Primud : Roga Roga et Afara Tsena dans la liste des nominés

Ces deux artistes congolais font partie des onze autres en lice de la sous-région Afrique centrale à la cinquième édition des victoires de la musique guinéenne qui se tiendra du 12 au 15 décembre.

 

La 5e édition des victoires de la musique guinéenne se tiendra du 12 au 15 décembre 2023. Les artistes congolais Roga Roga et Afara Tsena sont dans la liste des 11 nominés de la sous-région Afrique centrale. Ils seront face aux artistes tels que Innoss’B, Fally Ipupa, Ténor, Charlotte Dipanda, Ko-c, Gaz Mawete, Emmaa, Ferré Gola et bien d’autres, pour le prix du meilleur artiste d’Afrique centrale.

Les victoires de la musique guinéenne visent à valoriser la diversité et la richesse culturelle africaine, en mettant en lumière les créateurs qui font vivre et rayonner l’art sur le continent et dans le monde. L’événement contribue au développement et à la promotion de l’industrie culturelle africaine, tout en favorisant les échanges, les collaborations et les opportunités entre les acteurs.

Afrique Centrale : 22 jeunes vont bénéficier du programme Bloggers Demo School

La formation qui va s’étendre sur une période de six mois va débuter le mardi 05 décembre 2023.

 

Le Laboratoire Arc Côtier & Central de la Fondation de l’innovation pour la démocratie lance le programme de formation dénommé Bloggers Demo School (BDS). Il va s’agir d’outiller les jeunes (hommes et femmes) en leur donnant des compétences pour animer des blogs en produisant des contenus de qualité.

Pour cette première édition, 10 points focaux originaires de 10 pays de la sous-région de l’Afrique Centrale et des Grands Lacs soit un point focal par pays recevront cette formation en distanciel en respectant la même logique de parité. Le programme Bloggers Demo School prévoit également la formation de 12 jeunes camerounais, dont six hommes et six femmes, en présentiel dans la ville de Douala, capitale économique du Cameroun.

Ledit programme de formation comprend 4 unités d’enseignements : UE 1 Culture générale ; UE 2 Entreprenariat ; UE 3 Blogging et UE 4 Ecriture web ainsi que des cycles de conférences.

A l’issue du programme, les 22 apprenants seront autonomes pour animer un blog ; collecter et traiter l’information ; écrire des articles de qualité et sensibiliser à la responsabilité sociale de chacun pour l’avancement de la démocratie.

Toutefois les personnes intéressées par cette formation devront transmettre leurs dossiers de candidature, au plus tard 17 novembre prochain à l’adresse suivante centralafrican.lab@innovationdemocratie.org

Congo Brazzaville : le gouvernement dément la rumeur d’un coup d’Etat

Le ministre de la Communication, Thierry Moungalla, parle de « Fake News » et rassure la population du pays.

 

La nouvelle s’est répandue à travers la toile dans la journée du dimanche 17 septembre 2023. Jusqu’en soirée, elle a mis dans l’oreille d’une partie de l’opinion que le général de brigade Serge Oboa a renversé par un coup d’Etat, le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, 80 ans dont 39 au pouvoir. Pourtant, dans la même journée, le chef de l’Etat a quitté Brazzaville en direction de New-York, pour prendre part à la 78è session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. D’où la sortie du gouvernement pour faire taire la rumeur et rassurer l’opinion.

« Des informations fantaisistes évoquent des événements graves qui seraient en cours à Brazzaville. Le gouvernement dément ces fake news. Nous rassurons l’opinion sur le calme qui règne et invitons les populations à vaquer sereinement à leurs occupations », a publié le ministre de la Communication, des médias, Porte-parole du gouvernement, dans un post sur X, anciennement Twitter. Cette communication rompt le silence gouvernemental et remet l’ordre et le calme au sein des réseaux sociaux où les déclarations allaient dans tous les sens.

La propagation de la fausse nouvelle annonçant un coup d’Etat en République du Congo arrive dans un contexte de la multiplication des coups d’Etat en Afrique. La sous-régions Afrique de l’Ouest en a connu au moins quatre ces dernières années, alors que l’Afrique centrale en a enregistré un il y a quelques semaines. Le général Brice Oligui Nguema et ses hommes ont renversé le président Ali Bongo Ondimba le 30 août dernier. Depuis ce jour-là, beaucoup d’observateurs ont les yeux rivés sur le Cameroun ou encore le Congo. Au regard de leur durée au pouvoir, certains pensent que les présidents congolais Denis Sassou-Nguesso et camerounais Paul Biya risqueraient le même sort. Or à chaque pays, son histoire et ses réalités.

Congo : Osiane 2023 ouvre ses portes mardi 15 avril à Brazzaville

La septième édition du Salon international de la Tech et de l’Innovation de l’Afrique centrale, (Osiane), s’ouvre le 25 avril, au Palais de congrès, à Brazzaville.

 

Le thème retenu cette année est « Innovons pour progresser ». La 7ème édition de Osiane réunira les agences de développement de l’économie numérique de l’Afrique centrale, les régulateurs de la sous-région, les opérateurs internet et des télécoms, acteurs de la Poste, de l’économie Fintech Bassin du Congo, les décideurs, les startups et porteurs de projets, principaux usagers de la tech et de l’innovation.

Baptisé Kumisa, l’objectif de l’édition de 2023 est de promouvoir toutes les initiatives technologiques. Ce sera une plateforme de rencontres entre les fournisseurs de services et produits numériques et les acteurs économiques de plusieurs domaines.

Du 25 au 29 avril, ce sont 130 exposants représentant plusieurs ministres et dirigeants venus de sept pays du Bassin du Congo, sur des thématiques alliant innovation digitale et progrès. Au Programme des conférences aux ateliers de formation, masters class, tours de table des talks et des challenges récompensant les meilleures innovations du Bassin du Congo. Un ensemble d’activités reparti en cinq villages dont : Village Start-up Osiane (VISO), Village Fintech Osiane (VIFO), Village E-gov Osiane (VIGO), Village Tech Osiane (VITO), Village Industrie Créatives et Culturelles Osiane (VICO).

Osiane est organisé par l’ONG Pratic que dirige Luc Missidimbazi avec le soutien de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce). Les organisateurs entendent recevoir plus de 15000 visiteurs pendant les cinq jours de l’évènement.

Congo : Brazzaville accueille un atelier régional sur la santé animal et humaine

Ouvert mardi 11 avril, la rencontre a pour objectif d’assurer l’amélioration continue des processus de diagnostic, d’investigation et d’examen de la qualité des laboratoires.

 

La capitale congolaise abrite depuis hier mardi 11 avril, un atelier régional sur le système de gestion de la qualité et la cartographie des laboratoires utilisant l’approche « Une seule santé ». Les professionnels de la santé animale et humaine des Etats membres de l’Afrique centrale vont se réunir jusqu’au 14 avril 2023.

Ladite atelier a pour objectif d’assurer l’amélioration continue des processus de diagnostic, d’investigation et d’examen de la qualité des laboratoires, conformément à l’approche « Une seule santé » pendant la pandémie de la covid-19. Il s’agit de fournir aux laboratoires des Etats membres une approche systématique axée sur les processus pour atteindre les objectifs de qualité, élaborer, mettre en œuvre et maintenir des politiques, des processus et des procédures pertinents pour chaque système de quotas essentiels. Les discussions porteront sur la gestion des processus, l’évaluation externe de la qualité, la gestion et l’événement non conforme ainsi que les travaux de groupe.

Congo : la ministre de l’Environnement claque la porte de la COP27

Pour Arlette Soudan-Nonault, les vertus de poumon de la planète du bassin du Congo, n’ont pas été reconnues à leur juste valeur.

 

La ministre congolaise de l’Environnement a annoncé sur son profil Facebook avoir abandonné la 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27), avant la fin des négociations. Arlette Soudan-Nonault juge que les discours des chefs d’États n’ont mené à rien et que les vertus de poumon de la planète du bassin du Congo, n’ont pas été reconnues à leur juste valeur.

« Pourquoi ce coup de poing un peu sur la table ? Parce que ce n’est pas normal, la spécificité déjà de l’Afrique, qui n’émet que 4% des émissions mondiales, n’a pas été prise en compte. Là, nous venons pour parler d’adaptation, nous venons pour parler d’atténuation, nous sommes de bons élèves de l’atténuation, mais en tant que personnes responsables, il nous faut continuer à concilier atténuation et développement, il nous faut donc aller vers une transition énergétique avec des énergies propres, donc il nous faut des financements. », déclare la ministre Arlette Soudan-Nonault, et de poursuivre en disant qu’il « faut également, dans le cadre de tout ce qui est inondation, érosion, impact du changement climatique sur nos vies, avoir ce qu’on appelle un financement des pertes et dommages, mais là également, c’est un os en plus : on nous donne l’impression d’avoir créé un nouvel instrument, non ! Il faut simplement mettre en place les deux conventions qui existent depuis toujours, mais jamais mises en pratique ».

Le non-respect des promesses de la COP15 de Copenhague en 2009

Pour tenter de résoudre ce problème, les dirigeants mondiaux présents à la COP15 de Copenhague en 2009 s’étaient engagés à mobiliser collectivement 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour aider les pays en développement à s’adapter aux changements climatiques. Mais cette promesse n’a jamais été tenue.

Afrique centrale : les cadres de l’ONU réfléchissent sur la prévention des conflits

Le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé Denis Christel Sassou-Nguesso a indiqué le 1er février à Kintélé, commune urbaine relevant du département du Pool que la 10e réunion des représentants des Nations Unies pour l’Afrique centrale, constituait une nouvelle occasion pour les hauts fonctionnaires onusiens d’échanger les informations et les points de vue sur la manière de prévenir les conflits en Afrique centrale.

« Cette réunion constitue sans aucun doute une nouvelle occasion pour vous d’échanger les informations et les points de vue sur la manière et les procédures plus efficientes quant à l’identification précoce des crises ou perturbations de tout ordre afin de mieux les prévenir et de les résoudre rapidement. », a souligné Denis Christel Sassou-Nguesso, à l’ouverture de la réunion des représentants et envoyés spéciaux du secrétaire général de l’ONU, des directeurs régionaux et des coordinateurs résidents du système des Nations Unies en Afrique Centrale.

Le ministre de la Coopération Internationale a décrit l’engagement et la détermination du Congo à se préoccuper des situations de crises dans les pays voisins. « Si la République du Congo peut se réjouir de bénéficier de la stabilité, de la paix sur son territoire, elle n’en demeure pas moins attentive et préoccuper lorsque ses voisins de l’Afrique centrale et des autres zones de l’Afrique traversent les crises sociopolitique et sanitaire. », a dit le ministre en charge de la Coopération internationale.

La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en République démocratique du Congo, patronne de la MONUSCO, Keita Bintou a évoqué la nécessité d’un réel besoin de coopération entre les États en vue de mettre fin à des systèmes de conflits au profit de la solidarité ou stabilité des pays :

« Beaucoup d’États restent confrontés aux problèmes de groupes armés, l’instabilité de l’un peut devenir un danger pour l’autre, d’où le besoin de coopération, de respect mutuel des principes de bon voisinage et de la souveraineté de chacun qui pourra créer des solidarités nationales. », a fait savoir la représentante spéciale de l’ONU en RDC.

Cette 10ᵉ réunion des hauts fonctionnaires de l’ONU de la sous-région qui prend fin le 2 février, se veut être un cadre d’échange fructueux pour trouver l’ancrage de la stabilité de la sous-région Afrique centrale.

Congo : Amy Holman attendue à Brazzaville

La sous-secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis pour les Affaires de l’Afrique centrale sera  reçue par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

 

Amy Holman est attendue à Brazzaville où elle sera reçue par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

Les deux personnalités échangeront sur des questions liées à la politique américaine en Afrique centrale, au partenariat entre les deux Etats dans la lutte contre le changement climatique et les questions de paix et de sécurité dans la sous-région.

La sous-secrétaire d’Etat adjointe donnera l’appréciation des Etats-Unis sur leadership du président congolais dans la préservation de la faune et de la flore en Afrique centrale et la protection des forêts du bassin du Congo.

Congo : une conférence sur la transformation industrielle se tient à Brazzaville

Les hauts fonctionnaires et experts du Comité intergouvernemental pour l’Afrique centrale seront en conclave, du 6 au 10 décembre dans la capitale congolaise.

 

La 37e session du Comité intergouvernemental pour l’Afrique centrale, s’ouvre ce lundi 06 décembre 2021. L’évènement est organisé par le gouvernement congolais et la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies. Il va tout d’abord s’agir de passer en revue l’engagement des pays dans la transformation industrielle, d’identifier les lacunes. Il sera aussi question de formuler les recommandations à l’endroit des gouvernements et instances communautaires sur les moyens pratiques de renforcer la compréhension et d’accélérer la diversification des économies dans la sous-région.

Dépendantes des matières premières (pétrole et mines), les économies de l’Afrique centrale sont moins résilientes face au choc extérieur. Toutes les économies de la sous-région battent de l’aile devant la double crise de la baisse des prix du baril du pétrole et de la pandémie de covid-19, en dépit des progrès qu’elles ont enregistrés durant ces dernières années.

La BDEAC entend aider le Congo à financer son programme économique

Le conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a validé, le 10 juillet, le document de stratégie d’intervention en faveur de la République du Congo.

Cet appui cible uniquement les projets à fort impact économique du Plan national de développement (PND) 2018-2022.

Le document constitue un cadre de référence des interventions de la BDEAC au Congo pendant les trois prochaines années. Depuis l’an dernier, les deux parties mènent des discussions sur le financement des travaux de construction d’un port minéralier, de réhabilitation du Chemin de fer Congo océan et d’érection du barrage de Sounda dans le département du Kouilou. L’objectif est de booster la diversification de l’économie congolaise, en favorisant la dynamique du secteur privé et la création d’emplois.

De ce fait, le Congo a été retenu parmi les bénéficiaires des treize propositions de financement de projets approuvés à l’issue du conseil d’administration de la BDEAC tenu en visioconférence le 10 juillet. Ces projets englobent les secteurs de la santé, de l’eau et de l’assainissement, de l’agro-industrie, des transports et des finances. « Concernant le document de stratégie d’intervention en faveur du Congo, il s’agit d’une feuille de route propre à ce pays. Ce document a été validé par la banque et le gouvernement congolais pour que les interventions de la banque soient visibles et prévisionnelles », a déclaré le président de la BDEAC, Fortunato Mbo Nchama.

Les membres du conseil d’administration ont également planché sur la situation financière de la banque dans un contexte de crise sanitaire due au coronavirus. « La BDEAC se porte bien », a assuré Fortunato Mbo Nchama. Les indicateurs clés de la banque sont en hausse, avec un bénéfice de 15,2 milliards FCFA en 2019, contre 11,5 milliards FCFA un an plutôt, soit une hausse de 32% ; le produit net bancaire en hausse de 4% ; le total du bilan s’établit à 459,8 milliards FCFA contre 428,6 milliards FCFA à la clôture de l’exercice précédent, soit un accroissement de 7%.

L’institution financière communautaire qui se veut un partenaire de référence pour le développement humain et l’intégration régionale en Afrique centrale, entend jouer sa partition dans la gestion de l’après Covid-19. Dès le début de la pandémie, elle a réagi par le décaissement d’une enveloppe de 3 milliards FCFA pour soutenir les pays membres dans la lutte sanitaire. « La banque sera obligée de revoir les calendriers d’exécution de certains projets et le report des échéances de remboursement des crédits », a martelé le patron de la banque.

Le conseil a approuvé une enveloppe de 155 milliards FCFA, soit 90 milliards FCFA destinés à la lutte contre la pandémie et ses effets économiques et 65 milliards FCFA pour le financement des projets de développement. À noter que les décisions adoptées au cours de ce conseil d’administration seront soumises à l’assemblée générale de la banque prévue ce 13 juillet.

Gestion durable: le Congo va abriter un atelier sur la gouvernance forestière

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organise, du 4 au 6 décembre à Brazzaville, un atelier technique regroupant les directeurs des forêts et de la faune des pays d’Afrique centrale.

La rencontre avec la haute administration forestière des pays de la zone s’inscrit dans le processus initié par la FAO pour accompagner les pays d’Afrique centrale à améliorer la gouvernance forestière en vue d’une gestion durable de leurs forêts.

Les participants vont, durant trois jours, passer en revue les différentes initiatives et réalisations mises en œuvre par l’organisme onusien pour appuyer ces pays dans la gestion durable de leurs forêts. Les opportunités et options de financement des projets et programmes forestiers nationaux et sous-régionaux ainsi que les besoins en renforcement de capacités des cadres supérieurs de l’administration forestière d’Afrique centrale seront identifiés.

Les forêts denses d’Afrique centrale constituent le second massif forestier du monde, après le bassin de l’Amazonie, avec une superficie de deux cent vingt-huit millions d’hectares, soit 57% de sa superficie totale. Ces forêts sont riches en biodiversité et offrent un potentiel de stockage de carbone important ainsi qu’un réservoir de produits forestiers ligneux comme le bois d’œuvre dont la contribution à l’économie des pays d’Afrique centrale est significative.

En plus des services qu’elles rendent, ces forêts assurent des fonctions sociales et culturelles essentielles à la population locale et autochtone, et contribuent à satisfaire les besoins alimentaires de soixante millions de personnes environ qui vivent dans et à proximité des espaces forestiers.

Au cours de la décennie 2009-2019, la FAO a assisté les pays d’Afrique centrale à travers une cinquantaine de projets forestiers majeurs, qui ont porté sur plusieurs aspects de gestion durable des forêts, notamment la conservation de la biodiversité, la restauration des forêts, les inventaires et aménagements forestiers, la gestion communautaire des forêts, la gestion durable des aires protégées, la gestion durable de la faune sauvage et de la viande de brousse, les forêts et changements climatiques, la gestion des feux de forêts, les forêts et la nutrition, l’agroforesterie, la promotion et la valorisation des produits forestiers non ligneux, la politique forestière.

Bien que des progrès remarquables aient été obtenus dans différents pays bénéficiaires, quelques difficultés ont néanmoins été relevées dans la mise œuvre de certains projets.

Plusieurs résultats sont attendus au terme de cette rencontre, entre autres, la mise en place d’une feuille de route pour l’amélioration de la gouvernance forestière en Afrique centrale à l’horizon 2030 et d’une plate-forme d’échange technique entre les spécialistes du secteur forestier.

COP 25 : Sassou Nguesso parlera au nom de l’Afrique Centrale

L’opérationnalisation du Fonds bleu, destiné à préserver le Bassin du Congo, c’est l’annonce que fera le président congolais lors de la prochaine COP, à Madrid.

Denis Sassou N’Guesso, président de la république du Congo, sera le porte-parole de l’Afrique centrale à la COP 25, qui s’ouvrira à Madrid en Espagne, le 2 décembre prochain. Il sera question pour d’annoncer l’opérationnalisation du Fonds bleu, destiné à préserver le Bassin du Congo, deuxième réservoir de carbone du monde. Le chef de l’Etat congolais interviendra en tant que président de la Commission climat du bassin du Congo (CCBC).

L’opérationnalisation du Fonds bleu, un instrument financier de la Commission ouvert aux bailleurs de fonds publics et aux investisseurs privés intéressés. 110 projets, pour un montant de 3 à 5 milliards de dollars, ont d’ores et déjà été identifiés dans les seize pays membres de la CCBC par l’étude de préfiguration menée avec l’appui du Pnud et du cabinet d’audit Ernst & Young.

Élément-clé du soft power diplomatique du Congo, la préservation du triptyque eau-forêt-biodiversité qui fait de cette région, riche par ailleurs en zones de tourbières et de mangroves, l’un des poumons de la planète, a un besoin urgent de financements responsables et durables. Un plaidoyer auquel Denis Sassou Nguesso, présent à quasiment toutes les conférences de ce type depuis le sommet de la Terre de Rio en 1992, est parfaitement rodé.

A l’occasion de la 25e Conférence des parties (COP) sur les changements climatiques, environ  25 000 délégués sont attendus parmi lesquelles une douzaine de chefs d’État africains.

 

Congo : les syndicalistes d’Afrique centrale réunis à Brazzaville

Une rencontre au cours de laquelle sont débattus les enjeux et perspectives de la migration des travailleurs dans cet espace.

Le vice-Premier ministre, chargé de la Fonction publique, de la réforme de l’État, du travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa, a ouvert, le 6 novembre dans la capitale congolaise, les travaux du troisième congrès ordinaire de l’Organisation syndicale des travailleurs de la sous-région.

Le troisième congrès ordinaire de l’Organisation syndicale des travailleurs de l’Afrique centrale (Ostac) réunit les délégués syndicaux des pays de la sous-région. Il aidera à repréciser les projets de cette organisation et les modalités de leur mise en œuvre.

Pour promouvoir la culture syndicale en Afrique centrale, l’Ostac se donne les missions de veiller au respect des principes de la Déclaration universelle des droits de l’Homme; d’assurer la promotion de la solidarité des travailleurs dans cet espace; de maintenir et développer, à l’échelle sous-régionale, une organisation puissante, efficace, opposée à toutes formes d’ingérence; et de promouvoir le dialogue social et le tripartisme.

« L’Ostac œuvre pour une société équitable, juste et pour un monde de paix. Son action s’inscrit dans un syndicalisme qui porte l’intérêt général pour une mobilisation puissante du travail pour inverser les rapports de forces », a indiqué Daniel Mongo, président de l’Ostac.

Sur le plan social, cette organisation oeuvre aussi pour la défense, le maintien et la consolidation de la paix et la sécurité dans la sous-région, la lutte contre toute atteinte aux libertés démocratiques, aux droits économiques, culturels et sociaux des travailleurs, l’harmonisation des législations du travail et de la sécurité sociale des États de la sous-région.

L’Ostac entend continuer d’œuvrer concrètement sur le chantier de l’intégration économique entrepris dans la sous-région et stimuler le développement des ressources des pays membres afin de promouvoir le progrès économique, social et culturel de la population.

« Les défis à relever pour l’Afrique centrale restent à poser les bases d’une action en vue de progresser vers un meilleur avenir du travail », a indiqué le vice-Premier ministre, Firmin Ayessa. Il a également fait observer aux délégués l’urgence d’approfondir les réflexions sur l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail, la création du travail de libre échange et le travail décent.

Signalons que la migration des travailleurs est un type de migration humaine que l’on oppose généralement à la migration pendulaire, d’une part, et à la migration de peuplement, d’autre part. Elle consiste en un déplacement de population en vue de trouver du travail pendant quelques jours, semaines, mois ou années dans la région d’arrivée, mais sans forcément être pensée comme définitive. Lorsque la famille rejoint le travailleur ayant migré, la migration de travail se transforme, souvent, en migration de peuplement.

Jeux Africains Volleyball Dames : le Congo annule sa participation au tournoi

 La sélection congolaise de  volleyball féminin sera absente au tournoi de qualification  aux  Jeux africains  de la discipline  qui se déroulera  du 31 mai au 1er  juin prochain à Yaoundé.

Le Congo n’a donné aucune raison pour justifier leur absence aux éliminatoires des jeux africains volleyball Dames. La Zone 4, qui regroupe les pays de la sous-région Afrique Centrale verra seulement la participation de deux candidats.  Avec ce forfait de la sélection congolaise, le tournoi opposera la République démocratique du Congo au Cameroun, le pays hôte. Les deux équipes s’affronteront en aller en retour.

Le tournoi se déroulera du 31 mai au 1er juin prochain au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé. C’est du moins la date qui a été retenue par la Commission en charge de l’organisation  dudit tournoi. Cette commission s’est réunie pour la première fois mercredi 22 mai, au siège de la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) à Yaoundé.

« Nous avons au terme de cette première réunion, un sentiment de satisfaction, parce que tous les membres sont engagés à relever le défi. Compte tenu du fait que nous aurons seulement deux équipes, il nous faut donner le meilleur de nous-mêmes », explique le secrétaire général de la Fecavolley, Charles Kamdoum.

Congo : Mushikiwabo en visite à Brazzaville

La nouvelle secrétaire générale a entamé une visite à travers les pays d’Afrique qui l’ont soutenue afin de les remercier.

Deux semaines après son élection aux fonctions de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), La Rwandaise Louise Mushikiwabo a entamé une visite à travers les pays d’Afrique qui l’ont soutenue afin de les remercier. Première étape : le Congo-Brazzaville où elle est arrivée mercredi 31 octobre. Face à la presse, elle a évoqué la place qu’elle entend réserver à l’Afrique centrale et à son pays d’origine durant son mandant.

Moins d’une vingtaine de minutes après sa descente d’avion en provenance de Paris, Louise Mushikiwabo a eu des échanges dans un salon VIP de l’aéroport de Maya-Maya avec le ministre congolais de la Défense et le secrétaire général des Affaires étrangères.

Répondant à la presse, elle a reconnu le rôle joué par le Congo avant et pendant son élection. A la zone du Bassin du Congo elle a fait des promesses qu’elle veut bien tenir durant son mandat qui commence en janvier prochain. « Pour moi c’est cette zone de l’Afrique centrale ; celle région du Bassin du Congo à laquelle je serai très attentive dans mes fonctions et mes mandats. Vous me verrez très souvent », a-t-elle déclaré.

Quant à son pays le Rwanda, elle entend lui redonner une place de choix dans la Francophonie.

« Il est clair que dans l’exercice de mon mandat mon pays ne sera pas exclu. Mon pays est un pays multilingue. L’importance de la langue française – bien évidemment – sera une priorité », a poursuivi Mme Mushikiwabo.

Après un échange avec la presse, Louise Mushikiwabo a repris un autre avion pour Oyo où l’attendait le président congolais qui y séjourne depuis deux jours.

Volleyball : Brazzaville accueille la compétition des clubs d’Afrique centrale

Les volleyeurs venus du Gabon, du Cameroun et des deux Congo se disputent le trophée sous-régional mis en jeu dans le cadre de la cinquième édition des championnats de la zone 4 des clubs champions.

Des trois clubs congolais engagés dans ces cinquièmes championnats zone 4 de volleyball, seule la DGSP, en seniors dames, a réussi à s’imposer sur ses deux confrontations. Lors du match d’ouverture face à Daring Club Motema Pembe (DCMP) de la République démocratique du Congo (RDC), les volleyeuses de la DGSP l’ont emporté trois sets à un. Menées au premier set (22-25), elles ont pu se ressaisir et remporter le reste des sets de la rencontre. Devant les Kinoises du club La Loi, les Brazzavilloises de la DGSP n’ont pas tremblé en imposant à leurs adversaires un match à sens unique. Score final, tois sets à zéro. Une performance que Kinda Odzoho n’a pas pu réaliser en s’inclinant tour à tour devant Canon de la RDC, zéro set à trois, et Funny du Gabon sur le même score. Dans l’autre match, en seniors dames, Canon (RDC) a battu Funny (Gabon).

En messieurs, Kinda Odzoho a manqué sa première sortie face à Espoir (RDC), zéro set à trois. Inter club s’est, par ailleurs, incliné devant FAP du Cameroun, deux sets à trois, avant de prendre sa revanche sur Inter club de la RDC, trois sets à zéro. Dans d’autres duels kinois Inter s’est incliné devant Espoir, zéro set à trois, DCMP a perdu face à La Loi sur le même score. Les rencontres de la 4e journée à élimination directe débuteront ce 24 octobre, au gymnase Henri-Elendé. Les combinaisons en messieurs sont déjà connues : Espoir (RDC)-Inter club (Congo) et Kinda Odzoho (Congo)-Inter club (RDC).

En rappel, cette compétition sous-régionale de volleyball allonge la liste des échéances sportives que le Congo abrite, soit par sollicitation des confédérations africaines de plusieurs disciplines, soit par acte de candidature du pays souvent accepté sans trop de difficultés. Les infrastructures que le Congo a héritées des Jeux africains explique cette réalité. En 2016, par exemple, le pays a abrité le tournoi de volleyball qualificatif aux Jeux Olympiques 2016, zone Afrique, qui a mis en compétition à Brazzaville près d’une vingtaine de nations. Plusieurs pays du continent choisissent le Congo pour la mise au vert tenant compte de la qualité de ses infrastructures qu’il doit davantage rentabiliser. La compétition prendra fin le 25 octobre.

Afrique centrale : le pont Brazzaville-Kinshasa refait surface dans les projets d’aménagement

Le dossier est revenu sur la table d’un forum sur les projets ambitieux de grands aménagements pour l’Afrique Centrale, jeudi 20 juillet 2018.

Le pont reliant Brazzaville-Kinshasa sur le fleuve Congo a été l’un des projets qui a été évoqué lors du forum sur les projets ambitieux de grands aménagements pour l’Afrique centrale.

« Les études sont terminées, on est à la mise en place du financement pour passer à la phase des travaux », a déclaré à la presse un haut-responsable du Congo-Brazzaville, Blaise Onanga, lors de ce forum à Kinshasa « Expo Béton » sur l’aménagement du « Corridor Ouest » de l’Afrique.

Le projet est en fait un pont « route-rail » Brazzaville-Kinshasa, avec prolongation du chemin de fer jusqu’à Ilebo (centre de la RDC), ont précisé les intervenants.

« Le projet date de Mobutu », a lancé sceptique dans la salle un intervenant, en référence à l’ancien dictateur du Zaïre (1965-1997), pays devenu aujourd’hui la RDC.

L’idée d’un pont Brazzaville-Kinshasa s’inscrit dans un projet plus vaste de « Corridor ouest » de routes et de ports pour plusieurs pays (RDC, Congo-Brazzaville, Angola, Gabon, Centrafrique…).

« Le point de blocage pour la circulation nord-sud et est-ouest sur le continent, c’est l’Afrique centrale », a rappelé Blaise Onanga.

Le directeur général de l’entretien routier au ministère de l’Equipement précise qu’ »Un dossier d’appel d’offres est mis en place ». Celui-ci n’a pas précisé le coût du projet qui selon lui est encore « confidentiel » et les experts de la République Démocratique du Congo y travaillent.

« On va le faire financer par la coopération avec la Chine », a précisé de son côté le porte-parole du gouvernement de la RDC, Lambert Mende. « Nous attendons son financement dans les 60 milliards de dollars que la Chine a rendu disponibles pour l’Afrique, comme l’a annoncé récemment le président Xi Jinping ».

Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus proches du monde – si l’on excepte Rome et la Cité du Vatican – sont séparés par 2,5 à 4 km de fleuve Congo.

L’Afrique centrale valide la « Feuille de route de Brazzaville »

Les pays de la sous-région Afrique centrale viennent de se dote d’un document de gestion de la foresterie participative. C’était au cours d’un atelier qui s’est tenu le vendredi 01 juin à Brazzaville.

Vendredi 01 juin, au cours d’un atelier à Brazzaville, les représentants des pays de la sous-région Afrique centrale, se sont dotés d’un document stratégique. C’était dans le cadre de la tenue de l’atelier sous-régional de validation de la Feuille de route pour une foresterie participative plus efficace. Appelé « Feuille de route de Brazzaville », le document sera finalisé avant sa présentation prochaine aux ministres des pays concernés.

Rosalie Matondo, ministre congolaise de l’Economie forestière, a été choisi comme ambassadrice de la « Feuille de route de Brazzaville ».  Le document sera dévoilé à la réunion des Partenaires du Bassin du Congo (PFBC) et à la session des forêts et des faunes sauvages de l’Afrique. D’ou la nécessité pour les participants à ne ménager aucun effort dans la mise en œuvre des conclusions et recommandations adoptées durant les travaux.

Pour l’ambassadrice de la feuille de route de Brazzaville : « Nous devons faire des populations locales les acteurs de la gestion durable des forêts, pour que la pauvreté soit éradiquée au sein des communautés et prétendre à l’équilibre des écosystèmes ».

Pendant les assisses, les participants ont relevé la nécessité pour leurs pays de faire des résolutions adoptées, une référence en matière de gouvernance de la foresterie participative

Afrique centrale : la CEEAC prépare la mise en place de l’académie pour l’aviation civile

Cette nouvelle structure va permettre aux États membres de mobiliser les ressources pour la formation dans le but de la sécurisation de l’espace aérien dans la sous-région.

 

Du 6 au 7 avril 2018 à Brazzaville, au Congo, les ministres des Transports, des pays membres de la communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale, ont pris part  à la réunion de lecture du rapport d’étude de faisabilité pour la mise en place de l’Académie pour l’aviation civile en Afrique Centrale.

Cette nouvelle structure va permettre aux États membres de mobiliser les ressources pour la formation dans le but de la sécurisation de l’espace aérien dans la sous-région. L’académie régionale de l’aviation civile est censée pallier l’insuffisance du personnel qualifié, en formant les jeunes aux métiers et en mettant en œuvre les programmes de formations spécifiques nécessaires de l’aviation civile.

Selon le ministre Estelle Ondo, la création de cette institution de formation académique de proximité en Afrique Centrale, dédiée aux métiers d’aviation civile, revêt un caractère prioritaire. Cela est dû, d’après toujours le membre du gouvernement, au fait que l’Académie permettra aux États membres de s’acquitter des obligations qui leur incombent vis-à-vis de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) dans les domaines clés de la sécurité, de la sûreté et de l’environnement.

On sait par ailleurs que cette institution sera réalisée dans le cadre du projet d’appui au renforcement des capacités institutionnelles de la CEEAC par le fonds africain de développement (FAD). La secrétaire générale adjointe de la CEEAC, Marie Thérèse Chantal Mfoula, a, pour sa part, profité de cette occasion pour lancer un appel aux bailleurs des fonds internationaux à s’investir dans la formation des cadres à travers l’académie d’aviation civile.

Enfin, selon le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, l’académie régionale d’aviation civile « permettra à l’industrie du transport aérien en Afrique centrale de se doter de personnel en nombre suffisant aux compétences avérées et aptes à répondre aux exigences les plus pointues du transport aérien de notre temps ».