforts seront poursuivi jusqu’à toutes les concessions forestières. « Nous allons faire en sorte que de ces forêts ne soit produit que du bois légal et dont la traçabilité est effective », a laissé entendre la responsable.

Afrique centrale : le pont Brazzaville-Kinshasa refait surface dans les projets d’aménagement

Le dossier est revenu sur la table d’un forum sur les projets ambitieux de grands aménagements pour l’Afrique Centrale, jeudi 20 juillet 2018.

Le pont reliant Brazzaville-Kinshasa sur le fleuve Congo a été l’un des projets qui a été évoqué lors du forum sur les projets ambitieux de grands aménagements pour l’Afrique centrale.

« Les études sont terminées, on est à la mise en place du financement pour passer à la phase des travaux », a déclaré à la presse un haut-responsable du Congo-Brazzaville, Blaise Onanga, lors de ce forum à Kinshasa « Expo Béton » sur l’aménagement du « Corridor Ouest » de l’Afrique.

Le projet est en fait un pont « route-rail » Brazzaville-Kinshasa, avec prolongation du chemin de fer jusqu’à Ilebo (centre de la RDC), ont précisé les intervenants.

« Le projet date de Mobutu », a lancé sceptique dans la salle un intervenant, en référence à l’ancien dictateur du Zaïre (1965-1997), pays devenu aujourd’hui la RDC.

L’idée d’un pont Brazzaville-Kinshasa s’inscrit dans un projet plus vaste de « Corridor ouest » de routes et de ports pour plusieurs pays (RDC, Congo-Brazzaville, Angola, Gabon, Centrafrique…).

« Le point de blocage pour la circulation nord-sud et est-ouest sur le continent, c’est l’Afrique centrale », a rappelé Blaise Onanga.

Le directeur général de l’entretien routier au ministère de l’Equipement précise qu’ »Un dossier d’appel d’offres est mis en place ». Celui-ci n’a pas précisé le coût du projet qui selon lui est encore « confidentiel » et les experts de la République Démocratique du Congo y travaillent.

« On va le faire financer par la coopération avec la Chine », a précisé de son côté le porte-parole du gouvernement de la RDC, Lambert Mende. « Nous attendons son financement dans les 60 milliards de dollars que la Chine a rendu disponibles pour l’Afrique, comme l’a annoncé récemment le président Xi Jinping ».

Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus proches du monde – si l’on excepte Rome et la Cité du Vatican – sont séparés par 2,5 à 4 km de fleuve Congo.

Denis Sassou N’Guesso prendra part au forum Chine-Afrique en septembre prochain

Denis Sassou N’Guesso a reçu ce 22 mai à Brazzaville, une invitation pour le forum de son homologue chinois, Xi Jinping.

Ma Fulin, l’ambassadeur de la Chine a remis en mains propres l’invitation au président Congolais au Cours d’une audience au palais du peuple. Denis Sassou Nguesso s’envolera donc en septembre prochain pour le pays du soleil levant afin de participer au forum Chine-Afrique.

Il sera notamment question pour Congo et à la Chine, de consolider davantage leurs relations de coopération et de partenariat, ainsi que les mécanismes de dialogue et de coordination des projets. Justement, concernant ces relations, Ma Fulin a souligné qu’elles constituent un modèle de réussite de la coopération sino-africaine. Même si la  crise économique frappe le Congo, la coopération reste pragmatique et intense, mutuellement bénéfique.

On se souvient que lors du dernier forum tenu du 4 au 5 décembre 2015 à Johannesburg, le chef de l’État chinois, Xi Jinping, avait annoncé une aide à l’Afrique d’un montant de soixante milliards de dollars américains destinés, entre autres, à l’industrialisation, à la mécanisation de l’agriculture. La rencontre avait surtout permis au Congo et à la Chine de faire l’évaluation de leur coopération et de projeter l’avenir à travers un partenariat gagnant-gagnant.

Vers la tenue du premier forum sur l’alimentation scolaire 

Ce forum sur l’alimentation scolaire est prévu du 27 février au 1er mars prochain à Brazzaville.

Le Représentant résident du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) au Congo, M. Jean Martin Bauer, a annoncé le 16 janvier à Brazzaville, la tenue, du 27 février au 1er mars prochain, du premier forum sur l’alimentation scolaire au Congo.

Cette annonce a été faite à la sortie de l’audience que le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation M. Anatole Collinet Makosso, a eu avec M. Bauer, dans le but de réaffirmer les liens de coopération entre le ministère de l’éducation primaire et secondaire et le PAM.

«Le 1er mars, c’est la journée africaine de l’alimentation scolaire. Nous souhaitons, à l’occasion de cette journée, réunir au tour d’une même table, tous les partenaires qui interviennent dans le domaine de l’alimentation scolaire pour qu’on puisse discuter ensemble de la mise en oeuvre effective du programme national d’alimentation scolaire pour qu’il ait une cantine scolaire dans chaque établissement du Congo», a-t-il indiqué.

A cette occasion, les deux interlocuteurs ont également parlé de l’achat du haricot produit par les paysans de la Bouenza, qui est un programme mis en place avec le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, mené en collaboration avec la FAO et le FIDA. Ce programme qui appuie une vingtaine de producteurs de haricot est financé par l’Union Européenne.

Le PAM, a-t-on appris, achète ce haricot pour le distribuer au niveau des cantines scolaires. A cet effet, le PAM a pu acheter 13 tonnes de haricots directement aux petits producteurs de la Bouenza. «Pour nous, c’est une première au niveau de ce programme, donc nous sommes fièrs de nous appuyer de plus en plus sur les potentialités productives du Congo, pour pouvoir les mettre au bénéfice des enfants qui sont dans les écoles du pays», a-t-il fait savoir.

Pour lui, ce sont des nouvelles positives que le PAM a discuté avec le ministre. Pour cela, il a souhaité pouvoir faire des cantines scolaires, une véritable plateforme pour l’agriculture, la nutrition et pour l’éducation dans le pays.

Actuellement, a dit M. Bauer, le PAM est en train de couvrir un nombre limité des départements compte tenu des contraintes financières que cet organe a connu. Par ailleurs, le représentant du PAM a annoncé l’arrivée, à partir du mois d’avril, des produits alimentaires des Etats Unis d’Amérique pour un programme qui couvrira les départements de la Likouala, de la Bouenza, du Niari, du Pool, des plateaux et de la cuvette dont bénéficieront 54000 élèves en mois d’avril.

«Nous sommes actuellement à un niveau plus bas. Nous avons aussi discuté avec le ministre sur les voies et moyens pour améliorer et augmenter le volume de la couverture des cantines scolaires», a-t-il reconnu.