Congo : estimé à plus de 800 000 milliards F le coût total du PNDS

Les experts de la santé et les partenaires au développement se sont réunis autour d’un atelier ouvert le 21 mars 2024 afin d’examiner le Plan national de développement sanitaire (PNDS).

 

Le coût total du Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2023-2026 est estimé à 817,644 milliards de FCFA. C’est ce qui ressort d’un atelier ouvert le 21 mars 2024. Au cours ce celui-ci, les experts de la santé et les partenaires au développement se sont réunis, d’examiner le PNDS et également le rapport d’évaluation finale dudit document pour la période 2018-2022.

Le coût total du PNDS 2023-2026 vise principalement à faire progresser le Congo vers la couverture sanitaire universelle, en alignement avec l’Objectif de développement durable numéro 3, qui vise à garantir une vie saine et à promouvoir le bien-être pour tous.

 

Congo : un avant-projet de loi pour améliorer le cadre juridique des droits d’auteur

Le document a été élaboré au cours d’un atelier qui a réuni les membres du comité des experts pour la rédaction de l’avant-projet de loi sur le droit d’auteur et droit voisin.

 

L’avant-projet de loi sur les droits d’auteur et le droit voisin prend en compte de l’environnement numérique. Les membres du comité des experts pour la rédaction de l’avant-projet de loi sur le droit d’auteur et droit voisin étaient atelier pour trouver le moyen « d’améliorer le cadre juridique des droits d’auteur et droits voisin, en intégrant les aspects en lien avec le numérique pour que les artistes se retrouvent dans les bonnes conditions de vies ».

Pour le Coordonnateur du comité des experts pour la rédaction de l’avant-projet de loi sur le droit d’auteur et droit voisin Guy Wilfried Ewolo, « L’objectif que nous poursuivons, est d’avoir une loi aux normes internationales, mais aussi une loi qui prend en compte de l’environnement numérique, pour que les œuvres des artistes soient protégés dans le marché numérique qui pose des problèmes en termes de production illicite ».

Les travaux de révision de ladite loi pourront favoriser le respect des droits d’auteurs et droits voisins. Le document sera transmis au parlement pour adoption par les deux chambres.

Congo : adoption d’une stratégie nationale d’hygiène en milieu scolaire

Le document sur la stratégie nationale en eau potable, assainissement et hygiène en milieu scolaire au Congo a été validé le 16 novembre, à l’issue d’un atelier organisé à Brazzaville.

 

La République du Congo vient d’adopter sa stratégie nationale en eau potable, assainissement et hygiène en milieu scolaire. Celle-ci a pour objectif est d’améliorer la qualité de l’éducation en assurant une bonne hygiène en milieu scolaire.

Le document qui va intervenir à partir de cette fin d’année 2023 et jusqu’en 20235.  Il prend en compte les normes et standards dans toutes les constructions scolaires qui provoquent des disparités dans la réalisation des différentes infrastructures ainsi que des besoins spécifiques des filles.

La stratégie nationale d’hygiène a été élaboré pendant quatre mois avec la participation de toutes les parties prenantes : les responsables des différentes administrations ainsi que des partenaires techniques et financiers, à hauteur de 65 millions de dollars.

Congo-hépatites virales : un atelier pour valider le plan national 2023-2027

Des experts se sont réunis en atelier pour valider plan stratégique national de lutte contre les hépatites virales au Congo.

 

Les participants vont, à travers des ateliers animés par des experts en la matière, proposer les annotations sur le document, apporter des amendements utiles pour améliorer la qualité du document final. L’objectif est de porter les recommandations nécessaires pour sa mise en œuvre.

Le délégué du représentant de l’OMS au Congo, le Dr Cyr Judicaël Passi Louamba, a rappelé que la stratégie mondiale pour la lutte contre les hépatites proposée par l’OMS lors de la 63e Assemblée mondiale et approuvée par les Etats membres a pour vision de « réduire de 90% les nouvelles infections par le virus de l’hépatite et de 65% les décès dus à cette maladie d’ici à 2030 ». Elle souligne, par ailleurs, que les programmes de lutte contre ces affections devraient non seulement être institués de façon globale et systématique dans les plans nationaux de santé (PNDS) mais aussi documentés et disposés des systèmes appropriés de suivi et d’évaluation.

Selon l’OMS, en 2022, près de 354 millions de personnes sont infectées par les hépatites virales dont 294 millions par l’hépatite B et 58 millions par l’hépatite C et 2 millions pour le reste des hépatites. Chaque année, environ 1,4 million de personnes décèdent des suites de cirrhose hépatique ou cancer du foie. Dans la région africaine, l’hépatite B est endémique et touche environ 5 à 8% de la population, surtout en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.

L’atelier est organisé par le ministère de la Santé avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé et d’autres partenaires au développement du secteur de la santé.

Congo : un atelier d’imprégnation du PDDR se tient dans le Pool

 L’objectif est de contribuer à l’appropriation de la démarche méthodologique de mise en œuvre du PDDR par toutes les parties prenantes.

 

Un atelier d’imprégnation du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (PDDR) des ex-combattants se tient à Kinkala au profit des communautés du Pool. Il s’inscrit dans le cadre des activités du plan semestriel conjoint élaboré par le Haut-Commissariat à la réinsertion des ex-combattants en prélude au lancement officiel du PDDR.

Ouvert mercredi 13 septembre, l’atelier va se poursuivre jusqu’au vendredi 15 septembre prochain. Il est organisé en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

Prennent part à ces travaux, les différentes parties prenantes au programme DDR, notamment les partenaires étatiques et non étatiques ainsi que les bénéficiaires cibles.

Le séminaire a pour objectifs de contribuer à l’appropriation de la démarche méthodologique de mise en œuvre du PDDR par toutes les parties prenantes, former les participants sur les standards du programme et leur présenter le contenu de ce programme en vue de son bon déroulement.

Rappelons que Le PDDR vise 7500 ex-combattants, 2500 dépendants, 10000 membres de la communauté du Pool. Il est conçu pour une durée de quatre ans avec un budget de 16,4 millions de dollars.

Congo : atelier d’actualisation et de validation du projet « Kobikissa »

Des experts de la santé sont réunis en atelier à Kintélé d’actualiser et valider les documents et les outils portant financement du projet « Kobikissa ».

 

Réunis le 04 septembre, les experts de santés ont jusqu’au 08 septembre pour actualiser et valider les documents et les outils portant financement du projet « Kobikissa ». L’atelier a pour objectif de valider le document et les outils annexés de mise en œuvre du financement basé sur la performance (FBP).

Il vise à adopter le nouveau montage institutionnel ; valider les acteurs, les fonctions et la périodicité des interventions ; réviser le contrat type à tous les niveaux du système de santé ; valider les mécanismes de paiement des performances ; adopter les mécanismes de gestion sécurisés, les fonds d’investissement et arrêter la liste des formations sanitaires bénéficiaires du FBP.

Le manuel va permettre de prendre en compte les modifications apportées au cadre de mise en œuvre du projet « Kobikissa » dont le Congo a bénéficié d’un prêt de l’Association internationale de développement d’une valeur de 25 milliards FCFA.

En rappel, le projet de renforcement du système de santé vise l’amélioration et l’utilisation des soins de santé maternels infantiles et l’accès aux soins pour les ménages les plus vulnérables ciblés en utilisant l’approche financement basé sur la performance.

Congo : un atelier de vulgarisation des protocoles thérapeutiques des soins

Organisé mardi 22 août 2023, par l’Unité de coordination du projet de renforcement du système de santé « Kobikisa ».

 

Un atelier de consensus sur les conduites thérapeutiques standard dans les soins a été organisé, le 22 août, à Brazzaville. Ladite rencontre a été organisée par l’Unité de coordination du projet de renforcement du système de santé « Kobikisa ».

Cet atelier vise à vulgariser les protocoles thérapeutiques standard dans les soins, à présenter la prise en charge des pathologies majeures du panier de soins retenus par la Caisse d’assurance maladie universelle, à amender les protocoles en les contextualisant en fonction du feedback des participants.

Un atelier de consensus sur les conduites thérapeutiques standard dans les soins a été organisé, le 22 août, à Brazzaville. Ladite rencontre a été organisée par l’Unité de coordination du projet de renforcement du système de santé « Kobikisa ».

Cet atelier vise à vulgariser les protocoles thérapeutiques standard dans les soins, à présenter la prise en charge des pathologies majeures du panier de soins retenus par la Caisse d’assurance maladie universelle, à amender les protocoles en les contextualisant en fonction du feedback des participants.

Congo-budget-programme : l’élaboration des plans stratégiques au cours d’un atelier

Des experts venus des ministères sectoriels participent à l’atelier dont les travaux ont été ouverts par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

 

Le ministère du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public a ouvert, le 16 août, à Kintélé, un atelier interministériel. Cet atelier est consacré à l’élaboration des plans stratégiques et outils de programmation budgétaire des ministères.

Des experts venus des ministères sectoriels prennent part à l’atelier dont les travaux ont été ouverts par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso. Ils ont jusqu’au 18 août prochain, pour élaborer les plans stratégiques et les outils de programmation budgétaire de six ministères pilotes devant implémenter ; dès le 1er janvier 2024, le budget en mode programme. Il s’agit notamment des ministères des Enseignements général et technique, de la Santé et de la Population, du Budget et du Portefeuille public, de l’Economie et des Finances, du Plan et de la Statistique.

Ladite réforme économique a pour but d’améliorer la gestion des finances publiques, conformément à la loi organique n°36-2017, relative aux lois de finances.

Congo : le ministère des ZES va valider son plan d’action stratégique

Le plan stratégique qui sera adopté fait partie des réformes que le gouvernement veut mener à titre expérimental dans six départements ministériels.

 

Le ministère des Zones économiques spéciales (ZES) et de la Diversification économique a ouvert, le 10 mai, à Kintélé dans le Pool, un séminaire atelier pour valider son plan d’action stratégique.

Jusqu’au 13 mai, les experts venus de plusieurs ministères vont faire l’état des lieux du ministère des ZES et de la Diversification économique. Il sera question pour eux d’identifier les vrais obstacles qui entravent au bon fonctionnement des Zones économiques spéciales (ZES).

Le plan stratégique qui sera adopté fait partie des réformes que le gouvernement veut mener à national de développement 2022-2026. Il permettra au ministère des ZES et de la Diversification économique de bien élaborer des actions publiques et de bien planifier ses dépenses dans le cadre de la gestion axée sur les résultats.

L’objectif de la réforme est de chercher à concilier le cadre juridique congolais aux six directives adoptées dans le cadre harmonisé de la gestion des finances publiques dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

Congo : Brazzaville accueille un atelier régional sur la santé animal et humaine

Ouvert mardi 11 avril, la rencontre a pour objectif d’assurer l’amélioration continue des processus de diagnostic, d’investigation et d’examen de la qualité des laboratoires.

 

La capitale congolaise abrite depuis hier mardi 11 avril, un atelier régional sur le système de gestion de la qualité et la cartographie des laboratoires utilisant l’approche « Une seule santé ». Les professionnels de la santé animale et humaine des Etats membres de l’Afrique centrale vont se réunir jusqu’au 14 avril 2023.

Ladite atelier a pour objectif d’assurer l’amélioration continue des processus de diagnostic, d’investigation et d’examen de la qualité des laboratoires, conformément à l’approche « Une seule santé » pendant la pandémie de la covid-19. Il s’agit de fournir aux laboratoires des Etats membres une approche systématique axée sur les processus pour atteindre les objectifs de qualité, élaborer, mettre en œuvre et maintenir des politiques, des processus et des procédures pertinents pour chaque système de quotas essentiels. Les discussions porteront sur la gestion des processus, l’évaluation externe de la qualité, la gestion et l’événement non conforme ainsi que les travaux de groupe.

Congo : un atelier pour valider les nouveaux programmes éducatifs

Pendant deux jours, les experts vont valider les nouveaux programmes révisés de CE1, CE2, CM1 pour le primaire, et 4e, 3e pour le collège.

 

L’atelier de validation des nouveaux programmes éducatifs s’est ouvert ce jeudi 22 mars 2023, à Brazzaville. Ces programmes en sciences naturelles, mathématiques et français concernent les classes de CE1, CE2, CM1 pour le primaire, et 4e, 3e pour le collège. Une fois validés, ces programmes seront mis en œuvre à partir de la rentrée scolaire 2023-2024.

Le coordonnateur du Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif, Calixte Kolyardo, a indiqué que la révision des programmes intègre la stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025 révisée pour la période 2021-2030. Cette stratégie prévoit l’amélioration de la qualité de l’éducation avec les supports pédagogiques rénovés : nouveaux programmes, guides pédagogiques, cahiers d’activités en vue d’éradiquer, entre autres, la qualité insuffisante des acquis des élèves, les déperditions importantes au primaire et au secondaire.

Il convient de préciser que ces programmes révisés ont fait l’objet d’une mise en essai dans six départements du pays.

Congo : vers une nouvelle norme comptable

Le gouvernement congolais implémentera une nouvelle norme comptable dénommée « Comptabilité en droits constatés et patrimonial ».

 

Dès le 1er janvier 2024, la République du Congo va adopter une nouvelle norme comptable. Un atelier spécial préparant la mise en œuvre de cette réforme a été ouvert aujourd’hui 20 mars, à Brazzaville, au profit d’experts comptables évoluant dans le secteur public.

Ils étaient une quarantaine d’experts comptables venus de diverses administrations publiques prendre part à ce séminaire. L’atelier était présidé par le ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public, Ludovic Ngatsé. Jusqu’au 24 mars, les experts comptables vont apprendre de nouveaux mécanismes, une initiative s’inscrivant dans le cadre du processus de réforme engagé dans la gestion des finances publiques.

« Notre ambition est de disposer dès 2025 d’une information financière et comptable complète et de qualité, en adéquation avec les meilleures normes internationales. Celle-ci permet de fournir des outils appropriés d’aide à la décision, d’assurer une gestion efficiente des deniers publics. L’objectif est de répondre aux attentes des décideurs publics, des partenaires techniques et financiers, de la représentation nationale et celles des citoyens », a souligné Ludovic Ngatsé.

Le Congo et l’OMS veulent mettre fin à l’exploitation sexuelle

Le sujet était au centre d’un atelier sur le mécanisme communautaire de gestion des plaintes dans le cadre de la prévention et la riposte des abus et exploitation sexuels.

 

Le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a initié du 16 au 19 janvier, un atelier dans la ville de Brazzaville. Ledit atelier porte sur le mécanisme communautaire de gestion des plaintes dans le cadre de la prévention et la riposte des abus et exploitation sexuels. L’objectif est de renforcer les capacités des acteurs institutionnels et non institutionnels sur la problématique évoquée.

Les abus et exploitation sexuels comprennent, entre autres, la traite des êtres humains et la prostitution ainsi que toute atteinte physique à caractère sexuel commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal ainsi que la menace d’une telle atteinte. En effet, dans la majorité des cas, les abus sont commis par des proches sans brutalité. De plus, les violences perpétrées contre les enfants et les femmes consistent aussi en attouchements, simulations d’actes sexuels et pénétrations.

Malgré l’existence de l’arsenal juridique et moral, le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki déplore la persistance du fléau d’abus sexuel sur le territoire congolais occasionné, d’après lui, par les hommes en uniformes, les employeurs, les collègues de travail, les employeurs privés, les dispensateurs de soins de services de santé, les formateurs et proches parents.

Pour endiguer le fléau d’abus et d’exploitation sexuels, le ministre de la Santé a encouragé les auditeurs et bailleurs à travailler en réseau.

Congo : les nouveaux agents s’imprègnent de leurs missions

Les nouveaux agents du ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, sont en atelier à Brazzaville.

 

Les nouvelles recrues du ministère des Affaires sociales, s’imprègnent des missions qui les attendent sur le terrain en faveur des personnes vulnérables. Ledit atelier s’est ouvert mercredi 14 décembre 2022, sous la coordination de la ministre, Irène Mboukou-Kimbatsa.

« La mission fondamentale est de mettre en place des mécanismes permettant à l’Etat de fournir à l’ensemble de la population un socle de protection sociale non contributive et productive en vue de réduire la pauvreté, la vulnérabilité et les inégalités », a indiqué la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa.

A la fin de cet atelier, ils devraient comprendre les rouages du département ministériel : sa place dans l’action gouvernementale, ses missions, son fonctionnement, ses cibles, ses moyens d’action, son mode d’intervention. Il s’agit donc d’avoir une vision transversale et globale de l’univers dans lequel ces recrues, environ trois cents, sont appelées à évoluer.

Selon la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, après cet atelier d’imprégnation qui leur permet de cerner leurs missions, dans le cadre du travail social, des sessions de formation pratique devraient suivre au niveau central, dans les services déconcentrés et les établissements spécialisés. Le déploiement des nouvelles recrues se fera de sorte à pourvoir les services sociaux en personnel dans toutes les localités du pays.

 

Congo : un projet sur l’autonomisation des femmes au centre d’un atelier

Un atelier d’identification du projet « Autonomisation des filles et femmes pour la capture du dividende démographique » (Swedd-Congo) s’est ouvert à Brazzaville le 1er février.

 

L’initiative est du gouvernement congolais avec l’appui du Fonds des Nations unies pour le développement (Fnuap) et la Banque mondiale et va s’achèver le 03 février prochain. Il est question d’une réflexion stratégique, conduite par le ministère de l’Economie, du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale en vue de faciliter la compréhension des enjeux, défis et objectifs pour mettre en place un groupe de travail multisectoriel qui sera la structure de base devant élaborer le document projet.

Au Congo, les femmes représentent plus de la moitié, soit 51%, de la population estimée à 5 600 000 en 2021, a fait savoir le représentant assistant du Fnuap, Bénoît Libali. Plus d’une femme sur cinq est adolescente de 10 à 19 ans, correspondant à un pourcentage de 22% de la population, a-t-il poursuivi, tout en rappelant que les besoins non satisfaits en planification familiale atteignent 41%, chez les filles de 15 à 19 ans. La mortalité maternelle demeure élevée, l’indice d’inégalité de genre dans le pays est chiffré à 0,570…

En rappel, dans le but d’accélérer la création d’un environnement propice à la capture du dividende démographique, la déclaration de Brazzaville faite lors du forum des jeunes de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale sollicitait, entre autres, l’extension du projet Swedd aux pays d’Afrique centrale. Après une demande formelle faite par le gouvernement congolais, la Banque mondiale a répondu favorablement et une mission d’identification est en terre congolaise du 26 janvier au 4 février 2022. Le projet Swedd est donc une réponse concertée des chefs d’État du Sahel pour réduire la vulnérabilité des femmes et des filles et assurer leur autonomisation pour ainsi accélérer la transition démographique, stimuler le dividende démographique et  réduire les inégalités entre les sexes.

Pour sa part, le Fnuap accompagne ce processus à travers un appui technique du bureau pays et du bureau régional Afrique de l’ouest et du centre. L’agence onusienne, par la voix de son représentant assistant, Bénoît Libali, a réitéré son engagement à renforcer le partenariat avec la Banque mondiale pour aider le Congo dans la réalisation de l’initiative visant à intégrer l’autonomisation des filles, des femmes et de dividende démographique dans les efforts déployés en matière de développement.

Congo-PND 2018-2022 : un atelier pour faire le point des réalisations

La ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a lancé le 19 août, à Brazzaville, l’atelier d’évaluation du Plan national de développement (PND) 2018-2022.

 

Les résultats de l’évaluation, disponibles dans deux jours, entreront en ligne de compte dans l’élaboration du prochain PND 2022-2026, visant l’amélioration qualitative et quantitative de cet outil de performance de l’action gouvernementale.

En effet, adopté et promulgué en 2018, le PND 2018-2022 est mis en œuvre sur trois axes, à savoir le renforcement de la gouvernance aux plans administratif, économique, juridique, sécuritaire et politique ; la réforme du système éducatif, la formation qualifiante et professionnelle, en vue de valoriser le capital humain, enfin la diversification de l’économie, fondée sur les secteurs porteurs de croissance, notamment l’agriculture, le tourisme et l’industrie.

« Sa mise en œuvre durant quatre ans, sur tous les plans, a été mise à mal par une conjoncture adverse. Le cadrage macro-économique projetait la croissance pour 2019 à 2,2% pour 2020 à 4,6% et 2021 à 1,8% », a rappelé la ministre du Plan.

« Ces estimations ont été contrariées notamment par des cours mondiaux du pétrole en baisse depuis 2014, couplés à une production nationale non soutenue et la survenance de la pandémie de la covid-19 », a-t-elle souligné.

RDC-coronavirus : un atelier pour évaluer la 1ère phase de vaccination

L’atelier a permis aux différents participants de faire une analyse approfondie des activités de la vaccination avec les doses d’Astrazeneca.

 

A Kinshasa, un atelier a été organisé par le Programme élargi de vaccination (PEV) sur la revue évaluative de l’action interactive de la première phase de vaccination du vaccin Astrazeneca. Il s’est agi de faire une analyse approfondie des activités de la vaccination avec les doses d’Astrazeneca.

Au cours des travaux, des points forts et faibles de la première phase de vaccination ont été relevés. Les participants ont aussi formulé des propositions en vue d’améliorer la seconde phase. Dans le lot de recommandations formulées par les participants à l’issue de cette revue, on retiendra notamment la mobilisation de doses supplémentaires pour combler le besoin en vaccin Astrazeneca face à l’insuffisance de doses attendues pour permettre à ceux qui ont reçu la première piqûre de compléter leur vaccination et acquérir l’immunité totale; l’implication à travers une note circulaire de toutes les parties prenantes tant du côté du gouvernement que de la société civile et l’organisation des ateliers en présentiel afin de faciliter la participation active de toutes les parties prenantes.

Les experts en santé ont aussi convenu de la nécessité d’organiser une rencontre de définition des stratégies en se servant des avis et recommandations des groupes thématiques de travail. S’agissant de la suspension des activités vaccinales par manque de produit, la directrice nationale du PEV a rassuré que le pays a déjà pris des dispositions pour recevoir d’autres vaccins.

Rappelons que plus de quatre-vingt mille personnes ont reçu la première injection, moins de 5% ont bénéficié de la deuxième dose de l’antigène.

Congo : un atelier pour analyser les bénéfices du Fonds Carbone

Ledit atelier s’est ouvert le mardi 3 août à Brazzaville, sous la supervision du directeur de cabinet du ministre de l’Economie forestière, Pierre Taty.

L’atelier intersectoriel relatif à l’analyse et de prise des commentaires de la Banque mondiale sur la version trois du plan de partage des bénéfices du programme de réduction des émissions (ER-P) Sangha Likouala en République du Congo s’est ouvert le mardi 4 août à Brazzaville.

Celui qui s’inscrivait en droite ligne de diversification de l’économie nationale s’achève ce mercredi 05 août. Il et vise à améliorer la version trois de partage des bénéfices du Fonds Carbone. Cette activité inaugure le Programme de Réduction des émissions (ER-P) Sangha Likouala, qui procède de la mise en œuvre du processus RDD+ au Congo. Ce programme, accepté à titre conditionnel lors de la 16e réunion du Fonds Carbone du Fonds de partenariat pour le Carbone forestier au mois de juin 2017, a définitivement été approuvé par cette institution au mois de décembre 2018.

Toutefois, a précisé Pierre Taty, dans son mot de circonstance, pour garantir l’aboutissement heureux des négociations et parvenir à un accord de paiement pour les Réductions d’Emissions, en sigle ER-P, entre la République du Congo et la Banque mondiale, un plan de partage des bénéfices est requis. « Je suis persuadé que les conclusions du présent atelier permettront de produire une quatrième version du Plan de partage des bénéfices, attendue pour nourrir les discussions avec la BM et conclure ainsi le processus de la signature du contrat d’achat des premiers crédits carbone de la République du Congo », a-t-il rappelé à l’endroit des participants.

En effet, les consultations conduites avant le mois de mars 2020 avaient donné aux parties prenantes l’occasion de proposer trois scénarii. A l’issue des dernières négociations, achevées le 17 mars 2020, le consensus des parties prenantes semble prendre sur le scénario 2, basé sur la répartition de quatre parts fixées à 55% pour le privé, 28% pour les communautés locales et populations autochtones ; 15% pour le gouvernement, et enfin 2% pour les organes de gestion du ER-Programme Sangha Likouala.

Les montants crédités pour les paiements nets seront transférés par la BM du Fonds Carbone à une Banque commerciale désignée par le ministre en charge des Finances. Le système de gestion financière sera celui applicable dans le cas des projets cofinancés par la BM. Ce qui permettra de garantir la transparence, la responsabilité, l’efficacité et la confiance.

La République du Congo, rappelons-le, qui a adhéré au programme REDD+ depuis 2008, a développé le programme de réductions des émissions Sangha Likouala. Cette troisième version a été soumise à la BM qui a fait quelques commentaires. Au cours de cet atelier, les experts réunis dans cette salle vont examiner les commentaires de la BM en vue de les finaliser pour les intégrer dans la version 4 dudit document qui sera examiné en définitive, lors de l’atelier national prévu du 27 au 28 août 2020.

Congo : les parlementaires édifiés sur les missions du CICR

Le Comité international de la Croix-rouge (CICR) a organisé, le 17 mars à Brazzaville, un séminaire atelier au profit des parlementaires congolais à l’occasion  duquel il les a édifiés sur son rôle et ses attributions en temps de conflit armé.

L’atelier a été coordonné par la conseillère juridique régionale du CICR, Claudine Mushobekwa Kalimba. Il a réuni les membres de la commission des lois et des affaires administratives de l’Assemblée nationale et celle des affaires juridiques et administratives du Sénat.

La sensibilisation visait à édifier ces parlementaires sur le rôle régalien du CICR ainsi que sur ses missions traditionnelles au moment de conflit armé ou d’une situation de violence.

« Le Comité international de la Croix-Rouge collabore depuis des années avec le gouvernement sur des thématiques variées. Cet énième atelier a été organisé au profit des membres des commissions des lois et administratives des deux chambres. Cette fois-ci, il s’est agi de nous édifier sur les missions du CICR », a précisé le président de la Commission affaires juridiques et administratives du Sénat, Jean Pierre Manoukou Kouba.

Le CICR a aussi édifié les parlementaires sur le droit international humanitaire, qui réglemente les situations de conflits armés internationaux ou internes. Son objectif est double : limiter les cibles et les formes de la violence armée et garantir des secours aux populations victimes du conflit. Ce droit organise les deux piliers de l’action humanitaire, notamment l’assistance et la protection, et s’applique en temps de conflit armé.

Dans sa présentation, le CICR a souligné qu’il dispose d’une mission exclusivement humanitaire, visant à protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés et bien d’autres situations de violence, en vue de leur apporter une assistance.

L’institution humanitaire a aussi la mission de prévenir la souffrance des populations, par la promotion et le renforcement du droit et principes humanitaires universels.

Congo : les cadres du fisc valident l’outil d’évaluation de la performance

Les documents relatifs aux réformes du secteur fiscal ont été approuvés, le 24 janvier, à Brazzaville, et devront contribuer à l’amélioration des recettes de l’Etat.

L’outil d’évaluation de la performance a été validé en République du Congo, le 24 janvier 2020. C’était au cours d’un atelier d’élaboration organisé avec l’appui de la Banque mondiale (BM) à travers le Projet de réformes intégrées du secteur public (Prisp). Cette rencontre a regroupé plusieurs cadres du fisc. Il s’est agi d’obtenir une meilleure appropriation des nouveaux outils et du domaine d’analyse prioritaire.

L’outil diagnostic d’évaluation de la performance de l’administration fiscale (Tadat) permettra de ressortir les forces et les faiblesses du secteur ainsi que sa maturité par rapport aux bonnes pratiques internationales. De même, il servira également de feuille de route pour la direction générale des impôts et des domaines afin d’identifier les actions qui serviront à bâtir les axes prioritaires.

« L’avantage de cette matrice réside en ce qu’elle est décomposée en plusieurs domaines précis et détaillés avec des actions à prendre en compte pour une planification de la politique fiscale et une mise en œuvre des actions prioritaires dans un Etat moderne », a indiqué le représentant du directeur général des impôts et des domaines (DGID), Mathieu Odessi.

Pour lui, la maitrise de cet outil permettra à la direction générale des impôts de s’autoévaluer afin de mesurer ses performances régulièrement, ainsi que de promouvoir un point de vue commun sur l’état du système d’administration fiscale entre toutes les parties prenantes.

À cet effet, au sortir de cet atelier, les cadres du fisc seront aptes à contribuer à améliorer un dispositif de mise en œuvre de la stratégie des réformes de l’administration fiscale du Congo selon les pratiques internationales.

« Je me réjouis de savoir que vous avez maitrisé le processus d’élaboration de la matrice et de la mise en œuvre des actions. Il vous revient à présent de soutenir et de le défendre et vous préparer dans le changement des mentalités afin de l’exécution sans tarder des actions sur le terrain», a indiqué Mathieu Odessi.

« Cette matrice deviendra l’astre lumineux de tout cadre et agent et d’autres parties prenantes de l’administration fiscale qui indiquera la voie à suivre pour l’arrimage de notre administration fiscale aux standards internationaux », a-t-il conclu.

Brazzaville abritera une table ronde de la CEEAC

La CEEAC annonce l’organisation d’une Table ronde à Brazzaville pour développer le secteur des routes et des transports.

Le Secrétariat général de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), à travers sa Secrétaire Générale adjointe Mme Marie Thérèse Chantal Mfoula, en charge de l’intégration physique, économique et monétaire, ainsi que Jean-Jacques Bouya, ont annoncé jeudi 16 janvier, depuis le Centre international de Conférence de Kintélé, à Brazzaville (Congo), la tenue prochaine d’une Table ronde pour le financement de projets majeurs d’infrastructures dans la région, nommément en République centrafricaine, au Tchad, en République du Congo et en République Démocratique du Congo. Cette table ronde se tiendra au Centre International de Conférence de Kintélé, à Brazzaville avec la participation des bailleurs internationaux.

Malgré d’importants progrès enregistrés ces dernières années, l’Afrique centrale arrive toujours grande dernière au classement des pays africains les mieux équipés en infrastructures routières (à peine 8% du réseau routier total). Même résultat en ce qui concerne le bitumage des routes : seulement 2,2% des axes routiers de la sous-région sont goudronnés.

Forte de ce constat et afin d’accélérer l’intégration régionale en zone CEEAC et de dynamiser la croissance dans une région particulièrement riche en ressources naturelles, les organisateurs ont ciblé trois projets qu’ils présenteront aux bailleurs de Brazzaville, en mars prochain. Parmi ces futures constructions d’infrastructures figurent le pont route-rail reliant Kinshasa (RDC) et Brazzaville (Congo), la construction et la réhabilitation de la route Ouesso/Bangui/N’Djamena, maillon manquant du corridor routier transafricain Pointe Noire/Brazzaville/Ouesso/ Bangui / Ndjamena, ainsi que des travaux d’aménagement fluvial.

La journée du 19 mars est organisée avec le soutien de la Banque Africaine de Développement (BAD) sous le haut patronage du Chef de l’État congolais, Denis Sassou- Nguesso. L’ambition des organisateurs est de lever des fonds pour financer les trois projets phares dont la concrétisation s’étalera sur dix ans, entre 2020 et 2030. Le 19 mars, priorité sera donnée à la mobilisation des fonds pour la Phase d’Investissement Prioritaire ( PIP ), prévue de 2020 à 2024. Une démarche qui s’inscrit dans la prolongement des efforts fournis par les pays membres de la sous-région, véritable carrefour des principaux échanges commerciaux du continent, pour développer les routes et les transports.

«  Nous pouvons être bloquant pour le developpement du continent comme nous pouvons le dynamiser, en developpant ses infrastructures. Aujourd”hui on ne peut pas voyager du Nord au Sud, parce qu’on est bloqués au centre. » Jean-Jacques Bouya, Ministre de

Cette rencontre sera également l’occasion pour ses organisateurs de passer en revue le Plan directeur consensuel des Transports en Afrique centrale (PDCT-AC), conçu pour connecter entre elles les 11 capitales de la zone CEEAC. Il s’agira également d’en mesurer l’impact depuis son lancement en 2004.

A propos de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC)

Gouvernance forestière : la thématique bientôt enseignée dans les écoles supérieures

Un atelier de formalisation des besoins en formation en matière de gouvernance forestière s’est ouvert à Brazzaville, ce mardi 15 octobre.

Il réunit des enseignements du supérieur, des membres des associations de protection de l’environnement, des cadres sectoriels et autres se sont réunis en atelier ce jour à Brazzaville.

Cette activité s’inscrit dans le cadre d’un projet initié par le gouvernement avec le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Union européenne, intitulé « Élaboration des formations de référence en gouvernance forestière en vue de l’optimisation de la mise en œuvre du Plan d’action Fleg-APV au Congo ».

D’après le directeur de l’Ensaf, le Pr Parisse Akouango, l’atelier de deux jours vise à identifier les besoins en formation pour les professionnels déjà impliqués dans la gestion forestière et les futurs gestionnaires, afin de définir les modules de la formation.

Son établissement entend jouer pleinement son rôle à travers l’offre de formation adéquate. « Comme tout concept polysémique qui doit être enseigné en vue de son appropriation par les différents acteurs, la gouvernance forestière a besoin du développement des programmes de formation adaptés aux contextes actuels dans les institutions d’enseignement supérieur. L’atelier de ce matin s’inscrit dans ce processus et nous devons nous en féliciter », a estimé le  Pr Parisse Akouango.

La problématique de la bonne gouvernance dans le secteur forestier fait désormais partie des thématiques en cours dans le monde, a souligné l’enseignant chercheur, ajoutant qu’elle est bien connue des institutions financières internationales à l’instar du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Ces dernières conditionnent parfois leur aide aux pays en développement au respect des normes internationales.

Pour les spécialistes, la gouvernance forestière doit être perçue comme un ensemble des règles, des politiques et des pratiques visant à assurer la mise en œuvre des principes de transparence et de participation dans le secteur forestier. Elle concerne la manière avec laquelle les institutions acquièrent et exercent leur autorité dans la gestion des ressources avec les politiques élaborées en toute transparence.

Atelier e-journalisme : la 1ere édition inaugurée à Brazzaville

La première édition a eu lieu le 30 septembre, dans l’enceinte du campus numérique de l’Université Marien-Ngouabi.

L’atelier se tenait sous le thème : « La pratique du journalisme à l’ère de la révolution numérique ». Il s’est agi de former, sensibiliser,  renforcer les capacités et orienter les participants à  la maîtrise des enjeux de la presse en ligne. Un moyen de communication que les journalistes, conscients des opportunités qu’offre la révolution numérique, arriment à leur expérience, aux exigences des nouvelles technologies de l’information et de la communication, tout en mettant en pratique l’éthique et la déontologie professionnelle.

Les ateliers ont rassemblé un public hétérogène. Le Dr Antonin Idriss Bossoto, l’un des formateurs n’a pas manqué d’édifier les participants sur les avantages que procure la presse en ligne. « Depuis une vingtaine d’années, le journalisme en ligne s’est imposé comme une pratique journalistique à part entière, proposant un contenu différent des médias traditionnels qui ne sont autres que la radio, la télévision et la presse écrite. Il  répond en temps réel aux besoins d’une catégorie socio professionnelle très déterminée et à la possibilité de mettre à jour son article, de faire évoluer son contenu en fonction de la variation de l’actualité, en adoptant son écriture aux usagers du web », a-t-il expliqué.

A la fin de cette formation, les participants ont été satisfaits de ce qu’ils ont appris.

L’expérience du Maroc exposée à Brazzaville

L’expérience marocaine dans l’économie solidaire a été exposée à Brazzaville, dans le cadre de la Semaine culturelle du Maroc au Congo qui se déroule du 18 au 22 juin dans la capitale congolaise.

Intervenant lors d’un atelier-conférence consacré à l’économie sociale et solidaire, la directrice de la promotion de l’économie sociale au ministère du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale, Saloua Tajri a affirmé que « l’Initiative nationale de développement humain (INDH) est un modèle marocain qui appuie les projets élaborés par les petites entreprises ».

A cet égard, elle a souligné que l’objectif du Maroc est de développer une vision stratégique sur l’Afrique au travers d’une coopération Sud-Sud dans le cadre du développement durable inclusif, notant que cette vision qui se décline en terme économique et sociale est destinée aux petites et moyennes entreprises.

Pour elle, l’économie solidaire est un modèle économique nécessaire à instaurer au Congo, relevant que les artisans congolais sont appelés à se regrouper en associations ou en coopératives, afin de bénéficier d’un accompagnement financier.

Tajri a, par ailleurs, mis l’accent sur l’importance de la labellisation des produits, laquelle constitue, a-t-elle souligné, une indication géographique permettant d’avoir une visibilité à l’échelle mondiale.

Dans le cadre de cette semaine, un marché artisanal et des stands sont dressés au Centre International des Conférences de Kintélé, situé au nord de la capitale congolaise, pour exposer les produits du terroir et de l’artisanat du Royaume et l’art culinaire marocain.

Un défilé de caftans, une authentique cérémonie du thé à la menthe, un défilé de mode marocain et congolais, des spectacles de danse du Congo et du Maroc sont aussi au programme.

Co-organisée par l’ambassade du Maroc à Brazzaville et la Fondation Congo Assistance, présidée par la première Dame du Congo, Antoinette Sassou-Nguesso, cette manifestation se veut un lieu d’échanges et de rencontres ouvert au grand public et aux professionnels en vue de renforcer les liens d’amitiés et de coopération entre le Maroc et le Congo Brazzaville.

 

Congo : un atelier international sur les phytomédicaments se tient à Brazzaville

Les chercheurs congolais et burkinabè sont en conclave dans la capitale congolaise, du 27 au 29 mai, pour voir comment les médicaments à base de plantes peuvent relever davantage de défis en matière de santé.

« 95% des médicaments consommés en Afrique sont importés et peu de nouvelles molécules innovantes ciblant les maladies qui affectent les pays tropicaux ont été mises sur le marché », a fait constater le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, à l’ouverture de l’atelier international sur les phytomédicaments.

Evoquant les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il a indiqué que 70 % de la population africaine recourt à la médecine traditionnelle pour ses besoins en soins de santé primaires. Le Congo, selon lui, dispose d’une flore riche et diversifiée estimée à environ plus de six mille espèces médicinales dont à peine 10 à 15 % ont font l’objet d’études pharmacologique, phytochimique et toxicologique pouvant conduire la mise au point des phytomédicaments.

Cet atelier qui réunit les chercheurs de l’Institut de recherche en sciences de la santé du Burkina Faso (IRSS) et ceux l’Institut national de recherche en sciences de la santé du Congo (IRSSA) vise donc, entre autres, à renforcer les capacités des chercheurs en matière de plantes médicinales. Le directeur de l’IRSS, le Dr Sylvain Ouédraogo, a souligné qu’il est question de valoriser et encadrer les médecins traditionnels puisque les médicaments à base de plantes, considérés comme des remèdes valorisables, contribuent au bien-être de la population.

Le représentant de l’OMS au Congo, Lucien Manga, a quant à lui fait part de l’importance des phytomédicaments au moment où cette agence onusienne et plusieurs pays mettent le paquet pour l’atteinte de la couverture santé universelle. Il est donc nécessaire d’identifier et d’exploiter les ressources des forêts et tirer avantage de la pharmacopée. « Tout cela va favoriser la production locale des médicaments et l’amélioration de l’accès aux soins de santé dans un contexte où les revenus de la population sont limités », a-t-il indiqué.

Le Congo veut mettre fin au phénomène « Fake news »

Un atelier sur l’éducation des professionnels des médias pour la lutte contre les Fake news, se tiendra au mois de juin prochain.

Thierry Moungalla, ministre congolais de la Communication et des Médias et Porte-parole du gouvernement, a annoncé lundi à Brazzaville la tenue d’un atelier. Un rencontre qui portera sur l’éducation des professionnels des médias pour la lutte contre les Fake news. Cette mesure a pour objectif de lutter contre la manipulation des informations qui se propagent sur les réseaux sociaux.

C’est une initiative de l’UNESCO en collaboration en collaboration avec le Ministère congolais de la Communication et des Médias. Thierry Moungalla a d’ailleurs eu un entretien avec le représentant de l’UNESCO au Congo et en RDC, Jean-Pierre Ilboudo à Brazzaville, pour parler des modalités d’organisations.

Le phénomène des Fake news va grandissant au Congo, et cet atelier vient donc à point nommé au moment où la désinformation sur les réseaux sociaux devient une arme de dé-crédibilisation et de déstabilisation par excellence.

Football : les dirigeants des ligues départementales veulent redynamiser la discipline

Ces responsables se sont regroupés en atelier pour réfléchir sur les méthodes à employer pour rehausser le football des jeunes.

C’est ce mardi 31 juillet à Brazzaville, que les dirigeants des ligues départementales vont boucler leur atelier. La Fédération congolaise de football (Fécofoot), veut mettre un point d’honneur sur le football des jeunes en élargissant les bases de détection souvent faites dans à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Pendant deux jours, la question était au centre de cette rencontre. Les participants ont cherché un remède efficace pour y parvenir. Ce 31 juillet, le directeur technique national va exposer sur la planification sportive au Congo. L’instructeur Mankou fera à son tour une communication sur les méthodologies d’apprentissage au football. Les thèmes détection des jeunes talents (qualités prioritaires), administration sportive et les innovations dans l’arbitrage seront développés respectivement par Daniel Amboulou et l’instructeur Mouzinga avant la clôture de l’atelier sur le renforcement des capacités des dirigeants des ligues départementales.

« Cet atelier est organisé pour le renforcement des capacités de nos dirigeants au niveau des départements, surtout pour l’harmonisation des calendriers et pour trouver une solution sur le football des jeunes parce que la CAF et la Fifa, aujourd’hui, veulent mettre un accent particulier sur ce football. Je sais que vous serez assidus pendant ces deux jours avec le concours de la direction technique nationale, surtout vos interventions et le quotidien que vous vivez dans vos ligues feront qu’à la fin, nous trouverons de bonnes resolutions », a expliqué Jean Guy Blaise Mayolas, premier vice-président de la Fécofoot chargé de l’organisation des compétitions.

Journée de l’enfant africain : les orphelins de Brazzaville initiés aux métiers d’art

A travers des séances d’apprentissage de la peinture, du slam, de la poésie, de la danse et de la percussion, ces jeunes venus de Nkombo et Yamba ngaï, ont célébré l’évènement, le 16 juin.

A l’occasion de la célébration de la journée de l’enfant africain, les orphelins de la ville de Brazzaville ont été initié aux métiers de l’art. Ces séances d’apprentissages ont eu lieu le 16 juin dernier au Cercle culturel Sony-Labou-Tansi à Bacongo, dans le deuxième arrondissement de la capitale congolaise.

La peinture, du slam, de la poésie, de la danse et de la percussion ont constitué les activités qui ont meublé les séances. L’initiative est de l’ONG italienne CPS (Communauté, promotion et développement) en partenariat avec la Casa anonymat, mame di makoua, kizma connection, l’association Amici dei bambini e delle puis l’art kitouari.

« Nous avons voulu mélanger tous ces enfants afin de permettre aux handicapés et aux enfants timides de côtoyer les autres. Les enfants eux-mêmes ont choisi de faire partie de tel ou tel atelier », a signifié Ouieme Sayed, représentante de CPS au Congo.

Pour CPS, l’initiatrice a pour but de réuni plus de quatre-vingts enfants orphelins regroupés en ateliers.

Congo : plus de 27 millions d’euros pour riposter contre le sida, la tuberculose et le paludisme

Le Comité de coordination nationale avec des organisations ont tenu un atelier le 11 mai à Brazzaville, sur l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre des subventions pour la lutte contre ces trois maladies.

A Brazzaville le vendredi 11 mai, le comité de coordination nationale (CCN) et une dizaine d’organisations ont tenu un l’atelier sur l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre des subventions pour la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose.

Il s’est agi au cours de l’atelier de redéfinir le rôle des entreprises du secteur privé dans cette lutte et faire un état des lieux de leur engagement. Plus de vingt-sept millions d’euros pour renforcer, de 2018 à 2020, la lutte contre ces trois maladies. C’est le montant mobilisé par le Comité de coordination nationale ( CCN) Congo a auprès du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Benjamin Atipo, le président du CCN-Congo, a déclaré :« La feuille de route s’articule autour de la gouvernance santé, les financements diversifiés et l’accès aux médicaments. Elle met aussi l’accent sur le cadre politique, la supervision, la responsabilité pour les investissements contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Une mobilisation des fonds et un décaissement efficace sont indispensables à notre riposte ».

A titre de Rappel, le CCN-Congo est créé par décret n°2003-68 du 30 mai 2003 et réorganisé en 2009 par décret n°2009-191 du 24 juin 2009. Il est l’organe consensuel de coordination des interventions soutenues au Congo par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.